Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
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Pour ou conrt el'execution de ces FDP.
Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1527999222171189248
Vous avez vu le salaire de ces FDP bureaucrates €uropéen et leur retraite? Je propose qu'on fasse des économie en organisant un petit peloton d’exécution.
Un départ dans l'autre monde ça permettra qu'il se reposent la caboche.
Vous avez vu le salaire de ces FDP bureaucrates €uropéen et leur retraite? Je propose qu'on fasse des économie en organisant un petit peloton d’exécution.
Un départ dans l'autre monde ça permettra qu'il se reposent la caboche.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Ils osent tout, ces toutous du grand capital.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20646
Date d'inscription : 02/01/2022
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Plaristes a écrit:https://twitter.com/UPR_Asselineau/status/1527999222171189248
Vous avez vu le salaire de ces FDP bureaucrates €uropéen et leur retraite? Je propose qu'on fasse des économie en organisant un petit peloton d’exécution.
Un départ dans l'autre monde ça permettra qu'il se reposent la caboche.
Ca s'appelle de la bonne gestion et du réalisme.
Vous préférez vivre endettés et entretenir les banques par votre travail, payer cher pour votre retraite et avoir une retraite faible... gardez la retraite à 60 ans. Tout le contraire : retraite à 70 ans.
Le calcul est très simple.
Je vous garanti que pour tout ce que j'ai vu les gens peuvent bosser jusqu'à 70 ans, pas à faire n'importe quoi comme à 30, mais j'ai vu des maçons et menuisiers qui avaient dans les 75 ans travailler et avec très peu d'aide (le maçon m'a dit que son fils trouve ce travail trop dur et donc il était devenu fonctionnaire dans un bureau, mais qu'il gagne pas assez et que le père était obligé d'aider le fils à joindre les deux bouts. C'est un résumé de ce qu'il se passe actuellement en France.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9222
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Jeannot Lapin a écrit: Ca s'appelle de la bonne gestion et du réalisme. Vous préférez vivre endettés et entretenir les banques par votre travail, payer cher pour votre retraite et avoir une retraite faible... gardez la retraite à 60 ans. Tout le contraire : retraite à 70 ans. Le calcul est très simple. Je vous garanti que pour tout ce que j'ai vu les gens peuvent bosser jusqu'à 70 ans, pas à faire n'importe quoi comme à 30, mais j'ai vu des maçons et menuisiers qui avaient dans les 75 ans travailler et avec très peu d'aide (le maçon m'a dit que son fils trouve ce travail trop dur et donc il était devenu fonctionnaire dans un bureau, mais qu'il gagne pas assez et que le père était obligé d'aider le fils à joindre les deux bouts. C'est un résumé de ce qu'il se passe actuellement en France.
Quel âge il a lapinou ?
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32745
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Propositions du PCF pour une réforme des retraites digne du 21e siècle
Retrouvez tous les matériels Retraites de la campagne du PCF
La réforme proposée par le gouvernement est certainement la pire de ces 30 dernières années. Tout le monde serait perdant : tous les secteurs d’activités, du privé comme du public, les ouvriers comme les cadres, les femmes, les précaires, les jeunes, les salariés affiliés au régime général comme ceux dépendant de régimes spéciaux et les non-salariés.
Un objectif : satisfaire l’avidité du grand capital financier en bloquant les ressources affectées aux retraites publiques par répartition à 14 % du PIB alors que les besoins de financement, liés à l’allongement de la durée de la vie et à l’augmentation du nombre de retraités, sont croissants.
Le grand enjeu de cette réforme est donc la mobilisation des ressources, des richesses, et de l’inventivité du corps social pour répondre à cet immense progrès de civilisation qui est l’allongement de la durée de la vie et donc de dégager les moyens financiers pour ce grand défi. Nous voulons nous adresser à la jeunesse et construire avec elle un système solidaire par répartition digne de ce siècle.
Le financement est le cœur de la réforme des retraites. Une réforme de progrès de la retraite pose trois questions.
La première : Le partage des richesses, comment nous produisons les richesses, et comment nous les partageons et les utilisons pour satisfaire les besoins de la population ?
La deuxième : Les entreprises, comment les responsabiliser pour qu’elles développent l’emploi et les salaires et non l’inverse ?
La troisième : Comment l’allongement de la durée de la vie devient un apport à la société au lieu d’être vu comme un coût ?
Mais le président Macron est décidément beaucoup plus à l’écoute des compagnies d’assurance et des fonds de pension qu’à l’écoute des citoyen·ne·s.
Macron-Delevoye et Édouard Philippe sont tous d’accord sur une chose : il faudrait travailler plus. C’est une véritable tartufferie pour ne pas parler des richesses à créer et à partager, tartufferie alors que le chômage est massif, et le nombre des contrats précaires aussi .
Transparence ? La réforme Macron c’est ignorer ce qu’on touchera tout en sachant bien ce qu’on paie. Car la clé de voûte du système, c’est qu’un comité technocratique pourra changer chaque année la valeur du point.
Égalité ? Oui, tous égaux pour toucher moins. Le plus grand nombre touchera une retraite bien plus faible, même si le minimum retraite sera peut-être rehaussé pour les plus pauvres.
Universalité ? La réforme va inciter à multiplier des régimes spéciaux, par capitalisation, par entreprise ou par branche, générant des inégalités renforcées, des complications , contrairement à l’objectif prétendu de simplification.
Le système présenté aurait comme conséquence un effondrement généralisé du niveau des pensions (sauf pour les très pauvres), comme cela s’est produit dans d’autres pays, notamment en Suède. Il réintroduirait l’incertitude du lendemain et l’insécurité sociale puisque le montant des pensions pourrrait diminuer d’une année sur l’autre, qu’elles aient été liquidées avant ou après la réforme.
Sans compter la remise en cause des pensions de réversions, alors que 90 % de celles-ci sont perrçues par des veuves ayant déjà de petites pensions, ce qui aboutirait à discriminer les femmes en rendant leurs conditions de vie encore plus précaire.
« A quel âge pourrai-je partir ? Avec combien ? »
A À ces deux questions, le Président de la République répond : vous allez devoir travailler plus longtemps, pour moins de pension ... alors qu’en plus le chômage et la précarité sont massifs. Il s’agit donc d’une machine à remonter le temps, avant 1945, avant Croizat, d’une machine à faire repasser les générations futures sous le seuil de pauvreté après une vie de travail.
Pourtant, vivre plus longuement est une chance pour chacune et chacun d’entre nous, pour la société toute entière.
Nous voulons nous adresser à la jeunesse qui est la première concernée. Nous voulons lui dire : oui, une retraite garantie, c’est possible ! Oui, une vie digne de bonheur après une vie de travail, c’est possible !
Tous ces hommes et ces femmes qui prennent leur retraite après une vie au travail ont encore de belles années à vivre. Il nous revient donc de relever ce défi et d’imaginer la société qui nous permettra de profiter pleinement de toutes ces années et en bonne santé. Nous voulons favoriser un rôle actif des retraité·e·s dans les solidarités (auprès des enfants, des jeunes en formation ou des jeunes précaires) et encourager un nouvel accomplissement personnel avec le développement de services publics à la personne plutôt que d’imaginer une « silver economy » et la marchandisation des serrvices aux aînés.
Nous proposons les lignes directrices d’une réforme progressiste des retraites pour relever ce défi de société, un choix de civilisation, pour faire vivre les valeurs de solidarité entre les générations et de progrès social pour toutes et tous.
