Par ici les poètes
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Clavier
Crapouille la vinasse
Jacques Cartier
W454
Vladimir de Volog
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Éloge de l'amour
Éloge de l'amour
Tout l'Univers obéit à l'Amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes coeurs c'est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.
Sans cet Amour, tant d'objets ravissants,
Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines,
N'ont point d'appâts qui ne soient languissants,
Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.
Des jeunes coeurs c'est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.
Jean de La Fontaine.
Tout l'Univers obéit à l'Amour ;
Belle Psyché, soumettez-lui votre âme.
Les autres dieux à ce dieu font la cour,
Et leur pouvoir est moins doux que sa flamme.
Des jeunes coeurs c'est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.
Sans cet Amour, tant d'objets ravissants,
Lambris dorés, bois, jardins, et fontaines,
N'ont point d'appâts qui ne soient languissants,
Et leurs plaisirs sont moins doux que ses peines.
Des jeunes coeurs c'est le suprême bien
Aimez, aimez ; tout le reste n'est rien.
Jean de La Fontaine.
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
Re: Par ici les poètes
de William Yeats....un poëte Irlandais
Apples ( a du inspirer Steve Job ou Wozniak )
Though I am old with wandering .
Through hollow lands and hilly lands.
I will find out where she has gone
And kiss her lips and take her hands;
And walk among long dappled grass,
And pluck till time and times are done
The silver apples of the moon,
The golden apples of the sun.
Apples ( a du inspirer Steve Job ou Wozniak )
Though I am old with wandering .
Through hollow lands and hilly lands.
I will find out where she has gone
And kiss her lips and take her hands;
And walk among long dappled grass,
And pluck till time and times are done
The silver apples of the moon,
The golden apples of the sun.
Clavier- Sage
- Messages : 4303
Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
Hymne
Hymne
À la très chère, à la très belle
Qui remplit mon coeur de clarté,
À l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l'éternel.
Sachet toujours frais qui parfume
L'atmosphère d'un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,
Comment, amour incorruptible,
T'exprimer avec vérité ?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité !
À la très bonne, à la très belle
Qui fait ma joie et ma santé,
À l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !
Charles Baudelaire.
Recueil : Les fleurs du mal (1857)
À la très chère, à la très belle
Qui remplit mon coeur de clarté,
À l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !
Elle se répand dans ma vie
Comme un air imprégné de sel,
Et dans mon âme inassouvie
Verse le goût de l'éternel.
Sachet toujours frais qui parfume
L'atmosphère d'un cher réduit,
Encensoir oublié qui fume
En secret à travers la nuit,
Comment, amour incorruptible,
T'exprimer avec vérité ?
Grain de musc qui gis, invisible,
Au fond de mon éternité !
À la très bonne, à la très belle
Qui fait ma joie et ma santé,
À l'ange, à l'idole immortelle,
Salut en l'immortalité !
Charles Baudelaire.
Recueil : Les fleurs du mal (1857)
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mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
Re: Par ici les poètes
Allez viens mon ami
Eponges tes sanglots
Pleurer toute les nuits
Tu parles d'un cadeau ;
Allez viens mon ami
Je t'emport'avec moi
Je connais un pays
Sùr ! on y pleure pas ,
Enfin pas toi , ni moi
Il est rempli de fleurs
On sera comme des rois
Toujours en plein bonheur ,
Ta veuve nous fera rir'
Avec ses faux sanglots
Salés , a tout vomir
Même ce qui est beau,
Moi , je n'ai personne
Il faut me l'inventer
Un Paul , une Simone
Pour venir m'amuser ,
Allez ! viens mon ami
C'est temps de s'en aller
Il va bientôt faire nuit ,
Le cimetièr va fermer .
Jacques Cartier
Eponges tes sanglots
Pleurer toute les nuits
Tu parles d'un cadeau ;
Allez viens mon ami
Je t'emport'avec moi
Je connais un pays
Sùr ! on y pleure pas ,
Enfin pas toi , ni moi
Il est rempli de fleurs
On sera comme des rois
Toujours en plein bonheur ,
Ta veuve nous fera rir'
Avec ses faux sanglots
Salés , a tout vomir
Même ce qui est beau,
Moi , je n'ai personne
Il faut me l'inventer
Un Paul , une Simone
Pour venir m'amuser ,
Allez ! viens mon ami
C'est temps de s'en aller
Il va bientôt faire nuit ,
Le cimetièr va fermer .
