Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
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Francis XV
Alpha55
Plaristes Evariste
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Le propos de la brochure initiale, était de fournir un corpus consistant à la critique théorique de cet « habit neuf » de la propagande dominante : l’écologisme. Il m’est apparu alors que cette démagogie s’est depuis répandue comme doxa hégémonique et univoque, au point de devenir la « seconde nature » de l’appareil ; plus particulièrement parmi les couches sociales qui se répartissent le pouvoir d’État.
Cette évolution s’inscrivait dans un contexte général où notre formation sociale entrait dans sa phase dite « mondialisée ». L’écologisme semble s’y imposer aujourd’hui comme la forme « idéale » du processus historique et l’accomplissement le plus abouti de ce que Marx désignait comme « l’ère capitaliste ». Au moment où la culture politique libérale n’est plus capable de se déterminer selon ses catégories historiques traditionnelles : « de droite » ou « de gauche », la démagogie écologiste s’y est agrégée pour rendre plus « soutenable » la conscience collective propre au capitalisme : l’occultation des rapports de classes, sous la forme marchandise. Une marchandise qui va donc être commise à la durabilité soutenable, en sorte de conserver ses vertus décoratives.
C’est pourquoi on peut juger qu’à l’interrogation subsidiaire : « L’écologisme stade ultime du capitalisme ? », la réponse réside finalement dans la question ; et qu’en réalité, il ne reste à disputer que du prédicat « ultime ».
Encore fallait-il d’abord en faire le constat raisonné. En somme un état des lieux… communs, où s’exprime cette vulgate propice à l’aliénation de l’être social aux intérêts d’une classe privilégiée, sous la forme générale d’une soumission à la médiocrité volontaire. Ce fut l’objet pratique de la suite de textes qui composèrent le présent volume, rédigés de 2015 au printemps pandémique de 2020.
Pour autant que je puisse en juger à ce lectorat qui précisément s’intéresse au consensus qui vient d’être déterminé. Ce livre est destiné d’abord à celle et celui qui se posent des questions sur le consensus... en question.
Donc d’abord celles et ceux qui se sentent frustrés d’une véritable « critique de la raison écologique ». Autrement dit celles et ceux que leurs efforts pour « donner un sens à tout ça » ont conduits « quod sectabor iter vitae » sur la voie d’une réflexion rationnelle qui les a tout naturellement amenés à s’interroger précisément sur ce consensus. Et, de là, les a amenés à souhaiter qu’une critique scrupuleuse en soit faite pour expliquer comment, en dépit d’un tel consensus, ils en soient arrivés là…
Car, comme vous l’avez vous-même déploré « les critiques de gauche de l’écologisme ne se bousculent pas. » J’aurai même la vaine faiblesse de penser que sur le mode « disruptif » on pourrait dire que les critiques « et de gauche et de droite » de l’écologie tardent à se faire connaître.
C’était déjà un fait bien établi lorsque Aymeric Monville m’a encouragé à rédiger le texte que j’ai intitulé « Les Veaux et les Choses », au moment de la « COP21 ». Et le moins qu’on puisse dire c’est que ce fait est encore plus massivement affirmé aujourd’hui que TOUS sont écologistes.
Au point que le prédicat « écologiste » ne détermine plus rien, ne distingue plus personne parmi la classe politique, médiatique ou intellectuelle, dès lors que tous s’en revendiquent. Au grand soulagement des précurseurs on peut enfin sublimer l’hypostase de la « convergence » des luttes, si ardemment prêchée par les adeptes de la rebellitude.
C’est l’âge d’or de l’écologisme comme « maison commune », accueillante auberge espagnole où tous peuvent trouver un lieu propice à leurs (d)ébats communs. Autrement dit un parfait « lieu commun », proprement rénové, dépoussiéré, mieux encore : réhabilité, à l’instar de ces logements sociaux un peu délabrés, du fait précisément de leur caractère social. Promesse d’une abbaye de Thélème au palais Bourbon, où il fera bon « vivre ensemble » et arpenter durablement les ponts aux ânes citoyens les plus soutenables, en délibérant doctement et parfois vivement… du temps qu’il fait.
Pourtant, un problème, une « tension » comme on dit maintenant, subsiste en cette nouvelle arche de Noé politique et idéologique, et c’est ce problème en quelque sorte ontologique1, qui suscite les ébauches de réponses proposées dans la première partie du livre, exposées comme une sorte d’ontologie critique de l’écologisme, en somme le « fétiche écologiste du libéralisme et son secret ». Car, de cet œcuménisme consensuel résulte nécessairement une parfaite indifférenciation politique des tenants de la « ligne générale » ; d’où sans doute... l’indifférence croissante des électeurs. À en juger du moins par la désaffection qui a marqué les derniers scrutins pour les tenants de la « rebellitude ».
Comment peut alors s’exercer la liberté libre du libéral si le libre-choix du politique n’a plus la moindre conséquence politique ?
Au-delà de ses nuances – et il y en a quand même quelques-unes entre ses « grands leaders » et de même leurs « compagnons de route », il était à craindre que l’écologisme bientôt dilué dans la trivialité du consensus mou, serait à son tour2 frappé de « perte de sens », faute surtout de sens contraire.
C’est un enjeu, pour ne pas dire une « urgence théorique », qu’on peut donc qualifier de… dialectique. Dialectiquement « vitale » pour requalifier l’écologie dite politique en tant qu’alternance par défaut d’alternative, et d’autant plus nécessaire que nous en sommes arrivés au point que : « Dès lors que l’économie, la monnaie, la politique étrangère, le droit social, les services publics, les transports, le logement, le travail, les réglementations commerciales et les normes industrielles ne relèvent plus des compétences que souhaite assumer la classe politique, sinon par de marginales subsidiarités ; dès lors qu’il n’y a plus d’autre choix que d’habiter le capitalisme atlantiste, que reste-t-il à changer qui puisse être changé par des voies politiques ? » 3
C’est donc le moment où le TINA écologiste se présente comme l’envers d’une même médaille qui est celle du TINA libéral. Alors il ne suffit plus pour ses clercs de répéter aux ouailles troublées par cette univocité que « C’est plus compliqué que ça ». C’est le moment critique d’une crise dans l’ordre symbolique que porte l’Empire. Cet Empire qui frappe et propage la médaille écolo-sociétale comme monnaie idéologique certifiée.
Ma critique de la déraison écologiste permet donc de requalifier l’écologisme comme « projet politique » différencié, en y distinguant une différence, non pas de « rupture » avec le capitalisme, moins encore avec le libéralisme, mais une détermination pure, parfaitement abstraite, une pure et simple différenciation de l’ordre du multiple relativement à l’unité. Une détermination qui a pour fonction essentielle de rétablir le(s) « choix », en tant que condition préalable à la liberté de choix qui est au fondement de son ontologie politique. Un choix décliné en clones politiques qui en eux-mêmes sont parfaitement homologues et interchangeables mais qui peuvent alors s’exprimer symboliquement comme « pluriels », et ainsi se différencier, au travers de ce qu’en novlangue commune on appelle « les valeurs ». Le genre de différences susceptibles de distinguer (voire opposer) les politiques selon une conception du distinguo analogue à ce que Derrida élucubra comme « différance » : une nuance qui « s’écrit ou se lit, mais [...] ne s’entend pas. ». Il ne s’agit donc pas ici, pour ces libéraux, de combattre l’adversité mais l’indifférence.
C’est ici que la conception libérale de la liberté s’oppose le plus clairement à son courant universaliste puisqu’au titre de ses assignations communautaires ou identitaires (de race, de sexe, de religion, etc.) elle en arrive à promouvoir les différences et discriminations que ce dernier récuse au nom de la justice et de l’égalité... pour tous. Le dénominateur commun planétaire et son transcendantal climatique permettent d’éluder cette contradiction. Aux normes égalitaires disqualifiées comme « totalitaires » qui visent à compenser les injustices qui résultent des différences sociales ou naturelles, le libéralisme fondamentalement discriminatoire oppose la distinction sociale. Une distinction réhabilitée comme reconnaissance gratifiante et remède à l’indifférence – imputée à l’indifférenciation universaliste. Cette morale différenciée repose sur le postulat illusoire mais consolant d’un choix individuel et autonome, préalable à tout agir social. Le transcendantal planétaire et son horizon d’absolu climatique sont ainsi venus combler les lacunes transcendantales de la raison pratique de tous ces positivistes, inhibant les antinomies sociales de leur mécanique « kantique ». C’est pourquoi, prenant en compte vos observations j’ai développé, au chapitre La séparation et le tri, cet aspect du « libre choix » relativiste substitué au « libre arbitre » cartésien, comme principe théorique du libéralisme.
Cette faculté, en somme fondatrice de l’écologie politique, fut rendue elle-même possible par la fusion-acquisition idéologique de ce que Hegel dénonçait comme « la liberté du vide ».4 C’est cette même liberté du vide, sur le mode en-petit-bourgeoisé, qu’en vestale conséquente d’Herr Doktor Heidegger, Hannah Arendt revendiquait candidement comme « liberté d’être libre».
De même que dé-penser pour mieux dépenser fut la maxime « néo-kantienne » de la génération Foucault. Un pendule de dupes attardées, et qu’il est bien temps de remettre à l’heure.
Je me suis donc fixé pour but, dans le présent travail, de montrer que notre actuel « écologisme transcendantal », s’est constitué comme idéologie générique de toute la classe politique de Génération Europe Écologie. Rédigé deux ans après « Les Veaux et les Choses », j’ai été attentif à la consistance et à la continuité logique de ce développement avec les propositions et les analyses inaugurées dans « LVLC ».
D’où la vocation de cette publication à être plutôt qu’un bréviaire de théologie négative pour les croyants écologistes, une brochure militante sur le modèle de « Pourquoi nous combattons », vulgarisant les attendus et les conséquences de leur propagande « antitotalitaire ».
Ainsi, me suis-je dit, ils sauront enfin de quel bois durable ils se chauffent.
Voilà pourquoi je n’hésite pas à suggérer que ma critique, même « sévère »… vient au secours de l’écologie politique. Elle lui restitue un « lieu » et une « raison d’être » dont elle serait bientôt dépourvue, au train où la chose politique est en marche, et déjà proche de s’effacer dans la confusion des genres, le mouvement brownien des identités et le renversement durable de toutes les valeurs soutenables.
