Comment arrêter le harcèlement des jeunes ?
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Comment arrêter le harcèlement des jeunes ?
Les cas ne sont pas isolés, malheureusement, où le harcèlement conduit à la mort – par suicide - de nombreux jeunes ou tout au moins à un véritable traumatisme qui va peut-être les marquer pour toute leur vie.
Dans le contexte de misère sociale et spirituelle dans lequel nous vivons, il est à craindre que ce phénomène perdure voire se multiplie. Et de plus en plus d’observateurs constatent avec désespoir que la sanction, ou la menace de la sanction, ne résout pas le problème.
Les centres de décision des médias sont très éloignés et multiformes. Il est donc très difficile de les atteindre. Par contre l’Education Nationale a un seul patron : l’Etat. C’est à lui qu’il faut s’adresser et lui imposer – par un changement du rapport de forces – l’abandon définitif de son quasi-monopole sur l’éducation des enfants.
Et qu’on ne nous dise pas que les parents ont le choix, puisqu’il y a les écoles hors contrat. Mais c’est moins de 100.000 élèves – toutes confessions confondues – qui en bénéficient, dans un total de près de 12 millions d’enfants scolarisés.
« Les moyens existent, d’une manière surabondante, mais sont mal employés. Ils sont surabondants, car comment se fait-il que 62 576 agents bénéficiant du statut d’enseignant titulaire n’occupent pas un poste d’enseignant, ainsi que l’explique Agnès Verdier-Molinié dans le Figaro du 21 septembre dernier ? Ils sont mal employés, comme le décrit cette spécialiste des questions relatives au fonctionnement de l’Etat, qui a identifié les écarts de dépenses entre le public et le privé : 1) dans l’enseignement primaire, la masse salariale des enseignants est de 2079 euros par élève dans le public, mais seulement de 1618 euros par élève dans le privé : 2) dans l’enseignement secondaire, la masse salariale dans le public est de 4924 euros par élève, tandis qu’elle est de 3161 euros par élève dans le privé. Au total, la dépense publique relative aux écoles primaires, aux collèges et aux lycées publics et sous contrat s’est élevée en 2014 à 93,4 milliards d’euros, soit un écart positif de plus de 30 milliards d’euros par rapport à une prestation équivalente conduite par le privé (hors contrat) ».
Quant à la question du harcèlement, elle ne pourra se résoudre qu’en multipliant les écoles fournissant un enseignement chrétien. Reste la question des écoles confessionnelles non chrétiennes, mais c’est un autre débat.
Dans le contexte de misère sociale et spirituelle dans lequel nous vivons, il est à craindre que ce phénomène perdure voire se multiplie. Et de plus en plus d’observateurs constatent avec désespoir que la sanction, ou la menace de la sanction, ne résout pas le problème.
Voilà où nous mène la société sans Dieu que les révolutionnaires de 1789 ont voulu construire
Revenir à la situation d’avant 1789 paraît surréaliste. Bien entendu, il n’en est pas question. Mais songeons qu’en 1872, « 97% des Français avaient répondu qu’ils étaient catholiques romains, et on en était encore pratiquement là au début des années 60 » (Rivarol du 31/05). Alors qu’aujourd’hui – 60 ans plus tard – « les catholiques déclarés sont passés de 43% à 25% en douze ans et les sans-religion sont passés de 45% à 53% » dans le même temps.Mai 68 a été le grand accélérateur de la déchristianisation de la France
Nous sommes en plein dans le combat idéologique. Et quel est le grand moyen du formatage des esprits : la culture. C’est la grande victoire posthume du communiste italien Gramsci. Et ses deux vecteurs principaux sont l’Education Nationale et les médias.Les centres de décision des médias sont très éloignés et multiformes. Il est donc très difficile de les atteindre. Par contre l’Education Nationale a un seul patron : l’Etat. C’est à lui qu’il faut s’adresser et lui imposer – par un changement du rapport de forces – l’abandon définitif de son quasi-monopole sur l’éducation des enfants.
Et qu’on ne nous dise pas que les parents ont le choix, puisqu’il y a les écoles hors contrat. Mais c’est moins de 100.000 élèves – toutes confessions confondues – qui en bénéficient, dans un total de près de 12 millions d’enfants scolarisés.
Les écoles hors contrat représentent moins de 1% des effectifs scolarisés
Nous savons bien que le premier obstacle pour inscrire son enfant dans une école hors contrat est le prix. Or il n’est pas normal qu’une famille qui inscrit ses enfants dans une école hors contrat paie deux fois : une première fois, sous forme d’impôt, en finançant l’Education Nationale (dont elle a décidé de ne pas utiliser les services), et une deuxième fois en payant les frais de scolarité d’une école hors contrat.Il faut établir l’égalité pour tous de l’enseignement scolaire
Il existe un système pour cela. Cela s’appelle « le chèque scolaire ». Cela consiste, pour l’Etat, à envoyer à chaque famille un « chèque » d’un montant proportionnel au nombre d’enfants à scolariser. Et les parents utilisent ce « chèque » (c’est comme un bon d’achat) pour inscrire leurs enfants dans les écoles de leur choix. Même sans rien changer à la rémunération des enseignants du public, cela représenterait une économie importante pour l’Etat comme le démontre Agnès Verdier-Molinié (chiffres de 2014 qui sont à actualiser) : « Les moyens existent, d’une manière surabondante, mais sont mal employés. Ils sont surabondants, car comment se fait-il que 62 576 agents bénéficiant du statut d’enseignant titulaire n’occupent pas un poste d’enseignant, ainsi que l’explique Agnès Verdier-Molinié dans le Figaro du 21 septembre dernier ? Ils sont mal employés, comme le décrit cette spécialiste des questions relatives au fonctionnement de l’Etat, qui a identifié les écarts de dépenses entre le public et le privé : 1) dans l’enseignement primaire, la masse salariale des enseignants est de 2079 euros par élève dans le public, mais seulement de 1618 euros par élève dans le privé : 2) dans l’enseignement secondaire, la masse salariale dans le public est de 4924 euros par élève, tandis qu’elle est de 3161 euros par élève dans le privé. Au total, la dépense publique relative aux écoles primaires, aux collèges et aux lycées publics et sous contrat s’est élevée en 2014 à 93,4 milliards d’euros, soit un écart positif de plus de 30 milliards d’euros par rapport à une prestation équivalente conduite par le privé (hors contrat) ».
Le budget existe pour augmenter les rémunérations du public et du privé
Donc, en alignant les salaires du privé sur ceux du public et en procédant pour tous à une augmentation substantielle, il est possible de mettre toutes les écoles en concurrence de telle sorte qu’il y ait une stimulation qui profiterait aux établissements scolaires ayant la meilleure qualité d’enseignement. Bien entendu, cela sous-entend d’accorder à tout établissement scolaire une pleine autonomie, tant en ce qui concerne le recrutement des enseignants que les choix pédagogiques et la gestion de celui-ci. Quant à la question du harcèlement, elle ne pourra se résoudre qu’en multipliant les écoles fournissant un enseignement chrétien. Reste la question des écoles confessionnelles non chrétiennes, mais c’est un autre débat.
Vive « l’école libre »
Tancrède de Hauteville- Chef
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