Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
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Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Andrès Nin doit être classé parmi la vingtaine de dirigeants anticapitalistes les plus importants du 20ème siècle au niveau mondial :
- par son action militante, de sa jeunesse durant la période de forte combativité du mouvement ouvrier sur Barcelone (grève générale d’août 1917, nombreuses grèves difficiles face à un patronat déterminé...) à ses derniers mois (combat face au franquisme).
- par ses responsabilités syndicales (secrétaire national de la CNT, rôle central dans le bureau du Profintern, Internationale Syndicale Rouge...)
- par ses responsabilités politiques (délégué au troisième congrès de la Troisième Internationale, fondateur de Izquierda Communista de Espana, cofondateur du POUM...)
- par ses qualités de réflexion politique, d’élaboration théorique
Les Soviets : leur origine, leur développement et leurs fonctions (par Andreu Nin)
Le fascisme italien (par Andrèu Nin, mars 1930)
- par ses choix toujours orientés dans le seul sens des intérêts historiques de l’humanité (au moment où la caste stalinienne s’accapare de l’URSS et du mouvement communiste international, il a le courage de combattre à Moscou au nom des idéaux de la Révolution d’Octobre et des premiers congrès du Komintern).
- par son action en tant que ministre de la Justice de la Généralitat de Catalogne (1936 1937) qui rappelle par bien des aspects l’oeuvre de la Commune de Paris
Fils de cordonnier et de paysanne, instituteur d’école laïque dans l’Espagne royale, dirigeant communiste antistalinien mondialement le plus connu avec Trotsky sans être trotskyste en 1936 1937, Andrès Nin fut arrêté, torturé, assassiné sur ordre de Staline.
Pire, au moment où l’Espagne républicaine avait besoin de tous ses combattants pour affronter les fascistes, les dirigeants staliniens du PC espagnol lancent une campagne de calomnie contre le POUM "Ont es Nin, a Salamanca (Franco) o a Berlin (Hitler)".
Soixante dix ans plus tard, l’ordre donné par Moscou d’arrêter Nin, de le torturer dans une cave de Madrid pour obtenir de lui des aveux de complicité avec les franquistes, son assassinat suite à son refus sont prouvés par les archives enfin ouvertes du Kremlin.
Rappeler ce fait horrible ne diminue pas les qualités de conviction et d’héroïsme des communistes espagnols et des Brigades internationales face au franquisme.
Rappeler ce fait contribue à clarifier un point décisif : la direction stalinienne de l’URSS en 1937 ne cherchait pas le développement du socialisme international mais seulement la préservation de ses intérêts bureaucratiques, d’où l’assassinat de quiconque dans le mouvement communiste représentait une alternative à ses trahisons :
11 et 12 juin 1937 : Staline fait fusiller les chefs militaires de la Révolution russe
2 mars 1938 à Moscou : Procès de Boukharine après sa "Lettre à la génération future"
21 août 1940 : L’assassinat de Léon Trotski par un agent de Staline
Jacques Serieys
Pour le lecteur qui souhaiterait de plus amples informations, je lui propose celui écrit par Juan Andrade (cofondateur du Parti Communiste Espagnol, membre de la direction du POUM avec Nin, arrêté comme lui le 16 juin 1937...) pour une brochure des Cahiers Spartacus (juin 1939), mis en ligne sur le site des Archives Internet des Marxistes :
http://www.marxists.org/francais/po...
Andrès Nin doit être classé parmi la vingtaine de dirigeants anticapitalistes les plus importants du 20ème siècle au niveau mondial :
- par son action militante, de sa jeunesse durant la période de forte combativité du mouvement ouvrier sur Barcelone (grève générale d’août 1917, nombreuses grèves difficiles face à un patronat déterminé...) à ses derniers mois (combat face au franquisme).
- par ses responsabilités syndicales (secrétaire national de la CNT, rôle central dans le bureau du Profintern, Internationale Syndicale Rouge...)
- par ses responsabilités politiques (délégué au troisième congrès de la Troisième Internationale, fondateur de Izquierda Communista de Espana, cofondateur du POUM...)
- par ses qualités de réflexion politique, d’élaboration théorique
Les Soviets : leur origine, leur développement et leurs fonctions (par Andreu Nin)
Le fascisme italien (par Andrèu Nin, mars 1930)
- par ses choix toujours orientés dans le seul sens des intérêts historiques de l’humanité (au moment où la caste stalinienne s’accapare de l’URSS et du mouvement communiste international, il a le courage de combattre à Moscou au nom des idéaux de la Révolution d’Octobre et des premiers congrès du Komintern).
- par son action en tant que ministre de la Justice de la Généralitat de Catalogne (1936 1937) qui rappelle par bien des aspects l’oeuvre de la Commune de Paris
Fils de cordonnier et de paysanne, instituteur d’école laïque dans l’Espagne royale, dirigeant communiste antistalinien mondialement le plus connu avec Trotsky sans être trotskyste en 1936 1937, Andrès Nin fut arrêté, torturé, assassiné sur ordre de Staline.
Pire, au moment où l’Espagne républicaine avait besoin de tous ses combattants pour affronter les fascistes, les dirigeants staliniens du PC espagnol lancent une campagne de calomnie contre le POUM "Ont es Nin, a Salamanca (Franco) o a Berlin (Hitler)".
Soixante dix ans plus tard, l’ordre donné par Moscou d’arrêter Nin, de le torturer dans une cave de Madrid pour obtenir de lui des aveux de complicité avec les franquistes, son assassinat suite à son refus sont prouvés par les archives enfin ouvertes du Kremlin.
Rappeler ce fait horrible ne diminue pas les qualités de conviction et d’héroïsme des communistes espagnols et des Brigades internationales face au franquisme.
Rappeler ce fait contribue à clarifier un point décisif : la direction stalinienne de l’URSS en 1937 ne cherchait pas le développement du socialisme international mais seulement la préservation de ses intérêts bureaucratiques, d’où l’assassinat de quiconque dans le mouvement communiste représentait une alternative à ses trahisons :
11 et 12 juin 1937 : Staline fait fusiller les chefs militaires de la Révolution russe
2 mars 1938 à Moscou : Procès de Boukharine après sa "Lettre à la génération future"
21 août 1940 : L’assassinat de Léon Trotski par un agent de Staline
Jacques Serieys
Pour le lecteur qui souhaiterait de plus amples informations, je lui propose celui écrit par Juan Andrade (cofondateur du Parti Communiste Espagnol, membre de la direction du POUM avec Nin, arrêté comme lui le 16 juin 1937...) pour une brochure des Cahiers Spartacus (juin 1939), mis en ligne sur le site des Archives Internet des Marxistes :
http://www.marxists.org/francais/po...
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Nin a été par la république Espagnole pour sa collaboration avec la polcie Franquiste.
Plaristes a même ouevrt un sujet là-dessus :
https://politique.forum-actif.net/t37039-l-urss-s-est-ruine-durant-la-guerre-d-espagne#538988
Pierre Vidal-Naquet se trompe sur le POUM.
Lis Albert E. SAYERS, Michel , KAHN.
Sur les tueurs du NKVD contre Nin, au niveau de l'enquête on a jamais avancé au delà du document suivant :
Témoignage unique d'un transfuge de l'URSS.
Mr Leïba Feldbine (je ne sais pas comment ça s'écrit en vrai.)
Donc le genre de mec qui est payé par la bourgeoisie occidentale pour calomnier l'URSS. Et donc les dites calomnie sont relayés par les médias bourgeois à travers tout le monde occidental pour dissuader de tenter l'expérience socialiste.
Feldbine dit Alexandre Orlov. (Son nom à consonance castorette le dérangeait pour faire carrière aux U.S.A.)
Il avait publié l'historie de secrète des crimes de Staline, un brûlot sensationnaliste.
Il bossait pour le détenteur d'un empire de Presse nommé Andrey Loose.
Publié en 4 hebdomadaire.
Comémorateur de collabo va !
Plaristes a même ouevrt un sujet là-dessus :
https://politique.forum-actif.net/t37039-l-urss-s-est-ruine-durant-la-guerre-d-espagne#538988
Pierre Vidal-Naquet se trompe sur le POUM.
Lis Albert E. SAYERS, Michel , KAHN.
Sur les tueurs du NKVD contre Nin, au niveau de l'enquête on a jamais avancé au delà du document suivant :
Témoignage unique d'un transfuge de l'URSS.
Mr Leïba Feldbine (je ne sais pas comment ça s'écrit en vrai.)
Donc le genre de mec qui est payé par la bourgeoisie occidentale pour calomnier l'URSS. Et donc les dites calomnie sont relayés par les médias bourgeois à travers tout le monde occidental pour dissuader de tenter l'expérience socialiste.
Feldbine dit Alexandre Orlov. (Son nom à consonance castorette le dérangeait pour faire carrière aux U.S.A.)
Il avait publié l'historie de secrète des crimes de Staline, un brûlot sensationnaliste.
Il bossait pour le détenteur d'un empire de Presse nommé Andrey Loose.
Publié en 4 hebdomadaire.
Comémorateur de collabo va !
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Su rle site de radio liebrtaire on peut lire :
C'est FAUX Nin est présenté comme par Annie Lacroix Ri un agent franquiste.
Qui travaillait pour la police Espagnole avant la guerre civile. Elle se base sur des archives du NKVD qui l'avait grugé en train d’envoyer des lettres en Espagne alors qu'il était en URSS. Ainsi que des archives de police Française où il est dans les contacts des chefs franquistes travaillant en France
Le fait que les "Libertaires" au service de George Soros et des U.S.A, essaye de faire croire qu'Annie Lacroix riz Blanchi Nin, montre que Nin est pas un personnage que l'ont peut sauver.
C'est qu'ils considèrent déjà que Nin est sale et que toute tentatives de le blanchir est vaine t relève de la mauvaise foi.
S'ils ont pris cetet approche et pas la votre c'est que ça ne vaut pas la peine d'essayer.
https://www.historiographie.info/dossier%20sur%20espagne%20rouge%20et%20noire.pdf
Sources dans le PDF.