À l’opposé du projet Macron/Delevoye, nous proposons un système de retraites « à prestations définies », s’engageant sur un niveau de pension connu dès le début de carrière, à un âge de départ déterminé et garantissant la solidarité dans toute la société.
Un système de retraite unifié, en progrès sur l’actuel et plus juste.
Pour un système des retraites du 21e XXIe siècle, nous proposons une retraite dès 60 ans avec un nouveau socle de droits pour toutes et pour tous.
Cette réforme a l’ambition de porter un progrès social et démocratique, tenant compte de la société d’aujourd’hui comme des changements opérés dans les besoins des retraités comme des actifs. Il doit s’attaquer aux principaux obstacles : la financiarisation de l’économie, la délocalisation de l’emploi et une production non écologique.
Des droits nouveaux
La mise en œuvre d’une réforme basée sur la sécurisation de l’emploi et de la formation avec prise en charge des périodes de précarité, chômage, études… permettrait à Chacune et chacun doit pouvoir faire valoir ses droits à une retraite à taux plein à 60 ans, avec un revenu de remplacement net équivalent à 75 % du revenu net d’activité (primes incluses), calculé sur la base des dix meilleures années primes comprises, et indexé sur les salaires.
Pour une vie digne, aucune pension ne doit être inférieure au SMIC. Nous proposons d’ouvrir ce droit sans autre condition que d’avoir une carrière complète (hors pénibilité et carrière longues), qui sera reconnue comme telle dès lors qu’elle ne comporte, entre la fin du lycée, du secondaire et l’âge de 60 ans, que des périodes d’activité, de formation initiale ou continue, de chômage ou d’implications familiales.
Le système prendrait en compte la pénibilité au travail et les sujétions de service public avec alors des départs anticipés dès 55 ans. Le système serait intégralement financé par la cotisation sociale, piloté et administré par des représentant·e·s élu·e·s des travailleurs. Le système offrirait aussi une réelle liberté pour celles et ceux qui voudraient partir plus tôt ou plus tard.
Comment s’y prendre ? Le PCF propose :
Une réforme progressiste des retraites c’est possible si nous nous engageons pour la mise à contribution des revenus du capital (1), pour l’augmentation des salaires et la modulation des cotisations (2), l’emploi (3) et pour l’égalité salariale femme-homme (4).
Agir résolument sur ces quatre leviers, c’est créer les conditions d’une nouvelle innovation sociale et démocratique pour les retraites.
Deux leviers concernent directement notre proposition de réforme du système de retraites, les deux autres concernent le besoin de changer l’ensemble de la politique économique de ce pays.
1. La fin des régimes spéciaux ... pour les revenus du capital.
Alors que les revenus du travail sont mis à contribution, il doit en être de même pour les revenus du capital qui bénéficient d’un régime spécial auquel il faut mettre un terme. D’après l’INSEE, en 2018, les revenus financiers perçus par les entreprises et les banques se sont élevés à 298,8 milliards d’euros ! Alors que les salaires et pensions sont soumis à la CSG, à la CRDS, à la CASA, à l’impôt sur le revenu.
Nous proposons que les revenus financiers soient assujettis aux même taux que les salaires. Le taux de cotisation employeur étant de 10,45 %, ce prélèvement pourrait rapporter, dans un premier temps, 31 milliards d’euros à la branche vieillesse de la Sécurité sociale. Son produit serait appelé à diminuer avec le temps puisqu’il viserait avant tout à dissuader les entreprises de placer leurs profits sur les marchés financiers, et à les pousser à les investir pour créer des emplois et pour former les salariés.
2. Moduler le taux de cotisation sociale pour augmenter la masse salariale et contrer les suppressions d’emploi, soutenir les investissements en faveur de la relocalisation et pour l’environnement.
Le taux de cotisation dite « patronale » serait alourdi pour les entreprises qui délocalisent ou précarisent l’emploi, rationnent les salaires et les dépenses de formation. À l’inverse, les entreprises qui fondent leur efficacité sur l’embauche et la formation de salarié·e·s qualifié·e·s, tiennent leurs objectifs écologiques et de parité salariale seraient encouragées, avec une progression moindre de leur taux, mais sur une assiette en croissance. Cette modulation apporterait 70 à 90 milliards supplémentaires au bout de 5 ans.
Il faut ainsi changer les critères qui président aux choix de production, d’investissement, d’embauches, de formation, de recherche, de financement de l’économie. La même logique inspire notre proposition d’une modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction des mêmes critères.
Dans cet esprit, les exonérations de cotisations appliquées actuellement (CICE, exonération Fillon) seront annulées et mises au service de cette nouvelle politique en faveur de l’emploi, de la formation, de la révolution écologique.
Plus fondamentalement, l’augmentation des salaires est indispensable pour vivre dignement. Nous demandons une hausse de 20 % du salaire minimum et une conférence nationale des salaires pour permettre une hausse générale des salaires, dans le privé comme dans le public.
Plus généralement, il faut aussi changer la politique économique.
3. L’emploi
Le pouvoir s’attaque aux chômeurs et non au chômage de masse. Au contraire, la création d’emplois augmenterait les richesses créées et les possibilités immédiates de financement des retraites.
La révolution écologique, la relocalisation de l’industrie, le développement de service public sur tout le territoire permettent d’envisager la création au minimum de 3 millions d’emplois supplémentaires, en 5 ans, soit 10 % de la population active. Et des emplois bien formés et bien qualifiés !
C’est autant de salarié·e·s qui créent des richesses et cotisent à notre système de protection sociale. Trois millions de personnes c’est plus de 100 Md€ de salaires bruts, soit environ 30 Md€ de cotisations sociales supplémentaires, sans compter les économies sur les allocations chômage et minima sociaux. Cet objectif de création d’emplois est atteignable en développant la formation initiale et continue, en reconnaissant mieux les qualifications, en développant les investissements grâce à des taux bancaires que nous voulons très bas et donc en s’opposant au dogme de la rentabilité financière comme guide des décisions des entreprises et des banques.
4. Tout aussi nécessaire, mais révolutionnaire, l’égalité salariale femmes-hommes apporterait aujourd’hui plus de 6 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites. Après 13 lois en 40 ans, les femmes gagnent toujours moins que les hommes, à travail de valeur égale. Nous nous fixons d’aboutir à une égalité réelle en deux ans, avec une loi contraignante.
Vers un régime unifié
Quant à l’aspiration très majoritaire à une simplification de l’architecture du système des retraites, attendue par plus de 85 % de la population, elle pourra être obtenue en mettant en place un régime unifié, pour faire converger vers le haut les droits à la retraite de l’ensemble de la population et garantir au minimum 75 % du meilleur revenu d’activité dès 60 ans, tout en prenant en compte les spécificités professionnelles, en particulier en matière de service, de missions de service public, de travail posté et de pénibilité. Cette première étape ouvrirait à la voie à une unification de l’ensemble des régimes de retraites.
Une gestion par les intéressé·e·s
Cette question essentielle concerne l’ensemble de la protection sociale (retraites, maladie, accidents du travail, allocations familiales).
C’est aux assuré·e·s eux-mêmes, donc en premier lieu aux salarié·e·s, d’assurer la responsabilité de la gestion. N’oublions pas en effet que ce sont elles et eux qui créent les richesses sur lesquelles est fondé le système. L’ensemble des cotisations, y compris la part patronale, est le fruit de leur travail.
