Histoire de l'islam
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Re: Histoire de l'islam
Je préfère bien entendu, ce qui est dit sur TVLibertés, qui confirme toutes les études faites sur l'Islam, à cette soupe sucrée de "l'âge d'or de l'Islam" destinée aux gogos !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Histoire de l'islam
Avant PBSL, les arabes étaient juifs, chrétiens ou adoraient un dieu nommé Houbal. Il y avait plus de 300 cultes même le sabéisme.
Voici la vraie histoire de l'islam, ignorait par les musulmans , sauf les oulémas (savants d'Allah). Les vrais fondateurs de l'islam sont:
1. MOHAMED: né en 570. De son vrai nom" Abou Al Qasim" il était un Hachémite (puissant clan gardien de la Mecque et la Kaaba). Orphelin, Mohamed était élevé par le chef du clan Abou Talib.
Après la mort de celui-ci, Abou Lahab le nouveau chef du clan va l'écarter de l'héritage familial. Mohamed va chercher par tout les moyens pour se venger et récupérer le pouvoir de la Mecque.
Mort en 632.
2. KHADIDJA: née en 555, une riche femme qui se maria à Mohamed alors qu'elle avait 40 ans et le prophète 25 ans.
Mariage en 595.
C'est elle qui amena Mohamed à son oncle, le rabbin de la Mecque, Warraqa Ibn Nawfal quand Mohamed avait eu des cauchemars en racontant cette créature étrange à la grotte de Hira.
3. WARRAQA IBN NAWFAL: rabbin de la Mecque qui était un homme âgé et aveugle. C'est lui qui a dit à Mohamed d'avoir vu un ange de Moïse appelé " Gabriel"
(Bukhari 9:1). C'est ce rabbin qui fera de Mohamed un prophète pour qu'il ait le peuple derrière lui et récupérer le pouvoir de la Mecque contre son oncle Abou Lahab et va lui enseigné les textes hébraïques et bibliques en coulisse mais de manière erronée.
Après la mort de Warraqa, Abou Al Qasim s'est autoproclamé prophète ; il a voulu que Abou Lahab se convertisse à l'islam pour mieux le contrôler mais son refus était catégorique et, Mohamed décida de le maudire (sourate 111:1-5). Plus tard, le prophète de l'islam sera chassé de la Mecque car sa religion n'avait rien de nouveau si ce n'est d'encourager le paganisme arabe déjà existant (tourner 7 x la Kaaba, baiser la pierre noire, lapider Satan, le Hajj...etc.).
Les habitants de la Mecque étaient étonnés que Mohamed voulait unir tout les rites et pratiques païens en un seul culte, celui du dieu Allah.
NB: Si le clan de Mohamed (Hachémite) n'avait pas le pouvoir sur la Mecque, il n'allait pas avoir ce courage de se faire un prophète puis récupérer le pouvoir de la Mecque; son père Mr Abdallah (serviteur d'Allah) était gardien de ce temple des idoles païens appelé" la Kaaba". Si Mr Abdallah n'était pas mort, il serait un futur chef de la Mecque et Mohamed serait un prince donc futur chef de la Mecque. Voilà ce que les musulmans ignorent; ils croient que c'est Dieu qui lui a donné la mission et la puissance de faire la guerre alors qu'en vrai, l'islam est règlement de compte entre membres d'une même famille.
Voici la vraie histoire de l'islam, ignorait par les musulmans , sauf les oulémas (savants d'Allah). Les vrais fondateurs de l'islam sont:
1. MOHAMED: né en 570. De son vrai nom" Abou Al Qasim" il était un Hachémite (puissant clan gardien de la Mecque et la Kaaba). Orphelin, Mohamed était élevé par le chef du clan Abou Talib.
Après la mort de celui-ci, Abou Lahab le nouveau chef du clan va l'écarter de l'héritage familial. Mohamed va chercher par tout les moyens pour se venger et récupérer le pouvoir de la Mecque.
Mort en 632.
2. KHADIDJA: née en 555, une riche femme qui se maria à Mohamed alors qu'elle avait 40 ans et le prophète 25 ans.
Mariage en 595.
