Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
aPOTRE a écrit:en plein pourparler de paix avec si salah !!!Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:
je ne dit pas le contraire !!! pourquoi les assassinats avaient continué en algérie , en plus ils auraient du respecter le couvre feux ce jour là ! vue que c'était encore la guerre entre la France et l'Algérie, et faire valoir leurs droits au parlement , si on me (vous ) met le couvre feu vous ne le respectez pas ????bref aux risques et périls qui ne le respecterait pas !!!
Sauf à ce moment la
1/ L'Algérie n'est pas encore indépendante, elle est française.
!
Des pourpalers, ça ne donne pas une nationalité Algérienne que je sache !
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
manifestaient t'ils pour la France ou contre elle , car le hic est là en périodes de pourparlers de paix (concernant l'Algérie ) ???Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:en plein pourparler de paix avec si salah !!!Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:
je ne dit pas le contraire !!! pourquoi les assassinats avaient continué en algérie , en plus ils auraient du respecter le couvre feux ce jour là ! vue que c'était encore la guerre entre la France et l'Algérie, et faire valoir leurs droits au parlement , si on me (vous ) met le couvre feu vous ne le respectez pas ????bref aux risques et périls qui ne le respecterait pas !!!
Sauf à ce moment la
1/ L'Algérie n'est pas encore indépendante, elle est française.
!
Des pourpalers, ça ne donne pas une nationalité Algérienne que je sache !
Dernière édition par aPOTRE le Sam 16 Oct 2021 - 22:32, édité 1 fois
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
aPOTRE a écrit:
nous savons qu'emmanuel macron , n'a jamais été pour les pourparlers et les médiations, croyez vous que charles de gaules était comme macron ????
Charles de Gaulle était dans une situation bien pire car son propre camp (La droite) était au bord de l'éclatement entre ses partisans fidèles et les jusqu'au-boutistes qui voulaient conserver l'Algérie française avec qui il devait composer pour avoir une majorité.
Je vous rappelle que la droite à soutenu De Gaulle pensant qu'il allait garder l'Algérie française (Le fameux "je vous ai compris"), et quand il a fait volte-face ça n'a plus du tout été la même. Il a échappé de peu à des attentats et a une tentative de Putsch.
Instruisez vous un peu sur la période avant de raconter des conneries et vous pourriez par exemple déjà commencer par écouter ce Podcast.
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
résumons !!! ils n'y avait pas que des gaulistes , mais aussi des pétainistes qui gouvernaient la France à ce moment là, je pense que cette manifestation des algérien(ne)s étaient plus des esclaves de la France , que des algérien(ne)s reconnu comme citoyen(ne)s français en France par le GVT !!!Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:
nous savons qu'emmanuel macron , n'a jamais été pour les pourparlers et les médiations, croyez vous que charles de gaules était comme macron ????
Charles de Gaulle était dans une situation bien pire car son propre camp (La droite) était au bord de l'éclatement entre ses partisans fidèles et les jusqu'au-boutistes qui voulaient conserver l'Algérie française avec qui il devait composer pour avoir une majorité.
Je vous rappelle que la droite à soutenu De Gaulle pensant qu'il allait garder l'Algérie française (Le fameux "je vous ai compris"), et quand il a fait volte-face ça n'a plus du tout été la même. Il a échappé de peu à des attentats et a une tentative de Putsch.
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
aPOTRE a écrit:
manifestaient t'ils pour la France ou contre elle , car le hic est là en périodes de pourparlers de paix ???
Ils manifestaient contre ce couvre-feu scélérat, comme vous vous pourriez manifester contre le passe-sanitaire !
Le FLN à tout fait pour qu'il n'y ait aucun débordement pour justement ne pas niquer les pourparlers !
Ce sont bien les jusqu'au-boutistes de l'Algérie française qui ont tout fait pour casser cette paix programmée y compris aller jusqu'a déclencher ce Pogrom !
On vous met des archives d'époque, le travail d'historiens sous le nez et vous continuez de le nier ! C'est incroyable autant de mauvaise foi réunie sur une seule personne !
