Rouge ou vert il faut choisir !
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Rouge ou vert il faut choisir !
http://www.librairie-tropiques.fr/2019/11/le-diplo-entre-le-rouge-et-le-vert.html
ER qui réuni toutes la rebellitude pour ne rien en faire !
ER qui réuni toutes la rebellitude pour ne rien en faire !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Ce que tu dis est pronfondément débile, le socialisme ne peut fonctionner sans l'écologie et vice-versa.
Donc juste non je ne peux laisser dire des aneries pareilles écologie et socialisme vont forcément de pair et jamais de la vie il n'y a à choisir entre les 2.
Faut te mettre à la page mon gars Staline est mort en 1953 !
Donc juste non je ne peux laisser dire des aneries pareilles écologie et socialisme vont forcément de pair et jamais de la vie il n'y a à choisir entre les 2.
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Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
On parle d'escrologie ! C'est pas la même.
Il est contredit par une historienne des sciences de l’environnement pour qui, «très divers», les mouvements escrologiques, «en majorité, n’intègrent pas les discours sur le progrès social». Néanmoins, tous les espoirs sont permis si l’on regarde — c’est devenu une habitude chez les «observateurs» lettrés de l’hexagone ! — ce qui se passe outre–Atlantique ou outre-Manche. «Aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons, objecte un maître de conférences en science politique de l’université de Paris-Nanterre, se développe une critique plus radicale, qui articule une préoccupation environnementale avec une dénonciation de plus en plus forte du capitalisme». Reste à savoir si cette radicalisation postulée de la réflexion escrologiste se traduit dans la pratique et comment.
Rassurons-nous, en même temps que le lectorat citoyenniste «degôche» du mensuel altercapitaliste. Le second article, dont l’auteure — ou l’autrice ! —, une journaliste, a l’honneur et le bonheur de pavoiser également en première page du numéro de novembre suivie de deux autres à l’intérieur, est, quant à lui, d’un vert bon teint. L’intitulé est certes des plus combatifs : «Les écologistes tentés par l’action directe». Dans la lignée des keucheyâneries qui font les délices du comité de rédaction du journal, il ne s’agirait de rien moins, pour la «nébuleuse» escrologiste, que «s’entendre sur des stratégies susceptibles de renverser l’ordre social».
Outre quelques leaders chevronnés d’associations vertes au réformisme pourtant assumé ayant pignon sur rue (Amis de la Terre, Greenpeace, Alternatiba, etc.), on a fait appel aux inévitables car supposés indispensables diplômés en sciences sociales pour élever ou approfondir le débat en posant scientifiquement l’éternelle question de la convergence entre luttes escrologistes et luttes sociales. Ce qui donne lieu comme de coutume à un festival de truismes mêlés à des contrevérités. «Aujourd’hui, l’écologie n’est plus distinguée des problèmes sociaux», croit découvrir un sociologue du CNRS. Il est contredit par une historienne des sciences de l’environnement pour qui, «très divers», les mouvements escrologiques, «en majorité, n’intègrent pas les discours sur le progrès social». Néanmoins, tous les espoirs sont permis si l’on regarde — c’est devenu une habitude chez les «observateurs» lettrés de l’hexagone ! — ce qui se passe outre–Atlantique ou outre-Manche. «Aux Etats-Unis et dans les pays anglo-saxons, objecte un maître de conférences en science politique de l’université de Paris-Nanterre, se développe une critique plus radicale, qui articule une préoccupation environnementale avec une dénonciation de plus en plus forte du capitalisme». Reste à savoir si cette radicalisation postulée de la réflexion escrologiste se traduit dans la pratique et comment.
S’appuyant elle aussi sur des expérimentions «alternatives» made in Britain et in USA, l’historienne citée plus haut y trouve de quoi atténuer le pessimisme de sa remarque antérieure : «Dans ALF puis ELF, on trouve une réelle critique du capitalisme», opine t-elle. Il est permis néanmoins d’en douter en décryptant la signification de ces initiales. Elles désignent en effet d’improbables «Fronts de libération», l’un «des animaux», l’autre «de la Terre», «n’acceptant aucune hiérarchie entre les êtres vivants». Ce qui doit faire trembler de peur les hiérarques financiers de Wall Street ou de la City et leurs homologues politiciens de Washington ou de Londres. Aussi l’historienne déplore t-elle quand même la marginalité de ces groupements minoritaires, définis par elle en leur faisant écho comme «anarchistes et anticapitalistes», qui résulte de «leur tendance à se soustraire à la société», comme le feront à leur tour «les mouvements punks et diverses communautés». Pour couronner le tout, elle ne manque pas, comme il fallait s’y attendre, de discerner dans cette «galaxie» — que je qualifierai pour ma part d’«anarchoïde» — une préfiguration de… Notre Dame-des-Landes.
C’est que les ZAD [«zone à défendre», précise le Diplo croyant ses lecteurs amnésiques alors qu’ils ont déjà été rassasiés de papiers consacrés à ce dernier produit en date de la «contestation» néo-petite bourgeoise], celle de la région nantaise en particulier, jouent un peu pour les anarchoïdes de ce XXIe siècle débutant le rôle qu’ont joué les soviets pour les marxistes-léninistes du siècle dernier[sup]1[/sup]. À savoir fonctionner comme une référence obligée en tant que preuve majeure que la révolution est toujours possible, voire déjà en cours selon les illuminés de Lundi matin, le site internet préféré des anarchoïdes.
À cet égard, notre historienne n’est pas en reste : «Les ZAD, c’est de l’action directe, c’est-à-dire transformer sa vie de façon radicale pour se mettre en cohérence». En cohérence avec quoi ? La réponse vient d’un autre maître de conférences sollicité par le Diplo, sociologue à l’université de Paris II Panthéon-Assas, cette fois-ci. «Dans les ZAD, toutes les dimensions de la vie ou presque sont impliquées, décrète t-il. Il y aussi une vraie mise en danger». Le «presque» restrictif laisse néanmoins de côté le principal : le fait que «la vie» n’est autre que celle vécue par des «zadistes» soit de néo-ruraux petits bourgeois désireux de fuir leur condition sans chercher changer de société. Elle n’a pas grand chose à voir avec la survie d’un populo révolté qui n’a pas le choix de s’extraire de la sienne, et a dû enfiler un gilet jaune pour sortir de l’invisibilité. Mais il en faut plus pour désarçonner notre sociologue : «Les “gilets jaunes” ont réintroduit la question du rapport de classe, s’extasie t-il. C’est la première étape de la politisation». De celle des escrologistes, bien sûr, qui, comme on va le voir, ont une manière bien à eux de la concevoir. «L’urgence sociale rencontre une urgence écologique chaque jour plus criante», se félicite l’auteure de l’article. À l’appui de cette thèse non présentée comme une hypothèse puisque son bien-fondé est immédiatement vérifié, elle cite comme exemple «les slogans et le logo de Extinction Rebellion — un sablier dans un cercle figurant la planète». Elle ne pouvait mieux tomber… dans le panneau, et le Diplo en même temps qu’elle.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Quand est-ce que tu comprendra que la pollution ça tue ?
Un niveau dangereux de pollution de l'air a contraint, mardi soir, le gouvernement de New Delhi à fermer ses écoles jusqu'à nouvel ordre. Les habitants de la capitale indienne sont par ailleurs invités à travailler depuis chez eux.
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La capitale indienne réduit ses activités à cause de la mauvaise qualité de l’air. Le gouvernement de la ville de New Delhi a annoncé mardi 16 novembre sa décision de fermer ses écoles jusqu’à nouvel ordre et a invité ses habitants à travailler depuis chez eux pour faire face au niveau dangereux de pollution de l’air.
