Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
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Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
23 août 1942 L’armée hitlérienne atteint Stalingrad sur la Volga
- 19 novembre 1942 : contre-attaque soviétique décisive sur le sort de la seconde guerre mondiale
- 2 février 1943, les dernières forces allemandes du secteur se rendent
Depuis le 21 juin 1941, les forces armées de l’Allemagne hitlérienne, aidées par leurs alliés roumains,hongrois, italiens, finlandais, croates et slovaques, aidées par des fascistes français, espagnols, belges ... déferlent sur l’Union soviétique. Ils ont presque gagné la guerre. L’Europe est écrasée sous la botte nazie.
Les blindés de Guderian approchent la Mer Caspienne et le Caucase. Elles atteignent même la Volga, et là se voient stoppées par l’héroïsme incroyable de communistes russes défendant l’URSS. La Seconde Guerre mondiale s’est jouée sans aucun doute à Stalingrad, plus grande, plus acharnée et plus violente bataille de l’histoire humaine, pourtant riche en épisodes sanglants.
2 février 1943, les dernières forces allemandes du secteur se rendent. La poussée fasciste est stoppée. L’espoir change de camp.
Laissons le mot de la fin à Albert Einstein lorsqu’il apprit la victoire de Stalingrad : « Sans la Russie, ces chiens sanguinaires allemands auraient atteint leur but ou, en tout cas, en seraient proches. (...) Nos enfants et nous avons une énorme dette de gratitude envers le peuple russe qui a enduré tant d’immenses pertes et de souffrances".
Notre profond désaccord et notre condamnation du stalinisme est une chose ; notre respect pour les combattants soviétiques de Stalingrad et pour le rôle positif de l’URSS dans la défaite fasciste en est une autre !
Jacques Serieys
- 19 novembre 1942 : contre-attaque soviétique décisive sur le sort de la seconde guerre mondiale
- 2 février 1943, les dernières forces allemandes du secteur se rendent
Depuis le 21 juin 1941, les forces armées de l’Allemagne hitlérienne, aidées par leurs alliés roumains,hongrois, italiens, finlandais, croates et slovaques, aidées par des fascistes français, espagnols, belges ... déferlent sur l’Union soviétique. Ils ont presque gagné la guerre. L’Europe est écrasée sous la botte nazie.
Les blindés de Guderian approchent la Mer Caspienne et le Caucase. Elles atteignent même la Volga, et là se voient stoppées par l’héroïsme incroyable de communistes russes défendant l’URSS. La Seconde Guerre mondiale s’est jouée sans aucun doute à Stalingrad, plus grande, plus acharnée et plus violente bataille de l’histoire humaine, pourtant riche en épisodes sanglants.
2 février 1943, les dernières forces allemandes du secteur se rendent. La poussée fasciste est stoppée. L’espoir change de camp.
Laissons le mot de la fin à Albert Einstein lorsqu’il apprit la victoire de Stalingrad : « Sans la Russie, ces chiens sanguinaires allemands auraient atteint leur but ou, en tout cas, en seraient proches. (...) Nos enfants et nous avons une énorme dette de gratitude envers le peuple russe qui a enduré tant d’immenses pertes et de souffrances".
Notre profond désaccord et notre condamnation du stalinisme est une chose ; notre respect pour les combattants soviétiques de Stalingrad et pour le rôle positif de l’URSS dans la défaite fasciste en est une autre !
Jacques Serieys
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Evidence mise sous silence par beaucoup de monde.
Evidence mise sous silence par beaucoup de monde.
El Lobo- Postulant
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Personne en doit non plus oubleir le rôle que les socialopes ont eu dans la collaboration !
Pour rappel à la libération ces derniers étaient anti-communistes anti-gaullistes et avaient des positions atlantistes.
