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Le Saint du jour
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Le Saint du jour
Le saint du jour est l’un des saints choisi parmi ceux proposés par l’Église. Chaque jour, l’Église honore plusieurs saints et bienheureux : ceux du calendrier romain (sanctoral romain), ceux des calendriers diocésains et ceux du calendrier des églises orientales (synaxaire).
Dans cette rubrique nous vous proposerons périodiquement un saint ou une sainte, un bienheureux ou une bienheureuse correspondant aux calendrier.
Le spirituel pourra croiser l'insolite, le connu ou le méconnu. Afin de rendre cette rubrique vivante n'hésitez pas à publier votre saint du jour parmi la liste parfois longue, les seules contraintes sont de respecter le calendrier, en choisir un seul et faire un effort sur l'illustration ou la biographie
Tous les Saints du ciel - Peinture à la détrempe sur bois de Fra Angelico vers 1423
Dans cette rubrique nous vous proposerons périodiquement un saint ou une sainte, un bienheureux ou une bienheureuse correspondant aux calendrier.
Le spirituel pourra croiser l'insolite, le connu ou le méconnu. Afin de rendre cette rubrique vivante n'hésitez pas à publier votre saint du jour parmi la liste parfois longue, les seules contraintes sont de respecter le calendrier, en choisir un seul et faire un effort sur l'illustration ou la biographie
Tous les Saints du ciel - Peinture à la détrempe sur bois de Fra Angelico vers 1423
Dernière édition par Merl1 le Mer 24 Jan 2018 - 0:07, édité 1 fois
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
Mardi 26 septembre
Bienheureux Paul VI
Pape (262e) de 1963 à 1978
Paul VI, Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini, naît le 26 septembre 1897 à Concesio, près de Brescia en Italie.
Dès 1921 il fait ses premiers pas au Vatican où il fait une carrière ecclésiastique brillante et rapide. Il affiche des positions antifascistes au moment de la signature des accords du Latran. Pendant la guerre, Montini condamne nazisme et fascisme et protège les juifs et les réfugiés. Après la guerre, il fait preuve d’audace en politique intérieure italienne comme au niveau de l’Église. A la mort de Pie XII, St Jean XXIII est élu pape. Il crée aussitôt Montini cardinal et ouvre le concile Vatican II.
L’élection de Montini, le 21 juin 1963, est marquée du sceau de l’évidence : les cardinaux savent qu’il poursuivra le concile, il connaît les rouages romains et possède une expérience pastorale… Celui qui choisit le nom de Paul – l’apôtre des païens –.
Aux Etats-Unis, il prononce à l’ONU son fameux « plus jamais la guerre ». En Amérique latine, il encourage l’Église à prendre position en faveur des plus pauvres. Son encyclique ‘Populorum progressio’ paraît à ce moment. Dans deux domaines cependant, il garde une ligne intransigeante : celui du célibat des prêtres et celui de la régulation des naissances avec l’encyclique ‘Humanae vitae’ (1968).
Il est victime d'une crise cardiaque en fin d'après-midi le 6 août 1978 dans la résidence d'été de Castel Gandolfo et meurt quatre heures plus tard, à 21h00, le jour de la Transfiguration du Christ.
Paul VI a été béatifié dans la matinée du 19 octobre 2014, à l'occasion de la messe solennelle de clôture du ‘Synode extraordinaire sur la famille’. La cérémonie a été présidée par le pape François, en présence du pape émérite Benoît XVI et de nombreux cardinaux et évêques, présents à l'occasion du Synode.
La commémoration liturgique du Bx Paul VI a été fixée au 26 septembre, jour anniversaire de sa naissance.
Bienheureux Paul VI
Pape (262e) de 1963 à 1978
Paul VI, Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini, naît le 26 septembre 1897 à Concesio, près de Brescia en Italie.
Dès 1921 il fait ses premiers pas au Vatican où il fait une carrière ecclésiastique brillante et rapide. Il affiche des positions antifascistes au moment de la signature des accords du Latran. Pendant la guerre, Montini condamne nazisme et fascisme et protège les juifs et les réfugiés. Après la guerre, il fait preuve d’audace en politique intérieure italienne comme au niveau de l’Église. A la mort de Pie XII, St Jean XXIII est élu pape. Il crée aussitôt Montini cardinal et ouvre le concile Vatican II.
L’élection de Montini, le 21 juin 1963, est marquée du sceau de l’évidence : les cardinaux savent qu’il poursuivra le concile, il connaît les rouages romains et possède une expérience pastorale… Celui qui choisit le nom de Paul – l’apôtre des païens –.
Aux Etats-Unis, il prononce à l’ONU son fameux « plus jamais la guerre ». En Amérique latine, il encourage l’Église à prendre position en faveur des plus pauvres. Son encyclique ‘Populorum progressio’ paraît à ce moment. Dans deux domaines cependant, il garde une ligne intransigeante : celui du célibat des prêtres et celui de la régulation des naissances avec l’encyclique ‘Humanae vitae’ (1968).
Il est victime d'une crise cardiaque en fin d'après-midi le 6 août 1978 dans la résidence d'été de Castel Gandolfo et meurt quatre heures plus tard, à 21h00, le jour de la Transfiguration du Christ.
Paul VI a été béatifié dans la matinée du 19 octobre 2014, à l'occasion de la messe solennelle de clôture du ‘Synode extraordinaire sur la famille’. La cérémonie a été présidée par le pape François, en présence du pape émérite Benoît XVI et de nombreux cardinaux et évêques, présents à l'occasion du Synode.
La commémoration liturgique du Bx Paul VI a été fixée au 26 septembre, jour anniversaire de sa naissance.
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
Un vrai pape, pas notre sous pape d'aujourd'hui.
Ktare- Habitué
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Re: Le Saint du jour
Mercredi 27 septembre 2017
Saint Vincent de Paul
Fondateur de la congrégation de la Mission et des Filles de la Charité ( 1660)
Premier aumônier des prisonniers On pense à vous Kirov et STUNENEB
Detail | Saint Vincent de Paul | Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ
Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne. Le petit pâtre devient curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi. Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. Sa vocation de champion de la charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l'importance de ses fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie: "Confiance! Jésus!".
S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour "évangéliser" les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui: faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste... Saint-Vincent de Paul (1581-1660) - (Premier aumônier des prisonniers)
Saint Vincent de Paul
Fondateur de la congrégation de la Mission et des Filles de la Charité ( 1660)
Premier aumônier des prisonniers On pense à vous Kirov et STUNENEB
Detail | Saint Vincent de Paul | Jean-Jules-Antoine Lecomte du Nouÿ
Monsieur Vincent n'oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l'époque et s'il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l'assumera, mais il en fera l'un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c'est chose faite, il monte à Paris parce qu'il ne trouve pas d'établissement qui lui convienne. Le petit pâtre devient curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi. Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu'est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s'y rattachent. Il appellera cette rencontre "ma conversion". Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu'à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c'est là qu'il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. Sa vocation de champion de la charité s'affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l'homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d'un homme de feu. Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l'importance de ses fondations, c'est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie: "Confiance! Jésus!".
S’il s’en trouve parmi vous qui pensent qu’ils sont envoyés pour "évangéliser" les prisonniers et non pour les soulager, pour remédier à leurs besoins spirituels et non aux temporels, je réponds que nous devons les assister en toutes manières par nous et par autrui: faire cela, c’est évangéliser par paroles et par œuvres, et c’est cela le plus juste... Saint-Vincent de Paul (1581-1660) - (Premier aumônier des prisonniers)
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
Ktare a écrit:Un vrai pape, pas notre sous pape d'aujourd'hui.
Oui enfin il a poursuivi le Concile Vatican II ...
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
28 septembre
Saint Venceslas
Duc de Bohême et martyr ( 929)
Vratislas, duc de Bohème, laissait deux fils en mourant: Venceslas, l'héritier âgé de treize ans, et Boleslas, de deux années plus jeune. Drahomira leur mère exerça la régence, mais restait attachée à l'ancien culte comme Boleslas, alors que Venceslas était devenu chrétien. Durant les cinq années de sa régence, elle persécuta les chrétiens et Venceslas lui-même devait se cacher pour entendre la messe. A 18 ans, quand il monta sur le trône, il construisit des églises, ouvrit des monastères, rappela les prêtres exilés. Il gouvernait sagement et ses mœurs étaient pures. Il fut assassiné par son frère qui convoitait le trône et avait pris la tête du parti païen. Boleslas l'attaqua par surprise devant l'église où il se rendait à la messe. Venceslas ne tira pas son épée: "Je ne serai pas fratricide. Je te pardonne." Il avait vingt-trois ans.
Saint Venceslas est le patron de la République tchèque et le 28 septembre y est fête nationale.
Statue équestre de saint Venceslas à Prague
Saint Venceslas
Duc de Bohême et martyr ( 929)
Vratislas, duc de Bohème, laissait deux fils en mourant: Venceslas, l'héritier âgé de treize ans, et Boleslas, de deux années plus jeune. Drahomira leur mère exerça la régence, mais restait attachée à l'ancien culte comme Boleslas, alors que Venceslas était devenu chrétien. Durant les cinq années de sa régence, elle persécuta les chrétiens et Venceslas lui-même devait se cacher pour entendre la messe. A 18 ans, quand il monta sur le trône, il construisit des églises, ouvrit des monastères, rappela les prêtres exilés. Il gouvernait sagement et ses mœurs étaient pures. Il fut assassiné par son frère qui convoitait le trône et avait pris la tête du parti païen. Boleslas l'attaqua par surprise devant l'église où il se rendait à la messe. Venceslas ne tira pas son épée: "Je ne serai pas fratricide. Je te pardonne." Il avait vingt-trois ans.
Saint Venceslas est le patron de la République tchèque et le 28 septembre y est fête nationale.
Statue équestre de saint Venceslas à Prague
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Re: Le Saint du jour
29 septembre
Saint Michel
Saint Archange
Chef de la milice céleste
Avec saint Michel, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.
Chef de la milice céleste des anges du Bien, il est principalement représenté au moment de la fin des temps en chevalier ailé sauroctone, qui terrasse le Diable durant la guerre des anges, et avec la balance de la Pesée des âmes du Jour du jugement, juge (psychostasie) et guide (psychopompe) du salut des âmes pour l'Enfer ou le Paradis.
Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque son humilité, car il signifie : « Qui est semblable à Dieu ? »
Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc... Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.
L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de notre pays. Un sanctuaire est fondé en 708 par saint Aubert au Mont-Saint-Michel en Normandie, à la suite d'une apparition de l'archange. Vers 1420, saint Michel apparaît à sainte Jeanne d'Arc dans sa maison maison natale.
Saint Michel
Saint Archange
Chef de la milice céleste
Avec saint Michel, l'Église, en ce jour, honore tous les bons anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D'après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf chœurs et en trois hiérarchies : les anges, les archanges et les vertus ; les puissances, les principautés et les dominations ; enfin, plus haut encore, les trônes, les chérubins et les séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L'aimer, de Le louer et d'exécuter ses volontés pour la conduite de l'univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l'Église entière.