Page 120
DES MÉFAITS PRÉSUMÉS DES STALINIENS À LA « CINQUIÈME COLONNE »
DE MADRID 2
Élément essentiel du dossier de la faillite, Staline et l’URSS auraient ravagé le camp « rouge ». L’héroïque « POUM » [Parti ouvrier d’unification marxiste] exclusivement catalan « n’avait pas les moyens de peser dans la situation » et « il fallait rajouter la féroce répression des tueurs du NKVD (GUEPOU [sic]) qui enlevèrent et assassinèrent Andrés Nin ».
Les violences de l’interdit, l’exemple de Jean-Jacques Marie
Véritable serpent de mer et question litigieuse entre toutes, comme l’a montré un texte de Jean-Jacques Marie, rédigé en 2018 contre un article du Drapeau rouge de l’automne 2017 dans lequel je citais, sur la guerre meurtrière menée de 1918 à 1920 sans déclaration de guerre par « l’Occident », Japon inclus, contre la jeune Russie soviétique, et sur ses pertes humaines et matérielles considérables 3, l’ouvrage de 1946, très admiré alors, des intellectuels progressistes américains, futures « victimes du maccarthysme », tous deux mis sur liste noire et privés de leur passeport, Michael Sayers 4 et Albert Kahn 5 :
Suiet page 121. Allez lire.
Ainsi les trotskystes (forts peu nombreux en Espagne) sont décrits comme des agents franquistes, Andrés Nin, le dirigeant du POUM, comme un agent double et l’URSS comme apportant un soutien total et désintéressé à la république Espagnole. Ce faisant, elle oublie un “détail” important. Une partie importante de l’or de la banque d’Espagne était restée aux mains de républicains à Madrid et avait été transférée à Moscou pour financer l’aide militaire (Difficile d’avoir une vision comptable claire dans cette affaire : 648 avions et 362 chars réceptionnés valent (approximativement pour l’époque) 220 millions de dollars US. Restent les 1533 canons, 120 véhicules blindés, les munitions et explosifs achetés avec cet or. Autant de millions ou plus ? Au total, ce sont 518 millions de dollars US qui ont été transférés en URSS).
C'est FAUX Nin est présenté comme par Annie Lacroix Ri un agent franquiste.
Qui travaillait pour la police Espagnole avant la guerre civile. Elle se base sur des archives du NKVD qui l'avait grugé en train d’envoyer des lettres en Espagne alors qu'il était en URSS. Ainsi que des archives de police Française où il est dans les contacts des chefs franquistes travaillant en France
Le fait que les "Libertaires" au service de George Soros et des U.S.A, essaye de faire croire qu'Annie Lacroix riz Blanchi Nin, montre que Nin est pas un personnage que l'ont peut sauver.
C'est qu'ils considèrent déjà que Nin est sale et que toute tentatives de le blanchir est vaine t relève de la mauvaise foi.
S'ils ont pris cetet approche et pas la votre c'est que ça ne vaut pas la peine d'essayer.
ANLR a écrit:C’est manifestement en raison de l’ardeur de Lorenzo à imputer à Staline et aux « staliniens » tous les malheurs de l’Espagne que la Fondation a acquis, en 1973, le précieux « manuscrit » des « Anarcho-syndicalistes espagnols dans la lutte politique, 1868-1968 », quasi unique travail de Lorenzo : son seul autre ouvrage, aussi violemment « antistalinien », est une biographie de son père, dirigeant majeur de la CNT (Confédération nationale du Travail), Horacio
Prieto. Mon père (1902-1985) 4. On peut « physique[ment] » trouver ledit « manuscrit » aux « Hoover Institution Archives » 5.
https://www.historiographie.info/dossier%20sur%20espagne%20rouge%20et%20noire.pdf
Sources dans le PDF.
Page 120
DES MÉFAITS PRÉSUMÉS DES STALINIENS À LA « CINQUIÈME COLONNE »
DE MADRID 2
Élément essentiel du dossier de la faillite, Staline et l’URSS auraient ravagé le camp « rouge ». L’héroïque « POUM » [Parti ouvrier d’unification marxiste] exclusivement catalan « n’avait pas les moyens de peser dans la situation » et « il fallait rajouter la féroce répression des tueurs du NKVD (GUEPOU [sic]) qui enlevèrent et assassinèrent Andrés Nin ».
Les violences de l’interdit, l’exemple de Jean-Jacques Marie
Véritable serpent de mer et question litigieuse entre toutes, comme l’a montré un texte de Jean-Jacques Marie, rédigé en 2018 contre un article du Drapeau rouge de l’automne 2017 dans lequel je citais, sur la guerre meurtrière menée de 1918 à 1920 sans déclaration de guerre par « l’Occident », Japon inclus, contre la jeune Russie soviétique, et sur ses pertes humaines et matérielles considérables 3, l’ouvrage de 1946, très admiré alors, des intellectuels progressistes américains, futures « victimes du maccarthysme », tous deux mis sur liste noire et privés de leur passeport, Michael Sayers 4 et Albert Kahn 5 :
Suiet page 121. Allez lire.
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
À la recherche de « l’ordre écrit » de Staline
C. Eyschen stigmatise les féroces « tueurs du NKVD (GUEPOU [sic]) contre Nin ». Il se fie donc à la thèse inoxydable relancée depuis 2004-2006 autour du témoignage unique d’un espion soviétique transfuge aux États-Unis depuis 1938, né Leiba Feldbin, dit Alexandre Orlov (1895-1973) 1, auteur en 1953, sur commande américaine, d’un ouvrage horrifiant – « l’histoire secrète des crimes de Staline » –, promu via ses quatre articles publiés dans Life, fleuron de l’empire d’Henry Luce 2 : Staline aurait lui-même donné « l’ordre écrit » d’assassiner Nin qui, arrêté le 16 juin 1937, aurait été exécuté le 23. De l’énorme flot déversé sans répit depuis quelques décennies sur cette « opération Nikolai » et reposant sur un rapport Orlov du 24 juillet 1937, on aura une idée en lisant, parmi les ouvrages les plus récents :
1o Stanley G. Payne, historien américain à la carrière très espagnole, y compris par ses articles dans la grande presse (ABC et El Mundo), et à l’évolu tion académique de plus en plus ouvertement « révisionniste » au sens pro franquiste du terme, combinée au ralliement à l’extrême droite 3 : Payne évoque dans un ouvrage de 2004 sur « la guerre civile espagnole » ledit rapport, « qui décrivait le crime de façon mystérieuse » 4, appréciation lapidaire ;
2o Boris Volodarsky, autre ancien espion soviétique, accueilli, lui, à Londres, dans un ouvrage de 2015, qui consacre un chapitre entier à l’affaire :
« The POUM Affair : Operation Nikolai » 5. Il ressort des dix pages concernées que le fameux document Orlov, « coté AVRR, File No 7862 assistant (nom de code Nin du NKVD), vol. 1, p. 234, 240 », et emprunté à un ouvrage russo-américain antérieur de plus de vingt ans, de John Costello et Oleg Tsarev – autre officier transfuge du KGB, également recueilli à Londres – se borne à mentionner la saisie par la DGS (Direction générale de la Sécurité espagnole) de « documents “indiquant que la direction du POUM, à savoir Andrés Nin, était impliquée pour espionnage” 6 ». Cette citation de 1993 reproduite en 2015 n’apporte aucune précision sur le présumé « ordre écrit » d’assassinat de Nin de Staline et confirme le texte de 1946 de Sayers et Kahn.
Tout absorbé par le recensement des innombrables crimes de Staline, l’ancien agent du KGB Volodarsky, pour avérer celui commis contre Nin, mentionne aussitôt, selon la norme, un autre forfait, l’exécution du maréchal Toukhatchevski, autre produit de la « paranoïa » du dictateur 1. Le consensus international sur « l’affaire Toukhatchevski » est pourtant dépourvu de tout fon-
dement scientifique : les sources militaires et diplomatiques internationales unanimes de 1936-1937 avèrent la trahison nationale, au sens juridique du terme, d’une fraction du haut commandement de l’Armée rouge de l’Ouest, perpétrée en compagnie de l’état-major de la Wehrmacht 2
Sources page 123 et 124.
Pour voir le document sur Nin agent Franquiste page 125.
1. Note 6010 S.C.R. 2/11, confidentiel, 6 novembre 1930, Europe URSS 1918-
1940, vol. 1265, dossier général, propagande communiste à l’étranger, 1930-1931,
MAE.
2. Note sans référence des RG de la Sécurité nationale, Paris, du 4 novembre 1938,
F7, vol. 14722, AN, souligné par moi.
3. https://en.wikipedia.org/wiki/Andreu_Nin_P%C3%A9rez
. Rapport Reichenau, déjà cité, F7, vol. 14722, AN.
C. Eyschen stigmatise les féroces « tueurs du NKVD (GUEPOU [sic]) contre Nin ». Il se fie donc à la thèse inoxydable relancée depuis 2004-2006 autour du témoignage unique d’un espion soviétique transfuge aux États-Unis depuis 1938, né Leiba Feldbin, dit Alexandre Orlov (1895-1973) 1, auteur en 1953, sur commande américaine, d’un ouvrage horrifiant – « l’histoire secrète des crimes de Staline » –, promu via ses quatre articles publiés dans Life, fleuron de l’empire d’Henry Luce 2 : Staline aurait lui-même donné « l’ordre écrit » d’assassiner Nin qui, arrêté le 16 juin 1937, aurait été exécuté le 23. De l’énorme flot déversé sans répit depuis quelques décennies sur cette « opération Nikolai » et reposant sur un rapport Orlov du 24 juillet 1937, on aura une idée en lisant, parmi les ouvrages les plus récents :
1o Stanley G. Payne, historien américain à la carrière très espagnole, y compris par ses articles dans la grande presse (ABC et El Mundo), et à l’évolu tion académique de plus en plus ouvertement « révisionniste » au sens pro franquiste du terme, combinée au ralliement à l’extrême droite 3 : Payne évoque dans un ouvrage de 2004 sur « la guerre civile espagnole » ledit rapport, « qui décrivait le crime de façon mystérieuse » 4, appréciation lapidaire ;
2o Boris Volodarsky, autre ancien espion soviétique, accueilli, lui, à Londres, dans un ouvrage de 2015, qui consacre un chapitre entier à l’affaire :
« The POUM Affair : Operation Nikolai » 5. Il ressort des dix pages concernées que le fameux document Orlov, « coté AVRR, File No 7862 assistant (nom de code Nin du NKVD), vol. 1, p. 234, 240 », et emprunté à un ouvrage russo-américain antérieur de plus de vingt ans, de John Costello et Oleg Tsarev – autre officier transfuge du KGB, également recueilli à Londres – se borne à mentionner la saisie par la DGS (Direction générale de la Sécurité espagnole) de « documents “indiquant que la direction du POUM, à savoir Andrés Nin, était impliquée pour espionnage” 6 ». Cette citation de 1993 reproduite en 2015 n’apporte aucune précision sur le présumé « ordre écrit » d’assassinat de Nin de Staline et confirme le texte de 1946 de Sayers et Kahn.
