La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes
+2
Clavier
Vladimir de Volog
6 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes
Et si l'on revenait au sujet, dans cette période où droite, patronat et gouvernants veulent mettre en pièces l'un des conquis sociaux que bien des pays nous envient.?
Dernière édition par Vladimir de Volog le Mer 23 Oct 2024 - 21:52, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32725
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes
Tu vas en avoir besoin toi, vu dans l'état que t'es ...
Crapouille la vinasse- Maître
- Messages : 2145
Date d'inscription : 16/07/2023
Re: La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes
Et si l'on revenait au sujet, dans cette période où droite, patronat et gouvernants veulent mettre en pièces l'un des conquis sociaux que bien des pays nous envient.?
La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes.
La Sécurité sociale souffle ses soixante-dix bougies.
L’ordonnance du 4 octobre 1945 marque l’acte de naissance d’un des projets du Conseil national de la Résistance. Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail et de la Sécurité sociale, reçut l’appui des syndiqués CGT. L’ordonnance ne réglait pas tout, il fallait la mettre en application.
Le 4 octobre 1945, l’ordonnance créant la Sécurité sociale était promulguée par le gouvernement provisoire dirigé par le général de Gaulle.
Cette ordonnance inscrivit les véritables objectifs de la Sécurité sociale autour d’une organisation unique, d’une cotisation unique, la solidarité et la gestion des caisses par les assurés eux-mêmes et en particulier par la démocratie et l’élection des conseils d’administration des caisses. De Gaulle ne signa pas cette ordonnance : il était en voyage en URSS.
Ambroise Croizat précisa (1) à qui appartient cette grande conquête sociale :
« Le plan de Sécurité sociale est une réforme d’une trop grande ampleur, d’une trop grande importance pour la population de notre pays pour que quiconque puisse en réclamer la paternité exclusive (…).
Cette Sécurité sociale, née de la terrible épreuve que nous venons de traverser, appartient et doit appartenir à tous les Français et à toutes les Françaises sans considérations politiques, philosophiques, religieuses.
C’est la terrible crise que notre pays subit depuis plusieurs générations qui lui impose ce plan national et cohérent de sécurité. »
Il fallait dépasser une conception d’assistance sociale placée sous le contrôle de l’État, de bienfaiteurs, de congrégations religieuses, de notables et d’une petite bourgeoisie voulant en rester à ses œuvres sociales.
La loi sur l’Assurance sociale, en 1930, préparait le futur et ébauchait ce que devrait être la Sécurité sociale.
Cette loi avait donné les pleins pouvoirs à la Mutualité française, mais les inégalités persistaient et les caisses d’affinités différentes n’étaient pas sous la responsabilité des assurés eux-mêmes.
La Seconde Guerre mondiale, l’occupation de la France, le régime de Vichy, avec la charte du travail, mirent finalement par terre cette loi de 1930.
19 octobre 1945 ordonnance Sécurité Sociale concernant les risques maladie, maternité, invalidité.
source st suite de cet article sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article1835[/quote]
La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes.
La Sécurité sociale souffle ses soixante-dix bougies.
L’ordonnance du 4 octobre 1945 marque l’acte de naissance d’un des projets du Conseil national de la Résistance. Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail et de la Sécurité sociale, reçut l’appui des syndiqués CGT. L’ordonnance ne réglait pas tout, il fallait la mettre en application.
Le 4 octobre 1945, l’ordonnance créant la Sécurité sociale était promulguée par le gouvernement provisoire dirigé par le général de Gaulle.
Cette ordonnance inscrivit les véritables objectifs de la Sécurité sociale autour d’une organisation unique, d’une cotisation unique, la solidarité et la gestion des caisses par les assurés eux-mêmes et en particulier par la démocratie et l’élection des conseils d’administration des caisses. De Gaulle ne signa pas cette ordonnance : il était en voyage en URSS.
Ambroise Croizat précisa (1) à qui appartient cette grande conquête sociale :
« Le plan de Sécurité sociale est une réforme d’une trop grande ampleur, d’une trop grande importance pour la population de notre pays pour que quiconque puisse en réclamer la paternité exclusive (…).
Cette Sécurité sociale, née de la terrible épreuve que nous venons de traverser, appartient et doit appartenir à tous les Français et à toutes les Françaises sans considérations politiques, philosophiques, religieuses.
