La politique des bas salaires
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Re: La politique des bas salaires
Ryanne a écrit:Ryanne a écrit:Inégalités. Sous le quinquennat Macron, 9 millions de pauvres en France
Une étude de l’Insee met en avant une augmentation du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. La plus forte progression depuis 2010, selon l’institut.
C’est la fin d’un secret de Polichinelle. Les réformes économiques et fiscales du gouvernement creusent les inégalités et accroissent la pauvreté. C’est ce que démontre une note de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) parue mercredi 16 octobre, intitulée « Estimation avancée du taux de pauvreté et des indicateurs d’inégalités ». Dans son étude, l’institut fait une évaluation du coefficient Gini, un outil statistique qui permet de calculer les écarts de revenus. En 2018, l’indice de Gini progresse de 0,005 point pour atteindre 0,294. C’est la première fois qu’autant de Français vivent sous le seuil de pauvreté depuis 2010.
Comment expliquer cette tendance sombre ? La hausse de l’indice de Gini est le fruit de la réforme du prélèvement forfaitaire unique (PFU), la flat tax qui limite à 30 % la taxation sur tous les revenus du capital. Cet allègement fiscal a généré un gain de 1 000 euros au profit des 5 % « les plus aisés », précise la note. Grâce au PFU, les versements des dividendes en 2018 ont largement grimpé à hauteur environ de 60 %, selon l’Insee. Rien qu’avec ces deux mesures, cet indice grimpe de 0,004 point. Le PFU est donc un mécanisme bien huilé pour aggraver les inégalités. Contrairement aux promesses du gouvernement, ces gains n’ont pas été réinvestis dans « l’appareil productif ». Point important, l’étude de l’Insee ne prend pas en compte les effets de la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune.
Les plus bas revenus sont les grands perdants des politiques économiques et fiscales
À cette hausse des inégalités, s’ajoute la progression de la pauvreté. Cette augmentation est surtout portée par la baisse des APL dans les logements sociaux, selon l’Insee. Une diminution qui « aurait le plus fort effet sur l’évolution du taux de pauvreté (+0.4 point environ) », relève l’étude. Toutefois, cette hausse est à relativiser car elle ne prend pas en compte la baisse des loyers. Le taux de pauvreté est calculé seulement sur les revenus, une diminution des dépenses n’étant pas prise en compte.
L’Insee estime ainsi que l’indice de pauvreté s’élève à 14,3 %, soit 0,2 point de plus qu’en 2017. Au total, pas moins de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en 2018.
Quel guignol Macaron! Il aurait du rester faire son stage chez Rothschild, il aurait pas pu de taper sur les chômeurs qui n'ont déjà rien pour vivre.
« Les mesures sur les prélèvements, comme la baisse de la taxe d’habitation, la bascule CSG/cotisations et l’extension du crédit d’impôt pour l’emploi de salariés à domicile aux retraités, bénéficieraient davantage aux ménages au-dessus du seuil de pauvreté », indique la note. Ces dispositifs « contribueraient donc à la hausse du seuil et du taux de pauvreté », ajoute l’Insee.Que ce soit la hausse de 50 euros en 2018 de l’allocation adulte handicapé, ou celle de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées, revalorisée de 30 euros, ces mesures n’améliorent pas la situation des plus fragiles.
Et les coupes successives dans les prestations sociales sont trop importantes pour compenser les pertes de revenu. « Avec 2 milliards mobilisés par an,la stratégie de lutte contre la pauvreté n’est pas à la hauteur des enjeux sociaux, c’est deux fois moins que les cadeaux fiscaux aux plus riches…
Nous avons une pauvre politique pour les pauvres », a résumé Louis Maurin, fondateur de l’Observatoire des inégalités.Les ultra-riches, eux, voient leur revenu en hausse de 2 % en 2020
Même si le gouvernement a lâché quelques miettes pour calmer les colères des gilets jaunes, les mesures fiscales annoncées restent favorables aux plus riches. C’est ce que souligne la nouvelle étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) de l’École d’économie de Paris, qui s’est penchée sur « les impacts du budget 2020 sur les ménages et les entreprises ». Pour les Français situés entre les 3 % et les 20 % les plus riches, le revenu augmente à hauteur de 1 %. Les ultra-riches, eux, voient leur revenu en hausse de 2 % en 2020, soit un gain de près de 4 500 euros. Le ruissellement promis par Emmanuel Macron fonctionne donc à merveille, pour les plus aisés.
Ryanne- Connaisseur
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Date d'inscription : 10/10/2021
Re: La politique des bas salaires
Stun'Eneb a écrit:Toutes catégories confondues, le nombre de privés d’emploi s’établit
à plus de 6 millions, en France.
Ces chiffres révèlent la forte augmentation de la précarité en France sur l’année écoulée.
Un rapport d’Oxfam démontre qu’un million de personnes serait passé sous le seuil de pauvreté en 2020, en France.
Tout le monde n'est pas malheureux dans ce pays. La presse a rapporté qu'il y avait 10 millions de réservations dans les stations de ski....
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Re: La politique des bas salaires
Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Francis XV- Sage
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Re: La politique des bas salaires
Et QUI serai le propriétaire qui louerai un appartement F3 pour 200 € ?Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Je vous rappelle que pour LOUER, il faut un PROPRIETAIRE.
Or si aucun propriétaire n'est prêt à louer pour 200€, vous ferez comment ?
Vous achèterez l'appartement pour 200 € par mois à une Banque ?!! (Bonne chance)
Parce que le propriétaire, lui, il doit surement rembourser la banque pour plus de 200 € par mois, lui !!