Cette évolution s’inscrivait dans un contexte général où notre formation sociale entrait dans sa phase dite « mondialisée ». L’écologisme semble s’y imposer aujourd’hui comme la forme « idéale » du processus historique et l’accomplissement le plus abouti de ce que Marx désignait comme « l’ère capitaliste ». Au moment où la culture politique libérale n’est plus capable de se déterminer selon ses catégories historiques traditionnelles : « de droite » ou « de gauche », la démagogie écologiste s’y est agrégée pour rendre plus « soutenable » la conscience collective propre au capitalisme : l’occultation des rapports de classes, sous la forme marchandise. Une marchandise qui va donc être commise à la durabilité soutenable, en sorte de conserver ses vertus décoratives.
C’est pourquoi on peut juger qu’à l’interrogation subsidiaire : « L’écologisme stade ultime du capitalisme ? », la réponse réside finalement dans la question ; et qu’en réalité, il ne reste à disputer que du prédicat « ultime ».
Encore fallait-il d’abord en faire le constat raisonné. En somme un état des lieux… communs, où s’exprime cette vulgate propice à l’aliénation de l’être social aux intérêts d’une classe privilégiée, sous la forme générale d’une soumission à la médiocrité volontaire. Ce fut l’objet pratique de la suite de textes qui composèrent le présent volume, rédigés de 2015 au printemps pandémique de 2020.
Pour autant que je puisse en juger à ce lectorat qui précisément s’intéresse au consensus qui vient d’être déterminé. Ce livre est destiné d’abord à celle et celui qui se posent des questions sur le consensus... en question.
Donc d’abord celles et ceux qui se sentent frustrés d’une véritable « critique de la raison écologique ». Autrement dit celles et ceux que leurs efforts pour « donner un sens à tout ça » ont conduits « quod sectabor iter vitae » sur la voie d’une réflexion rationnelle qui les a tout naturellement amenés à s’interroger précisément sur ce consensus. Et, de là, les a amenés à souhaiter qu’une critique scrupuleuse en soit faite pour expliquer comment, en dépit d’un tel consensus, ils en soient arrivés là…
Car, comme vous l’avez vous-même déploré « les critiques de gauche de l’écologisme ne se bousculent pas. » J’aurai même la vaine faiblesse de penser que sur le mode « disruptif » on pourrait dire que les critiques « et de gauche et de droite » de l’écologie tardent à se faire connaître.
C’était déjà un fait bien établi lorsque Aymeric Monville m’a encouragé à rédiger le texte que j’ai intitulé « Les Veaux et les Choses », au moment de la « COP21 ». Et le moins qu’on puisse dire c’est que ce fait est encore plus massivement affirmé aujourd’hui que TOUS sont écologistes.
Au point que le prédicat « écologiste » ne détermine plus rien, ne distingue plus personne parmi la classe politique, médiatique ou intellectuelle, dès lors que tous s’en revendiquent. Au grand soulagement des précurseurs on peut enfin sublimer l’hypostase de la « convergence » des luttes, si ardemment prêchée par les adeptes de la rebellitude.
C’est l’âge d’or de l’écologisme comme « maison commune », accueillante auberge espagnole où tous peuvent trouver un lieu propice à leurs (d)ébats communs. Autrement dit un parfait « lieu commun », proprement rénové, dépoussiéré, mieux encore : réhabilité, à l’instar de ces logements sociaux un peu délabrés, du fait précisément de leur caractère social. Promesse d’une abbaye de Thélème au palais Bourbon, où il fera bon « vivre ensemble » et arpenter durablement les ponts aux ânes citoyens les plus soutenables, en délibérant doctement et parfois vivement… du temps qu’il fait.
Pourtant, un problème, une « tension » comme on dit maintenant, subsiste en cette nouvelle arche de Noé politique et idéologique, et c’est ce problème en quelque sorte ontologique1, qui suscite les ébauches de réponses proposées dans la première partie du livre, exposées comme une sorte d’ontologie critique de l’écologisme, en somme le « fétiche écologiste du libéralisme et son secret ». Car, de cet œcuménisme consensuel résulte nécessairement une parfaite indifférenciation politique des tenants de la « ligne générale » ; d’où sans doute... l’indifférence croissante des électeurs. À en juger du moins par la désaffection qui a marqué les derniers scrutins pour les tenants de la « rebellitude ».
Comment peut alors s’exercer la liberté libre du libéral si le libre-choix du politique n’a plus la moindre conséquence politique ?
Au-delà de ses nuances – et il y en a quand même quelques-unes entre ses « grands leaders » et de même leurs « compagnons de route », il était à craindre que l’écologisme bientôt dilué dans la trivialité du consensus mou, serait à son tour2 frappé de « perte de sens », faute surtout de sens contraire.
C’est un enjeu, pour ne pas dire une « urgence théorique », qu’on peut donc qualifier de… dialectique. Dialectiquement « vitale » pour requalifier l’écologie dite politique en tant qu’alternance par défaut d’alternative, et d’autant plus nécessaire que nous en sommes arrivés au point que : « Dès lors que l’économie, la monnaie, la politique étrangère, le droit social, les services publics, les transports, le logement, le travail, les réglementations commerciales et les normes industrielles ne relèvent plus des compétences que souhaite assumer la classe politique, sinon par de marginales subsidiarités ; dès lors qu’il n’y a plus d’autre choix que d’habiter le capitalisme atlantiste, que reste-t-il à changer qui puisse être changé par des voies politiques ? » 3
C’est donc le moment où le TINA écologiste se présente comme l’envers d’une même médaille qui est celle du TINA libéral. Alors il ne suffit plus pour ses clercs de répéter aux ouailles troublées par cette univocité que « C’est plus compliqué que ça ». C’est le moment critique d’une crise dans l’ordre symbolique que porte l’Empire. Cet Empire qui frappe et propage la médaille écolo-sociétale comme monnaie idéologique certifiée.
Ma critique de la déraison écologiste permet donc de requalifier l’écologisme comme « projet politique » différencié, en y distinguant une différence, non pas de « rupture » avec le capitalisme, moins encore avec le libéralisme, mais une détermination pure, parfaitement abstraite, une pure et simple différenciation de l’ordre du multiple relativement à l’unité. Une détermination qui a pour fonction essentielle de rétablir le(s) « choix », en tant que condition préalable à la liberté de choix qui est au fondement de son ontologie politique. Un choix décliné en clones politiques qui en eux-mêmes sont parfaitement homologues et interchangeables mais qui peuvent alors s’exprimer symboliquement comme « pluriels », et ainsi se différencier, au travers de ce qu’en novlangue commune on appelle « les valeurs ». Le genre de différences susceptibles de distinguer (voire opposer) les politiques selon une conception du distinguo analogue à ce que Derrida élucubra comme « différance » : une nuance qui « s’écrit ou se lit, mais [...] ne s’entend pas. ». Il ne s’agit donc pas ici, pour ces libéraux, de combattre l’adversité mais l’indifférence.
C’est ici que la conception libérale de la liberté s’oppose le plus clairement à son courant universaliste puisqu’au titre de ses assignations communautaires ou identitaires (de race, de sexe, de religion, etc.) elle en arrive à promouvoir les différences et discriminations que ce dernier récuse au nom de la justice et de l’égalité... pour tous. Le dénominateur commun planétaire et son transcendantal climatique permettent d’éluder cette contradiction. Aux normes égalitaires disqualifiées comme « totalitaires » qui visent à compenser les injustices qui résultent des différences sociales ou naturelles, le libéralisme fondamentalement discriminatoire oppose la distinction sociale. Une distinction réhabilitée comme reconnaissance gratifiante et remède à l’indifférence – imputée à l’indifférenciation universaliste. Cette morale différenciée repose sur le postulat illusoire mais consolant d’un choix individuel et autonome, préalable à tout agir social. Le transcendantal planétaire et son horizon d’absolu climatique sont ainsi venus combler les lacunes transcendantales de la raison pratique de tous ces positivistes, inhibant les antinomies sociales de leur mécanique « kantique ». C’est pourquoi, prenant en compte vos observations j’ai développé, au chapitre La séparation et le tri, cet aspect du « libre choix » relativiste substitué au « libre arbitre » cartésien, comme principe théorique du libéralisme.
Cette faculté, en somme fondatrice de l’écologie politique, fut rendue elle-même possible par la fusion-acquisition idéologique de ce que Hegel dénonçait comme « la liberté du vide ».4 C’est cette même liberté du vide, sur le mode en-petit-bourgeoisé, qu’en vestale conséquente d’Herr Doktor Heidegger, Hannah Arendt revendiquait candidement comme « liberté d’être libre».
De même que dé-penser pour mieux dépenser fut la maxime « néo-kantienne » de la génération Foucault. Un pendule de dupes attardées, et qu’il est bien temps de remettre à l’heure.
Je me suis donc fixé pour but, dans le présent travail, de montrer que notre actuel « écologisme transcendantal », s’est constitué comme idéologie générique de toute la classe politique de Génération Europe Écologie. Rédigé deux ans après « Les Veaux et les Choses », j’ai été attentif à la consistance et à la continuité logique de ce développement avec les propositions et les analyses inaugurées dans « LVLC ».
D’où la vocation de cette publication à être plutôt qu’un bréviaire de théologie négative pour les croyants écologistes, une brochure militante sur le modèle de « Pourquoi nous combattons », vulgarisant les attendus et les conséquences de leur propagande « antitotalitaire ».
Ainsi, me suis-je dit, ils sauront enfin de quel bois durable ils se chauffent.
Voilà pourquoi je n’hésite pas à suggérer que ma critique, même « sévère »… vient au secours de l’écologie politique. Elle lui restitue un « lieu » et une « raison d’être » dont elle serait bientôt dépourvue, au train où la chose politique est en marche, et déjà proche de s’effacer dans la confusion des genres, le mouvement brownien des identités et le renversement durable de toutes les valeurs soutenables.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Vivi c'est essaie toujours de tuer le débat avec un gros pavé que personne ne lira ...