Chef de la milice céleste des anges du Bien, il est principalement représenté au moment de la fin des temps en chevalier ailé sauroctone, qui terrasse le Diable durant la guerre des anges, et avec la balance de la Pesée des âmes du Jour du jugement, juge (psychostasie) et guide (psychopompe) du salut des âmes pour l'Enfer ou le Paradis.
Saint Michel a été fait non seulement prince des anges, mais aussi prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque son humilité, car il signifie : « Qui est semblable à Dieu ? »
Les saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l'Ancien Testament. C'est lui, disent-ils, qui retint la main d'Abraham prêt à immoler son fils Isaac ; c'est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles ; c'est lui qui dirigea l'arche de Noé par-dessus les eaux du déluge ; c'est lui qui lutta contre Jacob et le bénit ; c'est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï ; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc... Il a été le protecteur de la synagogue ; il est le protecteur de l'Église.
L'histoire nous rapporte tant de merveilles de cet ange sublime, qu'on ne peut douter qu'il ne soit, dans les desseins de Dieu, l'un des principaux instruments de sa puissance et de sa bonté. L'assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de notre pays. Un sanctuaire est fondé en 708 par saint Aubert au Mont-Saint-Michel en Normandie, à la suite d'une apparition de l'archange. Vers 1420, saint Michel apparaît à sainte Jeanne d'Arc dans sa maison maison natale.
Litanies à Saint Michel Archange a écrit:Seigneur, ayez pitié de nous, --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, ayez pitié de nous, --> Jésus-Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous, --> Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus-Christ, écoutez-nous, --> Jésus-Christ, écoutez-nous.
Jésus-Christ, exaucez-nous, --> Jésus-Christ, exaucez-nous.
Père céleste, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Fils rédempteur du monde, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, --> ayez pitié de nous.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, --> ayez pitié de nous.
Sainte Marie, Reine des Anges, --> priez pour nous.
Saint Michel Archange,--> priez pour nous.
Saint Michel, princes très glorieux, --> priez pour nous.
Saint Michel, fort dans le combat, --> priez pour nous.
Saint Michel, vainqueur de Satan, --> priez pour nous.
Saint Michel, terreur des démons, --> priez pour nous.
Saint Michel, prince de la milice céleste, --> priez pour nous.
Saint Michel, héraut de la gloire divine, --> priez pour nous.
Saint Michel, joie des Anges, --> priez pour nous.
Saint Michel, honoré des Elus,--> priez pour nous.
Saint Michel, qui présentez au Très-Haut nos prières,--> priez pour nous.
Saint Michel, défenseur des âmes justes, --> priez pour nous.
Saint Michel, messager de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Michel, dont la prière conduit aux cieux, --> priez pour nous.
Saint Michel, soutien du peuple de Dieu, --> priez pour nous.
Saint Michel, gardien et patron de l'Eglise,--> priez pour nous.
Saint Michel, bienfaiteur des peuples qui vous honorent, --> priez pour nous.
Saint Michel, porte-étendard du salut, --> priez pour nous.
Saint Michel, notre défenseur dans le combat, --> priez pour nous.
Saint Michel, ange de la paix, --> priez pour nous.
Saint Michel, introducteur des âmes dans la lumière sainte,--> priez pour nous.
Saint Michel, prévôt du Paradis, --> priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> exaucez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, --> ayez pitié de nous.
Priez pour nous, Saint Michel Archange.
Afin que nous devenions dignes des promesses de Notre Seigneur Jésus-Christ.
Dieu tout puissant et éternel, qui avez établi Saint Michel gardien de l'Eglise et prévôt du Paradis, accordez par son intercession, à l'Eglise la prospérité et la paix, à nous la grâce en cette vie et la gloire dans l'éternité. Par Jésus-Christ, Notre Seigneur. Ainsi soit-il.
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Re: Le Saint du jour
30 septembre
Saint Jérôme
Père et Docteur de l'Eglise ( 420)
Jérôme est un étudiant romain plein d'allant. Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu. Mais où et comment? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur. Mais Jérôme a besoin d'action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze. Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui. A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis. Ses 'dames' le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation. Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin 'la Vulgate' sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque. Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des saints. Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous. On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu. Parvenu à un âge avancé, il meurt en paix en 420.
St. Jerome , 1605-06 Le Caravage
Saint Jérôme
Père et Docteur de l'Eglise ( 420)
Jérôme est un étudiant romain plein d'allant. Il demande le baptême à 19 ans et son tempérament entier ne conçoit d'autre vie que consacrée à Dieu. Mais où et comment? A la recherche de sa vocation, il se met à voyager. Il passe tout d'abord deux années dans le désert de Chalcis en Syrie: un petit stage d'érémitisme ascétique et contemplatif, dans la méditation amoureuse des Écritures, est la meilleure formation pour le service du Seigneur. Mais Jérôme a besoin d'action. Il se rend alors à Antioche, fameuse pour son école exégétique. Il y apprend le grec et l'hébreu et y reçoit le sacerdoce. Passant par Constantinople, il découvre l'exégèse d'Origène et se met sous la direction de saint Grégoire de Nazianze. Mais toujours indécis sur ce qu'il doit devenir, il retourne à Rome. Là sa grande culture fait de lui le secrétaire du pape Damase. Il a aussi beaucoup de succès auprès des laïcs: un petit cercle de dames chrétiennes, des admiratrices inconditionnelles dont il est le père spirituel, se rassemble autour de lui. A la mort de saint Damase, il doit quitter Rome où son bouillant caractère lui a valu beaucoup d'ennemis. Ses 'dames' le suivent jusqu'à Bethléem où il fonde pour elles un petit monastère. Il a trouvé le lieu de sa vocation. Il se consacre à l'étude de la Bible qu'il traduit en latin 'la Vulgate' sans négliger de se brouiller avec de nombreuses personnalités et de s'immiscer dans toutes les querelles de l'époque. Il passe, dans l'histoire, pour l'un des plus mauvais caractères de la communion des saints. Mais son affectivité exacerbée le rend très proche de nous. On le plaint d'avoir été irascible et vindicatif. On l'admire pour son amour du Christ et de la Parole de Dieu. Parvenu à un âge avancé, il meurt en paix en 420.
