Forces de l'Ordre - Réalité des faits
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Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
PERSONNE ne vous dit le contraire, mais comme ça n'a aucun lien (encore une fois) avec le sujet de base, je ne vois pas pourquoi vous nous bassinez avec ça...
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
C'est dans le titre Minos ... l'Ordre et son respect, en Démocratie, c'est la volonté du peuple.
Sinon c'est le désordre.
Sinon c'est le désordre.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Edouard de Montmonrency a écrit:C'est dans le titre Minos ... l'Ordre et son respect, en Démocratie, c'est la volonté du peuple.
Sinon c'est le désordre.
Expliquez nous donc quel est le rapport avec le référendum de 2005 et les forces de l'ordre du sujet...
Mais nous savons tous que vous ne répondrez pas ou à coté, comme toujours....
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Sais-tu ce qu'une Démocratie est Minos ? (car ta réponse générique impose de sérieux doutes)
Donne nous ta définition ...
Donne nous ta définition ...
Dernière édition par Edouard de Montmonrency le Mar 26 Sep - 17:01, édité 1 fois
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
J'ai comme un doute sur ses connaissances en Français , il vient de me prouver qu'il ne savait pas ce que çà signifiais des guillemets autour d'un mot!Edouard de Montmonrency a écrit:Sais-tu ce qu'une une Démocratie Minos ? (car ta réponse générique impose de sérieux doutes)
Donne nous ta définition ...
André de Montalembert- Vénérable
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Edouard de Montmonrency a écrit:Sais-tu ce qu'une Démocratie est Minos ? (car ta réponse générique impose de sérieux doutes)
Donne nous ta définition ...
Hooo, quelle surprise, PAS DE REPONSE !!
Qui aurai pu le prévoir ?!!!
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
... Tu es comme Dany26 Minos, plus on te donne de réponses, moins tu les perçois ;-)
Quelle bouffonnade avec vous deux ;-)
Quelle bouffonnade avec vous deux ;-)
Edouard de Montmonrency- Vénérable
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Et comme pour s'enfuir et faire semblant il met des smileys.Edouard de Montmonrency a écrit:... Tu es comme Dany26 Minos, plus on te donne de réponses, moins tu les perçois ;-)
Quelle bouffonnade avec vous deux ;-)
André de Montalembert- Vénérable
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Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Vidéo afin de ne pas oublier, cette en-sauvagerie, dans un pays
qui bientôt n'aura plus rien à voir avec la France, mis à part le nom
si il n'est pas changé.
qui bientôt n'aura plus rien à voir avec la France, mis à part le nom
si il n'est pas changé.
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Rôle partiel de la Police.
Courage, abnégation, protection du citoyen , don de soi, présence constante sur le terrain,
tout en obéissant aux Ordres de leurs supérieurs.
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Attentat de Magnanville : cette nuit d'horreur qui reste dans la tête de tous les policiers sept ans après.
Sept ans après les faits, le traumatisme de l'attentat est toujours présent dans la communauté policière. EPA - illustration GUILLAUME HORCAJUELO
Sept ans après l’assassinat de deux policiers tués à leur domicile de Magnanville, le procès d'un homme accusé de complicité s'ouvre ce lundi 25 septembre 2023 devant la cour d'assises spéciale de Paris. Les forces de l'ordre restent profondément marquées par cette attaque.
Le 13 juin 2016, Jean-Baptiste Salvaing, originaire de Pézenas (Hérault), et sa compagne Jessica Schneider étaient assassinés devant leur fils de 3 ans à leur domicile de Magnanville, en région parisienne.
Lundi 25 septembre 2023, le procès de cette attaque terroriste s’ouvre devant la cour d’assises spéciale de Paris. Sept ans après les faits, le traumatisme de l'attentat est toujours présent dans la communauté
Auprès de nos confrères de France info, une policière confie qu'elle se souviendra toute sa vie de "ce petit garçon qui est sorti dans les bras d'un membre du Raid". Les policiers apprennent ensuite que sa maman, Jessica, a été égorgée. "C'était la sidération dans les effectifs. Une sidération que je n'avais jamais vue. Et que j'espère ne jamais revoir", témoigne la policière à France info.
Des souvenirs traumatisants
Cette nuit-là, Larossi Abballa, 25 ans, a tué Jessica Schneider, agent administratif au commissariat de Mantes-la-Jolie, à son domicile. Il s'en est ensuite pris à son compagnon, avant de prendre en otage leur fils, petit garçon âgé de 3 ans à l'époque des faits. Le terroriste a été tué lors de l'intervention du Raid, après avoir revendiqué l'attaque au nom du groupe Etat islamique.
Sept ans plus tard, le procès de cet attentat s'ouvre devant la cour d'assises spéciale de Paris. Un seul accusé, Mohamed Lamine Aberouz, comparaît, pour complicité d'assassinats terroristes. L'audience prévue jusqu'au 10 octobre 2023, ravive des souvenirs traumatisants pour la communauté policière.
Dans l'été qui a suivi l'attentat, les arrêts maladies se sont multipliés et des policiers des Yvelines ont demandé leur mutation. Certains n'arrivent pas à revenir au travail, les conjoints d'autres ont peur qu'ils aillent sur le terrain, relate la policière interviewée par France info.
Un tournant
L'attentat de Magnanville a été un tournant pour les forces de l'ordre. En juin 2016, les policiers avaient déjà le droit de porter leur arme en dehors du service. Une mesure est instaurée dans le cadre de l'état d'urgence décrété en France au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. À la suite de l'assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, la mesure est prolongée au-delà, pour les fonctionnaires qui le souhaitent. Désormais, les policiers ont encore le droit de conserver leur arme hors service.