C'est marrant de voir les défenseur de ces dernier faire soudainement les louanges du Stalinisme.
https://fr-fr.facebook.com/La-Page-%C3%80-Rigoler-interdite-aux-grincheux-aux-rabat-joie-et-aux-sorci%C3%A8res-1736605446408498/videos/les-tontons-flingueurs-1963/772613229990623/
Pour rappel à la libération ces derniers étaient anti-communistes anti-gaullistes et avaient des positions atlantistes.
C'est marrant de voir les défenseur de ces dernier faire soudainement les louanges du Stalinisme.
https://fr-fr.facebook.com/La-Page-%C3%80-Rigoler-interdite-aux-grincheux-aux-rabat-joie-et-aux-sorci%C3%A8res-1736605446408498/videos/les-tontons-flingueurs-1963/772613229990623/
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Plaristes a écrit:Personne en doit non plus oubleir le rôle que les socialopes ont eu dans la collaboration !
Pour rappel à la libération ces derniers étaient anti-communistes anti-gaullistes et avaient des positions atlantistes.
C'est marrant de voir les défenseur de ces dernier faire soudainement les louanges du Stalinisme.
https://fr-fr.facebook.com/La-Page-%C3%80-Rigoler-interdite-aux-grincheux-aux-rabat-joie-et-aux-sorci%C3%A8res-1736605446408498/videos/les-tontons-flingueurs-1963/772613229990623/
N'oublie pas non plus de mettre en cause les droites. Parce que les socialistes sont pas tous des pourris.
El Lobo- Postulant
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
La droite la plus dangereuse qui existe c'est celle des socialopes !
Ecoutez marchais sur le virage à droite du P.S.
Ecoutez marchais sur le virage à droite du P.S.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Plaristes a écrit:Personne en doit non plus oubleir le rôle que les socialopes ont eu dans la collaboration !
/
On n'oubliera pas non plus le rôle des communistes dans la collaboration au moment du pacte germano-soviétique ...
Francis XV- Sage
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Teuteuteuteu.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Wikipedia sur Gaston Defferre a écrit:À la fin de 1940, Defferre est un des premiers résistants à rejoindre le réseau créé par Lucas (le capitaine Pierre Fourcaud), qui, adjoint du colonel Passy au Bureau central de renseignements et d'action, arrive de Londres pour superviser la création de réseaux en zone non occupée.
Le mouvement devient ensuite, sous la houlette de son confrère du barreau André Boyer, le réseau de renseignement Brutus. Defferre utilise de nombreux pseudonymes dont celui de Danvers, puis à partir de 1943, de Massereau3,4.
En juin 1941, il participe au comité exécutif du parti socialiste clandestin, constitué par Félix Gouin. Il soutient la création d’un Conseil national de la Résistance. Il rejoint la clandestinité lorsque les Allemands envahissent la zone libre le 12 novembre 1942.
Après l'arrestation de Boyer (qui recevra la mention Compagnon de la Libération à titre posthume), le 8 décembre 1943 avec André Clavé qui venait de prendre la succession de Pierre Sudreau5 lui-même arrêté par la Gestapo en novembre (tous trois seront déportés à Buchenwald, cinq mois plus tard), Gaston Defferre prend la direction du réseau.
Francis XV- Sage
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Wikipedia a écrit:Le Comité d'action socialiste (CAS) est un mouvement de Résistance français, créé en mars 1941 par Daniel Mayer et Suzanne Buisson, sur les consignes de Léon Blum, pour reconstituer la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et organiser une résistance socialiste.
Il disparaît en mars 1943 lorsque se crée la SFIO clandestine.
....
Pendant l'automne 1940, des premiers signes épars de résistance, plutôt des réactions individuelles, se font jour. Des groupes se forment à l'automne.
Francis XV- Sage
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Wikipedia Réseau Brutus a écrit:Brutus est un réseau de Résistance, fondé en 1941 par Pierre Fourcaud et les résistants socialistes des Bouches-du-Rhône, regroupés autour de Félix Gouin.
S'étendant rapidement dans les régions de Marseille et Toulouse, comprenant de nombreux avocats, le réseau est dirigé par André Boyer. En 1943, il prend une importance nationale.