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
pourquoi se ressentent ils plus algérien'ne)s en France que Français(e)s (même maintenant) ,même après la 3 ème génération en France ???aPOTRE a écrit:résumons !!! ils n'y avait pas que des gaulistes , mais aussi des pétainistes qui gouvernaient la France à ce moment là, je pense que cette manifestation des algérien(ne)s étaient plus des esclaves de la France , que des algérien(ne)s reconnu comme citoyen(ne)s français en France par le GVT !!!Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:
nous savons qu'emmanuel macron , n'a jamais été pour les pourparlers et les médiations, croyez vous que charles de gaules était comme macron ????
Charles de Gaulle était dans une situation bien pire car son propre camp (La droite) était au bord de l'éclatement entre ses partisans fidèles et les jusqu'au-boutistes qui voulaient conserver l'Algérie française avec qui il devait composer pour avoir une majorité.
Je vous rappelle que la droite à soutenu De Gaulle pensant qu'il allait garder l'Algérie française (Le fameux "je vous ai compris"), et quand il a fait volte-face ça n'a plus du tout été la même. Il a échappé de peu à des attentats et a une tentative de Putsch.
Instruisez vous un peu sur la période avant de raconter des conneries et vous pourriez par exemple déjà commencer par écouter ce Podcast.
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
les algérien(ne)s étaient traité de citoyen(ne)s français de 3ème zone , derrière même les européen (ne)s qui la plupart ne l'étaient pas !!!aPOTRE a écrit:résumons !!! ils n'y avait pas que des gaulistes , mais aussi des pétainistes qui gouvernaient la France à ce moment là, je pense que cette manifestation des algérien(ne)s étaient plus des esclaves de la France , que des algérien(ne)s reconnu comme citoyen(ne)s français en France par le GVT !!!Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:
nous savons qu'emmanuel macron , n'a jamais été pour les pourparlers et les médiations, croyez vous que charles de gaules était comme macron ????
Charles de Gaulle était dans une situation bien pire car son propre camp (La droite) était au bord de l'éclatement entre ses partisans fidèles et les jusqu'au-boutistes qui voulaient conserver l'Algérie française avec qui il devait composer pour avoir une majorité.
Je vous rappelle que la droite à soutenu De Gaulle pensant qu'il allait garder l'Algérie française (Le fameux "je vous ai compris"), et quand il a fait volte-face ça n'a plus du tout été la même. Il a échappé de peu à des attentats et a une tentative de Putsch.
Instruisez vous un peu sur la période avant de raconter des conneries et vous pourriez par exemple déjà commencer par écouter ce Podcast.
Dernière édition par aPOTRE le Sam 16 Oct 2021 - 22:53, édité 1 fois
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
aPOTRE a écrit:
résumons !!! ils n'y avait pas que des gaulistes , mais aussi des pétainistes qui gouvernaient la France à ce moment là, je pense que cette manifestation des algérien(ne)s étaient plus des esclaves de la France , que des algérien(ne)s reconnu comme citoyen(ne)s français en France par le GVT !!!
Il y a avait la droite qui gouvernait la France raassemblée derrière de Gaulle, je vous l'explique mais vous avez vraiment la tête dure comme un caillou, cette droite était divisée en 2 :
- Les Ultras qui voulaient l'Algérie Française à tout prix (mais ça ne signifie pas nécessairement Pétainistes)
- Ceux qui étaient prêts à négocier avec le FLN
Beaucoup de gens à droite et dans l'Armé ont soutenu De Gaulle pensant qu'il allait, garder l'Algérie française, mais finalement De Gaulle a évolué la situation et préférer négocier plutôt que de s'empêtrer dans un bourbier. Mais De Gaulle a du faire des concessions aux Ultras pour garder une majorité comme leur laisser gérer le ministère de l'intérieur par exemple, et bien évidement ceux-ci ont tout fait pour saboter les pourparlers de paix.