Il y a un avant et un après Magnanville, explique Marc Hocquard, secrétaire national du syndicat Unsa Police, à France info. Jamais les policiers n'auraient pu penser qu'un individu puisse entrer chez eux. Pour beaucoup, l'assassinat de ce couple a instauré un "sentiment de menace planante au quotidien", décrypte Marion Guenot, sociologue spécialisée de la police, à France info.
Sources
Sept ans après les faits, le traumatisme de l'attentat est toujours présent dans la communauté policière. EPA - illustration GUILLAUME HORCAJUELO
Sept ans après l’assassinat de deux policiers tués à leur domicile de Magnanville, le procès d'un homme accusé de complicité s'ouvre ce lundi 25 septembre 2023 devant la cour d'assises spéciale de Paris. Les forces de l'ordre restent profondément marquées par cette attaque.
Le 13 juin 2016, Jean-Baptiste Salvaing, originaire de Pézenas (Hérault), et sa compagne Jessica Schneider étaient assassinés devant leur fils de 3 ans à leur domicile de Magnanville, en région parisienne.
Lundi 25 septembre 2023, le procès de cette attaque terroriste s’ouvre devant la cour d’assises spéciale de Paris. Sept ans après les faits, le traumatisme de l'attentat est toujours présent dans la communauté
Auprès de nos confrères de France info, une policière confie qu'elle se souviendra toute sa vie de "ce petit garçon qui est sorti dans les bras d'un membre du Raid". Les policiers apprennent ensuite que sa maman, Jessica, a été égorgée. "C'était la sidération dans les effectifs. Une sidération que je n'avais jamais vue. Et que j'espère ne jamais revoir", témoigne la policière à France info.
Des souvenirs traumatisants
Cette nuit-là, Larossi Abballa, 25 ans, a tué Jessica Schneider, agent administratif au commissariat de Mantes-la-Jolie, à son domicile. Il s'en est ensuite pris à son compagnon, avant de prendre en otage leur fils, petit garçon âgé de 3 ans à l'époque des faits. Le terroriste a été tué lors de l'intervention du Raid, après avoir revendiqué l'attaque au nom du groupe Etat islamique.
Sept ans plus tard, le procès de cet attentat s'ouvre devant la cour d'assises spéciale de Paris. Un seul accusé, Mohamed Lamine Aberouz, comparaît, pour complicité d'assassinats terroristes. L'audience prévue jusqu'au 10 octobre 2023, ravive des souvenirs traumatisants pour la communauté policière.
Dans l'été qui a suivi l'attentat, les arrêts maladies se sont multipliés et des policiers des Yvelines ont demandé leur mutation. Certains n'arrivent pas à revenir au travail, les conjoints d'autres ont peur qu'ils aillent sur le terrain, relate la policière interviewée par France info.
Un tournant
L'attentat de Magnanville a été un tournant pour les forces de l'ordre. En juin 2016, les policiers avaient déjà le droit de porter leur arme en dehors du service. Une mesure est instaurée dans le cadre de l'état d'urgence décrété en France au lendemain des attentats du 13 novembre 2015. À la suite de l'assassinat de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider, la mesure est prolongée au-delà, pour les fonctionnaires qui le souhaitent. Désormais, les policiers ont encore le droit de conserver leur arme hors service.
Il y a un avant et un après Magnanville, explique Marc Hocquard, secrétaire national du syndicat Unsa Police, à France info. Jamais les policiers n'auraient pu penser qu'un individu puisse entrer chez eux. Pour beaucoup, l'assassinat de ce couple a instauré un "sentiment de menace planante au quotidien", décrypte Marion Guenot, sociologue spécialisée de la police, à France info.
Sources
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Attentat de Magnanville : Un complice était-il dans la maison lors du double assassinat ? Le mystère de la trace d'ADN
Mohamed Lamine Aberouz, soupçonné d’avoir été présent dans la maison lors des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider en 2016, est jugé à partir de ce lundi par la cour d’assises spécialement composée. Il n’a eu de cesse de nier.
Le nom de Mohamed Lamine Aberouz est arrivé relativement tardivement dans le dossier. Dans les premiers temps, les enquêteurs soupçonnaient son frère aîné, Charaf-Din, décrit comme le guide spirituel de Larossi Aballa. Les deux hommes ont été condamnés en 2013 pour leur participation à une filière d’acheminement de combattants djihadistes en zone afghano-pakistanaise. Malgré l’interdiction émise par la justice, ils sont restés en contact à leur sortie de détention. Surtout, le téléphone de Charaf-Din Aberouz « borne » à Magnanville à 23h42 le soir du double assassinat. Mais la vidéosurveillance de la mosquée est formelle : à 23h39, il sortait de la mosquée, aux Mureaux. Or, le trajet jusqu’au domicile prend 9 minutes. Après de multiples analyses, les enquêteurs en ont déduit que ce bornage non loin de la scène de crime s’explique probablement par un « délestage » de cellules téléphoniques.
Une trace ADN sur la scène de crime
C’est une autre expertise qui oriente les enquêteurs vers Mohamed Lamine Aberouz. Son ADN a été découverte sur le repose-poignet de l’ordinateur des victimes, celui dont s’est servi Larossi Abballa pour revendiquer son crime. C’est la seule trace de son ADN retrouvée dans la maison, sur des centaines de prélèvements. Il n’y en a pas non plus sur les victimes. Pourrait-il s’agir d’une contamination, comme n’a eu de cesse de l’affirmer le mis en cause ? Les deux hommes étaient proches et Mohamed Lamine Aberouz empruntait régulièrement la voiture du terroriste ; de nombreuses traces de son ADN y ont d’ailleurs été retrouvées. Mais les experts écartent formellement tout transfert ou contamination : la concentration d’ADN retrouvée sur l’ordinateur est supérieure à celle du véhicule. Une analyse que rejette la défense.
