Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
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Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
Concernant la police, la CNDS relève le cas d'un homme victime d'un malaise diabétique et contraint à s'arrêter sur l'autoroute, détroussé puis abandonné par des policiers.
D'une manière générale, les cas dénoncés font état d'abus de pouvoir des policiers, comme une porte forcée ou des interpellations brutales et sans motifs légaux.
La commission relève aussi une autre affaire d'un homme de 27 ans interpellé le 19 Février 2004 par les policiers de la BAC (l'unité d'élite de la police parisienne) pour avoir brûlé un feu rouge et tenté de prendre la fuite. Les policiers l'ont tabassé et menacé de le sodomiser en lui mettant un enjoliveur entre les fesses, après l'avoir forcé à se dénuder. Par la suite, les policiers avaient été suspendus de leurs fonctions par Nicolas Sarkozy (alors ministre de l'intérieur) tandis que l'automobiliste avait été mis en examen et placé en détention pour "refus d'obtempérer", "mise en danger de la vie d'autrui".
Parmi les 70 dossiers traités en 2003 par la CNDS, une place particulière est enfin réservée aux prisons françaises, où les incidents se multiplient depuis que la surpopulation carcérale a battu des records historiques avec 61.000 détenus pour 48.500 places en juillet 2003. La CNDS s'est inquiétée de la multiplication des suicides en détention (122 en 2002, dernière statistique disponible). Elle rapporte le cas d'un jeune détenu ayant provoqué sa propre mort et celle d'un co-détenu en incendiant sa cellule.
Pour la commission, ce cas est symptomatique du manque d'attention porté au problème, car le détenu était pyromane. Elle recommande la création d'un dossier unique pour chaque détenu, comportant toutes les informations médicales, judiciaires et psychologiques. Elle dénonce par ailleurs plusieurs cas "d'agissements jugés déplacés voire inacceptables de la part de fonctionnaires de l'administration pénitentiaire" et recommande "un contrôle plus ferme de la part de leur hiérarchie".
Les commissaires du NKVD vont passer pour des anges et le goulag le paradis sur terre à ce rythme !
Et ça c'était il y a 20 piges. Ça se dégrade chaque année.
Encouragés par Nicolas Sarkozy et par les nouveaux pouvoirs que leur a donné les lois Perben, les policiers multiplient les abus, sévices, ou actes de torture, parfois à caractère sexuel.
Par ailleurs, toujours plus de personnes sont envoyées dans les prisons surpeuplés, pour des motifs de plus en plus dérisoires (au nom de la "tolérance zéro"), le plus souvent sans procès (en "détention préventive"), ou au terme d'un procès expéditif (jugements rendus en moins de 5 minutes par les tribunaux de "flagrants délits" et les "juges de proximité", ou avec la procédure du "plaider coupable" aux Etats-Unis).
Maintenant on fait passer des lois pour laisser les dealers de drogue sans papier multi-récidiviste hors du commissariat.
La police en se déplace plus pour des vols ou autres.
D'une manière générale, les cas dénoncés font état d'abus de pouvoir des policiers, comme une porte forcée ou des interpellations brutales et sans motifs légaux.
La commission relève aussi une autre affaire d'un homme de 27 ans interpellé le 19 Février 2004 par les policiers de la BAC (l'unité d'élite de la police parisienne) pour avoir brûlé un feu rouge et tenté de prendre la fuite. Les policiers l'ont tabassé et menacé de le sodomiser en lui mettant un enjoliveur entre les fesses, après l'avoir forcé à se dénuder. Par la suite, les policiers avaient été suspendus de leurs fonctions par Nicolas Sarkozy (alors ministre de l'intérieur) tandis que l'automobiliste avait été mis en examen et placé en détention pour "refus d'obtempérer", "mise en danger de la vie d'autrui".
Parmi les 70 dossiers traités en 2003 par la CNDS, une place particulière est enfin réservée aux prisons françaises, où les incidents se multiplient depuis que la surpopulation carcérale a battu des records historiques avec 61.000 détenus pour 48.500 places en juillet 2003. La CNDS s'est inquiétée de la multiplication des suicides en détention (122 en 2002, dernière statistique disponible). Elle rapporte le cas d'un jeune détenu ayant provoqué sa propre mort et celle d'un co-détenu en incendiant sa cellule.