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: La politique des bas salaires
omega95 a écrit:Et QUI serai le propriétaire qui louerai un appartement F3 pour 200 € ?Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Je vous rappelle que pour LOUER, il faut un PROPRIETAIRE.
Or si aucun propriétaire n'est prêt à louer pour 200€, vous ferez comment ?
Vous achèterez l'appartement pour 200 € par mois à une Banque ?!! (Bonne chance)
Parce que le propriétaire, lui, il doit surement rembourser la banque pour plus de 200 € par mois, lui !!
Pas forcément , si les loyers sont a 200 euro c'est que les taux immobiliers auront baissés considérablement . Donc le proprio en profiterait également . mais bon...ne rêvons pas .
lepape- Chef
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Re: La politique des bas salaires
Les taux sont déjà très bas, mais le problème c'est que, lorsque les taux sont bas, les prix de l'immobilier montent.lepape a écrit:omega95 a écrit:Et QUI serai le propriétaire qui louerai un appartement F3 pour 200 € ?Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Je vous rappelle que pour LOUER, il faut un PROPRIETAIRE.
Or si aucun propriétaire n'est prêt à louer pour 200€, vous ferez comment ?
Vous achèterez l'appartement pour 200 € par mois à une Banque ?!! (Bonne chance)
Parce que le propriétaire, lui, il doit surement rembourser la banque pour plus de 200 € par mois, lui !!
Pas forcément , si les loyers sont a 200 euro c'est que les taux immobiliers auront baissés considérablement . Donc le proprio en profiterait également . mais bon...ne rêvons pas .
Aujourd'hui on a des taux bas mais des prix au m2 qui sont très élevés.
Les propriétaires doivent y trouver leur compte, sinon ils ne vont pas investir dans le locatif, surtout que ça devient de plus en plus compliqué, avec des nouvelles normes comme le nouveau DPE (diagnostic de performance énergétique). Pour les gens modestes, il y a le parc social, mais là les listes d'attente sont souvent longues (ça dépend des villes). De toute façon, même dans le logement social, on trouve rarement des appartements à 200 euros par mois, sauf si on déduit l'APL.
Pour en revenir aux bas salaires, comme je l'ai déjà dit dans d'autres messages, il faut bien comprendre la logique économique : les salaires ne peuvent pas augmenter plus vite que la productivité, or la productivité est faible depuis plusieurs années. Par ailleurs, dans la zone euro, il y a une politique de désinflation salariale à cause de la concurrence des pays de l'est, qui empêche d'augmenter les salaires sous peine de ruiner la compétitivité des entreprises. Comme il est impossible de dévaluer avec l'euro, la variable d'ajustement, c'est les salaires.
Compte supprimé- Postulant
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Re: La politique des bas salaires
Ryanne a écrit:La mesure et le ressenti
Mais il en va des salaires et du niveau de vie comme de la température. Il y a la mesure et il y a le ressenti. Et de ce point de vue, la crise sociale des Gilets jaunes a été un nouveau signal d'alarme sur la paupérisation de toute une partie de la société.
En effet, selon le baromètre annuel de la Direction statistique du ministère des Solidarités (Drees), près de 18 % des Français interrogés se sentaient pauvres fin 2018, contre 13 % en moyenne les années passées. Et, toujours selon cette enquête publiée en septembre 2019, les personnes interrogées estiment qu'il faut 1 760 euros pour vivre. L'écart est donc de 71 % entre ce besoin et le seuil de pauvreté monétaire de 1073 euros par mois pour une personne seule.
On voit là que l'on est proche du salaire médian, mais encore loin du Smic net qui se situe autour de 1 200 euros. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que près d'un tiers des ouvriers se sentent pauvres et que compte tenu de la situation, 90 % d'entre eux estiment que les injustices sociales ne feront qu'augmenter.
1 760 euros pour vivre selon le baromètre annuel de la Direction statistique du ministère des Solidarités (Drees)
Quelle reconnaissance salariale ?
Il aura fallu la pandémie, mais aussi des mobilisations comme celle des salariées des Ehpad pour que le chef de l'État consente à évoquer la question de la reconnaissance salariale des derniers de cordée, mais premiers de corvée, soudain reconnus indispensables à la continuité sociale et économique du pays.
Une conversion tardive qui reste cependant encore au stade du discours. Les annonces du plan pauvreté de septembre 2018, tout comme les mesures lors de la crise des Gilets jaunes ou au printemps 2020 au début de la pandémie, ne prennent jamais à bras-le-corps la question de la revalorisation des bas salaires et du Smic.
Le gouvernement répond par des primes ou des aides financées ou compensées par l'argent public, mais dont la première caractéristique est de ne rien coûter aux entreprises qui bénéficient depuis des années d'exonérations de cotisations sociales très généreuses sur ces bas salaires. Au passage, ces exonérations qui siphonnent les ressources de la protection sociale sans véritablement préserver l'emploi sont autant de trappes à bas salaires puisqu'elles encouragent les entreprises à tasser les grilles pour cantonner les salaires au plus près des seuils d'exonération qui peuvent atteindre 1,6 fois le Smic.
Ce n'est pas l'État qui est responsable de la politique des salaires dans le secteur privé, mais les chefs d'entreprise et à un degré moindre, les partenaires sociaux. L'État ne dispose que de la faculté de faire évoluer le SMIG. Ceux qui se sentent pauvres avec parfois un temps partiel n'ont qu'à se chercher un job supplémentaire, certains le font avec bonheur. En Allemagne, c'est très courant pour un salarié d'avoir deux voire trois jobs. Faut se bouger le cul dans la vie si l'on veut réussir un bon projet ou une carrière; il faut se le bouger jeune et fort et, dans ce cas, on échoue rarement.