La composition des Conseils d’administration des Caisses de retraite devrait donc être revue dans ce sens.
Il faut dans ce sens rétablir les élections aux Caisses de Sécurité sociale et créer les conditions de la participation des travailleuses et travailleurs à celles-ci.
Ces mesures ont pour objet de venir appuyer les luttes sociales pour imposer une création de richesses plus dynamique et plus efficace.
À l’horizon de cinq ans, cette nouvelle logique économique viserait à augmenter de 10 points la part de la valeur ajoutée disponible pour les salaires, la Sécurité sociale et les services publics, en faisant reculer d’autant la part des profits.
Ces mesures permettraient de dégager, au bout de 5 ans, 70 à 90 milliards d’euros annuels pour le financement des retraites, augmentant ainsi de 10 points la part des richesses consacrées à la séécuuriité sociale, aux salaires et aux retraites, aux services publics.
Relancer l’emploi, soutenir les investissements d’une révolution industrielle et écologique nécessite de revoir le rôle des banques dans le financement de l’économie.
C’est pourquoi nous demandons une nouvelle politique du crédit bancaire pour faire baisser l’influence des marchés financiers et faire diminuer le coût du capital qu’elle fait peser sur les enntreeprises. Nous encouragerons ainsi le financement de projets répondant à des critères précis en matière économique, sociale et écologique.
Une réforme progressiste des retraites est donc possible si elle met en cause la domination du capital sur les choix d’embauche, d’investissement, de formation, de recherche, de financement des entreprises et au coût qu’elle fait peser sur la société. Il faut une « part du gâteau » plus grande pour les retraites. Et il faut une autre recette pour le gâteau, sociale et écologique, pour faabriquer un gâteau plus sain et plus nourrissant !
Elle emmènerait les entreprises sur un chemin d’efficacité, plutôt que dans la logique de la rentabilité capitaliste qui inspire de part en part la réforme Macron-Delevoye.
Retrouvez tous les matériels Retraites de la campagne du PCF
La réforme proposée par le gouvernement est certainement la pire de ces 30 dernières années. Tout le monde serait perdant : tous les secteurs d’activités, du privé comme du public, les ouvriers comme les cadres, les femmes, les précaires, les jeunes, les salariés affiliés au régime général comme ceux dépendant de régimes spéciaux et les non-salariés.
Un objectif : satisfaire l’avidité du grand capital financier en bloquant les ressources affectées aux retraites publiques par répartition à 14 % du PIB alors que les besoins de financement, liés à l’allongement de la durée de la vie et à l’augmentation du nombre de retraités, sont croissants.
Le grand enjeu de cette réforme est donc la mobilisation des ressources, des richesses, et de l’inventivité du corps social pour répondre à cet immense progrès de civilisation qui est l’allongement de la durée de la vie et donc de dégager les moyens financiers pour ce grand défi. Nous voulons nous adresser à la jeunesse et construire avec elle un système solidaire par répartition digne de ce siècle.
Le financement est le cœur de la réforme des retraites. Une réforme de progrès de la retraite pose trois questions.
La première : Le partage des richesses, comment nous produisons les richesses, et comment nous les partageons et les utilisons pour satisfaire les besoins de la population ?
La deuxième : Les entreprises, comment les responsabiliser pour qu’elles développent l’emploi et les salaires et non l’inverse ?
La troisième : Comment l’allongement de la durée de la vie devient un apport à la société au lieu d’être vu comme un coût ?
Mais le président Macron est décidément beaucoup plus à l’écoute des compagnies d’assurance et des fonds de pension qu’à l’écoute des citoyen·ne·s.
Macron-Delevoye et Édouard Philippe sont tous d’accord sur une chose : il faudrait travailler plus. C’est une véritable tartufferie pour ne pas parler des richesses à créer et à partager, tartufferie alors que le chômage est massif, et le nombre des contrats précaires aussi .
Transparence ? La réforme Macron c’est ignorer ce qu’on touchera tout en sachant bien ce qu’on paie. Car la clé de voûte du système, c’est qu’un comité technocratique pourra changer chaque année la valeur du point.
Égalité ? Oui, tous égaux pour toucher moins. Le plus grand nombre touchera une retraite bien plus faible, même si le minimum retraite sera peut-être rehaussé pour les plus pauvres.
Universalité ? La réforme va inciter à multiplier des régimes spéciaux, par capitalisation, par entreprise ou par branche, générant des inégalités renforcées, des complications , contrairement à l’objectif prétendu de simplification.
Le système présenté aurait comme conséquence un effondrement généralisé du niveau des pensions (sauf pour les très pauvres), comme cela s’est produit dans d’autres pays, notamment en Suède. Il réintroduirait l’incertitude du lendemain et l’insécurité sociale puisque le montant des pensions pourrrait diminuer d’une année sur l’autre, qu’elles aient été liquidées avant ou après la réforme.
Sans compter la remise en cause des pensions de réversions, alors que 90 % de celles-ci sont perrçues par des veuves ayant déjà de petites pensions, ce qui aboutirait à discriminer les femmes en rendant leurs conditions de vie encore plus précaire.
« A quel âge pourrai-je partir ? Avec combien ? »
A À ces deux questions, le Président de la République répond : vous allez devoir travailler plus longtemps, pour moins de pension ... alors qu’en plus le chômage et la précarité sont massifs. Il s’agit donc d’une machine à remonter le temps, avant 1945, avant Croizat, d’une machine à faire repasser les générations futures sous le seuil de pauvreté après une vie de travail.
Pourtant, vivre plus longuement est une chance pour chacune et chacun d’entre nous, pour la société toute entière.
Nous voulons nous adresser à la jeunesse qui est la première concernée. Nous voulons lui dire : oui, une retraite garantie, c’est possible ! Oui, une vie digne de bonheur après une vie de travail, c’est possible !
Tous ces hommes et ces femmes qui prennent leur retraite après une vie au travail ont encore de belles années à vivre. Il nous revient donc de relever ce défi et d’imaginer la société qui nous permettra de profiter pleinement de toutes ces années et en bonne santé. Nous voulons favoriser un rôle actif des retraité·e·s dans les solidarités (auprès des enfants, des jeunes en formation ou des jeunes précaires) et encourager un nouvel accomplissement personnel avec le développement de services publics à la personne plutôt que d’imaginer une « silver economy » et la marchandisation des serrvices aux aînés.
Nous proposons les lignes directrices d’une réforme progressiste des retraites pour relever ce défi de société, un choix de civilisation, pour faire vivre les valeurs de solidarité entre les générations et de progrès social pour toutes et tous.
À l’opposé du projet Macron/Delevoye, nous proposons un système de retraites « à prestations définies », s’engageant sur un niveau de pension connu dès le début de carrière, à un âge de départ déterminé et garantissant la solidarité dans toute la société.
Un système de retraite unifié, en progrès sur l’actuel et plus juste.
Pour un système des retraites du 21e XXIe siècle, nous proposons une retraite dès 60 ans avec un nouveau socle de droits pour toutes et pour tous.
Cette réforme a l’ambition de porter un progrès social et démocratique, tenant compte de la société d’aujourd’hui comme des changements opérés dans les besoins des retraités comme des actifs. Il doit s’attaquer aux principaux obstacles : la financiarisation de l’économie, la délocalisation de l’emploi et une production non écologique.