Pour la commission, ce cas est symptomatique du manque d'attention porté au problème, car le détenu était pyromane. Elle recommande la création d'un dossier unique pour chaque détenu, comportant toutes les informations médicales, judiciaires et psychologiques. Elle dénonce par ailleurs plusieurs cas "d'agissements jugés déplacés voire inacceptables de la part de fonctionnaires de l'administration pénitentiaire" et recommande "un contrôle plus ferme de la part de leur hiérarchie".
Les commissaires du NKVD vont passer pour des anges et le goulag le paradis sur terre à ce rythme !
Et ça c'était il y a 20 piges. Ça se dégrade chaque année.
Encouragés par Nicolas Sarkozy et par les nouveaux pouvoirs que leur a donné les lois Perben, les policiers multiplient les abus, sévices, ou actes de torture, parfois à caractère sexuel.
Par ailleurs, toujours plus de personnes sont envoyées dans les prisons surpeuplés, pour des motifs de plus en plus dérisoires (au nom de la "tolérance zéro"), le plus souvent sans procès (en "détention préventive"), ou au terme d'un procès expéditif (jugements rendus en moins de 5 minutes par les tribunaux de "flagrants délits" et les "juges de proximité", ou avec la procédure du "plaider coupable" aux Etats-Unis).
Maintenant on fait passer des lois pour laisser les dealers de drogue sans papier multi-récidiviste hors du commissariat.
La police en se déplace plus pour des vols ou autres.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
En plus de la privation de liberté, les personnes emprisonnées doivent subir une promiscuité digne d'une prison du tiers-monde, ainsi que la violence des autres détenus. Etre condamné à la prison en France, ce n'est pas seulement être privé de liberté comme le prévoit la loi; c'est aussi une condamnation à être régulièrement tabassé ou violé sans que les gardiens interviennent (faute d'effectifs suffisants), et à voir sa vie définitivement brisée. Un désastre qui peut désormais arriver à n'importe quel citoyen, pour une simple infraction à la sécurité routière.
Et c'est souvent en zonzon que tu commences à dealer de la drogue !
Et c'est souvent en zonzon que tu commences à dealer de la drogue !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
Pour ramener la France à un état de droit, étant donné le nombre de malfrats qui trainent dans nos rues, essentiellement des immigrés africains, en toute impunité, il faudrait au moins 3 fois plus (dont 300% d'augmentation) de places de prison que le nombre actuel d’emprisonnés en surpopulation carcérale. En plus il faudra les encadrer et les éduquer, et non as les laisser à l'école du milieu qui sévit actuellement dans des prisons non surveillées, où on se plie aux règles du milieu ou on est tué.
Donc, en gros, il faut les faire bosser et leur faire faire toute leur peine avec des remises marginales en cas de bonne conduite. Les USA ont une certaine expertise en la matière, qu'on n'a pas et qu'on ne veut pas acquérir, alors qu'on a désormais une population de malfrats qui tend à fortement leur ressembler (on en est encore loin mais on a fait un bon bout du chemin). Il faut savoir qu'aux USA il y 7 fois plus (700%) de prisonniers qu'en France, très décemment tenus et bien encadrés. Les USA, contrairement à la réputation héritée des années 70, sont aujourd'hui un pays beaucoup plus sûr que la France, à peu près dans toutes les villes importantes du pays. La criminalité y est, de nature, extrême, mais les châtiments aussi et exécutés à la lettre de la loi et dont la dissuasion a fait son oeuvre.
C'est ce qui a énervé les soutiens aux wokistes, en fait très intéressés par un retour à la période années 70.
La plupart des candidats de droite, en France, proposent 30% d'augmentation des places en prison (Zemmour et Marine compris). Et bien on est très, mais alors très loin du compte. Ca correspond à peu près à ce qu'il faudrait juste pour faire face à la surpopulation dans nos prisons, qui sont en désaccord avec les engagements humanistes de la France à l'international, qui aujourd'hui transforment un individu qui a juste dérapé en un futur délinquant professionnel, par obligation de s'adapter. Ca ne permettra même pas d'empêcher les libérations anticipés par manque de places, et surtout pas de revenir à une exécution plus stricte des peines, ni à une révision des peines, bien trop clémentes pour les criminels, voleurs et violeurs, qui ont commis des crimes avec violence.