Francis XV- Sage
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Plaristes a écrit:La droite la plus dangereuse qui existe c'est celle des socialxxxx !
Ecoutez marchais sur le virage à droite du P.S.
Pour la gauche:
La droite la plus dangereuse c'est celle qui se déguise en gauche.
Pour la droite:
La gauche la plus dangereuse c'est celle qui se déguise en droite.
En bref:
Le démon le plus dangereux, c'est celui qui se déguise en ange.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
La non résistance et la collaboration c'est pas la même !
Comme je 'lai dit au début ça a vraiment commencé en 41.
Mais l'activité avait commencé dès 40 bien que peu organisée !
Comme je 'lai dit au début ça a vraiment commencé en 41.
Mais l'activité avait commencé dès 40 bien que peu organisée !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Francis XV a écrit:Plaristes a écrit:Personne en doit non plus oubleir le rôle que les socialopes ont eu dans la collaboration !
/
On n'oubliera pas non plus le rôle des communistes dans la collaboration au moment du pacte germano-soviétique ...
Le tambour du pacte germano-soviétique a commencé à retentir, après celui de Katyn il y a quelques mois, et à toutes autres occasions possibles (on ne manque pas d’anniversaires et commémorations). Mme Marie Jégo, dont les jours et les nuits sont hantés par les bolcheviques, qu’ils soient ou non aux affaires, ironisait hier dans Le Monde sur « Moscou tenté de réhabiliter le pacte », tranchant ainsi : « Signé le 23 août 1939 par Viatcheslav Molotov et Joachim von Ribbentrop, les ministres des affaires étrangères de l’URSS et de l’Allemagne nazie, le pacte "de non-agression" s’est mué très vite en une alliance entre Staline et Hitler, prompts à dépecer l’Europe de l’Est et du Nord, de la Finlande aux pays baltes en passant par la Pologne. » Ce discours aussi catégorique qu’erroné est conforme à la prose que Le Monde a livrée de longue date à ses lecteurs, son dossier constitué pour le cinquantième anniversaire de la mort de Staline ayant en mars 2003 marqué un des sommets de cette activité notable du « quotidien de référence ». Mais il ne suffit pas à un employé du « quotidien des affaires Vedomosti […,] le journaliste Andreï Kolesnikov », de donner dans le genre psycho-tragique (« Le cocktail Molotov-Von Ribbentrop est à détonation lente. Il explose dans la tête des gens. Il mutile la conscience de la nation russe ») pour transformer une journaliste antisoviétique en historienne sérieuse.
J’ai dans Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin, nouvelle édition complétée et révisée, 2010, 679 p., et dans De Munich à Vichy, l’assassinat de la 3e République, 1938-1940, Paris, Armand Colin, 2008, 408 p., longuement étudié les questions internationales soulevées par ton courrier de ce jour : ce que tu appelles « la question des conséquences effectivement [des] relations [germano-soviétiques] du point de vue d’un certain nombre de pays européens géographiquement intermédiaires, comme par exemple la Finlande, la Pologne et la Tchécoslovaquie, c’est la fameuse question de la signature des accords de Munich et de l’annexion de la région des Sudètes par l’Allemagne de Hitler. En Pologne, il y a une question de vérité historique importante par rapport à la question des massacres de Katyn. En Union soviétique, il y a la question des relations entre Staline et l’état major de l’armée rouge, par exemple un certain Toukhatchevsky » "‘ lequel fut incontestablement coupable de haute trahison (voir les tables des matières et index, et sur l’affaire Toukhatchevski stricto sensu, Le choix de la défaite, p. 393-399).
Sur Katyn, on lira avec profit l’interprétation de mon collègue britannique Geoffrey Roberts, dans Stalin’s Wars : From World War to Cold War, 1939-1953, New Haven & London : Yale University Press, 2006. Cet excellent ouvrage, comme tous ceux qu’il avait rédigés auparavant (The unholy alliance : Stalin’s pact with Hitler, Londres, Tauris, 1989, et The Soviet Union and the origins of the Second World War. Russo-German relations and the road to war, 1933-1941, New York, Saint Martin’s Press, 1995), n’est malheureusement pas traduit en français, alors que tous les livres accablant Staline (de sa naissance à sa mort) et son entourage sont traduits dans l’année qui suit leur publication : notamment les balivernes horrifiantes du publiciste Simon Sebag Montefiore sur La cour du tsar rouge ou Le jeune Staline). On en trouvera écho dans la longue recension, « Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars : From World War to Cold War, 1939-1953 : un événement éditorial », que j’ai mise sur mon site (http://www.historiographie.info) en 2007, ci-jointe, « Geoffrey Roberts, Stalin’s Wars, From World War to Cold War, 1939-1953 : un événement éditorial ».
Tu trouveras aussi dans mon article « Le PCF entre assaut et mea culpa : juin 1940 et la résistance communiste » (http://www.historiographie.info) également joint à mon courrier électronique, des éléments de réponse à la polémique aussi inlassable qu’infondée sur le pacte germano-soviétique et ses conséquences sur le mouvement ouvrier international, en l’occurrence français. Cet article visait démontrer la malhonnêteté d’une énième opération médiatique vouée à un immense tapage, le livre, pitoyable par l’absence d’information et de documentation originale, de Jean-Pierre Besse et Claude Pennetier : Juin 40, la négociation secrète. Les communistes français et les autorités allemandes. Vénéré par Le Monde et Libération (entre autres), il avait logiquement trouvé grand crédit auprès du PCF, accoutumé depuis qu’il a gagné sa respectabilité de membre de la « gauche européenne » (et renoncé du même coup à son identité communiste) à battre sa coulpe sur son très honorable passé. De Munich à Vichy, largement consacré aux questions intérieures (et notamment à la répression anticommuniste), traite de l’aspect « français » du pacte germano-soviétique pour la période qui précède celle de l’article.
Comme je l’ai rappelé hier à un ami belge qui me sollicitait à propos du pacte germano-soviétique, non sans évoquer les « perversions » présumées du stalinisme (terme intellectuel minimal, dans la gamme des crimes et horreurs staliniens dont la population française, « européenne », etc. est abreuvée quasi quotidiennement), je n’ai pu faire publier la critique du livre très important de Roberts « dans les présumés Cahiers d’histoire critique, héritiers (dévoyés) des Cahiers d’histoire de l’institut de recherches marxistes que j’ai accompagnés naguère, au motif que ladite revue critique ne pouvait supporter de "couvrir" mon indulgence pour les Soviets : ce que j’ai écrit sur la Pologne des colonels et son rôle abominable dans l’entre-deux-guerres (Le choix de la défaite et De Munich à Vichy), ce que Roberts, Carley et moi-même montrons de l’isolement diplomatique et militaire de l’URSS à l’époque de la "guerre d’hiver" donne un tout autre éclairage à la "tuerie" alléguée que l’URSS aurait dû reconnaître et expliquer, si elle l’a bien commise (je conserve une sorte de doute, vu à la fois, d’une part, la nature de la décision et son caractère strictement unique, et, d’autre part, l’absence de toute information archivistique internationale sur ces événements du début de 1940 - mais j’ai peut-être "raté" les bons courriers) ; de même qu’elle aurait dû reconnaître et expliquer, au moins après la guerre, l’incontestable accord secret sur le "partage" germano-soviétique de 1939 des zones d’influence, Pologne incluse) » (extrait d’un courrier du 29 août).