Des droits nouveaux
La mise en œuvre d’une réforme basée sur la sécurisation de l’emploi et de la formation avec prise en charge des périodes de précarité, chômage, études… permettrait à Chacune et chacun doit pouvoir faire valoir ses droits à une retraite à taux plein à 60 ans, avec un revenu de remplacement net équivalent à 75 % du revenu net d’activité (primes incluses), calculé sur la base des dix meilleures années primes comprises, et indexé sur les salaires.
Pour une vie digne, aucune pension ne doit être inférieure au SMIC. Nous proposons d’ouvrir ce droit sans autre condition que d’avoir une carrière complète (hors pénibilité et carrière longues), qui sera reconnue comme telle dès lors qu’elle ne comporte, entre la fin du lycée, du secondaire et l’âge de 60 ans, que des périodes d’activité, de formation initiale ou continue, de chômage ou d’implications familiales.
Le système prendrait en compte la pénibilité au travail et les sujétions de service public avec alors des départs anticipés dès 55 ans. Le système serait intégralement financé par la cotisation sociale, piloté et administré par des représentant·e·s élu·e·s des travailleurs. Le système offrirait aussi une réelle liberté pour celles et ceux qui voudraient partir plus tôt ou plus tard.
Comment s’y prendre ? Le PCF propose :
Une réforme progressiste des retraites c’est possible si nous nous engageons pour la mise à contribution des revenus du capital (1), pour l’augmentation des salaires et la modulation des cotisations (2), l’emploi (3) et pour l’égalité salariale femme-homme (4).
Agir résolument sur ces quatre leviers, c’est créer les conditions d’une nouvelle innovation sociale et démocratique pour les retraites.
Deux leviers concernent directement notre proposition de réforme du système de retraites, les deux autres concernent le besoin de changer l’ensemble de la politique économique de ce pays.
1. La fin des régimes spéciaux ... pour les revenus du capital.
Alors que les revenus du travail sont mis à contribution, il doit en être de même pour les revenus du capital qui bénéficient d’un régime spécial auquel il faut mettre un terme. D’après l’INSEE, en 2018, les revenus financiers perçus par les entreprises et les banques se sont élevés à 298,8 milliards d’euros ! Alors que les salaires et pensions sont soumis à la CSG, à la CRDS, à la CASA, à l’impôt sur le revenu.
Nous proposons que les revenus financiers soient assujettis aux même taux que les salaires. Le taux de cotisation employeur étant de 10,45 %, ce prélèvement pourrait rapporter, dans un premier temps, 31 milliards d’euros à la branche vieillesse de la Sécurité sociale. Son produit serait appelé à diminuer avec le temps puisqu’il viserait avant tout à dissuader les entreprises de placer leurs profits sur les marchés financiers, et à les pousser à les investir pour créer des emplois et pour former les salariés.
2. Moduler le taux de cotisation sociale pour augmenter la masse salariale et contrer les suppressions d’emploi, soutenir les investissements en faveur de la relocalisation et pour l’environnement.
Le taux de cotisation dite « patronale » serait alourdi pour les entreprises qui délocalisent ou précarisent l’emploi, rationnent les salaires et les dépenses de formation. À l’inverse, les entreprises qui fondent leur efficacité sur l’embauche et la formation de salarié·e·s qualifié·e·s, tiennent leurs objectifs écologiques et de parité salariale seraient encouragées, avec une progression moindre de leur taux, mais sur une assiette en croissance. Cette modulation apporterait 70 à 90 milliards supplémentaires au bout de 5 ans.
Il faut ainsi changer les critères qui président aux choix de production, d’investissement, d’embauches, de formation, de recherche, de financement de l’économie. La même logique inspire notre proposition d’une modulation de l’impôt sur les sociétés en fonction des mêmes critères.
Dans cet esprit, les exonérations de cotisations appliquées actuellement (CICE, exonération Fillon) seront annulées et mises au service de cette nouvelle politique en faveur de l’emploi, de la formation, de la révolution écologique.
Plus fondamentalement, l’augmentation des salaires est indispensable pour vivre dignement. Nous demandons une hausse de 20 % du salaire minimum et une conférence nationale des salaires pour permettre une hausse générale des salaires, dans le privé comme dans le public.
Plus généralement, il faut aussi changer la politique économique.
3. L’emploi
Le pouvoir s’attaque aux chômeurs et non au chômage de masse. Au contraire, la création d’emplois augmenterait les richesses créées et les possibilités immédiates de financement des retraites.
La révolution écologique, la relocalisation de l’industrie, le développement de service public sur tout le territoire permettent d’envisager la création au minimum de 3 millions d’emplois supplémentaires, en 5 ans, soit 10 % de la population active. Et des emplois bien formés et bien qualifiés !
C’est autant de salarié·e·s qui créent des richesses et cotisent à notre système de protection sociale. Trois millions de personnes c’est plus de 100 Md€ de salaires bruts, soit environ 30 Md€ de cotisations sociales supplémentaires, sans compter les économies sur les allocations chômage et minima sociaux. Cet objectif de création d’emplois est atteignable en développant la formation initiale et continue, en reconnaissant mieux les qualifications, en développant les investissements grâce à des taux bancaires que nous voulons très bas et donc en s’opposant au dogme de la rentabilité financière comme guide des décisions des entreprises et des banques.
4. Tout aussi nécessaire, mais révolutionnaire, l’égalité salariale femmes-hommes apporterait aujourd’hui plus de 6 milliards d’euros supplémentaires pour le financement des retraites. Après 13 lois en 40 ans, les femmes gagnent toujours moins que les hommes, à travail de valeur égale. Nous nous fixons d’aboutir à une égalité réelle en deux ans, avec une loi contraignante.
Vers un régime unifié
Quant à l’aspiration très majoritaire à une simplification de l’architecture du système des retraites, attendue par plus de 85 % de la population, elle pourra être obtenue en mettant en place un régime unifié, pour faire converger vers le haut les droits à la retraite de l’ensemble de la population et garantir au minimum 75 % du meilleur revenu d’activité dès 60 ans, tout en prenant en compte les spécificités professionnelles, en particulier en matière de service, de missions de service public, de travail posté et de pénibilité. Cette première étape ouvrirait à la voie à une unification de l’ensemble des régimes de retraites.
Une gestion par les intéressé·e·s
Cette question essentielle concerne l’ensemble de la protection sociale (retraites, maladie, accidents du travail, allocations familiales).
C’est aux assuré·e·s eux-mêmes, donc en premier lieu aux salarié·e·s, d’assurer la responsabilité de la gestion. N’oublions pas en effet que ce sont elles et eux qui créent les richesses sur lesquelles est fondé le système. L’ensemble des cotisations, y compris la part patronale, est le fruit de leur travail.
La composition des Conseils d’administration des Caisses de retraite devrait donc être revue dans ce sens.
Il faut dans ce sens rétablir les élections aux Caisses de Sécurité sociale et créer les conditions de la participation des travailleuses et travailleurs à celles-ci.
Ces mesures ont pour objet de venir appuyer les luttes sociales pour imposer une création de richesses plus dynamique et plus efficace.
À l’horizon de cinq ans, cette nouvelle logique économique viserait à augmenter de 10 points la part de la valeur ajoutée disponible pour les salaires, la Sécurité sociale et les services publics, en faisant reculer d’autant la part des profits.