Actuellement, on peut estimer que la France ne punit plus la délinquance, qu'elle n'essaie pas de redresser dans le droit chemin, mais en fait au contraire la promotion. Il est très rentable d'être délinquant en France, aujourd'hui. C'est même devenu l'un des principaux appels d'air à l'immigration.
Donc, en gros, il faut les faire bosser et leur faire faire toute leur peine avec des remises marginales en cas de bonne conduite. Les USA ont une certaine expertise en la matière, qu'on n'a pas et qu'on ne veut pas acquérir, alors qu'on a désormais une population de malfrats qui tend à fortement leur ressembler (on en est encore loin mais on a fait un bon bout du chemin). Il faut savoir qu'aux USA il y 7 fois plus (700%) de prisonniers qu'en France, très décemment tenus et bien encadrés. Les USA, contrairement à la réputation héritée des années 70, sont aujourd'hui un pays beaucoup plus sûr que la France, à peu près dans toutes les villes importantes du pays. La criminalité y est, de nature, extrême, mais les châtiments aussi et exécutés à la lettre de la loi et dont la dissuasion a fait son oeuvre.
C'est ce qui a énervé les soutiens aux wokistes, en fait très intéressés par un retour à la période années 70.
La plupart des candidats de droite, en France, proposent 30% d'augmentation des places en prison (Zemmour et Marine compris). Et bien on est très, mais alors très loin du compte. Ca correspond à peu près à ce qu'il faudrait juste pour faire face à la surpopulation dans nos prisons, qui sont en désaccord avec les engagements humanistes de la France à l'international, qui aujourd'hui transforment un individu qui a juste dérapé en un futur délinquant professionnel, par obligation de s'adapter. Ca ne permettra même pas d'empêcher les libérations anticipés par manque de places, et surtout pas de revenir à une exécution plus stricte des peines, ni à une révision des peines, bien trop clémentes pour les criminels, voleurs et violeurs, qui ont commis des crimes avec violence.
Actuellement, on peut estimer que la France ne punit plus la délinquance, qu'elle n'essaie pas de redresser dans le droit chemin, mais en fait au contraire la promotion. Il est très rentable d'être délinquant en France, aujourd'hui. C'est même devenu l'un des principaux appels d'air à l'immigration.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9222
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
Alors y'a pas qu'eux à mettre en zonzon.
Y'as beaucoup de gros bonnet aussi. Sinon tu démantèlera jamais les réseaux.
Et ensuite l'idéologie du "monde libre et démocratique" spécifie qu'ils faut limitter toute dépense publique !
D'ailleurs ça faisait dire à tes amis expat qu'ici les brigands les bandits étaient admirés.
Et aux U.S.A je suis désolé mais la police est pire qu'iici encore plus mal formée et encore plus ripoux !
On trouve dans nos monde une sorte de fascisme liébral.
D'un côté un abandon des gens par la police :
https://www.youtube.com/watch?v=PKkxnWtcqko
C'est aussi le cas au RU. Et ça arrive en France.
Mais aussi une certaines répression aveugle et peut efficace.
Qui va du flicage automobiliste à des actions illégales dans des quartiers afin de préparer certains flics à bien matraquer la population en cas de révolte ou autre. Les population de ces quartiers laboratoire de la répression, se sentent pris en tenail entre la "flicaille et la racaille." Racaille qui prends quelques garde à vu mais qu'on relâche souvent.
Harcèlement policier
contre la France d'en-bas
A la demande d'une meilleure sécurité dans les quartiers populaires, le gouvernement français et son ministre de l'intérieur ont répondu par une répression sans précédent, orientée non pas contre les vrais délinquants, mais contre les citoyens ordinaires, et souvent, aux mépris des droits de l'homme. Et une fois de plus, dans cette hystérie répressive, il y a 2 poids et 2 mesures...
