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Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
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Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
il a été en Egypte pour combattre qui combats les Chrétien(ne)s ! et il est bien plus que le pape des catholiques , vue que les catholiques pratiquant(e)s ou pas sont presque inexistant dans ces zones là !El seductor a écrit:Oui, mais il va accueillir des familles de migrants musulmans en Grèce, et se fout comme de son premier goupillon des Chrétiens d'Orient en voie d'extérmination... Un bon pape, vraiment !
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
L’islamophobie, une instrumentalisation politique
« Pas d’amalgame ! » toi-même
André Versaille
est écrivain et éditeur.
Publié le 23 mai 2017 / Société
Mots-clés : antisémitisme, CCIF, Islam, Islamisme, islamophobie, padamalgam
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé : « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
À l’instar de l’antisémitisme, on a voulu assimiler l’islamophobie au racisme. Dans cette logique, beaucoup ne manquèrent pas de s’étonner que les actes antisémites soient condamnés comme actes racistes, tandis que l’islamophobie restait impunie au nom de la liberté d’expression. Apparemment, malgré les explications fournies mille fois, les distinctions entre religion, ethnie et population échappent encore et toujours aux anti-islamophobes qui ne comprennent pas la différence entre l’antisémitisme, manifestation de haine envers les Juifs en tant que personnes, donc condamné comme racisme, et l’antijudaïsme, hostilité à la religion juive, jamais poursuivi : tout le monde a le droit de critiquer la Torah comme le Talmud et de blasphémer Moïse, Josué ou le roi David.
Les mots ont un sens
« Islam », « phobie ». Si les mots ont un sens, il s’agit d’une peur non pas des musulmans mais de l’islam. Peur, en partie, provoquée au vu des barbaries commises par les djihadistes qui ont fait de l’islam une idéologie meurtrière, ou peur de la façon dont l’islam est pratiqué dans les pays musulmans appliquant la charia. L’islamophobie n’est donc pas plus une variété du racisme que ne l’étaient les diatribes de Voltaire et d’autres philosophes des Lumières, contre le christianisme. Par ailleurs, toute religion étant porteuse d’idéologie, la critique adressée à l’islam concerne essentiellement son instrumentalisation idéologico-politique.
« Pas d’amalgame ! » répétons-nous. Or, que font donc ceux qui, en dénonçant l’islamophobie, déduisent délibérément une appartenance communautaire à partir d’une religion supposée pratiquée par la totalité des musulmans, ceux-ci étant essentiellement identifiés comme des fidèles et non comme des citoyens libres de leurs croyances ? Car c’est bien dans une mono identité religieuse que cet islam emprisonne les musulmans. Et comme cette mono identité est déclarée sacrée, le fidèle est enfermé à double tour : hors de l’islam il ne peut y avoir de salut, et toute distanciation sera qualifiée de trahison, sinon d’apostasie.
Cela étant, il est incontestable que, de même que nombre d’antisémites masquent leur détestation des Juifs derrière un antisionisme de façade, beaucoup de racistes dissimulent leur haine des musulmans et des Arabes derrière l’islamophobie. Soit. Cela doit-il empêcher le débat sur les ravages provoqués par les fanatiques qui tentent d’imposer leur idéologie religieuse par le fer et dans le sang ? En dénonçant immédiatement toute critique rationnelle de la religion musulmane comme raciste, nous avons évacué la possibilité de réfléchir sur l’islam, donc y compris sur les crimes commis au nom de celui-ci.
Un terme choisi à dessein
Ce n’est, à mon sens, nullement par erreur ou par hasard que le terme d’islamophobie a été choisi plutôt que celui de racisme antimusulmans. Ambigu, le mot ne distingue pas la critique des pratiques de l’islam des agressions commises contre les fidèles. En amalgamant la religion à l’origine ethnique, le concept d’islamophobie entretient donc la confusion dans les esprits, et, sous couvert de lutte contre le racisme, sanctuarise l’islam. Et comme dans les pays démocratiques la provocation à la haine raciale ou ethnique est punie par la loi, cet embrouillement devrait amener naturellement les tribunaux à prononcer pour les offenses à la religion les peines appliquées aux délits racistes. Dès lors, comme en Arabie saoudite, au Pakistan, et dans les pays qui appliquent la charia, un individu pourrait se voir condamné pour avoir critiqué non seulement l’islam mais également des crimes commis (ou projeté : la fatwa contre Rushdie, par exemple) au nom de l’islam.
On a beaucoup glosé sur l’origine du terme d’islamophobie. Les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, auteurs de Islamophobie, estiment qu’aucun autre mot n’a jamais provoqué autant de critiques ou de rejets du débat public. Pourtant, disent-ils, il n’y a pas de mot pour signifier un racisme ou une haine d’un groupe, qui soit parfait : ni « antisémitisme », ni « homophobie », ni aucun autre. Ces discussions sont stériles, ajoutent-ils, car la question n’est pas sémantique mais politique : ce qui importe, c’est ce qu’il recouvre, en l’occurrence le racisme antimusulman. Et ils considèrent, à juste titre, que refuser un mot qui sert à désigner une réalité, est une manière de nier cette réalité.
Hajjat et Mohammed nous apprennent que le terme d’islamophobie n’a pas été forgé par l’imam Khomeiny, comme beaucoup l’ont cru, mais qu’il fut déjà utilisé au début du XXe siècle. D’ailleurs, disent-ils, il n’y a pas, en persan, de « réel équivalent au mot d’islamophobie ». Je fais confiance à l’érudition de nos deux sociologues, mais en quoi est-ce significatif ? Que le mot soit récent ou exhumé n’a aucune importance : la seule question qui vaille, est de déterminer ce qu’il signifie aux yeux des religieux musulmans : est-il une forme de racisme ou concerne-t-il le blasphème ?
Où est le CCIF quand des musulmans sont brimés en terre d’islam?