Jacques Cartier
Jacques Cartier- Chef
- Messages : 1834
Date d'inscription : 15/11/2023
Paulette et Elena de Chanteplume aiment ce message
Re: Par ici les poètes
Oh Jacques quel beau poème malgré tant de tristesse !!!
Est-il le reflet de votre état d´âme en ce moment. ??
Est-il le reflet de votre état d´âme en ce moment. ??
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
Re: Par ici les poètes
La Rose et le Réséda
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda.
Louis Aragon (1897-1982), La Diane française (1944).
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda.
Louis Aragon (1897-1982), La Diane française (1944).
Paulette- Maître
- Messages : 2882
Date d'inscription : 13/04/2023
Age : 20
L'art de vieillir
L'art de vieillir
Vieillir, se l'avouer à soi même et le dire
tout haut, non pas pour voir protester les amis,
mais pour y conformer ses goûts et s'interdire
ce que la veille encore on se croyait permis.
Avec sincérité, dès que l'aube se lève,
se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour ;
à chaque cheveu blanc, se séparer d'un rêve
et lui dire tout bas un adieu sans retour.
Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeunes,
et nourrir son esprit d'un solide savoir,
devenir bon, devenir doux, aimer les fleurs,
aimer les jeunes, comme on aima l'espoir.
Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
tandis qu'il vogueront sur les flots hasardeux,
craindre d'être importun sans devenir sauvage,
se laisser ignorer tout en restant près d'eux.
Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
prier et faire un peu de bien autour de soi,
sans négliger son corps, parer surtout son âme,
chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique Foi.
Puis un jour s’en aller, sans trop causer d’alarmes,
Discrètement mourir, un peu comme on s’endort,
Pour que les tout petits ne versent pas de larmes
Et qu’ils ne sachent pas ce que c’est que la mort.
Jean Fabié
Vieillir, se l'avouer à soi même et le dire
tout haut, non pas pour voir protester les amis,
mais pour y conformer ses goûts et s'interdire
ce que la veille encore on se croyait permis.
Avec sincérité, dès que l'aube se lève,
se bien persuader qu'on est plus vieux d'un jour ;
à chaque cheveu blanc, se séparer d'un rêve
et lui dire tout bas un adieu sans retour.
Aux appétits grossiers, imposer d'âpres jeunes,
et nourrir son esprit d'un solide savoir,
devenir bon, devenir doux, aimer les fleurs,
aimer les jeunes, comme on aima l'espoir.
Se résigner à vivre un peu sur le rivage,
tandis qu'il vogueront sur les flots hasardeux,
craindre d'être importun sans devenir sauvage,
se laisser ignorer tout en restant près d'eux.
Vaquer sans bruit aux soins que tout départ réclame,
prier et faire un peu de bien autour de soi,
sans négliger son corps, parer surtout son âme,
chauffant l'un aux tisons, l'autre à l'antique Foi.
Puis un jour s’en aller, sans trop causer d’alarmes,
Discrètement mourir, un peu comme on s’endort,
Pour que les tout petits ne versent pas de larmes
Et qu’ils ne sachent pas ce que c’est que la mort.
Jean Fabié
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
À ma femme
À ma femme
Quand ton esprit ravagé
reverdira
et que ton regard troublé
par l’égarement
retrouvera le chemin
de l’oasis d’antan
Quand les voix
qui te hantent
se tairont à jamais
et que le monde exilé
sera de nouveau
ton familier
Quand le temps d’aimer
frappera à notre porte
après sa longue absence
les transes
et ta démence
Je te reconnaîtrai enfin
Ô ma noyée d’aujourd’hui
sauvée par la grâce
de demain
et sans dire un seul mot
congédierai mon chagrin
kamal Zerdoumi, 2018
Quand ton esprit ravagé
reverdira
et que ton regard troublé
par l’égarement
retrouvera le chemin
de l’oasis d’antan
Quand les voix
qui te hantent
se tairont à jamais
et que le monde exilé
sera de nouveau
ton familier
Quand le temps d’aimer
frappera à notre porte
après sa longue absence
les transes
et ta démence
Je te reconnaîtrai enfin
Ô ma noyée d’aujourd’hui
sauvée par la grâce
de demain
et sans dire un seul mot
congédierai mon chagrin
kamal Zerdoumi, 2018
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
Aimer, c'est vouloir le bonheur de l'autre
Aimer, c'est vouloir le bonheur de l'autre
L'amour n'est jamais contrainte.
Il est joie, liberté, force.