« C’est une trace isolée qui n’est corroborée par aucun élément du dossier. Elle a été retrouvée sur l’ordinateur, mais rien ne suggère qu’il s’en soit servi », déplorent ses avocats, Me Vincent Brengarth et Me Nino Arnaud. Et d’insister : « L’accusation n’est même pas capable d’expliquer la nature de sa complicité. » Ils rappellent qu’aucun témoin ne l’a vu sur place ou sortir de la maison. De même, si Larossi Abballa a été aperçu par des voisins surveillant la maison du couple, il était toujours seul. Quid du témoignage de Mathieu ? A sa tante, il a confié à plusieurs reprises avoir vu deux hommes. « Une autre fois, il m’a dit "il y en avait un qui voulait me tuer" et l’autre aurait dit "attend" ou "non pas encore" », a-t-elle raconté aux juges. Un témoignage que les avocats de la défense appellent à prendre avec « beaucoup de précaution », rappelant l’âge de l’enfant et la nature du traumatisme subi.
Un téléphone qui « borne » loin de Magnanville
Depuis sa mise en examen en décembre 2017, Mohamed Lamine Aberouz, tout juste âgé de 30 ans, n’a eu de cesse de crier son innocence, affirmant que ce 13 juin au soir, il a fait des allers-retours entre la mosquée et son domicile. Les enquêteurs ont bien noté que son téléphone « bornait » aux Mureaux et non à Magnanville. Mais selon eux, l’activité enregistrée sur son appareil n’impliquait pas forcément qu'il était en train de l'utiliser. En clair : ils ne peuvent exclure le fait que l’accusé a laissé son téléphone chez lui. Ils interprètent également le fait qu’il ait désinstallé l’application cryptée Telegram comme une volonté de cacher des messages.
Et c’est bien toute la difficulté de ce dossier : l’accusation est fragile et hormis la trace ADN, les éléments matériels sont rares. Certes, l’homme appartient à la même mouvance djihadiste. Il a été condamné à cinq ans de prison pour « non-dénonciation de crime terroriste » dans l’affaire dite des bombonnes de Notre-Dame. « On ne condamne pas pour des idées », insistent ses avocats, qui dénoncent une « falsification judiciaire ». Dans cette affaire, Mohamed Lamine Aberouz encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
sources
Mohamed Lamine Aberouz, soupçonné d’avoir été présent dans la maison lors des assassinats de Jean-Baptiste Salvaing et Jessica Schneider en 2016, est jugé à partir de ce lundi par la cour d’assises spécialement composée. Il n’a eu de cesse de nier.
Le nom de Mohamed Lamine Aberouz est arrivé relativement tardivement dans le dossier. Dans les premiers temps, les enquêteurs soupçonnaient son frère aîné, Charaf-Din, décrit comme le guide spirituel de Larossi Aballa. Les deux hommes ont été condamnés en 2013 pour leur participation à une filière d’acheminement de combattants djihadistes en zone afghano-pakistanaise. Malgré l’interdiction émise par la justice, ils sont restés en contact à leur sortie de détention. Surtout, le téléphone de Charaf-Din Aberouz « borne » à Magnanville à 23h42 le soir du double assassinat. Mais la vidéosurveillance de la mosquée est formelle : à 23h39, il sortait de la mosquée, aux Mureaux. Or, le trajet jusqu’au domicile prend 9 minutes. Après de multiples analyses, les enquêteurs en ont déduit que ce bornage non loin de la scène de crime s’explique probablement par un « délestage » de cellules téléphoniques.
Une trace ADN sur la scène de crime
C’est une autre expertise qui oriente les enquêteurs vers Mohamed Lamine Aberouz. Son ADN a été découverte sur le repose-poignet de l’ordinateur des victimes, celui dont s’est servi Larossi Abballa pour revendiquer son crime. C’est la seule trace de son ADN retrouvée dans la maison, sur des centaines de prélèvements. Il n’y en a pas non plus sur les victimes. Pourrait-il s’agir d’une contamination, comme n’a eu de cesse de l’affirmer le mis en cause ? Les deux hommes étaient proches et Mohamed Lamine Aberouz empruntait régulièrement la voiture du terroriste ; de nombreuses traces de son ADN y ont d’ailleurs été retrouvées. Mais les experts écartent formellement tout transfert ou contamination : la concentration d’ADN retrouvée sur l’ordinateur est supérieure à celle du véhicule. Une analyse que rejette la défense.
« C’est une trace isolée qui n’est corroborée par aucun élément du dossier. Elle a été retrouvée sur l’ordinateur, mais rien ne suggère qu’il s’en soit servi », déplorent ses avocats, Me Vincent Brengarth et Me Nino Arnaud. Et d’insister : « L’accusation n’est même pas capable d’expliquer la nature de sa complicité. » Ils rappellent qu’aucun témoin ne l’a vu sur place ou sortir de la maison. De même, si Larossi Abballa a été aperçu par des voisins surveillant la maison du couple, il était toujours seul. Quid du témoignage de Mathieu ? A sa tante, il a confié à plusieurs reprises avoir vu deux hommes. « Une autre fois, il m’a dit "il y en avait un qui voulait me tuer" et l’autre aurait dit "attend" ou "non pas encore" », a-t-elle raconté aux juges. Un témoignage que les avocats de la défense appellent à prendre avec « beaucoup de précaution », rappelant l’âge de l’enfant et la nature du traumatisme subi.