Dans le monde arabo-musulman, les minorités étant seulement tolérées et de moins en moins nombreuses (le nombre des chrétiens d’Orient diminue comme une peau de chagrin, quant aux juifs, ils ont pratiquement disparu), toute manifestation raciste envers les musulmans est inconcevable. Ceux que les régimes islamistes condamnent et persécutent sont donc les personnes qu’ils considèrent comme blasphématrices de l’islam. Dans sa fatwa contre Salman Rushdie, l’ayatollah Khomeiny avait bien utilisé un terme non « réellement équivalent à celui d’islamophobie », pour maudire l’écrivain. Or que lui reprochait-il ? Pas du tout de haïr les musulmans, mais de blasphémer ; il justifiera d’ailleurs sa condamnation à mort en soutenant qu’avec son livre Les Versets sataniques, Rushdie s’était dévoilé comme apostat, crime passible du châtiment suprême. De même, si la tête de Taslima Nasreen a été mise à prix par des fondamentalistes bengalis, ce fut pour avoir combattu en faveur de l’émancipation des femmes et lutté contre l’obscurantisme religieux qui sévit au Bangladesh, son pays d’origine. De même, Waleed Al-Husseini, blogueur palestinien, à qui il fut reproché d’appeler à la défense des principes de laïcité, ainsi qu’au droit de pouvoir critiquer la religion, et de discuter librement de certains versets de textes religieux, qu’il estimait utilisés par les djihadistes pour justifier leurs crimes.
Dans ces trois cas – et il y en eut bien d’autres – la condamnation a toujours porté sur le blasphème, jamais sur quelque manifestation raciste antimusulmane que ce soit.
Comme on le sait, à l’instar de la Ligue des Droits de l’homme ou de la LICRA, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et d’autres associations « anti-islamophobes » musulmanes se sont instituées pour lutter contre la discrimination et la persécution des musulmans en tant qu’individus. On peut toutefois s’étonner de ne les avoir jamais entendus s’insurger lorsque des musulmans étaient brimés en terre d’islam par des régimes despotiques, comme ce fut le cas de Taslima Nasreen, de Waleed Al-Husseini, ou des homosexuels en Tchétchénie.
N’est-ce pas la mission de toutes les ligues de défense des droits humains (et apparentées) que de lutter, en toute indépendance, contre les exactions des gouvernements à l’encontre de ses citoyens ? Force est de constater que, face à la persécution de musulmans, dès lors qu’elle est le fait de régimes ou de sociétés islamistes, le CCIF, les associations et organisations anti-islamophobes affichent une froide indifférence.
Quant à la situation des femmes et des filles dans les cités françaises (et certains quartiers de grandes villes), surveillées, insultées, voire molestées par les « grands frères » si elles ne s’habillent pas « correctement », la question ne se pose même pas…
Retrouvez André Versaille sur son blog, Les musulmans ne sont pas des bébés phoques
« Pas d’amalgame ! » toi-même
André Versaille
est écrivain et éditeur.
Publié le 23 mai 2017 / Société
Mots-clés : antisémitisme, CCIF, Islam, Islamisme, islamophobie, padamalgam
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé : « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
À l’instar de l’antisémitisme, on a voulu assimiler l’islamophobie au racisme. Dans cette logique, beaucoup ne manquèrent pas de s’étonner que les actes antisémites soient condamnés comme actes racistes, tandis que l’islamophobie restait impunie au nom de la liberté d’expression. Apparemment, malgré les explications fournies mille fois, les distinctions entre religion, ethnie et population échappent encore et toujours aux anti-islamophobes qui ne comprennent pas la différence entre l’antisémitisme, manifestation de haine envers les Juifs en tant que personnes, donc condamné comme racisme, et l’antijudaïsme, hostilité à la religion juive, jamais poursuivi : tout le monde a le droit de critiquer la Torah comme le Talmud et de blasphémer Moïse, Josué ou le roi David.
Les mots ont un sens
« Islam », « phobie ». Si les mots ont un sens, il s’agit d’une peur non pas des musulmans mais de l’islam. Peur, en partie, provoquée au vu des barbaries commises par les djihadistes qui ont fait de l’islam une idéologie meurtrière, ou peur de la façon dont l’islam est pratiqué dans les pays musulmans appliquant la charia. L’islamophobie n’est donc pas plus une variété du racisme que ne l’étaient les diatribes de Voltaire et d’autres philosophes des Lumières, contre le christianisme. Par ailleurs, toute religion étant porteuse d’idéologie, la critique adressée à l’islam concerne essentiellement son instrumentalisation idéologico-politique.
« Pas d’amalgame ! » répétons-nous. Or, que font donc ceux qui, en dénonçant l’islamophobie, déduisent délibérément une appartenance communautaire à partir d’une religion supposée pratiquée par la totalité des musulmans, ceux-ci étant essentiellement identifiés comme des fidèles et non comme des citoyens libres de leurs croyances ? Car c’est bien dans une mono identité religieuse que cet islam emprisonne les musulmans. Et comme cette mono identité est déclarée sacrée, le fidèle est enfermé à double tour : hors de l’islam il ne peut y avoir de salut, et toute distanciation sera qualifiée de trahison, sinon d’apostasie.
Cela étant, il est incontestable que, de même que nombre d’antisémites masquent leur détestation des Juifs derrière un antisionisme de façade, beaucoup de racistes dissimulent leur haine des musulmans et des Arabes derrière l’islamophobie. Soit. Cela doit-il empêcher le débat sur les ravages provoqués par les fanatiques qui tentent d’imposer leur idéologie religieuse par le fer et dans le sang ? En dénonçant immédiatement toute critique rationnelle de la religion musulmane comme raciste, nous avons évacué la possibilité de réfléchir sur l’islam, donc y compris sur les crimes commis au nom de celui-ci.
Un terme choisi à dessein
Ce n’est, à mon sens, nullement par erreur ou par hasard que le terme d’islamophobie a été choisi plutôt que celui de racisme antimusulmans. Ambigu, le mot ne distingue pas la critique des pratiques de l’islam des agressions commises contre les fidèles. En amalgamant la religion à l’origine ethnique, le concept d’islamophobie entretient donc la confusion dans les esprits, et, sous couvert de lutte contre le racisme, sanctuarise l’islam. Et comme dans les pays démocratiques la provocation à la haine raciale ou ethnique est punie par la loi, cet embrouillement devrait amener naturellement les tribunaux à prononcer pour les offenses à la religion les peines appliquées aux délits racistes. Dès lors, comme en Arabie saoudite, au Pakistan, et dans les pays qui appliquent la charia, un individu pourrait se voir condamné pour avoir critiqué non seulement l’islam mais également des crimes commis (ou projeté : la fatwa contre Rushdie, par exemple) au nom de l’islam.