Tout absorbé par le recensement des innombrables crimes de Staline, l’ancien agent du KGB Volodarsky, pour avérer celui commis contre Nin, mentionne aussitôt, selon la norme, un autre forfait, l’exécution du maréchal Toukhatchevski, autre produit de la « paranoïa » du dictateur 1. Le consensus international sur « l’affaire Toukhatchevski » est pourtant dépourvu de tout fon-
dement scientifique : les sources militaires et diplomatiques internationales unanimes de 1936-1937 avèrent la trahison nationale, au sens juridique du terme, d’une fraction du haut commandement de l’Armée rouge de l’Ouest, perpétrée en compagnie de l’état-major de la Wehrmacht 2
Sources page 123 et 124.
Pour voir le document sur Nin agent Franquiste page 125.
1. Note 6010 S.C.R. 2/11, confidentiel, 6 novembre 1930, Europe URSS 1918-
1940, vol. 1265, dossier général, propagande communiste à l’étranger, 1930-1931,
MAE.
2. Note sans référence des RG de la Sécurité nationale, Paris, du 4 novembre 1938,
F7, vol. 14722, AN, souligné par moi.
3. https://en.wikipedia.org/wiki/Andreu_Nin_P%C3%A9rez
. Rapport Reichenau, déjà cité, F7, vol. 14722, AN.
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Hé, heureusement que tu apportes des précisions sur le sujet, on n'avait pas regardé l'article de cette façon au vu de l'extrait de volog, qui présente Nin comme un martyr.
Il est même précisé en liminaire: "Andrès Nin doit être classé parmi la vingtaine de dirigeants anticapitalistes les plus importants du 20ème siècle au niveau mondial"
Le vladimir oulianov volog nous aurait menti ???? Non, pas lui, parce quil n'a fait que copier.... comme toujours. C'est la version trotskarde qui nous a été présentée dans son fil, alors que toi tu nous donnes la version stal !!! C'est bien ça ?
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Vladimir de Volog красны a écrit:Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Andrès Nin doit être classé parmi la vingtaine de dirigeants anticapitalistes les plus importants du 20ème siècle au niveau mondial :
- par son action militante, de sa jeunesse durant la période de forte combativité du mouvement ouvrier sur Barcelone (grève générale d’août 1917, nombreuses grèves difficiles face à un patronat déterminé...) à ses derniers mois (combat face au franquisme).
- par ses responsabilités syndicales (secrétaire national de la CNT, rôle central dans le bureau du Profintern, Internationale Syndicale Rouge...)
- par ses responsabilités politiques (délégué au troisième congrès de la Troisième Internationale, fondateur de Izquierda Communista de Espana, cofondateur du POUM...)
- par ses qualités de réflexion politique, d’élaboration théorique
Les Soviets : leur origine, leur développement et leurs fonctions (par Andreu Nin)
Le fascisme italien (par Andrèu Nin, mars 1930)
- par ses choix toujours orientés dans le seul sens des intérêts historiques de l’humanité (au moment où la caste stalinienne s’accapare de l’URSS et du mouvement communiste international, il a le courage de combattre à Moscou au nom des idéaux de la Révolution d’Octobre et des premiers congrès du Komintern).
- par son action en tant que ministre de la Justice de la Généralitat de Catalogne (1936 1937) qui rappelle par bien des aspects l’oeuvre de la Commune de Paris
Fils de cordonnier et de paysanne, instituteur d’école laïque dans l’Espagne royale, dirigeant communiste antistalinien mondialement le plus connu avec Trotsky sans être trotskyste en 1936 1937, Andrès Nin fut arrêté, torturé, assassiné sur ordre de Staline.
Pire, au moment où l’Espagne républicaine avait besoin de tous ses combattants pour affronter les fascistes, les dirigeants staliniens du PC espagnol lancent une campagne de calomnie contre le POUM "Ont es Nin, a Salamanca (Franco) o a Berlin (Hitler)".
Soixante dix ans plus tard, l’ordre donné par Moscou d’arrêter Nin, de le torturer dans une cave de Madrid pour obtenir de lui des aveux de complicité avec les franquistes, son assassinat suite à son refus sont prouvés par les archives enfin ouvertes du Kremlin.
Rappeler ce fait horrible ne diminue pas les qualités de conviction et d’héroïsme des communistes espagnols et des Brigades internationales face au franquisme.
Rappeler ce fait contribue à clarifier un point décisif : la direction stalinienne de l’URSS en 1937 ne cherchait pas le développement du socialisme international mais seulement la préservation de ses intérêts bureaucratiques, d’où l’assassinat de quiconque dans le mouvement communiste représentait une alternative à ses trahisons :
11 et 12 juin 1937 : Staline fait fusiller les chefs militaires de la Révolution russe
2 mars 1938 à Moscou : Procès de Boukharine après sa "Lettre à la génération future"
21 août 1940 : L’assassinat de Léon Trotski par un agent de Staline
Jacques Serieys
Pour le lecteur qui souhaiterait de plus amples informations, je lui propose celui écrit par Juan Andrade (cofondateur du Parti Communiste Espagnol, membre de la direction du POUM avec Nin, arrêté comme lui le 16 juin 1937...) pour une brochure des Cahiers Spartacus (juin 1939), mis en ligne sur le site des Archives Internet des Marxistes :
http://www.marxists.org/francais/po...
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
plariste poste des CC, mais lautoproclamecadresup n'y voit que du bien, comprend qui veut ... pppppfffftttt sans intérêt d'ailleurs il n'a jamais été cadresup, mais il aurait bien voulu ha ha ha ha ha ha ha .... de plus ce oin oin de droite ++ n'est que dalle sur ce forum
Donc ...
Pourquoi fut assassiné Andrès Nin
En premier lieu, parce que Nin symbolisait en Espagne la génération qui, après avoir créé et donné la vie à l’Internationale Communiste, se sépara d’elle en la voyant prisonnière d’une caste bureaucratique et d’une politique boiteuse.
Fidèle jusqu’à la mort aux principes révolutionnaires qui furent ceux de la III° Internationale au moment qu’elle se constitua sous la direction de Lénine et de Trotski, Nin abandonna celle-ci pour continuer à défendre les principes fondamentaux du mouvement communiste révolutionnaire, foulés aux pieds par la bureaucratie stalinienne.
Attitude que ne pardonne pas la clique criminelle qui, sous la direction de Staline, maintient par la violence le prolétariat russe dans la soumission, et voudrait réduire au même sort la classe ouvrière internationale.
Cependant ce ne fut pas là la seule cause fondamentale de l’infâme assassinat d’Andrès Nin. On en trouve les causes immédiates dans la révolution espagnole elle-même. Andrès Nin était le secrétaire politique du parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) et, par suite, l’interprète le plus autorisé de sa politique. Cette politique n’était rien d’autre que la défense conséquente des intérêts du prolétariat dans la révolution espagnole.
C’était une politique qui tendait avant tout à assurer l’indépendance de la classe ouvrière et à empêcher que ne prévalent les tendances bourgeoises républicaines et celles du Front Populaire, lesquelles, par leur tactique de concessions et de compromis, rendirent possible le soulèvement fascisto-militaire du 19 juillet 1936.
En assassinant Andrès Nin, on voulait écraser le POUM, anéantir la force révolutionnaire la plus active du prolétariat espagnol. Par un tragique paradoxe, ce n’est pas à la bourgeoisie elle-même qu’il a été réservé de réaliser cette tâche, mais au parti communiste et aux membres des autres sections de la III° Internationale, spécialement recrutés pour réaliser cette œuvre contre-révolutionnaire.
Lorsque Nin eut été assassiné, que de nombreux autres camarades de son parti eurent été massacrés ou fusillés, que des centaines de militants du POUM eurent été emprisonnés, qu’un grand nombre d’autres eurent été odieusement maltraités dans les « tchékas » du S.I.M., dans les cachots de la police d’Etat, sur les pontons ou dans les camps de travail du sinistre commandant stalinien Astorga, le POUM fut déclaré dissous afin de lui interdire toute manifestation politique publique.
C’est là précisément ce qu’on voulait obtenir pour que la classe ouvrière fût privée de son expression authentique au moment qu’elle en avait le plus besoin.
Pour quelles raisons a-t-on supprimé « légalement » le POUM ?
Pour quoi combattait Nin, pour quoi est-il mort ?
Pour défendre le mot d’ordre de guerre sur le front et de révolution à l’arrière ;
Pour défendre les Comités ouvriers, organes démocratiques légitimes de la révolution ;
Pour défendre l’hégémonie totale du prolétariat dans le pouvoir ;
Pour défendre l’instauration d’une économie socialiste et la disparition du capitalisme ;
Pour défendre toutes les conquêtes faites le 19 juillet par le prolétariat ;
Parce qu’il soutenait que l’unique garantie de notre victoire résidait dans la solidarité révolutionnaire de la classe ouvrière internationale et non dans l’action des pays impérialistes « démocratiques » ;
Parce qu’il combattait toute la politique boiteuse de front populaire en face de l’impérialisme démocratique européen ;
Bref, parce que le P.O.U.M. résolu à défendre les idéaux révolutionnaires du socialisme et instruit par toutes les expériences de la révolution espagnole depuis le 14 avril 1931, voulait assurer au prolétariat l’instauration d’un régime de propriété collective, la construction du socialisme, et n’était pas disposé à voir le sacrifice des travailleurs du front et de l’arrière profiter aux partis petit-bourgeois radicaux et à l’impérialisme démocratique européen, principaux responsables du soulèvement.