Ces mesures permettraient de dégager, au bout de 5 ans, 70 à 90 milliards d’euros annuels pour le financement des retraites, augmentant ainsi de 10 points la part des richesses consacrées à la séécuuriité sociale, aux salaires et aux retraites, aux services publics.
Relancer l’emploi, soutenir les investissements d’une révolution industrielle et écologique nécessite de revoir le rôle des banques dans le financement de l’économie.
C’est pourquoi nous demandons une nouvelle politique du crédit bancaire pour faire baisser l’influence des marchés financiers et faire diminuer le coût du capital qu’elle fait peser sur les enntreeprises. Nous encouragerons ainsi le financement de projets répondant à des critères précis en matière économique, sociale et écologique.
Une réforme progressiste des retraites est donc possible si elle met en cause la domination du capital sur les choix d’embauche, d’investissement, de formation, de recherche, de financement des entreprises et au coût qu’elle fait peser sur la société. Il faut une « part du gâteau » plus grande pour les retraites. Et il faut une autre recette pour le gâteau, sociale et écologique, pour faabriquer un gâteau plus sain et plus nourrissant !
Elle emmènerait les entreprises sur un chemin d’efficacité, plutôt que dans la logique de la rentabilité capitaliste qui inspire de part en part la réforme Macron-Delevoye.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DE FRANÇOIS ASSELINEAU
CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2022
Mercredi 9 juin 2021 – 18h00
Ces derniers jours, Macron, plusieurs ministres et anciens ministres de LREM et de LR, ainsi que M. Bayrou du Modem, sont montés au créneau dans les médias, soudainement et comme un seul homme, pour affirmer qu’il faut relancer de toute urgence la réforme des retraites. Plusieurs voix demandent déjà le report de l’âge de départ.
La réactivation du dossier des retraites, projet impopulaire s’il en est, ne manque pas de surprendre à dix mois de l’élection présidentielle. Les Français, en effet, se remettent douloureusement de la pandémie et nourrissent une colère profonde contre l’exécutif dont la gestion de la pandémie a provoqué l’une des pires récessions en Europe, sans pour autant mieux protéger qu’ailleurs la population contre la covid-19.
Peut-être faut-il voir dans la relance de la réforme des retraites l’une des « décisions difficiles » que Macron a annoncé devoir prendre d’ici à la fin de son mandat et qui pourraient l’empêcher de se représenter en 2022 ?
Par deux fois, Macron a, en effet, tenu en ce sens des propos mystérieux, inquiétants et menaçants, qui ont d’ailleurs été très peu commentés dans les médias :
sur Brut le 4 décembre 2020, il a déclaré « parce que les circonstances l’exigeront […] peut-être que je devrais faire des choses dures dans la dernière année […], qui rendront impossible le fait que je sois candidat »,
lors d’une visite dans le Lot le 3 juin 2021, il a indiqué devoir « prendre des décisions, certaines difficiles » pendant l’été et qu’il était « trop tôt » pour affirmer qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2022.
Il serait intéressant que les journalistes demandent à Macron de préciser ce qu’il a voulu dire à deux reprises. C’est-à-dire :
les « circonstances » qui lui commanderaient de prendre ces « décisions difficiles »,
le contenu concret de ces « décisions difficiles ».
Dans cette attente, on ne peut se défaire de l’impression déplaisante que le chef de l’État n’est pas libre de ses choix et qu’il subit un agenda dicté par d’autres.
—–
Quoi qu’il en soit, si Macron s’en est déjà pris aux retraites fin 2019, provoquant un vaste mouvement social et la plus longue grève depuis mai 1968, et s’il s’apprête à poursuivre son œuvre de destruction, c’est pour répondre à des demandes insistantes, précises et parfaitement connues :
d’une part, émanant de la Commission européenne.
Celle-ci exerce sa loi d’airain et surveille l’application des obligations découlant, pour la France, des traités européens, des « grandes orientations des politiques économiques » et du prétendu « plan de relance » (voir ici ou ici).
d’autre part, émanant de puissants fonds d’investissement, notamment américains.
Tel est le cas de Blackrock qui s’est affiché ouvertement avec Macron et pour la « réforme » – comprendre le saccage et le début de la privatisation – du système de retraites français.
—–
Analyse :
Chacun peut interpréter librement les déclarations sibyllines de Macron comme il l’entend.
Aux yeux de l’UPR, tout se passe comme si les forces qui ont fait élire Macron en 2017, au terme d’une manipulation médiatique et sondagière sans précédent, exigeaient maintenant de lui quelques missions ultimes, comme celle d’entamer la destruction des retraites à la française, avant de le remercier pour services rendus. Par exemple en lui offrant une sinécure dans quelque société financière après juin 2022.
Tout se passe également comme si ces forces avaient décidé de propulser en 2022 Mme Le Pen à la place de M. Macron puisque celle-ci claironne dans tous les médias, où elle a aimablement table ouverte, qu’elle est maintenant pour l’Union européenne, pour l’euro, pour l’OTAN, pour Schengen, pour la CEDH. À moins qu’un clone de Macron, comme Michel Barnier ou Christine Lagarde, ne soit propulsé dans les médias après l’été.
—–
François Asselineau appelle les Français à dire « non » à la manipulation médiatique et sondagière de l’élection présidentielle de 2022 qui a d’ores et déjà commencé, et à dire « non » à la réforme des retraites qui se profile de nouveau.
—–
François Asselineau rappelle que la Commission européenne pousse sans cesse à l’augmentation des annuités de cotisation et au report de l’âge légal. À titre d’exemple, elle a récemment recommandé à la Lituanie de porter le départ à la retraite à 72 ans, alors que l’espérance de vie à la naissance des hommes dans ce pays est de 71,5 ans et celle des femmes de 81 ans.
La réforme des retraites de Macron, reposant sur des principes de cette nature, est à la fois socialement injuste, financièrement infondée et politiquement déraisonnable. Pourquoi vouloir maintenir dans l’emploi des salariés âgés, dont les entreprises bien souvent ne veulent plus, et ce alors que la France connait un taux de chômage colossal ?
François Asselineau refuse les retraites par capitalisation qui sont dangereuses dans leur principe même, faisant peser des risques boursiers sur les revenus des futurs retraités.
La France a parfaitement les moyens de poursuivre son système par répartition qui retrouvera l’équilibre :
en luttant contre le chômage, qui est dû principalement aux délocalisations et à la destruction de notre industrie, imputables à la libre circulation des capitaux imposée par les traités européens et à l’euro trop cher. Cela permettra de rétablir les comptes sociaux avec davantage de cotisants et moins de prestations chômage versées,
en reconstruisant une véritable politique familiale qui a été saccagée, de façon à améliorer progressivement le rapport entre actifs et retraités,
en luttant sérieusement contre la fraude sociale et fiscale qui se chiffre en dizaines de milliards d’euros.
—–
Par conséquent, dans son programme présidentiel de 2022, François Asselineau proposera comme il l’avait déjà fait en 2017 :
d’inscrire dans la Constitution le principe de la retraite par répartition, qui est sous la menace constante des fonds de pension
d’inscrire dans la Constitution le principe d’une retraite minimale pour assurer à chacun une existence convenable
d’arrêter immédiatement l’augmentation du nombre d’annuité de cotisation plafonné à 41
d’arrêter tout report de l’âge légal
Une fois dégagée de toutes les contraintes européennes, la France pourra réexaminer sereinement et de façon complète la question des retraites, dans toute sa complexité et dans tous ses détails.