La qualité de l'air se détériore gravement chaque hiver dans cette ville de plus de 20 millions d'habitants, l'une des plus polluées au monde, qui se retrouve alors enveloppée par un épais de brouillard de pollution.
Samedi 13 novembre, la municipalité avait déjà ordonné la fermeture des écoles pour une semaine et interdit tout chantier pendant quatre jours
....
La semaine dernière, il a grimpé jusqu'à 500 soit plus de 30 fois la limite maximale fixée par l'Organisation mondiale de la santé.
Selon la revue médicale The Lancet, en 2020, près de 17 500 personnes sont décédées à Delhi en raison de la pollution atmosphérique.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Francis XV a écrit:Ce que tu dis est pronfondément débile, le socialisme ne peut fonctionner sans l'écologie et vice-versa.
Donc juste non je ne peux laisser dire des aneries pareilles écologie et socialisme vont forcément de pair et jamais de la vie il n'y a à choisir entre les 2.
Faut te mettre à la page mon gars Staline est mort en 1953 !
Vous connaissez un président socialiste écologiste ? il faut nous le présenter on serait curieux de le connaitre .
lepape- Chef
- Messages : 1898
Date d'inscription : 11/11/2021
Localisation : Centre
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
lepape a écrit:
Vous connaissez un président socialiste écologiste ? il faut nous le présenter on serait curieux de le connaitre .
Ma vision du socialisme n'est pas celle de Plaristes je ne suis pas membre du Komintern.
Président, président ... je ne suis pas fan non plus du pouvoir "présidentiel"
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Murray Bookchin a écrit: Aux énormes problèmes de fond que crée l'ordre social actuel s'ajoutent les énormes problèmes de fond créés par une mentalité qui a commencé à se développer bien avant la naissance du capitalisme, et que ce dernier a entièrement absorbée. Je veux parler de la mentalité structurée par les notions de hiérarchie et de domination, où la domination de l'homme sur l'homme a donné naissance au concept de la domination de la nature comme « destin ». Voire comme nécessité de l'humanité. Que la pensée écologique ait commencé à faire passer l'idée que cette conception du « destin » de l'humanité est pernicieuse a tout lieu de nous réconforter. Toutefois, on ne comprend pas encore clairement comment cette conception est apparue, pourquoi elle persiste et comment l'éliminer. Il faut bien plutôt étudier les origines de la hiérarchie et de la domination si l'on veut porter remède au désastre écologique. Le fait que la hiérarchie sous toutes ses formes - domination des vieux sur les jeunes, des hommes sur les femmes, de l'homme sur l'homme dans le rapport de classe, de caste, d'ethnie ou sous toutes les autres formes de stratifications sociales - ne soit pas reconnue comme un système de domination plus ample que le rapport de classe est une des carences les plus évidentes de la pensée radicale. Aucune libération n'est possible, aucune tentative d'harmoniser les rapports humains et les rapports entre les hommes et la nature ne pourra réussir si l'on n'a pas éradiqué toutes les hiérarchies, et pas seulement les classes sociales, toutes les formes de domination, et pas seulement l'exploitation économique.
Ces idées constituent le coeur même de ma conception de l'écologie sociale.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Murrau Bookchin a écrit:Précédant de plus d'un milliard d'années les plantes et mammifères « supérieurs », elles n'en maintiennent pas moins des relations avec leurs descendants plus complexes au sein d'écosystèmes souvent impossibles à démêler.
S'imaginer que la science maîtrise dans ses moindres détails ce vaste ensemble d'interactions organiques et inorganiques est bien pire que de l'arrogance • c'est de la bêtise, ni plus ni moins. Si l'unité dans la diversité est l'un des principes fondamentaux de l'écologie, l'inépuisable richesse de la flore et de la faune contenue dans un arpent de terre nous amène à un autre postulat écologique de base : la nécessité de laisser à la nature une grande marge de spontanéité. L'impératif catégorique du
respect de la nature » a des conséquences concrètes. Ce serait pure folie de croire que notre connaissance de ce kaléidoscope de formes qu'est la vie, si complexe, si richement et finement construit, et perpétuellement renouvelé, puisse aboutir à une
maîtrise » si grande que nous aurions le champ libre pour manipuler la biosphère.