Et puis, 1,6 fois le SMIG puisque tu cites ce chiffre, c'est pas si mal que ça.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Date d'inscription : 03/12/2021
Re: La politique des bas salaires
dans ce cas la taxe foncière , aussi de moitié!Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Frère Barnabé- Vénérable
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Localisation : saint Etienne
Re: La politique des bas salaires
aPOTRE a écrit:dans ce cas la taxe foncière , aussi de moitié!Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
On ne pourra pas plafonner les loyers, surtout à un niveau ridicule, sinon, il n'y aurait plus d'apparts à louer. De plus, ce n'est pas politiquement du tout dans l'air du temps et le pays souffre d'un cruel manque de logements.
L'État n'aura pas d'autre choix que celui de favoriser les bailleurs, qui sont assommés d'impôts (taxe foncière, CSG, impôts sur le revenu, IFI). La coupe est pleine. Macron a fait le choix politique de favoriser les détenteurs d'actions et de valeurs mobilières en supprimant pour eux l'ISF et instituant la flat tax, alors que les bailleurs ne bénéficient pas de la flat tax et sont taxés à l'IFI !!!
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: La politique des bas salaires
lepape a écrit:omega95 a écrit:Et QUI serai le propriétaire qui louerai un appartement F3 pour 200 € ?Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Je vous rappelle que pour LOUER, il faut un PROPRIETAIRE.
Or si aucun propriétaire n'est prêt à louer pour 200€, vous ferez comment ?
Vous achèterez l'appartement pour 200 € par mois à une Banque ?!! (Bonne chance)
Parce que le propriétaire, lui, il doit surement rembourser la banque pour plus de 200 € par mois, lui !!
Pas forcément , si les loyers sont a 200 euro c'est que les taux immobiliers auront baissés considérablement . Donc le proprio en profiterait également . mais bon...ne rêvons pas .
Sachant que les taux actuels sont proches de Zéro, vous les voyez où les taux pour un remboursement de moins de 200 € par mois ? -15% ?
Vous ne savez pas faire un calcul de rendement immobilier, ou de TEG ou quoi ?!
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Localisation : Oise
Re: La politique des bas salaires
aPOTRE a écrit:dans ce cas la taxe foncière , aussi de moitié!Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Et les loyers augmenteront de la même chose...
Plus vous augmentez les taxes sur les propriétaires, plus les loyers augmenteront pour les locataires, vous n'avez toujours pas compris ça ?!
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Localisation : Oise
Re: La politique des bas salaires
C'est le SMIC et non le SMIG...Jeanlouis12 a écrit:
Ce n'est pas l'État qui est responsable de la politique des salaires dans le secteur privé, mais les chefs d'entreprise et à un degré moindre, les partenaires sociaux. L'État ne dispose que de la faculté de faire évoluer le SMIG.
Le gouvernement peut jouer un rôle dans le niveau des salaires, car d'une part le SMIC entraîne les autres salaires à la hausse, d'autre part parce que les salaires dépendent du pouvoir de négociation des salariés, et que la législation sociale peut l'affaiblir ou le renforcer. Les dernières réformes du code du travail ont eu pour résultat de l'affaiblir.
Ensuite, il y a eu une époque où les salaires étaient indexés, il est donc possible pour un gouvernement de les encadrer.
Le gouvernement peut aussi jouer sur les retenues sociales pour augmenter le salaire net.
Enfin, il y a des mesures comme la prime d'activité qui peuvent augmenter le pouvoir d'achat des salariés.
Compte supprimé- Postulant
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Re: La politique des bas salaires
omega95 a écrit:aPOTRE a écrit:dans ce cas la taxe foncière , aussi de moitié!Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Et les loyers augmenteront de la même chose...
Plus vous augmentez les taxes sur les propriétaires, plus les loyers augmenteront pour les locataires, vous n'avez toujours pas compris ça ?!
J'ai aucune idée des taux de l'immobilier , je suis pas loque a terre ...lol lol
lepape- Chef
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Re: La politique des bas salaires
Ryanne a écrit:Ryanne a écrit:Ryanne a écrit:Inégalités. Sous le quinquennat Macron, 9 millions de pauvres en France
Une étude de l’Insee met en avant une augmentation du nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. La plus forte progression depuis 2010, selon l’institut.
C’est la fin d’un secret de Polichinelle. Les réformes économiques et fiscales du gouvernement creusent les inégalités et accroissent la pauvreté. C’est ce que démontre une note de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) parue mercredi 16 octobre, intitulée « Estimation avancée du taux de pauvreté et des indicateurs d’inégalités ». Dans son étude, l’institut fait une évaluation du coefficient Gini, un outil statistique qui permet de calculer les écarts de revenus. En 2018, l’indice de Gini progresse de 0,005 point pour atteindre 0,294. C’est la première fois qu’autant de Français vivent sous le seuil de pauvreté depuis 2010.
Comment expliquer cette tendance sombre ? La hausse de l’indice de Gini est le fruit de la réforme du prélèvement forfaitaire unique (PFU), la flat tax qui limite à 30 % la taxation sur tous les revenus du capital. Cet allègement fiscal a généré un gain de 1 000 euros au profit des 5 % « les plus aisés », précise la note. Grâce au PFU, les versements des dividendes en 2018 ont largement grimpé à hauteur environ de 60 %, selon l’Insee. Rien qu’avec ces deux mesures, cet indice grimpe de 0,004 point. Le PFU est donc un mécanisme bien huilé pour aggraver les inégalités. Contrairement aux promesses du gouvernement, ces gains n’ont pas été réinvestis dans « l’appareil productif ». Point important, l’étude de l’Insee ne prend pas en compte les effets de la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune.