On a beaucoup glosé sur l’origine du terme d’islamophobie. Les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, auteurs de Islamophobie, estiment qu’aucun autre mot n’a jamais provoqué autant de critiques ou de rejets du débat public. Pourtant, disent-ils, il n’y a pas de mot pour signifier un racisme ou une haine d’un groupe, qui soit parfait : ni « antisémitisme », ni « homophobie », ni aucun autre. Ces discussions sont stériles, ajoutent-ils, car la question n’est pas sémantique mais politique : ce qui importe, c’est ce qu’il recouvre, en l’occurrence le racisme antimusulman. Et ils considèrent, à juste titre, que refuser un mot qui sert à désigner une réalité, est une manière de nier cette réalité.
Hajjat et Mohammed nous apprennent que le terme d’islamophobie n’a pas été forgé par l’imam Khomeiny, comme beaucoup l’ont cru, mais qu’il fut déjà utilisé au début du XXe siècle. D’ailleurs, disent-ils, il n’y a pas, en persan, de « réel équivalent au mot d’islamophobie ». Je fais confiance à l’érudition de nos deux sociologues, mais en quoi est-ce significatif ? Que le mot soit récent ou exhumé n’a aucune importance : la seule question qui vaille, est de déterminer ce qu’il signifie aux yeux des religieux musulmans : est-il une forme de racisme ou concerne-t-il le blasphème ?
Où est le CCIF quand des musulmans sont brimés en terre d’islam?
Dans le monde arabo-musulman, les minorités étant seulement tolérées et de moins en moins nombreuses (le nombre des chrétiens d’Orient diminue comme une peau de chagrin, quant aux juifs, ils ont pratiquement disparu), toute manifestation raciste envers les musulmans est inconcevable. Ceux que les régimes islamistes condamnent et persécutent sont donc les personnes qu’ils considèrent comme blasphématrices de l’islam. Dans sa fatwa contre Salman Rushdie, l’ayatollah Khomeiny avait bien utilisé un terme non « réellement équivalent à celui d’islamophobie », pour maudire l’écrivain. Or que lui reprochait-il ? Pas du tout de haïr les musulmans, mais de blasphémer ; il justifiera d’ailleurs sa condamnation à mort en soutenant qu’avec son livre Les Versets sataniques, Rushdie s’était dévoilé comme apostat, crime passible du châtiment suprême. De même, si la tête de Taslima Nasreen a été mise à prix par des fondamentalistes bengalis, ce fut pour avoir combattu en faveur de l’émancipation des femmes et lutté contre l’obscurantisme religieux qui sévit au Bangladesh, son pays d’origine. De même, Waleed Al-Husseini, blogueur palestinien, à qui il fut reproché d’appeler à la défense des principes de laïcité, ainsi qu’au droit de pouvoir critiquer la religion, et de discuter librement de certains versets de textes religieux, qu’il estimait utilisés par les djihadistes pour justifier leurs crimes.
Dans ces trois cas – et il y en eut bien d’autres – la condamnation a toujours porté sur le blasphème, jamais sur quelque manifestation raciste antimusulmane que ce soit.
Comme on le sait, à l’instar de la Ligue des Droits de l’homme ou de la LICRA, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et d’autres associations « anti-islamophobes » musulmanes se sont instituées pour lutter contre la discrimination et la persécution des musulmans en tant qu’individus. On peut toutefois s’étonner de ne les avoir jamais entendus s’insurger lorsque des musulmans étaient brimés en terre d’islam par des régimes despotiques, comme ce fut le cas de Taslima Nasreen, de Waleed Al-Husseini, ou des homosexuels en Tchétchénie.
N’est-ce pas la mission de toutes les ligues de défense des droits humains (et apparentées) que de lutter, en toute indépendance, contre les exactions des gouvernements à l’encontre de ses citoyens ? Force est de constater que, face à la persécution de musulmans, dès lors qu’elle est le fait de régimes ou de sociétés islamistes, le CCIF, les associations et organisations anti-islamophobes affichent une froide indifférence.
Quant à la situation des femmes et des filles dans les cités françaises (et certains quartiers de grandes villes), surveillées, insultées, voire molestées par les « grands frères » si elles ne s’habillent pas « correctement », la question ne se pose même pas…
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Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
islamophobie, le fond de commerce de l'extrême droite.
STUNENEB- TROLL interné d'office
- Messages : 890
Date d'inscription : 18/05/2017
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
je ne suis pas islamophobe , cette religion est un culte pour dinosaure !car c'est une religion contre le christianisme !,CQFDganem a écrit:L’islamophobie, une instrumentalisation politique
« Pas d’amalgame ! » toi-même
André Versaille
est écrivain et éditeur.
Publié le 23 mai 2017 / Société
Mots-clés : antisémitisme, CCIF, Islam, Islamisme, islamophobie, padamalgam
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé : « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
À l’instar de l’antisémitisme, on a voulu assimiler l’islamophobie au racisme. Dans cette logique, beaucoup ne manquèrent pas de s’étonner que les actes antisémites soient condamnés comme actes racistes, tandis que l’islamophobie restait impunie au nom de la liberté d’expression. Apparemment, malgré les explications fournies mille fois, les distinctions entre religion, ethnie et population échappent encore et toujours aux anti-islamophobes qui ne comprennent pas la différence entre l’antisémitisme, manifestation de haine envers les Juifs en tant que personnes, donc condamné comme racisme, et l’antijudaïsme, hostilité à la religion juive, jamais poursuivi : tout le monde a le droit de critiquer la Torah comme le Talmud et de blasphémer Moïse, Josué ou le roi David.
Les mots ont un sens
« Islam », « phobie ». Si les mots ont un sens, il s’agit d’une peur non pas des musulmans mais de l’islam. Peur, en partie, provoquée au vu des barbaries commises par les djihadistes qui ont fait de l’islam une idéologie meurtrière, ou peur de la façon dont l’islam est pratiqué dans les pays musulmans appliquant la charia. L’islamophobie n’est donc pas plus une variété du racisme que ne l’étaient les diatribes de Voltaire et d’autres philosophes des Lumières, contre le christianisme. Par ailleurs, toute religion étant porteuse d’idéologie, la critique adressée à l’islam concerne essentiellement son instrumentalisation idéologico-politique.