C’est ce que le stalinisme n’a pas pardonné ni ne pardonne à Andrès Nin, au P.O.U.M., et à tous les véritables révolutionnaires.
Le parti communiste et le P.S.U.C. étaient avant tout, en Espagne, les interprètes de la politique extérieure de l’Union Soviétique. Cette politique avait pour objectif principal de chercher un accord avec la bourgeoisie démocratique internationale, fût-ce en sacrifiant les intérêts et idéaux révolutionnaires du prolétariat.
Pour développer et mener à bien cette politique, l’Union Soviétique, et son appendice mondial l’Internationale Communiste, ne pouvaient consentir que s’affermissent dans notre pays les conquêtes de la classe ouvrière. En conséquence de quoi le stalinisme se donna dès les premiers moments pour objectif principal d’anéantir le P.O.U.M. par tous les moyens et de le discréditer publiquement devant la classe ouvrière mondiale.
On parvint officiellement à condamner le P.O.U.M. au silence.
Mais le prolétariat eut occasion d’apercevoir quotidiennement comment les conquêtes du 19 juillet étaient réduites à leur plus simple expression, comment les riches et les chefs de la bureaucratie et de l’armée se nourrissaient avec abondance, tandis que les travailleurs mourraient de faim ; comment les prisons, les « tchékas » du S.I.M. et de la police et les camps de travail se peuplaient de révolutionnaires éprouvés ; comment les collectivités agricoles et industrielles étaient persécutées et détruites ; comment les partis petit-bourgeois retrouvaient leur ancien pouvoir ; comment on privait le prolétariat de son droit à l’expression de sa pensée et de son droit de protestation et de critique ; comment les syndicats devenaient de simples organismes de l’Etat bourgeois, etc., etc.
Pour parvenir à cela, le parti communiste commença, dès le commencement de la révolution, une violente campagne contre le P.O.U.M., car il pensait, et à juste titre, que le P.O.U.M. était formé de la minorité révolutionnaire la plus consciente. La campagne commença à Madrid, où la situation militaire était la plus grave à la fin de 1936 et au commencement de 1937, et où notre section était numériquement faible.
On ne lésina pas sur les moyens. Les radios madrilènes du parti communiste diffusaient quotidiennement toutes sortes de mensonges ; la presse stalinienne accusait nos camarades d’être alliés de Franco ; on refusait à la section madrilène le pain et l’eau, et, sur les fronts, on persécutait avec acharnement ses héroïques miliciens.
Profitant de l’hégémonie presque entière dont le stalinisme jouissait dans l’appareil officiel de Madrid, on passa, après cette campagne préparatoire, aux voies de fait. La police s’empara de « Radio-Combatiente Rojo », et des hebdomadaires « P.O.U.M. » et la « Antorcha » et mit nos camarades hors d’état de mener publiquement la propagande.
Ceci ne put se réaliser qu’avec la complicité de la gauche socialiste. Largo Caballero était président du Conseil. Angel Galarza, ministre de l’Intérieur, et Wenceslao Carrillo, directeur général de la police.
Mais ni la bourgeoisie démocratique, ni les diverses formes de dictature totalitaire ne peuvent aisément anéantir un parti révolutionnaire.
Le P.O.U.M. vivait et agissait.
Avec de grandes difficultés et parmi de grands dangers à Madrid, avec pleine vigueur et intensité en Catalogne. La région catalane était et reste la forteresse de notre parti.
La campagne ne pouvait s’y dérouler avec autant de précipitation : il fallait la préparer et procéder par étapes. D’ailleurs, la Confédération Nationale du Travail et la F.A.I. se trouvaient alors au plus fort de leur puissance ; elles englobaient de grandes masses de travailleurs catalans qui connaissaient bien les militants du P.O.U.M. et ses chefs. Il fallait suivre un plan.
Cependant on se hâta trop de juger la situation assez mûre pour une offensive à fond. Cette précipitation fut une des principales causes qui empêchèrent d’atteindre les objectifs finaux qu’on se proposait.
https://www.marxists.org/francais/poum/works/1939/06/andrade_19390600c.htm
Donc ...
Pourquoi fut assassiné Andrès Nin
En premier lieu, parce que Nin symbolisait en Espagne la génération qui, après avoir créé et donné la vie à l’Internationale Communiste, se sépara d’elle en la voyant prisonnière d’une caste bureaucratique et d’une politique boiteuse.
Fidèle jusqu’à la mort aux principes révolutionnaires qui furent ceux de la III° Internationale au moment qu’elle se constitua sous la direction de Lénine et de Trotski, Nin abandonna celle-ci pour continuer à défendre les principes fondamentaux du mouvement communiste révolutionnaire, foulés aux pieds par la bureaucratie stalinienne.
Attitude que ne pardonne pas la clique criminelle qui, sous la direction de Staline, maintient par la violence le prolétariat russe dans la soumission, et voudrait réduire au même sort la classe ouvrière internationale.
Cependant ce ne fut pas là la seule cause fondamentale de l’infâme assassinat d’Andrès Nin. On en trouve les causes immédiates dans la révolution espagnole elle-même. Andrès Nin était le secrétaire politique du parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) et, par suite, l’interprète le plus autorisé de sa politique. Cette politique n’était rien d’autre que la défense conséquente des intérêts du prolétariat dans la révolution espagnole.
C’était une politique qui tendait avant tout à assurer l’indépendance de la classe ouvrière et à empêcher que ne prévalent les tendances bourgeoises républicaines et celles du Front Populaire, lesquelles, par leur tactique de concessions et de compromis, rendirent possible le soulèvement fascisto-militaire du 19 juillet 1936.
En assassinant Andrès Nin, on voulait écraser le POUM, anéantir la force révolutionnaire la plus active du prolétariat espagnol. Par un tragique paradoxe, ce n’est pas à la bourgeoisie elle-même qu’il a été réservé de réaliser cette tâche, mais au parti communiste et aux membres des autres sections de la III° Internationale, spécialement recrutés pour réaliser cette œuvre contre-révolutionnaire.
Lorsque Nin eut été assassiné, que de nombreux autres camarades de son parti eurent été massacrés ou fusillés, que des centaines de militants du POUM eurent été emprisonnés, qu’un grand nombre d’autres eurent été odieusement maltraités dans les « tchékas » du S.I.M., dans les cachots de la police d’Etat, sur les pontons ou dans les camps de travail du sinistre commandant stalinien Astorga, le POUM fut déclaré dissous afin de lui interdire toute manifestation politique publique.
C’est là précisément ce qu’on voulait obtenir pour que la classe ouvrière fût privée de son expression authentique au moment qu’elle en avait le plus besoin.
Pour quelles raisons a-t-on supprimé « légalement » le POUM ?
Pour quoi combattait Nin, pour quoi est-il mort ?
Pour défendre le mot d’ordre de guerre sur le front et de révolution à l’arrière ;
Pour défendre les Comités ouvriers, organes démocratiques légitimes de la révolution ;
Pour défendre l’hégémonie totale du prolétariat dans le pouvoir ;
Pour défendre l’instauration d’une économie socialiste et la disparition du capitalisme ;
Pour défendre toutes les conquêtes faites le 19 juillet par le prolétariat ;
Parce qu’il soutenait que l’unique garantie de notre victoire résidait dans la solidarité révolutionnaire de la classe ouvrière internationale et non dans l’action des pays impérialistes « démocratiques » ;
Parce qu’il combattait toute la politique boiteuse de front populaire en face de l’impérialisme démocratique européen ;
Bref, parce que le P.O.U.M. résolu à défendre les idéaux révolutionnaires du socialisme et instruit par toutes les expériences de la révolution espagnole depuis le 14 avril 1931, voulait assurer au prolétariat l’instauration d’un régime de propriété collective, la construction du socialisme, et n’était pas disposé à voir le sacrifice des travailleurs du front et de l’arrière profiter aux partis petit-bourgeois radicaux et à l’impérialisme démocratique européen, principaux responsables du soulèvement.
C’est ce que le stalinisme n’a pas pardonné ni ne pardonne à Andrès Nin, au P.O.U.M., et à tous les véritables révolutionnaires.
Le parti communiste et le P.S.U.C. étaient avant tout, en Espagne, les interprètes de la politique extérieure de l’Union Soviétique. Cette politique avait pour objectif principal de chercher un accord avec la bourgeoisie démocratique internationale, fût-ce en sacrifiant les intérêts et idéaux révolutionnaires du prolétariat.
Pour développer et mener à bien cette politique, l’Union Soviétique, et son appendice mondial l’Internationale Communiste, ne pouvaient consentir que s’affermissent dans notre pays les conquêtes de la classe ouvrière. En conséquence de quoi le stalinisme se donna dès les premiers moments pour objectif principal d’anéantir le P.O.U.M. par tous les moyens et de le discréditer publiquement devant la classe ouvrière mondiale.
On parvint officiellement à condamner le P.O.U.M. au silence.
Mais le prolétariat eut occasion d’apercevoir quotidiennement comment les conquêtes du 19 juillet étaient réduites à leur plus simple expression, comment les riches et les chefs de la bureaucratie et de l’armée se nourrissaient avec abondance, tandis que les travailleurs mourraient de faim ; comment les prisons, les « tchékas » du S.I.M. et de la police et les camps de travail se peuplaient de révolutionnaires éprouvés ; comment les collectivités agricoles et industrielles étaient persécutées et détruites ; comment les partis petit-bourgeois retrouvaient leur ancien pouvoir ; comment on privait le prolétariat de son droit à l’expression de sa pensée et de son droit de protestation et de critique ; comment les syndicats devenaient de simples organismes de l’Etat bourgeois, etc., etc.
Pour parvenir à cela, le parti communiste commença, dès le commencement de la révolution, une violente campagne contre le P.O.U.M., car il pensait, et à juste titre, que le P.O.U.M. était formé de la minorité révolutionnaire la plus consciente. La campagne commença à Madrid, où la situation militaire était la plus grave à la fin de 1936 et au commencement de 1937, et où notre section était numériquement faible.
On ne lésina pas sur les moyens. Les radios madrilènes du parti communiste diffusaient quotidiennement toutes sortes de mensonges ; la presse stalinienne accusait nos camarades d’être alliés de Franco ; on refusait à la section madrilène le pain et l’eau, et, sur les fronts, on persécutait avec acharnement ses héroïques miliciens.