Les plus bas revenus sont les grands perdants des politiques économiques et fiscales
À cette hausse des inégalités, s’ajoute la progression de la pauvreté. Cette augmentation est surtout portée par la baisse des APL dans les logements sociaux, selon l’Insee. Une diminution qui « aurait le plus fort effet sur l’évolution du taux de pauvreté (+0.4 point environ) », relève l’étude. Toutefois, cette hausse est à relativiser car elle ne prend pas en compte la baisse des loyers. Le taux de pauvreté est calculé seulement sur les revenus, une diminution des dépenses n’étant pas prise en compte.
L’Insee estime ainsi que l’indice de pauvreté s’élève à 14,3 %, soit 0,2 point de plus qu’en 2017. Au total, pas moins de 9 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté en 2018.
Quel guignol Macaron! Il aurait du rester faire son stage chez Rothschild, il aurait pas pu de taper sur les chômeurs qui n'ont déjà rien pour vivre.
« Les mesures sur les prélèvements, comme la baisse de la taxe d’habitation, la bascule CSG/cotisations et l’extension du crédit d’impôt pour l’emploi de salariés à domicile aux retraités, bénéficieraient davantage aux ménages au-dessus du seuil de pauvreté », indique la note. Ces dispositifs « contribueraient donc à la hausse du seuil et du taux de pauvreté », ajoute l’Insee.Que ce soit la hausse de 50 euros en 2018 de l’allocation adulte handicapé, ou celle de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées, revalorisée de 30 euros, ces mesures n’améliorent pas la situation des plus fragiles.
Et les coupes successives dans les prestations sociales sont trop importantes pour compenser les pertes de revenu. « Avec 2 milliards mobilisés par an,la stratégie de lutte contre la pauvreté n’est pas à la hauteur des enjeux sociaux, c’est deux fois moins que les cadeaux fiscaux aux plus riches…
Nous avons une pauvre politique pour les pauvres », a résumé Louis Maurin, fondateur de l’Observatoire des inégalités.Les ultra-riches, eux, voient leur revenu en hausse de 2 % en 2020
Même si le gouvernement a lâché quelques miettes pour calmer les colères des gilets jaunes, les mesures fiscales annoncées restent favorables aux plus riches. C’est ce que souligne la nouvelle étude de l’Institut des politiques publiques (IPP) de l’École d’économie de Paris, qui s’est penchée sur « les impacts du budget 2020 sur les ménages et les entreprises ». Pour les Français situés entre les 3 % et les 20 % les plus riches, le revenu augmente à hauteur de 1 %. Les ultra-riches, eux, voient leur revenu en hausse de 2 % en 2020, soit un gain de près de 4 500 euros. Le ruissellement promis par Emmanuel Macron fonctionne donc à merveille, pour les plus aisés.
Ryanne- Connaisseur
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Date d'inscription : 10/10/2021
Re: La politique des bas salaires
PRET POUR 15 MILLIONS DE PAUVRES EN 2022 AVEC MACRON?
Pas besoin de faire l'ENA pour appauvrir un pays, je peux faire la même chose sans passe droit.
Pas besoin d'être compétent, Paris participe au grand déclassement, elle fait payer un droit d'entrée dans ses rues et ses commerces.
Pas besoin de faire l'ENA pour appauvrir un pays, je peux faire la même chose sans passe droit.
Pas besoin d'être compétent, Paris participe au grand déclassement, elle fait payer un droit d'entrée dans ses rues et ses commerces.
LA MACRONIE C'EST LA POLITIQUE QUI APPAUVRIT LA CLASSE MOYENNE ET ENRICHIT LES PLUS RICHES!
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: La politique des bas salaires
Stun'Eneb a écrit:Toutes catégories confondues, le nombre de privés d’emploi s’établit
à plus de 6 millions, en France.
Ces chiffres révèlent la forte augmentation de la précarité en France sur l’année écoulée.
Un rapport d’Oxfam démontre qu’un million de personnes serait passé sous le seuil de pauvreté en 2020, en France.
Et oui, les autres occupent des métiers d'esclaves, de plus en plus mal payés et avec des conditions de plus en plus pourries. Donc il faut en rajouter encore bien plus.
Les CDI à temps partiel nouvelle doxa pour faire croire qu'il y'a moins de chômage.
LA FRANCE DE MACRON : C'EST LA FRANCE DE L'ECHEC ET DE LA PAUVRETE!
LA MACRONIE C'EST LA POLITIQUE QUI APPAUVRIT LA CLASSE MOYENNE ET ENRICHIT LES PLUS RICHES!
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: La politique des bas salaires
De l’inégalité en France
On retrouve aujourd’hui la même hypocrisie face aux inégalités béantes de notre système éducatif. En France, on choisit en toute bonne conscience républicaine de consacrer trois fois plus de ressources publiques aux étudiants des filières sélectives que ce que l’on accorde à ceux des cursus universitaires, où se concentrent nombre de jeunes socialement moins favorisés. Or cette tendance élitiste et austéritaire, qui a déjà conduit à une baisse de 10% de la dépense par étudiant entre 2007 et 2017 (alors même que l’on ne parle que d’économie de la connaissance, d’innovation, etc.), risque fort de s’aggraver dans le quinquennat qui vient, si l’on en juge par certains programmes. La France est également le seul pays où les écoles et collèges privés sont financés presque intégralement par le contribuable, tout en conservant le droit de choisir les élèves qui leur conviennent, ce qui contribue à des niveaux insupportables de ségrégation sociale. Là encore, le status quo a malheureusement le vent en poupe.
Concernant l’évolution des inégalités monétaires, une nouvelle étude réalisée avec Bertrand Garbinti et Jonathan Goupille-Lebret (en ligne sur WID.world) démontre également les limites du mythe égalitaire français. Certes, l’explosion des inégalités a été moins massive qu’aux Etats-Unis, où la part des 50% les plus pauvres dans le revenu national s’est littéralement effondrée. Il reste que la France a connu elle aussi un fort accroissement des inégalités. Entre 1983 et 2015, le revenu moyen des 1% les plus aisés a progressé de 100% (en sus de l’inflation), et celui des 0,1% les plus aisés de 150%, contre à peine 25% pour le reste de la population (soit moins de 1% par an). Les 1% les plus riches ont capté à eux seuls 21% de la croissance totale, contre 20% pour les 50% les plus pauvres. La rupture avec les Trente Glorieuses est frappante : entre 1950 et 1983, les revenus progressaient de près de 4% par an pour l’immense majorité de la population, et ce sont au contraire les plus hauts revenus qui devaient se contenter d’une croissance d’à peine 1% par an. Le fait que les Trente Glorieuses ne soient pas terminées pour tout le monde n’est pas passé inaperçu : il suffit de lire les magazines sur les rémunérations des dirigeants et les classements de fortune pour s’en rendre compte.
L’étude confirme également la forte croissance des plus hauts patrimoines, qui au-delà de 10 millions d’euros sont à 90% des portefeuilles financiers, et qui ont progressé non seulement beaucoup plus vite que le PIB depuis les années 1980-1990, mais également plus vite que la moyenne des patrimoines (eux-mêmes tirés vers le haut par l’immobilier). On retrouve cette prospérité dans le nombre et les montants des patrimoines déclarés année après année à l’impôt sur la fortune. Aucune hémorragie de ce côté-là : on observe au contraire une base fiscale très dynamique.
Dans ces conditions, il est difficile de comprendre pourquoi certains candidats jugent opportun de supprimer l’impôt sur la fortune sur les patrimoines financiers, ou de mettre en place un impôt plus léger sur les revenus financiers que sur ceux du travail. Pour favoriser la mobilité, il serait plus justifié de réduire la taxe foncière (qui est de loin le premier impôt sur le patrimoine : 30 milliards de recettes, contre 5 milliards pour l’ISF) pour les ménages endettés en voie d’accession à la propriété.
Piketty
On retrouve aujourd’hui la même hypocrisie face aux inégalités béantes de notre système éducatif. En France, on choisit en toute bonne conscience républicaine de consacrer trois fois plus de ressources publiques aux étudiants des filières sélectives que ce que l’on accorde à ceux des cursus universitaires, où se concentrent nombre de jeunes socialement moins favorisés. Or cette tendance élitiste et austéritaire, qui a déjà conduit à une baisse de 10% de la dépense par étudiant entre 2007 et 2017 (alors même que l’on ne parle que d’économie de la connaissance, d’innovation, etc.), risque fort de s’aggraver dans le quinquennat qui vient, si l’on en juge par certains programmes. La France est également le seul pays où les écoles et collèges privés sont financés presque intégralement par le contribuable, tout en conservant le droit de choisir les élèves qui leur conviennent, ce qui contribue à des niveaux insupportables de ségrégation sociale. Là encore, le status quo a malheureusement le vent en poupe.
Concernant l’évolution des inégalités monétaires, une nouvelle étude réalisée avec Bertrand Garbinti et Jonathan Goupille-Lebret (en ligne sur WID.world) démontre également les limites du mythe égalitaire français. Certes, l’explosion des inégalités a été moins massive qu’aux Etats-Unis, où la part des 50% les plus pauvres dans le revenu national s’est littéralement effondrée. Il reste que la France a connu elle aussi un fort accroissement des inégalités. Entre 1983 et 2015, le revenu moyen des 1% les plus aisés a progressé de 100% (en sus de l’inflation), et celui des 0,1% les plus aisés de 150%, contre à peine 25% pour le reste de la population (soit moins de 1% par an). Les 1% les plus riches ont capté à eux seuls 21% de la croissance totale, contre 20% pour les 50% les plus pauvres. La rupture avec les Trente Glorieuses est frappante : entre 1950 et 1983, les revenus progressaient de près de 4% par an pour l’immense majorité de la population, et ce sont au contraire les plus hauts revenus qui devaient se contenter d’une croissance d’à peine 1% par an. Le fait que les Trente Glorieuses ne soient pas terminées pour tout le monde n’est pas passé inaperçu : il suffit de lire les magazines sur les rémunérations des dirigeants et les classements de fortune pour s’en rendre compte.
L’étude confirme également la forte croissance des plus hauts patrimoines, qui au-delà de 10 millions d’euros sont à 90% des portefeuilles financiers, et qui ont progressé non seulement beaucoup plus vite que le PIB depuis les années 1980-1990, mais également plus vite que la moyenne des patrimoines (eux-mêmes tirés vers le haut par l’immobilier). On retrouve cette prospérité dans le nombre et les montants des patrimoines déclarés année après année à l’impôt sur la fortune. Aucune hémorragie de ce côté-là : on observe au contraire une base fiscale très dynamique.
Dans ces conditions, il est difficile de comprendre pourquoi certains candidats jugent opportun de supprimer l’impôt sur la fortune sur les patrimoines financiers, ou de mettre en place un impôt plus léger sur les revenus financiers que sur ceux du travail. Pour favoriser la mobilité, il serait plus justifié de réduire la taxe foncière (qui est de loin le premier impôt sur le patrimoine : 30 milliards de recettes, contre 5 milliards pour l’ISF) pour les ménages endettés en voie d’accession à la propriété.