Dernière édition par Monsieur Trololo le Sam 16 Oct 2021 - 23:02, édité 1 fois
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
aPOTRE a écrit:
les algérien(ne)s étaient traité de citoyen(ne)s français de 3ème zone , derrière même les européen (ne)s qui la plupart ne l'étaient pas !!!
Oui effectivement et y compris sur le sol de la métropole, ils avaient un statut particulier "ressortissants d'afrique du nord française" si je me souviens bien où un truc du genre. N'empêche que ça restait anti-constitutionnel de leur imposer un couvre-feu juste à eux surtout en métropole. Et même ça n'excuse en rien le massacre de 400 millitants pacifiques, le plus grand massacre de civils qu'il y ait jamais eu lieu en Europe de l'Ouest après 1945.
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Le 10 juin 1960, à la suite de la proposition du 23 octobre 1958 de la « paix des braves » par le général de Gaulle et refusée par le FLN, Si Salah, décide en tant que responsable d'un maquis de « l'intérieur », d'ouvrir des négociations directes avec les autorités françaises, il se rend secrètement à l'Élysée, et négocie directement avec le général de Gaulle un possible cessez-le-feu.Monsieur Trololo a écrit:aPOTRE a écrit:source wikipédia
résumons !!! ils n'y avait pas que des gaulistes , mais aussi des pétainistes qui gouvernaient la France à ce moment là, je pense que cette manifestation des algérien(ne)s étaient plus des esclaves de la France , que des algérien(ne)s reconnu comme citoyen(ne)s français en France par le GVT !!!
Il y a avait la droite qui gouvernait la France raassemblée derrière de Gaulle, sauf que comme je vous l'explique mais vous avez vraiment la tête dure comme un caillou, cette droite était divisée en 2 :
- Les Ultras qui voulaient l'Algérie Française à tout prix (mais ça ne signifie pas nécessairement Pétainistes)
- Ceux qui étaient prêts à négocier avec le FLN
Beaucoup de gens à droite et dans l'Armé ont soutenu De Gaulle pensant qu'il allait, garder l'Algérie française, mais finalement De Gaulle a évolué la situation et préférer négocier plutôt que de s'empêtrer dans un bourbier. Mais De Gaulle a du faire des concessions aux Ultras pour garder une majorité comme leur laisser gérer le ministère de l'intérieur par exemple, et bien évidement ceux-ci ont tout fait pour saboter les pourparlers de paix.
Début de l'affaire
Tout avait commencé cinq mois plus tôt. Dans les premiers jours de janvier 1960 les services d'écoute radio du capitaine Heux, chargé, au Bureau d'études et liaison (BEL), des renseignements concernant la wilaya IV avaient intercepté une série de messages échangés par Si Salah et l'état-major général (EMG) d'Oujda commandé par le colonel Boumédiène. Ils étaient singulièrement instructifs. Heux savait que le plan Challe avait fait la vie dure aux survivants de la wilaya, mais il ne pensait pas que le moral fût tombé aussi bas. Dans son message, Si Salah exprimait en termes d'une rare violence le désarroi, le désespoir et la fureur de ses hommes. Le recrutement local était devenu impossible et ni les armes, ni les munitions, ni les renforts promis par l'extérieur n'arrivaient jusqu'au cœur de l'Algérie. En fait, Si Salah « engueulait » littéralement son chef d'état-major.
« Vous ne foutez rien, vous vous prélassez à l'extérieur. Mais méfiez vous. Les maquis sont las et écœurés. De Gaulle propose la « paix des braves », l'égalité complète pour tous. Nous, c'est ce que nous demandons. L'égalité, c'est le but auquel depuis toujours nous aspirons. Si vous ne nous fournissez pas les moyens de faire la guerre nous acceptons cette proposition. On ne peut rien demander d'autre. »
L'état-major d'Oujda semblait suffoqué. Croyant à une manœuvre d'intoxication des services français du BEL, il avait demandé la répétition du message accompagné de chiffres d'identification prouvant l'authenticité de l'origine. Si Salah avait donné toutes les précisions voulues et avait envoyé un deuxième message encore plus virulent.
Heux transmit ces informations à son patron. Le colonel Jacquin avait tout de suite senti que cette fois il y avait un espoir d'aller au-delà d'une simple opération d'intoxication. Jacquin savait la valeur du chef de la wilaya IV. Qu'un homme aussi sérieux, aussi mesuré, aussi estimé de ses troupes que Si Salah prenne de pareils risques et se révolte ouvertement contre ses chefs de l'extérieur valait qu'on s'en occupât sérieusement. Il fallait absolument établir la liaison. Heux fut chargé de la mission.
Le 15 avril, Si Salah adresse un autre message chiffré à l'état-major général (EMG) d'Oujda :
« Il semble définitivement établi que nous n'entretiendrons entre nous qu'un langage de sourds. Vous avez interrompu radicalement tout acheminement de compagnies et de matériel de guerre depuis 1958. Vous êtes enlisés dans la bureaucratie. Nous ne pouvons plus en aucune manière assister les bras croisés à l'anéantissement progressif de notre chère ALN. »
La décision est alors prise de nouer des contacts avec le gouvernement français pour engager, de leur propre initiative, des pourparlers de paix. Un projet de congrès, réunissant des délégués de toutes les wilayas, est envisagé pour renverser le GPRA et désigner des parlementaires chargés d'amorcer des pourparlers avec les autorités françaises. Si cette perspective est finalement abandonnée, le choix de négocier une paix séparée, sans en référer au GPRA, est maintenu.
Négociations
Préalables
À la mi-février 1960, un premier contact est noué avec le colonel Fournier-Foch, par l'intermédiaire du bachaga Boualem. Également approché quelque temps plus tard, le cadi de Médéa informe le procureur général d'Alger, Schmelck, qui en réfère au ministre de la Justice, Edmond Michelet, lequel juge la piste sérieuse.
Après la phase préalable, destinée à jauger les intentions de l'une et l'autre partie, les responsables de la willaya, les commandants Si Salah, Si Lakhdar et Halim et le capitaine Abdellatif, rencontrent dans le plus grand secret, à quatre reprises les émissaires français, Bernard Tricot, représentant le général de Gaulle, et le colonel Mathon, du cabinet de Michel Debré.
Le 28 mars, l'entrevue se déroule à la préfecture de Médéa. Lakhdar, Halim et Abdeltiff confirment leur intention de parvenir à un cessez-le-feu. Elle se poursuit le 31 mars. Les Algériens demandent alors à entrer en contact avec Ben Bella pour obtenir sa caution, ce qui leur est refusé. Les huit semaines suivantes, les dirigeants algériens s'emploient à convaincre leurs homologues des autres wilayas de l'opportunité de mettre un terme au combat pour s'acheminer - dans le cadre de cette « paix des braves » - vers l'autodétermination de l'Algérie, proposée par de Gaulle dans son discours du 16 septembre 1959. Le chef de la wilaya III, Mohand Ou el Hadj paraît disposé à emboîter le pas de Si Salah. Mais, prudent, il attend de voir comment la situation évolue avant de s'engager plus avant. Le 31 mai et le 2 juin, cette fois au domicile du cadi de Médéa, Abdelkader Mazighi, deux nouvelles réunions aboutissent à un plan de paix autour de quatre points principaux :
Les combattants déposeront leurs armes dans les gendarmeries « pour gardiennage », selon une formule destinée à sauver leur honneur.
Libres de regagner leur village, ils pourront, s'ils le souhaitent s'engager dans les forces de l'ordre ou dans les formations de travailleurs employés à la réalisation de grands travaux d'utilité publique.
Les combattants convaincus de crime de sang seront placés sous surveillance ou éloignés en métropole jusqu'à l'arrêt complet des combats, préalable à une amnistie générale.
La libération massive des prisonniers et internés du FLN ne pouvant intervenir qu'après un cessez-le-feu général, les responsables de la willaya s'en remettent aux autorités françaises pour élargir ceux qui ne présentent pas de danger pour la sécurité publique.
