Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
l'idéologie politique du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), parti politique d'extrême droite fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler1,Revanchisti a écrit:Le 14 mars 1937, Raphaëlle . Le pape Pie XI s’élève contre le nazisme et publie une encyclique au nom explicite : Mit brennender Sorge, en allemand dans le texte, que l’on peut traduire par : Avec une inquiétude brûlante. Les encycliques sont habituellement publiées en latin, mais le pape a voulu souligner que celle-ci était destinée à être lue dans les églises allemandes.
Hahahhahahahahahahahaha Frère, arrêtez cet argument ne tient pas.Elle met en garde contre le nazisme.
Affirmation gratuite et fausse pour les raisons que j'ai expliqué.
D'ailelurs tu peux nous passer l'original en Allemand qu'on rigole un peu?
Tu ne verras nulle part le mot nazi. Tout simplement car les nazis n'existaient pas quand elle a été écrite.
Cette plaidoirie que vous faîtes est LOURDEMENT A CHARGE !!!! Elle montre que le Saint siège n'assume pas son passé et essayer de jouer sur la crédulité des croyants.
quand Adolf Hitler devient le leader du Parti ouvrier allemand et le transforme en Parti national-socialiste ouvrier allemand (NSADP) que l'on appelle plus communément parti nazi. Il exacerbe les sentiments nationalistes et dote son parti d'un symbole qui marquera l'histoire, le svastika, ou croix gammée.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Cessez de changer de sujet. Vous l'avez l'original en allemand de l'encyclique?
Elle est antérieur au XX° siècle et date du II reich.
Elle est antérieur au XX° siècle et date du II reich.
Revanchisti- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Revanchisti a écrit:Cessez de changer de sujet. Vous l'avez l'original en allemand de l'encyclique?
Elle est antérieur au XX° siècle et date du II reich.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Suite de cette encyclique traduit en Français
PIUS XI.
LETTRE
ENCYCLIQUE AVEC UNE FERVENTE SOLLICITUDE AUX ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES D’ALLEMAGNE ET AUX AUTRES PASTEURS
VIVANT DANS LA PAIX ET
LA COMMUNION
AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE, SUR LA SITUATION DE L’ÉGLISE
CATHOLIQUE DANS LE REICH
ALLEMAND,
14 MARS 1937
LETTRE
ENCYCLIQUE AVEC UNE FERVENTE SOLLICITUDE AUX ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES D’ALLEMAGNE ET AUX AUTRES PASTEURS
VIVANT DANS LA PAIX ET
LA COMMUNION
AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE, SUR LA SITUATION DE L’ÉGLISE
CATHOLIQUE DANS LE REICH
ALLEMAND,
14 MARS 1937
Vénérables frères,
Salutations et bénédictions apostoliques !
1. Depuis quelque temps, nous observons avec une vive inquiétude et une perplexité croissante la souffrance de l’Église, la détresse croissante des confesseurs qui lui restent fidèles dans leur attitude et leurs actes au milieu du pays et du peuple, auxquels saint Boniface a apporté jadis la lumière et la bonne nouvelle du Christ et du Royaume de Dieu.Salutations et bénédictions apostoliques !
2. Notre préoccupation n’a pas été diminuée par ce que les représentants de Mgr Révérend Épiscopat, qui nous rendent visite à notre chevet, ont rapporté honnêtement et consciencieusement. En plus de beaucoup de consolation et d’élévation de la lutte confessionnelle de leurs croyants, ils n’ont pas été capables de passer au-dessus d’une quantité infinie de dureté et de mal, malgré tout leur amour pour le peuple et leur patrie et leurs efforts pour porter un jugement équilibré. Après avoir écouté leurs déclarations, nous avons pu parler avec l’Apôtre de l’Amour avec une profonde gratitude envers Dieu : « Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre que mes enfants marchent dans la vérité »[1]. Cependant, l’audace qui sied à notre ministère apostolique responsable et la volonté de vous présenter la réalité dans toute sa gravité, ainsi qu’à tout le monde chrétien, exigent également que nous ajoutions: Nous n’avons pas une plus grande tristesse, une souffrance pastorale plus dure, que lorsque nous entendons que beaucoup abandonnent le chemin de la vérité. [2]
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
3. Lorsque, au cours de l’été 1933, nous, vénérés frères, avons repris les négociations concordales qui nous avaient été proposées par le gouvernement du Reich à propos d’un projet antérieur vieux de plusieurs années et les avons faites conclure par un accord solennel à la satisfaction de vous tous, nous avons été guidés par le souci consciencieux de la liberté de la mission de salut de l’Église en Allemagne et pour le salut des âmes qui lui ont été confiées – mais en même temps aussi par le désir sincère de rendre un service essentiel au développement pacifique et au bien-être du peuple allemand.Frère Barnabé a écrit:Suite de cette encyclique traduit en FrançaisPIUS XI.
LETTRE
ENCYCLIQUE AVEC UNE FERVENTE SOLLICITUDE AUX ARCHEVÊQUES ET ÉVÊQUES D’ALLEMAGNE ET AUX AUTRES PASTEURS
VIVANT DANS LA PAIX ET
LA COMMUNION
AVEC LE SIÈGE APOSTOLIQUE, SUR LA SITUATION DE L’ÉGLISE
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ALLEMAND,
14 MARS 1937Vénérables frères,1. Depuis quelque temps, nous observons avec une vive inquiétude et une perplexité croissante la souffrance de l’Église, la détresse croissante des confesseurs qui lui restent fidèles dans leur attitude et leurs actes au milieu du pays et du peuple, auxquels saint Boniface a apporté jadis la lumière et la bonne nouvelle du Christ et du Royaume de Dieu.
Salutations et bénédictions apostoliques !
2. Notre préoccupation n’a pas été diminuée par ce que les représentants de Mgr Révérend Épiscopat, qui nous rendent visite à notre chevet, ont rapporté honnêtement et consciencieusement. En plus de beaucoup de consolation et d’élévation de la lutte confessionnelle de leurs croyants, ils n’ont pas été capables de passer au-dessus d’une quantité infinie de dureté et de mal, malgré tout leur amour pour le peuple et leur patrie et leurs efforts pour porter un jugement équilibré. Après avoir écouté leurs déclarations, nous avons pu parler avec l’Apôtre de l’Amour avec une profonde gratitude envers Dieu : « Je n’ai pas de plus grande joie que d’entendre que mes enfants marchent dans la vérité »[1]. Cependant, l’audace qui sied à notre ministère apostolique responsable et la volonté de vous présenter la réalité dans toute sa gravité, ainsi qu’à tout le monde chrétien, exigent également que nous ajoutions: Nous n’avons pas une plus grande tristesse, une souffrance pastorale plus dure, que lorsque nous entendons que beaucoup abandonnent le chemin de la vérité. [2]
4. Malgré quelques doutes graves, Nous avons donc décidé de ne pas refuser Notre consentement. Nous voulions épargner à nos fidèles fils et filles en Allemagne, autant que cela est humainement possible, les tensions et les souffrances auxquelles on aurait autrement pu s’attendre avec certitude dans les conditions de l’époque. Nous avons voulu prouver à tous par l’acte que, ne cherchant que le Christ et ce qui est au Christ, Nous ne refusons pas la main de paix de l’Église Mère à quiconque ne la rejette pas lui-même.
5. Si l’arbre de paix que Nous avons planté sur la terre allemande avec des intentions honnêtes n’a pas porté le fruit que Nous désirions ardemment dans l’intérêt de Ton peuple, alors personne dans le vaste monde qui a des yeux pour voir et des oreilles pour entendre ne pourra encore dire aujourd’hui que la faute est du côté de l’Église et de sa tête. Les leçons visuelles des années passées clarifient les responsabilités. Il expose des machinations qui, dès le début, n’ont connu d’autre but que la lutte pour l’anéantissement. Dans les sillons dans lesquels Nous avons cherché à semer la semence d’une paix sincère, d’autres, comme « l’inimicus homo » de l’Écriture Sainte [3], ont répandu les graines de la suspicion, de la discorde, de la haine, du dénigrement, de l’inimitié secrète et ouverte contre le Christ et son Église, nourries de mille sources et agissant par tous les moyens. Eux, et eux seuls, ainsi que leurs porteurs silencieux et bruyants, sont responsables du fait que, au lieu de l’arc-en-ciel de la paix, le nuage météorologique des luttes religieuses corrosives est visible à l’horizon de l’Allemagne.
6. Vénérés frères, nous ne nous lassons pas de décrire aux responsables responsables du destin de votre pays les conséquences qui résulteraient inévitablement de l’indulgence ou même de l’encouragement de tels courants. Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour défendre le caractère sacré de la parole solennelle, l’inviolabilité des engagements volontaires, contre les théories et les pratiques qui, si elles étaient officiellement approuvées, tueraient toute confiance et dévalueraient intérieurement chaque parole donnée à l’avenir. Lorsque le moment sera venu d’exposer nos efforts aux yeux du monde, toutes les personnes bien disposées sauront où chercher les soldats de la paix et où chercher les artisans de la paix. Quiconque a conservé un reste de sens de la vérité, dont le cœur a conservé l’ombre d’un sens de la justice, devra alors admettre que dans ces années difficiles et mouvementées de la période post-concordat, chacune de nos paroles et de nos actions était sous la loi de la fidélité à l’accord. Mais il devra aussi découvrir avec étonnement et rejet le plus intime comment l’autre partie a fait de la réinterprétation du contrat, du contournement du contrat, de l’affaiblissement du contrat, et enfin de la violation plus ou moins publique du contrat le droit non écrit de l’action.
7. La modération dont Nous avons fait preuve malgré tout n’était pas inspirée par des considérations d’utilité terrestre ou même de faiblesse inconvenante, mais simplement par la volonté de ne pas déraciner la croissance précieuse avec les mauvaises herbes; de l’intention de ne pas juger publiquement jusqu’à ce que les esprits aient mûri pour l’inéluctable de ce jugement; de la détermination de ne pas nier définitivement la loyauté des autres au traité jusqu’à ce que le langage de fer de la réalité ait éclaté les coquilles dans lesquelles un camouflage planifié avait su et sait envelopper l’attaque contre l’Église. Aujourd’hui encore, alors que la lutte ouverte contre l’école confessionnelle, protégée par le concordat, et où la liberté de vote annihilée des gardiens catholiques dans un domaine particulièrement essentiel de la vie de l’Église caractérise la gravité choquante de la situation et la détresse de conscience sans précédent des chrétiens croyants, le souci du Père pour le salut des âmes nous conseille d’envisager les perspectives, bien que minces, d’un retour à la fidélité au contrat et à la compréhension responsable qui peuvent encore exister. À ne pas négliger. Suivant les supplications du Très Révérend Épiscopat, Nous continuerons à nous lasser d’être les gardiens des droits violés parmi les dirigeants de votre peuple et, indifférents au succès ou à l’échec de la journée, nous nous contenterons de nous opposer à Notre conscience et à Notre mission pastorale, obéissant à Notre conscience et à Notre mission pastorale, attitude d’esprit qui cherche à étrangler le droit juridique par une violence ouverte ou voilée.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
8. Mais le but de la présente lettre, Vénérables Frères, est différent. De même que vous nous avez visités avec amour dans notre lit de malade, de même nous nous tournons vers vous et, à travers vous, vers les fidèles catholiques d’Allemagne, qui, comme tous les enfants souffrants et affligés, sont particulièrement proches du cœur du Père commun. En cette heure, où leur foi est mise à l’épreuve comme un véritable or dans les feux de la tribulation et de la persécution cachée et ouverte, où ils sont entourés de mille formes de non-liberté religieuse organisée, où le manque d’instruction véridique et de moyens normaux de défense pèse lourdement sur eux, ils ont un double droit à une parole de vérité et à un renforcement spirituel de la part de la À qui s’adressaient les paroles significatives du Sauveur au premier prédécesseur : « J’ai prié pour vous, afin que votre foi ne soit pas ébranlée et que vous puissiez à votre tour fortifier vos frères ». [4]
Croyance pure en Dieu
9. Veillez à ce que par-dessus tout la croyance en Dieu, fondement premier et irremplaçable de toute religion, soit préservée pure et pure dans les terres allemandes. Croire en Dieu n’est pas quelqu’un qui utilise la Parole de Dieu de manière oratoire, mais seulement qui associe cette noble Parole au concept vrai et digne de Dieu.
10. Quiconque assimile Dieu au monde, sécularise Dieu dans le monde et déifie le monde en Dieu, n’appartient pas aux croyants en Dieu.
11. Celui qui remplace le destin sombre et impersonnel à la place du Dieu personnel, selon l’idée germanique-préchrétienne supposée ancienne, nie la sagesse et la providence de Dieu, qui « règne puissamment et bienveillante d’un bout à l’autre du monde »[5] et conduit tout au bon bout. Une telle personne ne peut prétendre être comptée parmi les croyants en Dieu.
12. Quiconque détache la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de gouvernement, les détenteurs du pouvoir d’État ou d’autres valeurs fondamentales de l’organisation de la communauté humaine – qui affirment une place essentielle et honorable dans l’ordre terrestre – de cette échelle terrestre de valeurs, en fait la norme la plus élevée de toutes, y compris les valeurs religieuses, et les déifie par l’idolâtrie, pervertit et falsifie l’ordre des choses créé et commandé par Dieu. Une telle croyance est loin d’être une vraie croyance en Dieu et une vision de la vie correspondant à une telle foi.
13. Prenez garde, vénérés frères, de l’abus croissant dans la parole et l’écriture de l’utilisation du Nom de Dieu trois fois saint comme une étiquette dénuée de sens pour une entité plus ou moins arbitraire de recherche et de désir humains. Travaillez parmi vos fidèles pour affronter de telles aberrations avec le rejet vigilant qu’elles méritent. Notre Dieu est le Dieu personnel, surhumain, omnipotent, infiniment parfait, Un dans la Trinité des Personnes, trois personnels dans l’unité de l’être divin, le Créateur de toute la création, le Seigneur et Roi et le finisseur ultime de l’histoire du monde, qui ne tolère pas et ne peut tolérer aucun dieu à côté de lui.
14. Ce Dieu a donné ses commandements sous une forme souveraine. Ils s’appliquent indépendamment du temps et de l’espace, du pays et de la race. Tout comme le soleil de Dieu brille sur tout ce qui porte des visages humains, de même Sa loi ne connaît aucune prérogative ni exception. Les dirigeants et les gouvernés, couronnés et non couronnés, hauts et bas, riches et pauvres sont sous Sa Parole. De la totalité de ses droits créateurs découle la totalité de sa prétention à l’obéissance aux individus et à toutes sortes de communautés. Cette prétention à l’obéissance couvre tous les domaines de la vie dans lesquels les questions morales exigent la confrontation avec la loi de Dieu et donc la classification des statuts humains changeants dans la structure du statut immuable de Dieu.
15. Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans la fausse doctrine de parler d’un Dieu national, d’une religion nationale, peuvent faire la tentative illusoire d’emprisonner Dieu, le Créateur du monde entier, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les nations sont petites comme des gouttes sur un seau d’eau,[6] à la frontière d’un seul peuple, dans les confins sanglants d’une seule race.
16. Les évêques de l’Église du Christ, établie « pour ce qui concerne Dieu »,[7] doivent veiller à ce que de telles erreurs pernicieuses, suivies de pratiques encore plus pernicieuses, ne s’enracinent pas parmi les fidèles. Leur devoir sacré est, autant qu’il leur appartient, de faire tout leur possible pour que les commandements de Dieu soient observés et obéis comme base obligatoire d’une vie privée et publique moralement ordonnée ; que les droits de majesté de Dieu, le nom et la Parole de Dieu ne puissent être déshonorés[8] ; que les blasphèmes – en paroles, en écrits et en images, parfois aussi nombreux que le sable sur la mer – soient réduits au silence ; afin que l’esprit provocateur de Prométhée des négationnistes, des méprisants de Dieu et des ennemis de Dieu ne soit jamais relâché par la prière d’expiation des fidèles, qui monte heure après heure comme de l’encens au Très-Haut et arrête Sa main punitive.
17. Nous vous remercions, vénérés frères, vos prêtres et tous les fidèles qui ont accompli et continuent d’accomplir leur devoir chrétien dans la défense des droits de la majesté de Dieu contre un néo-paganisme agressif, qui est malheureusement souvent favorisé par des partis influents. Cette gratitude est doublement sincère et liée à une admiration reconnaissante pour ceux qui, dans l’exercice de leur devoir, ont été honorés d’accepter des sacrifices et des souffrances terrestres pour l’amour de Dieu.
Foi pure en Christ
18. Aucune foi en Dieu ne restera pure et pure à long terme si elle n’est pas soutenue par la foi en Christ. « Personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et à qui le Fils veut le révéler. » [9] « C’est la vie éternelle, afin qu’ils Te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ, que tu as envoyé. » [10] Donc, personne n’a le droit de dire : je crois en Dieu, c’est assez de religion pour moi. La Parole du Sauveur n’a pas de place pour des excuses de ce genre. « Celui qui renie le Fils n’a pas le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. [11]
19. En Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné, la plénitude de la révélation divine est apparue. « De bien des façons et sous diverses formes, Dieu a parlé une fois aux pères par l’intermédiaire des prophètes. Dans la plénitude des temps, il nous a parlé par le Fils. [12] Les livres saints de l’Ancienne Alliance sont entièrement la Parole de Dieu, une partie organique de Sa révélation. Conformément au déroulement progressif de l’Apocalypse, le crépuscule du temps de préparation pour le jour ensoleillé de la rédemption repose toujours sur eux. Comme il ne peut en être autrement avec l’histoire et les livres de droit, ils sont dans certains détails un reflet de l’imperfection, de la faiblesse et du péché humains. En plus d’un nombre infini de choses nobles et élevées, ils parlent aussi de l’extériorisation et de la sécularisation qui ont éclaté encore et encore dans le peuple de l’alliance de l’Ancien Testament, qui a porté la révélation et les promesses de Dieu. Cependant, pour tout œil qui n’est pas aveuglé par les préjugés et la passion, l’erreur humaine dont nous parle le récit biblique brille d’autant plus de la lumière divine du salut, qui triomphe finalement de toute querelle et de tout péché. C’est précisément dans un contexte aussi souvent sombre que la pédagogie du salut de l’éternel se développe dans des perspectives à la fois révolutionnaires, avertissantes, choquantes, édifiantes et exaltantes. Seuls l’aveuglement et l’orgueil peuvent fermer les yeux sur les trésors salvifiques que recèle l’Ancien Testament. Quiconque veut voir l’histoire biblique et la sagesse doctrinale de l’Ancienne Alliance bannie de l’église et de l’école blasphème la Parole de Dieu, blasphème le plan de salut du Tout-Puissant, fait de la pensée humaine étroite et limitée le juge de la planification historique divine. Il nie la foi dans le vrai Christ apparu dans la chair, qui a pris la nature humaine des gens qui devaient le mettre sur la croix. Il se tient incompréhensible devant le drame mondial du Fils de Dieu, qui a opposé l’acte méchant de son crucifié à l’acte sacerdotal de Dieu de racheter la mort et de laisser ainsi l’Ancienne Alliance trouver son accomplissement, sa fin et son exaltation dans la Nouvelle Alliance.
20. Le point culminant de la Révélation atteint dans l’Évangile de Jésus-Christ est définitif, obligatoire pour toujours. Cette révélation ne connaît pas d’addenda de mains humaines, et certainement pas de substitut ou de remplacement par les « révélations » arbitraires que certains porte-parole du présent veulent tirer du soi-disant mythe du sang et de la race. Depuis que Christ l’Oint a accompli l’œuvre de la rédemption, brisé la domination du péché et gagné la grâce de devenir enfants de Dieu, aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes par lequel ils peuvent être sauvés que le nom de Jésus. [13] Aucun être humain, même si toute connaissance, toute capacité, toute puissance extérieure de la terre peut être incarnée en lui, ne peut poser un autre fondement que celui qui a déjà été posé dans le Christ. [14] Quiconque ose placer un mortel à côté du Christ, ou même au-dessus de Lui et contre Lui, dans une ignorance sacrilège des différences de nature entre Dieu et la créature, entre Dieu-homme et les enfants des hommes, et s’il était le plus grand de tous les temps, doit se laisser dire qu’il est un prophète délirant auquel les Écritures ont une application choquante : « Celui qui habite dans le ciel se moque de vous »[15].
Foi pure de l’Église
21. La foi dans le Christ ne restera pure et pure que si elle est soutenue et nourrie par la foi dans l’Église, « colonne et fondements de la vérité ». [16] Le Christ lui-même, loué à Dieu pour toujours, a établi ce pilier de la foi. Son commandement d’entendre l’Église,[17] d’entendre ses propres paroles et commandements des paroles et des commandements de l’Église,[18] s’applique aux gens de tous les temps et de toutes les zones. L’Église instituée par le Sauveur est une pour tous les peuples et toutes les nations. Sous son bâtiment en forme de dôme, qui s’arque sur toute la terre comme le firmament de Dieu, il y a une place et une maison pour tous les peuples et toutes les langues, il y a de la place pour le développement de toutes les qualités particulières, des avantages, des tâches et des vocations placés par Dieu Créateur et Rédempteur dans les individus et dans les communautés nationales. Le cœur de la Mère de l’Église est assez large et grand pour voir dans le déploiement divin de telles particularités et dons de soi plus la richesse de la diversité que le danger de la séparation. Elle se réjouit de l’exaltation spirituelle des personnes et des peuples. Elle voit dans ses réalisations authentiques avec une joie maternelle et une fierté maternelle les fruits de l’éducation et du progrès, qu’elle bénit et promeut partout où elle le peut dans sa conscience. Mais elle sait aussi que cette liberté est limitée par la majesté du commandement de Dieu, que cette Église a voulu et fondé comme une unité inséparable dans tout ce qui est essentiel. Celui qui touche à cette unité et à cette inséparabilité enlève à l’épouse du Christ l’un des diadèmes avec lesquels Dieu lui-même l’a couronnée. Il soumet leur édifice de Dieu, reposant sur des fondations éternelles, à l’inspection et au remodelage de maîtres bâtisseurs à qui notre Père céleste n’a pas donné l’autorité de construire.
22. La mission divine de l’Église, qui agit parmi les hommes et doit agir à travers les hommes, peut être douloureusement obscurcie par l’humain-trop-humain, qui prolifère parfois encore et encore comme une mauvaise herbe sous le blé du Royaume de Dieu. Ceux qui connaissent la parole du Sauveur au sujet du scandale et de ceux qui le font savent comment l’Église et chaque personne doivent juger ce qui était et ce qui est péché. Mais celui qui oublie ou même dissimule sciemment la grande quantité de lutte authentique pour la vertu, de sens sacrificiel, d’amour fraternel, de désir héroïque de sainteté à propos de ces déviations condamnables entre la foi et la vie, entre la parole et l’action, entre l’attitude extérieure et l’attitude intérieure des individus – même s’ils étaient nombreux – révèle un aveuglement et une injustice déplorables. Puis, quand il devient pleinement évident qu’il oublie la norme sévère qu’il applique à l’Église haïe au moment même où il s’agit de communautés d’un genre différent qui sont proches de lui par sentiment ou par intérêt, alors il se révèle dans son sens soi-disant blessé de la propreté comme semblable à ceux qui, selon la parole tranchante du Sauveur au sujet de l’écharde dans l’œil du frère, regardent la poutre dans son propre œil. Aussi peu pure soit-elle l’intention de ceux qui font une profession, souvent même une humble affaire, par souci de l’humain dans l’Église, et bien que le pouvoir du ministre ecclésiastique reposant en Dieu ne dépende pas de sa taille humaine et morale, aucune époque, aucun individu, aucune communauté n’est exempté du devoir d’un examen honnête de conscience, de purification implacable, de renouvellement radical dans l’attitude et l’action. Dans notre encyclique sur le sacerdoce, dans nos épîtres sur l’action catholique, nous avons souligné avec une urgence implorante le devoir sacré de tous les membres de l’Église, et surtout des membres du sacerdoce et de l’apostolat religieux et laïcs, de mettre la foi et la conduite en harmonie avec l’harmonie exigée par la loi de Dieu, que l’Église exige inlassablement. Et aujourd’hui encore, nous le répétons avec une profonde ferveur : il ne suffit pas d’appartenir à l’Église du Christ ; il faut aussi être un membre vivant de cette Église, en esprit et en vérité. Et ce ne sont que ceux qui se tiennent dans la grâce du Seigneur et marchent sans cesse en sa présence, dans l’innocence ou dans un repentir sincère et actif. Si l’Apôtre des nations, le « vase de l’élection », gardait son corps sous la verge de la mortification, afin de ne pas être rejeté lui-même après avoir prêché aux autres,[19] peut-il y avoir une autre voie pour le reste, entre les mains de laquelle est placée la préservation et l’accroissement du Royaume de Dieu, que celle de la combinaison la plus intime de l’apostolat et de l’auto-sanctification ? Ce n’est qu’ainsi que l’humanité d’aujourd’hui, et en premier lieu les adversaires de l’Église, montrera que le sel de la terre, que le levain du christianisme n’est pas devenu périmé, mais qu’il est capable et prêt à apporter le renouveau spirituel et le rajeunissement aux hommes du présent qui sont pris dans le doute et l’erreur, dans l’indifférence et la perplexité spirituelle, dans la fatigue de la foi et dans l’éloignement de Dieu. ce dont ils ont besoin de manière plus urgente que jamais, qu’ils soient admis ou niés. Un christianisme qui réfléchit sur lui-même dans tous ses membres, qui rejette toute extériorisation et sécularisation, qui prend au sérieux les commandements de Dieu et de l’Église, qui fait ses preuves dans l’amour de Dieu et la charité active, pourra et doit être un modèle et un guide pour le monde, malade jusqu’à la moelle, à la recherche de soutien et de direction, sinon d’un malheur indicible, sinon d’un déclin qui laisse derrière lui toute imagination.
23. Toute réforme véritable et durable est finalement partie du sanctuaire ; des gens qui étaient enflammés et poussés par l’amour de Dieu et du prochain. De leur généreuse disponibilité à écouter chaque appel de Dieu et à le réaliser d’abord en eux-mêmes, ils ont grandi dans l’humilité et avec l’assurance d’être appelés à être des luminaires et des innovateurs de leur temps. Là où le zèle pour la réforme n’est pas né du pur sein de l’intégrité personnelle, mais a été l’expression et l’explosion d’impulsions passionnées, il a confondu au lieu de clarifier; démoli au lieu d’être construit; Elle a souvent été le point de départ d’aberrations plus désastreuses que les dommages qui étaient destinés ou prétendaient être réparés. Certes, l’Esprit de Dieu souffle où Il veut[20]. Il peut se relever de pierres pour ouvrir la voie à ses intentions[21]. Il choisit les instruments de sa volonté selon ses propres plans et non selon ceux des hommes. Mais Celui qui a fondé l’Église et l’a appelée à l’existence dans la tempête de la Pentecôte, Il ne brise pas la structure fondamentale du fondement du salut voulu par Lui-même. Ceux qui sont poussés par l’Esprit de Dieu ont de leur propre gré l’attitude intérieure et extérieure appropriée envers l’Église, le noble fruit de l’arbre de la Croix, le don de Pentecôte de l’Esprit de Dieu au monde qui a besoin d’être guidé.
24. Dans vos régions, vénérés frères, des voix se font entendre de plus en plus fortes, appelant les gens à quitter l’Église. Parmi les porte-parole, il y a souvent ceux qui, par leur position officielle, cherchent à donner l’impression que cette démission de l’Église et l’infidélité associée au Christ Roi représentent une forme particulièrement convaincante et méritoire de fidélité à l’état actuel. Avec des mesures coercitives voilées et visibles, l’intimidation, la perspective de désavantages économiques, professionnels, civils et autres, la fidélité des catholiques, et en particulier de certaines classes de fonctionnaires catholiques, est soumise à une pression aussi illégale qu’humainement indigne. Toute notre compassion paternelle et notre compassion la plus profonde accompagnent ceux qui doivent payer un prix si élevé pour leur fidélité au Christ et à l’Église. Mais ici, le point est atteint où il s’agit du dernier et suprême, du salut ou de la destruction, et où, par conséquent, la voie de la force héroïque est la seule voie du salut pour le croyant. Si le tentateur ou l’oppresseur s’approche de lui avec la femme de Judasse en quittant l’église, alors il ne peut que lui répondre – même au prix de lourds sacrifices terrestres – avec la parole du Sauveur : « Éloigne-toi de moi, Satan, car il est écrit : 'Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras seul.' » [22] Mais il dira à l’Église : « Toi, ma mère depuis les jours de mon enfance, ma consolation dans la vie, mon intercesseur dans la mort, ma langue collera au toit de ma bouche si, cédant aux séductions ou aux menaces terrestres, je deviens un traître à mes vœux baptismaux. Mais pour ceux qui pensent qu’ils peuvent combiner la loyauté intérieure envers l’Église avec la résignation extérieure de l’Église, que la parole du Sauveur soit un avertissement sérieux : « Quiconque Me renie devant les hommes, Je le renierai aussi devant mon Père, qui est dans les cieux. » [23]
Croyance pure en la primauté
25. La foi de l’Église n’est préservée pure et pure que si elle est soutenue par la foi en la primauté de l’évêque de Rome. Au moment même où Pierre, devant tous les apôtres et disciples, confessait la foi au Christ, le Fils du Dieu vivant, la réponse du Christ, récompensant sa foi et sa profession, fut la parole de l’édification de son Église, l’unique Église, sur Pierre le Rocher [24]. La foi dans le Christ, dans l’Église, dans la primauté sont donc liées. L’autorité authentique et légale est partout un lien d’unité, une source de force, une garantie contre la désintégration et la fragmentation, une garantie d’avenir; dans le sens le plus élevé et le plus noble où, comme dans le cas de l’Église seule, une telle autorité est promise à la direction de grâce de l’Esprit Saint, Son aide invincible. Si des gens qui ne sont même pas unis dans la foi en Christ vous présentent les vœux pieux et l’attrait d’une église nationale allemande, sachez que ce n’est rien d’autre qu’une négation de l’unique Église du Christ, une apostasie manifeste de la Grande Commission adressée au monde entier, que seule une Église universelle peut satisfaire et vivre. Le chemin historique des autres Églises nationales, leur rigidité spirituelle, leur étreinte ou leur asservissement par les puissances terrestres, montrent la stérilité désespérée à laquelle tombe avec une certitude inéluctable chaque branche de la vigne qui se sépare de la vigne vivante de l’Église. C’est pourquoi ceux qui s’opposent dès le début à de tels développements indésirables par leur « non » vigilant et implacable servent non seulement la pureté de leur foi chrétienne, mais aussi la santé et la vitalité de leur peuple.