Un téléphone qui « borne » loin de Magnanville
Depuis sa mise en examen en décembre 2017, Mohamed Lamine Aberouz, tout juste âgé de 30 ans, n’a eu de cesse de crier son innocence, affirmant que ce 13 juin au soir, il a fait des allers-retours entre la mosquée et son domicile. Les enquêteurs ont bien noté que son téléphone « bornait » aux Mureaux et non à Magnanville. Mais selon eux, l’activité enregistrée sur son appareil n’impliquait pas forcément qu'il était en train de l'utiliser. En clair : ils ne peuvent exclure le fait que l’accusé a laissé son téléphone chez lui. Ils interprètent également le fait qu’il ait désinstallé l’application cryptée Telegram comme une volonté de cacher des messages.
Et c’est bien toute la difficulté de ce dossier : l’accusation est fragile et hormis la trace ADN, les éléments matériels sont rares. Certes, l’homme appartient à la même mouvance djihadiste. Il a été condamné à cinq ans de prison pour « non-dénonciation de crime terroriste » dans l’affaire dite des bombonnes de Notre-Dame. « On ne condamne pas pour des idées », insistent ses avocats, qui dénoncent une « falsification judiciaire ». Dans cette affaire, Mohamed Lamine Aberouz encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
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Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Attentat de Magnanville : « Les collègues en parlent encore »… Un traumatisme dans la mémoire des policiers
13 juin 2016. Le commandant Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, quitte le commissariat des Mureaux et monte dans sa voiture. Une vingtaine de kilomètres séparent son lieu de travail de son domicile situé à Magnanville, dans les Yvelines. Il est 20h20 lorsque le policier arrive et stationne son véhicule dans l’allée des Perdrix. Il en sort et franchit le portail en bois de sa maison. Soudain, un homme se jette sur lui, un couteau à la main, et le poignarde à plusieurs reprises dans l’abdomen. Il tente de s’enfuir, mais son agresseur le poursuit et lui porte d’autres coups.
La victime à terre, son meurtrier se retranche dans le petit pavillon blanc. A la fenêtre, il annonce avoir agi au nom de Daesh et détenir des otages : il s’agit de Jessica Schneider, la compagne de Jean-Baptiste Salvaing, qui est adjointe administrative du commissariat de Mantes-la-Jolie, et de leur fils de 3 ans et demi.
Quelques heures plus tard, les agents du Raid donnent l’assaut. Au rez-de-chaussée de la maison du couple de policiers, ils découvrent le corps de la jeune femme de 36 ans, qui a été égorgée. Le terroriste, Larossi Aballa, 25 ans, est tué lors de l’opération, après avoir posté sur Facebook une vidéo de revendication et d’allégeance à Daesh. La justice le soupçonne d’avoir été aidé par un complice, Mohamed Aberouz. Ce dernier, qui laissé de l’ADN sur le repose poignet de l’ordinateur du couple, serait parvenu à prendre la fuite. Il comparaîtra, à partir de lundi, devant la cour d’assises spéciale pour complicité d’assassinats terroristes.
Les victimes ont-elles été choisies par hasard ? Ou le terroriste connaissait-il leur profession ? L’enquête n’a pas permis de le déterminer avec certitude bien que plusieurs éléments alimentent cette dernière hypothèse. Larossi Aballa s’était plaint à de nombreuses reprises de contrôles d’identité répétés et avait exprimé sa haine des policiers devant plusieurs témoins. D’autre part, il avait effectué des recherches sur Internet sur Jessica Schneider et s’était rendu à plusieurs reprises à proximité du domicile du couple.
« Personne n’est à l’abri »
Dans les rangs policiers, l’assassinat de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing a causé un traumatisme qui, sept ans plus tard, est toujours présent dans les mémoires. « L’attentat nous a beaucoup choqués. Dans les services, les collègues en parlent encore aujourd’hui », explique à 20 Minutes Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police-FO, une organisation qui s’est portée partie civile au procès. Les policiers, poursuit-elle, avaient déjà l’habitude, avant le drame, de prendre un certain nombre de précautions. « On évite d’habiter dans les circonscriptions où l’on travaille, on demande aux enfants de ne pas parler du travail de leurs parents. » Mais depuis l’attentat de Magnanville, les fonctionnaires savent « que ça peut arriver, même sans commettre d’imprudence, que personne n’est à l’abri ».
Les familles des policiers ont, elles aussi, été « très choquées, et on a toujours ça en tête », confie à 20 Minutes Aurélie Laroussie, présidente de l’association Femmes de forces de l’ordre en colère (FFOC). « On s’est tous identifié à ce couple, on a compris que cela pouvait aussi nous arriver. Même à la maison, on n’est plus en sécurité », raconte-t-elle. Avant d’ajouter : « On a toujours peur pour nos conjoints lorsqu’ils sont en service. Mais maintenant, on a aussi peur chez nous. » Depuis le drame, les familles des fonctionnaires ont changé certaines habitudes. « On fait plus attention quand on rentre chez nous, on est plus attentifs aux passages réguliers devant nos maisons. » Sur les réseaux sociaux, « beaucoup de policiers ne montrent plus leur visage, utilisent des pseudos », pour éviter d’être reconnus. Plus aucun policier ne prend le risque de rentrer chez lui en tenue.