Pour pousser leurs interlocuteurs à s'engager irrévocablement et pour faciliter leurs démarches auprès des autres wilayas, surtout la III et la VI, les négociateurs français décident, avec son accord, de leur faire rencontrer de Gaulle en personne.
Une entrevue avec le général de Gaulle
Le 9 juin, Si Salah et ses adjoints, Si Mohamed et Lakhdar, décollent pour Rambouillet à bord d'un SO Bretagne.
Le lendemain, ils sont conduits auprès de De Gaulle. L'entrevue se passe dans une atmosphère courtoise. Selon Bernard Tricot, témoin direct de la scène, « les visiteurs expliquent leur affaire, ils le font brièvement et bien. Le général résume ses propositions publiques sur l'autodétermination. Mais, dit-il, il faut d'abord mettre fin aux combats. Le cessez-le-feu peut être conclu dans des conditions honorables pour chacun. Les combattants rappellent qu'ils ne veulent pas apparaître comme des faux-frères. Ils se rendent bien compte qu'ils ne pourront pas entraîner d'un seul coup toute l'ALN d'Algérie, mais ils voudraient du moins que le cessez-feu partiel soit aussi large que possible. À cette fin, ils désirent pouvoir prendre contact avec la wilaya III en Kabylie, et ils demandent en outre qu'on leur facilite le voyage à Tunis afin qu'ils puissent mettre le GPRA en face de ses responsabilités. » Si Lakhdar qui, selon Gilbert Meynier, semble avoir joué le rôle principal du côté algérien, s'affirme même disposé à créer un « parti nationaliste modéré. »
De Gaulle accède à la première des demandes, mais il refuse le déplacement en Tunisie « qui présentait pour les intéressés des dangers évidents » et, de nouveau, une rencontre avec Ben Bella, car « à la suite de la visite des chefs FLN à l'Île-d'Aix les autres dirigeants du FLN seraient avertis du projet et prendraient les moyens de le faire échouer. » En revanche, « il se déclare prêt à faire transmettre un message des chefs de la wilaya IV aux dirigeants extérieurs de la rébellion »3.
De Gaulle informe ses interlocuteurs de sa décision de renouveler « publiquement son offre de discussion avec le GPRA en vue de permettre l'exercice de l'autodétermination ». L'armée sur le terrain avec le plan Challe et ses succès militaires est sur le point d'obtenir la reddition d'une partie de l'ALN, mais de Gaulle n'en veut pas puisqu'il veut poursuivre les négociations vers l'autodétermination avec le GPRA en exil à Tunis.
Déclarations de De Gaulle
Le 14 juin, de Gaulle tient un discours dans lequel, après avoir évoqué la « nostalgie » bien compréhensible de certains pour ce qu'était l'Empire français, rappelle « qu'il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités » et conclut en lançant un nouvel appel « aux dirigeants de l'insurrection » :
« Nous les attendons ici pour trouver avec eux une fin honorable aux combats qui se traînent encore [ ... et] accomplir, en union avec la France et dans la coopération des Communautés, la transformation de l'Algérie algérienne en un pays prospère et fraternel. »
Mise au courant du GPRA
Le 22 juin, le journal Le Monde publie un communiqué du « Commandement FLN de la wilaya IV », daté du lendemain 23 juin :
« En ces heures cruciales et décisives où se joue l'avenir non seulement de l'Algérie, mais de la France, au moment où pour le sombre drame algérien semble poindre l'éclaircie susceptible de ramener la paix dans les cœurs et les esprits de tous les habitants de notre patrie déchirée, le commandement général de la wilaya IV ordonne à toutes les unités fidaïyounes de cesser toutes activités contre les établissements publics à clientèle essentiellement civile, contre les véhicules et personnes civiles musulmanes et européennes à dater du 15 juin 1960. Cette décision [ ... ] a été prise dans un but d'apaisement, et pour enlever aux organisations extrémistes européennes, tout prétexte de nuire à la bonne marche des négociations franco-algériennes. »
Dès le lendemain, L'Écho d'Alger, rapportant les propos du porte-parole de l'état-major français, le commandant Maire, soulignait combien la décision des chefs de la wilaya IV contrevenaient aux ordres donnés par le GPRA.