C'est elle qui amena Mohamed à son oncle, le rabbin de la Mecque, Warraqa Ibn Nawfal quand Mohamed avait eu des cauchemars en racontant cette créature étrange à la grotte de Hira.
3. WARRAQA IBN NAWFAL: rabbin de la Mecque qui était un homme âgé et aveugle. C'est lui qui a dit à Mohamed d'avoir vu un ange de Moïse appelé " Gabriel"
(Bukhari 9:1). C'est ce rabbin qui fera de Mohamed un prophète pour qu'il ait le peuple derrière lui et récupérer le pouvoir de la Mecque contre son oncle Abou Lahab et va lui enseigné les textes hébraïques et bibliques en coulisse mais de manière erronée.
Après la mort de Warraqa, Abou Al Qasim s'est autoproclamé prophète ; il a voulu que Abou Lahab se convertisse à l'islam pour mieux le contrôler mais son refus était catégorique et, Mohamed décida de le maudire (sourate 111:1-5). Plus tard, le prophète de l'islam sera chassé de la Mecque car sa religion n'avait rien de nouveau si ce n'est d'encourager le paganisme arabe déjà existant (tourner 7 x la Kaaba, baiser la pierre noire, lapider Satan, le Hajj...etc.).
Les habitants de la Mecque étaient étonnés que Mohamed voulait unir tout les rites et pratiques païens en un seul culte, celui du dieu Allah.
NB: Si le clan de Mohamed (Hachémite) n'avait pas le pouvoir sur la Mecque, il n'allait pas avoir ce courage de se faire un prophète puis récupérer le pouvoir de la Mecque; son père Mr Abdallah (serviteur d'Allah) était gardien de ce temple des idoles païens appelé" la Kaaba". Si Mr Abdallah n'était pas mort, il serait un futur chef de la Mecque et Mohamed serait un prince donc futur chef de la Mecque. Voilà ce que les musulmans ignorent; ils croient que c'est Dieu qui lui a donné la mission et la puissance de faire la guerre alors qu'en vrai, l'islam est règlement de compte entre membres d'une même famille.
Re: Histoire de l'islam
Publication de mon entretien avec Robert Kerr in extenso sur le site du magazine L'Incorrect (https://lincorrect.org/50664-2/).
L'article est lisible par tous, abonnés et non abonnés (et reproduit ci dessous)
Extrait :
" Le site de La Mecque et, plus généralement, le Hedjaz en Arabie comme lieu des origines de l’idéologie mahométane posent problème : on n’y retrouve pas les traces de l’environnement juif et chrétien originel que le récit traditionnel a occulté mais que l’analyse critique du Coran et de la tradition a établi (...) C’est ce que montrent en particuliers les études linguistiques : l’essentiel du vocabulaire religieux du Coran, dont de nombreux concepts théologiques, a en fait été emprunté au syriaque et arabisé, à l’image par exemple du vocabulaire culinaire anglais qui a été en partie emprunté au français. Le syriaque étant la langue liturgique du christianisme du Moyen-Orient de l’Antiquité tardive (...), il y a donc eu une forme d’exposition des populations arabes proto-musulmanes au christianisme syriaque, laquelle est inconcevable dans le Hedjaz. Ce qui force à conclure que les origines du Coran sont à trouver ailleurs.
[ DOSSIER idéologie mahométane du magazine L'Incorrect, n°16 (janvier 2019 ]
Le grand secret de l'idéologie mahométane a publié un article.
15 min ·
L’idéologie mahométane À L’ÉPREUVE DE LA CRITIQUE HISTORIQUE
Robert Kerr, ancien officier de l’armée canadienne, a étudié les langues et littératures sémitiques à Vancouver, Tübingen et Leyde. Après avoir enseigné dans plusieurs universités au Canada, il est maintenant directeur de l’Institut Inârah à l’Université de la Sarre (Sarrebrück) – Institut pour la recherche sur l’histoire des origines de l’idéologie mahométane et du coran (www.inarah.de). Il répond aux questio...