Gesticulation et diversion
Depuis 20 ans, le pouvoir réel a progressivement été transféré vers des organisations non-élues. (voir "La fin programmée de la démocratie"). Mais pour justifier leur raison d'être devant les électeurs, les gouvernements élus doivent montrer qu'ils agissent, et qu'ils ne sont pas seulement des "chargés de communication" dont le rôle se limite à annoncer à la population ce qui a été décidé ailleurs, en amont du pouvoir politique.
Pour donner l'impression à la population qu'ils ont encore un pouvoir et donc que les élections ont encore un sens, les gouvernements font de la gesticulation sur les terrains qui leur restent. Tout l'art de gouverner consiste désormais à imaginer des mesures qui ont une visibilité dans la vie quotidienne des gens, mais qui ne sont pas contradictoires avec les intérêts des multinationales.
Exemples récents de ce type de mesures: la parité homme-femme, le PACS, le quinquennat (élire un président qui n'a plus de pouvoir pour 7 ans ou pour 5 ans, quelle importance!).
Le dernier thème choisi par la gesticulation gouvernementale est la sécurité routière.
Des larmes de crocodile
L'objectif de réduire le nombre de morts sur la route est louable, mais il ne peut être crédible tant que le gouvernement ne s'attaque pas à la première cause des accidents graves, à savoir les poids lourds, toujours plus nombreux sur les routes en raison des méthodes de gestion des entreprises (flux tendus, sous-traitance et fabrication délocalisée), et aussi à cause des conditions de travail dans les sociétés de transport routier (temps de conduite au-delà des limites légales,vitesse excessive et conduite dangereuse au mépris de la sécurité, chauffeurs étrangers sous-payés et recrutés dans les pays d'Europe de l'Est où le permis de conduire peut être "acheté" grâce à la corruption).
Le gouvernement reste également silencieux sur une autre cause majeure d'accident: la consommation massive de tranquillisants et de somnifères (la France est au premier rang mondial pour la consommation par habitant de ces produits).
Lorsque Nicolas Sarkozy déplore les morts sur la route, on ne pourra s'empêcher d'y voir des "larmes de crocodile" tant qu'il ne s'attaquera pas avec équité aux causes du problème, et tant que le gouvernement ne montrera pas une compassion équivalente pour les morts beaucoup plus nombreux dus aux maladies ou aux suicides causés par la misère et le chômage, ainsi que pour les morts causés par la pollution (9500 morts par an en France à cause des particules cancérigènes émises par les moteurs diesels, ou encore 16.000 morts en France pendant l'été 2003 à cause de la canicule causée par le CO2 lâché dans l'atmosphère), sans parler des morts causés par les poisons chimiques et les pesticides contenus dans l'alimentation et dans l'eau. Le gouvernement ne se préoccupe pas non plus des centaines de milliers de victimes de l'industrie médicale et pharmaceutique (à cause des effets secondaires des médicaments, de la sur-médication, ou des maladies nosocomiales attrapées par 7% à 12% des personnes soignées à l'hôpital, et 22% des personnes soignées dans les services de réanimation selon les chiffres officiels. Les infections nosocomiales causent 35.000 décès en France chaque année en France; elles sont la quatrième cause de mortalité en France, loin devant les accidents de la route).
Quand Sarkozy en fait trop
C'est Jean-Claude Gayssot (ministre des transports du gouvernement Jospin) qui avait commencé à exploiter le thème de la sécurité routière en instituant les premières peines de prison pour les responsables d'accidents de la route.
Mais avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, une répression policière hystérique et maniaque s'est abattue sur les automobilistes, et sur les citoyens ordinaires en général.
(Parce-qu'on trouve pas de place de prison pour les multi-récidivistes mais pour les automobilistes....)
Les contrôles policiers sur la route sont devenus incessants. Des amendes (qui représentent souvent le dixième d'un salaire ordinaire) sont infligées pour la moindre broutille. Ainsi, des automobilistes se sont vu infliger des amendes pour défaut d'assurance, sous le prétexte qu'ils n'avaient pas signé une petite case présente sur le certificat d'assurance et dont 90% des gens ignorent l'existence. Sous cette case, en petits caractères, il est en effet précisé que le certificat d'assurance n'est pas valable sans la signature du titulaire.