Échec des négociations
Fin mai, des purges commencent dans une partie de la wilaya, surtout dans l'Ouarsenis, à l'initiative du commandant Hassan, Si Mohammed, qui avait emboîté le pas de Si Salah avec reticence,et qui sent, au lendemain de l'entrevue avec de Gaulle, que l'affaire tourne court.
Hassan décide alors de faire allégeance au GPRA et de reprendre la willaya en main. Le 14 juillet, il dissout le comité de la wilaya et prend la direction d'un Comité militaire de coopération et d'exécution dont il nomme les membres. Le 22, il fait exécuter Si Lakhdar. Si Salah, de retour de Kabylie est arrêté et destitué. Appuyé par Bencheriff, enfin parvenu à destination, Si Mohammed liquide Abdelatiff le 11 août et Halim.
Fin de l'aventure Si Salah
Un an plus tard, Si Salah, convoqué par le GPRA, se rendait en Tunisie, avec une faible escorte. Il sera tué le 20 juillet 1961 sur le chemin dans une embuscade tendue par un commando de chasse de l'armée française à Maillot dans la région de Bouira (Kabylie). Ses derniers mots seront : « De Gaulle nous a trahis. C'est lui le responsable de mon sort4.
Si Mohamed, à son tour, le dernier témoin de l'entrevue avec de Gaulle, sera tué le 8 août 1961 à Blida par une unité du 11e choc.
Tout le reste des témoins algériens de la rencontre du 10 juin 1960 à l’Élysée ont disparu. Les témoins français ont reçu ordre de se taire.
Certains officiers français en voudront beaucoup au général de Gaulle de n'avoir pas su utiliser cette occasion avec Si Salah pour engager des négociations avec les combattants de l'ALN de l'intérieur (et qui s'opposaient au GPRA basé en Tunisie). Cette « affaire Si Salah » sera l'une des causes du putsch contre de Gaulle en avril 1961
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
pour ma par je met fin à ce débat , c'était ALN vs FLN !!! et donc je penche que de gaulles y est pour quelques chose sur ce massacre à paris (secret d'état =affaire d'état)
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Mais ça n'a pas de rapport avec les évenements d'Octobre !
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
aPOTRE a écrit:pour ma par je met fin à ce débat , c'était ALN vs FLN !!! et donc je penche que de gaulles y est pour quelques chose sur ce massacre à paris (secret d'état =affaire d'état)
Moi j'ai dit qu'on pouvait peut-être remonter jusqu'a Michel Debré, pour ce qui est de De Gaulle je ne pense pas qu'il ai un rôle direct sur les évènements d'Octobre. Je me base sur la thèse développé par Gilles Manceron.
Gilles Manceron a écrit:Cet enchaînement est celui raconté par la préfecture de police. Mon analyse, c’est que la décision de répression est prise fin août avec cet argument : “Le FLN développe son terrorisme en France, les assassinats de policiers se multiplient, il faut répondre.” Or, dans la réalité des fusillades et attentats entre fin août et mi-octobre, il y a certes des policiers tués, mais les consignes du FLN sont : “On n'exécute que des gens identifiés comme étant de la police auxiliaire, appelés harkis à tort, impliqués dans des arrestations, des tortures et des mitraillages de cafés algériens." Quand le ministre de l'Intérieur Roger Frey est interrogé au conseil des ministres sur les noms des policiers tués et les dates d'exécutions, il ne répond pas. Ce terrorisme du FLN a été largement gonflé sur cette période bien précise, puis a servi à justifier le couvre-feu et la répression. Une fusillade est présentée comme un règlement de comptes entre militants algériens par la version officielle, alors que c'est un mitraillage de la police auxiliaire. La presse commence à douter et enquête dans les bidonvilles, où la police casse tout lors de descentes nocturnes. La réponse de la Fédération de France du FLN était la manifestation. La Fédération a été rappelée à l'ordre par la direction du FLN, depuis Tunis, qui ne voulait pas nuire aux négociations ouvertes en mars 1961 et vécues comme la victoire de la guerre du côté algérien, puisque Charles de Gaulle acceptait le FLN à la table des négociations, protégé par des militaires français, dans un contexte où l'OAS assassinait le maire d'Évian pour avoir accepté d'accueillir les négociations. De Gaulle voulait une Algérie indépendante en bonne relation avec la France.