Discussion instantanée (42)
L’idéologie mahométane À L’ÉPREUVE DE LA CRITIQUE HISTORIQUE
Le grand secret de l'idéologie mahométane·Dimanche 20 janvier 2019
Robert Kerr, directeur de l'Institut Inârah
Robert Kerr, ancien officier de l’armée canadienne, a étudié les langues et littératures sémitiques à Vancouver, Tübingen et Leyde. Après avoir enseigné dans plusieurs universités au Canada, il est maintenant directeur de l’Institut Inârah à l’Université de la Sarre (Sarrebrück) – Institut pour la recherche sur l’histoire des origines de l’idéologie mahométane et du coran (www.inarah.de). Il répond aux question d’Odon Lafontaine.
Professeur Robert Kerr, comment en êtes-vous venu à travailler sur les origines de l’idéologie mahométane ?
Mon principal domaine de recherche, ce sont les langues et littératures sémitiques anciennes. Dans le domaine des études islamiques, ma curiosité a été éveillée lorsque j’ai relevé des contradictions fondamentales entre d’une part le récit traditionnel de la conquête musulmane – l’irruption des Arabes du désert, culbutant tout sur leur passage – et ses preuves historiques prima facie, et ce que la recherche met à jour d’autre part : absence de dommages de conquête significatifs, absence de mentions à Muhammad ou à l’idéologie mahométane dans les inscriptions anciennes.
Et plus généralement, silence « religieux » du Hedjaz (*) au VIIe siècle, dans lequel on ne retrouve pas la production théologique qui aurait dû être la sienne selon le cadre historique posé par l’idéologie mahométane. C’est ainsi que je consacre désormais une grande partie de mes recherches aux origines de l’idéologie mahométane.
[(*) : Hedjaz : région d’Arabie où se situent Médine et La Mecque, et dans laquelle le récit traditionnel place les origines de l’idéologie mahométane]
Que pensez-vous de l’état de la recherche sur les origines de l’idéologie mahométane ?
C’est un domaine en plein bouillonnement, avec une quantité incroyable de découvertes. On peut y distinguer deux écoles :
· Les « traditionalistes », qui reprennent en grande partie le récit traditionnel mahométan : l’idéologie mahométane apparait avec Muhammad, qui est à l’origine du Coran et qui s’est présenté comme un prophète inspiré par Dieu. Ils ont une grande influence dans les media grand public, et sont enseignés généralement dans les écoles et les universités. Pour l’essentiel, ils se fondent sur les sources écrites de la tradition islamique (datant d’au moins 150 à 200 ans après Muhammad) et non sur l’analyse scientifique intégrale. Ils frayent aussi pour beaucoup avec le politiquement correct et les présupposés du décolonialisme (il ne faudrait pas offenser les minorités), qui n’ont pourtant rien à voir avec la science.
· Les « révisionnistes », comme on les appelle pour les dénigrer, disons plutôt les « critiques », cherchent simplement à analyser de manière critique, sans préjugés, toutes les traditions, toutes les sources, tout ce à partir de quoi se fait la recherche historique. Cette école a ainsi produit ces dernières années des découvertes très importantes, qui invalident l’école « traditionnaliste » et mettent très sérieusement en cause les fondements de l’idéologie mahométane. Elle a démontré par exemple que le noyau historique réel de la tradition musulmane est très maigre, et que l’idéologie mahométane n’est pas apparu comme une nouvelle religion en soi, mais qu’il est issu premièrement de conflits opposant diverses sectes et courants de chrétiens sémites, au sens large, et divers dogmes christologiques, et puis, par la suite, d’une construction progressive comme religion impériale.
L’école « révisionniste » semble avoir déclenché une sorte de révolution dans les études sur l’idéologie mahométane. De quoi s’agit-il ?