DE FRANÇOIS ASSELINEAU
CANDIDAT À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2022
Mercredi 9 juin 2021 – 18h00
Ces derniers jours, Macron, plusieurs ministres et anciens ministres de LREM et de LR, ainsi que M. Bayrou du Modem, sont montés au créneau dans les médias, soudainement et comme un seul homme, pour affirmer qu’il faut relancer de toute urgence la réforme des retraites. Plusieurs voix demandent déjà le report de l’âge de départ.
La réactivation du dossier des retraites, projet impopulaire s’il en est, ne manque pas de surprendre à dix mois de l’élection présidentielle. Les Français, en effet, se remettent douloureusement de la pandémie et nourrissent une colère profonde contre l’exécutif dont la gestion de la pandémie a provoqué l’une des pires récessions en Europe, sans pour autant mieux protéger qu’ailleurs la population contre la covid-19.
Peut-être faut-il voir dans la relance de la réforme des retraites l’une des « décisions difficiles » que Macron a annoncé devoir prendre d’ici à la fin de son mandat et qui pourraient l’empêcher de se représenter en 2022 ?
Par deux fois, Macron a, en effet, tenu en ce sens des propos mystérieux, inquiétants et menaçants, qui ont d’ailleurs été très peu commentés dans les médias :
sur Brut le 4 décembre 2020, il a déclaré « parce que les circonstances l’exigeront […] peut-être que je devrais faire des choses dures dans la dernière année […], qui rendront impossible le fait que je sois candidat »,
lors d’une visite dans le Lot le 3 juin 2021, il a indiqué devoir « prendre des décisions, certaines difficiles » pendant l’été et qu’il était « trop tôt » pour affirmer qu’il sera candidat à l’élection présidentielle de 2022.
Il serait intéressant que les journalistes demandent à Macron de préciser ce qu’il a voulu dire à deux reprises. C’est-à-dire :
les « circonstances » qui lui commanderaient de prendre ces « décisions difficiles »,
le contenu concret de ces « décisions difficiles ».
Dans cette attente, on ne peut se défaire de l’impression déplaisante que le chef de l’État n’est pas libre de ses choix et qu’il subit un agenda dicté par d’autres.
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Quoi qu’il en soit, si Macron s’en est déjà pris aux retraites fin 2019, provoquant un vaste mouvement social et la plus longue grève depuis mai 1968, et s’il s’apprête à poursuivre son œuvre de destruction, c’est pour répondre à des demandes insistantes, précises et parfaitement connues :
d’une part, émanant de la Commission européenne.
Celle-ci exerce sa loi d’airain et surveille l’application des obligations découlant, pour la France, des traités européens, des « grandes orientations des politiques économiques » et du prétendu « plan de relance » (voir ici ou ici).
d’autre part, émanant de puissants fonds d’investissement, notamment américains.
Tel est le cas de Blackrock qui s’est affiché ouvertement avec Macron et pour la « réforme » – comprendre le saccage et le début de la privatisation – du système de retraites français.
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Analyse :
Chacun peut interpréter librement les déclarations sibyllines de Macron comme il l’entend.
Aux yeux de l’UPR, tout se passe comme si les forces qui ont fait élire Macron en 2017, au terme d’une manipulation médiatique et sondagière sans précédent, exigeaient maintenant de lui quelques missions ultimes, comme celle d’entamer la destruction des retraites à la française, avant de le remercier pour services rendus. Par exemple en lui offrant une sinécure dans quelque société financière après juin 2022.
Tout se passe également comme si ces forces avaient décidé de propulser en 2022 Mme Le Pen à la place de M. Macron puisque celle-ci claironne dans tous les médias, où elle a aimablement table ouverte, qu’elle est maintenant pour l’Union européenne, pour l’euro, pour l’OTAN, pour Schengen, pour la CEDH. À moins qu’un clone de Macron, comme Michel Barnier ou Christine Lagarde, ne soit propulsé dans les médias après l’été.
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François Asselineau appelle les Français à dire « non » à la manipulation médiatique et sondagière de l’élection présidentielle de 2022 qui a d’ores et déjà commencé, et à dire « non » à la réforme des retraites qui se profile de nouveau.
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François Asselineau rappelle que la Commission européenne pousse sans cesse à l’augmentation des annuités de cotisation et au report de l’âge légal. À titre d’exemple, elle a récemment recommandé à la Lituanie de porter le départ à la retraite à 72 ans, alors que l’espérance de vie à la naissance des hommes dans ce pays est de 71,5 ans et celle des femmes de 81 ans.
La réforme des retraites de Macron, reposant sur des principes de cette nature, est à la fois socialement injuste, financièrement infondée et politiquement déraisonnable. Pourquoi vouloir maintenir dans l’emploi des salariés âgés, dont les entreprises bien souvent ne veulent plus, et ce alors que la France connait un taux de chômage colossal ?
François Asselineau refuse les retraites par capitalisation qui sont dangereuses dans leur principe même, faisant peser des risques boursiers sur les revenus des futurs retraités.
La France a parfaitement les moyens de poursuivre son système par répartition qui retrouvera l’équilibre :
en luttant contre le chômage, qui est dû principalement aux délocalisations et à la destruction de notre industrie, imputables à la libre circulation des capitaux imposée par les traités européens et à l’euro trop cher. Cela permettra de rétablir les comptes sociaux avec davantage de cotisants et moins de prestations chômage versées,
en reconstruisant une véritable politique familiale qui a été saccagée, de façon à améliorer progressivement le rapport entre actifs et retraités,
en luttant sérieusement contre la fraude sociale et fiscale qui se chiffre en dizaines de milliards d’euros.
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Par conséquent, dans son programme présidentiel de 2022, François Asselineau proposera comme il l’avait déjà fait en 2017 :
d’inscrire dans la Constitution le principe de la retraite par répartition, qui est sous la menace constante des fonds de pension
d’inscrire dans la Constitution le principe d’une retraite minimale pour assurer à chacun une existence convenable
d’arrêter immédiatement l’augmentation du nombre d’annuité de cotisation plafonné à 41
d’arrêter tout report de l’âge légal
Une fois dégagée de toutes les contraintes européennes, la France pourra réexaminer sereinement et de façon complète la question des retraites, dans toute sa complexité et dans tous ses détails.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32745
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Le président sortant Emmanuel Macron a annoncé, s'il est réélu, vouloir porter l'âge de la retraite à 65 ans et supprimer les régimes spéciaux.
De nombreux salariés se sont mobilisés contre la réforme des retraites avec la CGT et d'autres organisations syndicales.
« Sans cela et la pandémie qui a suivi, cette réforme serait passée », commente Sandrine Mourey, responsable confédérale et membre du collectif confédéral retraites.
En réaction aux annonces du candidat Macron, elle dénonce un projet de réforme « purement dogmatique », qui ne tient pas compte des réalités sociales et économiques.
La volonté de reculer l'âge de départ en retraite ne peut pas se justifier par un manque d'argent.
Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) a expliqué récemment qu'il était tout à fait possible de financer les départs en retraite à 62 ans après 43 annuités, comme c'est la règle actuellement.
Cette réforme ne serait pas adaptée aux caractéristiques actuelles de l'emploi des seniors. Aujourd'hui, la moitié des salariés n'est plus dans l'emploi à 60 ans.