Les associations se sont mises d’accord pour parler d’un crime d’État. Selon les notes de Louis Terrenoire, publiées par sa fille Marie-Odile en 2016, De Gaulle a été choqué mais aurait dit : "C'est inacceptable, mais secondaire." Louis Terrenoire était ministre des Relations avec le Parlement. Ses notes accréditent l'écart de pensée entre Charles de Gaulle et son Premier ministre Michel Debré. Terrenoire désapprouvait la vision de Debré, qui avait nommé Roger Frey, un dur du RPF (parti gaulliste, ndlr) favorable à l'Algérie française, au ministère de l'Intérieur et soutenait Maurice Papon, collaborateur de crimes contre l'humanité en Gironde en 1942 et condamné en 1998.
La racine du 17 octobre, c'est quand De Gaulle cède le Sahara à l'Algérie à la fin du mois d'août. Debré est furieux, opposé à cette ultime capitulation, il veut démissionner. De Gaulle refuse, Debré demande la gestion du maintien de l'ordre en métropole et l'obtient. La seule arme de Debré, c'est de taper sur le FLN pour l'affaiblir au maximum et compromettre les négociations. Rien n'atteste une demande directe d'action de la police par Debré, mais ce contexte explique la répression du 17 octobre. Elle résulte d'une stratégie de Debré, appuyée par Frey et Papon. Ils essayaient de sauver ce qui pouvait l'être dans l'Algérie française, tentant d'obtenir la partition de l'Algérie avec une bande côtière pour les Européens et le reste pour les Algériens.
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Monsieur Trololo a écrit:Mais ça n'a pas de rapport avec les évenements d'Octobre !
Bien sur que non, mais les révisionnistes de l'histoire et autre pro Oas/algérie française accommodent les évènements à leur sauce nauséabonde.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
est ce que le génocide en vendée à existé ou pas???Volog a écrit:Monsieur Trololo a écrit:Mais ça n'a pas de rapport avec les évenements d'Octobre !
Bien sur que non, mais les révisionnistes de l'histoire et autre pro Oas/algérie française accommodent les évènements à leur sauce nauséabonde.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Un épisode "glorieux" de la police française, ensuite on s'étonne , on s'indigne que le monde arabe à une dent contre la France.« Le Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Ceci explique cela!
oscarire- Sage
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Monsieur Trololo aime ce message
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
A la seule comparaison du nombre des victimes des radicalisés islamiques , comme des méthodes qui sont employées ces 10 dernières années , en France et en Europe, que des Français osent ce que je lis ci dessus me donne envie de vomir !!!
Darbut- Sage
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Date d'inscription : 16/05/2021
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Mon cher Dardut vous avec le vomissement facile !darbut a écrit:A la seule comparaison du nombre des victimes des radicalisés islamiques , comme des méthodes qui sont employées ces 10 dernières années , en France et en Europe, que des Français osent ce que je lis ci dessus me donne envie de vomir !!!
Ha les aigreurs du passé , du présent, et de l'avenir.
oscarire- Sage
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Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Vous avez, pour une fois , raison oscarire , vous côtoyer sur ce forum me fait éructer , tant votre recherche de poux sur les forumeurs vous fait oublier les vôtres !