Profitant de l’hégémonie presque entière dont le stalinisme jouissait dans l’appareil officiel de Madrid, on passa, après cette campagne préparatoire, aux voies de fait. La police s’empara de « Radio-Combatiente Rojo », et des hebdomadaires « P.O.U.M. » et la « Antorcha » et mit nos camarades hors d’état de mener publiquement la propagande.
Ceci ne put se réaliser qu’avec la complicité de la gauche socialiste. Largo Caballero était président du Conseil. Angel Galarza, ministre de l’Intérieur, et Wenceslao Carrillo, directeur général de la police.
Mais ni la bourgeoisie démocratique, ni les diverses formes de dictature totalitaire ne peuvent aisément anéantir un parti révolutionnaire.
Le P.O.U.M. vivait et agissait.
Avec de grandes difficultés et parmi de grands dangers à Madrid, avec pleine vigueur et intensité en Catalogne. La région catalane était et reste la forteresse de notre parti.
La campagne ne pouvait s’y dérouler avec autant de précipitation : il fallait la préparer et procéder par étapes. D’ailleurs, la Confédération Nationale du Travail et la F.A.I. se trouvaient alors au plus fort de leur puissance ; elles englobaient de grandes masses de travailleurs catalans qui connaissaient bien les militants du P.O.U.M. et ses chefs. Il fallait suivre un plan.
Cependant on se hâta trop de juger la situation assez mûre pour une offensive à fond. Cette précipitation fut une des principales causes qui empêchèrent d’atteindre les objectifs finaux qu’on se proposait.
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Le Parti ouvrier d'unification marxiste (en espagnol : Partido Obrero de Unificación Marxista et en catalan : Partit Obrer d'Unificació Marxista, abrégé en POUM) est un mouvement communiste espagnol indépendant.
Il fait partie de l'Opposition communiste internationale. Il est anti-stalinien.
Créé en 1935 et devenu illégal en 1937, il a participé activement à la guerre d'Espagne contre le général Franco. Violemment réprimé, le POUM a par la suite survécu en Espagne et en exil, notamment en France, luttant contre la dictature franquiste.
Il fait partie de l'Opposition communiste internationale. Il est anti-stalinien.
Créé en 1935 et devenu illégal en 1937, il a participé activement à la guerre d'Espagne contre le général Franco. Violemment réprimé, le POUM a par la suite survécu en Espagne et en exil, notamment en France, luttant contre la dictature franquiste.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Le POUM a été accusé d'être une organisation trotskiste. C'est en fait faux, le POUM était en désaccord avec Trotski. La Gauche communiste d'Espagne s'était brouillée avec Trotski en 1934, celui-ci voulant que le groupe entre dans le Parti socialiste ouvrier espagnol. Trotski coupa unilatéralement tout lien avec le POUM quand le parti intégra le gouvernement catalan en juillet 1936, cette action étant complètement contraire avec la critique du communiste russe des fronts populaires. Trotski a dénoncé le « rôle pitoyable joué par la direction » du Parti.
En revanche, il s'agit bien d'une organisation marxiste anti-stalinienne, qui a notamment dénoncé les procès de Moscou dans son journal La Batalla (dirigé par Víctor Alba). Du fait de son idéologie communiste indépendante du Komintern, les relations avec les staliniens sont très conflictuelles.
Au niveau international, le POUM était membre du Bureau de Londres, ultérieurement baptisé Centre marxiste révolutionnaire international.
Son organisation de jeunesse est la Jeunesse communiste ibérique (Juventud Comunista Ibérica), dirigée par Germinal Vidal (es) puis Wilebaldo Solano.
En revanche, il s'agit bien d'une organisation marxiste anti-stalinienne, qui a notamment dénoncé les procès de Moscou dans son journal La Batalla (dirigé par Víctor Alba). Du fait de son idéologie communiste indépendante du Komintern, les relations avec les staliniens sont très conflictuelles.
Au niveau international, le POUM était membre du Bureau de Londres, ultérieurement baptisé Centre marxiste révolutionnaire international.
Son organisation de jeunesse est la Jeunesse communiste ibérique (Juventud Comunista Ibérica), dirigée par Germinal Vidal (es) puis Wilebaldo Solano.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Au début de la guerre civile espagnole, Andreu Nin, secrétaire général du POUM, est ministre de la Justice dans le gouvernement de la Généralité de Catalogne avant de se voir retirer le poste en décembre 1936.
Entre juillet et décembre 1936, les effectifs du POUM augmentent, passant de 6 000 à 30 000 adhérents, principalement en Catalogne et dans le Pays valencien. Cependant, même dans ces régions, les communistes du POUM restent minoritaires par rapport aux communistes du PCE et aux anarchistes.
L'écrivain britannique George Orwell, militant socialiste qui a combattu dans les rangs du POUM, relate son expérience dans son livre Hommage à la Catalogne.
Le POUM défend alors la révolution collectiviste qui se déroule en Catalogne depuis le 19 juillet 1936, considérant, comme la Confédération nationale du travail (CNT), qu'une révolution pouvait se développer.
Cette position, ajoutée aux critiques du POUM envers le Komintern, qui risquait de compromettre les relations entre la Seconde République et son principal fournisseur d'armes, a amené une crise grave dans le camp républicain, plus particulièrement entre, d'une part le POUM allié aux anarchistes, contre le PCE d'autre part.
Entre juillet et décembre 1936, les effectifs du POUM augmentent, passant de 6 000 à 30 000 adhérents, principalement en Catalogne et dans le Pays valencien. Cependant, même dans ces régions, les communistes du POUM restent minoritaires par rapport aux communistes du PCE et aux anarchistes.
L'écrivain britannique George Orwell, militant socialiste qui a combattu dans les rangs du POUM, relate son expérience dans son livre Hommage à la Catalogne.
Le POUM défend alors la révolution collectiviste qui se déroule en Catalogne depuis le 19 juillet 1936, considérant, comme la Confédération nationale du travail (CNT), qu'une révolution pouvait se développer.
Cette position, ajoutée aux critiques du POUM envers le Komintern, qui risquait de compromettre les relations entre la Seconde République et son principal fournisseur d'armes, a amené une crise grave dans le camp républicain, plus particulièrement entre, d'une part le POUM allié aux anarchistes, contre le PCE d'autre part.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Staline ordonne l'élimination physique des membres du POUM.
Les staliniens, à la suite d'une grande opération de propagande menée par Otto Katz et Willi Münzenberg selon laquelle le POUM serait « hitléro-trotskiste » et complice des franquistes pour qui il aurait déclenché les émeutes de mai à Barcelone, exigent et obtiennent son interdiction .
Orlov, le chef du NKVD en Espagne, met au point une machination fondée sur la « découverte » de documents censés démontrer la collusion du POUM avec l'ennemi ; le 16 juin 1937, il fait investir le siège du POUM et arrêter ses principaux dirigeants.
Bien que la CNT et certains membres du gouvernement protestent avec véhémence, cette opération met quasiment un terme à l'existence du POUM — même si la justice ne s'est pas contentée de reprendre les arguments du PCE durant le procès —, qui maintiendra tout de même une activité clandestine (poursuite de la publication du journal La Batalla).
L'acharnement stalinien à trouver des collusions entre des « trotskistes » et les « fascistes » fait écho aux procès de Moscou, qui se déroulaient en même temps. La « preuve » que des trotskistes auraient servi volontairement l'ennemi fasciste permet de légitimer lesdits procès.
Les unités combattantes sont dissoutes et la majorité de leurs dirigeants sont emprisonnés. Sur l'ordre de Staline, relayé par Orlov, beaucoup d'entre eux sont torturés voire exécutés pour ne pas avoir été dans la ligne politique du gouvernement aux ordres de l'URSS stalinienne.
Andreu Nin, notamment, est victime de la vindicte stalinienne : après avoir disparu pendant plusieurs jours, après son arrestation, il est retrouvé mort dans les environs de Madrid, ayant été liquidé par des agents espagnols et russes du NKVD agissant en toute illégalité .
Les autres dirigeants du POUM ont dû être exfiltrés de prisons non-officielles tenues par les staliniens et escortées par des troupes de confiance vers une prison officielle par la Généralité (gouvernement catalan) pour éviter qu'il n'arrive « malheur » à ces hommes.
Mais bien des membres du POUM finirent "suicidés" dans les prisons non officielles tenues par les staliniens, qui eux savaient pertinemment que qu'ils ne s'agissait pas de trotskistes, mais d'anti stalinien, et ça, c'était la peine de mort.
Plaristes le sait , s'il le conteste c'est un menteur.
Il y a des témoignages vivants de toute cette sinistre époque, qui n'a fait qu'aider le franquisme dans sa marche en avant contre la démocratie contre les libertés.
l'autoproclamecadresup devrait me remercier pour ces précisions qui ne sont ni staliniennes comme celles de plaristes, ni trotskistes comme plaristes l'affirme pour les miennes. Plaristes ment en défendant le stalinisme, idéologie dénoncée par tous les partis communistes du monde, sauf lui, ce qui prouve bien qu'il n'est pas communiste du tout. C'est un faux semblant au service du capital, raisons pour lesquelles, lautoproclame l'encense .....
Les staliniens, à la suite d'une grande opération de propagande menée par Otto Katz et Willi Münzenberg selon laquelle le POUM serait « hitléro-trotskiste » et complice des franquistes pour qui il aurait déclenché les émeutes de mai à Barcelone, exigent et obtiennent son interdiction .
Orlov, le chef du NKVD en Espagne, met au point une machination fondée sur la « découverte » de documents censés démontrer la collusion du POUM avec l'ennemi ; le 16 juin 1937, il fait investir le siège du POUM et arrêter ses principaux dirigeants.
Bien que la CNT et certains membres du gouvernement protestent avec véhémence, cette opération met quasiment un terme à l'existence du POUM — même si la justice ne s'est pas contentée de reprendre les arguments du PCE durant le procès —, qui maintiendra tout de même une activité clandestine (poursuite de la publication du journal La Batalla).
L'acharnement stalinien à trouver des collusions entre des « trotskistes » et les « fascistes » fait écho aux procès de Moscou, qui se déroulaient en même temps. La « preuve » que des trotskistes auraient servi volontairement l'ennemi fasciste permet de légitimer lesdits procès.