Il faut donc laisser à la spontanéité de la nature une part considérable de jeu - afin qu'agissent les multiples forces biologiques qui donnent naissance à une situation écologique diversifiée.
Travailler avec la nature » nous oblige à favoriser la variété biotique résultant du développement spontané des phénomènes naturels. Loin de moi l'idée que nous devrions nous en remettre à une « Nature » mythique, inaccessible à la compréhension et à l'intervention humaines, une Nature qui inspirerait aux hommes terreur et soumission. Comme le fait observer avec finesse Charles Elton [6], la conclusion la plus évidente que nous puissions tirer des deux principes écologiques en question est peut-être la suivante : « Il est certes nécessaire de gérer l'avenir du monde, mais plutôt qu'à une partie d'échecs, c'est à la conduite d'un navire que cette tâche devrait être comparée. » Ce que nous pouvons espérer de l'écologie, celle de la nature comme celle de la société, c'est qu'elle nous apprenne à découvrir les courants et à comprendre leurs mouvements.
CE QUI CONFÈRE À LA CONCEPTION ÉCOLOGIQUE son caractère extraordinairement libérateur, en fin de compte, c'est sa remise en cause des notions classiques de hiérarchie.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
La question est-ce que c'est Exctinction rebellion qui a la solution?
est-ce que c'est lui qui a la solution?
est-ce que c'est lui qui a la solution?
JP Garnier a écrit:La chute du mur de Berlin et tout ce qui s’ensuivit pour la partie de l’Allemagne située du «mauvais côté» relève du passé. Et bien que la dissimulation de la réalité persiste du «bon côté», comme en témoigne l’hystérie qui a saisi ceux qui s’y positionnent à la voir révélée, il est devenu possible de réécrire l’histoire officielle dans le sens de la vérité puisqu’elle appartient à une période révolue. Il en va tout autrement avec la campagne escrologique en cours, énorme entreprise de diversion menée avec le concours voire maintenant aussi à l’initiative d’un capitalisme en voie de verdissement, et avec l’adhésion de tous les gogos de la planète qu’il s’agirait de sauver.Car c’est précisément le capitalisme qu’il s’agit, en réalité, de sauver aujourd’hui et plus encore demain. Il ne saurait donc être question que cette croisade «environnementale» soit perturbée voire détournée de ses fins véritables par la mise en lumière de ces dernières et de l’origine des moyens de plus en plus considérables et variés mobilisés pour y parvenir. Si le précepte selon lequel toute vérité n’est pas bonne à dire peut subir quelques entorses concernant le passé, il reste plus que jamais en vigueur pour le présent et l’avenir. Et le Diplo, à cet égard fidèle à sa ligne altercapitaliste, ne saurait transgresser cette loi non écrite.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Plaristes a écrit:La question est-ce que c'est Exctinction rebellion qui a la solution?
Ta question c'est de la merde !
C'est aussi con que de dire "est-ce que les Gilets Jaunes ont la solution ?"
Ce sont des mouvements de raz-le-bol qui se créent est-ce qu'il en sortira quelque chose je n'en sait rien, personne n'a la réponse !
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
La différence entre ER et les gilets jaune comme le dit l'article c'est que les Gilet jaune sont un mouvement qui vient du peuple ER, c'est financé par les rockfellers & co.