C’est la terrible crise que notre pays subit depuis plusieurs générations qui lui impose ce plan national et cohérent de sécurité. »
Il fallait dépasser une conception d’assistance sociale placée sous le contrôle de l’État, de bienfaiteurs, de congrégations religieuses, de notables et d’une petite bourgeoisie voulant en rester à ses œuvres sociales.
La loi sur l’Assurance sociale, en 1930, préparait le futur et ébauchait ce que devrait être la Sécurité sociale.
Cette loi avait donné les pleins pouvoirs à la Mutualité française, mais les inégalités persistaient et les caisses d’affinités différentes n’étaient pas sous la responsabilité des assurés eux-mêmes.
La Seconde Guerre mondiale, l’occupation de la France, le régime de Vichy, avec la charte du travail, mirent finalement par terre cette loi de 1930.
19 octobre 1945 ordonnance Sécurité Sociale concernant les risques maladie, maternité, invalidité.
source st suite de cet article sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article1835[/quote]
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32725
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes
[/quote]Vladimir de Volog a écrit: Et si l'on revenait au sujet, dans cette période où droite, patronat et gouvernants veulent mettre en pièces l'un des conquis sociaux que bien des pays nous envient.?
La Sécurité sociale, acquis majeur, grands principes.
La Sécurité sociale souffle ses soixante-dix bougies.
L’ordonnance du 4 octobre 1945 marque l’acte de naissance d’un des projets du Conseil national de la Résistance. Ambroise Croizat, ministre communiste du Travail et de la Sécurité sociale, reçut l’appui des syndiqués CGT. L’ordonnance ne réglait pas tout, il fallait la mettre en application.
Le 4 octobre 1945, l’ordonnance créant la Sécurité sociale était promulguée par le gouvernement provisoire dirigé par le général de Gaulle.
Cette ordonnance inscrivit les véritables objectifs de la Sécurité sociale autour d’une organisation unique, d’une cotisation unique, la solidarité et la gestion des caisses par les assurés eux-mêmes et en particulier par la démocratie et l’élection des conseils d’administration des caisses. De Gaulle ne signa pas cette ordonnance : il était en voyage en URSS.
Ambroise Croizat précisa (1) à qui appartient cette grande conquête sociale :
« Le plan de Sécurité sociale est une réforme d’une trop grande ampleur, d’une trop grande importance pour la population de notre pays pour que quiconque puisse en réclamer la paternité exclusive (…).
Cette Sécurité sociale, née de la terrible épreuve que nous venons de traverser, appartient et doit appartenir à tous les Français et à toutes les Françaises sans considérations politiques, philosophiques, religieuses.
C’est la terrible crise que notre pays subit depuis plusieurs générations qui lui impose ce plan national et cohérent de sécurité. »
Il fallait dépasser une conception d’assistance sociale placée sous le contrôle de l’État, de bienfaiteurs, de congrégations religieuses, de notables et d’une petite bourgeoisie voulant en rester à ses œuvres sociales.
La loi sur l’Assurance sociale, en 1930, préparait le futur et ébauchait ce que devrait être la Sécurité sociale.
Cette loi avait donné les pleins pouvoirs à la Mutualité française, mais les inégalités persistaient et les caisses d’affinités différentes n’étaient pas sous la responsabilité des assurés eux-mêmes.
La Seconde Guerre mondiale, l’occupation de la France, le régime de Vichy, avec la charte du travail, mirent finalement par terre cette loi de 1930.
19 octobre 1945 ordonnance Sécurité Sociale concernant les risques maladie, maternité, invalidité.
source st suite de cet article sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article1835
Mais Volog, on tous bien compris le principe hein !! Et on est tous fiers de ce modèle.
Mais explique nous plutôt comment on le finance ??
Crapouille la vinasse- Maître
- Messages : 2145
Date d'inscription : 16/07/2023
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» SÉCURITÉ SOCIALE
» LE 4 OCTOBRE 1945, LA SÉCURITÉ SOCIALE EST PROCLAMÉE !
» Interdire l’hôpital aux non-vaccinés, ou la fin du monopole de la sécurité sociale
» « “La prime Macron” creuse volontairement le déficit de la Sécurité sociale »
» Les folles économies de la famille Ciotti au détriment de la Sécurité sociale
» LE 4 OCTOBRE 1945, LA SÉCURITÉ SOCIALE EST PROCLAMÉE !
» Interdire l’hôpital aux non-vaccinés, ou la fin du monopole de la sécurité sociale
» « “La prime Macron” creuse volontairement le déficit de la Sécurité sociale »
» Les folles économies de la famille Ciotti au détriment de la Sécurité sociale
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum