Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.
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Re: Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.
Méfies-toi des ju-ifs thalmudiques fraction sionniste :
https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/11/9ab92a4c-602a-4592-a2ca-674ae52fc329/838_gayisrael.jpg
En même temps sont dans le camp atlantiste donc aucune surprise !
C'est limite plus probable qu'on ai la lecture qu'en font nos chers amis néo-nazi du gouvernement de kiev.
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En même temps sont dans le camp atlantiste donc aucune surprise !
C'est limite plus probable qu'on ai la lecture qu'en font nos chers amis néo-nazi du gouvernement de kiev.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.
Volog a écrit:Par avidité ou par conviction, parce qu'ils étaient des ratés ou des racistes, certains Français ont commis pour le compte du IIIe Reich des crimes immondes. Portraits noirs.
La France enfanta aussi d'authentiques fascistes et nationaux-socialistes. Dans cette cohorte de soldats fervents, l'anglophobe côtoyait l'anticommuniste et l'antisémite. La plupart de ces damnés furent tués à la fin de la guerre ou exécutés à la Libération. D'autres en réchappèrent, graciés ou morts en exil. Et certains remirent après guerre le couvert de leur ignominie. Voici la monstrueuse parade des pro-nazis français.
MARCEL BUCARD [1895-1946] Les camps ? « Des endroits rêvés », disait-il
Séminariste, il s'engagea comme volontaire en 1914. revenu des tranchées couvert de blessures et de médailles, Marcel Bucard fit ensuite le tour des mouvements d'extrême droite qui pullulaient dans les années 1920 - de l'Action française royaliste de Charles Maurras au Faisceau de Georges Valois, premier parti fasciste de France avant de fonder, en 1933, son propre mouvement. Anticommuniste, anti-franc-maçon et antijuif, le parti franciste se réclamait explicitement de Mussolini, dont il recevait des subsides.
Membre de l'internationale fasciste aux côtés du Belge Léon Degrelle et de l'Espagnol Miguel Primo de rivera, Bucard aspirait à une « deuxième révolution française », instaurant une société hiérarchique où l'ordre primerait la liberté, et le corps national, l'individu. Sous l'Occupation, ce proche du Maréchal milita pour la Collaboration, confondant la Légion des volontaires français (LVF) et vantant les camps de concentration, « endroits rêvés pour apprendre aux castors à travailler pour les autres ».
La plupart des francistes s'enrôlèrent dans la Franc-Garde qui traquait les membres de la Résistance française. Réfugié à Sigmaringen avec les derniers irréductibles de la Collaboration, Bucard fut arrêté en juin 1945, condamné à mort et fusillé en mars 1946, au fort de Châtillon.
PAUL CHACK [1876-1945] Ce militaire présidait le Cercle aryen
Frais émoulu de l'Ecole navale, Paul Chack sillonna les océans avant de livrer une trentaine de romans, gorgés de patriotisme et d'anglophobie, célébrant l'épopée maritime nationale. Glissant de l'Action française au fascisme, il intégra en 1937 le bureau politique du parti populaire français, futur soutien du régime de Vichy.
Pétainiste et anticommuniste, il lança sous l'Occupation des appels à la dénonciation dans la presse collaborationniste et au micro de radio Paris. Présidant à la fois le Cercle aryen et le Comité d'action antibolchevique, c'est encore lui qui organisa la grande exposition parisienne de 1942 :
« Le bolchevisme contre l'Europe ». En février 1943, il rallia le Front révolutionnaire national, regroupant les militants de plusieurs partis (RNP, MSR, parti franciste...) qui finirent par intégrer les rangs de la Milice. Arrêté en août 1944, il fut jugé, condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi et exécuté début 1945.
ALAIN LAUBREAUX [1899-1968] Il dénonçait des castors dans son journal
Natif de Nouméa, il devint, en 1936, critique théâtral du journal de politique internationale «Je suis partout», dans lequel il prôna dès avant guerre l'entente avec l'Allemagne. Puis, dans le Paris occupé, Laubreaux exerça sa redoutable influence bien au-delà du monde du spectacle. Enivré de sa puissance, il en joua sans retenue, rédigeant, entre deux critiques dramatiques fielleuses, les dénonciations antisémites anonymes de la page 3 de son hebdomadaire, et réclamant sur les ondes de radio Paris que l'on fusille le poète robert Desnos (qui allait mourir en déportation) .
