QUI VEUT LA PEAU DE L'AGRICULTURE FRANCAISE ?
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QUI VEUT LA PEAU DE L'AGRICULTURE FRANCAISE ?
QUI VEUT LA PEAU DE L'AGRICULTURE FRANCAISE ?
ACCORD DE LIBRE-ECHANGE EN DISCUSSION AVEC LA NOUVELLE-ZELANDE
Un nouvel accord de libre-échange est en discussion entre l'UE et la Nouvelle-Zélande. Les
négociations sur cet accord ont été conclues le 30 juin 2022, les discussions ayant commencé en
2018. L'UE espère une augmentation de 30% des échanges avec la Nouvelle-Zélande. Dans ce pays,
le secteur agricole représente 80 % de ses exportations pour un total annuel de 28 milliards
d'euros (produits laitiers, viandes, fruits et vins). L'Europe est le troisième partenaire commercial de
la Nouvelle-Zélande, derrière la Chine et l'Australie. La Nouvelle-Zélande accroîtrait ses
exportations vers l'UE en échange de l'exportation facilitée de services de l'UE (finances, télécoms,
transport maritime) vers la Nouvelle-Zélande, celle-ci reconnaîtrait aussi nos appellations d'origine
contrôlée. Mais, il faut savoir que la Nouvelle-Zélande n'applique déjà plus de droits de douane sur
les importations de la plupart de ses produits (seuls quelques produits agricoles sont soumis à des
droits de douane de 5 %) !
Ce nouvel accord de libre-échange serait un nouveau clou planté dans le cercueil des ambitions
proclamées de l'UE en matière environnementale et sociale. L'exportation de produits agricoles sur
19 000 km est déjà une hérésie écologique en soi ! Par ailleurs, la Nouvelle-Zélande utilise des
herbicides (tel que l'atrazine) interdits dans l'UE et leurs bovins sont nourris à l'huile de palme...
L'UE et Emmanuel Macron se sont engagés à imposer des "clauses miroirs" dans ces accords : les
produits importés devraient respecter nos normes sanitaires. Mais ces négociations n'ont pas encore
abouti...
L'UE ne pourra pas exporter beaucoup plus de produits industriels en Nouvelle-Zélande qui a déjà
conclu des accords de libre-échange avec plusieurs pays de la zone Asie-Pacifique (Chine, HongKong, Singapour et Taïwan). Le but véritable de cet accord pourrait être plutôt d'ordre
géopolitique : contrecarrer le développement de la Chine dans cette zone.
L'UE justifie la poursuite des politiques de libre-échange
La Commission Européenne défend bec et ongles cet énième accord de libre-échange : "L’UE vise
avant tout à protéger les agriculteurs et les consommateurs européens. Ainsi, l'accord conclu avec
la Nouvelle-Zélande tient compte des intérêts des producteurs de produits agricoles sensibles de
l'UE : plusieurs produits laitiers, viande bovine et ovine, éthanol et maïs doux. Pour ces secteurs,
l'accord n'autorisera les importations à des taux de droit zéro ou réduits en provenance de
Nouvelle-Zélande que pour des quantités limitées (au moyen de contingents
tarifaires). Concrètement, cela signifie que ces produits n'auront qu'un accès limité et contrôlé aux
marchés européens. Les différents quotas pour ces produits seront soigneusement calibrés pour
tenir compte des préoccupations des agriculteurs européens et des préférences des
consommateurs."
" les quotas d'exportations exemptés de droits de douane dont bénéficie la Nouvelle-Zélande grâce
à l’OMC restent largement non remplis. Les importations de viande ovine en provenance de la
Nouvelle-Zélande continueront donc d’être principalement régies par les quotas de l’OMC. Ainsi,
il n’y a aucune raison de s’attendre à une augmentation significative des importations de viande
ovine sur le marché européen du fait de ce nouvel accord commercial. Les producteurs européens
ne sont pas menacés !"