Et c'est l'amour qui tue l'angoisse.
Là où l'amour manque naissent la peur et l'ennui.
L'amour est emportement.
L'amour est enthousiasme.
L'amour est risque.
N'aiment et ne sont pas aimés
ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L'amour est générosité, l'amour est prodigalité, l'amour est échange.
Qui donne beaucoup, reçoit beaucoup en fin de compte.
Car nous possédons ce que nous donnons.
Aimer ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer,
mais l'accompagner dans sa course, l'aider.
Savoir accepter l'autre tel qu'il est.
Etre joyeux du bonheur qu'il trouve.
L'aimer dans sa totalité : pour ce qu'il est,
laideur et beauté, défauts et qualités.
Voilà les conditions de l'amour, de l'entente.
Car l'amour est vertu d'indulgence,
de pardon et de respect de l'autre.
(Martin Gray)
L'amour n'est jamais contrainte.
Il est joie, liberté, force.
Et c'est l'amour qui tue l'angoisse.
Là où l'amour manque naissent la peur et l'ennui.
L'amour est emportement.
L'amour est enthousiasme.
L'amour est risque.
N'aiment et ne sont pas aimés
ceux qui veulent épargner, économiser leurs sentiments.
L'amour est générosité, l'amour est prodigalité, l'amour est échange.
Qui donne beaucoup, reçoit beaucoup en fin de compte.
Car nous possédons ce que nous donnons.
Aimer ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer,
mais l'accompagner dans sa course, l'aider.
Savoir accepter l'autre tel qu'il est.
Etre joyeux du bonheur qu'il trouve.
L'aimer dans sa totalité : pour ce qu'il est,
laideur et beauté, défauts et qualités.
Voilà les conditions de l'amour, de l'entente.
Car l'amour est vertu d'indulgence,
de pardon et de respect de l'autre.
(Martin Gray)
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
Tristesse
Tristesse
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
Alfred de Musset.
J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté ;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.
Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.
Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.
Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.
Alfred de Musset.
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mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
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Re: Par ici les poètes
bonne nuit Elena
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Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10304
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Par ici les poètes
Edgar de Phelps a écrit: bonne nuit Elena
Merci Edgar pour ce beau poème
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Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
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Localisation : Chez moi
1909
1909
La dame avait une robe
En ottoman violine
Et sa tunique brodée d’or
Était composée de deux panneaux
S’attachant sur l’épaule
Les yeux dansants comme des anges
Elle riait elle riait
Elle avait un visage aux couleurs de France
Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
Elle avait un visage aux couleurs de France
Elle était décolletée en rond
Et coiffée à la Récamier
Avec de beaux bras nus
N’entendra-t-on jamais sonner minuit
La dame en robe d’ottoman violine
Et en tunique brodée d’or
Décolletée en rond
Promenait ses boucles
Son bandeau d’or
Et traînait ses petits souliers à boucles
Elle était si belle
Que tu n’aurais pas osé l’aimer
J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
Le fer était leur sang la flamme leur cerveau
J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
Le luxe et la beauté ne sont que son écume
Cette femme était si belle
Qu’elle me faisait peur
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
La dame avait une robe
En ottoman violine
Et sa tunique brodée d’or
Était composée de deux panneaux
S’attachant sur l’épaule
Les yeux dansants comme des anges
Elle riait elle riait
Elle avait un visage aux couleurs de France
Les yeux bleus les dents blanches et les lèvres très rouges
Elle avait un visage aux couleurs de France
Elle était décolletée en rond
Et coiffée à la Récamier
Avec de beaux bras nus
N’entendra-t-on jamais sonner minuit
La dame en robe d’ottoman violine
Et en tunique brodée d’or
Décolletée en rond
Promenait ses boucles
Son bandeau d’or
Et traînait ses petits souliers à boucles
Elle était si belle
Que tu n’aurais pas osé l’aimer
J’aimais les femmes atroces dans les quartiers énormes
Où naissaient chaque jour quelques êtres nouveaux
Le fer était leur sang la flamme leur cerveau
J’aimais j’aimais le peuple habile des machines
Le luxe et la beauté ne sont que son écume
Cette femme était si belle
Qu’elle me faisait peur
Guillaume Apollinaire, Alcools, 1913
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mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
Re: Par ici les poètes
Elena de Chanteplume a écrit:Edgar de Phelps a écrit: bonne nuit Elena
Merci Edgar pour ce beau poème
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Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10304
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Re: Par ici les poètes
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Elena de Chanteplume- Sage
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Re: Par ici les poètes
Salut Elena tu as vu les premiers foto du monde
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Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10304
Date d'inscription : 13/12/2022
Re: Par ici les poètes
Oui c´est joli Edgar, mais ce n´est pas un poème, ça
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Elena de Chanteplume- Sage
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Re: Par ici les poètes
Elena de Chanteplume a écrit:Oui c´est joli Edgar, mais ce n´est pas un poème, ça
Oui mais je savais pas où le mettre et je voulais te le montrer parce que j ai bien aimé
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Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10304
Date d'inscription : 13/12/2022
A une femme
A une femme
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !
(Victor Hugo - Les feuilles d’automne )
Enfant ! si j'étais roi, je donnerais l'empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d'or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j'étais Dieu, la terre et l'air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L'éternité, l'espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !
(Victor Hugo - Les feuilles d’automne )
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Elena de Chanteplume- Sage
- Messages : 8796
Date d'inscription : 22/09/2023
Localisation : Chez moi
A l’éclair violent de ta face divine
A l’éclair violent de ta face divine
A l’éclair violent de ta face divine,
N’étant qu’homme mortel, ta céleste beauté
Me fit goûter la mort, la mort et la ruine
Pour de nouveau venir à l’immortalité.
Ton feu divin brûla mon essence mortelle,
Ton céleste m’éprit et me ravit aux Cieux,
Ton âme était divine et la mienne fut telle :
Déesse, tu me mis au rang des autres dieux.
Ma bouche osa toucher la bouche cramoisie
Pour cueillir, sans la mort, l’immortelle beauté,
J’ai vécu de nectar, j’ai sucé l’ambroisie,
Savourant le plus doux de la divinité.
Aux yeux des Dieux jaloux, remplis de frénésie,
J’ai des autels fumants comme les autres dieux,
Et pour moi, Dieu secret, rougit la jalousie
Quand mon astre inconnu a déguisé les Cieux.
Même un Dieu contrefait, refusé de la bouche,
Venge à coups de marteaux son impuissant courroux,
Tandis que j’ai cueilli le baiser et la couche
Et le cinquième fruit du nectar le plus doux.
Ces humains aveuglés envieux me font guerre,
Dressant contre le ciel l’échelle, ils ont monté,
Mais de mon paradis je méprise leur terre
Et le ciel ne m’est rien au prix de ta beauté.
Théodore Agrippa d’Aubigné, Stances
A l’éclair violent de ta face divine,
N’étant qu’homme mortel, ta céleste beauté
Me fit goûter la mort, la mort et la ruine
Pour de nouveau venir à l’immortalité.
Ton feu divin brûla mon essence mortelle,
Ton céleste m’éprit et me ravit aux Cieux,
Ton âme était divine et la mienne fut telle :
Déesse, tu me mis au rang des autres dieux.
Ma bouche osa toucher la bouche cramoisie
Pour cueillir, sans la mort, l’immortelle beauté,
J’ai vécu de nectar, j’ai sucé l’ambroisie,
Savourant le plus doux de la divinité.
Aux yeux des Dieux jaloux, remplis de frénésie,
J’ai des autels fumants comme les autres dieux,
Et pour moi, Dieu secret, rougit la jalousie
Quand mon astre inconnu a déguisé les Cieux.
Même un Dieu contrefait, refusé de la bouche,
Venge à coups de marteaux son impuissant courroux,
Tandis que j’ai cueilli le baiser et la couche
Et le cinquième fruit du nectar le plus doux.
Ces humains aveuglés envieux me font guerre,
Dressant contre le ciel l’échelle, ils ont monté,
Mais de mon paradis je méprise leur terre
Et le ciel ne m’est rien au prix de ta beauté.
Théodore Agrippa d’Aubigné, Stances
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
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Re: Par ici les poètes
Il s'y connaissait en poésie baroque, le grand-père de Madame de Maintenon !
