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20 août 1917 : la dernière victoire de Guynemer
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20 août 1917 : la dernière victoire de Guynemer
Ça fait cent ans ...Bref tout ça pour ça ...
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20 AOÛT 1917 : LA DERNIÈRE VICTOIRE DE GUYNEMER
Au début du mois d’août 1917, les Allemands reprennent des forces et tentent de contrecarrer l’offensive alliée lancée en juillet. L’ancien officier de renseignement Hermann Göring arrive de la 26e escadrille de chasse (Jagdstaffel) pour commander désormais la 27e dans la région d’Ypres. Manfred von Richthofen reprend du service dans la région de Douai malgré ses sérieuses blessures à la tête quelques semaines auparavant.
Black]Pendant ce temps, le capitaine Georges Guynemer suit, à Paris, dans les ateliers de son ami Louis Béchereau, les réparations de son avion-canon, qu’il surnomme affectueusement « Pétadou ». Il n’assiste pas, le 14 août, à la visite des monarques belges qui récompensent les services de l’escadrille des Cigognes pour la bataille des Flandres. Il ne rentre à Saint-Pol-sur-Mer que le 16 août pour apprendre la mort au combat du caporal-pilote Marcel Cornet, tout juste âgé de 22 ans, et la capture du sous-lieutenant Henri Rabatel (1894-1973), qui sera libéré après l’armistice.
Comme pour se venger, et aussi parce qu’il a récupéré son « Pétadou », le jeune capitaine reprend la voie des airs le 17 août. Escorté par Battesti, il s’envole dans le ciel des Flandres. À plus de 5.500 mètres d’altitude, il croise deux Albatros qu’il met au tapis en cinq minutes : le premier, à 9 h 20, est descendu d’une rafale de mitrailleuse. Quant au second, il est 9 h 25 quand il reçoit l’obus tiré par le canon du « Pétadou ». Voici Guynemer crédité de 52 victoires officielles.
Le lendemain, 18 août, il est missionné, avec le lieutenant François Battesti (1890-1977), pour retrouver une escadrille allemande de bombardement qui a été repérée dans la mer du Nord. De l’aveu de Battesti, le vol est particulièrement pénible en raison de l’épais brouillard qui sévit dans le secteur. Ils ne retrouvent l’escadrille teutonne qui regagne sa base, vers l’est, qu’à la faveur d’une petite éclaircie. Les deux avions français attaquent. Guynemer parvient, à hauteur de la ville de Dixmude, à abattre un biplace. Mais cette victoire ne lui est pas accordée. Surtout, le « Pétadou » a encore subi quelques dommages et doit retourner à Paris pour être de nouveau réparé.
Le 20 août, avec son SPAD de remplacement, Georges Guynemer ne laisse aucune chance à un DFW C, qui est piloté par le sous-officier Martin Ewald. L’avion allemand s’écrase aux alentours d’Ypres. C’est sa 53e et dernière victoire. Mais d’après les témoins de l’époque, elle ne lui fait ni chaud ni froid. Apparemment, il est fatigué. « Le ressort de la vitalité semble cassé ou détendu », note l’écrivain Bernard Marck. Le 24 août, Guyenemer est à Paris pour savoir où en sont les réparations de son avion-canon, le « Pétadou ». Il rencontre quelques anciens du collège Stanislas, rue Montparnasse. À l’un deux, il fait cette étrange confidence : « Tu ne me verras plus au communiqué 1, c’est fini, j’ai abattu mes cinquante boches… »
http://www.bvoltaire.fr/20-aout-1917-derniere-victoire-de-guynemer/
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Au début du mois d’août 1917, les Allemands reprennent des forces et tentent de contrecarrer l’offensive alliée lancée en juillet. L’ancien officier de renseignement Hermann Göring arrive de la 26e escadrille de chasse (Jagdstaffel) pour commander désormais la 27e dans la région d’Ypres. Manfred von Richthofen reprend du service dans la région de Douai malgré ses sérieuses blessures à la tête quelques semaines auparavant.
Black]Pendant ce temps, le capitaine Georges Guynemer suit, à Paris, dans les ateliers de son ami Louis Béchereau, les réparations de son avion-canon, qu’il surnomme affectueusement « Pétadou ». Il n’assiste pas, le 14 août, à la visite des monarques belges qui récompensent les services de l’escadrille des Cigognes pour la bataille des Flandres. Il ne rentre à Saint-Pol-sur-Mer que le 16 août pour apprendre la mort au combat du caporal-pilote Marcel Cornet, tout juste âgé de 22 ans, et la capture du sous-lieutenant Henri Rabatel (1894-1973), qui sera libéré après l’armistice.
Comme pour se venger, et aussi parce qu’il a récupéré son « Pétadou », le jeune capitaine reprend la voie des airs le 17 août. Escorté par Battesti, il s’envole dans le ciel des Flandres. À plus de 5.500 mètres d’altitude, il croise deux Albatros qu’il met au tapis en cinq minutes : le premier, à 9 h 20, est descendu d’une rafale de mitrailleuse. Quant au second, il est 9 h 25 quand il reçoit l’obus tiré par le canon du « Pétadou ». Voici Guynemer crédité de 52 victoires officielles.
Le lendemain, 18 août, il est missionné, avec le lieutenant François Battesti (1890-1977), pour retrouver une escadrille allemande de bombardement qui a été repérée dans la mer du Nord. De l’aveu de Battesti, le vol est particulièrement pénible en raison de l’épais brouillard qui sévit dans le secteur. Ils ne retrouvent l’escadrille teutonne qui regagne sa base, vers l’est, qu’à la faveur d’une petite éclaircie. Les deux avions français attaquent. Guynemer parvient, à hauteur de la ville de Dixmude, à abattre un biplace. Mais cette victoire ne lui est pas accordée. Surtout, le « Pétadou » a encore subi quelques dommages et doit retourner à Paris pour être de nouveau réparé.
Le 20 août, avec son SPAD de remplacement, Georges Guynemer ne laisse aucune chance à un DFW C, qui est piloté par le sous-officier Martin Ewald. L’avion allemand s’écrase aux alentours d’Ypres. C’est sa 53e et dernière victoire. Mais d’après les témoins de l’époque, elle ne lui fait ni chaud ni froid. Apparemment, il est fatigué. « Le ressort de la vitalité semble cassé ou détendu », note l’écrivain Bernard Marck. Le 24 août, Guyenemer est à Paris pour savoir où en sont les réparations de son avion-canon, le « Pétadou ». Il rencontre quelques anciens du collège Stanislas, rue Montparnasse. À l’un deux, il fait cette étrange confidence : « Tu ne me verras plus au communiqué 1, c’est fini, j’ai abattu mes cinquante boches… »
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