Oui, comme c’est le cas aussi pour d’autres disciplines philologiques scientifiques, l’islamologie est en train d’être transformée par les études critiques. L’école « traditionaliste » doit comprendre que :
· Les premiers historiens islamiques ne peuvent pas être utilisés comme source historique sans un très sérieux appareil critique. Tout comme les récits de l’Ancien Testament sur l’Israël biblique, les récits de Tite Live sur la fondation de la Rome antique (Romulus et Remus) ou encore ceux l’histoire de l’Église par Eusèbe de Césarée, qui décrivent en fait un passé idéalisé. La littérature islamique traditionnelle doit être considérée de la même manière, ainsi que son commentaire islamique médiéval postérieur, très conformiste.
· L’historicité de Muhammad est au mieux discutable. Les sources utilisées pour sa biographie traditionnelle – en fait une hagiographie – sont toutes tardives et souvent fantasques. Le « Muhammad de la foi » doit plutôt être considéré comme une construction littéraire destinée à légitimer le Coran, selon le modèle prophétique de la Bible. Tout comme le Moïse biblique, il peut être vu comme une figure spirituelle mais non comme un personnage historique.
· Il est clair que le Coran a été écrit par plusieurs auteurs et a émergé sur une longue période, de deux siècles au moins. Il est le fruit de débats théologiques persistants dans l’Antiquité tardive proche-orientale. Il devait s’agir initialement d’un recueil ou lectionnaire de textes plus ou moins bibliques destinés aux arabophones, qui a été peu à peu modifié et islamisé à un stade ultérieur – au point même que de nombreux passages n’ont souvent aucun sens en arabe ! Nous sommes face à un texte composite contenant de nombreuses interpolations, comme les quatre mentions supposées à « Muhammad » qui sont clairement des rajouts tardifs. On ne peut donc attribuer la paternité du Coran comme nous le connaissons au « Muhammad de l’histoire ».
· Le site de La Mecque et, plus généralement, le Hedjaz en Arabie comme lieu des origines de l’idéologie mahométane posent problème : on n’y retrouve pas les traces de l’environnement juif et chrétien originel que le récit traditionnel a occulté mais que l’analyse critique du Coran et de la tradition a établi. On ne peut résoudre cette contradiction en inventant ce contexte ex nihilo, comme le font beaucoup de « traditionnalistes ». C’est ce que montrent en particuliers les études linguistiques : l’essentiel du vocabulaire religieux du Coran, dont de nombreux concepts théologiques, a en fait été emprunté au syriaque et arabisé, à l’image par exemple du vocabulaire culinaire anglais qui a été en partie emprunté au français. Le syriaque étant la langue liturgique du christianisme du Moyen-Orient de l’Antiquité tardive (et toujours aujourd’hui dans la Syrie moderne, l’Irak et le sud de la Turquie, la jairat al-`arab, ou « l’île arabe »), il y a donc eu une forme d’exposition des populations arabes proto-musulmanes au christianisme syriaque, laquelle est inconcevable dans le Hedjaz. Ce qui force à conclure que les origines du Coran sont à trouver ailleurs.
Quelles sont les réactions des musulmans à ces découvertes ? Comment l’idéologie mahométane peut-il répondre au défi posé par la recherche historico-critique ?
Évidemment, vu que les institutions et autorités du monde islamique sont prises en otage par des musulmans conservateurs, ce n’est pas à ce niveau que l’on discutera des thèses critiques. Mais celles-ci font cependant l’objet de débats très animés dans la société civile. Grâce à Internet et aux réseaux sociaux, les gens commencent à poser des questions critiques et ne dépendent plus exclusivement des religieux pour trouver les réponses.
Je ne sais pas comment « l’idéologie mahométane » répondra vu que je m’attache toujours à distinguer les personnes musulmanes de l’idéologie mahométane comme doctrine. Et ce d’autant plus que, pour l’essentiel, les réactions islamiques officielles se résument au déni, à l’ignorance des résultats de la recherche scientifique pour continuer comme si de rien n’était. Pendant ce temps, les découvertes font leur chemin dans les esprits.
Il faudra sans doute une longue période d’incubation pour en voir les résultats. Les recherches historico-critiques sur l’Ancien et le Nouveau Testament avaient libéré le judaïsme et le christianisme du dogme scripturaire. C’est ce qui finira par arriver pour les musulmans.