Saint Jérôme a écrit:Priez-vous ? vous parlez au Seigneur. Lisez-vous l’Ecriture sainte ? C’est Lui qui vous parle. - Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ. – On ne naît pas chrétien. On le devient. - Ce qui a de la valeur, c’est d’être chrétien et non de le paraître.
St. Jerome , 1605-06 Le Caravage
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Re: Le Saint du jour
Dimanche 1 octobre 2017
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Thérèse de Lisieux, docteur de l'Église ( 1897)
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit 'entourée d'amour'. Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme 'petite mère' entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans 'une course de géant', vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa 'petite voie' d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre 'une pluie de roses' et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un 'ouragan de gloire'. Proclamée patronne des missions de l'Église universelle, copatronne de la France et docteur de l'Église en 1997. Elle avait été canonisée par Pie XI en 1925.
Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus
Thérèse de Lisieux, docteur de l'Église ( 1897)
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d'une famille chrétienne où elle grandit 'entourée d'amour'. Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et la quintette de ses filles s'installent alors à Lisieux pour se rapprocher d'une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse enfant: sa sœur Pauline puis sa sœur Marie, qu'elle avait choisies successivement comme 'petite mère' entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s'élance, dans 'une course de géant', vers le Dieu-Amour qui l'a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu'à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d'entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa 'petite voie' d'abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s'offre à l'amour miséricordieux de Dieu.
Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle s'est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie pour le salut des pécheurs qui n'ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre 'une pluie de roses' et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant et les témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère, si nombreux que le Pape parle d'un 'ouragan de gloire'. Proclamée patronne des missions de l'Église universelle, copatronne de la France et docteur de l'Église en 1997. Elle avait été canonisée par Pie XI en 1925.
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Re: Le Saint du jour
02 octobre 2017
Bienheureux Raimundo Joaquín et José María
Prêtres espagnols dominicains martyrs de la révolution ( 1936)
Le 21 Juillet 1936, le couvent de Quejana a été pris par la milice, ce qui n'a pas empêché les religieux de continuer à faire leurs tâches, mais le 25 Août, c'est un nouveau groupe armé qui a pris d'assaut le monastère et arrêté les deux Dominicains de las Cuencas. Ils ont été forcés de se vêtir en civil et conduits en camion, avec d'autres détenus, à Bilbao, où ils ont été enfermés dans la prison de Larrinaga. Ils ont ensuite été transférés à bord du navire-prison 'Cabo Quilates' ancré dans l'estuaire de Bilbao. Ils ont été enfermés dans une cave de 150 mètres carrés où il y avait 178 prisonniers. Le 2 Octobre 1936, après avoir subi des épreuves et des mauvais traitements, Joaquin Raimundo Gonzalez Castano et Jose Maria Gonzalez Solis ont été exécutés sur le pont avec environ 40 autres prisonniers.
On exalte depuis des décennies le martyre du « camp républicain », la gloire des « brigades internationales » cette invention stalinienne...On assomme les enfants des écoles et les lecteurs ignorants avec des tonnes d'images glorifiant la dernière grande révolution, ou plutôt une belle « guerre révolutionnaire » « anti-fasciste » hélas défaite par le méchant Franco, que dieu ait sa peau.
Mais la vérité c'est la barbarie des républicains espagnols !
Bienheureux Raimundo Joaquín et José María
Prêtres espagnols dominicains martyrs de la révolution ( 1936)
Le 21 Juillet 1936, le couvent de Quejana a été pris par la milice, ce qui n'a pas empêché les religieux de continuer à faire leurs tâches, mais le 25 Août, c'est un nouveau groupe armé qui a pris d'assaut le monastère et arrêté les deux Dominicains de las Cuencas. Ils ont été forcés de se vêtir en civil et conduits en camion, avec d'autres détenus, à Bilbao, où ils ont été enfermés dans la prison de Larrinaga. Ils ont ensuite été transférés à bord du navire-prison 'Cabo Quilates' ancré dans l'estuaire de Bilbao. Ils ont été enfermés dans une cave de 150 mètres carrés où il y avait 178 prisonniers. Le 2 Octobre 1936, après avoir subi des épreuves et des mauvais traitements, Joaquin Raimundo Gonzalez Castano et Jose Maria Gonzalez Solis ont été exécutés sur le pont avec environ 40 autres prisonniers.
On exalte depuis des décennies le martyre du « camp républicain », la gloire des « brigades internationales » cette invention stalinienne...On assomme les enfants des écoles et les lecteurs ignorants avec des tonnes d'images glorifiant la dernière grande révolution, ou plutôt une belle « guerre révolutionnaire » « anti-fasciste » hélas défaite par le méchant Franco, que dieu ait sa peau.
Mais la vérité c'est la barbarie des républicains espagnols !
Merl1- Vénérable
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Re: Le Saint du jour
04 octobre
Saint François d'Assise
Fondateur de l' "Ordre des frères mineurs"
Plus connus sous le nom de Franciscains
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix.
« Surgit au monde un soleil ». À travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naît en Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « N'emportez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
Au terme de sa vie, il rédige ce qu’on appelle le « Cantique du frère Soleil » qui est l’aboutissement de ses enseignements sur le respect et l’amour que tous les humains doivent porter envers toutes les créatures de Dieu. Il rejoint ainsi les préoccupations de ceux et celles qui se soucient de la défense de la nature, des animaux et de l’environnement. C’est d’ailleurs pourquoi, en 1979, il est proclamé « patron des écologistes ».
Saint François d'Assise
Fondateur de l' "Ordre des frères mineurs"
Plus connus sous le nom de Franciscains
La vie de saint François d'Assise est la condamnation des sages du monde, qui regardent comme un scandale et une folie l'humilité de la croix.
« Surgit au monde un soleil ». À travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François.
François naît en Assise, en Ombrie, à la fin de 1181 ou au début de 1182. Comme ses parents, qui étaient marchands, faisaient beaucoup de commerce avec les français, ils lui firent apprendre la langue française et il parvint à la parler si parfaitement, qu'on lui donna le nom de François, quoiqu'il eût reçu celui de Jean au baptême.
Sa naissance avait été marquée par une merveille : d'après un avis du Ciel, sa mère le mit au monde sur la paille d'une étable. Dieu voulait qu'il fût, dès le premier moment, l'imitateur de Celui qui eut pour berceau une crèche et est mort sur une croix.
Les premières années de François se passèrent pourtant dans la dissipation ; il aimait la beauté des vêtements, recherchait l'éclat des fêtes, traitait comme un prince ses compagnons, avait la passion de la grandeur ; au milieu de ce mouvement frivole, il conserva toujours sa chasteté.
Il avait une grande compassion pour les pauvres. Ayant refusé un jour l'aumône à un malheureux, il s'en repentit aussitôt et jura de ne plus refuser à quiconque lui demanderait au nom de Dieu. Après des hésitations, François finit par comprendre la volonté de Dieu sur lui et se voua à la pratique de cette parole qu'il a réalisée plus que tout autre saint : « Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive ! » (Lc 9,23).
Sa conversion fut accompagnée de plus d'un prodige : un crucifix lui adressa la parole ; un peu plus tard, il guérit plusieurs lépreux en baisant leurs plaies. Son père fit une guerre acharnée à cette vocation extraordinaire, qui avait fait de son fils, si plein d'espérance, un mendiant jugé fou par le monde. François se dépouilla de tous ses vêtements, ne gardant qu'un cilice, et les remit à son père en disant : « Désormais je pourrai dire avec plus de vérité : Notre Père, qui êtes aux cieux. »
Un jour, il entendit, à l'évangile de la messe, ces paroles du sauveur : « N'emportez ni or ni argent, ni aucune monnaie dans votre bourse, ni sac, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâtons. » (Mt 10,9-10). Dès lors, il commença cette vie tout angélique et tout apostolique dont il devait lever l'étendard sur le monde. On vit, à sa parole, des foules se convertir ; bientôt les disciples affluèrent sous sa conduite ; il fonda un ordre de religieux qui porta son nom, et un ordre de religieuses qui porte le nom de sainte Claire, la digne imitatrice de François.
En 1224, dans l'ermitage de la Verna, François vit le Crucifié sous la forme d'un séraphin et de cette rencontre avec le séraphin crucifié, il reçut les stigmates ; il devint ainsi un avec le Christ crucifié : un don qui exprime donc son intime identification avec le Seigneur.
La mort de François - son transitus - advint le soir du 3 octobre 1226, à la Portioncule. Après avoir béni ses fils spirituels, il mourut, étendu sur la terre nue.
Deux années plus tard, le Pape Grégoire IX (Ugolino dei Conti di Segni, 1227-1241) l'inscrivit dans l'album des saints. Peu de temps après, une grande basilique fut élevée en son honneur, à Assise, destination encore aujourd'hui de nombreux pèlerins, qui peuvent vénérer la tombe du saint et jouir de la vision des fresques de Giotto, le peintre qui a illustré de manière magnifique la vie de François.
Au terme de sa vie, il rédige ce qu’on appelle le « Cantique du frère Soleil » qui est l’aboutissement de ses enseignements sur le respect et l’amour que tous les humains doivent porter envers toutes les créatures de Dieu. Il rejoint ainsi les préoccupations de ceux et celles qui se soucient de la défense de la nature, des animaux et de l’environnement. C’est d’ailleurs pourquoi, en 1979, il est proclamé « patron des écologistes ».
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Re: Le Saint du jour
5 octobre
Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »
Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu. Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.
« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).
Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).
La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
> le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi !,
> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain
3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).
Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Le Petit Journal en pdf :
http://catholicapedia.net/Documents/soeur_faustine/Le_Petit_Journal_de_Soeur_Faustine.pdf
Sainte Faustine Kowalska
« Apôtre de la Miséricorde Divine »
Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.
Faustine naît le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle reçoit le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. À neuf ans, elle fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle fréquente l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle quitte la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.
Elle a senti la vocation dans son âme dès l'âge de sept ans, mais ses parents n'étant pas d'accord pour qu'elle entre dans les ordres, elle a essayé d'étouffer cette voix intérieure. Cependant, exhortée par la vision du Christ souffrant, elle est partie pour Varsovie où, le 1er août 1925, elle a rejoint la Congrégation des Sœurs de Notre Dame de la Miséricorde. Devenue sœur Marie-Faustine, elle a passé au couvent treize ans, en remplissant les fonctions de cuisinière, de jardinière et de sœur portière dans plusieurs maisons de la Congrégation, le plus souvent à Płock, Wilno et Cracovie.
