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Les coûts de production du parc nucléaire français

4 participants

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Les coûts de production du parc nucléaire français Empty Les coûts de production du parc nucléaire français

Message par Invité Dim 1 Oct 2017 - 11:58

Les coûts de production du parc nucléaire français
Les coûts de production du parc nucléaire français Sfen_-_les_couts_de_production_du_parc_nucleaire_-_ppe
Économie,
Filière nucléaire
Par la SFEN
Dans le cadre de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie, la Société Française d’Energie Nucléaire détaille dans une note le coût de production du parc nucléaire actuel.
 
Téléchargez la note - "Les coûts de production du parc nucléaire français"
 
Un des volets importants de la PPE est la « préservation du pouvoir d’achat des consommateurs et de la compétitivité des prix de l’énergie, en particulier pour les entreprises exposées à la concurrence internationale ». Dans ce contexte, il est important de bien connaître le coût de production du parc nucléaire actuel, et c’est l’objet des travaux menés par la section technique Economie et Stratégie Energétique de la SFEN.
Par « coût de production » on entend ici le coût de l’électricité à la sortie de l’installation de production (centrale nucléaire, champ éolien, ferme solaire, etc.). Les coûts des activités de transport et de distribution de l’électricité, et, d’une manière générale, les coûts d’équilibrage du « système électrique » ne sont pas ici pris en compte. On notera cependant que ces derniers sont aussi très fortement influencés par le choix des modes de production, et que le nucléaire présente sur ce sujet de nombreux atouts : nombre limité de sites, haute disponibilité, caractère pilotable, grande flexibilité dans ses variations de puissance, etc.
 
Cette note fait ressortir cinq conclusions : 
1. La méthodologie des coûts « cash » doit être retenue pour décider de poursuivre ou non l’exploitation de tranches du parc nucléaire actuel.
2. Les dernières données disponibles (par le biais de la Cour des Comptes et les publications officielles récentes d’EDF) permettent d’évaluer le coût cash de production du parc nucléaire existant à 32-33 €/MWh. Cette performance en fait le moyen de production le plus compétitif jusqu’à 2023 [1] et même au-delà, et bénéficie aujourd’hui largement aux ménages et à l’industrie nationale.
Le coût cash de production du parc nucléaire existant est de 33 €/MWh.
3. La production d’électricité nucléaire est aujourd’hui rentable en France : il n’y a pas de « mur d’investissement » à venir. Les coûts supplémentaires du programme « Grand carénage », de l’ordre de 1 Md€/an, sont intégrés dans les coûts cash de l’électricien calculés par la SFEN, et doivent être ramenés à la quantité produite (de l’ordre de 400 TWh annuels).
4. Les coûts « cash » du nucléaire sont peu sujets à la hausse, car ils sont peu sensibles aux évolutions des prix de l’uranium.
5. Les coûts de démantèlement et déchets sont couverts à plus de 100 % par des actifs dédiés. La Cour des Comptes a montré que le doublement de ces coûts aurait une influence très limitée et ne changerait pas les conclusions précédentes.

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Message par Merl1 Dim 1 Oct 2017 - 12:39

La France n'a pas besoin d'un cout de l'électricité plus élevé que le nucléaire, se serait se mettre encore un bâton de plus dans les rouages de l'industrie française.
Quant à la gestion des déchets, ce n'est pas un problème insurmontable. Vous pourriez parler de sécurité, là encore cet aspect ne justifie pas l’arrêt du nucléaire.
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Les coûts de production du parc nucléaire français Empty Re: Les coûts de production du parc nucléaire français

Message par Pierre Lequédec Lun 2 Oct 2017 - 23:17

Nous devons dès maintenant réfléchir à la fin du nucléaire en France. Cette énergie n'est pas rentable sur le long terme. Elle pose des problèmes de sécurité et écologiques (déchets nucléaires) d'importance. Il faut développer l'énergie éolienne.
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Message par El seductor Mar 3 Oct 2017 - 9:23

Mais oui ! Contre-vérité notoire, encore une !
Combien faut-il d'éoliennes pour fournir autant d'électricité qu'une centrale nucléaire ?
De l'aveu même des partisans de cette énergie, l'électricité coûtera certainement beaucoup plus cher.
Ensuite, pour implanter UNE éolienne, il est nécessaire d'enterrer des centaines de tonnes de béton. Or le béton est fabriqué dans des cimenteries qui pourrissent l'environnement encore plus qu'une centrale nucléaire !
Et puis, où implanter ces éoliennes ? Dans des endroits où il y a beaucoup de vent.... Comme dans la Vallée du Rhône et la Provence par exemple... La destruction du paysage "naturel", ils y pensent les irresponsables de l'écologie pastèque ?
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Message par Invité Mar 3 Oct 2017 - 12:22

Je crains que les éoliennes ne soient pas non plus la solution , la seule solution serait réduire le train de vie des pays riches , seule chose qui n'est pas envisagée .