Encore plus fou: récemment, un automobiliste a été verbalisé parce qu'il mangeait un gâteau tout en conduisant. Sur le PV, le fonctionnaire de police a formulé l'infraction ainsi: "Conducteur d'un véhicule en mouvement ne se tenant pas constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent, par l'utilisation à la main droite d'une viennoiserie. Art. R412-6-1CR".
Alors que les hôpitaux et le système éducatif sombrent dans un délabrement total, des moyens démesurés sont mobilisés pour traquer l'automobiliste: patrouilles banalisées qui se fondent dans la circulation pour surprendre les conducteurs qui n'ont pas mis leur ceinture ou qui utilisent leur téléphone portable, jumelles avec visée radar pour contrôler simultanément les excès de vitesse et le port de la ceinture, surveillance du trafic par hélicoptère, radars automatiques, etc.
Pendant ce temps, les véritables problèmes de sécurité ne sont toujours pas résolus: racket dans les écoles, incendies de voitures, agressions, viols collectifs dans les caves des cités, cambriolages, etc. Car cette répression vise les citoyens ordinaires, et non les délinquants qui sont utiles au gouvernement pour justifier la réduction des libertés et pour maintenir la population dans le stress et la peur.
La démesure de la répression
Pour un simple excès de vitesse sans accident, le citoyen ordinaire peut désormais être condamné à 1 ou 2 ans de prison. Or compte tenu des conditions de détention et de la surpopulation carcérale, être condamné à la prison en France, c'est être condamné à être tabassé, violé, au risque d'être contaminé par le virus du SIDA, ou par la tuberculose (en forte expansion dans les prisons à cause des conditions sanitaires dégradantes qui y règnent). Sans parler des humiliations pratiquées par les gardiens (fouille au corps quotidienne, etc).
La vie de tout citoyen peut désormais être brisée pour une simple infraction routière.
Par ailleurs, les radars automatiques et leur système informatisé pour l'envoi des PV ont démontré leur manque total de fiabilité. De nombreux automobilistes reçoivent des amendes pour des excès de vitesse qu'ils n'ont pas commis, sur des routes qu'ils n'ont jamais emprunté. Des retraités qui n'avaient pas bougé de chez eux, ou encore un agriculteur avec son tracteur ont reçu des amendes pour excès de vitesse (le tracteur avait été mesuré à 120 km/h). Au mépris des principes élémentaires de justice dans une démocratie, les amendes des radars automatiques sont générées par un processus entièrement automatisé. De la constatation de l'infraction jusqu'à l'envoi du PV, tout est fait par des machines, sans intervention humaine et sans contrôle. Même en cas d'erreur, l'amende (souvent équivalente à un mois de salaire) doit être payée immédiatement et sans possibilité de contester l'infraction. En cas de refus de paiement, le contrevenant risque une suspension de son permis de conduire.
Le résultat est que chaque conducteur vit désormais dans la peur, même lorsqu'il respecte le code de la route. Et cette peur fait peut-être aussi partie des objectifs visés par cette répression policière: créer un climat d'oppression et de soumission, pour diminuer la probabilité d'une réaction de la population contre la véritable guerre sociale menée par le gouvernement Raffarin sur le terrain économique.
2 poids et 2 mesures, comme d'habitude
Pour le citoyen ordinaire, c'est donc la "tolérance zéro". Mais pour les responsables de la corruption, pour les entreprises et leurs crimes écologiques, financiers, ou sociaux, la tolérance est illimitée et l'impunité systématique. (voir l'article "2 mondes, 2 ordres, 2 lois<)
Les mesures concernant la sécurité routière ne s'appliquent pas au "monde d'en-haut". Si les ministres devaient subir eux-mêmes les contraintes qu'ils nous imposent, ils ne les auraient pas décidées. Pour eux, il est hors de question de se traîner à 90 km/h et d'allonger leurs temps de transport de 50% comme les citoyens ordinaires.
Y'as beaucoup de gros bonnet aussi. Sinon tu démantèlera jamais les réseaux.
Et ensuite l'idéologie du "monde libre et démocratique" spécifie qu'ils faut limitter toute dépense publique !
D'ailleurs ça faisait dire à tes amis expat qu'ici les brigands les bandits étaient admirés.
Et aux U.S.A je suis désolé mais la police est pire qu'iici encore plus mal formée et encore plus ripoux !