Et quelles sont les réactions en Occident ?
L’étude critique de l’idéologie mahométane et de ses origines, ou de ses relations avec le terrorisme et la violence, est souvent assimilée au racisme, à tort. On est toujours soumis aux schémas idéologiques erronés d’Edward Saïd (professeur à l’Université de Columbia de nationalités palestinienne et américaine, fondateur des études « postcoloniales », et auteur du livre Orientalism – Pantheon Books, 1978, traduit en français sous le titre L’orientalisme, l’Orient créé par l’Occident, Le Seuil, 1980).
Ces mêmes schémas que prône toujours après lui une certaine gauche pour laquelle les musulmans sont fondés à se venger perpétuellement de l’impérialisme occidental, et pour laquelle les recherches critiques s’apparentent au dépouillement des Arabes de leur histoire et de leur identité. Il en résulte des pressions certaines, parfois très brutales, sur les chercheurs. Il faut y ajouter celles qu’engendre le soutien des instances politiques occidentales à l’idéologie mahométane fondamentaliste : à la fois au plan international, mais aussi en laissant se développer en Europe toute une prédication musulmane extrémiste, laquelle est une cause directe du terrorisme.
Quoi qu’il en soit, même s’il peut être difficile de poursuivre des recherches critiques à cause du politiquement correct, de ces pressions et de la domination persistante de l’école traditionnaliste dans les milieux universitaires, l’école critique gagne peu à peu du terrain. Les découvertes, théories et méthodologies nouvelles bousculent tout, à l’image des études de l’Ancien Testament de la seconde moitié du XIXe siècle. On peut encore les ignorer, comme le fait l’école traditionnaliste.
Mais ses arguments fondent comme la neige au printemps, et de fait, c’est principalement son inertie qui lui permet de survivre encore. Une révolution est en cours, et d’ici vingt ans, je prévois que l’école critique sera devenue la norme.
Propos recueillis par Odon Lafontaine le 13 décembre 2018 ; entretien publié dans une forme abrégée dans le magazine L’Incorrect n°16 (janvier 2019)
L'article est lisible par tous, abonnés et non abonnés (et reproduit ci dessous)
Extrait :
" Le site de La Mecque et, plus généralement, le Hedjaz en Arabie comme lieu des origines de l’idéologie mahométane posent problème : on n’y retrouve pas les traces de l’environnement juif et chrétien originel que le récit traditionnel a occulté mais que l’analyse critique du Coran et de la tradition a établi (...) C’est ce que montrent en particuliers les études linguistiques : l’essentiel du vocabulaire religieux du Coran, dont de nombreux concepts théologiques, a en fait été emprunté au syriaque et arabisé, à l’image par exemple du vocabulaire culinaire anglais qui a été en partie emprunté au français. Le syriaque étant la langue liturgique du christianisme du Moyen-Orient de l’Antiquité tardive (...), il y a donc eu une forme d’exposition des populations arabes proto-musulmanes au christianisme syriaque, laquelle est inconcevable dans le Hedjaz. Ce qui force à conclure que les origines du Coran sont à trouver ailleurs.
[ DOSSIER idéologie mahométane du magazine L'Incorrect, n°16 (janvier 2019 ]
Le grand secret de l'idéologie mahométane a publié un article.
15 min ·
L’idéologie mahométane À L’ÉPREUVE DE LA CRITIQUE HISTORIQUE
Robert Kerr, ancien officier de l’armée canadienne, a étudié les langues et littératures sémitiques à Vancouver, Tübingen et Leyde. Après avoir enseigné dans plusieurs universités au Canada, il est maintenant directeur de l’Institut Inârah à l’Université de la Sarre (Sarrebrück) – Institut pour la recherche sur l’histoire des origines de l’idéologie mahométane et du coran (www.inarah.de). Il répond aux questio...