« Pas d’amalgame ! » répétons-nous. Or, que font donc ceux qui, en dénonçant l’islamophobie, déduisent délibérément une appartenance communautaire à partir d’une religion supposée pratiquée par la totalité des musulmans, ceux-ci étant essentiellement identifiés comme des fidèles et non comme des citoyens libres de leurs croyances ? Car c’est bien dans une mono identité religieuse que cet islam emprisonne les musulmans. Et comme cette mono identité est déclarée sacrée, le fidèle est enfermé à double tour : hors de l’islam il ne peut y avoir de salut, et toute distanciation sera qualifiée de trahison, sinon d’apostasie.
Cela étant, il est incontestable que, de même que nombre d’antisémites masquent leur détestation des Juifs derrière un antisionisme de façade, beaucoup de racistes dissimulent leur haine des musulmans et des Arabes derrière l’islamophobie. Soit. Cela doit-il empêcher le débat sur les ravages provoqués par les fanatiques qui tentent d’imposer leur idéologie religieuse par le fer et dans le sang ? En dénonçant immédiatement toute critique rationnelle de la religion musulmane comme raciste, nous avons évacué la possibilité de réfléchir sur l’islam, donc y compris sur les crimes commis au nom de celui-ci.
Un terme choisi à dessein
Ce n’est, à mon sens, nullement par erreur ou par hasard que le terme d’islamophobie a été choisi plutôt que celui de racisme antimusulmans. Ambigu, le mot ne distingue pas la critique des pratiques de l’islam des agressions commises contre les fidèles. En amalgamant la religion à l’origine ethnique, le concept d’islamophobie entretient donc la confusion dans les esprits, et, sous couvert de lutte contre le racisme, sanctuarise l’islam. Et comme dans les pays démocratiques la provocation à la haine raciale ou ethnique est punie par la loi, cet embrouillement devrait amener naturellement les tribunaux à prononcer pour les offenses à la religion les peines appliquées aux délits racistes. Dès lors, comme en Arabie saoudite, au Pakistan, et dans les pays qui appliquent la charia, un individu pourrait se voir condamné pour avoir critiqué non seulement l’islam mais également des crimes commis (ou projeté : la fatwa contre Rushdie, par exemple) au nom de l’islam.
On a beaucoup glosé sur l’origine du terme d’islamophobie. Les sociologues Abdellali Hajjat et Marwan Mohammed, auteurs de Islamophobie, estiment qu’aucun autre mot n’a jamais provoqué autant de critiques ou de rejets du débat public. Pourtant, disent-ils, il n’y a pas de mot pour signifier un racisme ou une haine d’un groupe, qui soit parfait : ni « antisémitisme », ni « homophobie », ni aucun autre. Ces discussions sont stériles, ajoutent-ils, car la question n’est pas sémantique mais politique : ce qui importe, c’est ce qu’il recouvre, en l’occurrence le racisme antimusulman. Et ils considèrent, à juste titre, que refuser un mot qui sert à désigner une réalité, est une manière de nier cette réalité.
Hajjat et Mohammed nous apprennent que le terme d’islamophobie n’a pas été forgé par l’imam Khomeiny, comme beaucoup l’ont cru, mais qu’il fut déjà utilisé au début du XXe siècle. D’ailleurs, disent-ils, il n’y a pas, en persan, de « réel équivalent au mot d’islamophobie ». Je fais confiance à l’érudition de nos deux sociologues, mais en quoi est-ce significatif ? Que le mot soit récent ou exhumé n’a aucune importance : la seule question qui vaille, est de déterminer ce qu’il signifie aux yeux des religieux musulmans : est-il une forme de racisme ou concerne-t-il le blasphème ?
Où est le CCIF quand des musulmans sont brimés en terre d’islam?
Dans le monde arabo-musulman, les minorités étant seulement tolérées et de moins en moins nombreuses (le nombre des chrétiens d’Orient diminue comme une peau de chagrin, quant aux juifs, ils ont pratiquement disparu), toute manifestation raciste envers les musulmans est inconcevable. Ceux que les régimes islamistes condamnent et persécutent sont donc les personnes qu’ils considèrent comme blasphématrices de l’islam. Dans sa fatwa contre Salman Rushdie, l’ayatollah Khomeiny avait bien utilisé un terme non « réellement équivalent à celui d’islamophobie », pour maudire l’écrivain. Or que lui reprochait-il ? Pas du tout de haïr les musulmans, mais de blasphémer ; il justifiera d’ailleurs sa condamnation à mort en soutenant qu’avec son livre Les Versets sataniques, Rushdie s’était dévoilé comme apostat, crime passible du châtiment suprême. De même, si la tête de Taslima Nasreen a été mise à prix par des fondamentalistes bengalis, ce fut pour avoir combattu en faveur de l’émancipation des femmes et lutté contre l’obscurantisme religieux qui sévit au Bangladesh, son pays d’origine. De même, Waleed Al-Husseini, blogueur palestinien, à qui il fut reproché d’appeler à la défense des principes de laïcité, ainsi qu’au droit de pouvoir critiquer la religion, et de discuter librement de certains versets de textes religieux, qu’il estimait utilisés par les djihadistes pour justifier leurs crimes.
Dans ces trois cas – et il y en eut bien d’autres – la condamnation a toujours porté sur le blasphème, jamais sur quelque manifestation raciste antimusulmane que ce soit.
Comme on le sait, à l’instar de la Ligue des Droits de l’homme ou de la LICRA, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et d’autres associations « anti-islamophobes » musulmanes se sont instituées pour lutter contre la discrimination et la persécution des musulmans en tant qu’individus. On peut toutefois s’étonner de ne les avoir jamais entendus s’insurger lorsque des musulmans étaient brimés en terre d’islam par des régimes despotiques, comme ce fut le cas de Taslima Nasreen, de Waleed Al-Husseini, ou des homosexuels en Tchétchénie.
N’est-ce pas la mission de toutes les ligues de défense des droits humains (et apparentées) que de lutter, en toute indépendance, contre les exactions des gouvernements à l’encontre de ses citoyens ? Force est de constater que, face à la persécution de musulmans, dès lors qu’elle est le fait de régimes ou de sociétés islamistes, le CCIF, les associations et organisations anti-islamophobes affichent une froide indifférence.
Quant à la situation des femmes et des filles dans les cités françaises (et certains quartiers de grandes villes), surveillées, insultées, voire molestées par les « grands frères » si elles ne s’habillent pas « correctement », la question ne se pose même pas…
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Frère Barnabé- Vénérable
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Localisation : saint Etienne
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
STUNENEB a écrit:islamophobie, le fond de commerce de l'extrême droite.
N'inverse pas les choses crétin ! Et ne prend pas les gens pour des cons !
El seductor- Maître
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Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Je ne suis ni de droite ni de gauche mais je connais le mahométisme étant né dans un pays mahométan sous la botte de PBSL depuis des siècles.
Bien que civilisé par la France pendant 132 ans, ce pays a choisi d'être une république arabo-islamique avec dénonciation de la langue française et de sa culture au profit de la langue arabe et de la culture islamique.
Bien que civilisé par la France pendant 132 ans, ce pays a choisi d'être une république arabo-islamique avec dénonciation de la langue française et de sa culture au profit de la langue arabe et de la culture islamique.
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Moi, perso, je promeus l'islam depuis que je connais Ganem. Avant j'en avais rien à battre. J'étais même plutôt contre est assez convainquant. Mais depuis que j'ai vu les inepties qu'il a postées, je milite pour. Voilà ce qu'il a gagné à faire sa propagande.
Kasim- TROLL interné d'office
- Messages : 1027
Date d'inscription : 18/09/2016
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
ganem a écrit:
Bien que civilisé par la France pendant 132 ans, ce pays a choisi d'être une république arabo-islamique avec dénonciation de la langue française et de sa culture au profit de la langue arabe et de la culture islamique.
J'ai plutôt l'impression que le choix est en faveur de la langue anglaise et de la culture amerloc.
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
ganem a écrit:
Agir contre l'islam c'est toujours le placer au centre de ses perspectives. Que proposes-tu à la place ?
Mieux vaut agir pour quelque chose. Pour le christianisme par exemple.
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Agir pour le christianisme ? Mais c'est ce que font des associations comme SOS Chrétiens d'Orient par exemple pour s'efforcer de sauver ce qu'il reste de Chrétiens au Moyen-Orient et au Pakistan, en particulier. Ne comptons pas sur le Pape qui considère que l'Islam est compatible avec tout le monde, démocrate, laïc ou religieux...
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Il faut détruire le nazislamisme. Après, la coexistence pacifique existera.
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
abu-l-Ala al-Maari avait déjà ruiné les idéologies religieuses au 10ème siècle
Waleed Al- Husseini
Abul Ala Al-Maari (973-1057) est l’un des plus grands poètes de langue arabe, philosophe, écrivain. Il était d'ailleurs très original pour son milieu, végétalien et ayant défendu le végétarisme et les animaux avec sincérité
L’oeuvre de ce libre penseur a été interdite d’exposition par les autorités algériennes lors du Salon international du livre d’Alger en 2007. Elle est aujourd’hui pratiquement introuvable en France
En février 2013 mourrait une deuxième fois, quelques 956 ans plus tard et dans sa ville natale et mortelle de Maarat al-Nou’man, Abu-l-Ala al-Maari, décapité par les cannibales sociaux de Jabhat al-Nosra
Les extraits suivants se passent de commentaires.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres
Elle n'a pas d'aube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois ...
À toute génération ses mensonges
Que l’on s’empresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans l'égarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elle est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres,
Un imbécile ?
Religion
« Les hommes sont poèmes récités par leur destin
Parmi eux le vers libre et le vers enchaîné, »
Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés !
Vos religions sont subterfuges des Anciens.
Ils disent que le Temps mourra bientôt,
Que les jours sont à bout de souffle.
Ils ont menti – ils ignorent son échéance.
N’écoutez pas ces champions de fourberie.
Les gens voudraient qu’un imam se lève
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse – il n’est d’imam que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
qui procurent la terreur à l’aide de versets,
Comme d’autres dans les tavernes
Procurent le plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs,
Les corps vont à la poussière.
Aucun savant ne sait où va l’âme.
Malgré moi, je suis sorti en ce bas monde,
Et mon voyage est pour un monde ailleurs.
Cela malgré moi aussi, et Dieu m’en est témoin !
Suis-je prédestiné, entre ces deux mondes,
A accomplir une tâche,
Ou suis-je libre de mes choix ?
Raison - demeures laissées à l’abandon
Ignorance - solides demeures habitées.
La religion - commerce de morts.
Pour cette raison, c’est un objet invendable
parmi les vivants.
L’ égaré appelle impie celui qui ne partage pas sa foi.
Malheur à lui ! Quel homme n’a pas connu l’impiété ?
Le Livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur l’homme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas l’athée ?
Mais plutôt celui qui, craignant l’enfer,
Persiste dans sa furie.
La raison ne peut que s’étonner des lois,
Qu’elles soient païennes, musulmanes,
juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, Ô genre humain !
Puissé-je rester sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection !
Quant à la certitude, elle n’existe pas.
L’apogée de mes efforts se trouve
Dans l’intuition et les pressentiments.
J’ai poussé loin mes recherches
Et mes investigations.
J’affirme, malgré cela,
Que je suis perdu et ignorant.
Le mensonge a détruit
Les habitants de la terre.
Leurs descendants se sont groupés en sectes
Qui ne peuvent fraterniser.
Si l’inimitié n’avait été dans leur nature,
Dès l’origine,
Mosquée, église et synagogue
N’auraient fait qu’une.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres -
Elle n’a pas d’aube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois …
A toute génération ses mensonges
Que l’on s’empresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans l’égarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elles est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres, Un imbécile ?
—
Autres pensées
Les hommes sont paroles du temps,
Il est inévitable qu’elles subissent
modification et changement
Les destins m’ont dépassé sur la route et s’en sont allés.
Me voici éternel, à en lasser l’éternité.
Dans l’exil et l’éloignement,
L’homme est à l’image d’une étincelle
Se séparant de son feu.
Si elle tombe sur une terre lisse,
Elle te montrera son extinction.
Si elle rencontre des brindilles,
Tu verras son embrasement.
O homme, tu es pareil à la fourmi
Levée de bon matin pour chercher
Un grain de blé à traîner.
Le temps est un oiseau qui prend l’espace -
Attrape-le ! Toute la sagesse tiendra dans ta main.
c’est au milieu de la foule
Que je m’ensauvage -
Ma solitude n’est autre
Que livre de mon humanité.
Ces nuits nous emportent
Comme vaisseaux au large
Naviguant sans amarres.
Comme si la tristesse n’était que cendres
Répandues sur ton front,
Mais c’est ton cœur qui brûle.
La pensée est une corde.
Si on en saisit un bout,
Ce même bout sera relié
Aux pléiades.
La pensée voit que la lumière
Est créée dans l’éternité
Et que l’essence du temps n’est autre
Que son obscurité.
Des gens prétendent diriger leurs semblables,
Cette direction, pour moi, est tyrannie.
—
Pareils vos mosquées et bordels
Gens infréquentables !
Ni bonne plante, ni palmier
Ni gommier vous êtes
Mais épine que nul ne cueille
Nuisible, délétère.
Ho ! imbéciles, réveillez-vous ! Les sites que tu crois sacrés
ne sont qu’impostures inventées par les anciens
Avides de pouvoir, qui vécurent dans la luxure
Et moururent dans la bassesse et leur loi n’est que poussière.
Les gens viennent des contrées les plus lointaines
pour jeter des cailloux (à Satan) et pour baiser la Pière Noire.
Combien étranges sont les choses qu’ils disent !
Est-ce que l’humanité tout entière devient aveugle à la vérité ?
Parmi les ruines croulantes de la religion
L’éclaireur sur son chameau joua de la flûte
Et appela les siens : « Restons ici !
La pâture regorge de mauvaises herbes. »
Les musulmans trébuchent, les chrétiens sont égarés
Les juifs sont dévoyés, les mages sont dans l’erreur.
Nous les mortels nous répartissons en deux catégories
Les crapules initiées et les dévots stupides.
Le mensonge à tant corrompu le monde
Que jamais nulle dispute n’aura divisé de vrais amis
Comme les sectes l’ont fait
Mais la haine étant dans la nature humaine
Les églises et les mosquées se sont élevées côte à côte.
____________
Les gens voudraient qu'un imâm se lêve Et prenne la parole devant une foule muette. Illusion trompeuse-il n'est d'imâm que la raison, Notre guide de jour comme de nuit. Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens Qui procurent la terreur à l'aide de versets, Comme d'autres dans les tavernes Procurent du plaisir. Les lois divines ont semé parmi nous la rancune Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs Combien les maîtres sont ignorants, Même s'ils se prétendent scellés dans leur savoir. La loi de leur époque a été annulés- Ah, s'ils pouvaient s'annuler comme elle ! O monde, je t'abandonne, car tes habitants Sont unanimes dans l'ignorance : le tyran musulman Et ses pactisants, celui qui montre ses intentions Et l'ambitieux qui cache son jeu La religion-commerce de morts Pour cette raison, c'est un objet invendable Parmi les vivants . Le livre est devenu trompettes des égarés, Et les versets, mélodies. Ils en ont joué, puis dans leurs infamie, Les ont agitées comme des épées Sur l'homme paisible qui veille Au clair de lune. Je ne blâme pas l'athée, Mais plutôt celui qui, craignant l'enfer, Persiste dans sa furie La raison ne peut s'étonner des lois, Qu'elles soient paiennes, musulmanes, Juives ou chrétiennes. Vos temples et vos bordels se valent. Loin de moi, ô genre humain!Puissé-je reste sous terre et ne pas me lever Quand Dieu vous appellera à la résurrection! Il s'est marié ; et aprés la premiere femme, Il en a pris trois.Il a dit à son épouse: "Un quart de ma personne te suffira." Si elle s'en accommode, Il la gratifiera d'une maigre pitance, Mais si elle se tourne vers un amant, Il la lapidera. Foi, incroyance, rumeurs colportées, Coran, Torah, Evangile Prescrivant leurs lois... A toute génération ses mensongesQue l'on s'empresse de croire et consigner. Une génération se dinstinguera-t-elle, un jour, En suivant la vérité? Les Hanafits ont commis des fautes, Les Nazaréens se sont écartés du droit chemin, Les Juifs errent dans la perplexité Et les mages ont été égarés. Si le pratiquant vise la duperie Avec sa prière, Celui qui la néglige volontairement Sera plus proche de Dieu
Waleed Al- Husseini
Abul Ala Al-Maari (973-1057) est l’un des plus grands poètes de langue arabe, philosophe, écrivain. Il était d'ailleurs très original pour son milieu, végétalien et ayant défendu le végétarisme et les animaux avec sincérité
L’oeuvre de ce libre penseur a été interdite d’exposition par les autorités algériennes lors du Salon international du livre d’Alger en 2007. Elle est aujourd’hui pratiquement introuvable en France
En février 2013 mourrait une deuxième fois, quelques 956 ans plus tard et dans sa ville natale et mortelle de Maarat al-Nou’man, Abu-l-Ala al-Maari, décapité par les cannibales sociaux de Jabhat al-Nosra
Les extraits suivants se passent de commentaires.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres
Elle n'a pas d'aube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois ...
À toute génération ses mensonges
Que l’on s’empresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans l'égarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elle est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres,
Un imbécile ?
Religion
« Les hommes sont poèmes récités par leur destin
Parmi eux le vers libre et le vers enchaîné, »
Réveillez-vous, réveillez-vous, ô égarés !
Vos religions sont subterfuges des Anciens.
Ils disent que le Temps mourra bientôt,
Que les jours sont à bout de souffle.
Ils ont menti – ils ignorent son échéance.
N’écoutez pas ces champions de fourberie.
Les gens voudraient qu’un imam se lève
Et prenne la parole devant une foule muette.
Illusion trompeuse – il n’est d’imam que la raison,
Notre guide de jour comme de nuit.
Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens
qui procurent la terreur à l’aide de versets,
Comme d’autres dans les tavernes
Procurent le plaisir.
Les lois divines ont semé parmi nous la rancune
Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs,
Les corps vont à la poussière.
Aucun savant ne sait où va l’âme.
Malgré moi, je suis sorti en ce bas monde,
Et mon voyage est pour un monde ailleurs.
Cela malgré moi aussi, et Dieu m’en est témoin !
Suis-je prédestiné, entre ces deux mondes,
A accomplir une tâche,
Ou suis-je libre de mes choix ?