« Mon compagnon rentre désormais avec son arme »
Dans les semaines qui ont suivi le double assassinat de Magnanville, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour renforcer la sécurité des policiers. Un arrêté du 25 juillet 2016 les autorise à porter leur arme, même quand ils ne sont pas en service. « Mon compagnon rentre désormais avec son arme à la maison. Ça a été une avancée », estime Aurélie Laroussie. Par ailleurs, la loi du 28 février 2017 leur donne la possibilité d’être identifiés, dans les procédures judiciaires sensibles, par un numéro administratif. Ces affaires concernent des crimes ou des délits punis de plus de trois ans de prison.
Pour Linda Kebbab, il faut désormais aller plus loin. « Nous demandons l’anonymisation dans toutes les procédures, souligne la syndicaliste. Il nous paraît important aussi de ne plus publier l’identité des agents qui réussissent le concours de gardien de la paix. Ils ne sont pas encore policiers, mais sont déjà exposés. »
Sources
13 juin 2016. Le commandant Jean-Baptiste Salvaing, 42 ans, quitte le commissariat des Mureaux et monte dans sa voiture. Une vingtaine de kilomètres séparent son lieu de travail de son domicile situé à Magnanville, dans les Yvelines. Il est 20h20 lorsque le policier arrive et stationne son véhicule dans l’allée des Perdrix. Il en sort et franchit le portail en bois de sa maison. Soudain, un homme se jette sur lui, un couteau à la main, et le poignarde à plusieurs reprises dans l’abdomen. Il tente de s’enfuir, mais son agresseur le poursuit et lui porte d’autres coups.
La victime à terre, son meurtrier se retranche dans le petit pavillon blanc. A la fenêtre, il annonce avoir agi au nom de Daesh et détenir des otages : il s’agit de Jessica Schneider, la compagne de Jean-Baptiste Salvaing, qui est adjointe administrative du commissariat de Mantes-la-Jolie, et de leur fils de 3 ans et demi.
Quelques heures plus tard, les agents du Raid donnent l’assaut. Au rez-de-chaussée de la maison du couple de policiers, ils découvrent le corps de la jeune femme de 36 ans, qui a été égorgée. Le terroriste, Larossi Aballa, 25 ans, est tué lors de l’opération, après avoir posté sur Facebook une vidéo de revendication et d’allégeance à Daesh. La justice le soupçonne d’avoir été aidé par un complice, Mohamed Aberouz. Ce dernier, qui laissé de l’ADN sur le repose poignet de l’ordinateur du couple, serait parvenu à prendre la fuite. Il comparaîtra, à partir de lundi, devant la cour d’assises spéciale pour complicité d’assassinats terroristes.
Les victimes ont-elles été choisies par hasard ? Ou le terroriste connaissait-il leur profession ? L’enquête n’a pas permis de le déterminer avec certitude bien que plusieurs éléments alimentent cette dernière hypothèse. Larossi Aballa s’était plaint à de nombreuses reprises de contrôles d’identité répétés et avait exprimé sa haine des policiers devant plusieurs témoins. D’autre part, il avait effectué des recherches sur Internet sur Jessica Schneider et s’était rendu à plusieurs reprises à proximité du domicile du couple.
« Personne n’est à l’abri »
Dans les rangs policiers, l’assassinat de Jessica Schneider et Jean-Baptiste Salvaing a causé un traumatisme qui, sept ans plus tard, est toujours présent dans les mémoires. « L’attentat nous a beaucoup choqués. Dans les services, les collègues en parlent encore aujourd’hui », explique à 20 Minutes Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat Unité SGP Police-FO, une organisation qui s’est portée partie civile au procès. Les policiers, poursuit-elle, avaient déjà l’habitude, avant le drame, de prendre un certain nombre de précautions. « On évite d’habiter dans les circonscriptions où l’on travaille, on demande aux enfants de ne pas parler du travail de leurs parents. » Mais depuis l’attentat de Magnanville, les fonctionnaires savent « que ça peut arriver, même sans commettre d’imprudence, que personne n’est à l’abri ».
Les familles des policiers ont, elles aussi, été « très choquées, et on a toujours ça en tête », confie à 20 Minutes Aurélie Laroussie, présidente de l’association Femmes de forces de l’ordre en colère (FFOC). « On s’est tous identifié à ce couple, on a compris que cela pouvait aussi nous arriver. Même à la maison, on n’est plus en sécurité », raconte-t-elle. Avant d’ajouter : « On a toujours peur pour nos conjoints lorsqu’ils sont en service. Mais maintenant, on a aussi peur chez nous. » Depuis le drame, les familles des fonctionnaires ont changé certaines habitudes. « On fait plus attention quand on rentre chez nous, on est plus attentifs aux passages réguliers devant nos maisons. » Sur les réseaux sociaux, « beaucoup de policiers ne montrent plus leur visage, utilisent des pseudos », pour éviter d’être reconnus. Plus aucun policier ne prend le risque de rentrer chez lui en tenue.
« Mon compagnon rentre désormais avec son arme »
Dans les semaines qui ont suivi le double assassinat de Magnanville, le gouvernement a pris plusieurs mesures pour renforcer la sécurité des policiers. Un arrêté du 25 juillet 2016 les autorise à porter leur arme, même quand ils ne sont pas en service. « Mon compagnon rentre désormais avec son arme à la maison. Ça a été une avancée », estime Aurélie Laroussie. Par ailleurs, la loi du 28 février 2017 leur donne la possibilité d’être identifiés, dans les procédures judiciaires sensibles, par un numéro administratif. Ces affaires concernent des crimes ou des délits punis de plus de trois ans de prison.
