La famille, cellule de chrétienté
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La famille, cellule de chrétienté
La société humaine chrétienne n’est pas un agrégat d’individus nés enfants trouvés, gyrovagues sans terre ni foyer, s’engageant par contrat facultatif et toujours résiliable dans l’Église de leur choix ; c’est une communauté de familles patriarcales, dynastiques, profondément attachées à une terre, à une maison, à des biens et à des traditions. Et leur foi chrétienne est la première de ces traditions, engagée ainsi dans leur existence temporelle la plus concrète.
La continuité de la vie surnaturelle y est assurée par le ministère sacerdotal, mais elle est foncièrement portée par l’institution familiale. Chacun, en Chrétienté, reçoit et accepte tout ensemble le double héritage de la naissance et du baptême, de la vie de la grâce et de la civilisation humaine, avec toutes leurs obligations et leurs bienfaits les uns aux autres indissolublement liés, biens du corps et du cœur, de l’âme et de l’esprit, terre, langue, patrimoine humain et divin.
Les familles sont en Chrétienté les premières et les plus stables puissances sociales, en quelque sorte souveraines, que toute autorité est tenue de respecter. Recevant de leur curé tout l’équipement de leur vie chrétienne, c’est pourtant à elles seules, sous la responsabilité du chef de famille, qu’il revient de l’organiser et de la mener selon leurs traditions. Ainsi les écoles, les corporations, les mutuelles, les hôpitaux relèvent naturellement des chefs de famille car toute paternité vient de Dieu.
Ce sont les familles chrétiennes de tradition et de forte autorité patriarcale, unies, nombreuses, qui, au sein des paroisses, sont les conservatoires de la foi et des vertus, jusqu’à l’héroïsme et la sainteté. Le clergé doit s’en faire non le maître, mais le défenseur, le guide et le serviteur, car c’est d’elles que viennent les vocations sacerdotales et religieuses, les grandes vocations missionnaires, et l’abondance des nouvelles générations de chrétiens.
Les familles restent, le prêtre passe ; le mal est venu dans nos vieilles chrétientés d’un clergé « démocrate »qui, par ruse et par violence, s’est acharné contre les institutions familiales traditionnelles, pour leur substituer des mouvements plus maniables, de militants, forts pour détruire, incapables de rien édifier et désespérément stériles. Le catholique restaurera la famille, en commençant par la sienne.
La continuité de la vie surnaturelle y est assurée par le ministère sacerdotal, mais elle est foncièrement portée par l’institution familiale. Chacun, en Chrétienté, reçoit et accepte tout ensemble le double héritage de la naissance et du baptême, de la vie de la grâce et de la civilisation humaine, avec toutes leurs obligations et leurs bienfaits les uns aux autres indissolublement liés, biens du corps et du cœur, de l’âme et de l’esprit, terre, langue, patrimoine humain et divin.
Les familles sont en Chrétienté les premières et les plus stables puissances sociales, en quelque sorte souveraines, que toute autorité est tenue de respecter. Recevant de leur curé tout l’équipement de leur vie chrétienne, c’est pourtant à elles seules, sous la responsabilité du chef de famille, qu’il revient de l’organiser et de la mener selon leurs traditions. Ainsi les écoles, les corporations, les mutuelles, les hôpitaux relèvent naturellement des chefs de famille car toute paternité vient de Dieu.
Ce sont les familles chrétiennes de tradition et de forte autorité patriarcale, unies, nombreuses, qui, au sein des paroisses, sont les conservatoires de la foi et des vertus, jusqu’à l’héroïsme et la sainteté. Le clergé doit s’en faire non le maître, mais le défenseur, le guide et le serviteur, car c’est d’elles que viennent les vocations sacerdotales et religieuses, les grandes vocations missionnaires, et l’abondance des nouvelles générations de chrétiens.
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Guillaume Kané- Habitué
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Date d'inscription : 24/01/2018
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