Piketty
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: La politique des bas salaires
Si on s'arrange bien le ski coûte pas cher. On n'est pas obligé d'avoir pour référence un chalet à Courchevel, loué 2 semaines, ni de prendre un pass sur le domaine skiable complet sur toute la période, ni d'aller louer la paire de ski ultime à peine mise en location. Moi (on me critique partout sur ça), j'ai une paire de chaussures de ski qui a 30 ans et dont je ne retrouve plus sur les modèles récents leur principe simplissime pour les déchausser (une fermeture à l'arrière pour relâcher le serrage - permet de marcher et se reposer dans les queues - et une à l'avant pour déchausser). Après je loue les skis sur place; le meilleur moyen d'avoir des skis en état et à jour, car les skis évoluent sans cesse, et ça permet de rien avoir à transporter...Jeanlouis12 a écrit:Stun'Eneb a écrit:Toutes catégories confondues, le nombre de privés d’emploi s’établit
à plus de 6 millions, en France.
Ces chiffres révèlent la forte augmentation de la précarité en France sur l’année écoulée.
Un rapport d’Oxfam démontre qu’un million de personnes serait passé sous le seuil de pauvreté en 2020, en France.
Tout le monde n'est pas malheureux dans ce pays. La presse a rapporté qu'il y avait 10 millions de réservations dans les stations de ski....
.
Et pour ma tenue et après-skis, ils ont aussi dans les 30 ans. En les portant une semaine par an, ça s'use pas.
Si vous louez hors vacances françaises et des pays européens limitrophes, tout le domaine est à vous et la location coûte trois fois rien (en fait dans les 3x moins cher).
Si vous êtes en famille pendant les vacances scolaires, les petites stations sont bien plus agréables et moins chères. Au pire vous allez un jour ou deux skier dans une des grosses usines à skier en voiture.
Et pour la bouffe, il faut pas faire les courses dans la station mais les faire sur la route dans un hyper. Vous payerez deux fois moins cher et éviterez les nourritures avariées.
Les gens qui disent que c'est trop cher les vacances au ski sont, comme d'habitude, ceux qui ne se donnent pas la peine d'essayer.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: La politique des bas salaires
Ryanne a écrit:De l’inégalité en France
...
Dans ces conditions, il est difficile de comprendre pourquoi certains candidats jugent opportun de supprimer l’impôt sur la fortune sur les patrimoines financiers, ou de mettre en place un impôt plus léger sur les revenus financiers que sur ceux du travail. Pour favoriser la mobilité, il serait plus justifié de réduire la taxe foncière (qui est de loin le premier impôt sur le patrimoine : 30 milliards de recettes, contre 5 milliards pour l’ISF) pour les ménages endettés en voie d’accession à la propriété.
Piketty
Ah oui, tu ne vois pas Ryanne pourquoi ?
Je vais l'expliquer.
A côté de ces analyses sociologiques qui ne valent pas un clou (Piketty est un naze) : toutes les grosses entreprises françaises et grosses fortunes se sont barrées à l'étranger. Ca comprend les entreprises nationales, du moins celles où l'état à une bonne part des actions.
Un pays comme les Pays-Bas, non seulement négocie des impôts nuls sur le capital avec toute entreprise qui vient chez eux (et l'électorat hollandais, intelligent, applaudit des deux mains cette politique) mais pratique ces impôts nuls ou pas loin de l'être, sur tout ce qui est capital privé. ils préservent l'anonymat sur les impôts et revenus et travaillent à faciliter aux mieux les dépôts de brevets et d'en supprimer les frais et les taxes. Par ailleurs à l'inverse de la France, les Pays-Bas ont une législation du travail et fiscale on ne peut plus limpide et simple, avec en plus une justice aux petits oignons pour le droit des entreprises qui évite les procès délirants d'abus de bien sociaux à la française.
Faire la même chose rapporterait énormément à la France, mais il y a des gens comme vous qui sont à cheval sur les principes socialistes institués en France depuis l'arrivée de François Mitterrand en 1981, votre Dieu et celui de Marine Le Pen.
A l'époque, avant 1981, c'était l'inverse : les Pays-Bas était un pays d'assistés que les entreprises fuyaient, pour venir en France, pays où il n'y avait aucun impôts sur la propriété, en capital ou immobilière.
A l'poque on faisait mieux que l'Allemagne et il était beaucoup plus agréable de vivre en France qu'en Allemagne, un pays cher et peu avenant.
Alors pour information, aujourd'hui, je cite quelques entreprises hollandaises :
-
- Renault
- Air France
- Lafarge... non pardon, Lafarge, ex-numéro 1 mondial du béton, entreprises française il y a 10 ans, est devenu Suisse et en train de virer ses derniers cadres français.
- Thales, notre champion de l'armement.
- Altran
- Capgemini
- Air Liquide
- Faurecia
- Bonduelle
- Total
- Danone
- Bongrain
- GDF (oui, Gaz de France)
- Airbus
...
Ils ne paient pas d'impôts sur les sociétés et sur le capital, ou pas beaucoup, mais ils créent des emplois aux Pays-Bas et pas qu'un peu et le haut de gamme des emplois. Il y a ont le siège social et souvent aussi leur recherche et développement à cause du droit hollandais très favorable aux brevets (qu'ils déposent aux Pays-Bas) et les revenus des brevets détaxés...
Vous cherchez les entreprises allemandes ou italiennes aux Pays-Bas, et vous en trouvez mais pas beaucoup, car ces pays n'ont pas les niveaux d'impôts extravagants de la France et s'approchent beaucoup des Pays-Bas, ce qui dissuade de transférer le siège social, qui a un coût et un impact, car le gouvernement hollandais peut vous interdire de partir, une fois chez eux. Le problème des entreprises françaises, c'est que sans ce transfert, elles disparaîtraient. Elles n'ont même pas le choix.