Pour Linda Kebbab, il faut désormais aller plus loin. « Nous demandons l’anonymisation dans toutes les procédures, souligne la syndicaliste. Il nous paraît important aussi de ne plus publier l’identité des agents qui réussissent le concours de gardien de la paix. Ils ne sont pas encore policiers, mais sont déjà exposés. »
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Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
17 juin 2016
Un Hommage National a été rendu aux deux Policiers assassinés.
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Quand un syndicat se permet de défendre ses syndiqués.... c'est que les choses se mettent à tourner au vinaigre.....
Clavier- Sage
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Côtes-d’Armor : Armé d'un couteau, il pénètre dans la gendarmerie et blesse deux militaires
Deux gendarmes ont été blessés par un homme armé d'un couteau, qui a pénétré dans les locaux de la gendarmerie de Bégard, entre Lannion et Guingamp (Côtes-d’Armor), ce mardi soir. L'agresseur de 58 ans a été maîtrisé, puis interpellé et placé en garde à vue.
"Aux alentours de 19h30, un homme âgé de 58 ans, déjà condamné pour des faits de meurtre sur ascendant en 2010 par la cour d'assises de l'Oise, s'est présenté à la grille de la gendarmerie de Bégard, puis s'est jeté sur l'un des gendarmes présents avec un couteau", explique le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, dans un communiqué, confirmant une information du Télégramme.
«Tuer quelqu'un»
Le gendarme agressé a réussi à parer le coup avec son bras. Il a été légèrement blessé. L'agresseur a ensuite blessé un second militaire lors de son interpellation. Les deux gendarmes blessés ont été conduits à l'hôpital. Le premier s'est vu délivrer un certificat mentionnant trois jours d'incapacité totale de travail (ITT), le second un jour. Une enquête pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte.
La garde à vue du quinquagénaire, qui aurait affirmé vouloir "tuer quelqu'un", a été levée et il a été hospitalisé d'office. Elle a finalement repris ce mercredi à 13h50, a indiqué le procureur de la République.
Sources
Deux gendarmes ont été blessés par un homme armé d'un couteau, qui a pénétré dans les locaux de la gendarmerie de Bégard, entre Lannion et Guingamp (Côtes-d’Armor), ce mardi soir. L'agresseur de 58 ans a été maîtrisé, puis interpellé et placé en garde à vue.
"Aux alentours de 19h30, un homme âgé de 58 ans, déjà condamné pour des faits de meurtre sur ascendant en 2010 par la cour d'assises de l'Oise, s'est présenté à la grille de la gendarmerie de Bégard, puis s'est jeté sur l'un des gendarmes présents avec un couteau", explique le procureur de la République de Saint-Brieuc, Nicolas Heitz, dans un communiqué, confirmant une information du Télégramme.
«Tuer quelqu'un»
Le gendarme agressé a réussi à parer le coup avec son bras. Il a été légèrement blessé. L'agresseur a ensuite blessé un second militaire lors de son interpellation. Les deux gendarmes blessés ont été conduits à l'hôpital. Le premier s'est vu délivrer un certificat mentionnant trois jours d'incapacité totale de travail (ITT), le second un jour. Une enquête pour tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique a été ouverte.
La garde à vue du quinquagénaire, qui aurait affirmé vouloir "tuer quelqu'un", a été levée et il a été hospitalisé d'office. Elle a finalement repris ce mercredi à 13h50, a indiqué le procureur de la République.
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Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Policier tué au Mans en 2020 : l'accusé condamné à 12 ans de réclusion criminelle
Après trois jours de procès et quatre heures de délibéré, Charlie Fajole, 29 ans, a été condamné ce mercredi à 12 ans de réclusion criminelle pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", par la cour d'assises de la Sarthe, dans l'affaire de la mort du policier Eric Monroy. Le commissaire divisionnaire Christophe Cordier et son prédécesseur, Emmanuel Morin, étaient présents durant ces trois jours de procès. Ils étaient aux côtés des "nuiteux", les collègues d'Eric Monroy, qui était marié et père de famille.
Le drame s'est déroulé dans la nuit du 5 au 6 août 2020, au Mans. Le policier Eric Monroy avait tenté de stopper Charlie Fajole vers 03h30, alors qu'il s'était endormi au volant d'une voiture, à un carrefour. Après un "réveil comateux", le suspect avait redémarré en trombe. Moins de 200 mètres plus loin, sa voiture a percuté un muret à 60 km/h, causant l'éjection et la mort quasi instantanée du policier, victime de multiples fractures et hémorragies internes.
Déjà condamné à trois reprises par le passé
Charlie Fajole, un Sarthois père d'un enfant, avait déjà été condamné à trois reprises pour différents délits, dont trafic de stupéfiants et refus d'obtempérer. Son avocat, Me Jean de Bary, a plaidé pour la qualification d'homicide involontaire, invoquant "un éveil confusionnel" au moment des faits, une thèse corroborée par une experte psychologue mais finalement écartée par la cour d'assises.
Me Laurent-Franck Liénard, avocat de la famille Monroy, et l'avocate générale Florence Leroux-Ghristi ont insisté sur l'aspect "volontaire" des faits. "Il a voulu sa chute, il a obtenu sa mort", a souligné l'avocate générale, qui avait requis une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
Sources
12 ans de prison c'est si peu au regard des faits.
Après trois jours de procès et quatre heures de délibéré, Charlie Fajole, 29 ans, a été condamné ce mercredi à 12 ans de réclusion criminelle pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner", par la cour d'assises de la Sarthe, dans l'affaire de la mort du policier Eric Monroy. Le commissaire divisionnaire Christophe Cordier et son prédécesseur, Emmanuel Morin, étaient présents durant ces trois jours de procès. Ils étaient aux côtés des "nuiteux", les collègues d'Eric Monroy, qui était marié et père de famille.