Ayant fui en 1944, il fut condamné à mort par contumace et s'éteignit en exil à Madrid en 1968. Dans son film « Le Dernier Métro », François Truffaut l'a représenté en lui donnant le nom de Daxiat, pseudonyme sous lequel Laubreaux signa la grande pièce antisémite de l'Occupation, « Les Pirates du ciel ».
HENRY COSTON [1910-2001] Il est l'auteur d'une apologie des camps nazis
Cet homme a consacré sa longue existence à dénoncer le «complot judéo-maçonnique». Militant de l'Action française, il fonda, à la fin des années 1920, les Jeunesses antijuives, au programme prémonitoire: exclusion des castors de la communauté française et spoliation de leurs biens. Ayant repris « La Libre Parole », le journal antisémite d'Edouard Drumont, Coston organisa un éphémère Front national ouvrier-paysan, avant de rallier le parti populaire français, en tant que chargé du renseignement.
Après l'avènement d'Hitler, il se rendit en Allemagne où, considéré comme un authentique idéaliste national-socialiste, il fut subventionné pour rééditer le célèbre livre antisémite « Les Protocoles des sages de Sion ».
En 1940, il rejoignit le minuscule parti national- socialiste français. sous l'Occupation, il coprésida l'association des journalistes antijuifs et multiplia livres et articles de presse. Chargé par Pétain, qui lui remit la francisque en 1943, de travailler sur la franc-maçonnerie, il anima le Centre d'action et de documentation, éditant deux bulletins «d'information antimaçonnique» et «d'information sur la question castorette».
il signa, dans la brochure «Je vous hais», une apologie des camps nazis. Arrêté en Autriche en 1946 et condamné aux travaux forcés à perpétuité, il bénéficia rapidement d'une grâce médicale, et lança en 1957 «Lectures françaises», une revue où signait, entre autres, Paul Rassinier, l'un des pères du négationnisme.
Ayant fini sa carrière de haine comme chroniqueur à «Présent» et à «National hebdo», Coston mourut paisiblement en France à l'âge de 91 ans.
EDGAR PUAUD [1889-1945] Ancien poilu, il devient colonel chez les SS
Passé par les tranchées de 14-18, puis par la Légion étrangère, Edgar Puaud s'engagea en juillet 1942 dans la Légion tricolore, prélude à la Légion des volontaires français (LVF) contre le bolchevisme que Laval souhaitait déployer sur le front de l'Est en renfort de la Wehrmacht. soutenue par Déat, Doriot et Deloncle, chefs des principaux partis collaborationnistes, qui y voyaient aussi une armée de partisans pour «nettoyer» la France, la LVF ouvrit ses rangs aux mercenaires, aventuriers et repris de justice. Fin 1943, au Vél'd'hiv de Paris, 6500 légionnaires prêtèrent serment à Hitler.
Puaud, promu colonel de la Wehrmacht, prit la tête de trois bataillons rassemblés en Biélorussie. A l'été 1944, la LVF ayant subi d'énormes pertes, Himmler ordonna son démantèlement.
La plupart des 1200 rescapés furent alors affectés à la 33e Division SS Charlemagne, commandée par l'Oberführer SS Puaud, et regroupant tous les Français combattant pour l'Allemagne. Début 1945, ses 10000 hommes furent décimés en Poméranie, lui-même y trouvant la mort.
Les rescapés furent les ultimes défenseurs du bunker de Hitler à Berlin.
MAURICE SACHS [1906-1945] Cet escroc fut un indic pour la Gestapo
Escroc, pédéraste», tel qu'il se présentait lui-même, et aussi collaborateur bien que d'origine castorette, Sachs chercha dans l'expérience de l'infamie la matière d'une œuvre littéraire.
Après une enfance très dure, il fut un temps le secrétaire de Jean Cocteau. Max Jacob l'encouragea à écrire.