Pas de réinterprétation des mots et termes
sacrés
26. Vénérables frères, vous devrez garder un œil particulièrement vigilant lorsque les concepts religieux de base seront dépouillés de leur essence et réinterprétés dans un sens profane.
27. La révélation au sens chrétien est la Parole de Dieu aux hommes. Utiliser ce même mot pour les « murmures » du sang et de la race, pour les émanations de l’histoire d’un peuple, est en tout cas déroutant. Une telle fausse pièce ne mérite pas de faire partie du vocabulaire d’un chrétien croyant.
28. La foi est l’adhésion sûre à ce que Dieu a révélé et se propose de croire à travers l’Église : « la ferme conviction de l’invisible »[25]. La confiance joyeuse et fière dans l’avenir de son peuple, qui est chère à tous, signifie quelque chose de très différent de la foi au sens religieux. Monter l’un contre l’autre, vouloir remplacer l’un par l’autre et ensuite exiger d’être reconnu comme « croyant » par le chrétien convaincu, est un jeu vide de sens avec des mots ou un brouillage délibéré des frontières ou pire.
29. L’immortalité au sens chrétien est la survie de l’homme après la mort terrestre en tant qu’individu personnel – pour une récompense éternelle ou un châtiment éternel. Quiconque veut utiliser le mot immortalité pour ne signifier rien d’autre que la survie collective dans l’existence continue de son peuple pour un avenir indéfini dans ce monde, pervertit et falsifie l’une des vérités fondamentales de la foi chrétienne, touche aux fondements de toute vision religieuse du monde qui exige un ordre moral mondial. S’il ne veut pas être chrétien, il devrait au moins s’abstenir d’enrichir le vocabulaire de son incrédulité à partir de concepts chrétiens.
30. Le péché originel est la culpabilité héréditaire, mais non personnelle, des descendants d’Adam qui ont péché en lui,[26] la perte de la grâce et donc de la vie éternelle, avec l’inclination au mal, que chacun doit supprimer et surmonter par la grâce, la pénitence, la lutte, l’effort moral. La souffrance et la mort du Fils de Dieu ont racheté le monde de la malédiction originelle du péché et de la mort. La croyance en ces vérités, qui aujourd’hui dans votre patrie est la moquerie bon marché des adversaires du Christ, fait partie de l’existence inaliénable de la religion chrétienne.
31. La Croix du Christ, même si son nom même est devenu une folie et un scandale pour beaucoup,[27] elle reste pour les chrétiens le signe sacré du salut, l’étendard de la grandeur et de la force morales. Nous vivons dans son ombre. Dans son baiser, nous mourons. Qu’elle se dresse sur notre tombe comme un héraut de notre foi, comme un témoin de notre espérance tournée vers la lumière éternelle.
32. L’humilité dans l’esprit de l’Evangile et la prière pour l’aide de la grâce de Dieu sont bien compatibles avec le respect de soi, la confiance en soi et le sens héroïque. L’Église du Christ, qui compte de tout temps et jusqu’à nos jours plus de confesseurs et de témoins bénévoles que toute autre communauté de conviction, n’a pas besoin de recevoir d’un tel côté des enseignements sur l’héroïsme et l’accomplissement héroïque. Dans son discours superficiel sur l’humilité chrétienne comme une auto-dégradation et une attitude non héroïque, l’arrogance dégoûtante de ces innovateurs se moque de lui-même.
33. La grâce dans le sens inapproprié peut être appelée tout ce qui vient à la créature du Créateur. La grâce, au sens propre et chrétien du mot, cependant, comprend les manifestations surnaturelles de l’amour divin, la miséricorde et l’action de Dieu, par lesquelles Il élève l’homme à cette communion la plus intime de la vie avec Lui-même que le Nouveau Testament appelle enfants de Dieu. « Voyez comme le Père nous a montré un grand amour. Nous sommes appelés enfants de Dieu, et nous aussi. » [28] Le rejet de cette élévation surnaturelle de la grâce par une nature soi-disant allemande est une erreur, une déclaration ouverte de guerre à une vérité fondamentale du christianisme. L’équation de la grâce surnaturelle avec les dons de la nature est une intervention dans le vocabulaire créé et consacré par la religion. Les bergers et les gardiens du peuple de Dieu feront bien de contrer avec vigilance ce vol du sanctuaire et ce travail sur la confusion des esprits.
Doctrine morale et ordre moral
34. La moralité de l’humanité repose sur la foi vraie et purement préservée en Dieu. Toutes les tentatives visant à élever la doctrine morale et l’ordre moral du sol de la foi et à les construire sur les sables ondulants des normes humaines conduisent tôt ou tard les individus et les communautés au déclin moral. L’insensé qui dit dans son cœur qu’il n’y a pas de Dieu marchera sur les chemins de la corruption morale. [29] Le nombre de ces imbéciles qui entreprennent aujourd’hui de séparer morale et religion est devenu légion. Ils ne voient pas, ou ne veulent pas voir, qu’avec le bannissement du confessionnal, c’est-à-dire clairement et définitivement, du christianisme de l’enseignement et de l’éducation, de la co-création de la vie sociale et publique, des chemins d’appauvrissement et de déclin spirituels sont empruntés. Aucun pouvoir coercitif de l’État, aucun idéal purement terrestre, bien que noble et élevé, ne pourra à long terme remplacer les impulsions finales et décisives venant de la foi en Dieu et en Christ. Si l’on prive ceux qui sont appelés aux sacrifices les plus élevés, à l’abandon du petit moi au bien commun, au soutien moral de l’éternel et du divin, de la foi édifiante et réconfortante dans le rétributeur de tout bien et le précurseur de tout mal – alors pour les innombrables le résultat final ne sera pas l’affirmation du devoir, mais la fuite de celui-ci. L’observance consciencieuse des dix commandements de Dieu et des commandements de l’Église, dont ces derniers ne sont rien de plus que des dispositions pour la mise en œuvre des normes de l’Évangile, est pour chaque individu une école incomparable d’autodiscipline planifiée, de formation morale et de formation du caractère. Une école qui exige beaucoup, mais pas trop. Le Dieu bienveillant, qui en tant que législateur parle: « Tu feras », donne aussi dans sa grâce la capacité et l’accomplissement. Laisser inutilisées des forces moralisatrices d’un effet aussi profond ou même leur barrer délibérément l’entrée dans les quartiers de l’éducation populaire est une participation irresponsable à la malnutrition religieuse de la communauté nationale. L’abandon de la doctrine morale à l’opinion humaine subjective qui change avec les courants du temps, au lieu de l’ancrer dans la sainte volonté du Dieu éternel, dans Ses commandements, ouvre la porte aux forces corrosives. L’abandon des directives éternelles d’une doctrine morale objective pour la formation des consciences, pour l’ennoblissement de tous les domaines de la vie et de tous les ordres de vie, est un péché contre l’avenir du peuple, dont les fruits amers devront être goûtés par les générations futures.
Reconnaissance du droit naturel
35. Dans le cours fatidique du temps, comme dans la doctrine morale, il est également nécessaire de détacher de plus en plus les fondements de la vie juridique et de l’administration de la justice de la vraie foi en Dieu et des commandements révélés de Dieu. Nous pensons ici en particulier à la loi dite naturelle, qui a été écrite par le doigt du Créateur lui-même dans les tables du cœur humain,[30] et qui peut être lue à partir de ces tablettes par une raison saine, non aveuglée par le péché et la passion. Dans les préceptes de cette loi naturelle, tout droit positif, de quelque législateur qu’il provienne, peut être examiné pour son contenu moral, et donc pour son pouvoir moral de commandement et son devoir de conscience. Les lois humaines, qui sont en contradiction insoluble avec la loi naturelle, souffrent d’une malformation congénitale qu’aucun moyen de coercition, aucune manifestation extérieure de pouvoir, ne peut réhabiliter. C’est avec cette norme que le principe selon lequel « la justice est ce qui profite au peuple » doit également être mesuré, en supposant que ce qui est moralement illicite ne peut jamais servir le vrai bien du peuple. Cependant, le paganisme ancien reconnaissait déjà que pour être complètement correct, la phrase devait en fait être inversée et lue: « Rien n’est jamais utile si ce n’est pas moralement bon en même temps. Et ce n’est pas parce qu’il est utile qu’il est moralement bon, mais parce qu’il est moralement bon, il est aussi utile. [31] Détaché de cette règle morale, ce principe signifierait l’état de guerre éternel entre les différentes nations dans la vie interétatique. Dans la vie domestique, il ne reconnaît pas le fait fondamental que l’homme, en tant que personnalité, a des droits donnés par Dieu qui doivent être retirés de toute intervention de la part de la communauté visant à les nier, à les abolir ou à les abandonner. Le mépris de cette vérité néglige le fait que le vrai bien commun est finalement déterminé et connu de la nature de l’homme, avec son équilibre harmonieux entre droit personnel et lien social, ainsi que du but de la communauté, déterminé par la même nature humaine. La communauté est voulue par le Créateur comme un moyen pour le plein développement des capacités individuelles et sociales, que l’individu, donnant et recevant, doit évaluer pour son propre bien et celui de tous les autres. Même ces valeurs plus grandes et plus élevées, qui ne peuvent être réalisées par l’individu mais seulement par la communauté, sont finalement voulues par le Créateur pour le bien de l’homme, pour son développement naturel et surnaturel et sa perfection. Une déviation de cet ordre ébranle les piliers sur lesquels repose la Communauté et met ainsi en danger la paix, la sécurité et même l’existence de la Communauté elle-même.
36. La personne de foi a le droit inaliénable de professer sa foi et de la pratiquer dans les formes qui lui conviennent. Les lois qui suppriment ou empêchent la confession et la pratique de cette foi sont contraires à une loi de la nature.
37. Les parents consciencieux, conscients de leur devoir éducatif, ont le droit premier et originel de déterminer l’éducation des enfants de Dieu dans l’esprit de la vraie foi et selon ses principes et préceptes. Les lois ou autres mesures qui éliminent cette volonté de loi naturelle des parents en matière scolaire ou la rendent inefficace par la menace et la coercition sont contraires à la loi naturelle et sont immorales au plus profond et ultime.
38. L’Église, gardienne et interprète désignée de la loi naturelle divine, ne peut s’empêcher de déclarer que les inscriptions scolaires du passé récent, effectuées dans un état de manque notoire de liberté, sont le produit d’une coercition dépourvue de tout caractère juridique.
Aux jeunes
39. En tant que Vicaire de Celui qui s’est adressé à un jeune dans l’Evangile : « Si vous voulez entrer dans la vie, gardez les commandements »[32], nous adressons une parole particulièrement paternelle aux jeunes.
40. De mille langues, un évangile est prêché dans vos oreilles aujourd’hui, qui n’est pas révélé par le Père qui est aux cieux. Mille plumes écrivent au service d’un pseudo-christianisme qui n’est pas le christianisme du Christ. Jour après jour, l’imprimerie et la radio vous inondent de produits au contenu antireligieux et anti-église, attaquant impitoyablement et irrévérencieusement ce qui doit être noble et saint pour vous.
41. Nous savons que beaucoup, beaucoup d’entre vous, par fidélité à la foi et à l’Église, pour appartenance à des associations ecclésiales protégées par le Concordat, ont dû endurer des moments sombres d’incompréhension, de suspicion, d’insulte, de déni de fidélité à la patrie et de multiples dommages à votre vie professionnelle et sociale. Il ne nous est pas inconnu combien de soldats anonymes du Christ se tiennent dans vos rangs, qui supportent son destin avec un cœur en deuil mais la tête haute, et trouvent du réconfort dans la simple pensée de souffrir le reproche pour le nom de Jésus. [33]
42. Aujourd’hui, alors que de nouveaux dangers et de nouvelles tensions se profilent, Nous disons à ces jeunes : « Si quelqu’un veut vous prêcher un Évangile autre que celui que vous avez reçu » sur les genoux d’une mère pieuse, des lèvres d’un père croyant, de l’enseignement d’un éducateur fidèle à son Dieu et à son Église, « qu’il soit exclu ». [34] Si l’État établit une jeunesse d’État, qui doit être une organisation obligatoire pour tous, alors, sans préjudice des droits des associations ecclésiastiques, c’est un droit légal évident et inaliénable des jeunes gens eux-mêmes et de leurs parents, qui en sont responsables devant Dieu, d’exiger que cette organisation obligatoire soit purgée de toutes les activités d’esprit anti-christianisme et anti-Église, qui jusqu’à un passé récent, Oui, jusqu’à aujourd’hui, forcer les parents croyants à des conflits de conscience insolubles, car ils ne peuvent pas donner à l’État ce qui est requis au nom de l’État sans priver Dieu de ce qui appartient à Dieu.