Le drame s'est déroulé dans la nuit du 5 au 6 août 2020, au Mans. Le policier Eric Monroy avait tenté de stopper Charlie Fajole vers 03h30, alors qu'il s'était endormi au volant d'une voiture, à un carrefour. Après un "réveil comateux", le suspect avait redémarré en trombe. Moins de 200 mètres plus loin, sa voiture a percuté un muret à 60 km/h, causant l'éjection et la mort quasi instantanée du policier, victime de multiples fractures et hémorragies internes.
Déjà condamné à trois reprises par le passé
Charlie Fajole, un Sarthois père d'un enfant, avait déjà été condamné à trois reprises pour différents délits, dont trafic de stupéfiants et refus d'obtempérer. Son avocat, Me Jean de Bary, a plaidé pour la qualification d'homicide involontaire, invoquant "un éveil confusionnel" au moment des faits, une thèse corroborée par une experte psychologue mais finalement écartée par la cour d'assises.
Me Laurent-Franck Liénard, avocat de la famille Monroy, et l'avocate générale Florence Leroux-Ghristi ont insisté sur l'aspect "volontaire" des faits. "Il a voulu sa chute, il a obtenu sa mort", a souligné l'avocate générale, qui avait requis une peine de 15 ans de réclusion criminelle.
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12 ans de prison c'est si peu au regard des faits.
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Rappel des faits :
Éric Monroy, 43 ans, était brigadier de police. Il a été tué par un chauffard alcoolisé au volant, alors qu'il tentait de lui porter assistance. Ce dernier qui est âgé de 26 ans a été mis en examen.
Le drame s'est produit dans la nuit de mercredi à jeudi au Mans (Sarthe). Un homme s'était visiblement endormi au volant de sa voiture lorsque les sapeurs-pompiers sont arrivés. Ils ont ensuite fait appel aux forces de l'ordre. Éric Monroy qui se trouvait avec deux de ses collègues, a tenté de récupérer la clef de contact de la voiture du conducteur.
Le chauffard a alors redémarré soudainement, trainant le fonctionnaire sur plusieurs mètres. La voiture a ensuite violemment percuté un mur. Éric Monroy a été déclaré mort sur place a confirmé le procureur de la République du Mans.
Déjà condamné à plusieurs reprises
Le mis en cause de 26 ans a tenté de se cacher au bout d'une allée juste après les faits mais a été rapidement retrouvé et interpellé. Il a été placé en garde à vue.
Une information judiciaire a été ouverte ce vendredi pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l'autorité publique et conduite sous l'empire d'un état alcoolique en récidive légale.
Ce n'est pas la première fois que cet homme a affaire à la justice. Il a en effet déjà été condamné pour conduite sous l'emprise de l'alcool et refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter, en 2015. Il a également fait l'objet d'une condamnation pour outrage et rébellion en 2018. L'homme a été mis en examen en début d'après-midi ce vendredi. Le parquet a requis son placement en détention provisoire.
Des policiers se sont rassemblés pour rendre hommage à leur collègue tué
Des rassemblements de policiers ont eu lieu partout en France dans la nuit de jeudi à vendredi, pour rendre hommage au défunt. Une centaine de policiers étaient notamment rassemblés devant le Panthéon à Paris (Ve), mais également à Clermont-Ferrand, ou à Nantes.
Sources
D'après les dernières sources après procès, le Policier, aurait été trainé sur 200 M.
Éric Monroy, 43 ans, était brigadier de police. Il a été tué par un chauffard alcoolisé au volant, alors qu'il tentait de lui porter assistance. Ce dernier qui est âgé de 26 ans a été mis en examen.
Le drame s'est produit dans la nuit de mercredi à jeudi au Mans (Sarthe). Un homme s'était visiblement endormi au volant de sa voiture lorsque les sapeurs-pompiers sont arrivés. Ils ont ensuite fait appel aux forces de l'ordre. Éric Monroy qui se trouvait avec deux de ses collègues, a tenté de récupérer la clef de contact de la voiture du conducteur.
Le chauffard a alors redémarré soudainement, trainant le fonctionnaire sur plusieurs mètres. La voiture a ensuite violemment percuté un mur. Éric Monroy a été déclaré mort sur place a confirmé le procureur de la République du Mans.
Déjà condamné à plusieurs reprises
Le mis en cause de 26 ans a tenté de se cacher au bout d'une allée juste après les faits mais a été rapidement retrouvé et interpellé. Il a été placé en garde à vue.
Une information judiciaire a été ouverte ce vendredi pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur personne dépositaire de l'autorité publique et conduite sous l'empire d'un état alcoolique en récidive légale.
Ce n'est pas la première fois que cet homme a affaire à la justice. Il a en effet déjà été condamné pour conduite sous l'emprise de l'alcool et refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter, en 2015. Il a également fait l'objet d'une condamnation pour outrage et rébellion en 2018. L'homme a été mis en examen en début d'après-midi ce vendredi. Le parquet a requis son placement en détention provisoire.
Des policiers se sont rassemblés pour rendre hommage à leur collègue tué
Des rassemblements de policiers ont eu lieu partout en France dans la nuit de jeudi à vendredi, pour rendre hommage au défunt. Une centaine de policiers étaient notamment rassemblés devant le Panthéon à Paris (Ve), mais également à Clermont-Ferrand, ou à Nantes.