Discussion instantanée (42)
L’idéologie mahométane À L’ÉPREUVE DE LA CRITIQUE HISTORIQUE
Le grand secret de l'idéologie mahométane·Dimanche 20 janvier 2019
Robert Kerr, directeur de l'Institut Inârah
Robert Kerr, ancien officier de l’armée canadienne, a étudié les langues et littératures sémitiques à Vancouver, Tübingen et Leyde. Après avoir enseigné dans plusieurs universités au Canada, il est maintenant directeur de l’Institut Inârah à l’Université de la Sarre (Sarrebrück) – Institut pour la recherche sur l’histoire des origines de l’idéologie mahométane et du coran (www.inarah.de). Il répond aux question d’Odon Lafontaine.
Professeur Robert Kerr, comment en êtes-vous venu à travailler sur les origines de l’idéologie mahométane ?
Mon principal domaine de recherche, ce sont les langues et littératures sémitiques anciennes. Dans le domaine des études islamiques, ma curiosité a été éveillée lorsque j’ai relevé des contradictions fondamentales entre d’une part le récit traditionnel de la conquête musulmane – l’irruption des Arabes du désert, culbutant tout sur leur passage – et ses preuves historiques prima facie, et ce que la recherche met à jour d’autre part : absence de dommages de conquête significatifs, absence de mentions à Muhammad ou à l’idéologie mahométane dans les inscriptions anciennes.
Et plus généralement, silence « religieux » du Hedjaz (*) au VIIe siècle, dans lequel on ne retrouve pas la production théologique qui aurait dû être la sienne selon le cadre historique posé par l’idéologie mahométane. C’est ainsi que je consacre désormais une grande partie de mes recherches aux origines de l’idéologie mahométane.
[(*) : Hedjaz : région d’Arabie où se situent Médine et La Mecque, et dans laquelle le récit traditionnel place les origines de l’idéologie mahométane]
Que pensez-vous de l’état de la recherche sur les origines de l’idéologie mahométane ?
C’est un domaine en plein bouillonnement, avec une quantité incroyable de découvertes. On peut y distinguer deux écoles :
· Les « traditionalistes », qui reprennent en grande partie le récit traditionnel mahométan : l’idéologie mahométane apparait avec Muhammad, qui est à l’origine du Coran et qui s’est présenté comme un prophète inspiré par Dieu. Ils ont une grande influence dans les media grand public, et sont enseignés généralement dans les écoles et les universités. Pour l’essentiel, ils se fondent sur les sources écrites de la tradition islamique (datant d’au moins 150 à 200 ans après Muhammad) et non sur l’analyse scientifique intégrale. Ils frayent aussi pour beaucoup avec le politiquement correct et les présupposés du décolonialisme (il ne faudrait pas offenser les minorités), qui n’ont pourtant rien à voir avec la science.
· Les « révisionnistes », comme on les appelle pour les dénigrer, disons plutôt les « critiques », cherchent simplement à analyser de manière critique, sans préjugés, toutes les traditions, toutes les sources, tout ce à partir de quoi se fait la recherche historique. Cette école a ainsi produit ces dernières années des découvertes très importantes, qui invalident l’école « traditionnaliste » et mettent très sérieusement en cause les fondements de l’idéologie mahométane. Elle a démontré par exemple que le noyau historique réel de la tradition musulmane est très maigre, et que l’idéologie mahométane n’est pas apparu comme une nouvelle religion en soi, mais qu’il est issu premièrement de conflits opposant diverses sectes et courants de chrétiens sémites, au sens large, et divers dogmes christologiques, et puis, par la suite, d’une construction progressive comme religion impériale.
L’école « révisionniste » semble avoir déclenché une sorte de révolution dans les études sur l’idéologie mahométane. De quoi s’agit-il ?
Oui, comme c’est le cas aussi pour d’autres disciplines philologiques scientifiques, l’islamologie est en train d’être transformée par les études critiques. L’école « traditionaliste » doit comprendre que :
· Les premiers historiens islamiques ne peuvent pas être utilisés comme source historique sans un très sérieux appareil critique. Tout comme les récits de l’Ancien Testament sur l’Israël biblique, les récits de Tite Live sur la fondation de la Rome antique (Romulus et Remus) ou encore ceux l’histoire de l’Église par Eusèbe de Césarée, qui décrivent en fait un passé idéalisé. La littérature islamique traditionnelle doit être considérée de la même manière, ainsi que son commentaire islamique médiéval postérieur, très conformiste.