Rien ne trahissait à l'extérieur sa vie mystique d'une extrême richesse. C'est avec zèle qu'elle remplissait toutes ses tâches, elle observait fidèlement les règles, recueillie et silencieuse, mais en même temps naturelle, pleine d'un amour bienveillant et désintéressé. Sa vie, très ordinaire, monotone et grise en apparence, cachait la profondeur extraordinaire de l'union à Dieu. Sa spiritualité reposait sur la Miséricorde Divine à laquelle elle réfléchissait et qu'elle contemplait dans la parole de Dieu et dans l'aspect quotidien de sa vie. La connaissance et la contemplation du mystère de la Miséricorde Divine développaient chez elle une attitude de confiance d'enfant face à Dieu et de miséricorde envers les autres.
« Ô mon Jésus, chacun de Tes saints reflète en sa personne l'une de tes vertus, moi, je désire refléter Ton Cœur compatissant et plein de miséricorde, je veux le glorifier. Que Ta miséricorde, ô Jésus, soit imprimée dans mon cœur et dans mon âme, tel un sceau, ce sera là mon emblème en cette vie et en l'autre » (P.J. 1242). Sœur Marie Faustine était une fidèle fille de l'Église qu'elle aimait comme une Mère et comme le Corps Mystique de Jésus Christ. Consciente de son rôle au sein de cette l'Église, elle a collaboré avec la Miséricorde Divine dans l'œuvre du salut des âmes égarées. Sur le souhait et en suivant l'exemple du Seigneur Jésus, elle a sacrifié sa vie en holocauste. Dans sa vie spirituelle, elle se distinguait aussi par son amour de l'Eucharistie et par sa dévotion profonde pour Notre Dame de la Miséricorde.
Les années passées au couvent abondaient en grâces extraordinaires : révélations, visions, stigmates cachés, participation à la Passion du Seigneur, don de bilocation, de pénétrer le cœur des autres, de la prophétie, ou bien le don rarissime de fiançailles et d'épousailles mystiques. Le vif contact avec Dieu, Notre Dame, les anges, les saints, les âmes au purgatoire – tout cet univers surnaturel – lui apparaissait comme étant non moins réel et vrai que celui qu'elle percevait par ses sens. Malgré cette abondance de grâces extraordinaires accordées, elle savait que celles-ci ne décidaient pas de l'essence de la sainteté. « Ce ne sont ni les grâces, ni les apparitions, ni les ravissements, ni aucun don accordé qui la rendent parfaite, mais l'union intérieure de mon âme avec Dieu. Ces dons ne sont que des ornements de l'âme, mais ils ne constituent ni le contenu, ni la perfection. Ma sainteté et ma perfection consistent en une étroite union de ma volonté avec celle de Dieu » (P.J. 1107).
Sœur Marie-Faustine a été élue par le Seigneur Jésus secrétaire et apôtre de sa Miséricorde pour transmettre au monde entier son grand message. « Dans l'ancien Testament, lui dit-Il, j'ai envoyé à mon peuple des prophètes et avec eux la foudre. Aujourd'hui, je t'envoie vers toute l'humanité avec ma miséricorde. Je ne veux pas punir l'humanité endolorie, mais je désire la guérir en l'étreignant sur mon cœur miséricordieux » (P.J. 1588).
La mission de sœur Marie Faustine consistait en trois tâches :
1) rendre proche et annoncer au monde entier la vérité révélée dans les Écritures Saintes sur l'amour miséricordieux de Dieu envers tout homme.
2) implorer la Miséricorde Divine pour le monde entier, en particulier pour les pécheurs, notamment par la pratique des formes nouvelles, annoncées par le Seigneur Jésus, du culte de la Miséricorde Divine, qui sont les suivantes :
> le tableau du Christ avec l'inscription Jésus, j'ai confiance en Toi !,
> la Fête de la Miséricorde Divine le premier dimanche après Pâques, Le Seigneur Jésus liait à ces formes du culte, ainsi qu'à la propagation de la dévotion à la Miséricorde, de grandes promesses à condition de se fier à Dieu et de pratiquer un amour actif envers le prochain
3) la troisième tâche que comportait la mission de sœur Marie-Faustine consistait à inspirer le mouvement apostolique de la Miséricorde, qui est chargé de propager et d'obtenir par la prière la Miséricorde Divine pour le monde et qui tend à la perfection sur le chemin montré par sœur Faustine. Ce chemin est celui d'une confiance d'enfant en Dieu, laquelle s'exprime dans l'accomplissement de Sa volonté et dans une attitude de miséricorde envers les autres. À l'heure actuelle, ce mouvement au sein de l'Église concerne des millions de personnes à travers le monde, à savoir : des congrégations, des instituts laïques, des prêtres, des confréries, des associations, différentes communautés d'apôtres de la Miséricorde Divine et des particuliers qui se chargent, à titre individuel, des tâches transmises par le Seigneur Jésus par l'intermédiaire de sœur Marie-Faustine.