Je visais ci-dessus aussi l’excellent ouvrage de l’historien américano-canadien Michael Jabara Carley, 1939, the alliance that never was and the coming of World War 2, Chicago, Ivan R. Dee, 1999, par bonheur traduit, 1939 : l’alliance de la dernière chance : une réinterprétation des origines de la Seconde Guerre mondiale, Presses de l’Université de Montréal, 2001, au surplus disponible en ligne. Carley déteste le commissaire du Peuple aux Affaires étrangères Molotov, auquel il prête selon la mode du temps tous les caractères de l’affreux stalinien borné ; il regrette beaucoup son prédécesseur Litvinov, remercié le 3 mai 1939 en raison à la fois du comportement des Anglo-Français et de ses propres illusions sur ces derniers ; mais il reconnaît autant que Roberts (puis moi-même) l’absence de responsabilité des Soviets dans l’événement du 23 août 1939, et le maintien strict de la ligne extérieure soviétique à l’ère Molotov.
J’ai appris hier, après avoir rédigé le message cité ci-dessus, que les autorités russes venaient de publier une série de documents sur la politique extérieure polonaise depuis 1934. J’ai cru comprendre que ces textes comportaient les accords secrets entre Berlin et Varsovie, consécutifs à la signature de « l’accord d’amitié » germano-polonaise du 26 janvier 1934 (conclu pour dix ans). Je les lirai avec d’autant plus de plaisir que les archives françaises et allemandes (notamment) des années 1933-1939 m’en ont déjà livré bien des détails. Rappelons que, auprès de Pilsudski, le décisionnaire officiel polonais de l’événement, le colonel Beck, était un stipendié notoire de Berlin selon les archives originales diplomatiques et militaires françaises (c’est aussi clair dans les allemandes publiées), et qu’il le demeura au-delà même de la défaite ignominieuse de la Pologne (aussi ignominieuse que la débâcle française). Pilsudski l’avait fait chef de la politique extérieure polonaise depuis l’automne 1932, et Beck recueillit en mai 1935 la succession de son bienfaiteur (alors décédé) à la tête de la dictature. Ces deux officiers d’une armée en ruines dès ses origines (voir le texte d’archives joint, « L’Armée polonaise au début des années vingt ») n’étaient que les mandataires des privilégiés polonais, tels que « le prince Janusch Radziwill, un des propriétaires fonciers les plus importants non seulement de Pologne, mais de l’Europe entière » : soudé non seulement aux Junker allemands mais aux grands sidérurgistes allemands, ce noble de naissance allemande fut un des principaux inspirateurs d’une politique pro-allemande qui signifiait la mort de la Pologne en tant qu’État, et d’une dictature parfaitement adaptée, surtout depuis le coup d’État de Pilsudski de 1926, à « l’intérêt des grands propriétaires » (EMADB, renseignement militaire Depas 866, 17 juin 1935, 7 N 3024 ; « Principales personnalités que pourra rencontrer » le MAE (Laval, lors de son voyage à Varsovie), note jointe à la lettre 247 de Laroche à Laval, Varsovie, 10 avril 1935, URSS 1918-1940, 982, archives du MAE).
La Pologne du trio infernal Beck-Pilsudski-Radziwill passait pour un pivot du « cordon sanitaire » franco-anglais, ce qui lui avait valu en 1920-1921 l’octroi, grâce à l’aide militaire française, via Weygand (et son adjoint de Gaulle), de la Galicie orientale pourtant promise par la « Ligne [ethnique] Curzon » à la Russie. Elle se mua en caniche du Reich hitlérien à partir de l’accord du 26 janvier 1934, sans abdiquer ses fonctions de chien de garde du « cordon sanitaire » utile à tous, « Alliés » occidentaux compris ; ni de garant de la soumission du peuple polonais à une des dictatures (régime convenant à particulièrement à la mission de « cordon sanitaire ») comptant parmi les plus sanglantes de l’entre-deux-guerres : dans le riche attirail est-européen français, Varsovie se disputait à cet égard le premier rang avec Belgrade et Bucarest ; on sait par ailleurs quel cas Paris, champion des « droits de l’Homme » alors comme aujourd’hui, fit de la « démocratie bourgeoise » régnant à Prague. Le rouleau compresseur de la propagande nous a cependant seriné depuis les années 1990 que l’Europe orientale avait « retrouvé » avec la chute de l’URSS et la libération consécutive des nations satellites esclaves « la démocratie » qu’elle avait perdue « depuis 1945 » (1918-1939, un paradis démocratique ; 1939-1945, le nirvana démocratique).