À lire notre journaliste, «les nouveaux militants d’Extinction Rébellion condamnent […] sévèrement les manœuvres politiciennes et veillent à éviter toute forme de récupération partidaire». Et pour cause ! Outre que le discrédit des partis «verts» et des autres partis en général est encore plus fort parmi les jeunes générations, cet ONVI de la contestation et de la revendication n’a pas eu besoin d’eux pour exister. De bons génies d’outre-Manche à la fois puissants et discrets, avec leurs relais dans l’hexagone, ont contribué — au sens financier du terme — à le faite naître et connaître, ce que semble curieusement ignorer la journaliste alors que l‘identité de ces riches mécènes est devenue un secret de polichinelle dans nombre de médias non inféodés au mouvement[sup]2[/sup]. «Extinction Rebellion, vrai faux mouvement spontané ?», se demandait Russia today, site poutinien, il est vrai, donc suspect[sup]3[/sup]. Une interrogation non partagée en tout cas dans le Diplo par la journaliste qui ne semble pas s’être étonnée de l’organisation bien huilée des démonstrations ludiques du mouvement avec son logo se voulant impactant et ses slogans chocs — selon elle, ils «résument la situation : le temps presse» —, ses communiqués rédigés en écriture inclusive — féminisme «bobo» oblige ! —, son site Internet ergonomique consultable en plusieurs langues, avec aussi ses «référents» et ses peace keepers [sic] pour que les manifestations se déroulent de façon réglée et sans accroc, ses jeunes gens de bonne famille disciplinés qui brillaient jusque-là par leur absence parmi les manifestants — «marches vertes» exceptées — battant d’ordinaire le pavé parisien. Elle n’est pas intriguée non plus par le fait que les autorités aient laissé ces extincteurs de la rébellion décharger tranquillement le matériel de leurs camionnettes avant de bloquer quatre jours et trois nuits avec leur folklore groupusculaire plusieurs endroits de la capitale[sup]4[/sup], dont le Pont au Change et la place du Châtelet, à deux pas de la préfecture de police, sans aucune autorisation préalable ni intervention des «forces de l’ordre, mais avec en prime l’approbation publique de la maire de Paris, plus que jamais soucieuse de jouer la carte «verte» pour être réélue. Notre journaliste ne semble pas non plus surprise, puisqu’elle n’en pipe mot, que là où cette intervention a eu lieu, elle ait pris la forme d’une timide évacuation, comme par exemple le 12 octobre, aux abords de l'Assemblée nationale, où l’on vit les CRS saisir aux aisselles sans violence les manifestants pour les déposer doucement ailleurs. Rien à voir avec la sauvagerie de la répression contre les Gilets jaunes ou, avec une brutalité un peu moindre, mais évidente quand même, contre les pompiers qui manifestaient dans les mêmes lieux. Et que dire de l’opération qui inaugura en fanfare, le 5 octobre, la série qui allait suivre — c’est le cas de le dire puisque un groupe de musiciens donna une aubade prolongées sur le parvis de Italie 2 dès le matin —, avec l’occupation d’un centre commercial dans le XIIIe arrondissement !
À lire notre journaliste, «les nouveaux militants d’Extinction Rébellion condamnent […] sévèrement les manœuvres politiciennes et veillent à éviter toute forme de récupération partidaire». Et pour cause ! Outre que le discrédit des partis «verts» et des autres partis en général est encore plus fort parmi les jeunes générations, cet ONVI de la contestation et de la revendication n’a pas eu besoin d’eux pour exister. De bons génies d’outre-Manche à la fois puissants et discrets, avec leurs relais dans l’hexagone, ont contribué — au sens financier du terme — à le faite naître et connaître, ce que semble curieusement ignorer la journaliste alors que l‘identité de ces riches mécènes est devenue un secret de polichinelle dans nombre de médias non inféodés au mouvement[sup]2[/sup]. «Extinction Rebellion, vrai faux mouvement spontané ?», se demandait Russia today, site poutinien, il est vrai, donc suspect[sup]3[/sup]. Une interrogation non partagée en tout cas dans le Diplo par la journaliste qui ne semble pas s’être étonnée de l’organisation bien huilée des démonstrations ludiques du mouvement avec son logo se voulant impactant et ses slogans chocs — selon elle, ils «résument la situation : le temps presse» —, ses communiqués