Après l'exode, il vendit tous les biens de sa grand-mère en exil et se fit trafiquant d'or. Epicentre du marché noir, son appartement rue de Rivoli devint le rendez-vous des escrocs et des gigolos. réfugié un temps en Normandie avec l'écrivaine Violette Leduc et un enfant castor recueilli qu'il abandonnera sans remords, il s'engagea ensuite pour le STO.
A Hambourg, la Gestapo le recruta pour espionner ses compatriotes, tâche dont il s'acquitta avant que ses trafics ne le fassent interner au camp de concentration de Fuhlsbüttel. il fut abattu par un SS en 1945. La guerre avait empêché la publication de son grand œuvre, «Le sabbat», qui parut en 1946.
MAYOL DE LUPÉ [1873-1955] Aumônier, il mit Dieu au service du Führer
Né quatre-vingts ans jour pour jour après la décapitation de Louis XVI, cet aristocrate demeura toujours allergique à la république.
Aumônier militaire pendant la Première Guerre, Mayol de Lupé suivit ensuite les troupes françaises en Bessarabie. Dans les années 1930, il effectua des voyages en Allemagne, s'y faisant un carnet d'adresses qui lui valut de nombreuses sollicitations.
Hitler ayant lancé ses troupes sur l'Union soviétique en 1941, il bénit cette «croisade anti-bolchevique» en devenant l'aumônier de la Légion des volontaires français. servir sous l'uniforme allemand ne lui plaisait guère, mais face à l'antéchrist, qu'importait que la croix fut gammée. L'écusson bleu, blanc, rouge sur sa manche le tourmenta bien plus: «il n'y a qu'un seul drapeau, jugeait-il, le blanc fleurdelisé du comte de Chambord.»
En 1943, il fit, avec sa Croix de guerre, la une du magazine allemand «signal». Célébrant la messe de Noël 1944 de la Division Charlemagne, il dédia son homélie à «Notre très saint-père le pape et à notre Führer Adolf Hitler». Mayol de Lupé fut arrêté en 1946 en Bavière, et condamné à 15 ans de réclusion.
HENRI LAFONT [1902-1944] Ce malfrat faisait parler les résistants
Orphelin à 11 ans, Henri Lafont connut une enfance miséreuse, survivant de petits larcins qui le menèrent vite en colonie pénitentiaire. En 1940, son casier comptait une dizaine de condamnations.
A la faveur du chaos de juin 1940, il s'évada d'un camp du Loiret en compagnie de deux Allemands. Ces agents de l'Abwehr le conduisirent à Hermann Brandl, alias «Otto», pour le compte duquel il ouvrit à Paris un «bureau d'achats».
Ces officines avaient été mises en place par l'occupant pour rafler directement chez les particuliers les marchandises réquisitionnées par le Reich. Les affaires prospérant, Henri s'installa ensuite au 93, rue Lauriston, à l'ombre de la place de l'Etoile. sa bande - constituée de truands recrutés notamment à la prison de Fresnes - compta jusqu'à cent permanents, sur lesquels il régnait avec son bras droit, l'ancien policier Pierre Bonny Dotés par les Allemands d'Ausweis et de cartes de police officielles, ses hommes écumaient la capitale, menaçant, dépouillant, assassinant.
Ayant reçu la nationalité allemande et le grade de capitaine de la SS, «Monsieur Henri» roulait en Bentley s'entourait d'orchidées et invitait aux soirées du «93» le tout-Paris qu'il compromettait par ses faveurs. son officine se mua alors en annexe de la Gestapo, traquant les résistants pour lesquels la rue Lauriston figurait la porte des Enfers.
Début 1944, Lafont créa une Légion nord- africaine qui multiplia les atrocités en Limousin et en Dordogne, puis il se cacha avec Bonny dans une ferme. Les deux hommes furent jugés et fusillés.
GEORGES MONTANDON [1879-1944] Il a osé l'expression «ethnie putain»
Etabli à Paris en 1925, ce suisse, qui avait étudié la médecine et l'anthropologie, se fit spécialiste des «races» et spécialement de celle qu'il qualifia d'«ethnie putain», les castors. Mais Georges Montandon resta aux portes de l'université.