· L’historicité de Muhammad est au mieux discutable. Les sources utilisées pour sa biographie traditionnelle – en fait une hagiographie – sont toutes tardives et souvent fantasques. Le « Muhammad de la foi » doit plutôt être considéré comme une construction littéraire destinée à légitimer le Coran, selon le modèle prophétique de la Bible. Tout comme le Moïse biblique, il peut être vu comme une figure spirituelle mais non comme un personnage historique.
· Il est clair que le Coran a été écrit par plusieurs auteurs et a émergé sur une longue période, de deux siècles au moins. Il est le fruit de débats théologiques persistants dans l’Antiquité tardive proche-orientale. Il devait s’agir initialement d’un recueil ou lectionnaire de textes plus ou moins bibliques destinés aux arabophones, qui a été peu à peu modifié et islamisé à un stade ultérieur – au point même que de nombreux passages n’ont souvent aucun sens en arabe ! Nous sommes face à un texte composite contenant de nombreuses interpolations, comme les quatre mentions supposées à « Muhammad » qui sont clairement des rajouts tardifs. On ne peut donc attribuer la paternité du Coran comme nous le connaissons au « Muhammad de l’histoire ».
· Le site de La Mecque et, plus généralement, le Hedjaz en Arabie comme lieu des origines de l’idéologie mahométane posent problème : on n’y retrouve pas les traces de l’environnement juif et chrétien originel que le récit traditionnel a occulté mais que l’analyse critique du Coran et de la tradition a établi. On ne peut résoudre cette contradiction en inventant ce contexte ex nihilo, comme le font beaucoup de « traditionnalistes ». C’est ce que montrent en particuliers les études linguistiques : l’essentiel du vocabulaire religieux du Coran, dont de nombreux concepts théologiques, a en fait été emprunté au syriaque et arabisé, à l’image par exemple du vocabulaire culinaire anglais qui a été en partie emprunté au français. Le syriaque étant la langue liturgique du christianisme du Moyen-Orient de l’Antiquité tardive (et toujours aujourd’hui dans la Syrie moderne, l’Irak et le sud de la Turquie, la jairat al-`arab, ou « l’île arabe »), il y a donc eu une forme d’exposition des populations arabes proto-musulmanes au christianisme syriaque, laquelle est inconcevable dans le Hedjaz. Ce qui force à conclure que les origines du Coran sont à trouver ailleurs.
Quelles sont les réactions des musulmans à ces découvertes ? Comment l’idéologie mahométane peut-il répondre au défi posé par la recherche historico-critique ?
Évidemment, vu que les institutions et autorités du monde islamique sont prises en otage par des musulmans conservateurs, ce n’est pas à ce niveau que l’on discutera des thèses critiques. Mais celles-ci font cependant l’objet de débats très animés dans la société civile. Grâce à Internet et aux réseaux sociaux, les gens commencent à poser des questions critiques et ne dépendent plus exclusivement des religieux pour trouver les réponses.
Je ne sais pas comment « l’idéologie mahométane » répondra vu que je m’attache toujours à distinguer les personnes musulmanes de l’idéologie mahométane comme doctrine. Et ce d’autant plus que, pour l’essentiel, les réactions islamiques officielles se résument au déni, à l’ignorance des résultats de la recherche scientifique pour continuer comme si de rien n’était. Pendant ce temps, les découvertes font leur chemin dans les esprits.
Il faudra sans doute une longue période d’incubation pour en voir les résultats. Les recherches historico-critiques sur l’Ancien et le Nouveau Testament avaient libéré le judaïsme et le christianisme du dogme scripturaire. C’est ce qui finira par arriver pour les musulmans.
Et quelles sont les réactions en Occident ?