On trouve dans nos monde une sorte de fascisme liébral.
D'un côté un abandon des gens par la police :
https://www.youtube.com/watch?v=PKkxnWtcqko
C'est aussi le cas au RU. Et ça arrive en France.
Mais aussi une certaines répression aveugle et peut efficace.
Qui va du flicage automobiliste à des actions illégales dans des quartiers afin de préparer certains flics à bien matraquer la population en cas de révolte ou autre. Les population de ces quartiers laboratoire de la répression, se sentent pris en tenail entre la "flicaille et la racaille." Racaille qui prends quelques garde à vu mais qu'on relâche souvent.
Harcèlement policier
contre la France d'en-bas
A la demande d'une meilleure sécurité dans les quartiers populaires, le gouvernement français et son ministre de l'intérieur ont répondu par une répression sans précédent, orientée non pas contre les vrais délinquants, mais contre les citoyens ordinaires, et souvent, aux mépris des droits de l'homme. Et une fois de plus, dans cette hystérie répressive, il y a 2 poids et 2 mesures...
Gesticulation et diversion
Depuis 20 ans, le pouvoir réel a progressivement été transféré vers des organisations non-élues. (voir "La fin programmée de la démocratie"). Mais pour justifier leur raison d'être devant les électeurs, les gouvernements élus doivent montrer qu'ils agissent, et qu'ils ne sont pas seulement des "chargés de communication" dont le rôle se limite à annoncer à la population ce qui a été décidé ailleurs, en amont du pouvoir politique.
Pour donner l'impression à la population qu'ils ont encore un pouvoir et donc que les élections ont encore un sens, les gouvernements font de la gesticulation sur les terrains qui leur restent. Tout l'art de gouverner consiste désormais à imaginer des mesures qui ont une visibilité dans la vie quotidienne des gens, mais qui ne sont pas contradictoires avec les intérêts des multinationales.
Exemples récents de ce type de mesures: la parité homme-femme, le PACS, le quinquennat (élire un président qui n'a plus de pouvoir pour 7 ans ou pour 5 ans, quelle importance!).
Le dernier thème choisi par la gesticulation gouvernementale est la sécurité routière.
Des larmes de crocodile
L'objectif de réduire le nombre de morts sur la route est louable, mais il ne peut être crédible tant que le gouvernement ne s'attaque pas à la première cause des accidents graves, à savoir les poids lourds, toujours plus nombreux sur les routes en raison des méthodes de gestion des entreprises (flux tendus, sous-traitance et fabrication délocalisée), et aussi à cause des conditions de travail dans les sociétés de transport routier (temps de conduite au-delà des limites légales,vitesse excessive et conduite dangereuse au mépris de la sécurité, chauffeurs étrangers sous-payés et recrutés dans les pays d'Europe de l'Est où le permis de conduire peut être "acheté" grâce à la corruption).
Le gouvernement reste également silencieux sur une autre cause majeure d'accident: la consommation massive de tranquillisants et de somnifères (la France est au premier rang mondial pour la consommation par habitant de ces produits).
Lorsque Nicolas Sarkozy déplore les morts sur la route, on ne pourra s'empêcher d'y voir des "larmes de crocodile" tant qu'il ne s'attaquera pas avec équité aux causes du problème, et tant que le gouvernement ne montrera pas une compassion équivalente pour les morts beaucoup plus nombreux dus aux maladies ou aux suicides causés par la misère et le chômage, ainsi que pour les morts causés par la pollution (9500 morts par an en France à cause des particules cancérigènes émises par les moteurs diesels, ou encore 16.000 morts en France pendant l'été 2003 à cause de la canicule causée par le CO2 lâché dans l'atmosphère), sans parler des morts causés par les poisons chimiques et les pesticides contenus dans l'alimentation et dans l'eau. Le gouvernement ne se préoccupe pas non plus des centaines de milliers de victimes de l'industrie médicale et pharmaceutique (à cause des effets secondaires des médicaments, de la sur-médication, ou des maladies nosocomiales attrapées par 7% à 12% des personnes soignées à l'hôpital, et 22% des personnes soignées dans les services de réanimation selon les chiffres officiels. Les infections nosocomiales causent 35.000 décès en France chaque année en France; elles sont la quatrième cause de mortalité en France, loin devant les accidents de la route).