Les unités combattantes sont dissoutes et la majorité de leurs dirigeants sont emprisonnés. Sur l'ordre de Staline, relayé par Orlov, beaucoup d'entre eux sont torturés voire exécutés pour ne pas avoir été dans la ligne politique du gouvernement aux ordres de l'URSS stalinienne.
Andreu Nin, notamment, est victime de la vindicte stalinienne : après avoir disparu pendant plusieurs jours, après son arrestation, il est retrouvé mort dans les environs de Madrid, ayant été liquidé par des agents espagnols et russes du NKVD agissant en toute illégalité .
Les autres dirigeants du POUM ont dû être exfiltrés de prisons non-officielles tenues par les staliniens et escortées par des troupes de confiance vers une prison officielle par la Généralité (gouvernement catalan) pour éviter qu'il n'arrive « malheur » à ces hommes.
Mais bien des membres du POUM finirent "suicidés" dans les prisons non officielles tenues par les staliniens, qui eux savaient pertinemment que qu'ils ne s'agissait pas de trotskistes, mais d'anti stalinien, et ça, c'était la peine de mort.
Plaristes le sait , s'il le conteste c'est un menteur.
Il y a des témoignages vivants de toute cette sinistre époque, qui n'a fait qu'aider le franquisme dans sa marche en avant contre la démocratie contre les libertés.
l'autoproclamecadresup devrait me remercier pour ces précisions qui ne sont ni staliniennes comme celles de plaristes, ni trotskistes comme plaristes l'affirme pour les miennes. Plaristes ment en défendant le stalinisme, idéologie dénoncée par tous les partis communistes du monde, sauf lui, ce qui prouve bien qu'il n'est pas communiste du tout. C'est un faux semblant au service du capital, raisons pour lesquelles, lautoproclame l'encense .....
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Orlov, le chef du NKVD en Espagne, met au point une machination fondée sur la « découverte » de documents censés démontrer la collusion du POUM avec l'ennemi ; le 16 juin 1937, il fait investir le siège du POUM et arrêter ses principaux dirigeants.
Sources?
Moi j’ai des sources :
2. Note sans référence des RG de la Sécurité nationale, Paris, du 4 novembre 1938,
F7, vol. 14722, AN, souligné par moi.
. Rapport Reichenau, déjà cité, F7, vol. 14722, AN.
Tu va faire quoi? Contredire les archives F7 de la police?
Il y a des témoignages vivants de toute cette sinistre époque, qui n'a fait qu'aider le franquisme dans sa marche en avant contre la démocratie contre les libertés.
Ouais mais est-ce que le témoignage de gauchiasse anti-communiste réfugiée aux U.SA et payé par des magnats de la presse Jaune ça compte?
On a au cercle un Fils de résistant qui a fait la guerre d'Espagne. Il pourra te ressortir des anecdotes de son père.
Ça ne sera pas politiquement correct.
ni trotskistes comme plaristes l'affirme pour les miennes.
Alors pourquoi vous défendez Nina lors que même les débiles d'Anti-fa de pacotille dans la rue osent pas? Ces derniers préfèrent peindre Nin comme un vil agent Stalinien de l'URSS.
Faut vraiment être un trotskon convaincu pour faire ça.
Revanchisti- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Le NKVD n'a fait que de fournir ceci à al république Espagnole :
1. Note 6010 S.C.R. 2/11, confidentiel, 6 novembre 1930, Europe URSS 1918-
1940, vol. 1265, dossier général, propagande communiste à l’étranger, 1930-1931,
MAE.
Prouvant que Nin était un RG de la police espagnole d'avant la guerer civile, puis Franquiste.
Bon bah, vous le pensez qu'ils l'ont pris comment les gas du gouvernement Espagnols?
1. Note 6010 S.C.R. 2/11, confidentiel, 6 novembre 1930, Europe URSS 1918-
1940, vol. 1265, dossier général, propagande communiste à l’étranger, 1930-1931,
MAE.
Prouvant que Nin était un RG de la police espagnole d'avant la guerer civile, puis Franquiste.
Bon bah, vous le pensez qu'ils l'ont pris comment les gas du gouvernement Espagnols?
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
plariste poste des CC, mais lautoproclamecadresup n'y voit que du bien, comprend qui veut ... pppppfffftttt sans intérêt d'ailleurs il n'a jamais été cadresup, mais il aurait bien voulu ha ha ha ha ha ha ha .... de plus ce oin oin de droite ++ n'est que dalle sur ce forum
Donc ...
Pourquoi fut assassiné Andrès Nin
En premier lieu, parce que Nin symbolisait en Espagne la génération qui, après avoir créé et donné la vie à l’Internationale Communiste, se sépara d’elle en la voyant prisonnière d’une caste bureaucratique et d’une politique boiteuse.
Fidèle jusqu’à la mort aux principes révolutionnaires qui furent ceux de la III° Internationale au moment qu’elle se constitua sous la direction de Lénine et de Trotski, Nin abandonna celle-ci pour continuer à défendre les principes fondamentaux du mouvement communiste révolutionnaire, foulés aux pieds par la bureaucratie stalinienne.
Attitude que ne pardonne pas la clique criminelle qui, sous la direction de Staline, maintient par la violence le prolétariat russe dans la soumission, et voudrait réduire au même sort la classe ouvrière internationale.
Cependant ce ne fut pas là la seule cause fondamentale de l’infâme assassinat d’Andrès Nin. On en trouve les causes immédiates dans la révolution espagnole elle-même. Andrès Nin était le secrétaire politique du parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) et, par suite, l’interprète le plus autorisé de sa politique. Cette politique n’était rien d’autre que la défense conséquente des intérêts du prolétariat dans la révolution espagnole.
C’était une politique qui tendait avant tout à assurer l’indépendance de la classe ouvrière et à empêcher que ne prévalent les tendances bourgeoises républicaines et celles du Front Populaire, lesquelles, par leur tactique de concessions et de compromis, rendirent possible le soulèvement fascisto-militaire du 19 juillet 1936.
En assassinant Andrès Nin, on voulait écraser le POUM, anéantir la force révolutionnaire la plus active du prolétariat espagnol. Par un tragique paradoxe, ce n’est pas à la bourgeoisie elle-même qu’il a été réservé de réaliser cette tâche, mais au parti communiste et aux membres des autres sections de la III° Internationale, spécialement recrutés pour réaliser cette œuvre contre-révolutionnaire.
Lorsque Nin eut été assassiné, que de nombreux autres camarades de son parti eurent été massacrés ou fusillés, que des centaines de militants du POUM eurent été emprisonnés, qu’un grand nombre d’autres eurent été odieusement maltraités dans les « tchékas » du S.I.M., dans les cachots de la police d’Etat, sur les pontons ou dans les camps de travail du sinistre commandant stalinien Astorga, le POUM fut déclaré dissous afin de lui interdire toute manifestation politique publique.
C’est là précisément ce qu’on voulait obtenir pour que la classe ouvrière fût privée de son expression authentique au moment qu’elle en avait le plus besoin.
Pour quelles raisons a-t-on supprimé « légalement » le POUM ?
Pour quoi combattait Nin, pour quoi est-il mort ?
Pour défendre le mot d’ordre de guerre sur le front et de révolution à l’arrière ;
Pour défendre les Comités ouvriers, organes démocratiques légitimes de la révolution ;
Pour défendre l’hégémonie totale du prolétariat dans le pouvoir ;
Pour défendre l’instauration d’une économie socialiste et la disparition du capitalisme ;
Pour défendre toutes les conquêtes faites le 19 juillet par le prolétariat ;
Parce qu’il soutenait que l’unique garantie de notre victoire résidait dans la solidarité révolutionnaire de la classe ouvrière internationale et non dans l’action des pays impérialistes « démocratiques » ;
Parce qu’il combattait toute la politique boiteuse de front populaire en face de l’impérialisme démocratique européen ;
Bref, parce que le P.O.U.M. résolu à défendre les idéaux révolutionnaires du socialisme et instruit par toutes les expériences de la révolution espagnole depuis le 14 avril 1931, voulait assurer au prolétariat l’instauration d’un régime de propriété collective, la construction du socialisme, et n’était pas disposé à voir le sacrifice des travailleurs du front et de l’arrière profiter aux partis petit-bourgeois radicaux et à l’impérialisme démocratique européen, principaux responsables du soulèvement.
C’est ce que le stalinisme n’a pas pardonné ni ne pardonne à Andrès Nin, au P.O.U.M., et à tous les véritables révolutionnaires.
Le parti communiste et le P.S.U.C. étaient avant tout, en Espagne, les interprètes de la politique extérieure de l’Union Soviétique. Cette politique avait pour objectif principal de chercher un accord avec la bourgeoisie démocratique internationale, fût-ce en sacrifiant les intérêts et idéaux révolutionnaires du prolétariat.
Pour développer et mener à bien cette politique, l’Union Soviétique, et son appendice mondial l’Internationale Communiste, ne pouvaient consentir que s’affermissent dans notre pays les conquêtes de la classe ouvrière. En conséquence de quoi le stalinisme se donna dès les premiers moments pour objectif principal d’anéantir le P.O.U.M. par tous les moyens et de le discréditer publiquement devant la classe ouvrière mondiale.
On parvint officiellement à condamner le P.O.U.M. au silence.
Mais le prolétariat eut occasion d’apercevoir quotidiennement comment les conquêtes du 19 juillet étaient réduites à leur plus simple expression, comment les riches et les chefs de la bureaucratie et de l’armée se nourrissaient avec abondance, tandis que les travailleurs mourraient de faim ; comment les prisons, les « tchékas » du S.I.M. et de la police et les camps de travail se peuplaient de révolutionnaires éprouvés ; comment les collectivités agricoles et industrielles étaient persécutées et détruites ; comment les partis petit-bourgeois retrouvaient leur ancien pouvoir ; comment on privait le prolétariat de son droit à l’expression de sa pensée et de son droit de protestation et de critique ; comment les syndicats devenaient de simples organismes de l’Etat bourgeois, etc., etc.