On trouvera dans les deux ouvrages cités ci-dessus confirmation de mes affirmations qui peuvent sembler brutales, et notamment information documentée sur la participation directe des colonels polonais, Beck en tête "‘ « vautours » ou « hyènes » selon les aimables qualificatifs de leurs complices allemands, français, anglais, etc. "‘, à la liquidation de la Tchécoslovaquie, à celle de la Petite Entente (théoriquement) antiallemande qui groupait Tchécoslovaquie, Yougoslavie et Roumanie, et à la persécution des castors de Pologne. J’y apporterai des précisions supplémentaires et présenterai de nouvelles sources dans ma contribution en vue du colloque international de Varsovie prévu à la mi-octobre sur la campagne de Pologne de 1939 (« La Pologne dans la stratégie politique et militaire de la France (octobre 1938-août 1939) », colloque auquel participera Geoffrey Roberts.
Que la politique polonaise ait été conduite en complicité totale avec le Reich hitlérien n’atténue en rien, comme le montrent lesdits travaux, l’écrasante responsabilité des dirigeants économiques et politiques de la France, ivres d’antisoviétisme, aussi prompts à l’aplatissement devant l’Allemagne que leurs homologues polonais, et acteurs de premier plan dès 1938 de la persécution des castors de Pologne réfugiés en France (entre autres castors étrangers), question traitée dans De Munich à Vichy . Notons que les dirigeants « républicains » avaient laissé toute liberté aux fascistes italiens et nazis allemands pour poursuivre leurs ennemis sur le territoire français respectivement depuis 1922-1923 et 1933 (voir Le choix de la défaite). Ceci vaut évidemment pour les Apaiseurs de Londres et de Washington. La Pologne était une petite puissance soumise aux grandes puissances impérialistes, France alors incluse, et les responsabilités qu’assumèrent ses dirigeants 1° dans les crimes commis contre les peuples slaves (Polonais compris) et contre les castors et 2° dans sa disparition en tant qu’État de 1939 à 1945 furent largement partagées par ses tuteurs étrangers. Pour ne citer qu’un exemple, ce n’est pas la Pologne qui avait seule le pouvoir d’interdire à l’armée rouge l’entrée du territoire polonais en 1938 (pour sauver la Tchécoslovaquie) ou en 1939 (pour sauver la Pologne elle-même) mais ses maîtres français et anglais, qui avaient en outre sur le papier « garanti » ses frontières en mars-avril 1939, et qui l’encouragèrent à traiter Moscou en « valet de ferme » selon l’expression de Jdanov (juin 1939). Exactement comme les élites tchécoslovaques cédèrent, par souci de classe et par effroi de voir sauver leurs frontières par l’armée rouge, aux pressions exercées par Paris et Londres pour obtenir d’elles la destruction de leur propre État.
Les dirigeants russes paraissent disposés, pour des raisons qui leur appartiennent, à aborder leur histoire nationale de l’entre-deux-guerres et de la Deuxième Guerre mondiale d’une façon plus sérieuse que ce ne fut le cas depuis, non pas même la fin de l’URSS, mais l’ère khrouchtchévienne. Laquelle traitait avec un haut degré de fantaisie l’histoire des années 1920-1950, ainsi que l’avait observé dès 1964 dans La Russie en guerre l’excellent journaliste et écrivain britannique Alexander Werth, père, longtemps russophile, du pape français d’une « soviétologie » érigée en histoire des « crimes de Staline », Nicolas. L’historienne que je suis se réjouit de ce tournant perceptible depuis quelque temps, et apprécie au moins autant que s’annonce la fin de la phase d’intoxication pure et simple qui a caractérisé les trois dernières décennies concernant l’URSS et son histoire. La citoyenne aussi. Les deux attendent avec impatience de savoir comment l’idéologie dominante va nous rendre compte en mai-juin 2010 du 70e anniversaire de la Débâcle française de mai-juin 1940, sur laquelle il y a tant à dire.
