Pourliches et primes aux bas salaires
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Pourliches et primes aux bas salaires
Après les semaines de confinements sanitaires qui avec la fermeture des établissements ont conduit le plus grand nombre des personnels de salles et terrasses à chercher de quoi survivre vers d'autres cieux professionnels voire géographiques, les patrons de cafés, hôtels et restaurants se plaignent de ne plus trouver de personnel.
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Vu l'attractivité des rémunérations qu'ils proposent, cela n'est pas étonnant.
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Gagner un SMIC en courant entre les tables avec des amplitudes de 16h00 ou gagner le même SMIC pour 35h00 par semaine avec le weekend, on comprend qu'à salaire de misère égal, il vaut mieux au moins un emplois effectivement totalement déclaré à temps complet que du temps partiel imposé avec un statut saisonnier.
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Heureusement l'amplificateur régulateur de profit veille. Macron va défiscaliser les pourboires. Le proprio des 7 restos parisiens, depuis Courchevel au volant de sa Porsche Cayenne devant les caméra du JT pleurant qu'il n'y arrive plus va pouvoir remercier son grossiste en chair fraiche logé à l'Elysée.
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Le condottiere du Capital vole au secours des patrons avec l'annonce de la défiscalisation des pourboires, moyen de ne pas augmenter les salaires.
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Il est vrai qu'il faut bien comprendre la crise que traverse la branche. Pour faire leur beurre, il est facile de mettre les clandestins embauchés au black derrière dans les cuisines, plus difficile en terrasse sans compter pour certains établissement des beaux quartiers une approche "dermato-chromatique" des postes de travail (concept qui évite de les taxer de racistes).
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Et donc vive le pourboire, dîme imposée, gabelle consumériste permettant d'assurer un revenu moins misérable calé sur une vision caritative du service qui prend fin avec la place mais qui en cas de chômage (et les indemnités), de maladie ou accident et ils sont nombreux (indemnités journalières de la sécu), pour la retraite ne rentrent dans la base de calcul puisque par définition sont hors salaires et donc hors barème de cotisations.
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Le pourboire aussi et surtout c'est donc une variante de primes versées au rendement que les patrons ne paient pas.
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Vous imaginez donner un pourliche à la caissière d'Auchan, à l'instit des gamins ou au conducteur de bus ou du TER qui vous amène au boulot ?
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L'urgence c'est l'augmentation massive et immédiate des salaires avec un point 100 de toutes les grilles indiciaires calé sur la valeur d'un point 100 du SMIC, mettant celui-ci à 2 000€ pour 35h00.avec un éventail de 1à 4.
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Puisqu'on nous parle d'élection, quel parti politique propose à ce jour et dans ces termes un tel projet qui à coup sur permettrait à nombre d'abstentionnistes de retrouver le chemin des urnes ?
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Vu l'attractivité des rémunérations qu'ils proposent, cela n'est pas étonnant.
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Gagner un SMIC en courant entre les tables avec des amplitudes de 16h00 ou gagner le même SMIC pour 35h00 par semaine avec le weekend, on comprend qu'à salaire de misère égal, il vaut mieux au moins un emplois effectivement totalement déclaré à temps complet que du temps partiel imposé avec un statut saisonnier.
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Heureusement l'amplificateur régulateur de profit veille. Macron va défiscaliser les pourboires. Le proprio des 7 restos parisiens, depuis Courchevel au volant de sa Porsche Cayenne devant les caméra du JT pleurant qu'il n'y arrive plus va pouvoir remercier son grossiste en chair fraiche logé à l'Elysée.
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Le condottiere du Capital vole au secours des patrons avec l'annonce de la défiscalisation des pourboires, moyen de ne pas augmenter les salaires.
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Il est vrai qu'il faut bien comprendre la crise que traverse la branche. Pour faire leur beurre, il est facile de mettre les clandestins embauchés au black derrière dans les cuisines, plus difficile en terrasse sans compter pour certains établissement des beaux quartiers une approche "dermato-chromatique" des postes de travail (concept qui évite de les taxer de racistes).
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Et donc vive le pourboire, dîme imposée, gabelle consumériste permettant d'assurer un revenu moins misérable calé sur une vision caritative du service qui prend fin avec la place mais qui en cas de chômage (et les indemnités), de maladie ou accident et ils sont nombreux (indemnités journalières de la sécu), pour la retraite ne rentrent dans la base de calcul puisque par définition sont hors salaires et donc hors barème de cotisations.
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Le pourboire aussi et surtout c'est donc une variante de primes versées au rendement que les patrons ne paient pas.
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Vous imaginez donner un pourliche à la caissière d'Auchan, à l'instit des gamins ou au conducteur de bus ou du TER qui vous amène au boulot ?
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L'urgence c'est l'augmentation massive et immédiate des salaires avec un point 100 de toutes les grilles indiciaires calé sur la valeur d'un point 100 du SMIC, mettant celui-ci à 2 000€ pour 35h00.avec un éventail de 1à 4.
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Puisqu'on nous parle d'élection, quel parti politique propose à ce jour et dans ces termes un tel projet qui à coup sur permettrait à nombre d'abstentionnistes de retrouver le chemin des urnes ?
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Pourliches et primes aux bas salaires
Un avis peut-être ?
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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