43. Personne ne songe à mettre des obstacles sur le chemin de la jeunesse allemande, qui devraient la conduire à la réalisation d’une véritable communauté nationale, à cultiver un noble amour de la liberté, à une loyauté inébranlable envers la patrie. Ce que nous devons retourner et contre quoi nous retourner, c’est la contradiction délibérée et systématiquement attisée qui est déchirée entre ces objectifs éducatifs et les objectifs religieux. Et c’est pourquoi Nous crions à ces jeunes : Chantez vos chants de liberté, mais n’oubliez pas d’eux la liberté des enfants de Dieu ! Ne laissez pas la noblesse de cette liberté irremplaçable s’évanouir dans les chaînes esclavagistes du péché et de la luxure ! Celui qui chante le chant de fidélité à la patrie terrestre ne doit pas devenir un transfuge et un traître à l’infidélité à son Dieu, à son Église, à sa patrie éternelle. On vous parle beaucoup de grandeur héroïque, en contraste conscient et faux avec l’humilité et la patience de l’Evangile. Pourquoi ne vous dit-on pas qu’il y a aussi de l’héroïsme dans la lutte morale ? Que la préservation de la pureté du jour du baptême est un acte héroïque, qui devrait être sûr du domaine religieux et naturel de l’évaluation méritée? On vous parle beaucoup des faiblesses humaines dans l’histoire de l’Église. Pourquoi ne vous parle-t-on pas des grandes actions qui ont accompagné son voyage à travers les siècles, des saints qu’elle a produits, des bénédictions qui ont coulé du lien vivant entre cette Église et votre peuple pour le monde culturel occidental ? Les gens parlent beaucoup d’exercices sportifs. Pratiqué avec modération et détermination, l’exercice physique est une bénédiction pour les jeunes. Dans de nombreux cas, cependant, leur sphère d’activité se voit maintenant attribuer une portée qui ne tient compte ni de la formation globale harmonieuse du corps et de l’esprit, ni du soin approprié de la vie familiale, ni du commandement de l’observance dominicale. Avec une indifférence frôlant l’irrespect, le Jour du Seigneur est ainsi privé de sa consécration et de son recueillement, car ils correspondent à la meilleure tradition allemande. Nous attendons avec confiance des jeunes fidèles catholiques qu’ils affirment leur droit à l’observance du dimanche chrétien dans l’environnement difficile des organisations obligatoires de l’État, qu’ils n’oublient pas leur âme immortelle par le renforcement du corps, qu’ils ne se laissent pas vaincre par le mal, mais qu’ils cherchent à vaincre le mal par le bien.[35]; que leur ambition la plus élevée et la plus sacrée demeure celle de gagner la couronne de la victoire sur l’hippodrome de la vie éternelle. [36]
Aux prêtres et aux religieux
44. Nous adressons une parole spéciale d’appréciation, d’encouragement et d’exhortation aux prêtres d’Allemagne qui, soumis à leurs évêques, dans les moments difficiles et dans des circonstances difficiles, ont la tâche de montrer au troupeau du Christ les voies justes dans la doctrine et l’exemple, dans le dévouement quotidien, dans la patience apostolique. Ne vous lassez pas de suivre, fils bien-aimés et participants aux mystères sacrés, le souverain sacrificateur éternel Jésus-Christ dans son amour et ses soins samaritains. Prouvez-vous jour après jour dans une conduite immaculée devant Dieu, dans une autodiscipline et une perfection incessantes, dans un amour miséricordieux pour tous ceux qui sont confiés à vos soins, en particulier pour les en danger, les faibles et les hésitants. Soyez les dirigeants des fidèles, le soutien de ceux qui trébuchent, les enseignants des douteux, les consolateurs des endeuillés, les aides désintéressées et les conseillers de tous. Les épreuves et les souffrances que votre peuple a traversées dans la période d’après-guerre n’ont pas laissé son âme indemne. Ils ont laissé derrière eux des tensions et des amertumes qui ne peuvent guérir que lentement, dont le véritable dépassement ne sera possible que dans un esprit d’amour désintéressé et actif. Cet amour, qui est l’armement indispensable de l’Apôtre, spécialement dans le monde troublé et haineux d’aujourd’hui, Nous le désirons et l’implorons du Seigneur en abondance. La charité apostolique vous fera pardonner, sinon oublier, de nombreuses amertumes imméritées, aujourd’hui plus nombreuses que jamais sur vos chemins sacerdotaux et pastoraux. Cependant, cette compréhension et cet amour miséricordieux pour ceux qui s’égarent, même pour les vilipendés, ne signifient pas et ne peuvent signifier aucune renonciation à la proclamation, à l’affirmation, à la défense courageuse de la vérité et à son application franche à la réalité qui vous entoure. Le premier, le don le plus naturel de l’amour du prêtre pour son environnement est le service de la vérité, et même de toute la vérité, le démasquage et la réfutation de l’erreur, quelle que soit la forme, sous quel déguisement, dans quelle composition il peut marcher. Renoncer à cela ne serait pas seulement une trahison de Dieu et de votre sainte profession ; Ce serait aussi un péché contre le bien-être de votre peuple et de votre pays. À tous ceux qui ont gardé la fidélité promise à leurs évêques au moment de l’ordination, à tous ceux qui ont dû supporter la souffrance et la persécution à cause de l’exercice de leur devoir pastoral, la gratitude et la reconnaissance du Père du christianisme suivent – pour certains même jusqu’à la cellule de prison et au camp de concentration.
45. Notre gratitude paternelle va également aux religieux catholiques des deux sexes, combinée à notre profonde sympathie pour le sort qui, à la suite de mesures antireligieuses, a arraché beaucoup d’entre eux à leur travail professionnel béni et chéri. Si les personnes ont été absentes et indignes de leur profession, leurs offenses, qui sont également punies par l’Église, ne diminuent pas les mérites de la grande majorité qui, dans le désintéressement et la pauvreté volontaire, ont cherché à servir leur Dieu et leur peuple avec dévouement. Le zèle, la fidélité, la recherche de la vertu, la charité active et la serviabilité des ordres religieux actifs dans la pastorale, les soins de santé et l’école sont et restent une contribution glorieuse au bien-être privé et public, auquel un temps plus tardif et plus calme rendra sans aucun doute plus justice que le présent troublé. Nous avons confiance dans les dirigeants des sociétés religieuses qu’ils saisiront les difficultés et les épreuves comme une occasion d’invoquer du Tout-Puissant de nouvelles bénédictions et une nouvelle fécondité dans leur dur labeur par un zèle redoublé, une vie de prière approfondie, un saint sérieux professionnel et une véritable discipline monastique.
Aux fidèles des laïcs
46. Sous nos yeux se dresse l’immense multitude de fils et de filles fidèles, à qui la souffrance de l’Église en Allemagne et leur propre souffrance n’ont rien volé de leur dévouement à la cause de Dieu, rien de leur tendre amour pour le Père de la chrétienté, rien de leur obéissance aux évêques et aux prêtres, rien de leur joyeuse volonté, Aussi à l’avenir, quoi qu’il arrive, pour rester fidèles à ce qu’ils croyaient et ont acquis de leurs ancêtres comme un héritage sacré. À vous tous, le cœur touché, nous envoyons le salut de notre Père.
47. Tout d’abord, les membres des associations ecclésiales, qui sont restés courageusement fidèles au Christ au prix de sacrifices douloureux, et qui n’ont pas voulu renoncer aux droits qu’un accord solennel de l’Église leur avait garantis de bonne foi.
48. Un salut particulièrement cordial est adressé aux parents catholiques. Leurs droits et devoirs éducatifs donnés par Dieu sont au centre d’une lutte que l’on peut difficilement imaginer plus fatidique, surtout en ce moment. L’Église du Christ ne peut pas commencer à pleurer et à se lamenter lorsque les autels sont dévastés, lorsque des mains sacrilèges laissent les maisons de Dieu partir en fumée et en flammes. Si l’on essaie de profaner le tabernacle de l’âme de l’enfant consacré par le baptême par une éducation anti-Christ, si la lampe éternelle de la foi en Christ doit être arrachée de ce temple vivant de Dieu et remplacée par la volonté d’une foi de substitution qui n’a plus rien à voir avec la foi de la croix, alors la profanation spirituelle du temple est proche. alors il devient du devoir de chaque chrétien professant de séparer clairement sa responsabilité de celle de la partie adverse, de garder sa conscience libre de toute participation coupable à de tels malheurs et corruptions. Et plus les adversaires essaient de nier et de dissimuler leurs sombres intentions, plus la suspicion vigilante et la vigilance suspicieuse suscitées par une expérience amère sont en place. Le maintien formel de l’instruction religieuse, qui est également contrôlée et entravée par les non-appelés, dans le cadre d’une école qui s’oppose systématiquement et méchamment à la même religion dans d’autres matières d’opinion, ne peut jamais justifier l’enregistrement de l’approbation volontaire d’un chrétien croyant pour un type d’école aussi corrosif sur le plan religieux. Nous savons, chers chrétiens catholiques, qu’il ne peut être question d’un tel caractère volontaire parmi vous. Nous savons qu’un vote libre et secret parmi vous équivaudrait à un plébiscite écrasant pour l’école confessionnelle. Et c’est pourquoi Nous ne nous lasserons pas à l’avenir de reprocher ouvertement aux autorités responsables l’illégalité des mesures coercitives prises jusqu’à présent, le caractère obligatoire de l’admission du libre arbitre. En attendant, n’oubliez pas : aucune puissance terrestre ne peut vous libérer du lien de responsabilité ordonné par Dieu qui vous lie à vos enfants. Aucun de ceux qui aujourd’hui vous oppriment dans vos droits d’éducateurs et prétendent vous détacher de vos devoirs d’éducateurs ne pourra répondre au Juge éternel à votre place quand Il vous posera la question : Où sont ceux que Je vous ai donnés ? Que chacun de vous puisse répondre : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés »[37].
49. Vénérables frères ! Nous sommes certains que les paroles que Nous adressons à vous et, à travers vous, aux catholiques du Reich allemand en cette heure décisive, trouveront dans les cœurs et les actes de Nos fidèles enfants l’écho qui correspond à la sollicitude aimante du Père commun. S’il y a une chose que Nous implorons du Seigneur avec une ferveur particulière, c’est celle-ci : que Nos paroles atteignent l’oreille et le cœur de ceux qui ont déjà commencé à être pris dans les leurres et les menaces de ceux qui s’opposent au Christ et à Son saint évangile.
50. Nous avons pesé chaque mot de cette lettre sur la balance de la vérité et de l’amour en même temps. Nous n’avons pas voulu être complices du manque d’éclairage par un silence intempestif, ni par une sévérité inutile dans l’endurcissement du cœur de ceux qui sont soumis à notre responsabilité pastorale et pour qui notre amour pastoral n’est pas moins important parce qu’ils sont actuellement sur des chemins d’erreur et d’étrangeté. Si certains d’entre eux, s’adaptant aux coutumes de leur nouvel environnement, n’ont que des mots d’infidélité, d’ingratitude ou même d’injustice pour la maison du père abandonné et le père lui-même, puissent-ils oublier ce qu’ils ont jeté derrière eux - le jour viendra où l’horreur de la distance de Dieu et de la négligence mentale s’abattra sur ces fils maintenant perdus. où le mal du pays les ramènera au « Dieu qui s’est réjoui dans leur jeunesse »[38] et à l’Église dont la main de la mère leur a enseigné le chemin vers le Père céleste. Hâter cette heure est l’objet de Nos prières incessantes.
51. Comme d’autres temps de l’Église, celle-ci sera aussi le signe avant-coureur d’une nouvelle ascension et d’une purification intérieure, lorsque la volonté de confesser et la disponibilité à souffrir des fidèles du Christ seront assez grandes pour contrer la violence physique des oppresseurs de l’Église par l’inconditionnalité d’une foi intime, l’indestructibilité d’une espérance éternellement sûre, la toute-puissance conquérante d’un amour actif. Que le Saint Carême et Pâques, qui prêche l’intériorisation par la pénitence et dirige le regard du chrétien encore plus que d’habitude vers la Croix, mais en même temps aussi vers la gloire du Ressuscité, soit une occasion pour chacun de vous accueillis avec joie et utilisés avec empressement pour remplir votre esprit et votre âme de l’esprit d’héroïsme, de tolérance et de victoire qui rayonne de la Croix du Christ. Alors, nous en sommes sûrs, les ennemis de l’Église, qui pensent que leur heure est venue, se rendront vite compte qu’ils se sont réjouis trop tôt et qu’ils ont pris la pelle trop rapidement. Alors viendra le jour où, au lieu de chants de victoire prématurés des ennemis du Christ du cœur et des lèvres de ces fidèles, le Te Deum de la Libération pourra monter au ciel ; un Te Deum d’action de grâce au Très-Haut; un Te Deum de joie du fait que le peuple allemand, même dans ses membres qui se trompent aujourd’hui, ait pris le chemin du retour religieux, qu’il plie à nouveau le genou devant le Roi des temps et de l’éternité, Jésus-Christ, dans une foi qui souffre depuis longtemps, et qu’il se prépare à lutter contre les négateurs et les destructeurs de l’Occident chrétien, en harmonie avec tous les peuples bien disposés des autres peuples, pour remplir la profession qui lui est assignée par les plans de l’Éternel.
52. Celui qui sonde le cœur et les reins[39] est Notre témoignage que Nous n’avons pas de désir plus ardent que le rétablissement d’une paix véritable entre l’Église et l’État en Allemagne. Mais si, sans faute de notre part, la paix ne doit pas exister, alors l’Église de Dieu défendra ses droits et ses libertés au nom du Tout-Puissant, dont le bras n’est pas raccourci même aujourd’hui. Confiants en Lui, « nous ne cessons pas de prier et de pleurer »[40] pour vous, enfants de l’Église, afin que les jours de tribulation soient raccourcis et que vous soyez fidèlement trouvés fidèles le jour de l’épreuve ; et aussi pour les persécuteurs et les oppresseurs : que le Père de toute lumière et miséricorde leur accorde une heure de connaissance à Damas, pour lui-même et pour tous ceux qui se sont trompés et se trompent avec eux.
53. Avec cette supplication dans nos cœurs et sur nos lèvres, comme gage de l’aide divine, comme soutien dans vos résolutions difficiles et responsables, comme force dans la bataille, comme consolation dans la souffrance, Nous vous donnons, pasteurs épiscopaux de votre peuple fidèle, prêtres et religieux, apôtres laïcs de l’Action catholique et tous vos diocésains, notamment les malades et les prisonniers, dans l’amour paternel, la Bénédiction apostolique.
Donné au Vatican, le dimanche de la Passion, le 14 mars 1937.
Croyance pure en Dieu
9. Veillez à ce que par-dessus tout la croyance en Dieu, fondement premier et irremplaçable de toute religion, soit préservée pure et pure dans les terres allemandes. Croire en Dieu n’est pas quelqu’un qui utilise la Parole de Dieu de manière oratoire, mais seulement qui associe cette noble Parole au concept vrai et digne de Dieu.