Paulette- Maître
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La Loreley
La Loreley
À Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d’amour tous les hommes à la ronde
Devant son tribunal l’évêque la fit citer
D’avance il l’absolvit à cause de sa beauté
Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m’ont regardé évêque en ont péri
Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie
Je flambe dans ces flammes ô belle Loreley
Qu’un autre te condamne tu m’as ensorcelé
Évêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège
Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n’aime rien
Mon cœur me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j’en meure
Mon cœur me fait si mal depuis qu’il n’est plus là
Mon cœur me fit si mal du jour où il s’en alla
L’évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu’au couvent cette femme en démence
Va-t’en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc
Puis ils s’en allèrent sur la route tous les quatre
La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres
Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château
Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves
Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient Loreley Loreley
Tout là-bas sur le Rhin s’en vient une nacelle
Et mon amant s’y tient il m’a vue il m’appelle
Mon cœur devient si doux c’est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le Rhin
Pour avoir vu dans l’eau la belle Loreley
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil
Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913
À Bacharach il y avait une sorcière blonde
Qui laissait mourir d’amour tous les hommes à la ronde
Devant son tribunal l’évêque la fit citer
D’avance il l’absolvit à cause de sa beauté
Ô belle Loreley aux yeux pleins de pierreries
De quel magicien tiens-tu ta sorcellerie
Je suis lasse de vivre et mes yeux sont maudits
Ceux qui m’ont regardé évêque en ont péri
Mes yeux ce sont des flammes et non des pierreries
Jetez jetez aux flammes cette sorcellerie
Je flambe dans ces flammes ô belle Loreley
Qu’un autre te condamne tu m’as ensorcelé
Évêque vous riez Priez plutôt pour moi la Vierge
Faites-moi donc mourir et que Dieu vous protège
Mon amant est parti pour un pays lointain
Faites-moi donc mourir puisque je n’aime rien
Mon cœur me fait si mal il faut bien que je meure
Si je me regardais il faudrait que j’en meure
Mon cœur me fait si mal depuis qu’il n’est plus là
Mon cœur me fit si mal du jour où il s’en alla
L’évêque fit venir trois chevaliers avec leurs lances
Menez jusqu’au couvent cette femme en démence
Va-t’en Lore en folie va Lore aux yeux tremblants
Tu seras une nonne vêtue de noir et blanc
Puis ils s’en allèrent sur la route tous les quatre
La Loreley les implorait et ses yeux brillaient comme des astres
Chevaliers laissez-moi monter sur ce rocher si haut
Pour voir une fois encore mon beau château
Pour me mirer une fois encore dans le fleuve
Puis j’irai au couvent des vierges et des veuves
Là-haut le vent tordait ses cheveux déroulés
Les chevaliers criaient Loreley Loreley
Tout là-bas sur le Rhin s’en vient une nacelle
Et mon amant s’y tient il m’a vue il m’appelle
Mon cœur devient si doux c’est mon amant qui vient
Elle se penche alors et tombe dans le Rhin
Pour avoir vu dans l’eau la belle Loreley
Ses yeux couleur du Rhin ses cheveux de soleil
Guillaume Apollinaire, Rhénanes, Alcools, 1913
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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Elena de Chanteplume- Sage
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Localisation : Chez moi
Pour toujours !
Pour toujours !
L'espoir divin qu'à deux on parvient à former
Et qu'à deux on partage,
L'espoir d'aimer longtemps, d'aimer toujours, d'aimer
Chaque jour davantage ;
Le désir éternel, chimérique et touchant,
Que les amants soupirent,
A l'instant adorable où, tout en se cherchant,
Leurs lèvres se respirent ;
Ce désir décevant, ce cher espoir trompeur,
Jamais nous n'en parlâmes ;
Et je souffre de voir que nous en ayons peur,
Bien qu'il soit dans nos âmes.
Lorsque je te murmure, amant interrogé,
Une douce réponse,
C'est le mot : – Pour toujours ! – sur les lèvres que j'ai,
Sans que je le prononce ;
Et bien qu'un cher écho le dise dans ton cœur,
Ton silence est le même,
Alors que sur ton sein, me mourant de langueur,
Je jure que je t'aime.
Qu'importe le passé ? Qu'importe l'avenir ?
La chose la meilleure,
C'est croire que jamais elle ne doit finir,
L'illusion d'une heure.
Et quand je te dirai : – Pour toujours ! – ne fais rien
Qui dissipe ce songe,
Et que plus tendrement ton baiser sur le mien
S'appuie et se prolonge !
François Coppée.
L'espoir divin qu'à deux on parvient à former
Et qu'à deux on partage,
L'espoir d'aimer longtemps, d'aimer toujours, d'aimer
Chaque jour davantage ;
Le désir éternel, chimérique et touchant,
Que les amants soupirent,
A l'instant adorable où, tout en se cherchant,
Leurs lèvres se respirent ;
Ce désir décevant, ce cher espoir trompeur,
Jamais nous n'en parlâmes ;
Et je souffre de voir que nous en ayons peur,
Bien qu'il soit dans nos âmes.