Raison - demeures laissées à l’abandon
Ignorance - solides demeures habitées.
La religion - commerce de morts.
Pour cette raison, c’est un objet invendable
parmi les vivants.
L’ égaré appelle impie celui qui ne partage pas sa foi.
Malheur à lui ! Quel homme n’a pas connu l’impiété ?
Le Livre est devenu trompettes des égarés,
Et les versets, mélodies.
Ils en ont joué, puis, dans leur infamie,
Les ont agitées comme des épées
Sur l’homme paisible qui veille
Au clair de lune.
Je ne blâme pas l’athée ?
Mais plutôt celui qui, craignant l’enfer,
Persiste dans sa furie.
La raison ne peut que s’étonner des lois,
Qu’elles soient païennes, musulmanes,
juives ou chrétiennes.
Vos temples et vos bordels se valent.
Loin de moi, Ô genre humain !
Puissé-je rester sous terre et ne pas me lever
Quand Dieu vous appellera à la résurrection !
Quant à la certitude, elle n’existe pas.
L’apogée de mes efforts se trouve
Dans l’intuition et les pressentiments.
J’ai poussé loin mes recherches
Et mes investigations.
J’affirme, malgré cela,
Que je suis perdu et ignorant.
Le mensonge a détruit
Les habitants de la terre.
Leurs descendants se sont groupés en sectes
Qui ne peuvent fraterniser.
Si l’inimitié n’avait été dans leur nature,
Dès l’origine,
Mosquée, église et synagogue
N’auraient fait qu’une.
La vérité est soleil recouvert de ténèbres -
Elle n’a pas d’aube dans les yeux des humains.
La raison, pour le genre humain
Est un spectre qui passe son chemin.
Foi, incroyance, rumeurs colportées,
Coran, Torah, Évangile
Prescrivant leurs lois …
A toute génération ses mensonges
Que l’on s’empresse de croire et consigner.
Une génération se distinguera-t-elle, un jour,
En suivant la vérité ?
Deux sortes de gens sur la terre :
Ceux qui ont la raison sans religion,
Et ceux qui ont la religion et manquent de raison.
Tous les hommes se hâtent vers la décomposition,
Toutes les religions se valent dans l’égarement.
Si on me demande quelle est ma doctrine,
Elles est claire :
Ne suis-je pas, comme les autres, Un imbécile ?
—
Autres pensées
Les hommes sont paroles du temps,
Il est inévitable qu’elles subissent
modification et changement
Les destins m’ont dépassé sur la route et s’en sont allés.
Me voici éternel, à en lasser l’éternité.
Dans l’exil et l’éloignement,
L’homme est à l’image d’une étincelle
Se séparant de son feu.
Si elle tombe sur une terre lisse,
Elle te montrera son extinction.
Si elle rencontre des brindilles,
Tu verras son embrasement.
O homme, tu es pareil à la fourmi
Levée de bon matin pour chercher
Un grain de blé à traîner.
Le temps est un oiseau qui prend l’espace -
Attrape-le ! Toute la sagesse tiendra dans ta main.
c’est au milieu de la foule
Que je m’ensauvage -
Ma solitude n’est autre
Que livre de mon humanité.
Ces nuits nous emportent
Comme vaisseaux au large
Naviguant sans amarres.
Comme si la tristesse n’était que cendres
Répandues sur ton front,
Mais c’est ton cœur qui brûle.
La pensée est une corde.
Si on en saisit un bout,
Ce même bout sera relié
Aux pléiades.
La pensée voit que la lumière
Est créée dans l’éternité
Et que l’essence du temps n’est autre
Que son obscurité.
Des gens prétendent diriger leurs semblables,
Cette direction, pour moi, est tyrannie.
—
Pareils vos mosquées et bordels
Gens infréquentables !
Ni bonne plante, ni palmier
Ni gommier vous êtes
Mais épine que nul ne cueille
Nuisible, délétère.
Ho ! imbéciles, réveillez-vous ! Les sites que tu crois sacrés
ne sont qu’impostures inventées par les anciens
Avides de pouvoir, qui vécurent dans la luxure
Et moururent dans la bassesse et leur loi n’est que poussière.
Les gens viennent des contrées les plus lointaines
pour jeter des cailloux (à Satan) et pour baiser la Pière Noire.
Combien étranges sont les choses qu’ils disent !
Est-ce que l’humanité tout entière devient aveugle à la vérité ?
Parmi les ruines croulantes de la religion
L’éclaireur sur son chameau joua de la flûte
Et appela les siens : « Restons ici !
La pâture regorge de mauvaises herbes. »
Les musulmans trébuchent, les chrétiens sont égarés
Les juifs sont dévoyés, les mages sont dans l’erreur.
Nous les mortels nous répartissons en deux catégories
Les crapules initiées et les dévots stupides.
Le mensonge à tant corrompu le monde
Que jamais nulle dispute n’aura divisé de vrais amis
Comme les sectes l’ont fait
Mais la haine étant dans la nature humaine
Les églises et les mosquées se sont élevées côte à côte.
____________
Les gens voudraient qu'un imâm se lêve Et prenne la parole devant une foule muette. Illusion trompeuse-il n'est d'imâm que la raison, Notre guide de jour comme de nuit. Peut-être dans les temples se trouvent-ils des gens Qui procurent la terreur à l'aide de versets, Comme d'autres dans les tavernes Procurent du plaisir. Les lois divines ont semé parmi nous la rancune Et nous ont apporté toutes sortes de malheurs Combien les maîtres sont ignorants, Même s'ils se prétendent scellés dans leur savoir. La loi de leur époque a été annulés- Ah, s'ils pouvaient s'annuler comme elle ! O monde, je t'abandonne, car tes habitants Sont unanimes dans l'ignorance : le tyran musulman Et ses pactisants, celui qui montre ses intentions Et l'ambitieux qui cache son jeu La religion-commerce de morts Pour cette raison, c'est un objet invendable Parmi les vivants . Le livre est devenu trompettes des égarés, Et les versets, mélodies. Ils en ont joué, puis dans leurs infamie, Les ont agitées comme des épées Sur l'homme paisible qui veille Au clair de lune. Je ne blâme pas l'athée, Mais plutôt celui qui, craignant l'enfer, Persiste dans sa furie La raison ne peut s'étonner des lois, Qu'elles soient paiennes, musulmanes, Juives ou chrétiennes. Vos temples et vos bordels se valent. Loin de moi, ô genre humain!Puissé-je reste sous terre et ne pas me lever Quand Dieu vous appellera à la résurrection! Il s'est marié ; et aprés la premiere femme, Il en a pris trois.Il a dit à son épouse: "Un quart de ma personne te suffira." Si elle s'en accommode, Il la gratifiera d'une maigre pitance, Mais si elle se tourne vers un amant, Il la lapidera. Foi, incroyance, rumeurs colportées, Coran, Torah, Evangile Prescrivant leurs lois... A toute génération ses mensongesQue l'on s'empresse de croire et consigner. Une génération se dinstinguera-t-elle, un jour, En suivant la vérité? Les Hanafits ont commis des fautes, Les Nazaréens se sont écartés du droit chemin, Les Juifs errent dans la perplexité Et les mages ont été égarés. Si le pratiquant vise la duperie Avec sa prière, Celui qui la néglige volontairement Sera plus proche de Dieu
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Le texte proposé n'a pas pu être écrit avant 1057 date de la mort d'Abdul Alla Al Maari.
