MEDVEDEV: un fascisme a émergé en Russie, le fascisme poutinien

[Jean-Louis de Toqueville]

Le politologue russe Sergueï Medvedev affirme que le régime poutinien a repris des traits saillants des deux grands totalitarismes du XXe siècle et s’acharne à détruire la nation ukrainienne par la guerre et la terreur contre les civils.

Depuis 20 ans, poutine a reconstruit «un État Léviathan, héritier du totalitarisme soviétique», «qui a écrasé les bourgeons de démocratie» apparus après 1991.

Le pouvoir poutinien est impérial, totalitaire, mafieux… doublé par les tortures, les viols des prisonniers avec des matraques, l’utilisation de la force brute par la police contre les manifestants…

On assiste sous poutine à l’émergence d’un pouvoir fasciste. Pas un fascisme comme on l’a eu au milieu du XXe siècle bien sûr, car il n’est pas lié à une idéologie, contrairement au stalinisme ou au nazisme. C’est un fascisme de l’époque postmoderne. Si on regarde les pratiques de l’armée russe en Ukraine, il ne s’agit pas de prendre des territoires au Donbass ni de sauver les populations russophones. Il s’agit de détruire l’Ukraine comme nation, comme langue, comme entité politique. Ce sont là des attributs du fascisme comparable à celui du IIIème Reich.

La Russie a créé son fascisme pour le XXIe siècle, avec les éléments que décrit Umberto Eco. Elle a supposément envoyé son armée pour combattre les «nazis ukrainiens», mais c'est elle qui s’est transformée en une sorte d’Allemagne nazie atténuée, diluée, et a même créé son propre svastika avec le signe Z, sans s’en apercevoir !

Pour Umberto Eco, le nouveau nazisme russe met en avant le culte du leader, le culte du corps, le culte de la mort, le culte de la guerre, le culte de la victoire… Il n'y a pour l'instant en Russie ni les lois raciales de Nuremberg, ni les camps de concentration, mais une idéologie de la destruction de la nation ukrainienne, une destruction des villes et de la population, des camps de filtration. On arrête les gens qui portent le trident symbole de l’Ukraine, on tue des professeurs qui enseignent la langue ukrainienne, on les force à réécrire les manuels d’histoire.

Le nazisme russe contemporain relève d'un mix entre l’Allemagne nazie des années 1930 et le totalitarisme communiste, quand Staline a mené la destruction de l’Ukraine, à travers les famines organisées, l'Holodomor, les purges de l’intelligentsia, la lutte contre la culture ukrainienne.

On sait que le stalinisme était une forme de fascisme. Mais ce qui est nouveau, c’est que l’on dit à haute voix que l’on veut détruire la nation ukrainienne, qu’elle n’existe pas.

Le sentiment des Allemands vis-à-vis des ju.ifs dans les années 1930 est comparable à celui des Russes aujourd’hui vis-à-vis des Ukrainiens, dans le sens où les Allemands estimaient que les ju.ifs leur avaient donné «un coup de poignard dans le dos». Les Russes pensent que les Ukrainiens les ont poignardés aussi, qu’ils font partie du peuple russe mais les ont trahis en allant vers l’Ouest. Il y a une conscience impériale infantile là-dedans.

Les Ukrainiens ont une nation, pour laquelle ils sont prêts à mourir. En Russie, il n’y a pas de nation, pas de nationalisme russe, il y a juste les restes de l’empire. Voilà pourquoi les Russes se battent pour un mythe, celui des «fascistes ukrainiens», qu’il faut vaincre. On assiste en réalité à des convulsions impériales, car la Russie n’est pas une nation mais un empire qui n’a plus les ressources pour le rester.

Le problème est que la vague de fascisme n’est pas seulement présente au Kremlin mais dans chaque école. Les professeurs écrivent des rapports sur leurs élèves et les élèves sur leurs professeurs. Beaucoup de gens bien sûr ne sont pas d’accord. Mais la dégradation de la société russe a atteint des niveaux qui posent question. La Russie se noie dans un marécage.

La Russie a besoin d’une dépoutinisation, d’une démilitarisation, d’une dénucléarisation, d’une désimpérialisation. Et même d’une démoscovisation. Il faut une nouvelle capitale. Car Moscou, c’est l’héritière politique de la Horde mongole. Les défis sont tels qu’il est effrayant de penser au futur de la Russie et de l’Europe. À cause de l’arme nucléaire, l’Occident ne semble pas se résoudre à une politique vraiment résolue pour vaincre la Russie. Poutine compte là-dessus.

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/serguei-medvedev-un-fascisme-postmoderne-a-emerge-en-russie-20230216

[Plaristes Evariste]

J'aimerai que les gas du GIGAGROT me définissent le fascisme pour voir.

[Jean-Louis de Toqueville]

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Si t'as bien lu, c'est pas un article du Figaro, mais des propos rapportés du politologue russe Sergueï Medvedev, spécialiste de la Russie et de l'ex-URSS et bien connu pour ses prises sur la question russe en Occident.

Ça changera un peu de tes positions partisanes et loufoques sur le sujet.

[Plaristes Evariste]

Les médias occidentaux sont spécialistes de mauvaise traddutions.

On les a déjà vu mentir quand poutine parlait de bombe nucléaire, à un moment il a dit "les U.S.A prévoient de donner la bombe."
Qui a été traduit "par nous riposteront nucléairement face aux U.S.A"


Menvedev a sûrement dit que la Russie revenait à sa puissance du temps de l'URSS, ce qui est faux car la Russie actuelle est plus puissante technologiquement, son économie n'a pas complètement récupéré des dégâts de la thérapie de choc.

[Plaristes Evariste]

On sait que le stalinisme était une forme de fascisme. Mais ce qui est nouveau, c’est que l’on dit à haute voix que l’on veut détruire la nation ukrainienne, qu’elle n’existe pas.

Faux !!!!

Staline n'était pas fasciste.
Prouvez-le après avoir défini le fascisme.

Votre définition sera examiné.

[Couillatris Mouchabière]

Rien de plus simple, suffit de taper "fascisme" dans google !

1 - Doctrine, système politique nationaliste et totalitaire que Mussolini établit en Italie en 1922.

2 - Doctrine ou système politique tendant à instaurer dans un État un régime totalitaire du même type

En gros, un tyran issu de la gauche qui crée un état totalitaire antiparlementaire. Exemples : Staline, Hitler, Mao...

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