"Pour la toute première fois dans le cadre d'un accord commercial de l'UE, celui avec la NouvelleZélande comporte également un chapitre consacré aux systèmes alimentaires durables. Il
renforcera la coopération sur l'utilisation efficace des ressources naturelles et des intrants
agricoles, y compris la réduction de l'utilisation et des risques des pesticides et engrais chimiques,
le cas échéant. Loin d’autoriser l’entrée sur son marché des produits qui ne respectent pas la
législation européenne en matière de pesticides, l'UE conserve son droit de fixer des niveaux
maximaux de résidus de pesticides, de médicaments vétérinaires ou de contaminants, qui s'applique
également aux importations. L’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande ne changera
rien. Les agriculteurs des deux côtés seront sur un pied d'égalité en ce qui concerne les critères de
production et de durabilité !"(1)
la suite sur : https://www.ms21.org/affiche-article_732.html
ACCORD DE LIBRE-ECHANGE EN DISCUSSION AVEC LA NOUVELLE-ZELANDE
Un nouvel accord de libre-échange est en discussion entre l'UE et la Nouvelle-Zélande. Les
négociations sur cet accord ont été conclues le 30 juin 2022, les discussions ayant commencé en
2018. L'UE espère une augmentation de 30% des échanges avec la Nouvelle-Zélande. Dans ce pays,
le secteur agricole représente 80 % de ses exportations pour un total annuel de 28 milliards
d'euros (produits laitiers, viandes, fruits et vins). L'Europe est le troisième partenaire commercial de
la Nouvelle-Zélande, derrière la Chine et l'Australie. La Nouvelle-Zélande accroîtrait ses
exportations vers l'UE en échange de l'exportation facilitée de services de l'UE (finances, télécoms,
transport maritime) vers la Nouvelle-Zélande, celle-ci reconnaîtrait aussi nos appellations d'origine
contrôlée. Mais, il faut savoir que la Nouvelle-Zélande n'applique déjà plus de droits de douane sur
les importations de la plupart de ses produits (seuls quelques produits agricoles sont soumis à des
droits de douane de 5 %) !
Ce nouvel accord de libre-échange serait un nouveau clou planté dans le cercueil des ambitions
proclamées de l'UE en matière environnementale et sociale. L'exportation de produits agricoles sur
19 000 km est déjà une hérésie écologique en soi ! Par ailleurs, la Nouvelle-Zélande utilise des
herbicides (tel que l'atrazine) interdits dans l'UE et leurs bovins sont nourris à l'huile de palme...
L'UE et Emmanuel Macron se sont engagés à imposer des "clauses miroirs" dans ces accords : les
produits importés devraient respecter nos normes sanitaires. Mais ces négociations n'ont pas encore
abouti...
L'UE ne pourra pas exporter beaucoup plus de produits industriels en Nouvelle-Zélande qui a déjà
conclu des accords de libre-échange avec plusieurs pays de la zone Asie-Pacifique (Chine, HongKong, Singapour et Taïwan). Le but véritable de cet accord pourrait être plutôt d'ordre
géopolitique : contrecarrer le développement de la Chine dans cette zone.
L'UE justifie la poursuite des politiques de libre-échange
La Commission Européenne défend bec et ongles cet énième accord de libre-échange : "L’UE vise
avant tout à protéger les agriculteurs et les consommateurs européens. Ainsi, l'accord conclu avec
la Nouvelle-Zélande tient compte des intérêts des producteurs de produits agricoles sensibles de
l'UE : plusieurs produits laitiers, viande bovine et ovine, éthanol et maïs doux. Pour ces secteurs,
l'accord n'autorisera les importations à des taux de droit zéro ou réduits en provenance de
Nouvelle-Zélande que pour des quantités limitées (au moyen de contingents
tarifaires). Concrètement, cela signifie que ces produits n'auront qu'un accès limité et contrôlé aux
marchés européens. Les différents quotas pour ces produits seront soigneusement calibrés pour
tenir compte des préoccupations des agriculteurs européens et des préférences des
consommateurs."
" les quotas d'exportations exemptés de droits de douane dont bénéficie la Nouvelle-Zélande grâce
à l’OMC restent largement non remplis. Les importations de viande ovine en provenance de la
Nouvelle-Zélande continueront donc d’être principalement régies par les quotas de l’OMC. Ainsi,
il n’y a aucune raison de s’attendre à une augmentation significative des importations de viande
ovine sur le marché européen du fait de ce nouvel accord commercial. Les producteurs européens
ne sont pas menacés !"
"Pour la toute première fois dans le cadre d'un accord commercial de l'UE, celui avec la NouvelleZélande comporte également un chapitre consacré aux systèmes alimentaires durables. Il
renforcera la coopération sur l'utilisation efficace des ressources naturelles et des intrants
agricoles, y compris la réduction de l'utilisation et des risques des pesticides et engrais chimiques,
le cas échéant. Loin d’autoriser l’entrée sur son marché des produits qui ne respectent pas la
législation européenne en matière de pesticides, l'UE conserve son droit de fixer des niveaux
maximaux de résidus de pesticides, de médicaments vétérinaires ou de contaminants, qui s'applique
également aux importations. L’accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande ne changera
rien. Les agriculteurs des deux côtés seront sur un pied d'égalité en ce qui concerne les critères de
production et de durabilité !"(1)
la suite sur : https://www.ms21.org/affiche-article_732.html
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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