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De 1951 à 2009, la double mission des pétainistes
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De 1951 à 2009, la double mission des pétainistes
De 1951 à 2009, la double mission des pétainistes
En exhumant ce fait-divers, proliférant de personnages pittoresques et de chimères idéologiques, Jean-Yves Le Naour souligne la vivacité d’une revendication qui perdure encore, et où tous les coups tactiques sont permis.
L’ADPM s’est fixé une double mission : la révision du procès de 1945 et la réhabilitation de Pétain en inhumant ses cendres à l’ossuaire national de Douaumont. Pour ce, même si cette famille au propre, les héritiers, et au figuré, les politiques, se déchire et se dispute les restes du « Vieux », elle n’ hésite pas à faire le siège des présidents de la république successifs, devenant au fil des circonstances gaullo-compatibles ou mitterrandophiles. De 1968 à 1992, de Pompidou à Mitterrand, ils se réjouirent ainsi de voir fleurir la tombe du maréchal par l’Elysée tous les 11 novembre.
À l’occasion de la présidentielle de 2007, l’ADMP appela encore le président de la république Jacques Chirac à faire un geste d’honneur et de « réconciliation nationale ». En 2008, cette association organisait également un pèlerinage à Verdun, à la faveur du 90e anniversaire de l’armistice de 14-18, pour mieux ramener leur héros dans ce giron historiquement fréquentable. Hubert Massol qui a repris le flambeau de la présidence, après la disparition en janvier du nonagénaire général Jacques Le Groignec, fait partie de la deuxième génération de pétainistes de l’ADPM. Lui, pour arriver aux objectifs de l’Association, mise désormais sur une opinion publique moins vive à réagir que dans les années 50-70 sur cette mémoire noire du général Pétain.
« Un vent de révisionnisme, au sens étymologique, semble souffler sur les esprits contemporains qui n’acceptent plus de penser en noir et blanc, affirmait-il en avril 2006, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’ex-maréchal. L’opinion accepte de moins en moins la politisation de la mémoire et la culpabilisation du Peuple français. Elle rejette avec force cette tendance à l’aliénation des esprits qui conduit à une repentance unilatérale. Ce détournement de la Mémoire qui est une falsification inacceptable de notre Histoire, suscite néanmoins quelques réactions inattendues chez certains historiens ou intellectuels conformistes qui se sont élevés contre les lois liberticides qui régissent l’enseignement officiel. »
En exhumant ce fait-divers, proliférant de personnages pittoresques et de chimères idéologiques, Jean-Yves Le Naour souligne la vivacité d’une revendication qui perdure encore, et où tous les coups tactiques sont permis.
L’ADPM s’est fixé une double mission : la révision du procès de 1945 et la réhabilitation de Pétain en inhumant ses cendres à l’ossuaire national de Douaumont. Pour ce, même si cette famille au propre, les héritiers, et au figuré, les politiques, se déchire et se dispute les restes du « Vieux », elle n’ hésite pas à faire le siège des présidents de la république successifs, devenant au fil des circonstances gaullo-compatibles ou mitterrandophiles. De 1968 à 1992, de Pompidou à Mitterrand, ils se réjouirent ainsi de voir fleurir la tombe du maréchal par l’Elysée tous les 11 novembre.
À l’occasion de la présidentielle de 2007, l’ADMP appela encore le président de la république Jacques Chirac à faire un geste d’honneur et de « réconciliation nationale ». En 2008, cette association organisait également un pèlerinage à Verdun, à la faveur du 90e anniversaire de l’armistice de 14-18, pour mieux ramener leur héros dans ce giron historiquement fréquentable. Hubert Massol qui a repris le flambeau de la présidence, après la disparition en janvier du nonagénaire général Jacques Le Groignec, fait partie de la deuxième génération de pétainistes de l’ADPM. Lui, pour arriver aux objectifs de l’Association, mise désormais sur une opinion publique moins vive à réagir que dans les années 50-70 sur cette mémoire noire du général Pétain.
« Un vent de révisionnisme, au sens étymologique, semble souffler sur les esprits contemporains qui n’acceptent plus de penser en noir et blanc, affirmait-il en avril 2006, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’ex-maréchal. L’opinion accepte de moins en moins la politisation de la mémoire et la culpabilisation du Peuple français. Elle rejette avec force cette tendance à l’aliénation des esprits qui conduit à une repentance unilatérale. Ce détournement de la Mémoire qui est une falsification inacceptable de notre Histoire, suscite néanmoins quelques réactions inattendues chez certains historiens ou intellectuels conformistes qui se sont élevés contre les lois liberticides qui régissent l’enseignement officiel. »
STUNENEB- TROLL interné d'office
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