Quand Sarkozy en fait trop
C'est Jean-Claude Gayssot (ministre des transports du gouvernement Jospin) qui avait commencé à exploiter le thème de la sécurité routière en instituant les premières peines de prison pour les responsables d'accidents de la route.
Mais avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, une répression policière hystérique et maniaque s'est abattue sur les automobilistes, et sur les citoyens ordinaires en général.
(Parce-qu'on trouve pas de place de prison pour les multi-récidivistes mais pour les automobilistes....)
Les contrôles policiers sur la route sont devenus incessants. Des amendes (qui représentent souvent le dixième d'un salaire ordinaire) sont infligées pour la moindre broutille. Ainsi, des automobilistes se sont vu infliger des amendes pour défaut d'assurance, sous le prétexte qu'ils n'avaient pas signé une petite case présente sur le certificat d'assurance et dont 90% des gens ignorent l'existence. Sous cette case, en petits caractères, il est en effet précisé que le certificat d'assurance n'est pas valable sans la signature du titulaire.
Encore plus fou: récemment, un automobiliste a été verbalisé parce qu'il mangeait un gâteau tout en conduisant. Sur le PV, le fonctionnaire de police a formulé l'infraction ainsi: "Conducteur d'un véhicule en mouvement ne se tenant pas constamment en état et en position d'exécuter commodément et sans délai toutes les manoeuvres qui lui incombent, par l'utilisation à la main droite d'une viennoiserie. Art. R412-6-1CR".
Alors que les hôpitaux et le système éducatif sombrent dans un délabrement total, des moyens démesurés sont mobilisés pour traquer l'automobiliste: patrouilles banalisées qui se fondent dans la circulation pour surprendre les conducteurs qui n'ont pas mis leur ceinture ou qui utilisent leur téléphone portable, jumelles avec visée radar pour contrôler simultanément les excès de vitesse et le port de la ceinture, surveillance du trafic par hélicoptère, radars automatiques, etc.
Pendant ce temps, les véritables problèmes de sécurité ne sont toujours pas résolus: racket dans les écoles, incendies de voitures, agressions, viols collectifs dans les caves des cités, cambriolages, etc. Car cette répression vise les citoyens ordinaires, et non les délinquants qui sont utiles au gouvernement pour justifier la réduction des libertés et pour maintenir la population dans le stress et la peur.
La démesure de la répression
Pour un simple excès de vitesse sans accident, le citoyen ordinaire peut désormais être condamné à 1 ou 2 ans de prison. Or compte tenu des conditions de détention et de la surpopulation carcérale, être condamné à la prison en France, c'est être condamné à être tabassé, violé, au risque d'être contaminé par le virus du SIDA, ou par la tuberculose (en forte expansion dans les prisons à cause des conditions sanitaires dégradantes qui y règnent). Sans parler des humiliations pratiquées par les gardiens (fouille au corps quotidienne, etc).
La vie de tout citoyen peut désormais être brisée pour une simple infraction routière.
Par ailleurs, les radars automatiques et leur système informatisé pour l'envoi des PV ont démontré leur manque total de fiabilité. De nombreux automobilistes reçoivent des amendes pour des excès de vitesse qu'ils n'ont pas commis, sur des routes qu'ils n'ont jamais emprunté. Des retraités qui n'avaient pas bougé de chez eux, ou encore un agriculteur avec son tracteur ont reçu des amendes pour excès de vitesse (le tracteur avait été mesuré à 120 km/h). Au mépris des principes élémentaires de justice dans une démocratie, les amendes des radars automatiques sont générées par un processus entièrement automatisé. De la constatation de l'infraction jusqu'à l'envoi du PV, tout est fait par des machines, sans intervention humaine et sans contrôle. Même en cas d'erreur, l'amende (souvent équivalente à un mois de salaire) doit être payée immédiatement et sans possibilité de contester l'infraction. En cas de refus de paiement, le contrevenant risque une suspension de son permis de conduire.