Grâce à Plaristes et sa croisade anti-ecologiste les capitalistes n'ont aucun souci à se faire et peuvent continuer de bouisiller l'eau l'air les forêts les terres arables la santé des gens ...
Grâce à Plaristes et sa croisade anti-ecologiste les capitalistes n'ont aucun souci à se faire et peuvent continuer de bouisiller l'eau l'air les forêts les terres arables la santé des gens ...
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Pour les débilus les passages clef sont en rouge.
Et le message d'avant !
L'écologie c'est le ni droite ni gauche et la clef de sauvetage de l'alternance politique à une ère où les politicards ne font plus semblant de s'intéresser à la "fracture sociales" et autres problèmes sociaux, à une époque où il s'agit simplement de débarrasser du dernier guguss au pouvoir quand on ne peut plus le blairer !
Il suffit de repeindre en vert le dernier venu pour lui donner un air de fraîcheur.
Aussi dans le dernier message j'ai mis à jour le mépris de classe derrière ces gens ces hippies passés en costard cravates et qui chient sur "La peste bruen uqi fume des cloeps et roules aux diesel"
Et je suis sympa Harribey c'est pas le plus sérieux, déjà le faîte que je le prenne en exemple c'est une preuve d'optimisme !
Parce-que j'entendais à la radio une écolo dire que l'homme était "tombé du ciel pour s'arracher de la terre".
Non seulement on a goûté au fruit interdit et déchu du jardin d'Eden mais en plus on abandonné Maman gaïa pour tenter d'y retourner !
Comme quoi la lecture symbolique de Pagani à tout son sens.
Et le message d'avant !
L'écologie c'est le ni droite ni gauche et la clef de sauvetage de l'alternance politique à une ère où les politicards ne font plus semblant de s'intéresser à la "fracture sociales" et autres problèmes sociaux, à une époque où il s'agit simplement de débarrasser du dernier guguss au pouvoir quand on ne peut plus le blairer !
Il suffit de repeindre en vert le dernier venu pour lui donner un air de fraîcheur.
Aussi dans le dernier message j'ai mis à jour le mépris de classe derrière ces gens ces hippies passés en costard cravates et qui chient sur "La peste bruen uqi fume des cloeps et roules aux diesel"
Plaristes a écrit:Et vous voyez bien que ces costards cravates ont conservé leur religion de Khmers verts ! Qui méprise noël le tour de France la viande....
Il y a tout un scientisme escrologique.
Et que si on parle d'écologie dominante, il ne s'agit pas seulement de la manière dont ces khmers la prescrivent mais surtout de comment cette religion se répand chez les dominés !
Et les "écologiste sérieux" ( Style Harribey) n'y sont pas immunisés.
Et je suis sympa Harribey c'est pas le plus sérieux, déjà le faîte que je le prenne en exemple c'est une preuve d'optimisme !
Parce-que j'entendais à la radio une écolo dire que l'homme était "tombé du ciel pour s'arracher de la terre".
Non seulement on a goûté au fruit interdit et déchu du jardin d'Eden mais en plus on abandonné Maman gaïa pour tenter d'y retourner !
Comme quoi la lecture symbolique de Pagani à tout son sens.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
OK toi tu nous parles d'autre chose mais pas d'écologie ...
Moi je te parle d'écologie. Genre les problèmes de pollution, la disparition du poisson dans l'ocean, de l'eau potable, la pollution de l'air en ville, de la disparition des abeilles, des petits paysans expulsés pour faire places aux monocultures etc ... etc ...
Mais toi évidement t'as pas envie de parler de ces sujets on voit bien que ça t'embarasse tous ces sujets qui te mettent face à tes propres contradictions.
Alors t'essaie de détourner l'attention en nous agitant ton Cohn-bendit ou d'autres guignols du même genre, et "hop c'est magique on élude tout les problèmes écologique grâce à la formule magique de Plaristes "caca con bendit boudin 68" ...,
Tout va bien, l'air en ville n'est pas pollué, les réserves d'eau douce dans le monde n'ont jamais été si abondantes, la surpêche ne menace absolument pas les poissons, il n'y a pas de plastique dans l'océan, on respire tous la santé grâce à cette merveilleuse bouffe industrielle, le réchauffement climatique n'existe pas, les disparitions massives d'espèces non plus, rien à foutre si la forêt crame font chier tout ces arbres, "le béton c'est super à bas le vert" ,! ...
Moi je te parle d'écologie. Genre les problèmes de pollution, la disparition du poisson dans l'ocean, de l'eau potable, la pollution de l'air en ville, de la disparition des abeilles, des petits paysans expulsés pour faire places aux monocultures etc ... etc ...
Mais toi évidement t'as pas envie de parler de ces sujets on voit bien que ça t'embarasse tous ces sujets qui te mettent face à tes propres contradictions.
Alors t'essaie de détourner l'attention en nous agitant ton Cohn-bendit ou d'autres guignols du même genre, et "hop c'est magique on élude tout les problèmes écologique grâce à la formule magique de Plaristes "caca con bendit boudin 68" ...,
Tout va bien, l'air en ville n'est pas pollué, les réserves d'eau douce dans le monde n'ont jamais été si abondantes, la surpêche ne menace absolument pas les poissons, il n'y a pas de plastique dans l'océan, on respire tous la santé grâce à cette merveilleuse bouffe industrielle, le réchauffement climatique n'existe pas, les disparitions massives d'espèces non plus, rien à foutre si la forêt crame font chier tout ces arbres, "le béton c'est super à bas le vert" ,! ...
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Les problème de pollution nocturne de Benjamin Griveau m'intéresse peu.
Et concernant les poissons :
Lui il est toujours pas éteins il continue même de s'adapter à son environnement.
Après si tu veux que les anglais respectent les quotas et les saisons de pêche compte pas sur l'union €uropéenne et €urope escrologie les verts.
Ha tu vois qu'on touche au cœur du problème ! (quo que là c'est plus gestion des ressources aquatique et non écologie..)
Et même j'aurai pu repartir sur le faîte sur l'antispécisme délirant des écolos....
Dans la chanson "le retour à la terre des fatals picards., il y a main dans la main avec le dernier Lapin, le dernier Dauphin, le dernier Pangolin (et même le dernier tibétain.) dans l'esprit des gens les écolos sont parfois un peu comme les gas de la Peta dans southpark :
Foucault disait que l"homme était un invention récente et amené à bientôt disparaître.".
Il y a bien une religion animiste dont tous les politicards peuvent adhérer (Même Hitler était écolo comme je l'ai dit plus haut tout le monde est écolo, ----> Idéologie dominante.) en plus d'éclipser les problématiques sociales, c'est pas evergeen qui va faire plier le R.U sur les question mentionnée plus haut.
Mais bien le mouvement d'émancipation du prolétariat, britannique et international.
Qui mènera le RU vers une explotation rationelle de ses ressources aquatiques !
Ha tient les ressources parlons-en.
Quand les écolos ne nomment pas Caroline Fourest et ne veulent pas génocider la moitié de l'humanité. Il ne parle que des ressources, Malthus avait au moins le mérite de faire le rapport Ressources/population.
Ceci dit la hantise des foules, la peur de pas avoir assez, entraine des psychoses chez les écolos, ces psychoses se combinent très bien au mépris de classe.
La lutte des classes d'abords ! Le dandinage écologique après, si tenté que la gestion des ressources relèvent encore du domaine de l'écologie après ça !
Je suis cohérent ! La logique est implacable !
Le problème des paysans n'est pas un problème écologique, c'est d’abord un problème social lié au capitalisme, et à la nature concentrationnaire du capital.
Le problème que ça engendre niveau gestion des ressources environnementales est non négligeable certes mais secondaire.
Pareille pour les pêcheurs du RU qui ne respectent pas les même saisons de pêche que nous !
C'est fait dans une logique marchande et capitaliste peu importe la taille de l'industrie poissonnière !
Pour faire simple : L'écologie n"est pas révolutionnaire, mais la révolution sociale elle a un potentiel de faire naître une gestion rationnel des ressources (bien sûr il y a possibilité de décalage entre structure et super structure)
Tu prends les choses à l’envers Francis ! C’est pour ça qu'il en faut pas lécher le cul des libéraux qui se peignent de vert ! Aussi sincère ou fanatiques soit-ils.
Pour ça que la critique des délires fanatiques de l'escrologisme c'est décisif :
Et concernant les poissons :
Lui il est toujours pas éteins il continue même de s'adapter à son environnement.
Après si tu veux que les anglais respectent les quotas et les saisons de pêche compte pas sur l'union €uropéenne et €urope escrologie les verts.
Ha tu vois qu'on touche au cœur du problème ! (quo que là c'est plus gestion des ressources aquatique et non écologie..)
Et même j'aurai pu repartir sur le faîte sur l'antispécisme délirant des écolos....
Dans la chanson "le retour à la terre des fatals picards., il y a main dans la main avec le dernier Lapin, le dernier Dauphin, le dernier Pangolin (et même le dernier tibétain.) dans l'esprit des gens les écolos sont parfois un peu comme les gas de la Peta dans southpark :
Foucault disait que l"homme était un invention récente et amené à bientôt disparaître.".
Il y a bien une religion animiste dont tous les politicards peuvent adhérer (Même Hitler était écolo comme je l'ai dit plus haut tout le monde est écolo, ----> Idéologie dominante.) en plus d'éclipser les problématiques sociales, c'est pas evergeen qui va faire plier le R.U sur les question mentionnée plus haut.
Mais bien le mouvement d'émancipation du prolétariat, britannique et international.
Qui mènera le RU vers une explotation rationelle de ses ressources aquatiques !
Ha tient les ressources parlons-en.
Quand les écolos ne nomment pas Caroline Fourest et ne veulent pas génocider la moitié de l'humanité. Il ne parle que des ressources, Malthus avait au moins le mérite de faire le rapport Ressources/population.
Ceci dit la hantise des foules, la peur de pas avoir assez, entraine des psychoses chez les écolos, ces psychoses se combinent très bien au mépris de classe.
La lutte des classes d'abords ! Le dandinage écologique après, si tenté que la gestion des ressources relèvent encore du domaine de l'écologie après ça !