L’étude critique de l’idéologie mahométane et de ses origines, ou de ses relations avec le terrorisme et la violence, est souvent assimilée au racisme, à tort. On est toujours soumis aux schémas idéologiques erronés d’Edward Saïd (professeur à l’Université de Columbia de nationalités palestinienne et américaine, fondateur des études « postcoloniales », et auteur du livre Orientalism – Pantheon Books, 1978, traduit en français sous le titre L’orientalisme, l’Orient créé par l’Occident, Le Seuil, 1980).
Ces mêmes schémas que prône toujours après lui une certaine gauche pour laquelle les musulmans sont fondés à se venger perpétuellement de l’impérialisme occidental, et pour laquelle les recherches critiques s’apparentent au dépouillement des Arabes de leur histoire et de leur identité. Il en résulte des pressions certaines, parfois très brutales, sur les chercheurs. Il faut y ajouter celles qu’engendre le soutien des instances politiques occidentales à l’idéologie mahométane fondamentaliste : à la fois au plan international, mais aussi en laissant se développer en Europe toute une prédication musulmane extrémiste, laquelle est une cause directe du terrorisme.
Quoi qu’il en soit, même s’il peut être difficile de poursuivre des recherches critiques à cause du politiquement correct, de ces pressions et de la domination persistante de l’école traditionnaliste dans les milieux universitaires, l’école critique gagne peu à peu du terrain. Les découvertes, théories et méthodologies nouvelles bousculent tout, à l’image des études de l’Ancien Testament de la seconde moitié du XIXe siècle. On peut encore les ignorer, comme le fait l’école traditionnaliste.
Mais ses arguments fondent comme la neige au printemps, et de fait, c’est principalement son inertie qui lui permet de survivre encore. Une révolution est en cours, et d’ici vingt ans, je prévois que l’école critique sera devenue la norme.
Propos recueillis par Odon Lafontaine le 13 décembre 2018 ; entretien publié dans une forme abrégée dans le magazine L’Incorrect n°16 (janvier 2019)
Re: Histoire de l'islam
Bonsoir à tous ,!!!
l'idéologie mahométane était dans le but de faire tomber toute trace de l'empire romain et mettre un barrage devant la Thora , la Bible et les Évangiles qu"'ils ne se propage plus ,par la barbarie ,la soumission et d"éradiquer tout se qui est contre le coran de mahomet , aussi d"éliminer le Libre Arbitre et les libres penseurs , bref pour mahomet Dieu est foutaise , c'est uniquement pour venger la défaite d(Hannibal des siècles avant JC ! l'idéologie mahométane c'est la soumission radical à l'arabisme et l’Hannibalisme ! en résumer l'histoire de l'idéologie mahométane à commencé du temps d’Hannibal (haine , vengeance et soumission de tous se qui est occidentale et de la civilisation humaine du Dieu d'Israel , en singeant les livres sacré remplacé par leur coran comme appât de pêche )l !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Histoire de l'islam
aPOTRE a écrit:
Bonsoir à tous ,!!!
l'idéologie mahométane était dans le but de faire tomber toute trace de l'empire romain et mettre un barrage devant la Thora , la Bible et les Évangiles qu"'ils ne se propage plus ,par la barbarie ,la soumission et d"éradiquer tout se qui est contre le coran de mahomet , aussi d"éliminer le Libre Arbitre et les libres penseurs , bref pour mahomet Dieu est foutaise , c'est uniquement pour venger la défaite d(Hannibal des siècles avant JC ! l'idéologie mahométane c'est la soumission radical à l'arabisme et l’Hannibalisme ! en résumer l'histoire de l'idéologie mahométane à commencé du temps d’Hannibal (haine , vengeance et soumission de tous se qui est occidentale et de la civilisation humaine du Dieu d'Israel , en singeant les livres sacré remplacé par leur coran comme appât de pêche )l !
ainsi une fois qu'on a mordu , crocheté à l'hameçon (comme un poisson) ils nous coupent l'air de respirer ,une fois pris et nous faire mourir par son air irrespirable !!
Frère Barnabé- Vénérable
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