Au contraire ces entreprises française s'hollandisent de plus en plus. D'ici 10/20 ans elles ne seront plus du tout françaises et alors, la France fera des pieds et des mains pour garder quelques sites de production, d'emplois sous-qualifiés à coups de subventions à partir de nos impôts. C'est ça la politique économique délétère française !
Je vous laisse réfléchir sur la situation catastrophique française du fait de l'assistanat et des impôts, que Macron a largement fait perdurer et même poussé le bouchon plus loin en nous surendettant (par son quoi qu'il en coute débile).
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: La politique des bas salaires
Tu rêves.Francis XV a écrit:Je pense que si on plafonne les loyers dans ce pays, à 200€ pour un 3 pièces, on sera tout à fait en mesure de baisser les les salaires. Mais pas avant !
Qui paie les impôts et l'entretien, le retour sur investissement ?
200€, un 3 pièces, même pour un Uzbek ça doit pas être cher.
Et c'est pas moi qui paiera les impôts pour subventionner de tels loyers.
L'investissement, loyer ou remboursement de dette ou tout ça mis ensemble, dans l'immobilier qu'on habite, représente 1/3 des revenus bruts et c'est la part que doit représenter de l'effort de chacun.
Si on a un tas d'impôts directs ou indirects, la part de 1/3 va augmenter par rapport aux revenus nets ou alors l'habitat de la personne qui est frappée de ces impôts ne sera pas à l'a hauteur de son niveau social. Quelque part cette personne n'aura pas fait son devoir de père famille, de citoyen pour léguer un immobilier à la hauteur de ce que son travail était censé lui rapporter. A qui la faute ? En France, à l'Etat qui taxe.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: La politique des bas salaires
Certains pensent que puisque certains sont non qualifiés , et bien tant pis pour eux ils ne méritent pas notre soutient.
Pourtant nous avons vu pendant la crise de la Covid que beaucoup de travailleurs "sans intérêt " ont continué à faire tourner la machine . A l'hôpital il faut beaucoup d'infirmière et d'aides soignantes , sans elles nous voyons le résultat , ce ne sont pas les seuls médecins et chirurgiens qui peuvent sauver l'hôpital .Les caissières , les éboueurs ect .tout le monde a sa place ;Il est vrai que nous voulons supprimer beaucoup de travailleurs par des robots . Et ensuite , même si tout le monde devient ultra formé , que va-t-il se passer ? et bien tout le monde ne trouvera pas forcément un emploi puisqu'il y aura trop d'offres .Et nous en serons au même point , il faudra bien donner des aides à ces futurs sans emplois .Revenons à aujourd'hui
Nous nous étonnons que les petits dealers des cités, et d'autres ailleurs ne veuillent pas travailler .Certains patrons chouinent qu'ils ne trouvent pas assezd'esclaves, modernes.
Par exemple on a baissé la TVA aux restaurateurs qui s'étaient engagés à répartir le produit de cette baisse entre les clients et les employés qui se sont vus simplement en bénéficier entre 4 et 5 %. Penchez vous aussi sur le personnel des grandes chaines d'Hôtels , notamment les femmes de chambre en grande partie des immigrées recrutées par des agences d'intérim qui les exploitent au maximum . . Les exemples sont nombreux dans d'autres secteurs .
Il y aura toujours des gens qui ne voudront pas travailler pour de mauvaises raison , mais il ne faut jeter l'opprobre à tous à cause d'eux .Que vous le vouliez ou non il y a quand même moins 'offres d'emploi que de demandes .
Si j'ai cette réflexion générale c'est que souvent nous n'avons connu que soit le monde du patronat , soit celui des travailleurs .
J'ai connu les deux , je n'ai jamais voulu travailler en usine , donc la seule solution , ça été de me jeter dans l'inconnu monter ma propre entreprise , ce n'est pas tout rose non plus mais c'était mon choix .Ce qui m'a permis d'ouvrir les yeux concernant les deux côtés de la barricade .Mais tout le monde ne peut pas le faire il faut avoir une certaine dose de motivation .
Ma conclusion , c'est que oui il faut augmenter les bas salaires , quitte à baisser un peu les charges sociales patronales . Et en plus augmenter les impôts des grandes sociétés qui engrangent des bénéfices faramineux et tournent avec quasiment pas de personnel .Le chantage à la délocalisation ne devrait pas nous arrêter , sinon rien ne changera jamais .
Pourtant nous avons vu pendant la crise de la Covid que beaucoup de travailleurs "sans intérêt " ont continué à faire tourner la machine . A l'hôpital il faut beaucoup d'infirmière et d'aides soignantes , sans elles nous voyons le résultat , ce ne sont pas les seuls médecins et chirurgiens qui peuvent sauver l'hôpital .Les caissières , les éboueurs ect .tout le monde a sa place ;Il est vrai que nous voulons supprimer beaucoup de travailleurs par des robots . Et ensuite , même si tout le monde devient ultra formé , que va-t-il se passer ? et bien tout le monde ne trouvera pas forcément un emploi puisqu'il y aura trop d'offres .Et nous en serons au même point , il faudra bien donner des aides à ces futurs sans emplois .Revenons à aujourd'hui
Nous nous étonnons que les petits dealers des cités, et d'autres ailleurs ne veuillent pas travailler .Certains patrons chouinent qu'ils ne trouvent pas assez
Par exemple on a baissé la TVA aux restaurateurs qui s'étaient engagés à répartir le produit de cette baisse entre les clients et les employés qui se sont vus simplement en bénéficier entre 4 et 5 %. Penchez vous aussi sur le personnel des grandes chaines d'Hôtels , notamment les femmes de chambre en grande partie des immigrées recrutées par des agences d'intérim qui les exploitent au maximum . . Les exemples sont nombreux dans d'autres secteurs .