Je suis cohérent ! La logique est implacable !
Le problème des paysans n'est pas un problème écologique, c'est d’abord un problème social lié au capitalisme, et à la nature concentrationnaire du capital.
Le problème que ça engendre niveau gestion des ressources environnementales est non négligeable certes mais secondaire.
Pareille pour les pêcheurs du RU qui ne respectent pas les même saisons de pêche que nous !
C'est fait dans une logique marchande et capitaliste peu importe la taille de l'industrie poissonnière !
Pour faire simple : L'écologie n"est pas révolutionnaire, mais la révolution sociale elle a un potentiel de faire naître une gestion rationnel des ressources (bien sûr il y a possibilité de décalage entre structure et super structure)
Tu prends les choses à l’envers Francis ! C’est pour ça qu'il en faut pas lécher le cul des libéraux qui se peignent de vert ! Aussi sincère ou fanatiques soit-ils.
Dominique a écrit:C’est un enjeu, pour ne pas dire une « urgence théorique », qu’on peut donc qualifier de… dialectique. Dialectiquement « vitale » pour requalifier l’écologie dite politique en tant qu’alternance par défaut d’alternative, et d’autant plus nécessaire que nous en sommes arrivés au point que : « Dès lors que l’économie, la monnaie, la politique étrangère, le droit social, les services publics, les transports, le logement, le travail, les réglementations commerciales et les normes industrielles ne relèvent plus des compétences que souhaite assumer la classe politique, sinon par de marginales subsidiarités ; dès lors qu’il n’y a plus d’autre choix que d’habiter le capitalisme atlantiste, que reste-t-il à changer qui puisse être changé par des voies politiques ? » 3
Pour ça que la critique des délires fanatiques de l'escrologisme c'est décisif :
Dominique (le libraire toujours) a écrit:Ma critique de la déraison écologiste permet donc de requalifier l’écologisme comme « projet politique » différencié, en y distinguant une différence, non pas de « rupture » avec le capitalisme, moins encore avec le libéralisme, mais une détermination pure, parfaitement abstraite, une pure et simple différenciation de l’ordre du multiple relativement à l’unité. Une détermination qui a pour fonction essentielle de rétablir le(s) « choix », en tant que condition préalable à la liberté de choix qui est au fondement de son ontologie politique. Un choix décliné en clones politiques qui en eux-mêmes sont parfaitement homologues et interchangeables mais qui peuvent alors s’exprimer symboliquement comme « pluriels », et ainsi se différencier, au travers de ce qu’en novlangue commune on appelle « les valeurs ». Le genre de différences susceptibles de distinguer (voire opposer) les politiques selon une conception du distinguo analogue à ce que Derrida élucubra comme « différance » : une nuance qui « s’écrit ou se lit, mais [...] ne s’entend pas. ». Il ne s’agit donc pas ici, pour ces libéraux, de combattre l’adversité mais l’indifférence.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Plaristes a écrit:
en plus d'éclipser les problématiques sociales
Mais t'est vraiment le roi des trous du cul, les problématiques sociales elles sont liés aux problématiques écologiques !
Qui crève de Malbouffe ? de la pollution de l'air de l'eau ? Qui est déplacé à cause du changement climatique ? qui morfle à cause de la surpêche et ne peut même plus nourrir sa famille ? Qui morfle dans les mines ? Dans les usines ? Dans des guerres impérialistes pour des ressources minières ? Trou du cul !
Plaristes a écrit:
La lutte des classes d'abords ! Le dandinage écologique après, si tenté que la gestion des ressources relèvent encore du domaine de l'écologie après ça !
Alors t'a tout faux parce que justement la lutte des classe elle se mène en ce moment sur les questions écologiques, parce que la bourgeoisie capitaliste est tellement obsédé de s'enrichir en pillant et polluant la planète, qu'elle fini par impacter les conditions de vie des plus pauvres enchainnant les catastrophes sanitaires et en les dépossédant définitivement de toute possibilité d'autonomie.
Plaristes a écrit:
Je suis cohérent ! La logique est implacable !
Plaristes a écrit:
Le problème des paysans n'est pas un problème écologique, c'est d’abord un problème social lié au capitalisme, et à la nature concentrationnaire du capital.
Le problème que ça engendre niveau gestion des ressources environnementales est non négligeable certes mais secondaire.
Donc si le capital était concentrationnaire mais en mode "soviétique", les paysans n'auraient pas de problèmes ...
Plaristes a écrit: L'écologie n"est pas révolutionnaire, mais la révolution sociale elle a un potentiel de faire naître une gestion rationnel des ressources (bien sûr il y a possibilité de décalage entre structure et super structure)
Pourquoi tu tiens absolument a exclure l'écologie de ta "pureté" révolutionnaire ? Qui mène les combats pour défendre les petits paysans dans le monde ? C'est toi coco ? Non ce sont des mouvements d'inspiration écologiste ! Toi tu défends les grosse industrie capitalistes d'état qui salopent tout au nom de la croissance qui ne profitera qu'a une minorité.
Plaristes a écrit:
Tu prends les choses à l’envers Francis ! C’est pour ça qu'il en faut pas lécher le cul des libéraux qui se peignent de vert ! Aussi sincère ou fanatiques soit-ils.
Et toi tu ne lèche pas le cul de l'autre violeur et défenseur du capitalisme nationaliste Asselineau, juste pour chier sur l'écologie que t'a décidé d'éradiquer pour que le capitalisme soit sûr de ne pas avoir d'obstacle sur son chemin. T'est vraiment qu'un trou du cul !
Francis XV- Sage
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Francis15 a écrit:Donc si le capital était concentrationnaire mais en mode "soviétique", les paysans n'auraient pas de problèmes ... drunken
On ne passe pas du charbon dans la poele ou du feu de bois dans la cheminé à la centrale nucléaire en un jour.
Francis15 a écrit:Alors t'a tout faux parce que justement la lutte des classe elle se mène en ce moment sur les questions écologiques, parce que la bourgeoisie capitaliste est tellement obsédé de s'enrichir en pillant et polluant la planète, qu'elle fini par impacter les conditions de vie des plus pauvres enchainnant les catastrophes sanitaires et en les dépossédant définitivement de toute possibilité d'autonomie.
Et elle nous encule à la sauce écolo afin de s'assurer pour elle qu'elle pourra vivre dans les zones non touchées par ces désastres.
De plus elle met en place des délires fanatique style evergeen qui permettra au MEDEF de faire passer la "dictature écologique" !
Comme je l'ait dit il ne faut pas céder à leur sirènes alarmistes et mettre les bœuf avant la charrue, il est clair que l'écologie au sein de logique capitaliste c'est juste du foutage de gueule, les libéraux auront beau se renommer "écosocialistes", ça restera des libéraux qui amalgament industrie et capitalisme comme Maurras amalgamait Juif et bourgeois !
La bourgeoisie cherche à éclipser la lutte des classes via l’idéologie escrologique ! Elle rend impossible par ses dictats religieux l'action de penser la révolution et les transformations sociales.
Pourtant sans ces solutions jugées "totalitaires" l'écologie n'est qu'un mirage, dis toi que tu n'aura ni une gestion rationnelle de notre environnement ni le socialisme.
Voit le socialisme comme l'objectif N°1 la base de toute transformation du monde, et le reste en bonus ! (En option comme ils disent la chanson mon père était tellement de gauche !)
Francis15 a écrit:Qui crève de Malbouffe ? de la pollution de l'air de l'eau ? Qui est déplacé à cause du changement climatique ? qui morfle à cause de la surpêche et ne peut même plus nourrir sa famille ? Qui morfle dans les mines ? Dans les usines ? Dans des guerres impérialistes pour des ressources minières ? Trou du cul !
Au sujet de la malbouffe quand on écoute Pablo Servigne parler, les pays où on mange le mieux ce sont les pays les plus pauvres et là où l'espérance de vie est la plus moindre.
Francis15 a écrit:Et toi tu ne lèche pas le cul de l'autre violeur et défenseur du capitalisme nationaliste Asselineau, juste pour chier sur l'écologie que t'a décidé d'éradiquer pour que le capitalisme soit sûr de ne pas avoir d'obstacle sur son chemin. T'est vraiment qu'un trou du cul !
T'as entendu les mythos parler de baisés volés? C'était grotesque moi j'ai entendu parlé il y a longtemps si t'y crois c'est que t'es vraiment con !
Outre ça je reproche bien sûr à Asselinoche de vouloir maintenir en vie le cadavre qu'est le capitalisme.
De toute façon j'ai cité Dominique :
Le libraire a écrit:D’où la vocation de cette publication à être plutôt qu’un bréviaire de théologie négative pour les croyants écologistes, une brochure militante sur le modèle de « Pourquoi nous combattons », vulgarisant les attendus et les conséquences de leur propagande « antitotalitaire ».
Ainsi, me suis-je dit, ils sauront enfin de quel bois durable ils se chauffent.
Voilà pourquoi je n’hésite pas à suggérer que ma critique, même « sévère »… vient au secours de l’écologie politique. Elle lui restitue un « lieu » et une « raison d’être » dont elle serait bientôt dépourvue, au train où la chose politique est en marche, et déjà proche de s’effacer dans la confusion des genres, le mouvement brownien des identités et le renversement durable de toutes les valeurs soutenables.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Plaristes a écrit:
On ne passe pas du charbon dans la poele ou du feu de bois dans la cheminé à la centrale nucléaire en un jour.
Eh bien justement tu devrais en tirer les conclusions qui s'imposent : D'abord laisser leur autonomie aux petits paysans et empêcher leur prolétarisation, pour qu'ils puissent passer ensuite à un niveau d'organisation supérieure.
Plaristes a écrit:
Et elle nous encule à la sauce écolo afin de s'assurer pour elle qu'elle pourra vivre dans les zones non touchées par ces désastres. De plus elle met en place des délires fanatique style evergeen qui permettra au MEDEF de faire passer la "dictature écologique" !
Mais tu sais parfaitement que ce n'est pas cette vision là que j'ai de l'écologie (qui d'ailleurs n'en n'est pas) !