10. Quiconque assimile Dieu au monde, sécularise Dieu dans le monde et déifie le monde en Dieu, n’appartient pas aux croyants en Dieu.
11. Celui qui remplace le destin sombre et impersonnel à la place du Dieu personnel, selon l’idée germanique-préchrétienne supposée ancienne, nie la sagesse et la providence de Dieu, qui « règne puissamment et bienveillante d’un bout à l’autre du monde »[5] et conduit tout au bon bout. Une telle personne ne peut prétendre être comptée parmi les croyants en Dieu.
12. Quiconque détache la race, ou le peuple, ou l’État, ou la forme de gouvernement, les détenteurs du pouvoir d’État ou d’autres valeurs fondamentales de l’organisation de la communauté humaine – qui affirment une place essentielle et honorable dans l’ordre terrestre – de cette échelle terrestre de valeurs, en fait la norme la plus élevée de toutes, y compris les valeurs religieuses, et les déifie par l’idolâtrie, pervertit et falsifie l’ordre des choses créé et commandé par Dieu. Une telle croyance est loin d’être une vraie croyance en Dieu et une vision de la vie correspondant à une telle foi.
13. Prenez garde, vénérés frères, de l’abus croissant dans la parole et l’écriture de l’utilisation du Nom de Dieu trois fois saint comme une étiquette dénuée de sens pour une entité plus ou moins arbitraire de recherche et de désir humains. Travaillez parmi vos fidèles pour affronter de telles aberrations avec le rejet vigilant qu’elles méritent. Notre Dieu est le Dieu personnel, surhumain, omnipotent, infiniment parfait, Un dans la Trinité des Personnes, trois personnels dans l’unité de l’être divin, le Créateur de toute la création, le Seigneur et Roi et le finisseur ultime de l’histoire du monde, qui ne tolère pas et ne peut tolérer aucun dieu à côté de lui.
14. Ce Dieu a donné ses commandements sous une forme souveraine. Ils s’appliquent indépendamment du temps et de l’espace, du pays et de la race. Tout comme le soleil de Dieu brille sur tout ce qui porte des visages humains, de même Sa loi ne connaît aucune prérogative ni exception. Les dirigeants et les gouvernés, couronnés et non couronnés, hauts et bas, riches et pauvres sont sous Sa Parole. De la totalité de ses droits créateurs découle la totalité de sa prétention à l’obéissance aux individus et à toutes sortes de communautés. Cette prétention à l’obéissance couvre tous les domaines de la vie dans lesquels les questions morales exigent la confrontation avec la loi de Dieu et donc la classification des statuts humains changeants dans la structure du statut immuable de Dieu.
15. Seuls des esprits superficiels peuvent tomber dans la fausse doctrine de parler d’un Dieu national, d’une religion nationale, peuvent faire la tentative illusoire d’emprisonner Dieu, le Créateur du monde entier, le Roi et le Législateur de tous les peuples, devant la grandeur duquel les nations sont petites comme des gouttes sur un seau d’eau,[6] à la frontière d’un seul peuple, dans les confins sanglants d’une seule race.
16. Les évêques de l’Église du Christ, établie « pour ce qui concerne Dieu »,[7] doivent veiller à ce que de telles erreurs pernicieuses, suivies de pratiques encore plus pernicieuses, ne s’enracinent pas parmi les fidèles. Leur devoir sacré est, autant qu’il leur appartient, de faire tout leur possible pour que les commandements de Dieu soient observés et obéis comme base obligatoire d’une vie privée et publique moralement ordonnée ; que les droits de majesté de Dieu, le nom et la Parole de Dieu ne puissent être déshonorés[8] ; que les blasphèmes – en paroles, en écrits et en images, parfois aussi nombreux que le sable sur la mer – soient réduits au silence ; afin que l’esprit provocateur de Prométhée des négationnistes, des méprisants de Dieu et des ennemis de Dieu ne soit jamais relâché par la prière d’expiation des fidèles, qui monte heure après heure comme de l’encens au Très-Haut et arrête Sa main punitive.
17. Nous vous remercions, vénérés frères, vos prêtres et tous les fidèles qui ont accompli et continuent d’accomplir leur devoir chrétien dans la défense des droits de la majesté de Dieu contre un néo-paganisme agressif, qui est malheureusement souvent favorisé par des partis influents. Cette gratitude est doublement sincère et liée à une admiration reconnaissante pour ceux qui, dans l’exercice de leur devoir, ont été honorés d’accepter des sacrifices et des souffrances terrestres pour l’amour de Dieu.
Foi pure en Christ
18. Aucune foi en Dieu ne restera pure et pure à long terme si elle n’est pas soutenue par la foi en Christ. « Personne ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et personne ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et à qui le Fils veut le révéler. » [9] « C’est la vie éternelle, afin qu’ils Te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ, que tu as envoyé. » [10] Donc, personne n’a le droit de dire : je crois en Dieu, c’est assez de religion pour moi. La Parole du Sauveur n’a pas de place pour des excuses de ce genre. « Celui qui renie le Fils n’a pas le Père ; celui qui confesse le Fils a aussi le Père. [11]
19. En Jésus-Christ, le Fils de Dieu incarné, la plénitude de la révélation divine est apparue. « De bien des façons et sous diverses formes, Dieu a parlé une fois aux pères par l’intermédiaire des prophètes. Dans la plénitude des temps, il nous a parlé par le Fils. [12] Les livres saints de l’Ancienne Alliance sont entièrement la Parole de Dieu, une partie organique de Sa révélation. Conformément au déroulement progressif de l’Apocalypse, le crépuscule du temps de préparation pour le jour ensoleillé de la rédemption repose toujours sur eux. Comme il ne peut en être autrement avec l’histoire et les livres de droit, ils sont dans certains détails un reflet de l’imperfection, de la faiblesse et du péché humains. En plus d’un nombre infini de choses nobles et élevées, ils parlent aussi de l’extériorisation et de la sécularisation qui ont éclaté encore et encore dans le peuple de l’alliance de l’Ancien Testament, qui a porté la révélation et les promesses de Dieu. Cependant, pour tout œil qui n’est pas aveuglé par les préjugés et la passion, l’erreur humaine dont nous parle le récit biblique brille d’autant plus de la lumière divine du salut, qui triomphe finalement de toute querelle et de tout péché. C’est précisément dans un contexte aussi souvent sombre que la pédagogie du salut de l’éternel se développe dans des perspectives à la fois révolutionnaires, avertissantes, choquantes, édifiantes et exaltantes. Seuls l’aveuglement et l’orgueil peuvent fermer les yeux sur les trésors salvifiques que recèle l’Ancien Testament. Quiconque veut voir l’histoire biblique et la sagesse doctrinale de l’Ancienne Alliance bannie de l’église et de l’école blasphème la Parole de Dieu, blasphème le plan de salut du Tout-Puissant, fait de la pensée humaine étroite et limitée le juge de la planification historique divine. Il nie la foi dans le vrai Christ apparu dans la chair, qui a pris la nature humaine des gens qui devaient le mettre sur la croix. Il se tient incompréhensible devant le drame mondial du Fils de Dieu, qui a opposé l’acte méchant de son crucifié à l’acte sacerdotal de Dieu de racheter la mort et de laisser ainsi l’Ancienne Alliance trouver son accomplissement, sa fin et son exaltation dans la Nouvelle Alliance.
20. Le point culminant de la Révélation atteint dans l’Évangile de Jésus-Christ est définitif, obligatoire pour toujours. Cette révélation ne connaît pas d’addenda de mains humaines, et certainement pas de substitut ou de remplacement par les « révélations » arbitraires que certains porte-parole du présent veulent tirer du soi-disant mythe du sang et de la race. Depuis que Christ l’Oint a accompli l’œuvre de la rédemption, brisé la domination du péché et gagné la grâce de devenir enfants de Dieu, aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes par lequel ils peuvent être sauvés que le nom de Jésus. [13] Aucun être humain, même si toute connaissance, toute capacité, toute puissance extérieure de la terre peut être incarnée en lui, ne peut poser un autre fondement que celui qui a déjà été posé dans le Christ. [14] Quiconque ose placer un mortel à côté du Christ, ou même au-dessus de Lui et contre Lui, dans une ignorance sacrilège des différences de nature entre Dieu et la créature, entre Dieu-homme et les enfants des hommes, et s’il était le plus grand de tous les temps, doit se laisser dire qu’il est un prophète délirant auquel les Écritures ont une application choquante : « Celui qui habite dans le ciel se moque de vous »[15].
Foi pure de l’Église
21. La foi dans le Christ ne restera pure et pure que si elle est soutenue et nourrie par la foi dans l’Église, « colonne et fondements de la vérité ». [16] Le Christ lui-même, loué à Dieu pour toujours, a établi ce pilier de la foi. Son commandement d’entendre l’Église,[17] d’entendre ses propres paroles et commandements des paroles et des commandements de l’Église,[18] s’applique aux gens de tous les temps et de toutes les zones. L’Église instituée par le Sauveur est une pour tous les peuples et toutes les nations. Sous son bâtiment en forme de dôme, qui s’arque sur toute la terre comme le firmament de Dieu, il y a une place et une maison pour tous les peuples et toutes les langues, il y a de la place pour le développement de toutes les qualités particulières, des avantages, des tâches et des vocations placés par Dieu Créateur et Rédempteur dans les individus et dans les communautés nationales. Le cœur de la Mère de l’Église est assez large et grand pour voir dans le déploiement divin de telles particularités et dons de soi plus la richesse de la diversité que le danger de la séparation. Elle se réjouit de l’exaltation spirituelle des personnes et des peuples. Elle voit dans ses réalisations authentiques avec une joie maternelle et une fierté maternelle les fruits de l’éducation et du progrès, qu’elle bénit et promeut partout où elle le peut dans sa conscience. Mais elle sait aussi que cette liberté est limitée par la majesté du commandement de Dieu, que cette Église a voulu et fondé comme une unité inséparable dans tout ce qui est essentiel. Celui qui touche à cette unité et à cette inséparabilité enlève à l’épouse du Christ l’un des diadèmes avec lesquels Dieu lui-même l’a couronnée. Il soumet leur édifice de Dieu, reposant sur des fondations éternelles, à l’inspection et au remodelage de maîtres bâtisseurs à qui notre Père céleste n’a pas donné l’autorité de construire.
22. La mission divine de l’Église, qui agit parmi les hommes et doit agir à travers les hommes, peut être douloureusement obscurcie par l’humain-trop-humain, qui prolifère parfois encore et encore comme une mauvaise herbe sous le blé du Royaume de Dieu. Ceux qui connaissent la parole du Sauveur au sujet du scandale et de ceux qui le font savent comment l’Église et chaque personne doivent juger ce qui était et ce qui est péché. Mais celui qui oublie ou même dissimule sciemment la grande quantité de lutte authentique pour la vertu, de sens sacrificiel, d’amour fraternel, de désir héroïque de sainteté à propos de ces déviations condamnables entre la foi et la vie, entre la parole et l’action, entre l’attitude extérieure et l’attitude intérieure des individus – même s’ils étaient nombreux – révèle un aveuglement et une injustice déplorables. Puis, quand il devient pleinement évident qu’il oublie la norme sévère qu’il applique à l’Église haïe au moment même où il s’agit de communautés d’un genre différent qui sont proches de lui par sentiment ou par intérêt, alors il se révèle dans son sens soi-disant blessé de la propreté comme semblable à ceux qui, selon la parole tranchante du Sauveur au sujet de l’écharde dans l’œil du frère, regardent la poutre dans son propre œil. Aussi peu pure soit-elle l’intention de ceux qui font une profession, souvent même une humble affaire, par souci de l’humain dans l’Église, et bien que le pouvoir du ministre ecclésiastique reposant en Dieu ne dépende pas de sa taille humaine et morale, aucune époque, aucun individu, aucune communauté n’est exempté du devoir d’un examen honnête de conscience, de purification implacable, de renouvellement radical dans l’attitude et l’action. Dans notre encyclique sur le sacerdoce, dans nos épîtres sur l’action catholique, nous avons souligné avec une urgence implorante le devoir sacré de tous les membres de l’Église, et surtout des membres du sacerdoce et de l’apostolat religieux et laïcs, de mettre la foi et la conduite en harmonie avec l’harmonie exigée par la loi de Dieu, que l’Église exige inlassablement. Et aujourd’hui encore, nous le répétons avec une profonde ferveur : il ne suffit pas d’appartenir à l’Église du Christ ; il faut aussi être un membre vivant de cette Église, en esprit et en vérité. Et ce ne sont que ceux qui se tiennent dans la grâce du Seigneur et marchent sans cesse en sa présence, dans l’innocence ou dans un repentir sincère et actif. Si l’Apôtre des nations, le « vase de l’élection », gardait son corps sous la verge de la mortification, afin de ne pas être rejeté lui-même après avoir prêché aux autres,[19] peut-il y avoir une autre voie pour le reste, entre les mains de laquelle est placée la préservation et l’accroissement du Royaume de Dieu, que celle de la combinaison la plus intime de l’apostolat et de l’auto-sanctification ? Ce n’est qu’ainsi que l’humanité d’aujourd’hui, et en premier lieu les adversaires de l’Église, montrera que le sel de la terre, que le levain du christianisme n’est pas devenu périmé, mais qu’il est capable et prêt à apporter le renouveau spirituel et le rajeunissement aux hommes du présent qui sont pris dans le doute et l’erreur, dans l’indifférence et la perplexité spirituelle, dans la fatigue de la foi et dans l’éloignement de Dieu. ce dont ils ont besoin de manière plus urgente que jamais, qu’ils soient admis ou niés. Un christianisme qui réfléchit sur lui-même dans tous ses membres, qui rejette toute extériorisation et sécularisation, qui prend au sérieux les commandements de Dieu et de l’Église, qui fait ses preuves dans l’amour de Dieu et la charité active, pourra et doit être un modèle et un guide pour le monde, malade jusqu’à la moelle, à la recherche de soutien et de direction, sinon d’un malheur indicible, sinon d’un déclin qui laisse derrière lui toute imagination.
