Hospitalisation, décès et vaccination anti-covid :"Le ministère de la Santé ne dit rien" P. Chaillot

[Ferdinand de Talmont]

[Jeannot Lapin]

Ce qui est raconté est très intéressant. Il faut bien souligner que ça n'a rien avoir avec la qualité des vaccins, leur efficacité ou le Covid en général mais le fonctionnement de l'Etat dans cette situation. En Allemagne ou d'autres pays, les Etats-Unis, les choses ne se sont pas passés et ne se passent pas comme ça !!!

Je reviens sur mon cas personnel.
J'ai eu un vaccin, le seul dispo pour moi, un peu avant tout le monde, au début du printemps 2021. C'est le fameux Astrazeneca.
Dans la journée même, plus de 41°C de fièvre et pouls au-delà de 160. J'ai pris des Aspirine (le max journalier dans la nuit ce qui n'est pas recommandé), le max journalier de Doliprane (à éviter aussi mais moins grave) et aussi des jus de citron (léger fluidificateur de sang) et au petit matin j'ai réussi à me coucher avec une situation améliorée (genre 38 et 120 de pouls). En fait en regardant sur la net le soir j'ai vu ce qu'il en était d'Astrazeneca et ce que des médecins allemands faisaient pour éviter les thromboses qui faisaient déjà polémique.
J'avais appelé à minuit les urgences et elles m"ont dit qu'elle arrivaient d'urgence pour m'hospitaliser mais j'ai refusé catégoriquement et je leur ai demandé si les aspirines c'est bien : ils m'ont dit oui, Aspirine + Doliprane. J'ai refusé parce que l’hôpital public du coin est devenu un horreur, un dépotoir à clodos immigrés avec un personnel je-m'en-foutiste et incompétent à l'égard des vrais malades, et qu'on n'y est pas soigné mais matraqué administrativement et c'est à vous malade de faire l'effort (si vous étiez à peu près en vie vous allez être au plus mal).
Bref, j'ai contacté mon médecin qui m'a répondu qu'il ne pouvait (n'avait le droit de) rien faire (ordre du ministère dont je me souviens l'attitude de l'époque) et de faire un constat à la pharmacovigilance dont il m'a donné toutes les coordonnées et indiqué ce qu'il fallait remplir et comment.
Je l'ai fait. J'ai pendant ce temps téléphoné à cet organisme pour avoir des indications supplémentaires et voilà ce qu'on m'a répondu en gros : vous nous embêtez et vous nous faites perdre notre temps en nous téléphonant, les vaccins covid ne sont pas notre priorité et je me suis fait en gros raccrocher au nez... alors que le ministre Véran, nous demandait publiquement de bien faire une déclaration à la pharmacovigilance pour être pris en charge immédiatement, et qu'il avait tout mis en place.
J'ai reçu la réponse en Aout (donc en gros 5 mois plus tard) pour me dire que ma déposition avait bien été enregistrée (alors que ça a été déposé il me semble début mars).  Voilà pour la prise en charge immédiate annoncée.
J'ai continué à avoir des problèmes pendant deux semaines et demi de mémoire après la vaccination : petites montées en température à un peu moins de 38 et tachycardie (avec des réveils le nuit à 120 de pouls). J'ai pris des aspegic 500 régulièrement pour me sentir bien (2 par jour), puis une fois, puis après cette période j'ai continué à prendre régulièrement un aspegic 100 matin et soir pour éviter la thrombose jusqu'à 5 semaines après le vaccin (ce que j'ai lu de la façon d'opérer des médecins allemands - inconnue et problème ignoré sur le territoire français).
Autre chose pendant ce temps : alors que le vaccin s'était généralisé et que tout le monde fuyait l'Astrazenaca, et qu'il fallait être doublement vacciné, par exemple pour voyager (je devais visiter ma famille à l'étranger dont un proche était décédé), j'ai voulu changer de vaccin, comme dans les autres pays, et ce qui était permis pour les soignants... mais pas pour les autres français. Donc impossible de faire ma deuxième dose avec un autre que l'Astrazeneca. Je suis allé à la Croix Rouge et j'ai essayé de payer le médecin local pour qu'il me fasse un Moderna ou un Pfizer... et mal m'en a pris, le médecin à alerté la police qui était dans le centre que j'essayais de soudoyer un fonctionnaire public... et j'ai du partir en m'enfuyant. Cocasse !
Du coup j'ai réussi à faire le Moderna mais 9 semaines plus tard (alors qu'on avait toujours pas le droit de changer en tant que non soignant)... car il fallait à tout prix consommer les Astrazeneca dont plus personne ne voulait et qu'on avait acheté). Mon médecin m'avait proposé de le faire à demi-dose (car rien n'indiquait qu'il fallait faire la pleine dose dans ses obligations) ce qui aurait validé ma double vaccination... mais pas fou, j'avais pas envie de retester. Et oui : les médecins devaient ruser pour pas tomber sous les foudres de la dictature bureaucratico-sanitaire et de l'Ordre des Médecins à ses ordres.