En d'autres termes, la moitié des actifs sont déjà sortis du circuit de l'emploi au moment où ils font valoir leurs droits à la retraite.
Toutes ces personnes encore en âge de travailler sont au chômage, en préretraite, en invalidité.
Certaines survivent grâce aux minima sociaux. « Beaucoup d'entreprises virent des salariés à partir de 50 ans, parce qu'ils sont cassés par le travail ou qu'on estime qu'ils ne sont plus assez productifs. Plutôt que de s'attaquer à ce problème, M. Macron veut faire travailler les gens plus longtemps. »
La France est l'un des pays de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) où le taux d'emploi des plus de 50 ans est le plus faible : il est de 31 % pour les 60-64 ans, contre 60 % pour la même tranche d'âge en Allemagne.
Un argument souvent mis en avant pour reculer l'âge de la retraite est l'allongement de l'espérance de vie. Mais « si on vit plus longtemps, c'est justement parce qu'il y a eu des avancées sociales, que l'on travaille moins longtemps, que le temps de travail a été réduit ! » argumente Sandrine Mourey.
L'espérance de vie sans incapacité est aujourd'hui de 63,4 ans pour les hommes et de 64,2 ans pour les femmes. « Cotiser toute sa vie sans pouvoir profiter de sa retraite, c'est profondément injuste. » commente Sandrine Mourey.
La CGT défend un départ en retraite à 60 ans, avec un niveau de pension qui ne soit pas inférieur à 75 % du revenu.
Il devrait être à nouveau calculé sur les dix meilleures années de salaire. Depuis que ce ne sont plus les 10 meilleures années de salaire, mais les 25 meilleures qui sont prises en compte pour le calcul de la retraite, le montant des pensions a baissé pour les retraités qui ont eu des périodes de chômage, d'arrêt maladie, de congés maternité.
Pour la CGT, il faut arrêter les exonérations de cotisations et augmenter les salaires, notamment ceux des femmes, encore inférieurs à ceux des hommes pour des métiers qui demandent des compétences équivalentes.
Ce rattrapage sera source de nouvelles cotisations. Les régimes spéciaux, qui ont l'avantage de reconnaître la pénibilité du travail effectué, doivent être conservés.
De nombreux salariés se sont mobilisés contre la réforme des retraites avec la CGT et d'autres organisations syndicales.
« Sans cela et la pandémie qui a suivi, cette réforme serait passée », commente Sandrine Mourey, responsable confédérale et membre du collectif confédéral retraites.
En réaction aux annonces du candidat Macron, elle dénonce un projet de réforme « purement dogmatique », qui ne tient pas compte des réalités sociales et économiques.
La volonté de reculer l'âge de départ en retraite ne peut pas se justifier par un manque d'argent.
Le Conseil d'Orientation des Retraites (COR) a expliqué récemment qu'il était tout à fait possible de financer les départs en retraite à 62 ans après 43 annuités, comme c'est la règle actuellement.
Cette réforme ne serait pas adaptée aux caractéristiques actuelles de l'emploi des seniors. Aujourd'hui, la moitié des salariés n'est plus dans l'emploi à 60 ans.
En d'autres termes, la moitié des actifs sont déjà sortis du circuit de l'emploi au moment où ils font valoir leurs droits à la retraite.
Toutes ces personnes encore en âge de travailler sont au chômage, en préretraite, en invalidité.
Certaines survivent grâce aux minima sociaux. « Beaucoup d'entreprises virent des salariés à partir de 50 ans, parce qu'ils sont cassés par le travail ou qu'on estime qu'ils ne sont plus assez productifs. Plutôt que de s'attaquer à ce problème, M. Macron veut faire travailler les gens plus longtemps. »
La France est l'un des pays de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) où le taux d'emploi des plus de 50 ans est le plus faible : il est de 31 % pour les 60-64 ans, contre 60 % pour la même tranche d'âge en Allemagne.
Un argument souvent mis en avant pour reculer l'âge de la retraite est l'allongement de l'espérance de vie. Mais « si on vit plus longtemps, c'est justement parce qu'il y a eu des avancées sociales, que l'on travaille moins longtemps, que le temps de travail a été réduit ! » argumente Sandrine Mourey.
L'espérance de vie sans incapacité est aujourd'hui de 63,4 ans pour les hommes et de 64,2 ans pour les femmes. « Cotiser toute sa vie sans pouvoir profiter de sa retraite, c'est profondément injuste. » commente Sandrine Mourey.
La CGT défend un départ en retraite à 60 ans, avec un niveau de pension qui ne soit pas inférieur à 75 % du revenu.
Il devrait être à nouveau calculé sur les dix meilleures années de salaire. Depuis que ce ne sont plus les 10 meilleures années de salaire, mais les 25 meilleures qui sont prises en compte pour le calcul de la retraite, le montant des pensions a baissé pour les retraités qui ont eu des périodes de chômage, d'arrêt maladie, de congés maternité.
Pour la CGT, il faut arrêter les exonérations de cotisations et augmenter les salaires, notamment ceux des femmes, encore inférieurs à ceux des hommes pour des métiers qui demandent des compétences équivalentes.
Ce rattrapage sera source de nouvelles cotisations. Les régimes spéciaux, qui ont l'avantage de reconnaître la pénibilité du travail effectué, doivent être conservés.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
La réforme du système de retraites, écartée avant même d'être mise sur la table ? Emmanuel Macron, n'ayant obtenu qu'une majorité relative à l'Assemblée nationale ce dimanche (245 sièges), pourrait être mis en difficulté sur ce projet phare. La Nupes, en deuxième position avec 131 députés, entend bien bloquer les volontés réformatrices du chef de l'État. «La gauche revient fort et les bras cassés qui nous gouvernent n'auront pas de majorité pour la retraite à 65 ans», assure Ian Brossat, porte-parole du PCF. Ce lundi sur LCI, le député LFI réélu Adrien Quatennens, s'adressant à la députée LREM Aurore Bergé, lui demande de convenir «qu'il n'y a pas de majorité dans ce pays, pour appliquer par exemple la retraite à 65 ans ou le travail en contrepartie du RSA». La retraite à 60 ans était une des mesures principales défendues par la Nupes durant cette campagne.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Le projet de départ à la retraite à 65 ans (contre 62 ans aujourd'hui) est cependant très décrié des deux côtés de l'Assemblée. Le Rassemblement national, désormais en position de force avec un record historique de 89 députés, soutient lui aussi dans son programme la retraite à 60 ans, avec quarante annuités. «La retraite à 65 ans, je pense que c'est une réforme enterrée», balaye à son tour Marine Le Pen ce lundi. Dès le lendemain du scrutin, les deux forces principales d'opposition sont donc prêtes à limiter la possibilité pour le gouvernement de mener cette réforme, déjà avortée durant le premier quinquennat, à cause de l'épidémie de coronavirus.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
RETRAITES: LE NOUVEAU LEADER DE FO PROMET "LA MÈRE DES BATAILLES"
Défendant un retour à la retraite à 60 ans, contre 62 aujourd'hui et à l'opposé du report à 64 voire 65 ans souhaité par le président réélu, Frédéric Souillot a rappelé qu'"avec les autres organisations syndicales on est déjà d'accord sur aucun recul de l'âge de la retraite".