23. Toute réforme véritable et durable est finalement partie du sanctuaire ; des gens qui étaient enflammés et poussés par l’amour de Dieu et du prochain. De leur généreuse disponibilité à écouter chaque appel de Dieu et à le réaliser d’abord en eux-mêmes, ils ont grandi dans l’humilité et avec l’assurance d’être appelés à être des luminaires et des innovateurs de leur temps. Là où le zèle pour la réforme n’est pas né du pur sein de l’intégrité personnelle, mais a été l’expression et l’explosion d’impulsions passionnées, il a confondu au lieu de clarifier; démoli au lieu d’être construit; Elle a souvent été le point de départ d’aberrations plus désastreuses que les dommages qui étaient destinés ou prétendaient être réparés. Certes, l’Esprit de Dieu souffle où Il veut[20]. Il peut se relever de pierres pour ouvrir la voie à ses intentions[21]. Il choisit les instruments de sa volonté selon ses propres plans et non selon ceux des hommes. Mais Celui qui a fondé l’Église et l’a appelée à l’existence dans la tempête de la Pentecôte, Il ne brise pas la structure fondamentale du fondement du salut voulu par Lui-même. Ceux qui sont poussés par l’Esprit de Dieu ont de leur propre gré l’attitude intérieure et extérieure appropriée envers l’Église, le noble fruit de l’arbre de la Croix, le don de Pentecôte de l’Esprit de Dieu au monde qui a besoin d’être guidé.
24. Dans vos régions, vénérés frères, des voix se font entendre de plus en plus fortes, appelant les gens à quitter l’Église. Parmi les porte-parole, il y a souvent ceux qui, par leur position officielle, cherchent à donner l’impression que cette démission de l’Église et l’infidélité associée au Christ Roi représentent une forme particulièrement convaincante et méritoire de fidélité à l’état actuel. Avec des mesures coercitives voilées et visibles, l’intimidation, la perspective de désavantages économiques, professionnels, civils et autres, la fidélité des catholiques, et en particulier de certaines classes de fonctionnaires catholiques, est soumise à une pression aussi illégale qu’humainement indigne. Toute notre compassion paternelle et notre compassion la plus profonde accompagnent ceux qui doivent payer un prix si élevé pour leur fidélité au Christ et à l’Église. Mais ici, le point est atteint où il s’agit du dernier et suprême, du salut ou de la destruction, et où, par conséquent, la voie de la force héroïque est la seule voie du salut pour le croyant. Si le tentateur ou l’oppresseur s’approche de lui avec la femme de Judasse en quittant l’église, alors il ne peut que lui répondre – même au prix de lourds sacrifices terrestres – avec la parole du Sauveur : « Éloigne-toi de moi, Satan, car il est écrit : 'Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras seul.' » [22] Mais il dira à l’Église : « Toi, ma mère depuis les jours de mon enfance, ma consolation dans la vie, mon intercesseur dans la mort, ma langue collera au toit de ma bouche si, cédant aux séductions ou aux menaces terrestres, je deviens un traître à mes vœux baptismaux. Mais pour ceux qui pensent qu’ils peuvent combiner la loyauté intérieure envers l’Église avec la résignation extérieure de l’Église, que la parole du Sauveur soit un avertissement sérieux : « Quiconque Me renie devant les hommes, Je le renierai aussi devant mon Père, qui est dans les cieux. » [23]
Croyance pure en la primauté
25. La foi de l’Église n’est préservée pure et pure que si elle est soutenue par la foi en la primauté de l’évêque de Rome. Au moment même où Pierre, devant tous les apôtres et disciples, confessait la foi au Christ, le Fils du Dieu vivant, la réponse du Christ, récompensant sa foi et sa profession, fut la parole de l’édification de son Église, l’unique Église, sur Pierre le Rocher [24]. La foi dans le Christ, dans l’Église, dans la primauté sont donc liées. L’autorité authentique et légale est partout un lien d’unité, une source de force, une garantie contre la désintégration et la fragmentation, une garantie d’avenir; dans le sens le plus élevé et le plus noble où, comme dans le cas de l’Église seule, une telle autorité est promise à la direction de grâce de l’Esprit Saint, Son aide invincible. Si des gens qui ne sont même pas unis dans la foi en Christ vous présentent les vœux pieux et l’attrait d’une église nationale allemande, sachez que ce n’est rien d’autre qu’une négation de l’unique Église du Christ, une apostasie manifeste de la Grande Commission adressée au monde entier, que seule une Église universelle peut satisfaire et vivre. Le chemin historique des autres Églises nationales, leur rigidité spirituelle, leur étreinte ou leur asservissement par les puissances terrestres, montrent la stérilité désespérée à laquelle tombe avec une certitude inéluctable chaque branche de la vigne qui se sépare de la vigne vivante de l’Église. C’est pourquoi ceux qui s’opposent dès le début à de tels développements indésirables par leur « non » vigilant et implacable servent non seulement la pureté de leur foi chrétienne, mais aussi la santé et la vitalité de leur peuple.
Pas de réinterprétation des mots et termes
sacrés
26. Vénérables frères, vous devrez garder un œil particulièrement vigilant lorsque les concepts religieux de base seront dépouillés de leur essence et réinterprétés dans un sens profane.
27. La révélation au sens chrétien est la Parole de Dieu aux hommes. Utiliser ce même mot pour les « murmures » du sang et de la race, pour les émanations de l’histoire d’un peuple, est en tout cas déroutant. Une telle fausse pièce ne mérite pas de faire partie du vocabulaire d’un chrétien croyant.
28. La foi est l’adhésion sûre à ce que Dieu a révélé et se propose de croire à travers l’Église : « la ferme conviction de l’invisible »[25]. La confiance joyeuse et fière dans l’avenir de son peuple, qui est chère à tous, signifie quelque chose de très différent de la foi au sens religieux. Monter l’un contre l’autre, vouloir remplacer l’un par l’autre et ensuite exiger d’être reconnu comme « croyant » par le chrétien convaincu, est un jeu vide de sens avec des mots ou un brouillage délibéré des frontières ou pire.
29. L’immortalité au sens chrétien est la survie de l’homme après la mort terrestre en tant qu’individu personnel – pour une récompense éternelle ou un châtiment éternel. Quiconque veut utiliser le mot immortalité pour ne signifier rien d’autre que la survie collective dans l’existence continue de son peuple pour un avenir indéfini dans ce monde, pervertit et falsifie l’une des vérités fondamentales de la foi chrétienne, touche aux fondements de toute vision religieuse du monde qui exige un ordre moral mondial. S’il ne veut pas être chrétien, il devrait au moins s’abstenir d’enrichir le vocabulaire de son incrédulité à partir de concepts chrétiens.
30. Le péché originel est la culpabilité héréditaire, mais non personnelle, des descendants d’Adam qui ont péché en lui,[26] la perte de la grâce et donc de la vie éternelle, avec l’inclination au mal, que chacun doit supprimer et surmonter par la grâce, la pénitence, la lutte, l’effort moral. La souffrance et la mort du Fils de Dieu ont racheté le monde de la malédiction originelle du péché et de la mort. La croyance en ces vérités, qui aujourd’hui dans votre patrie est la moquerie bon marché des adversaires du Christ, fait partie de l’existence inaliénable de la religion chrétienne.
31. La Croix du Christ, même si son nom même est devenu une folie et un scandale pour beaucoup,[27] elle reste pour les chrétiens le signe sacré du salut, l’étendard de la grandeur et de la force morales. Nous vivons dans son ombre. Dans son baiser, nous mourons. Qu’elle se dresse sur notre tombe comme un héraut de notre foi, comme un témoin de notre espérance tournée vers la lumière éternelle.
32. L’humilité dans l’esprit de l’Evangile et la prière pour l’aide de la grâce de Dieu sont bien compatibles avec le respect de soi, la confiance en soi et le sens héroïque. L’Église du Christ, qui compte de tout temps et jusqu’à nos jours plus de confesseurs et de témoins bénévoles que toute autre communauté de conviction, n’a pas besoin de recevoir d’un tel côté des enseignements sur l’héroïsme et l’accomplissement héroïque. Dans son discours superficiel sur l’humilité chrétienne comme une auto-dégradation et une attitude non héroïque, l’arrogance dégoûtante de ces innovateurs se moque de lui-même.
33. La grâce dans le sens inapproprié peut être appelée tout ce qui vient à la créature du Créateur. La grâce, au sens propre et chrétien du mot, cependant, comprend les manifestations surnaturelles de l’amour divin, la miséricorde et l’action de Dieu, par lesquelles Il élève l’homme à cette communion la plus intime de la vie avec Lui-même que le Nouveau Testament appelle enfants de Dieu. « Voyez comme le Père nous a montré un grand amour. Nous sommes appelés enfants de Dieu, et nous aussi. » [28] Le rejet de cette élévation surnaturelle de la grâce par une nature soi-disant allemande est une erreur, une déclaration ouverte de guerre à une vérité fondamentale du christianisme. L’équation de la grâce surnaturelle avec les dons de la nature est une intervention dans le vocabulaire créé et consacré par la religion. Les bergers et les gardiens du peuple de Dieu feront bien de contrer avec vigilance ce vol du sanctuaire et ce travail sur la confusion des esprits.
Doctrine morale et ordre moral
34. La moralité de l’humanité repose sur la foi vraie et purement préservée en Dieu. Toutes les tentatives visant à élever la doctrine morale et l’ordre moral du sol de la foi et à les construire sur les sables ondulants des normes humaines conduisent tôt ou tard les individus et les communautés au déclin moral. L’insensé qui dit dans son cœur qu’il n’y a pas de Dieu marchera sur les chemins de la corruption morale. [29] Le nombre de ces imbéciles qui entreprennent aujourd’hui de séparer morale et religion est devenu légion. Ils ne voient pas, ou ne veulent pas voir, qu’avec le bannissement du confessionnal, c’est-à-dire clairement et définitivement, du christianisme de l’enseignement et de l’éducation, de la co-création de la vie sociale et publique, des chemins d’appauvrissement et de déclin spirituels sont empruntés. Aucun pouvoir coercitif de l’État, aucun idéal purement terrestre, bien que noble et élevé, ne pourra à long terme remplacer les impulsions finales et décisives venant de la foi en Dieu et en Christ. Si l’on prive ceux qui sont appelés aux sacrifices les plus élevés, à l’abandon du petit moi au bien commun, au soutien moral de l’éternel et du divin, de la foi édifiante et réconfortante dans le rétributeur de tout bien et le précurseur de tout mal – alors pour les innombrables le résultat final ne sera pas l’affirmation du devoir, mais la fuite de celui-ci. L’observance consciencieuse des dix commandements de Dieu et des commandements de l’Église, dont ces derniers ne sont rien de plus que des dispositions pour la mise en œuvre des normes de l’Évangile, est pour chaque individu une école incomparable d’autodiscipline planifiée, de formation morale et de formation du caractère. Une école qui exige beaucoup, mais pas trop. Le Dieu bienveillant, qui en tant que législateur parle: « Tu feras », donne aussi dans sa grâce la capacité et l’accomplissement. Laisser inutilisées des forces moralisatrices d’un effet aussi profond ou même leur barrer délibérément l’entrée dans les quartiers de l’éducation populaire est une participation irresponsable à la malnutrition religieuse de la communauté nationale. L’abandon de la doctrine morale à l’opinion humaine subjective qui change avec les courants du temps, au lieu de l’ancrer dans la sainte volonté du Dieu éternel, dans Ses commandements, ouvre la porte aux forces corrosives. L’abandon des directives éternelles d’une doctrine morale objective pour la formation des consciences, pour l’ennoblissement de tous les domaines de la vie et de tous les ordres de vie, est un péché contre l’avenir du peuple, dont les fruits amers devront être goûtés par les générations futures.
Reconnaissance du droit naturel
35. Dans le cours fatidique du temps, comme dans la doctrine morale, il est également nécessaire de détacher de plus en plus les fondements de la vie juridique et de l’administration de la justice de la vraie foi en Dieu et des commandements révélés de Dieu. Nous pensons ici en particulier à la loi dite naturelle, qui a été écrite par le doigt du Créateur lui-même dans les tables du cœur humain,[30] et qui peut être lue à partir de ces tablettes par une raison saine, non aveuglée par le péché et la passion. Dans les préceptes de cette loi naturelle, tout droit positif, de quelque législateur qu’il provienne, peut être examiné pour son contenu moral, et donc pour son pouvoir moral de commandement et son devoir de conscience. Les lois humaines, qui sont en contradiction insoluble avec la loi naturelle, souffrent d’une malformation congénitale qu’aucun moyen de coercition, aucune manifestation extérieure de pouvoir, ne peut réhabiliter. C’est avec cette norme que le principe selon lequel « la justice est ce qui profite au peuple » doit également être mesuré, en supposant que ce qui est moralement illicite ne peut jamais servir le vrai bien du peuple. Cependant, le paganisme ancien reconnaissait déjà que pour être complètement correct, la phrase devait en fait être inversée et lue: « Rien n’est jamais utile si ce n’est pas moralement bon en même temps. Et ce n’est pas parce qu’il est utile qu’il est moralement bon, mais parce qu’il est moralement bon, il est aussi utile. [31] Détaché de cette règle morale, ce principe signifierait l’état de guerre éternel entre les différentes nations dans la vie interétatique. Dans la vie domestique, il ne reconnaît pas le fait fondamental que l’homme, en tant que personnalité, a des droits donnés par Dieu qui doivent être retirés de toute intervention de la part de la communauté visant à les nier, à les abolir ou à les abandonner. Le mépris de cette vérité néglige le fait que le vrai bien commun est finalement déterminé et connu de la nature de l’homme, avec son équilibre harmonieux entre droit personnel et lien social, ainsi que du but de la communauté, déterminé par la même nature humaine. La communauté est voulue par le Créateur comme un moyen pour le plein développement des capacités individuelles et sociales, que l’individu, donnant et recevant, doit évaluer pour son propre bien et celui de tous les autres. Même ces valeurs plus grandes et plus élevées, qui ne peuvent être réalisées par l’individu mais seulement par la communauté, sont finalement voulues par le Créateur pour le bien de l’homme, pour son développement naturel et surnaturel et sa perfection. Une déviation de cet ordre ébranle les piliers sur lesquels repose la Communauté et met ainsi en danger la paix, la sécurité et même l’existence de la Communauté elle-même.
36. La personne de foi a le droit inaliénable de professer sa foi et de la pratiquer dans les formes qui lui conviennent. Les lois qui suppriment ou empêchent la confession et la pratique de cette foi sont contraires à une loi de la nature.
37. Les parents consciencieux, conscients de leur devoir éducatif, ont le droit premier et originel de déterminer l’éducation des enfants de Dieu dans l’esprit de la vraie foi et selon ses principes et préceptes. Les lois ou autres mesures qui éliminent cette volonté de loi naturelle des parents en matière scolaire ou la rendent inefficace par la menace et la coercition sont contraires à la loi naturelle et sont immorales au plus profond et ultime.
38. L’Église, gardienne et interprète désignée de la loi naturelle divine, ne peut s’empêcher de déclarer que les inscriptions scolaires du passé récent, effectuées dans un état de manque notoire de liberté, sont le produit d’une coercition dépourvue de tout caractère juridique.