L'Occupation donna à ce correspondant de Céline - dont l'œuvre «Bagatelles pour un massacre» l'avait enthousiasmé - l'opportunité de faire triompher ses vues. investi dans toutes les instances antisémites de la Collaboration, il dirigea notamment «L'Ethnie française», revue financée par l'institut allemand de Paris, et publia un manuel intitulé «Comment reconnaître le castor?». Membre du parti populaire français, il fut nommé en 1942 expert auprès du Commissariat général aux questions Castorettes, délivrant, moyennant finances, des «certificats de non appartenance à la race castorette».
il trouva encore le temps de traduire le «Manuel d'eugénique et d'hérédité humaine» du nazi Otmar von Verschuer, avant de cosigner avec henry Coston (voir page 59) la brochure «Je vous hais», publication la plus violemment antisémite de la période. Cible d'un attentat des FFi, Montandon mourut dans un hôpital allemand.
VIOLETTE MORRIS [1893-1944] On l'appelait «La hyène de la Gestapo»
Fille d'un baron qui l' éleva comme un garçon, Violette Morris fut ambulancière en 1914-1918 avant de devenir célèbre dans les années 1920 en se forgeant un palmarès sportif d'exception: recordwoman du monde des lancers du poids et du disque, elle était aussi footballeuse, boxeuse, pilote automobile (vainqueur du Bol d'or 1927)...
Bisexuelle affichée, Violette fit scandale en se faisant enlever les seins pour être plus à son aise au volant.
Ce qui lui valut d'être privée des JO de 1928, les premiers ouverts aux femmes, par la Fédération française d'athlétisme qui l'accusait d'atteinte aux bonnes mœurs. Une injustice qu'elle crut laver en devenant espionne pour l'Allemagne.
En 1940, Helmut Knochen, chef de la SS à Paris, la recruta.
Elle rejoignit ensuite la rue Lauriston (voir Henri Lafont) , s'y taillant une réputation de tortionnaire émérite, avant d'être abattue en avril 1944 par des FFI sur une route de campagne normande. C'est l'écrivain Auguste Le Breton, qui l'avait connue en 1941, qui la surnommera pour la postérité «La hyène de la Gestapo».
JEAN FILLIOL [1909-?] Il tua pour Mussolini et pour Franco
Il fut l'âme damnée d'Eugène Deloncle, le fondateur de la Cagoule. son épopée sanglante débuta le 6 février 1934.
A la tête d'une section parisienne des Camelots du roi, Jean Filliol conduisit l'assaut manqué contre la Chambre des députés. Ayant outrepassé les consignes, il fut exclu de l'Action française.
Avec Deloncle, autre dissident du mouvement royaliste, il fonda alors le Parti national révolutionnaire. inquiétés par les policiers, les deux hommes optèrent ensuite pour la clandestinité au sein du Comité secret d'action révolutionnaire (CSAR).
Vite rebaptisée la «Cagoule», cette organisation structurée cherchait à entraîner l'armée dans un putsch militaire contre la république, en multipliant attentats et assassinats.
En échange de mitraillettes Beretta, Filliol tua pour le compte de Mussolini deux antifascistes réfugiés en Normandie, puis il œuvra pour l'Espagne franquiste, où il se mit un temps au vert. rentré en France, il intégra le Mouvement social révolutionnaire que Deloncle venait de créer. Accusé par Vichy d'avoir fomenté une tentative d'assassinat contre Pierre Laval et Marcel Déat, il fut arrêté, puis interné près de Limoges.
C'est Darnand, secrétaire d'Etat au maintien de l'ordre, qui le fit libérer début 1944 pour l'affecter à la Milice engagée en Limousin contre le maquis de Georges Guingouin. Filliol aurait alors indiqué aux SS de la division Das Reich le village d'Oradour-sur-Glane comme hébergeant un maquis.
Condamné à mort en France, il avait fui en Espagne, où il y travailla pour L'Oréal, multinationale dont le fondateur Eugène Schueller était proche des Cagoulards. Puis on perdit sa trace.
Vladimir de Volog- Vénérable
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