J'ai consulté (pour le forme) le cardiologue de ma mère, qui m'a dit que j'avais tout très bien fait à part le coup de l'excès d'aspirine, vraiment à éviter et que pour diminuer sa température corporelle, il fallait prendre un bain ou un douche en diminuant légèrement et progressivement la température de l'eau.

La conclusion, c'est que comme depuis le début dans cette épidémie, et de plus en plus avec le système public de santé français, j'ai du recourir à l'internet et aux informations émanant de l'étranger, parfois compliquées à trouver, souvent en anglais ou en allemand et qui m'ont forcé à comprendre la médecine et les sciences dérivées (heureusement que je ne suis pas un nul sur la question) pour me soigner ou prendre les bonnes décisions.
Le système de santé public ne vous soigne plus mais gère les oukases de l'administration. Par exemple, ils vont vous déconseiller telle opération pour des raisons propres financières ou d'équipement, alors que l'opération pourrait être urgente si elle peut avoir des résultats positifs ou être plus légère. Une exemple c'est lorsque vous devez faire un examen urgent mais que les services sont ultra-chargés : ils vont rien vous dire, vous diront que c'est pas urgent et vous feront patienter 6 mois alors que l'examen coûterait trois fois rien en plus dans le privé, mais vous pourrez le faire tout de suite. Idem pour les opérations : on va vous exagérer les risques pour que vous ne la fassiez pas... et pour les examens on va passer à côté de la plupart des problèmes alors que vous-mêmes, non médecins, vous pourriez voir les problèmes sur les analyses et les photos, tellement c'est gros.
Incompétence ou duplicité de la santé publique pour diminuer les dépenses avec des critères que vous ne connaissez pas et qui ne vous sont pas favorables, en complète contradiction avec le serment d'Hippocrate, qui visiblement de la avis mêmes d'ordre ne signifie plus rien comparé aux obligations imposées par les administrations.

Au niveau de l'analyse de l'efficacité par l'administration sanitaire, même problème : cette analyse n'a aucun sens ni aucun intérêt, voire pourrait lui causer des soucis.
La santé publique n'est pas dans une logique de soins efficaces mais de gestion, qui lui convienne, administrative. Tous les potentats qui se sont battus toute leur vie pour gravir les échelons vont faire tout pour se couvrir et pour éviter les problèmes et l'excès de travail.
Le cas le plus typique : le professeur Salomon ! Le parfait bureaucrate qui n'en a rien à péter de la santé mais dont le seul objectif est de couvrir ses fesses et celui de ses copains tout en servant son supérieur humblement pour que celui-ci lui fasse des faveurs. Ce type est un lèche-cul servile dangereux pour les administrés et tous ses égaux à la tête des administrations sont comme lui. Et si l'un d'eux n'est pas comme lui, on le vire et on le punit : cas exemplaire de Peronne.