Aux jeunes
39. En tant que Vicaire de Celui qui s’est adressé à un jeune dans l’Evangile : « Si vous voulez entrer dans la vie, gardez les commandements »[32], nous adressons une parole particulièrement paternelle aux jeunes.
40. De mille langues, un évangile est prêché dans vos oreilles aujourd’hui, qui n’est pas révélé par le Père qui est aux cieux. Mille plumes écrivent au service d’un pseudo-christianisme qui n’est pas le christianisme du Christ. Jour après jour, l’imprimerie et la radio vous inondent de produits au contenu antireligieux et anti-église, attaquant impitoyablement et irrévérencieusement ce qui doit être noble et saint pour vous.
41. Nous savons que beaucoup, beaucoup d’entre vous, par fidélité à la foi et à l’Église, pour appartenance à des associations ecclésiales protégées par le Concordat, ont dû endurer des moments sombres d’incompréhension, de suspicion, d’insulte, de déni de fidélité à la patrie et de multiples dommages à votre vie professionnelle et sociale. Il ne nous est pas inconnu combien de soldats anonymes du Christ se tiennent dans vos rangs, qui supportent son destin avec un cœur en deuil mais la tête haute, et trouvent du réconfort dans la simple pensée de souffrir le reproche pour le nom de Jésus. [33]
42. Aujourd’hui, alors que de nouveaux dangers et de nouvelles tensions se profilent, Nous disons à ces jeunes : « Si quelqu’un veut vous prêcher un Évangile autre que celui que vous avez reçu » sur les genoux d’une mère pieuse, des lèvres d’un père croyant, de l’enseignement d’un éducateur fidèle à son Dieu et à son Église, « qu’il soit exclu ». [34] Si l’État établit une jeunesse d’État, qui doit être une organisation obligatoire pour tous, alors, sans préjudice des droits des associations ecclésiastiques, c’est un droit légal évident et inaliénable des jeunes gens eux-mêmes et de leurs parents, qui en sont responsables devant Dieu, d’exiger que cette organisation obligatoire soit purgée de toutes les activités d’esprit anti-christianisme et anti-Église, qui jusqu’à un passé récent, Oui, jusqu’à aujourd’hui, forcer les parents croyants à des conflits de conscience insolubles, car ils ne peuvent pas donner à l’État ce qui est requis au nom de l’État sans priver Dieu de ce qui appartient à Dieu.
43. Personne ne songe à mettre des obstacles sur le chemin de la jeunesse allemande, qui devraient la conduire à la réalisation d’une véritable communauté nationale, à cultiver un noble amour de la liberté, à une loyauté inébranlable envers la patrie. Ce que nous devons retourner et contre quoi nous retourner, c’est la contradiction délibérée et systématiquement attisée qui est déchirée entre ces objectifs éducatifs et les objectifs religieux. Et c’est pourquoi Nous crions à ces jeunes : Chantez vos chants de liberté, mais n’oubliez pas d’eux la liberté des enfants de Dieu ! Ne laissez pas la noblesse de cette liberté irremplaçable s’évanouir dans les chaînes esclavagistes du péché et de la luxure ! Celui qui chante le chant de fidélité à la patrie terrestre ne doit pas devenir un transfuge et un traître à l’infidélité à son Dieu, à son Église, à sa patrie éternelle. On vous parle beaucoup de grandeur héroïque, en contraste conscient et faux avec l’humilité et la patience de l’Evangile. Pourquoi ne vous dit-on pas qu’il y a aussi de l’héroïsme dans la lutte morale ? Que la préservation de la pureté du jour du baptême est un acte héroïque, qui devrait être sûr du domaine religieux et naturel de l’évaluation méritée? On vous parle beaucoup des faiblesses humaines dans l’histoire de l’Église. Pourquoi ne vous parle-t-on pas des grandes actions qui ont accompagné son voyage à travers les siècles, des saints qu’elle a produits, des bénédictions qui ont coulé du lien vivant entre cette Église et votre peuple pour le monde culturel occidental ? Les gens parlent beaucoup d’exercices sportifs. Pratiqué avec modération et détermination, l’exercice physique est une bénédiction pour les jeunes. Dans de nombreux cas, cependant, leur sphère d’activité se voit maintenant attribuer une portée qui ne tient compte ni de la formation globale harmonieuse du corps et de l’esprit, ni du soin approprié de la vie familiale, ni du commandement de l’observance dominicale. Avec une indifférence frôlant l’irrespect, le Jour du Seigneur est ainsi privé de sa consécration et de son recueillement, car ils correspondent à la meilleure tradition allemande. Nous attendons avec confiance des jeunes fidèles catholiques qu’ils affirment leur droit à l’observance du dimanche chrétien dans l’environnement difficile des organisations obligatoires de l’État, qu’ils n’oublient pas leur âme immortelle par le renforcement du corps, qu’ils ne se laissent pas vaincre par le mal, mais qu’ils cherchent à vaincre le mal par le bien.[35]; que leur ambition la plus élevée et la plus sacrée demeure celle de gagner la couronne de la victoire sur l’hippodrome de la vie éternelle. [36]
Aux prêtres et aux religieux
44. Nous adressons une parole spéciale d’appréciation, d’encouragement et d’exhortation aux prêtres d’Allemagne qui, soumis à leurs évêques, dans les moments difficiles et dans des circonstances difficiles, ont la tâche de montrer au troupeau du Christ les voies justes dans la doctrine et l’exemple, dans le dévouement quotidien, dans la patience apostolique. Ne vous lassez pas de suivre, fils bien-aimés et participants aux mystères sacrés, le souverain sacrificateur éternel Jésus-Christ dans son amour et ses soins samaritains. Prouvez-vous jour après jour dans une conduite immaculée devant Dieu, dans une autodiscipline et une perfection incessantes, dans un amour miséricordieux pour tous ceux qui sont confiés à vos soins, en particulier pour les en danger, les faibles et les hésitants. Soyez les dirigeants des fidèles, le soutien de ceux qui trébuchent, les enseignants des douteux, les consolateurs des endeuillés, les aides désintéressées et les conseillers de tous. Les épreuves et les souffrances que votre peuple a traversées dans la période d’après-guerre n’ont pas laissé son âme indemne. Ils ont laissé derrière eux des tensions et des amertumes qui ne peuvent guérir que lentement, dont le véritable dépassement ne sera possible que dans un esprit d’amour désintéressé et actif. Cet amour, qui est l’armement indispensable de l’Apôtre, spécialement dans le monde troublé et haineux d’aujourd’hui, Nous le désirons et l’implorons du Seigneur en abondance. La charité apostolique vous fera pardonner, sinon oublier, de nombreuses amertumes imméritées, aujourd’hui plus nombreuses que jamais sur vos chemins sacerdotaux et pastoraux. Cependant, cette compréhension et cet amour miséricordieux pour ceux qui s’égarent, même pour les vilipendés, ne signifient pas et ne peuvent signifier aucune renonciation à la proclamation, à l’affirmation, à la défense courageuse de la vérité et à son application franche à la réalité qui vous entoure. Le premier, le don le plus naturel de l’amour du prêtre pour son environnement est le service de la vérité, et même de toute la vérité, le démasquage et la réfutation de l’erreur, quelle que soit la forme, sous quel déguisement, dans quelle composition il peut marcher. Renoncer à cela ne serait pas seulement une trahison de Dieu et de votre sainte profession ; Ce serait aussi un péché contre le bien-être de votre peuple et de votre pays. À tous ceux qui ont gardé la fidélité promise à leurs évêques au moment de l’ordination, à tous ceux qui ont dû supporter la souffrance et la persécution à cause de l’exercice de leur devoir pastoral, la gratitude et la reconnaissance du Père du christianisme suivent – pour certains même jusqu’à la cellule de prison et au camp de concentration.
45. Notre gratitude paternelle va également aux religieux catholiques des deux sexes, combinée à notre profonde sympathie pour le sort qui, à la suite de mesures antireligieuses, a arraché beaucoup d’entre eux à leur travail professionnel béni et chéri. Si les personnes ont été absentes et indignes de leur profession, leurs offenses, qui sont également punies par l’Église, ne diminuent pas les mérites de la grande majorité qui, dans le désintéressement et la pauvreté volontaire, ont cherché à servir leur Dieu et leur peuple avec dévouement. Le zèle, la fidélité, la recherche de la vertu, la charité active et la serviabilité des ordres religieux actifs dans la pastorale, les soins de santé et l’école sont et restent une contribution glorieuse au bien-être privé et public, auquel un temps plus tardif et plus calme rendra sans aucun doute plus justice que le présent troublé. Nous avons confiance dans les dirigeants des sociétés religieuses qu’ils saisiront les difficultés et les épreuves comme une occasion d’invoquer du Tout-Puissant de nouvelles bénédictions et une nouvelle fécondité dans leur dur labeur par un zèle redoublé, une vie de prière approfondie, un saint sérieux professionnel et une véritable discipline monastique.
Aux fidèles des laïcs
46. Sous nos yeux se dresse l’immense multitude de fils et de filles fidèles, à qui la souffrance de l’Église en Allemagne et leur propre souffrance n’ont rien volé de leur dévouement à la cause de Dieu, rien de leur tendre amour pour le Père de la chrétienté, rien de leur obéissance aux évêques et aux prêtres, rien de leur joyeuse volonté, Aussi à l’avenir, quoi qu’il arrive, pour rester fidèles à ce qu’ils croyaient et ont acquis de leurs ancêtres comme un héritage sacré. À vous tous, le cœur touché, nous envoyons le salut de notre Père.
47. Tout d’abord, les membres des associations ecclésiales, qui sont restés courageusement fidèles au Christ au prix de sacrifices douloureux, et qui n’ont pas voulu renoncer aux droits qu’un accord solennel de l’Église leur avait garantis de bonne foi.
48. Un salut particulièrement cordial est adressé aux parents catholiques. Leurs droits et devoirs éducatifs donnés par Dieu sont au centre d’une lutte que l’on peut difficilement imaginer plus fatidique, surtout en ce moment. L’Église du Christ ne peut pas commencer à pleurer et à se lamenter lorsque les autels sont dévastés, lorsque des mains sacrilèges laissent les maisons de Dieu partir en fumée et en flammes. Si l’on essaie de profaner le tabernacle de l’âme de l’enfant consacré par le baptême par une éducation anti-Christ, si la lampe éternelle de la foi en Christ doit être arrachée de ce temple vivant de Dieu et remplacée par la volonté d’une foi de substitution qui n’a plus rien à voir avec la foi de la croix, alors la profanation spirituelle du temple est proche. alors il devient du devoir de chaque chrétien professant de séparer clairement sa responsabilité de celle de la partie adverse, de garder sa conscience libre de toute participation coupable à de tels malheurs et corruptions. Et plus les adversaires essaient de nier et de dissimuler leurs sombres intentions, plus la suspicion vigilante et la vigilance suspicieuse suscitées par une expérience amère sont en place. Le maintien formel de l’instruction religieuse, qui est également contrôlée et entravée par les non-appelés, dans le cadre d’une école qui s’oppose systématiquement et méchamment à la même religion dans d’autres matières d’opinion, ne peut jamais justifier l’enregistrement de l’approbation volontaire d’un chrétien croyant pour un type d’école aussi corrosif sur le plan religieux. Nous savons, chers chrétiens catholiques, qu’il ne peut être question d’un tel caractère volontaire parmi vous. Nous savons qu’un vote libre et secret parmi vous équivaudrait à un plébiscite écrasant pour l’école confessionnelle. Et c’est pourquoi Nous ne nous lasserons pas à l’avenir de reprocher ouvertement aux autorités responsables l’illégalité des mesures coercitives prises jusqu’à présent, le caractère obligatoire de l’admission du libre arbitre. En attendant, n’oubliez pas : aucune puissance terrestre ne peut vous libérer du lien de responsabilité ordonné par Dieu qui vous lie à vos enfants. Aucun de ceux qui aujourd’hui vous oppriment dans vos droits d’éducateurs et prétendent vous détacher de vos devoirs d’éducateurs ne pourra répondre au Juge éternel à votre place quand Il vous posera la question : Où sont ceux que Je vous ai donnés ? Que chacun de vous puisse répondre : « Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés »[37].
49. Vénérables frères ! Nous sommes certains que les paroles que Nous adressons à vous et, à travers vous, aux catholiques du Reich allemand en cette heure décisive, trouveront dans les cœurs et les actes de Nos fidèles enfants l’écho qui correspond à la sollicitude aimante du Père commun. S’il y a une chose que Nous implorons du Seigneur avec une ferveur particulière, c’est celle-ci : que Nos paroles atteignent l’oreille et le cœur de ceux qui ont déjà commencé à être pris dans les leurres et les menaces de ceux qui s’opposent au Christ et à Son saint évangile.
50. Nous avons pesé chaque mot de cette lettre sur la balance de la vérité et de l’amour en même temps. Nous n’avons pas voulu être complices du manque d’éclairage par un silence intempestif, ni par une sévérité inutile dans l’endurcissement du cœur de ceux qui sont soumis à notre responsabilité pastorale et pour qui notre amour pastoral n’est pas moins important parce qu’ils sont actuellement sur des chemins d’erreur et d’étrangeté. Si certains d’entre eux, s’adaptant aux coutumes de leur nouvel environnement, n’ont que des mots d’infidélité, d’ingratitude ou même d’injustice pour la maison du père abandonné et le père lui-même, puissent-ils oublier ce qu’ils ont jeté derrière eux - le jour viendra où l’horreur de la distance de Dieu et de la négligence mentale s’abattra sur ces fils maintenant perdus. où le mal du pays les ramènera au « Dieu qui s’est réjoui dans leur jeunesse »[38] et à l’Église dont la main de la mère leur a enseigné le chemin vers le Père céleste. Hâter cette heure est l’objet de Nos prières incessantes.
51. Comme d’autres temps de l’Église, celle-ci sera aussi le signe avant-coureur d’une nouvelle ascension et d’une purification intérieure, lorsque la volonté de confesser et la disponibilité à souffrir des fidèles du Christ seront assez grandes pour contrer la violence physique des oppresseurs de l’Église par l’inconditionnalité d’une foi intime, l’indestructibilité d’une espérance éternellement sûre, la toute-puissance conquérante d’un amour actif. Que le Saint Carême et Pâques, qui prêche l’intériorisation par la pénitence et dirige le regard du chrétien encore plus que d’habitude vers la Croix, mais en même temps aussi vers la gloire du Ressuscité, soit une occasion pour chacun de vous accueillis avec joie et utilisés avec empressement pour remplir votre esprit et votre âme de l’esprit d’héroïsme, de tolérance et de victoire qui rayonne de la Croix du Christ. Alors, nous en sommes sûrs, les ennemis de l’Église, qui pensent que leur heure est venue, se rendront vite compte qu’ils se sont réjouis trop tôt et qu’ils ont pris la pelle trop rapidement. Alors viendra le jour où, au lieu de chants de victoire prématurés des ennemis du Christ du cœur et des lèvres de ces fidèles, le Te Deum de la Libération pourra monter au ciel ; un Te Deum d’action de grâce au Très-Haut; un Te Deum de joie du fait que le peuple allemand, même dans ses membres qui se trompent aujourd’hui, ait pris le chemin du retour religieux, qu’il plie à nouveau le genou devant le Roi des temps et de l’éternité, Jésus-Christ, dans une foi qui souffre depuis longtemps, et qu’il se prépare à lutter contre les négateurs et les destructeurs de l’Occident chrétien, en harmonie avec tous les peuples bien disposés des autres peuples, pour remplir la profession qui lui est assignée par les plans de l’Éternel.