Le message de sœur Faustine a été noté dans son Petit Journal qu'elle rédigea par la volonté du Seigneur Jésus et de ses confesseurs. Elle y a fidèlement noté tous les souhaits de Jésus, de même qu'elle a décrit l'union intime de son âme avec Dieu. « Secrétaire de mon plus profond mystère, disait le Seigneur Jésus à sœur Faustine, ton devoir est d'écrire tout ce que je te fais connaître à propos de ma miséricorde au profit des âmes qui en lisant ces écrits seront consolés et auront le courage de s'approcher de moi (P.J. 1693). Cet ouvrage nous rend proche d'une manière extraordinaire le mystère de la Miséricorde Divine. Il enchante non seulement les gens simples, mais aussi les scientifiques qui y découvrent une source supplémentaire de recherche théologique. Le Petit Journal a été traduit en plusieurs langues, entre autres en anglais, allemand, italien, espagnol, français, portugais, russe, hongrois, tchèque et slovaque.
Ravagée par la maladie et par de nombreuses souffrances qu'elle a supportées en tant que sacrifice bénévole pour les pécheurs, entièrement épanouie spirituellement et unie à Dieu, sœur Marie-Faustine est morte à Cracovie le 5 octobre 1938, âgée à peine de 33 ans. La gloire de la sainteté de sa vie a crû rapidement avec la propagation de la dévotion pour la Miséricorde Divine et au fur et à mesure des grâces obtenues par son intercession. De 1965 à 1967, à Cracovie s'est déroulé le procès diocésain sur sa vie et ses vertus et en 1968, à Rome, a été ouvert le procès de béatification, clos en décembre 1992.
Marie-Faustine Kowalska a été béatifiée le 18 avril 1993 et canonisée le 30 avril 2000, sur la Place Saint-Pierre de Rome, par Saint Jean-Paul II qui institua, au cours de la célébration, la Fête de la Miséricorde Divine (le premier dimanche après Pâques).
Les reliques de sainte Faustine reposent au sanctuaire de la Miséricorde Divine de Cracovie-Łagiewniki ; une partie est dispersée dans le monde entier.
Le Petit Journal en pdf :
http://catholicapedia.net/Documents/soeur_faustine/Le_Petit_Journal_de_Soeur_Faustine.pdf
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Re: Le Saint du jour
6 octobre
Saint Bruno
Fondateur de l'Ordre des Chartreux
(1030-1101)
« À la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux.
Né à Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « ...un homme prudent, à la parole profonde. »
Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.
Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.
Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.
Un témoignage de ses frères de Calabre :
« Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout : il fut un homme d'humeur toujours égale, c'était là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste ; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau. »
Quelques extraits des « Statuts » de l'ordre :
« Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant. » Statuts 34.2
« Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Époux, la terre au ciel, l'humain au divin ». (Statuts 4.1)
« La grâce du Saint-Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de L'Église, une et répandue en tout lieu. » Statuts 21.1
« Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. Ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Écriture, introduit par la grâce du Saint-Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui ». (Statuts 3.2)
La Chartreuse
La chartreuse est une liqueur d'origine végétale fabriquée dans les caves de Voiron en Isère, en bordure du Massif de la Chartreuse, sous la supervision des moines de la Grande-Chartreuse. Liqueur au très haut degré d'alcool (55 ° pour la verte), sa vente est la principale ressource financière des chartreux.
Selon la tradition, la chartreuse naît en 1605, quand les moines de la chartreuse de Vauvert à Paris (à l'emplacement de l'actuel jardin du Luxembourg), réputés être de bons herboristes, reçoivent du duc d'Estrées un mystérieux manuscrit avec la formule d'un Élixir de Longue Vie.
Trop complexe, la recette n'est pas exploitée immédiatement, mais fait cependant l'objet de travaux menés par l'apothicaire de la Grande-Chartreuse, frère Jérôme Maubec. En 1737, le monastère de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble, produit l'élixir dans sa pharmacie et commence à en faire commerce. Sa commercialisation se fait par un frère à dos de mulet et reste donc limitée aux proches villes de Grenoble et Chambéry, où il devient populaire. Cet élixir est toujours commercialisé de nos jours, sous le nom d'Élixir Végétal de la Grande Chartreuse.
À partir de l'élixir, les chartreux développent rapidement un digestif au goût original. Mais il faut attendre 1764 pour que la chartreuse verte, élaborée à partir de la recette originale, soit commercialisée sous le nom de liqueur de santé.
Poursuivis pendant la Révolution française, les moines sont dispersés en 1793. La distillation de la chartreuse s'interrompt alors, mais les chartreux réussissent à conserver la recette secrète : le manuscrit est emporté par un des pères et une copie est conservée par le moine autorisé à garder le monastère ; lors de son incarcération à Bordeaux, ce dernier remet sa copie à un confrère qui finit par la céder à un pharmacien de Grenoble, un certain Liotard. Afin de faire usage de la recette, ce dernier la soumet en 1810 au ministère de l'Intérieur de Napoléon Ier, lequel la lui renvoie avec la mention « refusé » car jugée trop complexe. À la mort de Liotard, les documents reviennent au monastère de la Grande-Chartreuse, que les moines ont réintégré en 1816, et la distillation reprend.
De nouveau expulsés de France en 1903, les chartreux emportent avec eux la recette de la liqueur et installent leur nouvelle distillerie à Tarragone, en Espagne, où ils se sont implantés.
Les biens français des chartreux sont confisqués par le gouvernement, lequel essaie de remettre en route la distillerie de Fourvoirie. Les liquoristes de la Compagnie Fermière de la Grande-Chartreuse sont chargés d'exploiter le nom « Chartreuse ». Malgré plusieurs tentatives, la recette ne parvient jamais à être imitée et l'entreprise se solde par un désastre financier. Dès 1927, la société de production est en faillite.
Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement lève l'ordre d'expulsion, rendant aux frères chartreux leur statut juridique de résidents français.
Depuis 1989, date à laquelle la distillation a été arrêtée à Tarragone, la liqueur est exclusivement produite à Voiron.