rédigés en écriture inclusive — féminisme «bobo» oblige ! —, son site Internet ergonomique consultable en plusieurs langues, avec aussi ses «référents» et ses peace keepers [sic] pour que les manifestations se déroulent de façon réglée et sans accroc, ses jeunes gens de bonne famille disciplinés qui brillaient jusque-là par leur absence parmi les manifestants — «marches vertes» exceptées — battant d’ordinaire le pavé parisien. Elle n’est pas intriguée non plus par le fait que les autorités aient laissé ces extincteurs de la rébellion décharger tranquillement le matériel de leurs camionnettes avant de bloquer quatre jours et trois nuits avec leur folklore groupusculaire plusieurs endroits de la capitale[sup]4[/sup], dont le Pont au Change et la place du Châtelet, à deux pas de la préfecture de police, sans aucune autorisation préalable ni intervention des «forces de l’ordre, mais avec en prime l’approbation publique de la maire de Paris, plus que jamais soucieuse de jouer la carte «verte» pour être réélue. Notre journaliste ne semble pas non plus surprise, puisqu’elle n’en pipe mot, que là où cette intervention a eu lieu, elle ait pris la forme d’une timide évacuation, comme par exemple le 12 octobre, aux abords de l'Assemblée nationale, où l’on vit les CRS saisir aux aisselles sans violence les manifestants pour les déposer doucement ailleurs. Rien à voir avec la sauvagerie de la répression contre les Gilets jaunes ou, avec une brutalité un peu moindre, mais évidente quand même, contre les pompiers qui manifestaient dans les mêmes lieux. Et que dire de l’opération qui inaugura en fanfare, le 5 octobre, la série qui allait suivre — c’est le cas de le dire puisque un groupe de musiciens donna une aubade prolongées sur le parvis de Italie 2 dès le matin —, avec l’occupation d’un centre commercial dans le XIIIe arrondissement !
C’est que les ZAD [«zone à défendre», précise le Diplo croyant ses lecteurs amnésiques alors qu’ils ont déjà été rassasiés de papiers consacrés à ce dernier produit en date de la «contestation» néo-petite bourgeoise], celle de la région nantaise en particulier, jouent un peu pour les anarchoïdes de ce XXIe siècle débutant le rôle qu’ont joué les soviets pour les marxistes-léninistes du siècle dernier[sup]1[/sup]. À savoir fonctionner comme une référence obligée en tant que preuve majeure que la révolution est toujours possible, voire déjà en cours selon les illuminés de Lundi matin, le site internet préféré des anarchoïdes.
À cet égard, notre historienne n’est pas en reste : «Les ZAD, c’est de l’action directe, c’est-à-dire transformer sa vie de façon radicale pour se mettre en cohérence». En cohérence avec quoi ? La réponse vient d’un autre maître de conférences sollicité par le Diplo, sociologue à l’université de Paris II Panthéon-Assas, cette fois-ci. «Dans les ZAD, toutes les dimensions de la vie ou presque sont impliquées, décrète t-il. Il y aussi une vraie mise en danger». Le «presque» restrictif laisse néanmoins de côté le principal : le fait que «la vie» n’est autre que celle vécue par des «zadistes» soit de néo-ruraux petits bourgeois désireux de fuir leur condition sans chercher changer de société. Elle n’a pas grand chose à voir avec la survie d’un populo révolté qui n’a pas le choix de s’extraire de la sienne, et a dû enfiler un gilet jaune pour sortir de l’invisibilité. Mais il en faut plus pour désarçonner notre sociologue : «Les “gilets jaunes” ont réintroduit la question du rapport de classe, s’extasie t-il. C’est la première étape de la politisation». De celle des escrologistes, bien sûr, qui, comme on va le voir, ont une manière bien à eux de la concevoir. «L’urgence sociale rencontre une urgence écologique chaque jour plus criante», se félicite l’auteure de l’article. À l’appui de cette thèse non présentée comme une hypothèse puisque son bien-fondé est immédiatement vérifié, elle cite comme exemple «les slogans et le logo de Extinction Rebellion — un sablier dans un cercle figurant la planète». Elle ne pouvait mieux tomber… dans le panneau, et le Diplo en même temps qu’elle.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Plaristes a écrit:La différence entre ER et les gilets jaune comme le dit l'article c'est que les Gilet jaune sont un mouvement qui vient du peuple ER, c'est financé par les rockfellers & co.