Il y aura toujours des gens qui ne voudront pas travailler pour de mauvaises raison , mais il ne faut jeter l'opprobre à tous à cause d'eux .Que vous le vouliez ou non il y a quand même moins 'offres d'emploi que de demandes .
Si j'ai cette réflexion générale c'est que souvent nous n'avons connu que soit le monde du patronat , soit celui des travailleurs .
J'ai connu les deux , je n'ai jamais voulu travailler en usine , donc la seule solution , ça été de me jeter dans l'inconnu monter ma propre entreprise , ce n'est pas tout rose non plus mais c'était mon choix .Ce qui m'a permis d'ouvrir les yeux concernant les deux côtés de la barricade .Mais tout le monde ne peut pas le faire il faut avoir une certaine dose de motivation .
Ma conclusion , c'est que oui il faut augmenter les bas salaires , quitte à baisser un peu les charges sociales patronales . Et en plus augmenter les impôts des grandes sociétés qui engrangent des bénéfices faramineux et tournent avec quasiment pas de personnel .Le chantage à la délocalisation ne devrait pas nous arrêter , sinon rien ne changera jamais .
Invité- Invité
Re: La politique des bas salaires
Jeannot Lapin a écrit:
Tu rêves.
Si je rêve vous n'avez pas d'autre choix que d'augmenter les bas salaires, CQFD !
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: La politique des bas salaires
Ryanne a écrit:PRET POUR 15 MILLIONS DE PAUVRES EN 2022 AVEC MACRON?
Pas besoin de faire l'ENA pour appauvrir un pays, je peux faire la même chose sans passe droit.
Pas besoin d'être compétent, Paris participe au grand déclassement, elle fait payer un droit d'entrée dans ses rues et ses commerces.LA MACRONIE C'EST LA POLITIQUE QUI APPAUVRIT LA CLASSE MOYENNE ET ENRICHIT LES PLUS RICHES!
Vu que Macron est en tête des intentions de vote régulièrement depuis plus d'une an, il doit y avoir beaucoup de riches dans ce pays.
Il a environ 10 millions de personnes qui ont réservé dans les stations de ski françaises, soit légèrement plus que le nombre de pauvres (9 millions). Tout le jeu est d'être dans la bonne catégorie !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: La politique des bas salaires
Développez je ne suis pas sûr d'avoir bien compris.JeanLouis12 a écrit:Il a environ 10 millions de personnes qui ont réservé dans les stations de ski françaises, soit légèrement plus que le nombre de pauvres (9 millions). Tout le jeu est d'être dans la bonne catégorie !
Par contre c'est effectivement honteux de partir au ski quand d'autres sont à l'hôpital...Société d'individualistes vous avez dit?
Et parlez de "jeu" c'est également un manque de respect envers une grande partie des Français.
JeanLouis12 a écrit:Vu que Macron est en tête des intentions de vote régulièrement depuis plus d'une an, il doit y avoir beaucoup de riches dans ce pays.
Vous croyez à la véracité des sondages ou vous aimez donner raison aux médias qui les diffusent?
LE Figaro: Alors Arnault ou Bolloré?
E.Macron a écrit:Je crois en nous. En cet esprit français fait d’ambition, de goût du progrès et de conscience civique que rien, pas même l’accélération de l’histoire que nous vivons, ne peut abîmer.
Je crois en la France. Nous pouvons faire de ces difficultés partagées depuis un an et demi une force, de cette crise une chance pour rebâtir notre indépendance et reprendre possession de notre destin. Nous pouvons faire de la décennie qui s’est ouverte une décennie française et européenne."
Jeannot Lapin a écrit:Au contraire ces entreprises française s'hollandisent de plus en plus. D'ici 10/20 ans elles ne seront plus du tout françaises et alors, la France fera des pieds et des mains pour garder quelques sites de production, d'emplois sous-qualifiés à coups de subventions à partir de nos impôts. C'est ça la politique économique délétère française !
Oui, les fameux rachats et la perte d'emplois qui vont avec. La France qui se fait dilapider son économie. Mais avec JeanLouis12, il faut être dans la bonne catégorie.
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: La politique des bas salaires
Ryanne a écrit:Développez je ne suis pas sûr d'avoir bien compris.JeanLouis12 a écrit:Il a environ 10 millions de personnes qui ont réservé dans les stations de ski françaises, soit légèrement plus que le nombre de pauvres (9 millions). Tout le jeu est d'être dans la bonne catégorie !
Par contre c'est effectivement honteux de partir au ski quand d'autres sont à l'hôpital...Société d'individualistes vous avez dit?
Et parlez de "jeu" c'est également un manque de respect envers une grande partie des Français.
Je ne vais pas au ski par choix personnel, mais apparemment beaucoup de français y vont, comme le montre le chiffre que j'ai indiqué. Et je ne jalouse pas ceux qui y vont, je ne verse pas dans la piteuse jalousie sociale néo-marxiste.
JeanLouis12 a écrit:Vu que Macron est en tête des intentions de vote régulièrement depuis plus d'une an, il doit y avoir beaucoup de riches dans ce pays.
Vous croyez à la véracité des sondages ou vous aimez donner raison aux médias qui les diffusent?
Toi, tu n'y crois que lorsque tes idôles gauchistes sont en bonne posture, i-e jamais !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
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