Et non en 2013... Il y a confusion là entre deux personnes !
Et non en 2013... Il y a confusion là entre deux personnes !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
El seductor a écrit:Agir pour le christianisme ? Mais c'est ce que font des associations comme SOS Chrétiens d'Orient par exemple pour s'efforcer de sauver ce qu'il reste de Chrétiens au Moyen-Orient et au Pakistan, en particulier. Ne comptons pas sur le Pape qui considère que l'Islam est compatible avec tout le monde, démocrate, laïc ou religieux...
Il ne s'agit pas de promouvoir des infrastructures toutes plus ou moins corrompues dans l'époque de ténèbres à laquelle nous vivons, mais d'agir et de vivre en chrétien, à la manière d'un Saint Louis ou d'une Jeanne d'Arc.
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Ce qui serait fort difficile, le temps de la Chevalerie étant bien passé. On peut, comme je le fais, aider ces associations qui s'efforcent de défendre les Chrétiens d'Irak et de Syrie qui sont, ne l'oublions pas, parmi les premiers occupants de ces terres !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Faire le bien sur Terre est toujours très bien vu par Dieu, quel qu'il soit, il ne s'agit pas de faire des grimaces en allant à la messe (mafia italienne) ou faire le ramadan puis mal agir, Dieu est témoin de nos faits et gestes et faire le bien sur Terre ne peut être que bien vu, c'est ma vision des choses.El seductor a écrit:Ce qui serait fort difficile, le temps de la Chevalerie étant bien passé. On peut, comme je le fais, aider ces associations qui s'efforcent de défendre les Chrétiens d'Irak et de Syrie qui sont, ne l'oublions pas, parmi les premiers occupants de ces terres !
FAB42- Chef
- Messages : 1762
Date d'inscription : 17/08/2013
Localisation : SAINT-ETIENNE
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
C'est ce qu'il faut apprendre aux islamistes...
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
avant de l'apprendre aux autres il faut le pratiquer nous-mêmes
et on peut très bien aller à la messe de façon sincère
et on peut très bien aller à la messe de façon sincère
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Prince a écrit:avant de l'apprendre aux autres il faut le pratiquer nous-mêmes
et on peut très bien aller à la messe de façon sincère
Vous allez toujours à la messe ?
Je veux dire depuis que le prêtre tourne le dos à Jésus , et que tout le monde va subitement communier parce que la confession n'est plus obligatoire ?
Invité- Invité
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
oui, il n'y a pas que des messes comme cela
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
On peut considérer que l'Eglise catholique n'est plus crédible. Qu'elle est devenue une ONG comme l'est Green Peace et tant d'autres...
Les prêtres n'assurent plus la mission dont ils sont pourtant chargés: aller porter la parole de Dieu auprès des Hommes... Les Témoins de Jehovah le font encore !
L'église s'est "démocratisée" et elle est devenue conformiste en suivant les modes. Même le Pape ne défend plus les Chrétiens d'Orient !
Les prêtres n'assurent plus la mission dont ils sont pourtant chargés: aller porter la parole de Dieu auprès des Hommes... Les Témoins de Jehovah le font encore !
L'église s'est "démocratisée" et elle est devenue conformiste en suivant les modes. Même le Pape ne défend plus les Chrétiens d'Orient !
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Vous avez vu ça où ? Bien sûr que le Pape soutient les Chrétiens d'Orient, ne racontez pas n'importe quoi El seductor.El seductor a écrit:On peut considérer que l'Eglise catholique n'est plus crédible. Qu'elle est devenue une ONG comme l'est Green Peace et tant d'autres...
Les prêtres n'assurent plus la mission dont ils sont pourtant chargés: aller porter la parole de Dieu auprès des Hommes... Les Témoins de Jehovah le font encore !
L'église s'est "démocratisée" et elle est devenue conformiste en suivant les modes. Même le Pape ne défend plus les Chrétiens d'Orient !
Qui connaît les souhaits de Dieu ? Comme je l'ai déjà dis, nous n'avons à notre disposition que des INTERPRETATIONS HUMAINES de la parole de Dieu (frustrations !!!). On est tellement pourri (même les croyants toutes religions confondues, qui veulent imposer leur croyance sur celle des autres, alors que s'ils étaient un peu plus à la page de leur "croyance" qu'ils connaissent mal, ils sauraient que les trois principales religions monothéistes émanent d'un être commun, c'est qui ?) que Dieu doit nous attendre de pieds fermes, certaines personnes vont tomber de haut !!!
FAB42- Chef
- Messages : 1762
Date d'inscription : 17/08/2013
Localisation : SAINT-ETIENNE
Re: Luttons plus que jamais contre l’islamophobie !
Ah bon ? Première nouvelle... Quand on voit qu'il va au devant des migrants... musulmans, on est forcé de s'interroger ! Ou alors il le fait très discrètement...
Et puis, il n'y a pas trois religions monothéistes. Il n'y en a que 2, l'Islam n'étant pas une religion mais une idéologie.
Et puis, il n'y a pas trois religions monothéistes. Il n'y en a que 2, l'Islam n'étant pas une religion mais une idéologie.
El seductor- Maître
- Messages : 2452
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