Bien cordialement,
Annie Lacroix-Riz
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
... Disons que l'URSS a fortement boosté la réaction des alliés (qui tergiversaient beaucoup trop avant l'offensive massive venue de l'Est ).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Et encore... Y'en a qui pendant qu'on était en guerre avec l’Allemagne préparaient encore l'invasion de l'URSS.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Plaristes a écrit:Et encore... Y'en a qui pendant qu'on était en guerre avec l’Allemagne préparaient encore l'invasion de l'URSS.
Qui ça ?
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
blablabla-le-couplet a écrit:Plaristes a écrit:Et encore... Y'en a qui pendant qu'on était en guerre avec l’Allemagne préparaient encore l'invasion de l'URSS.
Qui ça ?
Poser la question, c'est y répondre à moitié..... qui ça ? Ben tous ceux qui voulaient abattre l'URSS, par anticommunisme, comme les nazis voulaient le faire.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Volog a écrit:Poser la question, c'est y répondre à moitié..... qui ça ? Ben tous ceux qui voulaient abattre l'URSS, par anticommunisme, comme les nazis voulaient le faire.blablabla-le-couplet a écrit:Qui ça ?Plaristes a écrit:Et encore... Y'en a qui pendant qu'on était en guerre avec l’Allemagne préparaient encore l'invasion de l'URSS.
... Sauf que, pour le reste j'ai des sources, pour celle là j'en n' ai pas.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
blablabla-le-couplet a écrit:Volog a écrit:Poser la question, c'est y répondre à moitié..... qui ça ? Ben tous ceux qui voulaient abattre l'URSS, par anticommunisme, comme les nazis voulaient le faire.blablabla-le-couplet a écrit:Qui ça ?Plaristes a écrit:Et encore... Y'en a qui pendant qu'on était en guerre avec l’Allemagne préparaient encore l'invasion de l'URSS.
... Sauf que, pour le reste j'ai des sources, pour celle là j'en n' ai pas.
Bah ceux qui ont ouvert la frontière aux Allemands, la 5ème colonne ...
Francis XV- Sage
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Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
blablabla-le-couplet a écrit:Volog a écrit:Poser la question, c'est y répondre à moitié..... qui ça ? Ben tous ceux qui voulaient abattre l'URSS, par anticommunisme, comme les nazis voulaient le faire.blablabla-le-couplet a écrit:Qui ça ?Plaristes a écrit:Et encore... Y'en a qui pendant qu'on était en guerre avec l’Allemagne préparaient encore l'invasion de l'URSS.
... Sauf que, pour le reste j'ai des sources, pour celle là j'en n' ai pas.
Ben voyons !!!!!
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
... Ben oui, voyons les sources ...
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
blablabla-le-couplet a écrit:... Ben oui, voyons les sources ...
Dans notre histoire. Au moment de la révolution Russe, le monde dit libre, c'est opposé à cette question de l'organisation de la société, et tout ce qu'à été possible a été fait pour mettre à terre une organisation sociale qui naissait.
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/1917-quand-les-allies-convoitaient-la-russie-24-02-2017-2107236_1913.php
La Seconde Guerre mondiale aurait pu prendre fin en 1943
https://www.northstarcompass.org/french/nscfr35/1wwii.htm
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
... Merci pour les sources.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
blablabla-le-couplet a écrit:... Merci pour les sources.
Il suffisait de questionner Gogol pour le savoir ....
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Bataille de Stalingrad. Personne ne doit oublier le rôle de l’URSS dans la défaite du nazisme !
Volog a écrit:Il suffisait de questionner Gogol pour le savoir ....blablabla-le-couplet a écrit:... Merci pour les sources.
... Oui, c'est pas dans le programme des cours d'histoire en France.
Heureusement gogole est là ;-)
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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