Le résultat est que chaque conducteur vit désormais dans la peur, même lorsqu'il respecte le code de la route. Et cette peur fait peut-être aussi partie des objectifs visés par cette répression policière: créer un climat d'oppression et de soumission, pour diminuer la probabilité d'une réaction de la population contre la véritable guerre sociale menée par le gouvernement Raffarin sur le terrain économique.
2 poids et 2 mesures, comme d'habitude
Pour le citoyen ordinaire, c'est donc la "tolérance zéro". Mais pour les responsables de la corruption, pour les entreprises et leurs crimes écologiques, financiers, ou sociaux, la tolérance est illimitée et l'impunité systématique. (voir l'article "2 mondes, 2 ordres, 2 lois<)
Les mesures concernant la sécurité routière ne s'appliquent pas au "monde d'en-haut". Si les ministres devaient subir eux-mêmes les contraintes qu'ils nous imposent, ils ne les auraient pas décidées. Pour eux, il est hors de question de se traîner à 90 km/h et d'allonger leurs temps de transport de 50% comme les citoyens ordinaires.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
En Novembre 2003, le magazine Auto Plus a utilisé une jumelle-radar pour prendre Nicolas Sarkozy en flagrant délit de "grand excès de vitesse", à 103 Km sur une portion de route limitée à 70, alors que le ministre se rendait à l'inauguration d'un radar automatique. Au retour, Nicolas Sarkozy a été à nouveau flashé à 99 km/h sur la même route limitée à 70. Pour le citoyen ordinaire, un dépassement de plus de 30 km/h entraîne au minimum la suspension du permis et une amende de 760 euros.
Quelques jours plus tard, les gendarmes ont intercepté une voiture du ministère de l'Intérieur qui roulait à 209 km/h sur l'autoroute, au lieu de 130. Les occupants de la voiture étaient 3 policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) qui retournaient vers Paris après être partis de Nantes, où ils avaient participé avec leur ministre aux "Assises des libertés locales".
https://www.syti.net/Images/Radars_Sarko.jpg
Les citoyens peuvent faire payer sa politique à Sarkozy en lui infligeant une défaite maximale aux prochaines élections. Autre moyen d'action plus immédiat: utilisez le moins possible votre voiture afin de faire baisser le chiffre d'affaires des industries automobiles et pétrolières, qui feront alors pression sur le gouvernement pour qu'il change de politique. Vous ferez du même coup une bonne action pour l'écologie...
(Note je tire ça d'un article de 2005 XD)
Quelques jours plus tard, les gendarmes ont intercepté une voiture du ministère de l'Intérieur qui roulait à 209 km/h sur l'autoroute, au lieu de 130. Les occupants de la voiture étaient 3 policiers du Service de protection des hautes personnalités (SPHP) qui retournaient vers Paris après être partis de Nantes, où ils avaient participé avec leur ministre aux "Assises des libertés locales".
https://www.syti.net/Images/Radars_Sarko.jpg
Les citoyens peuvent faire payer sa politique à Sarkozy en lui infligeant une défaite maximale aux prochaines élections. Autre moyen d'action plus immédiat: utilisez le moins possible votre voiture afin de faire baisser le chiffre d'affaires des industries automobiles et pétrolières, qui feront alors pression sur le gouvernement pour qu'il change de politique. Vous ferez du même coup une bonne action pour l'écologie...
(Note je tire ça d'un article de 2005 XD)
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
La commission relève aussi une autre affaire d'un homme de 27 ans interpellé le 19 Février 2004 par les policiers de la BAC (l'unité d'élite de la police parisienne) pour avoir brûlé un feu rouge et tenté de prendre la fuite. Les policiers l'ont tabassé et menacé de le sodomiser en lui mettant un enjoliveur entre les fesses, après l'avoir forcé à se dénuder. Par la suite, les policiers avaient été suspendus de leurs fonctions par Nicolas Sarkozy (alors ministre de l'intérieur) tandis que l'automobiliste avait été mis en examen et placé en détention pour "refus d'obtempérer", "mise en danger de la vie d'autrui".
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Dégradation de la police et surpopulation carcérale.
Marine Zemmour il ne sont pas différent de Sarkozy sur ce point. Même discours même idées, et sûrement les mêmes résultats.
Plaristes Evariste- Vénérable
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