52. Celui qui sonde le cœur et les reins[39] est Notre témoignage que Nous n’avons pas de désir plus ardent que le rétablissement d’une paix véritable entre l’Église et l’État en Allemagne. Mais si, sans faute de notre part, la paix ne doit pas exister, alors l’Église de Dieu défendra ses droits et ses libertés au nom du Tout-Puissant, dont le bras n’est pas raccourci même aujourd’hui. Confiants en Lui, « nous ne cessons pas de prier et de pleurer »[40] pour vous, enfants de l’Église, afin que les jours de tribulation soient raccourcis et que vous soyez fidèlement trouvés fidèles le jour de l’épreuve ; et aussi pour les persécuteurs et les oppresseurs : que le Père de toute lumière et miséricorde leur accorde une heure de connaissance à Damas, pour lui-même et pour tous ceux qui se sont trompés et se trompent avec eux.
53. Avec cette supplication dans nos cœurs et sur nos lèvres, comme gage de l’aide divine, comme soutien dans vos résolutions difficiles et responsables, comme force dans la bataille, comme consolation dans la souffrance, Nous vous donnons, pasteurs épiscopaux de votre peuple fidèle, prêtres et religieux, apôtres laïcs de l’Action catholique et tous vos diocésains, notamment les malades et les prisonniers, dans l’amour paternel, la Bénédiction apostolique.
Donné au Vatican, le dimanche de la Passion, le 14 mars 1937.
PIUS PP. XI.
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
14 Mars 1937
Hitler et ses camps étaient déjà installé officiellement depuis 1933 et sévissaient depuis 1923.
Le parti chrétien allemand n'as jamais prévenu sa hiérarchie de ce qui se passait?
Le Zentrum n'as pas voté les plein pouvoir à Hitler?
Pour plus d'explication:
https://books.openedition.org/psn/5816?lang=fr
Hitler et ses camps étaient déjà installé officiellement depuis 1933 et sévissaient depuis 1923.
Le parti chrétien allemand n'as jamais prévenu sa hiérarchie de ce qui se passait?
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Frère Barnabé a écrit:Revanchisti a écrit:Cessez de changer de sujet. Vous l'avez l'original en allemand de l'encyclique?
Elle est antérieur au XX° siècle et date du II reich.
[url=https://www.vatican.va/content/pius-xi/de/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_14031937_mit-brennender-sorge.html]Lettre encyclique PIUS XI « Avec une vive préoccupation » | PIUS XI (vatican.va)
[/url]
[/url]
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
la vive inquiétude la papauté sur l'allemagne qui avait rompu le concordat , le pape le fait savoir , lis toute l'encyclique au lieu de crierDédé 2B a écrit:14 Mars 1937
Hitler et ses camps étaient déjà installé officiellement depuis 1933 et sévissaient depuis 1923.
Le parti chrétien allemand n'as jamais prévenu sa hiérarchie de ce qui se passait?
Le Zentrum n'as pas voté les plein pouvoir à Hitler?
Pour plus d'explication:
https://books.openedition.org/psn/5816?lang=fr
, à ce titre même sur l'URSS le pape ne fait pas de cadeau !!
en gros la papauté condamna officiellement aussi bien l'allemagne que l'URSS et l'Italie de leur vision du monde !!!!
Dernière édition par Frère Barnabé le Mer 21 Juin 2023 - 13:17, édité 1 fois
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Oui le Vatican en 1937....mais il avait donné l'ordre au Zetrum de soutenir Hitler pour combattre, les bolcheviques allemands et....les ju.ifs, cette race déicide comme dis la messe catholique!
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Dédé 2B a écrit:Oui le Vatican en 1937....mais il avait donné l'ordre au Zetrum de soutenir Hitler pour combattre, les bolcheviques allemands et....les ju.ifs, cette race déicide comme dis la messe catholique!
lis l'encyclique sévère sur l'allemagne en entier (traduit en Français ) et après on en débattra !
c'est pas la peine que tu tournes autour du pot , ni de nous enrouler dans la farine de ton côté athée et marxiste , la gestapo avait déclaré cette encyclique hors la loi , et avait tout tenté pour qu'il ne soit pas publié !!!
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Je l'ais lu et étudié avant toi au Séminaire!Frère Barnabé a écrit:Dédé 2B a écrit:Oui le Vatican en 1937....mais il avait donné l'ordre au Zetrum de soutenir Hitler pour combattre, les bolcheviques allemands et....les ju.ifs, cette race déicide comme dis la messe catholique!lis l'encyclique sévère sur l'allemagne en entier (traduit en Français ) et après on en débattra !c'est pas la peine que tu tournes autour du pot , ni de nous enrouler dans la farine de ton côté athée et marxiste , la gestapo avait déclaré cette encyclique hors la loi !!!
Bah oui la Gestapo qui était soutenu par le parti catho allemand sur ordre du Vatican, tu veux des photos?
NOTA:
Tu ferais mieux de penser à tout les prètres qui ont finis en camps d'extermination quand ils osaient se rebeller contre leur évèques!
Et en France ils ont fait quoi nos cathos?
https://i.servimg.com/u/f42/17/30/69/72/tzolzo34.jpg
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
tu n'es qu'un magouilleur manipulateur , la photo de pétain et du primat des gaules était de la France Libre et rien d'autre , par ailleurs ce primat avait été nommé parmi les justes (après la guerre) !!Dédé 2B a écrit:Je l'ais lu et étudié avant toi au Séminaire!Frère Barnabé a écrit:Dédé 2B a écrit:Oui le Vatican en 1937....mais il avait donné l'ordre au Zetrum de soutenir Hitler pour combattre, les bolcheviques allemands et....les ju.ifs, cette race déicide comme dis la messe catholique!lis l'encyclique sévère sur l'allemagne en entier (traduit en Français ) et après on en débattra !c'est pas la peine que tu tournes autour du pot , ni de nous enrouler dans la farine de ton côté athée et marxiste , la gestapo avait déclaré cette encyclique hors la loi !!!
Bah oui la Gestapo qui était soutenu par le parti catho allemand sur ordre du Vatican, tu veux des photos?
NOTA:
Tu ferais mieux de penser à tout les prètres qui ont finis en camps d'extermination quand ils osaient se rebeller contre leur évèques!
Et en France ils ont fait quoi nos cathos?
https://i.servimg.com/u/f42/17/30/69/72/tzolzo34.jpg
j'ai des doutes aussi que es ai été séminariste , car tu ne respires pas la Vérité !!!
Dernière édition par Frère Barnabé le Mer 21 Juin 2023 - 13:46, édité 1 fois
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
C'est plus qu'une allégeance, c'est tout juste si ils s'embrassent pas, tout les deux priaient :
« Oremus et pro perfidis Judaeis : Ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum ut et ipsi agnoscant Jesum Christum Dominum nostrum. (Non respondetur Amen, nec dicitur Oremus aut Flectamus genua, aut Levate, sed statim dicitur :) Omnipotens sempiterne Deus qui etiam judaicam perfidiam a tua misericordia non repellis; exaudi preces nostras quas pro illius populi obcaecatione deferimus, ut agnita veritatis tuae luce quae Christus est, a suis tenebris eruantur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen »
Et tout les deux applaudissaient à ceci:
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« Oremus et pro perfidis Judaeis : Ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum ut et ipsi agnoscant Jesum Christum Dominum nostrum. (Non respondetur Amen, nec dicitur Oremus aut Flectamus genua, aut Levate, sed statim dicitur :) Omnipotens sempiterne Deus qui etiam judaicam perfidiam a tua misericordia non repellis; exaudi preces nostras quas pro illius populi obcaecatione deferimus, ut agnita veritatis tuae luce quae Christus est, a suis tenebris eruantur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen »
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
mets toutes les vérités en place , c'est l'encyclique contre le communisme (Divini Redemptoris ) hitler était content !!! comme je l'avais déclaré , bref suite de l'encyclique contre l'allemagne , comme contre mussolini (non abbiamo bisogno)!Dédé 2B a écrit:C'est plus qu'une allégeance, c'est tout juste si ils s'embrasse pas, tout les deux priais :
« Oremus et pro perfidis Judaeis : Ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum ut et ipsi agnoscant Jesum Christum Dominum nostrum. (Non respondetur Amen, nec dicitur Oremus aut Flectamus genua, aut Levate, sed statim dicitur :) Omnipotens sempiterne Deus qui etiam judaicam perfidiam a tua misericordia non repellis; exaudi preces nostras quas pro illius populi obcaecatione deferimus, ut agnita veritatis tuae luce quae Christus est, a suis tenebris eruantur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen »
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Dédé joue au §erpent de la Genèse , comme quoi c'est une Révélation Biblique , qui Révèle la mentalité du soit disant athée marxiste Dédé qui est Adepte du Malin (malgré lui) !
C'EST BIEN UN MAGOUILLEUR MANIPULATEUR QUE J'AVAIS DEJA REVELE PRECEDEMMENT SUR CE FIL(SUR Dédé)
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Et moi qui t'avais découvert sur un autre forum où tu t'es sauvé en courant!Frère Barnabé a écrit:Dédé joue au §erpent de la Genèse , comme quoi c'est une Révélation Biblique , qui Révèle la mentalité du soit disant athée marxiste Dédé qui est Adepte du Malin (malgré lui) !C'EST BIEN UN MAGOUILLEUR MANIPULATEUR QUE J'AVAIS DEJA REVELE PRECEDEMMENT SUR CE FIL(SUR Dédé)
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Menteur , c'est toi qui devais demander l'autorisation à dany AVEC QUI TU DIS PARTAGER SON ATHEISME , et tu ne la pas fais , t'as une grande bouche (gueule)et rien dans le ventre (comme on dit) !Dédé 2B a écrit:Et moi qui t'avais découvert sur un autre forum où tu t'es sauvé en courant!Frère Barnabé a écrit:Dédé joue au §erpent de la Genèse , comme quoi c'est une Révélation Biblique , qui Révèle la mentalité du soit disant athée marxiste Dédé qui est Adepte du Malin (malgré lui) !C'EST BIEN UN MAGOUILLEUR MANIPULATEUR QUE J'AVAIS DEJA REVELE PRECEDEMMENT SUR CE FIL(SUR Dédé)
Dernière édition par Frère Barnabé le Mer 21 Juin 2023 - 18:10, édité 1 fois
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Dédé 2B a écrit:Et moi qui t'avais découvert sur un autre forum où tu t'es sauvé en courant!Frère Barnabé a écrit:Dédé joue au §erpent de la Genèse , comme quoi c'est une Révélation Biblique , qui Révèle la mentalité du soit disant athée marxiste Dédé qui est Adepte du Malin (malgré lui) !C'EST BIEN UN MAGOUILLEUR MANIPULATEUR QUE J'AVAIS DEJA REVELE PRECEDEMMENT SUR CE FIL(SUR Dédé)
ne dis pas moi , mais Toi !
EN PLUS SUR LA PLUPART DES POSTES QUE J'ADRESSE A TOI , TU LAISSE LETTRE MORTE !!!
Pôvre §atanisé que tu es !!!
tu ne cesse de le démontrer! CQFD
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
oui!!! une partie de la France occupé par l'allemagne , et l'autre resté Française à ce moment là (au début )Dédé 2B a écrit:Ha!tu n'es qu'un magouilleur manipulateur , la photo de pétain et du préla était de la France Libre et rien d'autre !!
Pétain était de la France Libre maintenant....
Une autre ?
c'était comme en Italie , ensuite hitler l'occupait par l'arrestation de mussolini ordonné par le Roi d'Italie !!!
dis moi où il y avait des zones libre en europe à part la France ,détenu par l'allemagne!!!
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Et voilà il y-a-t-il une seul fois le mot nazi?
Non pas une seul voit nazi NSADAP ou tout ce que tu veux.
J'ai raison sur l'encyclique.
Non pas une seul voit nazi NSADAP ou tout ce que tu veux.
J'ai raison sur l'encyclique.
Revanchisti- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
L'encyclique anti-communsite contient du jargon antisémitique.. HHHHHHHOooooooooooo Bah ça alors....Frère Barnabé a écrit:mets toutes les vérités en place , c'est l'encyclique contre le communisme (Divini Redemptoris ) hitler était content !!! comme je l'avais déclaré , bref suite de l'encyclique contre l'allemagne , comme contre mussolini (non abbiamo bisogno)!Dédé 2B a écrit:C'est plus qu'une allégeance, c'est tout juste si ils s'embrasse pas, tout les deux priais :
« Oremus et pro perfidis Judaeis : Ut Deus et Dominus noster auferat velamen de cordibus eorum ut et ipsi agnoscant Jesum Christum Dominum nostrum. (Non respondetur Amen, nec dicitur Oremus aut Flectamus genua, aut Levate, sed statim dicitur :) Omnipotens sempiterne Deus qui etiam judaicam perfidiam a tua misericordia non repellis; exaudi preces nostras quas pro illius populi obcaecatione deferimus, ut agnita veritatis tuae luce quae Christus est, a suis tenebris eruantur. Per eumdem Dominum nostrum Jesum Christum Filium tuum, qui tecum vivit et regnat in unitate Spiritus Sancti Deus, per omnia saecula saeculorum. Amen »
Et tout les deux applaudissaient à ceci:
Divini RedemptorisDivini Redemptoris (19 mars 1937) | PIE XI (vatican.va)
Revanchisti- Vénérable
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Re: Oradour, symbole français de la barbarie nazie (10 juin 1944)
Revanchisti a écrit:Et voilà il y-a-t-il une seul fois le mot nazi?
Non pas une seul voit nazi NSADAP ou tout ce que tu veux.
J'ai raison sur l'encyclique.
c'est pas le mot qui intéresse , mais l'esprit de cette idéologie là , né et fondé par Hiller !!!
concernant les encycliques , tous contre le régime hitlérien , communiste et fasciste ,par pie XI et successeurs!!
Frère Barnabé- Vénérable
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