Vous tentez de nous faire rougir sur ce qui s'est passé avec les évènements du 17/10/61 , et en même temps tentez de minimiser ce qui est arrivé à SAMUEL PATY , même erreur d'analyse, restez dans le dessin, au moins il nous y reste , à part votre hypocrisie du genre " cher Darbut " une répétition plus
révélatrice !!!
Vous tentez de nous faire rougir sur ce qui s'est passé avec les évènements du 17/10/61 , et en même temps tentez de minimiser ce qui est arrivé à SAMUEL PATY , même erreur d'analyse, restez dans le dessin, au moins il nous y reste , à part votre hypocrisie du genre " cher Darbut " une répétition plus
révélatrice !!!
Darbut- Sage
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Date d'inscription : 16/05/2021
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
darbut a écrit:
Vous tentez de nous faire rougir sur ce qui s'est passé avec les évènements du 17/10/61 , et en même temps tentez de minimiser ce qui est arrivé à SAMUEL PATY , même erreur d'analyse, restez dans le dessin, au moins il nous y reste , à part votre hypocrisie du genre " cher Darbut " une répétition plus
révélatrice !!!
Personne ne minimise ici ce qui est arrivé à Samuel Paty, en revanche que vous osiez vous servir de Samuel Paty pour faire oublier le massacre du 17 octobre 1961, environ 400 manifestants pacifiques dont des femmes et des enfants assassinés par la police française aux ordres de Papon et de Frey nous prouve une fois de plus que vous êtes à vomir !
Monsieur Trololo- Vénérable
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oscarire aime ce message
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
certainement , mais ce n'est pas une excuse pour s'en prendre à nous, à la police, pompiers , aux urgences et autres !oscarire a écrit:Un épisode "glorieux" de la police française, ensuite on s'étonne , on s'indigne que le monde arabe à une dent contre la France.« Le Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Ceci explique cela!
Frère Barnabé- Vénérable
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Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Dites dans la vie réelle, vous êtes toujours aussi à cran ?"darbut"]Vous avez, pour une fois , raison oscarire , vous côtoyer sur ce forum me fait éructer , tant votre recherche de poux sur les forumeurs vous fait oublier les vôtres !
C'est vous même mon cher Dardut de Nice, vous avez écrit en cas d'embrouille persistante avec un internaute , il fallait le flatter, lui donner une importance, le revaloriser au bastingage du forum.à part votre hypocrisie du genre " cher Darbut " une répétition plus
révélatrice !!!
C'était votre meilleur commentaire de toutes vos éditions.
Dardut de Nice Vous avez le don de vous contredire.
Bon sang, la chance que vous avez de vivre dans une si belle région.
Relax Dardut faites un break, une pause , une remise en forme.
Si je vivais à Nice, je ne serais pas sur un forum à répondre à un dépressif .
oscarire- Sage
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Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
Avant d'écrire que personne ici ne minimise ici ce qui est arrivé à Samuel Paty , TROLOLO , relisez ce qu'écrit oscarire !!!!!!!!!!!
Darbut- Sage
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Date d'inscription : 16/05/2021
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
J'ai écrit qu'il y avait une haine réciproque entre les algériens et les Français!darbut a écrit:Avant d'écrire que personne ici ne minimise ici ce qui est arrivé à Samuel Paty , TROLOLO , relisez ce qu'écrit oscarire !!!!!!!!!!!
Dardut de Nice allez faire un tour à la plage pour évacuer votre haine viscérale!
oscarire- Sage
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Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Massacre du 17 octobre 1961 : « Les policiers ont jeté des Algériens morts, assommés ou encore vivants dans la Seine »
darbut a écrit:Avant d'écrire que personne ici ne minimise ici ce qui est arrivé à Samuel Paty , TROLOLO , relisez ce qu'écrit oscarire !!!!!!!!!!!
Samuel Paty a été tué par un Tchétchène, par par un millitant du FLN que je sache !
Vous êtes complètement hors-sujet ! Il y a ici un fil dédié à Samuel Paty rien ne vous empêche de vous exprimer à ce sujet sur ce fil !
Monsieur Trololo- Vénérable
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Date d'inscription : 03/08/2021
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