Qualifiée de "mère des réformes" dans les rangs du pouvoir, le report de l'âge légal de la retraite voulu par Emmanuel Macron sera "la mère des batailles" pour FO, a prévenu lundi Frédéric Souillot, nouveau secrétaire général du syndicat.
"Si c'était la mère des réformes, comme la dernière fois (avec) la retraite à points, pour nous il faudra que ça devienne la mère des batailles et ça le sera", a affirmé sur RTL le responsable syndical, élu vendredi pour succéder à Yves Veyrier.
Défendant un retour à la retraite à 60 ans, contre 62 aujourd'hui et à l'opposé du report à 64 voire 65 ans souhaité par le président réélu, Frédéric Souillot a rappelé qu'"avec les autres organisations syndicales on est déjà d'accord sur aucun recul de l'âge de la retraite".
Eléphant
L'exécutif "pose une réforme des retraites comme un éléphant en plein milieu d'un magasin de porcelaine", a-t-il ajouté, estimant qu'"il faut retirer l'éléphant et discuter du reste". Le dirigeant de FO a notamment évoqué "l'emploi des salariés âgés", des jeunes et "la formation professionnelle".
Mais la priorité reste "l'augmentation du Smic à 1500 euros" - contre un peu plus de 1300 euros net par mois actuellement, a-t-il dit.
Cette revalorisation devra entraîner des "négociations dans les branches" professionnelles, et être accompagnée d'un "dégel du point d'indice" afin que "les fonctionnaires aient aussi une augmentation", alors que "l'inflation continue d'augmenter" - à plus de 5% sur un an selon l'Insee.
"C'est tous les jours avec le salaire que l'on remplit le frigo", a-t-il souligné, contestant que certains chômeurs "rechignent à la tâche" car "tout le monde veut aller travailler, mais on y va pour gagner notre vie".
OC avec AFP
Défendant un retour à la retraite à 60 ans, contre 62 aujourd'hui et à l'opposé du report à 64 voire 65 ans souhaité par le président réélu, Frédéric Souillot a rappelé qu'"avec les autres organisations syndicales on est déjà d'accord sur aucun recul de l'âge de la retraite".
Qualifiée de "mère des réformes" dans les rangs du pouvoir, le report de l'âge légal de la retraite voulu par Emmanuel Macron sera "la mère des batailles" pour FO, a prévenu lundi Frédéric Souillot, nouveau secrétaire général du syndicat.
"Si c'était la mère des réformes, comme la dernière fois (avec) la retraite à points, pour nous il faudra que ça devienne la mère des batailles et ça le sera", a affirmé sur RTL le responsable syndical, élu vendredi pour succéder à Yves Veyrier.
Défendant un retour à la retraite à 60 ans, contre 62 aujourd'hui et à l'opposé du report à 64 voire 65 ans souhaité par le président réélu, Frédéric Souillot a rappelé qu'"avec les autres organisations syndicales on est déjà d'accord sur aucun recul de l'âge de la retraite".
Eléphant
L'exécutif "pose une réforme des retraites comme un éléphant en plein milieu d'un magasin de porcelaine", a-t-il ajouté, estimant qu'"il faut retirer l'éléphant et discuter du reste". Le dirigeant de FO a notamment évoqué "l'emploi des salariés âgés", des jeunes et "la formation professionnelle".
Mais la priorité reste "l'augmentation du Smic à 1500 euros" - contre un peu plus de 1300 euros net par mois actuellement, a-t-il dit.
Cette revalorisation devra entraîner des "négociations dans les branches" professionnelles, et être accompagnée d'un "dégel du point d'indice" afin que "les fonctionnaires aient aussi une augmentation", alors que "l'inflation continue d'augmenter" - à plus de 5% sur un an selon l'Insee.
"C'est tous les jours avec le salaire que l'on remplit le frigo", a-t-il souligné, contestant que certains chômeurs "rechignent à la tâche" car "tout le monde veut aller travailler, mais on y va pour gagner notre vie".
OC avec AFP
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32745
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
... C'est juste anti-social (et anti éthique) la retraite à ces âges avancés.
https://www.liberation.fr/societe/a-lage-de-la-retraite-25-des-plus-pauvres-sont-deja-morts-20211201_ZPDCTHANSFAV5L26524QHTQR2E/
A l’âge de la retraite, 25% des plus pauvres sont déjà morts
https://www.liberation.fr/societe/a-lage-de-la-retraite-25-des-plus-pauvres-sont-deja-morts-20211201_ZPDCTHANSFAV5L26524QHTQR2E/
A l’âge de la retraite, 25% des plus pauvres sont déjà morts
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20646
Date d'inscription : 02/01/2022
lepape aime ce message
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
blablabla-le-couplet a écrit:... C'est juste anti-social (et anti éthique) la retraite à ces âges avancés.
https://www.liberation.fr/societe/a-lage-de-la-retraite-25-des-plus-pauvres-sont-deja-morts-20211201_ZPDCTHANSFAV5L26524QHTQR2E/
A l’âge de la retraite, 25% des plus pauvres sont déjà morts
Pour ceux qui ne s'en souviendrais pas, avant 81 la retraite était à 65 ans. Beaucoup de travailleur décédaient vers 66, 67 ans mais n'allaient pas vraiment plus loin.
Je sais de quoi je parle, un parent proche ayant trimé dur toute sa vie prenait sa retraire à 65 ans, et décédait l'année suivante à 66 ans.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32745
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Volog a écrit:blablabla-le-couplet a écrit:... C'est juste anti-social (et anti éthique) la retraite à ces âges avancés.
https://www.liberation.fr/societe/a-lage-de-la-retraite-25-des-plus-pauvres-sont-deja-morts-20211201_ZPDCTHANSFAV5L26524QHTQR2E/
A l’âge de la retraite, 25% des plus pauvres sont déjà morts
...
Pour ceux qui ne s'en souviendrais pas, avant 81 la retraite était à 65 ans. Beaucoup de travailleur décédaient vers 66, 67 ans mais n'allaient pas vraiment plus loin.
Je sais de quoi je parle, un parent proche ayant trimé dur toute sa vie prenait sa retraire à 65 ans, et décédait l'année suivante à 66 ans.
Ben oui, meme l'extreme centre (Fric First) €uro-béate a de très mauvaises idées.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20646
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Les mecs partent à la retraitent à 50 piges avec 9 000€
Et payent des facts checkeur police de la pensée pour couvrir le fait :
https://www.francetvinfo.fr/pictures/sFMFwv_9nmwAPegpfcuFnYgXoC4/1200x900/2018/06/06/phpAQm7pa_1.jpg
J'avais ouvert un sujet sur le scandale des retraites et salaires et de retraites des gens payés à nous bousiller les nôtres, payés à nous serrez la ceinture jusqu'à ce qu'on ressemble à des rescapés d'Awchvitz !
Et payent des facts checkeur police de la pensée pour couvrir le fait :
https://www.francetvinfo.fr/pictures/sFMFwv_9nmwAPegpfcuFnYgXoC4/1200x900/2018/06/06/phpAQm7pa_1.jpg
J'avais ouvert un sujet sur le scandale des retraites et salaires et de retraites des gens payés à nous bousiller les nôtres, payés à nous serrez la ceinture jusqu'à ce qu'on ressemble à des rescapés d'Awchvitz !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: Ces éocnomistes qui nous coûte un pognon de dingue !
Up c'est scandaleux.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
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