Plaristes a écrit:
Comme je l'ait dit il ne faut pas céder à leur sirènes alarmistes et mettre les bœuf avant la charrue,
Ah non la menace de catastrophe écologiques de grande ampleur est bien présente, toi tu la prends vraiment trop à la légère !
Plaristes a écrit:
il est clair que l'écologie au sein de logique capitaliste c'est juste du foutage de gueule,
On est parfaitement d'accord sur ce point
Plaristes a écrit:
les libéraux auront beau se renommer "écosocialistes", ça restera des libéraux
Nan mais moi je ne baragouine pas la novlangue, quand je dis éco-socialiste je pense vraiment éco-socialiste et pas libéraal.
Plaristes a écrit:
La bourgeoisie cherche à éclipser la lutte des classes via l’idéologie escrologique ! Elle rend impossible par ses dictats religieux l'action de penser la révolution et les transformations sociales.
Non t'as rien compris. Il y a de grave menaces écologiques qui nous pèsent sur la gueule c'est un fait indéniable !
Qu'une frange de la bourgeoisie ait pour objectif de tirer profit de la situation ou juste de préserver sa position face a la construction d'un projet populaire sincère de société démocratique, socialiste et écologique je ne vais pas te dire le contraire .... n'empêche qu'amalgamer toutes les lutter écologiques a une manipulation de la bourgeoisie ça relève de la folie furieuse !
Plaristes a écrit:
Pourtant sans ces solutions jugées "totalitaires" l'écologie n'est qu'un mirage, dis toi que tu n'aura ni une gestion rationnelle de notre environnement ni le socialisme.
Ah mais je n'ai jamais prétendu le contraire
Plaristes a écrit:
Voit le socialisme comme l'objectif N°1 la base de toute transformation du monde, et le reste en bonus ! (En option comme ils disent la chanson mon père était tellement de gauche !)
Oui mais un socialisme qui mettrait les questions écologiques au second plan , ou qui n'aurait pas une approche "écologique" des problème serait à côté de la plaque ! (le mot "écologie" étend entendu ici dans son sens scientifique : "Étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu" (ceci incluant l'homme comme être vivant)
Francis15 a écrit:
Au sujet de la malbouffe quand on écoute Pablo Servigne parler, les pays où on mange le mieux ce sont les pays les plus pauvres et là où l'espérance de vie est la plus moindre.
vivi va raconter ça aux gamins obéses et diabétiques à force de bouffer de la merde ... et à tout les gens qui souffrent de maladie chroniques liées à la malbouffe ...
Au minima considère le mot écologie dans sa définition scientifique :
"Étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu"
Et toi même tu comprendra qu'on ne peut pas faire comme si tout ça n'était pas important, tu ne peux pas construire un projet socialiste viable si tu n'a pas cette approche scientifique des problèmes.
Francis XV- Sage
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Francis15 a écrit:On est parfaitement d'accord sur ce point
Pas si sûr, comme disait Hegel "les choses moins connus sont mal connus car trop bien connues !"
Francis15 a écrit:Nan mais moi je ne baragouine pas la novlangue, quand je dis éco-socialiste je pense vraiment éco-socialiste et pas libéraal.
Il faudrait remettre les choses aux clair. D'où l'importance de la chronologie qui permet de suivre l'évolution de la pensée libérale.
Dominique a écrit:Comment peut alors s’exercer la liberté libre du libéral si le libre-choix du politique n’a plus la moindre conséquence politique ?
Au-delà de ses nuances – et il y en a quand même quelques-unes entre ses « grands leaders » et de même leurs « compagnons de route », il était à craindre que l’écologisme bientôt dilué dans la trivialité du consensus mou, serait à son tour2 frappé de « perte de sens », faute surtout de sens contraire.
[...]
C’est donc le moment où le TINA écologiste se présente comme l’envers d’une même médaille qui est celle du TINA libéral. Alors il ne suffit plus pour ses clercs de répéter aux ouailles troublées par cette univocité que « C’est plus compliqué que ça ». C’est le moment critique d’une crise dans l’ordre symbolique que porte l’Empire. Cet Empire qui frappe et propage la médaille écolo-sociétale comme monnaie idéologique certifiée.
Ma critique de la déraison écologiste permet donc de requalifier l’écologisme comme « projet politique » différencié, en y distinguant une différence, non pas de « rupture » avec le capitalisme, moins encore avec le libéralisme, mais une détermination pure, parfaitement abstraite, une pure et simple différenciation de l’ordre du multiple relativement à l’unité. Une détermination qui a pour fonction essentielle de rétablir le(s) « choix », en tant que condition préalable à la liberté de choix qui est au fondement de son ontologie politique. Un choix décliné en clones politiques qui en eux-mêmes sont parfaitement homologues et interchangeables mais qui peuvent alors s’exprimer symboliquement comme « pluriels », et ainsi se différencier, au travers de ce qu’en novlangue commune on appelle « les valeurs ». Le genre de différences susceptibles de distinguer (voire opposer) les politiques selon une conception du distinguo analogue à ce que Derrida élucubra comme « différance » : une nuance qui « s’écrit ou se lit, mais [...] ne s’entend pas. ». Il ne s’agit donc pas ici, pour ces libéraux, de combattre l’adversité mais l’indifférence.
Quand tu crois qu'EELV est rouge à l'intérieur..... ça fait réfléchir, tu n'a pas bien saisi le tournant, dès que Papa a acheté à son fiston hippie un maison de campagne dans le Larzac, la mentalité du hippie s'est métamorphosée !
https://info.arte.tv/fr/usa-que-sont-devenus-les-hippies
Il y a même un docu d'Arte dessus !
A partir de là même s'ils se sont métamorphosés il y a des tics et des tocs d'autrefois qui permet de les repérer, je crois que tu n'a pas encore les codes !
Francis15 a écrit:Oui mais un socialisme qui mettrait les questions écologiques au second plan , ou qui n'aurait pas une approche "écologique" des problème serait à côté de la plaque ! (le mot "écologie" étend entendu ici dans son sens scientifique : "Étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu" (ceci incluant l'homme comme être vivant)
Si tu veux changer de république, et avoir une régime ministériel où les ministères sont à peu près tous à la même enseigne, y compris le ministère des ressources naturelles et de l’environnement.
Va pas falloir supplier la bourgeoisie, même s'elle se drape de vert se dit progressiste et tout !
Il va falloir lutter avec la classe qui a intérêt à ces changements. Si on met de côté le mouvement d'mancipation du prolétariat on est dans le yakafaucon !
Il ne faut pas perdre de vu les rapports de force.
Quant à Pablo Servigne c'était juste un constat, je ne dit pas qu'il faille manger au macdo toute la journée.
Francis15 a écrit:"Étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu"
Mais si je dis Milieux social, on est dans la sociologie !
encore une fois il faudra des torsions testiculaires pour trouver une définition, ceci dit l'effort était admirable.
Francis15 a écrit:Et toi même tu comprendra qu'on ne peut pas faire comme si tout ça n'était pas important, tu ne peux pas construire un projet socialiste viable si tu n'a pas cette approche scientifique des problèmes.
Secondaire ça ne veut pas dire que ce n'est pas important !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Plaristes a écrit:
Il faudrait remettre les choses aux clair. D'où l'importance de la chronologie qui permet de suivre l'évolution de la pensée libérale.
Mais tu nous broutes avec ta "pensée libérale", le libéralisme essaie de rattrapper le coche c'est tout, pour ne pas devenir "has been" il est forcé de faire des propositions ayant l'air "écologiques" puisque c'est le défi du moment.
Plaristes a écrit:
Dominique
Bla bla prout prout
Plaristes a écrit:
Quand tu crois qu'EELV est rouge à l'intérieur....
Faut voir ça dépend des personnalités. A défaut d'être rouges c'est quand même ce qu'il y a de moins pire dans le paysage électoral français puisque Mélenchon à définitivement décidé de saborder son mouvement, si au moins LFI présentait quelqu'un de potable on pourrait peut-être y croire ...
Francis15 a écrit:
Si tu veux changer de république, et avoir une régime ministériel où les ministères sont à peu près tous à la même enseigne, y compris le ministère des ressources naturelles et de l’environnement.Va pas falloir supplier la bourgeoisie, même s'elle se drape de vert se dit progressiste et tout !
Oui pour ça que techniquement avec une majorité EELV ça pourrait peut-être se faire. Mais évidement c'est pas à 10% qu'on peut exiger grand chose et encore moins en dessous. Et sinon tant que LFI se trimballera Mélechon comme chef ils n'arriveront à rien.
Francis15 a écrit:
Il va falloir lutter avec la classe qui a intérêt à ces changements. Si on met de côté le mouvement d'mancipation du prolétariat on est dans le yakafaucon !
Je n'ai jamais mis de côté l'emancipation du prolétariat, mais je vois mal comment celle-ci pourrait se faire en abandonnant les combats écologiques à la bourgeoisie.
Francis15 a écrit:
Mais si je dis Milieux social, on est dans la sociologie !
Faut que tu vois plus large mec ! L'homme (ou la femme) ne vit pas "hors sol" il interragit avec des écosystèmes, écosystème que les capitalistes sont en train de foutre en l'air par pur reflexe de prédation ! Et si tu ne te soucie pas ces questions ils te feront bientôt payer jusqu'à l'air que tu respires !
Préserver les communs empêcher les enclosures capitalistes c'est ça qu'il faut que tu réalise mec !
Francis15 a écrit:
Secondaire ça ne veut pas dire que ce n'est pas important !
Bah si secondaire ça veut dire que c'est pas important !
Francis XV- Sage
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Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Francis15 a écrit:Mais tu nous broutes avec ta "pensée libérale", le libéralisme essaie de rattrapper le coche c'est tout, pour ne pas devenir "has been" il est forcé de faire des propositions ayant l'air "écologiques" puisque c'est le défi du moment.
C'est une évolution logique de la décadence idéologique, c'est lui qui a mit l’écologie à la mode.
Même s'il cherche à combattre l'indifférence en se repeignant en vert !
Francis15 a écrit:Faut voir ça dépend des personnalités. A défaut d'être rouges c'est quand même ce qu'il y a de moins pire dans le paysage électoral français puisque Mélenchon à définitivement décidé de saborder son mouvement, si au moins LFI présentait quelqu'un de potable on pourrait peut-être y croire ...