Lorsque je te murmure, amant interrogé,
Une douce réponse,
C'est le mot : – Pour toujours ! – sur les lèvres que j'ai,
Sans que je le prononce ;
Et bien qu'un cher écho le dise dans ton cœur,
Ton silence est le même,
Alors que sur ton sein, me mourant de langueur,
Je jure que je t'aime.
Qu'importe le passé ? Qu'importe l'avenir ?
La chose la meilleure,
C'est croire que jamais elle ne doit finir,
L'illusion d'une heure.
Et quand je te dirai : – Pour toujours ! – ne fais rien
Qui dissipe ce songe,
Et que plus tendrement ton baiser sur le mien
S'appuie et se prolonge !
François Coppée.
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mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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Elena de Chanteplume- Sage
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Localisation : Chez moi
Je suis ce que je suis
Je suis ce que je suis
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Je suis peut-être une tulipe
qui s'éveille à tous les printemps
Démontrant ses couleurs ses principes
Jugée souvent bien hors du temps
Je suis peut-être une rose
dégageant l'arôme de l'amour
on se pique sur mon côté morose
mais le bonheur revient au détour
Je suis peut-être un pissenlit
répandu et plutôt mal compris
mais sachez quand il est bien servi
il donnera du goût à votre vie
Qu'importe la fleur que vous soyez
vous avez tous un rôle à jouer
mais vous devez vous rappeler
de Celui qui vous a créé
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Roger Kemp
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Je suis peut-être une tulipe
qui s'éveille à tous les printemps
Démontrant ses couleurs ses principes
Jugée souvent bien hors du temps
Je suis peut-être une rose
dégageant l'arôme de l'amour
on se pique sur mon côté morose
mais le bonheur revient au détour
Je suis peut-être un pissenlit
répandu et plutôt mal compris
mais sachez quand il est bien servi
il donnera du goût à votre vie
Qu'importe la fleur que vous soyez
vous avez tous un rôle à jouer
mais vous devez vous rappeler
de Celui qui vous a créé
La tulipe ne sera une rose
Et la rose ne sera un pissenlit
à quoi sert espérer être une rose
Quand au fond "Je suis ce que je suis"
Roger Kemp
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
Elena de Chanteplume- Sage
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Toujours
Toujours
L'hiver peut flétrir le feuillage,
La fleur peut renaître au printemps
Le soleil de ton ermitage
Sera mon soleil en tout temps.
L'heureux lien qui nous enchaîne
A ranimé mon cœur vieilli :
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
J'égarais mon adolescence
Dans de vains rêves de bonheur ;
Tu m'apparus, et ta présence
Réalisa leur douce erreur.
Dans mon cœur où tout les ramène,
Leur charme n'est point affaibli :
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
Dans les cités, dans le village,
Partout il nous luit de beaux jours ;
Les lambris comme le feuillage
Prêtent leur ombre à nos amours.
Près de toi, que l'heure incertaine
S'enfuit avec un doux oubli !
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
Depuis que, confondant nos âmes,
Le temps les voulut réunir,
Il a vu mourir bien des flammes
Et bien des nœuds se désunir ;
Mais son cours en vain nous entraîne
Notre horizon n'a point pâli :
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
Antoine Fontaney (1803-1837)
L'hiver peut flétrir le feuillage,
La fleur peut renaître au printemps
Le soleil de ton ermitage
Sera mon soleil en tout temps.
L'heureux lien qui nous enchaîne
A ranimé mon cœur vieilli :
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
J'égarais mon adolescence
Dans de vains rêves de bonheur ;
Tu m'apparus, et ta présence
Réalisa leur douce erreur.
Dans mon cœur où tout les ramène,
Leur charme n'est point affaibli :
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
Dans les cités, dans le village,
Partout il nous luit de beaux jours ;
Les lambris comme le feuillage
Prêtent leur ombre à nos amours.
Près de toi, que l'heure incertaine
S'enfuit avec un doux oubli !
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
Depuis que, confondant nos âmes,
Le temps les voulut réunir,
Il a vu mourir bien des flammes
Et bien des nœuds se désunir ;
Mais son cours en vain nous entraîne
Notre horizon n'a point pâli :
Oui, le monde a changé de scène,
C'est par toi qu'il s'est embelli.
Antoine Fontaney (1803-1837)
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«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal,
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» (Albert Einstein)
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