Pour parvenir à cela, le parti communiste commença, dès le commencement de la révolution, une violente campagne contre le P.O.U.M., car il pensait, et à juste titre, que le P.O.U.M. était formé de la minorité révolutionnaire la plus consciente. La campagne commença à Madrid, où la situation militaire était la plus grave à la fin de 1936 et au commencement de 1937, et où notre section était numériquement faible.
On ne lésina pas sur les moyens. Les radios madrilènes du parti communiste diffusaient quotidiennement toutes sortes de mensonges ; la presse stalinienne accusait nos camarades d’être alliés de Franco ; on refusait à la section madrilène le pain et l’eau, et, sur les fronts, on persécutait avec acharnement ses héroïques miliciens.
Profitant de l’hégémonie presque entière dont le stalinisme jouissait dans l’appareil officiel de Madrid, on passa, après cette campagne préparatoire, aux voies de fait. La police s’empara de « Radio-Combatiente Rojo », et des hebdomadaires « P.O.U.M. » et la « Antorcha » et mit nos camarades hors d’état de mener publiquement la propagande.
Ceci ne put se réaliser qu’avec la complicité de la gauche socialiste. Largo Caballero était président du Conseil. Angel Galarza, ministre de l’Intérieur, et Wenceslao Carrillo, directeur général de la police.
Mais ni la bourgeoisie démocratique, ni les diverses formes de dictature totalitaire ne peuvent aisément anéantir un parti révolutionnaire.
Le P.O.U.M. vivait et agissait.
Avec de grandes difficultés et parmi de grands dangers à Madrid, avec pleine vigueur et intensité en Catalogne. La région catalane était et reste la forteresse de notre parti.
La campagne ne pouvait s’y dérouler avec autant de précipitation : il fallait la préparer et procéder par étapes. D’ailleurs, la Confédération Nationale du Travail et la F.A.I. se trouvaient alors au plus fort de leur puissance ; elles englobaient de grandes masses de travailleurs catalans qui connaissaient bien les militants du P.O.U.M. et ses chefs. Il fallait suivre un plan.
Cependant on se hâta trop de juger la situation assez mûre pour une offensive à fond. Cette précipitation fut une des principales causes qui empêchèrent d’atteindre les objectifs finaux qu’on se proposait.
https://www.marxists.org/francais/poum/works/1939/06/andrade_19390600c.htm
Donc ...
Pourquoi fut assassiné Andrès Nin
En premier lieu, parce que Nin symbolisait en Espagne la génération qui, après avoir créé et donné la vie à l’Internationale Communiste, se sépara d’elle en la voyant prisonnière d’une caste bureaucratique et d’une politique boiteuse.
Fidèle jusqu’à la mort aux principes révolutionnaires qui furent ceux de la III° Internationale au moment qu’elle se constitua sous la direction de Lénine et de Trotski, Nin abandonna celle-ci pour continuer à défendre les principes fondamentaux du mouvement communiste révolutionnaire, foulés aux pieds par la bureaucratie stalinienne.
Attitude que ne pardonne pas la clique criminelle qui, sous la direction de Staline, maintient par la violence le prolétariat russe dans la soumission, et voudrait réduire au même sort la classe ouvrière internationale.
Cependant ce ne fut pas là la seule cause fondamentale de l’infâme assassinat d’Andrès Nin. On en trouve les causes immédiates dans la révolution espagnole elle-même. Andrès Nin était le secrétaire politique du parti ouvrier d’unification marxiste (POUM) et, par suite, l’interprète le plus autorisé de sa politique. Cette politique n’était rien d’autre que la défense conséquente des intérêts du prolétariat dans la révolution espagnole.
C’était une politique qui tendait avant tout à assurer l’indépendance de la classe ouvrière et à empêcher que ne prévalent les tendances bourgeoises républicaines et celles du Front Populaire, lesquelles, par leur tactique de concessions et de compromis, rendirent possible le soulèvement fascisto-militaire du 19 juillet 1936.
En assassinant Andrès Nin, on voulait écraser le POUM, anéantir la force révolutionnaire la plus active du prolétariat espagnol. Par un tragique paradoxe, ce n’est pas à la bourgeoisie elle-même qu’il a été réservé de réaliser cette tâche, mais au parti communiste et aux membres des autres sections de la III° Internationale, spécialement recrutés pour réaliser cette œuvre contre-révolutionnaire.
Lorsque Nin eut été assassiné, que de nombreux autres camarades de son parti eurent été massacrés ou fusillés, que des centaines de militants du POUM eurent été emprisonnés, qu’un grand nombre d’autres eurent été odieusement maltraités dans les « tchékas » du S.I.M., dans les cachots de la police d’Etat, sur les pontons ou dans les camps de travail du sinistre commandant stalinien Astorga, le POUM fut déclaré dissous afin de lui interdire toute manifestation politique publique.
C’est là précisément ce qu’on voulait obtenir pour que la classe ouvrière fût privée de son expression authentique au moment qu’elle en avait le plus besoin.
Pour quelles raisons a-t-on supprimé « légalement » le POUM ?
Pour quoi combattait Nin, pour quoi est-il mort ?
Pour défendre le mot d’ordre de guerre sur le front et de révolution à l’arrière ;
Pour défendre les Comités ouvriers, organes démocratiques légitimes de la révolution ;
Pour défendre l’hégémonie totale du prolétariat dans le pouvoir ;
Pour défendre l’instauration d’une économie socialiste et la disparition du capitalisme ;
Pour défendre toutes les conquêtes faites le 19 juillet par le prolétariat ;
Parce qu’il soutenait que l’unique garantie de notre victoire résidait dans la solidarité révolutionnaire de la classe ouvrière internationale et non dans l’action des pays impérialistes « démocratiques » ;
Parce qu’il combattait toute la politique boiteuse de front populaire en face de l’impérialisme démocratique européen ;
Bref, parce que le P.O.U.M. résolu à défendre les idéaux révolutionnaires du socialisme et instruit par toutes les expériences de la révolution espagnole depuis le 14 avril 1931, voulait assurer au prolétariat l’instauration d’un régime de propriété collective, la construction du socialisme, et n’était pas disposé à voir le sacrifice des travailleurs du front et de l’arrière profiter aux partis petit-bourgeois radicaux et à l’impérialisme démocratique européen, principaux responsables du soulèvement.
C’est ce que le stalinisme n’a pas pardonné ni ne pardonne à Andrès Nin, au P.O.U.M., et à tous les véritables révolutionnaires.
Le parti communiste et le P.S.U.C. étaient avant tout, en Espagne, les interprètes de la politique extérieure de l’Union Soviétique. Cette politique avait pour objectif principal de chercher un accord avec la bourgeoisie démocratique internationale, fût-ce en sacrifiant les intérêts et idéaux révolutionnaires du prolétariat.
Pour développer et mener à bien cette politique, l’Union Soviétique, et son appendice mondial l’Internationale Communiste, ne pouvaient consentir que s’affermissent dans notre pays les conquêtes de la classe ouvrière. En conséquence de quoi le stalinisme se donna dès les premiers moments pour objectif principal d’anéantir le P.O.U.M. par tous les moyens et de le discréditer publiquement devant la classe ouvrière mondiale.
On parvint officiellement à condamner le P.O.U.M. au silence.
Mais le prolétariat eut occasion d’apercevoir quotidiennement comment les conquêtes du 19 juillet étaient réduites à leur plus simple expression, comment les riches et les chefs de la bureaucratie et de l’armée se nourrissaient avec abondance, tandis que les travailleurs mourraient de faim ; comment les prisons, les « tchékas » du S.I.M. et de la police et les camps de travail se peuplaient de révolutionnaires éprouvés ; comment les collectivités agricoles et industrielles étaient persécutées et détruites ; comment les partis petit-bourgeois retrouvaient leur ancien pouvoir ; comment on privait le prolétariat de son droit à l’expression de sa pensée et de son droit de protestation et de critique ; comment les syndicats devenaient de simples organismes de l’Etat bourgeois, etc., etc.
Pour parvenir à cela, le parti communiste commença, dès le commencement de la révolution, une violente campagne contre le P.O.U.M., car il pensait, et à juste titre, que le P.O.U.M. était formé de la minorité révolutionnaire la plus consciente. La campagne commença à Madrid, où la situation militaire était la plus grave à la fin de 1936 et au commencement de 1937, et où notre section était numériquement faible.
On ne lésina pas sur les moyens. Les radios madrilènes du parti communiste diffusaient quotidiennement toutes sortes de mensonges ; la presse stalinienne accusait nos camarades d’être alliés de Franco ; on refusait à la section madrilène le pain et l’eau, et, sur les fronts, on persécutait avec acharnement ses héroïques miliciens.
Profitant de l’hégémonie presque entière dont le stalinisme jouissait dans l’appareil officiel de Madrid, on passa, après cette campagne préparatoire, aux voies de fait. La police s’empara de « Radio-Combatiente Rojo », et des hebdomadaires « P.O.U.M. » et la « Antorcha » et mit nos camarades hors d’état de mener publiquement la propagande.
Ceci ne put se réaliser qu’avec la complicité de la gauche socialiste. Largo Caballero était président du Conseil. Angel Galarza, ministre de l’Intérieur, et Wenceslao Carrillo, directeur général de la police.
Mais ni la bourgeoisie démocratique, ni les diverses formes de dictature totalitaire ne peuvent aisément anéantir un parti révolutionnaire.
Le P.O.U.M. vivait et agissait.
Avec de grandes difficultés et parmi de grands dangers à Madrid, avec pleine vigueur et intensité en Catalogne. La région catalane était et reste la forteresse de notre parti.
La campagne ne pouvait s’y dérouler avec autant de précipitation : il fallait la préparer et procéder par étapes. D’ailleurs, la Confédération Nationale du Travail et la F.A.I. se trouvaient alors au plus fort de leur puissance ; elles englobaient de grandes masses de travailleurs catalans qui connaissaient bien les militants du P.O.U.M. et ses chefs. Il fallait suivre un plan.
Cependant on se hâta trop de juger la situation assez mûre pour une offensive à fond. Cette précipitation fut une des principales causes qui empêchèrent d’atteindre les objectifs finaux qu’on se proposait.
https://www.marxists.org/francais/poum/works/1939/06/andrade_19390600c.htm
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
""""pourquoi vous défendez Nina """"
Mais c'est faux, c'est de la manip, comme les stal de ton espèce, le font toujours.