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Message par Napoléon III Mar 3 Oct 2017 - 13:16

La solution, c'est l'hydrogène.
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Message par Merl1 Mar 3 Oct 2017 - 14:44

Napoléon III a écrit:La solution, c'est l'hydrogène.

Il faut de l'électricité...
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Message par Pierre Lequédec Jeu 5 Oct 2017 - 1:40

El seductor a écrit:Mais oui ! Contre-vérité notoire, encore une !
Combien faut-il d'éoliennes pour fournir autant d'électricité qu'une centrale nucléaire ?
De l'aveu même des partisans de cette énergie, l'électricité coûtera certainement beaucoup plus cher.
Ensuite, pour implanter UNE éolienne, il est nécessaire d'enterrer des centaines de tonnes de béton. Or le béton est fabriqué dans des cimenteries qui pourrissent l'environnement encore plus qu'une centrale nucléaire !
Et puis, où implanter ces éoliennes ? Dans des endroits où il y a beaucoup de vent.... Comme dans la Vallée du Rhône et la Provence par exemple... La destruction du paysage "naturel", ils y pensent les irresponsables de l'écologie pastèque ?

Un post bourré d'intoxs, comme d'habitude.
Le nucléaire est très dangereux pour la France sur le long terme. Risque sismiques (Fukushima ? Tchernobyl ? Ça ne te dis rien ?) et gestion des déchets nucléaires, voilà qui devrait alarmer Seductor. Mais lui s'en fou, de l'avenir de nos enfants. Il n'aime pas la jeunesse.
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Message par Invité Jeu 5 Oct 2017 - 9:46

bonjour ,
si ma mémoire est bonne il y avait super phénix qui fonctionnait avec des déchets nucléaires ,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
pour l'éolien il faut du vent mais pas de trop , le solaire il faut de la place et du soleil , il y a aussi les hydroliennes
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrolienne
mais il y a aussi les intérêts financiers qui rapportent aux propriétaires terriens .
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/02/08/01006-20080208ARTWWW00644-eoliennes-miracle-ou-arnaque-.php
et avec tout cela , de la politique , de l'idéologie , des certitudes .
cordialement.

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Message par Merl1 Jeu 5 Oct 2017 - 23:30

Superphénix était à l'origine un prototype de réacteur à neutrons rapides à caloporteur sodium. Le nom Superphénix provient de l'oiseau mythique Phénix qui renaît de ses cendres, comme le nouveau combustible nucléaire au plutonium provient des « cendres » du combustible usé par les autres centrales nucléaires.

Les coûts de production du parc nucléaire français Le-demantelement-nucleaire-quel-chantier

Le projet était prometteur et visait à terme à recycler les déchets des centrales françaises mais aussi italiennes et allemandes. C'était le prototype d'une nouvelle filière qui aurait pu réduire d'une façon drastique les déchets nucléaires et qui avait vocation a devenir rentable par le captage des déchets nucléaires issus d'autres pays étrangers, pas seulement européens.

L'arrêt de Superphénix est une décision grave prise à la suite d'un accord entre le parti politique les Verts et le gouvernement socialiste à la fin des années 1990.

La fermeture de la centrale de Creys-Malville (Superphénix) en 1998 s’apparente à un suicide économique et technologique.

La lâcheté politique pour obtenir ou conserver les rênes du pouvoir, eurent finalement raison de cette formidable réalisation commune de la France, de l’Italie et de l’Allemagne. Injustement discrédité, ce remarquable surgénérateur, unique au monde, sera finalement sacrifié sur l’autel de l’éphémère «majorité plurielle» arrivée au pouvoir en juin 1997 avec Lionel Jospin comme Premier ministre.

Cette année-là, la mise au point de la centrale électrique était enfin terminée, comme l’a montré son excellente disponibilité lors de son fonctionnement tout au long de l’année 1996 (96 % de taux de disponibilité de la chaudière). L’investissement était totalement réalisé, et le combustible déjà fabriqué était encore capable de produire 30 milliards de kWh (30 TWh). Il ne restait donc plus qu’à recueillir le fruit de tous les efforts humains et financiers consentis depuis dix ans en exploitant cette source de richesses. Dans le même temps, ce réacteur aurait pu participer à peu de frais à la recherche sur la transmutation des déchets radioactifs de haute activité et à longue durée prévue par la loi de décembre 1991.

Prés de vingt ans plus tard, on peut mesurer combien cet abandon fut une triple faute.

1) Une faute sur le plan de la connaissance scientifique et technologique qui a entraîné la perte d’un capital humain considérable de savoir et d’expérience qu’il faut maintenant laborieusement reconstituer.

2) Une faute économique qui a conduit au démantèlement des installations de recherche et à la dissolution du tissu industriel spécifique dédiés à cette technologie.

3) Une faute sur le plan de l’emploi qui fut à l’origine d’une gabegie financière (plusieurs milliards de francs de l’époque) dont ni la centrale, ni ses concepteurs, ni son exploitant ne portent la responsabilité.

Le «battement de l’aile du papillon»

En juin 1990, le réacteur Superphénix fonctionne à 90% de sa puissance nominale lorsque les mesures de surveillance de la pureté du sodium primaire du réacteur montrent une lente oxydation de ce sodium. Elle reste cependant largement inférieure aux limites admissibles spécifiées par les critères de sûreté. Cette tendance persistant, il est décidé d’arrêter momentanément la centrale le 3 juillet 1990 afin d’en déterminer l’origine. Une membrane déchirée en néoprène de quelques centimètres de diamètre localisée au niveau d’un compresseur d’un circuit auxiliaire se révèle être à l’origine d’une entrée d’air qui cause l’oxydation du sodium.

Cette membrane en néoprène sera le prétexte saisi qui conduira, de fil en aiguille et après de multiples péripéties, jusqu’à la fermeture de la centrale, huit ans plus tard, à cause d’un mélange de malveillances d’opposants et de lâchetés politiques.

La décision de fermeture définitive de Superphénix est annoncée le 2 février 1998. Elle se trouve incluse dans le document de quinze pages qui faisait connaître la politique énergétique du gouvernement de Lionel Jospin.

Il y est reconnu que : «Superphénix représente une technologie très riche, développée par des personnels particulièrement motivés et performants qui ont montré que la France savait mettre au point des équipements technologiques innovants de très haut niveau » et « qu’il faudra tirer profit de l’expérience accumulée et poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme».

Ce passage est surréaliste. Comment comprendre le cheminement intellectuel des auteurs de ce vibrant hommage à la machine et aux hommes qui les conduit à cette surprenante conclusion ? Il faut abandonner cette «technologie très riche», perdre le savoir et l’expérience de ces « personnels particulièrement motivés et performants » et, malgré cette dispersion et cet arrêt, «tirer profit de l’expérience accumulée», et surtout «poursuivre les recherches dans le domaine des réacteurs à neutrons rapides pour l’avenir à plus long terme».

Quelle hypocrisie ! Ce prétendu hommage en forme d’oraison funèbre sonne faux, et il est d’autant plus insoutenable qu’il émane des «tueurs» eux-mêmes.

Quelle inconséquence vis-à-vis de l’avenir d’un pays et quelle perte pour la recherche et la technologie ! L’abandon de Superphénix fut bel et bien une faute.

Quelques jours après cette annonce, en février 1998, le Docteur Srinivasan, Conseiller à l’Énergie du Premier Ministre indien a qualifié cette décision de crime contre l’humanité. En 2005, l’Inde a entrepris la construction d’un réacteur à neutrons rapides de 500 MWe, refroidi au sodium, du même type que Superphénix.

Nous payons aujourd’hui le prix de cette trahison nationale avec nos difficultés à retrouver la voie des réacteurs surgénérateurs alors que nos concurrents progressent (Russie, Chine, Inde).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Superph%C3%A9nix
https://www.contrepoints.org/2015/09/09/221198-larret-de-superphenix-fut-un-desastre-humain
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