Macron va se faire réélire s'il en fait pas grugé par Onfray ou Edouard Philippe.
Deuxièment EELV c'est un courant fourre tout, dirigé par une clique libérale, embourbé dans le féodalisme €uropéen.
Déjà t'as €urope dans le nom. C'est quoi le but après rendre le front National pro communiste? La SARL Le pen fait dans l'écolo aussi. Comme quoi...
Francis15 a écrit:Je n'ai jamais mis de côté l'emancipation du prolétariat, mais je vois mal comment celle-ci pourrait se faire en abandonnant les combats écologiques à la bourgeoisie.
La base de l'écologie rationnelle c'est la critique de l'escrologisme de nos jour. Il ne s'agit plus de proposer des choses en premier lieu, mais de défaire des idée reçues et méconceptions avant.
Je dirais même qu'en déminant le chemin escrologique, il est plus aisée de trouver celui d’une écologie rationnelle !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Plaristes a écrit:
C'est une évolution logique de la décadence idéologique, c'est lui qui a mit l’écologie à la mode.
Non ! Mais comme a chaque fois il récupère une révolte pour en faire une mode. Dès qu'une idéologie commence à lui faire de l'ombre le capitalisme trouve un moyen pour la détourner à son compte. Quand les problèmatiques écologique se sont faites plus pressantes et que des mouvements populaires ont commençé a se construire autour le capitalisme essaie de s'en saisir pour étouffer la revolte dans l'oeuf ... mais dans le cas de l'écologie il n'y est pas totalement parvenu, voir par exemple ce qui se passe en Inde (sur l'autre fil)
Plaristes a écrit:
Macron va se faire réélire s'il en fait pas grugé par Onfray ou Edouard Philippe.
Pas forcément à plus forte raison s'il se fait bouffer une partie de son electorat (anciennement socialiste) par EELV.
Plaristes a écrit:
Deuxièment EELV c'est un courant fourre tout, dirigé par une clique libérale, embourbé dans le féodalisme €uropéen.
Et t'as mieux à proposer sans doute ?
Plaristes a écrit: La SARL Le pen fait dans l'écolo aussi.
Bof pas des masses
Plaristes a écrit:
La base de l'écologie rationnelle c'est la critique de l'escrologisme de nos jour. Il ne s'agit plus de proposer des choses en premier lieu, mais de défaire des idée reçues et méconceptions avant.
Je dirais même qu'en déminant le chemin escrologique, il est plus aisée de trouver celui d’une écologie rationnelle !
Bin excuse-moi mais tu n'en prends pas le chemin !
Alors commence déjà par aborder les questions concrètes, parceque tes abstractions ne nous mènent nulle part.
Francis XV- Sage
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Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Vu comment EELV nous présente l'écologie, on pourrait croire que Marion Maréchal a raison de dire une l'écologie est conservatrice. Et si l’écologie c'est ce qu'appelle EELV, non seulement elle a ra raison, non seulement elle est plus cohérente mais en plus elle est plus anti capitaliste et à gauche que les gas d'EELV.
Même dans les milieux éduqués on ressorts Jaques Ellul et Michéa pour se plaindre des sociétés complexes et chouiner sur le progrès technique !
C'est pour dire.
Pourtant au Japon on a trouvé le moyen de mécaniser la perma culture, le progrès technique a de l'avenir !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Plaristes a écrit:
Pourtant au Japon on a trouvé le moyen de mécaniser la perma culture, le progrès technique a de l'avenir !
Vivi et surtout l'avenir d'être récupéré par les capitalistes, or c'est ce que tu cherches à éviter il me semble non ?
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Michel Clouscard a écrit:Une machination s’oppose à une authentique libération. En inversant les propositions du libéralisme, nous dirons qu’une société technicienne devient technocratique –et bureaucratique et étatique– lorsque la machine sert à la consommation libidinale, ludique, marginale. Et par contre, une société technicienne devient socialiste lorsqu’elle permet la libération des masses (par la nationalisation des fonctions productives) et la libération du corps de l’industrie du loisir et du divertissement.
[On peut alors opposer : 1) la privatisation et… l’étatisation du progrès. et 2) l’usage collectif du progrès. Le passage au socialisme.]
D’un côté, 1) La privatisation et… l’étatisation du progrès. Car les deux vont de pair. C’est la caractéristique du capitalisme monopoliste d’Etat: les nationalisations ont été récupérées par l’Etat à des fins de privatisation, pour servir les intérêts particuliers. Grâce à l’Etat, l’extraordinaire expansion de l’industrie capitaliste du loisir et du plaisir. Capitalisme monopoliste d’Etat: consommation mondaine. Le privatif s’étatise définitivement par le truchement du divertissement social-démocrate. La vie privée devenue vie de loisir est immédiatement gérée par les instances étatiques. La spontanéité libertaire, venue de la consommation-transgressive, du freudo-marxisme, du gauchisme, qui a cheminé des premiers émois, autour du flipper et du juke-box, jusqu’à Woodstock est, en fin de parcours, prise en charge par le ministère du Temps libre. La société assistée devient celle de la libido assistée.
Le sens idéologique de l’étymologie se dévoile sans vergogne en son accomplissement. La geste libertaire s’abandonne à l’Etat, dans la mesure où celui-ci accomplit ses désirs. Certes, c’est un processus de banalisation. Mais c’est aussi une “conquête de masse”. Le révolté, le transgresseur jette le masque: ce n’est qu’un veau. Le hasch sera en vente libre.
De l’autre côté, 2) l’usage collectif du progrès. Le passage au socialisme. Dans la perspective du dépérissement de l’Etat. Et aussi du dépérissement du mondain, des modèles idéologiques de l’usage libidinal, ludique, marginal. La fin du terrorisme mondain. De son pouvoir nominaliste et de son formalisme esthétisant. Des idéologies dérivées de la consommation –transgressive. Des archétypes et des usages de masse de la social-démocratie libertaire.
Alors, l’interdit mondain écarté, la vraie vie. A partir d’une connaissance anthropologique qui démystifie la psychanalyse et ses dérives (lesquelles fondent les idéologies de la social-démocratie libertaire). Celle dont nous avons proposé les éléments. Et qui permet d’accéder à une connaissance matérialiste du corps. Pour vivre une sensibilité enfin libérée de l’idéologie.
Pour un corps sans mondanité. Un corps enfin libre qui ne sera plus soit seulement une force productive, soit seulement un moyen de jouissance. Un corps libéré de la vacuité ludique et de la nécessité économique. Un corps qui ne sera plus outil de travail et qui ne sera plus objet de fantasme. C’est le corps de la civilisation socialiste (le corps anti-social-démocrate). Alors la double aliénation du sensible sera dépassée. Le corps sera réconcilié avec lui-même.
La lutte des classes a hypostasié le sensible en une terrible contradiction: le plaisir et le travail (et la psychanalyse a essayé de camoufler cette réalité –la jouissance de l’un par l’exploitation de l’autre– en un antagonisme symbolique et arbitraire : principe de plaisir et principe de réalité). La société socialiste sera la fin de la contradiction intime, subjective. La fin de l’instinct de mort. Une liberté que l’on ne peut même pas imaginer.
Comment? Le socialisme le dira. Car il faut se garder de projeter dans la société sans classes le conditionnement inconscient de l’actuelle culture. Il faut se préserver à tout prix des dérisoires utopies proposées comme poétiques par l’idéologie. La liberté (vécue) est encore de l’ordre du Noumène.
Mais sa première exigence, immédiate et impérative, est bien de dénoncer ses contre-façons: le mondain. Et si poétique il doit y avoir, si un projet-programme peut être évoqué, nous proposerons cette formule: l’habitat humain rêvé par Marx sera aussi le “Nationnel” d’Hölderlin.
En gros ce n'est pas un problème technique mais de rapport de production.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
En gros le gloubiboulga de Clouscard c'est juste incompréhensible.
Traduit-le en Français sinon va chier !
Traduit-le en Français sinon va chier !
Francis XV- Sage
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Une machination s’oppose à une authentique libération. En inversant les propositions du libéralisme, nous dirons qu’une société technicienne devient technocratique –et bureaucratique et étatique– lorsque la machine sert à la consommation libidinale, ludique, marginale. Et par contre, une société technicienne devient socialiste lorsqu’elle permet la libération des masses (par la nationalisation des fonctions productives) et la libération du corps de l’industrie du loisir et du divertissement.
C'est pas dur à comprendre non?
C'est pas dur à comprendre non?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Plaristes a écrit:
C'est pas dur à comprendre non?
Si
Mais si t'as vraiment compris tu pourrais sans doute nous le traduire en français
Francis XV- Sage
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Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Chaque mot veut dire ce qu'il veut dire, il faudrait juste mettre le contexte.
C'est une réponse aux disciples d'Elul.
Entre ça et le passage que j'ai cité il démystifie cette idéologie et rappelle comment le capitalisme s'accapare le progrès technique.
Dans cette partie après avoir déclaré "au ministère du temps libre 1 800 000 chômeurs."
Il ajoute :
Note :
Le potlatch c'est ça :
Ça peut se manifester aussi dans des festivités grandilocantes, c'est du gaspillage pour faire croire que l'argente t la richesse on s'en fout tout en étalant sa puissance et gagnant du prestige.
Les chefs indiens d’Amérique du nord s'amusaient lors du potlatch a faire cramer jusqu'à 30 peau de bison.
Ce sacrifice/don en apparence désintéressé n'est en faîtes jamais vraiment gratuit.
C'est une réponse aux disciples d'Elul.
M.Clouscard a écrit:L’idéologie tendanciellement dominante – celle du libéralisme avancé qui vire à la social-démocratie libertaire – a évidemment comme essentielle fonction de cacher – et même d’inverser – cette structure de la civilisation capitaliste, à savoir l’engendrement réciproque de la récupération du progrès et la corruption spirituelle.
Résumons ses thèses. Ce sont celles de l’ultime promotion de la civilisation capitaliste. Et formidable ironie de l’histoire, celles de l’opposition au système! Celles de la nouvelle gauche (celle qui voudrait exclure le PC). Elles autoriseront aussi l’idéologie de la gestion de la crise.
Note perso, l'idéologie qui dit qu'on est dans une société de consommation débridée autorisera l'austérité.
Le progrès a trouvé ses limites: pollutions et nuisances. La machine a engendré la société technicienne. Celle-ci la technocratie (et son corollaire: la bureaucratie étatique). La soumission à cette situation permet l’accession à la société de consommation. Celle-ci est la récupération de la classe ouvrière, qui s’embourgeoise. Le système se clôt sur lui-même, sur le désespoir de l’honnête homme. Mais une opposition se développe, une nouvelle révolution se prépare, une doctrine révolutionnaire est née. C’est la révolte de la sensibilité contre cette rationalité étatisée et répressive. Le degré zéro de croissance, l’écologie, la lutte contre les centrales atomiques en sont les manifestations les plus récentes.
Note perso le passage en gras est l'idéologie qu'il dénonce.
L’origine, de cette philosophie antisystème, est rappelons-le, le freudo-marxisme : la révolte de l’authenticité libidinale, ludique, marginale – instinctuelle, naturelle – contre la consommation de la production de série du système. Les rejetons –en révolte– des couches moyennes émanciperont les travailleurs. Par l’Eros.
Nous venons de proposer un modèle idéologique qui se module bien sûr selon la conjoncture et la tendance politique, du gauchisme à l’ultra-libéralisme, de celui-ci au PS. Mais pour autant que les variantes semblent s’éloigner de ce modèle, celui-ci reste la référence commune de la nouvelle gauche non (et anti) communiste. C’est l’idéologie qui tend à dominer les autres idéologies, en Occident. Même le giscardisme s’en est inspiré, partiellement: alibi de l’austérité.
Nous avons essayé de dénoncer cette imposture. Il faut inverser les thèses qui fondent la civilisation capitaliste (celle de la gestion du libéralisme économique par la social-démocratie).
La machine est innocente et la fausse innocence est coupable.
Entre ça et le passage que j'ai cité il démystifie cette idéologie et rappelle comment le capitalisme s'accapare le progrès technique.
Dans cette partie après avoir déclaré "au ministère du temps libre 1 800 000 chômeurs."
Il ajoute :
M.clouscard a écrit:Oui la machine est libératrice. Et la fausse innocence –qui profite du capitalisme en condamnant toute société industrielle– est coupable, aliénante.
Beaucoup d'anticapitalsite à EELV sont agro-industriels plus qu'anti-capitaliste.
D’un côté, la maîtrise de la technologie. En sa production et en son usage. Double maîtrise de la classe ouvrière. Double maîtrise du maître. (Celui que la psychanalyse ignore pour ne spéculer que sur son substitut, sa caricature: le père.) Double modalité du principe de réalité, en tant que réciprocité du procès de production et du procès de consommation.
De l’autre, la soumission à la technocratie: la consommation mondaine, la nouvelle sensibilité, la nouvelle bourgeoisie. Le principe de plaisir en tant que potlatch de la plus-value. Le parasitisme social camouflé sous les figures mondaines de la consommation plus ou moins transgressive.
Le machinisme a deux effets : la rationalité fonctionnelle et la sensibilité mondaine. Le bon usage du progrès. Et l’usage de la récupération du progrès
Note :
Le potlatch c'est ça :
Ça peut se manifester aussi dans des festivités grandilocantes, c'est du gaspillage pour faire croire que l'argente t la richesse on s'en fout tout en étalant sa puissance et gagnant du prestige.
Les chefs indiens d’Amérique du nord s'amusaient lors du potlatch a faire cramer jusqu'à 30 peau de bison.
Ce sacrifice/don en apparence désintéressé n'est en faîtes jamais vraiment gratuit.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Excuse-moi Plaristes mais je ne comprends toujours pas à quoi ça correspond concrètement.
Alors OK les indiens machins ... mais chez nous occidentaux à quoi ça correspond (si tant est que ça corresponde à quelquechose chez nous) et puis pourquoi faire ?
Alors OK les indiens machins ... mais chez nous occidentaux à quoi ça correspond (si tant est que ça corresponde à quelquechose chez nous) et puis pourquoi faire ?
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Wikiwand a écrit:Ce dispositif est conceptualisé comme l’émergence au sein de la société marchande d’une distribution « gratuite » de marchandises et de signes, de discours et de modèles culturels émancipateurs, mais au prix de la soumission politique des travailleurs pour la consommation immédiate et « naturalisée » des nouvelles marchandises du capitalisme de l’industrie légère. Et pour les plus pauvres, la consommation des signes de richesse (lunettes de soleil) mais non de leur réalité (semaine à Miami) : l’imaginaire est tellement prégnant, le système des significations « culturelles » tellement balisé que Clouscard résume et conceptualise l’opération comme le « potlatch d’une part de la plus-value » en direction de la classe ouvrière : une part marginale de la plus-value extorquée aux travailleurs adultes (notamment des hommes) a servi de capital de départ pour la création de nouveaux marchés en direction des futurs travailleurs exploités (les jeunes et les femmes). Au travers de l’incitation douce et progressive, la nouvelle économie politique capitaliste s’est avancée : économie dont les marchandises et les modèles de consommation sont addictifs
[....]
Surtout, le « potlatch d’une part de la plus-value » correspond à l’oppression « douce » du néocapitalisme et tend à compléter, voire prendre la relève de la seule extorsion de la plus-value, qui permettait de décrire la situation objective de la classe ouvrière dans la société capitaliste du XXe siècle. La morale victorienne codifiait une situation immanente aux conditions objectives d’austérité, tandis que l'anti-morale libertaire codifie la négation du prolétariat par une autre partie de la classe ouvrière (les travailleurs) : les nouvelles couches moyennes.
Ha noter que Clouscard avait prédit que la crise entrainerai des métamorphoses chez le libéral libertaire qui ferait qu'il serait de moins en moins libertaire, et ces prédictions se sont désormais réalisées.
Le marché du désir a changé de forme, il n'est plus une liberté mais une série de droit opposables dont la bourgeoisie bénéficie !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Excuse-moi je ne vois toujours pas où il veut en venir Clouscard, à part qu'il a un problème avec les lunettes de soleil ...
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Il a déniché tout un ensemble de code mondains, il détail ça dans l'être et le code, en faîte la fétichisation c'est du surcodage est dans l'être et le code il fait l'historie de ce surcodage depuis le XIII° siècle.
Les nouveaux modèles culturels identifiés étaient déjà à son époque très vastes et complexes, et on était avant l'époque de la startup nation et les dérives d'evergeen avec "le mansplaning" "le manspreading" "white fragility" etc etc etc...
Alors sans aller dans une liste exhaustive, il va falloir mettre en évidence le découpage des couches sociales :
https://pbs.twimg.com/media/EL11_OGXYAIp96L.jpg
Cliquez sur le lien pour le plein écran + zoom.
Basiquement ceux qui vont nous parler d'écologie et vanter l'ascétisme ce sont les nouvelles couches moyennes blasées du rêve que le capitalisme leur faisait miroiter, pas le prolo des années 50/60 qui rescapée de la sillocose et des coups grisous s'achetait à la retraite une télé une machine à lavé etc etc etc.
Aujourd'hui ça serait le prolo des pays en voie de développement. Généralement ce gugus là trouve qu'ils ne consomme pas assez !
A l'époque de l'âge d'or du capitalisme de la séduction, il y a un mimétisme social des classe sociales supérieur où seule la très haute bourgeoisie y échappe. Car endehors de ce système mimétique.
Il y a va y avoir de nouveau modèle culturel où pour rester branché et en contact avec la société mondaine il faut se procurer certains objets, certains systèmes d'objets certains luxes, mais pour les plus pauvres il va être question de se procurer ce qui codifie et signifie l'accès à la consommation ludique marginal et libidinale ou autre.
Plutôt que de s'offrir le lux en lui-même.
Les lunettes de soleil et Miami sont exemple, mais pour des exemple plus locaux rien ne vaut la mise en scène digne de molière de notre cher provençal.
Les nouveaux modèles culturels identifiés étaient déjà à son époque très vastes et complexes, et on était avant l'époque de la startup nation et les dérives d'evergeen avec "le mansplaning" "le manspreading" "white fragility" etc etc etc...
Alors sans aller dans une liste exhaustive, il va falloir mettre en évidence le découpage des couches sociales :
https://pbs.twimg.com/media/EL11_OGXYAIp96L.jpg
Cliquez sur le lien pour le plein écran + zoom.
Basiquement ceux qui vont nous parler d'écologie et vanter l'ascétisme ce sont les nouvelles couches moyennes blasées du rêve que le capitalisme leur faisait miroiter, pas le prolo des années 50/60 qui rescapée de la sillocose et des coups grisous s'achetait à la retraite une télé une machine à lavé etc etc etc.
Aujourd'hui ça serait le prolo des pays en voie de développement. Généralement ce gugus là trouve qu'ils ne consomme pas assez !
A l'époque de l'âge d'or du capitalisme de la séduction, il y a un mimétisme social des classe sociales supérieur où seule la très haute bourgeoisie y échappe. Car endehors de ce système mimétique.
Il y a va y avoir de nouveau modèle culturel où pour rester branché et en contact avec la société mondaine il faut se procurer certains objets, certains systèmes d'objets certains luxes, mais pour les plus pauvres il va être question de se procurer ce qui codifie et signifie l'accès à la consommation ludique marginal et libidinale ou autre.
Plutôt que de s'offrir le lux en lui-même.
Les lunettes de soleil et Miami sont exemple, mais pour des exemple plus locaux rien ne vaut la mise en scène digne de molière de notre cher provençal.
Dernière édition par Plaristes le Sam 27 Fév 2021 - 13:48, édité 1 fois
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Ecoute tout ça nous fait une belle jambe et je ne vois toujours pas où tu veux en venir, et tu trouves que c'est un projet intéressant de vie de végéter comme un légume devant la télé ?
La Machine à laver tout ça on l'a, ta mère n'a plus de corvée de lessive à faire alors de quoi tu plains ? Tu veux quoi de plus ?
La Machine à laver tout ça on l'a, ta mère n'a plus de corvée de lessive à faire alors de quoi tu plains ? Tu veux quoi de plus ?
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Votre positionement sur l'échiquier politique en image !
Tu vois on est en pleins dedans !
Le bobo reconverti dans l'élevage de brebis dans le larzac à sa maison de campagne, traitait déjà le prolo retraité ayant acheté sa téloche de vendu à la société de consommation.
C'est mal connaître la nature humaine, si on savait se contenter de ce que l'ont avait on aurait jamais peint nos cavernes de peintures !
Ce que Clouscard préconise c'est Narcisse = Vulcain. Vulcain le crasseux producteur et Vulcain le libidinal bohème.
Les deux grandes figures mythologiques que sont Narcisse et Vulcain permettent de figurer la dualité constitutive de l’humain et les fondamentaux de l’économie : Narcisse, figure de l’amour de la beauté de son image et de son plaisir, figure de la consommation. Vulcain, dieu de la forge et du travail, figure de la production. La consommation et la production sont les deux pôles de l’économie politique du libéralisme : le frivole et le sérieux.
Clouscard notera que ce qui fait les voix du FN c'est l'aversion envers narcisse, désigné par Le Pen père par le juif.
Il note un discours acétique, qui va permettre de justifier l'austérité et la répression.
On retrouve aussi le même discour c'est €urope vichy les verts de gris !
Autrement dit il y a toute un peur du déclassement de perdre ses acquis et une volonté de revenir au capitalisme d'avant les années 50 !
D'ailleurs avec €urope néolithique les vert on est bien parti on a déjà commencé à ré-ouvrir nos centrales à charbon (certifié 100% bio)
D'où ce fantasme acétique du retour à la terre et de la solidarité campagnarde.
Le bobo reconverti dans l'élevage de brebis dans le larzac à sa maison de campagne, traitait déjà le prolo retraité ayant acheté sa téloche de vendu à la société de consommation.
Francis15 a écrit:La Machine à laver tout ça on l'a, ta mère n'a plus de corvée de lessive à faire alors de quoi tu plains ? Tu veux quoi de plus ?
C'est mal connaître la nature humaine, si on savait se contenter de ce que l'ont avait on aurait jamais peint nos cavernes de peintures !
Ce que Clouscard préconise c'est Narcisse = Vulcain. Vulcain le crasseux producteur et Vulcain le libidinal bohème.
Les deux grandes figures mythologiques que sont Narcisse et Vulcain permettent de figurer la dualité constitutive de l’humain et les fondamentaux de l’économie : Narcisse, figure de l’amour de la beauté de son image et de son plaisir, figure de la consommation. Vulcain, dieu de la forge et du travail, figure de la production. La consommation et la production sont les deux pôles de l’économie politique du libéralisme : le frivole et le sérieux.
Clouscard notera que ce qui fait les voix du FN c'est l'aversion envers narcisse, désigné par Le Pen père par le juif.
Il note un discours acétique, qui va permettre de justifier l'austérité et la répression.
On retrouve aussi le même discour c'est €urope vichy les verts de gris !
M.Clouscard a écrit:La crise va révéler tout un nouveau jeu social, un jeu de société qui est à la fois comédie humaine et drame social.
Trois spécimens humains combien remarquables sont apparus pour constituer un ensemble spécifique de la modernité en crise : les parvenus et les ratés de la nouvelle société, et les repentis du gauchisme. La raison de cette situation est paradoxale : c'est la société mise en place par Cohn-Bendit qui est à l'origine de l'électorat de Le Pen. Cette affirmation mérite évidemment d'être explicitée. Notre thèse sera une loi méconnue : une société qui accède au permissif doit proposer une autorégulation de ce permissif. Dans l'opposition, le discours contestataire a dû être une radicalisation provocatrice. Au pouvoir, face à la crise, il doit se normaliser, assurer le minimum de fonctionnalité.
Le petit prince du populisme estudiantin sera la parfaite illustration de cette loi. Dans l'opposition, il provoque, se vante d'une certaine pédophilie. Accédant au pouvoir écologique, il met de l'eau dans son vin, procède, tout penaud, à son autocritique. Et il se sert habilement de
l'hypothèse freudienne d'une sexualité infantile réprimée pour justifier des actes équivoques.
Qu'il y ait une sexualité infantile, peut-être. Mais le fait ne doit pas engendrer la loi, comme le cynisme empiriste voudrait nous le faire croire. La prétendue libération sexuelle fondatrice du libéralisme libertaire ne serait dans ce cas que justification du fait naturel. Prétendant se libérer, le petit prince du populisme estudiantin se soumet à l'impitoyable pression de la nature. Sa proclamation immoraliste est une proposition anti-sociale, anti-républicaine, antidémocratique. Elle n'est autre que l'alibi qui cache qu'il est le parvenu du permissif.
Ne faut-il pas dire au contraire que, puisque sexualité infantile il y aurait, mais potentielle, virtuelle, il faut d'autant plus la prévenir, la cultiver par l'interdit pour qu'elle puisse atteindre sa totale plénitude civique ! L'interdit est donation de sens à ce qui manque d'être, d'existence. Il charge, il apporte les conditions de la plénitude. Si l'on fait jouer la loi
naturelle, la soumission à la dictature du fait, on pourrait dire aussi que, la femelle n'étant en chaleur et disponible à l'acte sexuel qu'une très courte période du cycle menstruel, l'homme - par respect naturaliste — ne devrait pas connaître de vie sexuelle en dehors de ce moment. La loi naturelle doit jouer dans l'ensemble si elle est promulguée dans une partie.
Le fait de la sexualité infantile devrait avoir comme conséquence le respect du fait menstruel, la non instrumentation de la femme en dehors de son « désir ».
Deuxièmement : la crise se manifeste dans la société globalement rénovée (double contrôle et dressage par l'animation et le management). Il s'agit alors, pour toute une population de parvenus, de conserver les privilèges acquis et de se défendre contre ceux qui voudraient prendre leur place, profiter aussi du permissif.
De là cette situation bizarre, paradoxale, comico-dramatique : une société de « réussis » et de ratés. Les réussis de la refondation que Mai 68 a imposés (parce que nécessaires à la survie du capitalisme) : un corps élitaire de gens qui ont su profiter de la création d'emplois, ou de leurs transformations selon de nouvelles compétences. Ces individus doivent faire face à l'énorme cohorte des victimes de la crise, des suppressions d'emplois, des emplois précaires, de la flexibilité, masse informe des victimes du système, ratés objectifs.
Les deux vieux copains que l'on disait inséparables, et qui s'étaient perdus de vue, se rencontrent fortuitement : « Viens prendre un pot ! », « que deviens-tu ? ». On informe l'autre de son parcours depuis Mai 68 et l'on se remet à discuter...
Jusqu'à ce qu'une violente dispute les sépare à jamais : « Moi, je n'ai pas trahi ». « Toi, tu n'es qu'un rêveur ! »
Il aborde la thématique du déclassement. D'ailleurs dans ce livre quelque paragraphe plutôt il assimilait la peur du rebeu, comme la peur du déclassement car le rebeu c'est pas le prince du Qatar mais le sous prolétariat.
Ce ratage objectif s'alourdit de toutes les retombées de la permissivité par temps de crise. Les petits boulots s'avèrent impossible survie ; c'est là où il y a, paradoxalement, le plus de concurrence. Le retour à la terre qui, en période d'euphorie de la croissance (les Trente Glorieuses) a pu se vivre comme vacances bucoliques, s'avère création de néosurplus, héritiers de la non formation professionnelle de l'après Mai 68, celle de gens qui n'ont pas suffisamment de qualification pour exercer un métier qui fait vivre à la campagne et qui interdit aussi d'envisager une réinsertion sociale à la ville.
Après la fin de l'amitié, la fin de l'amour, la rupture avec la compagne rencontrée à la manif, femme libérée et qui jette l'éponge, ultime trahison. Elle épousera un métier, car il faut bien que vivent ses enfants. Quelle amertume pour le raté de Mai 68. « Les salauds ! Le Pen a bien raison ».
Troisièmement - et c'est l'ironie de l'histoire et du transcendantal (de la connaissance) - les opposés votent
pour le même parti, le F.N. ! Mais alors, inquiétant constat :
Le Pen pourrait faire l'unanimité ? C'est toute la modernité qui vote pour ce ringard. Il peut ratisser large. Les réussis et les ratés de Cohn-Bendit - c'est lui qui est le symbole de la société permissive - vont se retrouver dans l'électorat de Le Pen. Engendrement réciproque du permissif et du répressif. Faut-il s'étonner, étant donné la logique de l'ensemble, de trouver dans cet électorat des jeunes, des chômeurs, des employés, des ouvriers ?
On peut alors mesurer toute la portée de la menace Front National. C'est celle d'un populisme moderne qui traduit et
récupère l'inquiétude d'une société en crise, qui a normalisé le permissif mais qui reste toujours dépendante des effets
contradictoires de la crise : l'arrogance d'Alcibiade, le jeune fils à papa, et la frustration du quidam de base, qui a cru que tout était permis et pour qui rien n'est possible. L'un attend sa revanche, l'autre est prêt à tout pour conserver sa consommation libidinale, ludique, marginale.
Ce pouvoir syncrétique du lepénisme est très préoccupant : c'est toute la modernité qui adhère à la contre-
révolution libérale, qui la façonne. Mais ce syncrétisme n'est pas la seule prouesse de Le Pen. Il amalgame ce populisme du Front National et le national-socialisme, du moins ce qu'il en reste. Il y a toute une vieille clientèle d'extrême droite à récupérer et toute acquise à un leader charismatique. Le petit patron et même la grosse entreprise, dont la production et la distribution restent délimitées par le territoire national, opposent à la mondialisation un néo-nationalisme. Les petits vieux retraités redoutent la dévaluation de leur retraite.
Toutes les composantes du national-socialisme redressent la tête.
Il faut bien convenir de la fécondité de la méthode qui consiste à définir un corps social, un mouvement de société,
le populisme lui-même, par la relation dialectique de la production et de la consommation. La sociologie électorale
est le moyen de cacher cette dialectique et d'imposer des critères purement descriptifs, des repérages qui sont proposés comme des explications.
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Plaristes Evariste- Vénérable
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