Le titre de ce topic c'est :
Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
C'est un fait historique, et nous nous trouvons dans la période anniversaire de ce crime..
Où est le crime de lèse majesté.
Tais toi plaristes, tu ne sais pas tout, tu n'est pas la vérité révélé, moi aussi j'ai un camarade dont le grand père a vécu cette période criminelle de staline à Barcelone.
Ce qui porte en témoignage est accablant pour ton gourou condamné par l'histoire.
De plus je t'intime l'ordre de cesser de m'insulter, car ça risque mal finir pour toi.
Ton pseudo , Plaristes a été banni, tu veux finir pareil ????
Mais c'est faux, c'est de la manip, comme les stal de ton espèce, le font toujours.
Le titre de ce topic c'est :
Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
C'est un fait historique, et nous nous trouvons dans la période anniversaire de ce crime..
Où est le crime de lèse majesté.
Tais toi plaristes, tu ne sais pas tout, tu n'est pas la vérité révélé, moi aussi j'ai un camarade dont le grand père a vécu cette période criminelle de staline à Barcelone.
Ce qui porte en témoignage est accablant pour ton gourou condamné par l'histoire.
De plus je t'intime l'ordre de cesser de m'insulter, car ça risque mal finir pour toi.
Ton pseudo , Plaristes a été banni, tu veux finir pareil ????
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
En premier lieu, parce que Nin symbolisait en Espagne la génération qui, après avoir créé et donné la vie à l’Internationale Communiste, se sépara d’elle en la voyant prisonnière d’une caste bureaucratique et d’une politique boiteuse.
Blahblah gauchiste de Trosko-anarchiste....
On c'est que c'est pas vrai.
On a toutes les sources pour savoir qu'avec des gens comem Trotski ou Nin ça aurait été bien pire niveau bureaucratie.
On sait Que Staline a lui-même lutté contre sa propre bureaucratie.
https://ekladata.com/wR4N9OwaGreYueyRiW-rJmCiQ9c/Staline-et-la-lutte-pour-la-reforme-democratique2.pdf
Cette vision de l'historie sert la gauche pseudo révolutionnaire du capital.
C'est un position douteuse qui permet d'être à la fois anti-communiste et de présenter comem force révolutionnaire.
En gros vous ne jouez pas pour gagner, pas pour instaurer le socialisme dans toute la beauté de sa tragique imperfection.
Vous vous battez pour une utopie idéale parfaite et inatteignable. Juste pour avoir bonne conscience !
Votre crittique de l'URSS relève d'un position purement puritaine qui ferait marrer toute personne sachant comment ça marche un peu un état.
Sauf que voilà toute votre longue logorrhée s'effondre sur ce petit cialloux :
. Rapport Reichenau, déjà cité, F7, vol. 14722, AN.
Nin Bossait pour les franquistes on a la preuve.
De plus je continue toujours de demander :
C'est quoi ta sources pour affirmer le titre du sujet? Comment tu sais que c'est le NKVD et pas la république Espagnole?
Réponds moi agent de la V° collone du capital.
Revanchisti- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Vladimir de Volog красны a écrit:""""pourquoi vous défendez Nina """"
Mais c'est faux, c'est de la manip, comme les stal de ton espèce, le font toujours.
Le titre de ce topic c'est :
Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
C'est un fait historique, et nous nous trouvons dans la période anniversaire de ce crime..
Où est le crime de lèse majesté.
Tais toi plaristes, tu ne sais pas tout, tu n'est pas la vérité révélé, moi aussi j'ai un camarade dont le grand père a vécu cette période criminelle de staline à Barcelone.
Ce qui porte en témoignage est accablant pour ton gourou condamné par l'histoire.
De plus je t'intime l'ordre de cesser de m'insulter, car ça risque mal finir pour toi.
Ton pseudo , Plaristes a été banni, tu veux finir pareil ????
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
""""Réponds moi agent de la V° collone du capital.""""
P'taing, il est mur le gars ..
P'taing, il est mur le gars ..
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Vous l'érigez comme un martyr du NKVD. Or la source qui affirme qu'il a été éliminé par le NKVD est plus que douteuse. Et il y a en URSS aucune trace de l'ordre de Staline pour la liquidation. Alors qu'on a les traces d'ordre d'assassinats de pleins gens par Staline, notamment celles d'acteurs Hollywoodiens. Mais pas Andréas Nin.
Le seul rôle que le NKVD a probablement joué dans la mort de Nin a été de fournir au Régime républicain les preuves de sa culpabilité.
Le mythe de Nin martyr de l'horrible méchant pas bo Staline (Staline qui dans cetet version serait une sorte d'Hitler communiste rejoignant le mythe des jumeaux Totalitaires) sert à la Fabrication d'une gaugauche anti-communiste.
C'est à dire une V° colonne du capital.
La même que vous voyez défilez dans les rues sous la forme de blakc block, d'anti-fa RG de la police de nos jours.
Le seul rôle que le NKVD a probablement joué dans la mort de Nin a été de fournir au Régime républicain les preuves de sa culpabilité.
Le mythe de Nin martyr de l'horrible méchant pas bo Staline (Staline qui dans cetet version serait une sorte d'Hitler communiste rejoignant le mythe des jumeaux Totalitaires) sert à la Fabrication d'une gaugauche anti-communiste.
C'est à dire une V° colonne du capital.
La même que vous voyez défilez dans les rues sous la forme de blakc block, d'anti-fa RG de la police de nos jours.
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Tout ça c'est entre cocos. Bon débarras et bon vent.
Les détails ne sous intéressent pas.
Les détails ne sous intéressent pas.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Après la victoire électorale du Front populaire espagnol et le début de la guerre civile, il devient conseiller de justice de la Generalitat de Catalogne, récemment constituée, jusqu'à ce que ce poste lui soit retiré en raison des pressions staliniennes (PCE et PSUC).
Arrestation, torture et assassinat par le NKVD
Finalement, les tensions antitrotskistes étant devenues plus lourdes, et à la suite des évènements de mai 1937 à Barcelone, au cours desquels la CNT et le POUM affrontent les staliniens, Nin, dénoncé par André Marty9, est arrêté par la police politique. Transféré à Valence, puis à Madrid, il est torturé et finalement assassiné le 20 juin 1937 à Alcalá de Henares, sur ordre d'Alexandre Orlov. Le lendemain de sa mort, Moscou est informé que l'« affaire AN » a été réglée par « le procédé A », code qui signifie la mort d'Andreu Nin. Le message est également expédié à la délégation du Komintern en Espagne composée notamment de Palmiro Togliatti, Vittorio Codovilla et Ernő Gerő10.
La vérité sur cet épisode n'a été découverte qu'au début des années 1990, avec l'ouverture des archives du KGB. Ces archives, récemment utilisées par José María Zavala dans son livre En busca de Andreu Nin (À la recherche d'Andreu Nin), montrent que le général Orlov agissait lui-même sous les ordres de Staline. Des militants du POUM, à la suite de la censure de leur presse avaient posé sur les murs de Barcelone la question « Où est Nin ? », à laquelle les staliniens répondaient à l'époque que Nin avait été libéré par ses « amis » de la Gestapo et se trouvait « soit à Salamanque, soit à Berlin »11. Nin est en effet accusé de collusion avec l'ennemi pour avoir supposément fourni aux fascistes les plans des dispositifs de défense de Madrid et Barcelone. Les documents retrouvés en 1990 prouvent que l'accusation repose sur un faux élaboré par le NKVD.
Une plaque commémorative sur la Rambla de Barcelone, près de la place de Catalogne, rappelle le lieu où Andreu Nin a été vu par ses camarades, aidé notamment par la résistante Teresa Carbó i Comas, pour la dernière fois.
Arrestation, torture et assassinat par le NKVD
Finalement, les tensions antitrotskistes étant devenues plus lourdes, et à la suite des évènements de mai 1937 à Barcelone, au cours desquels la CNT et le POUM affrontent les staliniens, Nin, dénoncé par André Marty9, est arrêté par la police politique. Transféré à Valence, puis à Madrid, il est torturé et finalement assassiné le 20 juin 1937 à Alcalá de Henares, sur ordre d'Alexandre Orlov. Le lendemain de sa mort, Moscou est informé que l'« affaire AN » a été réglée par « le procédé A », code qui signifie la mort d'Andreu Nin. Le message est également expédié à la délégation du Komintern en Espagne composée notamment de Palmiro Togliatti, Vittorio Codovilla et Ernő Gerő10.
La vérité sur cet épisode n'a été découverte qu'au début des années 1990, avec l'ouverture des archives du KGB. Ces archives, récemment utilisées par José María Zavala dans son livre En busca de Andreu Nin (À la recherche d'Andreu Nin), montrent que le général Orlov agissait lui-même sous les ordres de Staline. Des militants du POUM, à la suite de la censure de leur presse avaient posé sur les murs de Barcelone la question « Où est Nin ? », à laquelle les staliniens répondaient à l'époque que Nin avait été libéré par ses « amis » de la Gestapo et se trouvait « soit à Salamanque, soit à Berlin »11. Nin est en effet accusé de collusion avec l'ennemi pour avoir supposément fourni aux fascistes les plans des dispositifs de défense de Madrid et Barcelone. Les documents retrouvés en 1990 prouvent que l'accusation repose sur un faux élaboré par le NKVD.
Une plaque commémorative sur la Rambla de Barcelone, près de la place de Catalogne, rappelle le lieu où Andreu Nin a été vu par ses camarades, aidé notamment par la résistante Teresa Carbó i Comas, pour la dernière fois.
André de Montalembert- Vénérable
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Date d'inscription : 13/12/2022
Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Source pour affirmer que c'est bien le NKVD ? Zetes sur que c'est pas la république espagnole ?
Revanchisti- Vénérable
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Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
J'en connais une celle de l'Historien Pierre Broué!Revanchisti a écrit:Source pour affirmer que c'est bien le NKVD ? Zetes sur que c'est pas la république espagnole ?
Tu vas quand même pas me raconter que seules les sources de l'URSS sont fiables, même celles des services secrets NKVD ont en grande partie disparues!
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
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Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: Andrès Nin kidnappé, torturé et assassiné par les sbires de Staline (16 au 20 juin 1937)
Sources premières du dit historien ?
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
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