Sources
D'après les dernières sources après procès, le Policier, aurait été trainé sur 200 M.
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Mort d'Adama Traoré : un non-lieu prononcé pour les gendarmes
Dans l'enquête sur le décès d'Adama Traoré peu après son interpellation en juillet 2016, dans le Val-d'Oise, la justice a rendu un non-lieu.
Un non lieu a été rendu ce vendredi dans l'enquête sur la mort d'Adama Traoré, en juillet 2016, à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), selon une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris. Dans ce dossier, trois gendarmes avaient été placés sous le statut de témoin assisté et n'ont jamais été mis en examen. En juillet dernier, le parquet de Paris avait requis un non-lieu dans cette affaire, à la suite de plusieurs années d'enquête et d'expertises.
"Aucune trace de violences ayant contribué au décès d'Adama Traoré n'a été notée lors des autopsies et des expertises de synthèses", précise l'ordonnance du tribunal. "Les éléments de la procédure ne permettent pas d'établir l'usage d'une force non strictement nécessaire ou disproportionnée par rapport à la situation décrite par les gendarmes interpellateurs", peut-on également lire. "Le dossier ne permet pas d'établir de manière certaine que les gendarmes interpellateurs étaient en mesure, dans le temps qui leur était imparti, de percevoir l'état d'hypoxie dans lequel se trouvait Adama Traoré, et en conséquence, d'adapter les techniques utilisées pour l'interpeller".
La famille d'Adama Traoré va faire appel
L'avocat de la famille d'Adama Traoré, Me Yassine Bouzrou, annonce dans un communiqué qu'il va "interjeter appel de cette décision". "Cette ordonnance de non-lieu qui contient des contradictions, des incohérences et de graves violations du droit déshonore l'institution judiciaire (...) Les juges se contredisent eux-mêmes dans leur décision et violent la loi afin d'exonérer les gendarmes", écrit l'avocat. "Pour toutes ces raisons, nous allons interjeter appel de cette décision afin que la Cour d'appel puisse appliquer le droit dans cette affaire en renvoyant les gendarmes devant une juridiction de jugement".
Adama Traoré est décédé dans la caserne de gendarmerie de Persan, le 19 juillet 2016, près de deux heures après son interpellation et une course poursuite pédestre, alors qu'il faisait près de 37 degrés ce jour-là.
Sources
Dans l'enquête sur le décès d'Adama Traoré peu après son interpellation en juillet 2016, dans le Val-d'Oise, la justice a rendu un non-lieu.
Un non lieu a été rendu ce vendredi dans l'enquête sur la mort d'Adama Traoré, en juillet 2016, à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise), selon une ordonnance du tribunal judiciaire de Paris. Dans ce dossier, trois gendarmes avaient été placés sous le statut de témoin assisté et n'ont jamais été mis en examen. En juillet dernier, le parquet de Paris avait requis un non-lieu dans cette affaire, à la suite de plusieurs années d'enquête et d'expertises.
"Aucune trace de violences ayant contribué au décès d'Adama Traoré n'a été notée lors des autopsies et des expertises de synthèses", précise l'ordonnance du tribunal. "Les éléments de la procédure ne permettent pas d'établir l'usage d'une force non strictement nécessaire ou disproportionnée par rapport à la situation décrite par les gendarmes interpellateurs", peut-on également lire. "Le dossier ne permet pas d'établir de manière certaine que les gendarmes interpellateurs étaient en mesure, dans le temps qui leur était imparti, de percevoir l'état d'hypoxie dans lequel se trouvait Adama Traoré, et en conséquence, d'adapter les techniques utilisées pour l'interpeller".
La famille d'Adama Traoré va faire appel
L'avocat de la famille d'Adama Traoré, Me Yassine Bouzrou, annonce dans un communiqué qu'il va "interjeter appel de cette décision". "Cette ordonnance de non-lieu qui contient des contradictions, des incohérences et de graves violations du droit déshonore l'institution judiciaire (...) Les juges se contredisent eux-mêmes dans leur décision et violent la loi afin d'exonérer les gendarmes", écrit l'avocat. "Pour toutes ces raisons, nous allons interjeter appel de cette décision afin que la Cour d'appel puisse appliquer le droit dans cette affaire en renvoyant les gendarmes devant une juridiction de jugement".
Adama Traoré est décédé dans la caserne de gendarmerie de Persan, le 19 juillet 2016, près de deux heures après son interpellation et une course poursuite pédestre, alors qu'il faisait près de 37 degrés ce jour-là.
Sources
Charlotte d'Ortega- Impétrant
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Date d'inscription : 02/08/2020
Localisation : Côte-Ouest
Re: Forces de l'Ordre - Réalité des faits
Les gendarmes et policiers sont étonnés d'avoir en face d'eux des délinquants ?
C'est cela que tu montre Charlotte.
Malheureusement c'est leur métiers qui veux çà, ils avaient qu'à en choisir un autre rien ne les obligeait!
Par contre ils reçoivent quelquefois des ordres contraires à leurs propres morales, certains sont content de jouer les cow-boy, qu'ils viennent pas se plaindre après, d'autres....démissionnent.
C'est cela que tu montre Charlotte.
Malheureusement c'est leur métiers qui veux çà, ils avaient qu'à en choisir un autre rien ne les obligeait!
Par contre ils reçoivent quelquefois des ordres contraires à leurs propres morales, certains sont content de jouer les cow-boy, qu'ils viennent pas se plaindre après, d'autres....démissionnent.
André de Montalembert- Vénérable
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Crapouille la vinasse aime ce message
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