Non, non tu racontes juste de la merde, je te le dis en toute amitié arrête de fréquenter des Trumpistes tu n'as pas les capacités cognitives pour leur résister.
Je ne suis pas fan de ER mais je ne peux pas laisser dire ces conneries, ça vient aussi du peuple et tu refuses de l'admettre. Alors c'est sur ce n'est pas le mouvement des paysans sans terre ou via campesina, mais quand même c'est pas un truc crée de toute pièce par les illuminatis non plus.
Je ne te comprends on dirait que t'as une énorme bouse coincée dans le cerveau. Les mouvement écologistes se battent à travers le monde pour défendre petits paysans, les petits pêcheurs, tout les autonomes contre la préddation capitalisme et toi tu ne trouves rien de mieux à faire que de leur cracher à la gueule . Comme Staline tu veux exterminer la paysannerie.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
http://www.librairie-tropiques.fr/2019/10/extinction-rebellion-une-seule-solution-la-manipulation.html
https://r.search.yahoo.com/_ylt=A0geKYoHjcldZJ4ANjBXNyoA;_ylu=X3oDMTEyNjI0MXVyBGNvbG8DYmYxBHBvcwMyBHZ0aWQDQjg3NDZfMQRzZWMDc3I-/RV=2/RE=1573518728/RO=10/RU=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F66800-extinction-rebellion-vrai-faux-mouvement-spontane/RK=2/RS=_BkmwWHGYaKn3mmjoXpeb9Q9hng-
https://francais.rt.com/france/66800-extinction-rebellion-vrai-faux-mouvement-spontane
https://francais.rt.com/france/66595-rebellion-internationale-doctobre-extinction-rebellion-chatelet-paris
https://www.instagram.com/giveafucknow/?hl=fr
Les sources sont là...
https://r.search.yahoo.com/_ylt=A0geKYoHjcldZJ4ANjBXNyoA;_ylu=X3oDMTEyNjI0MXVyBGNvbG8DYmYxBHBvcwMyBHZ0aWQDQjg3NDZfMQRzZWMDc3I-/RV=2/RE=1573518728/RO=10/RU=https%3A%2F%2Ffrancais.rt.com%2Ffrance%2F66800-extinction-rebellion-vrai-faux-mouvement-spontane/RK=2/RS=_BkmwWHGYaKn3mmjoXpeb9Q9hng-
https://francais.rt.com/france/66800-extinction-rebellion-vrai-faux-mouvement-spontane
https://francais.rt.com/france/66595-rebellion-internationale-doctobre-extinction-rebellion-chatelet-paris
https://www.instagram.com/giveafucknow/?hl=fr
Les sources sont là...
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Rouge ou vert il faut choisir !
Ecoute :
va Chier !
Pourquoi tu nous bassines en permanence d'extinction rebellion ??? Qu'est-ce que j'en ai a branler c'est comme toutes les manifs de lycéens, c'est mignon mais c'est pas un mouvement en pointe dans les luttes écologistes.
Parle moi du mouvement des paysans sans terre au Brésil, de Via Campesina, des luttes écologistes en Inde etc ... ça c'est du concret !
va Chier !
Pourquoi tu nous bassines en permanence d'extinction rebellion ??? Qu'est-ce que j'en ai a branler c'est comme toutes les manifs de lycéens, c'est mignon mais c'est pas un mouvement en pointe dans les luttes écologistes.
Parle moi du mouvement des paysans sans terre au Brésil, de Via Campesina, des luttes écologistes en Inde etc ... ça c'est du concret !
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
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