Saint Bruno
Fondateur de l'Ordre des Chartreux
(1030-1101)
« À la louange de la gloire de Dieu, Le Christ, Verbe du Père, depuis toujours a choisi par l'Esprit Saint des hommes pour les mener en solitude et se les unir dans un amour intime. Répondant à cet appel, maître Bruno, l'an du Seigneur 1084, entra avec six compagnons au désert de Chartreuse et s'y établit. » Statuts I.1 de l'ordre des Chartreux.
Né à Cologne vers 1030 Bruno vient de bonne heure étudier à l'école cathédrale de Reims. Promu docteur, Chanoine du Chapitre cathédral, il est nommé en 1056 écolâtre, c'est-à-dire Recteur de l'Université. Il fut un des maîtres les plus remarquables de son temps : « ...un homme prudent, à la parole profonde. »
Il se trouve de moins en moins à l'aise dans une cité où les motifs de scandale ne font pas défaut du côté du haut clergé et de l'Évêque lui-même. Après avoir lutté, non sans succès, contre ces désordres, Bruno ressent le désir d'une vie plus totalement donnée à Dieu seul.
Après un essai de vie solitaire de courte durée, il vient dans la région de Grenoble, dont l'évêque, le futur Saint Hugues, lui offre un lieu solitaire dans les montagnes de son diocèse. Au mois de juin 1084 l'évêque lui-même conduit Bruno et ses six compagnons dans la vallée sauvage de Chartreuse qui donnera à l'Ordre son nom. Ils y installent leur ermitage, formé de quelques cabanes en bois s'ouvrant sur une galerie qui permet d'accéder sans trop souffrir des intempéries aux lieux de réunion communautaire : l'église, le réfectoire, la salle du chapitre.
Après six ans de paisible vie solitaire, Bruno fut appelé par le pape Urbain II au service du Siège apostolique. Ne pensant pas pouvoir continuer sans lui sa communauté pensa d'abord se séparer, mais elle se laissa finalement convaincre de continuer la vie à laquelle il l'avait formée. Conseiller du pape, Bruno ne se sent pas à l'aise à la cour pontificale. Il ne demeure que quelques mois à Rome. Avec l'accord du pape il établit un nouvel ermitage dans les forêts de Calabre dans le sud de l'Italie, avec quelques nouveaux compagnons. C'est là qu'il meurt le 6 octobre 1101. À l'approche de sa dernière heure, pendant que ses frères désolés entouraient son lit de planches couvert de cendres, Bruno parla du bonheur de la vie monastique, fit sa confession générale, demanda humblement la Sainte Eucharistie, et s'endormit paisiblement dans le Seigneur.
Un témoignage de ses frères de Calabre :
« Bruno mérite d'être loué en bien des choses, mais en cela surtout : il fut un homme d'humeur toujours égale, c'était là sa spécialité. Il avait toujours le visage gai, la parole modeste ; il montrait avec l'autorité d'un père la tendresse d'une mère. Nul ne l'a trouvé trop fier, mais doux comme l'agneau. »
Quelques extraits des « Statuts » de l'ordre :
« Séparés de tous, nous sommes unis à tous car c'est au nom de tous que nous nous tenons en présence du Dieu vivant. » Statuts 34.2
« Notre application principale et notre vocation sont de vaquer au silence et à la solitude de la cellule. Elle est la terre sainte, le lieu où Dieu et son serviteur entretiennent de fréquents colloques, comme il se fait entre amis. Là, souvent l'âme s'unit au Verbe de Dieu, l'épouse à l'Époux, la terre au ciel, l'humain au divin ». (Statuts 4.1)
« La grâce du Saint-Esprit rassemble les solitaires pour en faire une communion dans l'amour, à l'image de L'Église, une et répandue en tout lieu. » Statuts 21.1
« Qui persévère sans défaillance dans la cellule et se laisse enseigner par elle tend à faire de toute son existence une seule prière continuelle. Mais il ne peut entrer dans ce repos sans passer par l'épreuve d'un rude combat : ce sont les austérités auxquelles il s'applique comme un familier de la Croix, ou les visites du Seigneur, venu l'éprouver comme l'or dans le feu. Ainsi, purifié par la patience, nourri et fortifié par la méditation assidue de l'Écriture, introduit par la grâce du Saint-Esprit dans les profondeurs de son cœur, il pourra désormais, non seulement servir Dieu, mais adhérer à lui ». (Statuts 3.2)
La Chartreuse
La chartreuse est une liqueur d'origine végétale fabriquée dans les caves de Voiron en Isère, en bordure du Massif de la Chartreuse, sous la supervision des moines de la Grande-Chartreuse. Liqueur au très haut degré d'alcool (55 ° pour la verte), sa vente est la principale ressource financière des chartreux.
Selon la tradition, la chartreuse naît en 1605, quand les moines de la chartreuse de Vauvert à Paris (à l'emplacement de l'actuel jardin du Luxembourg), réputés être de bons herboristes, reçoivent du duc d'Estrées un mystérieux manuscrit avec la formule d'un Élixir de Longue Vie.
Trop complexe, la recette n'est pas exploitée immédiatement, mais fait cependant l'objet de travaux menés par l'apothicaire de la Grande-Chartreuse, frère Jérôme Maubec. En 1737, le monastère de la Grande-Chartreuse, près de Grenoble, produit l'élixir dans sa pharmacie et commence à en faire commerce. Sa commercialisation se fait par un frère à dos de mulet et reste donc limitée aux proches villes de Grenoble et Chambéry, où il devient populaire. Cet élixir est toujours commercialisé de nos jours, sous le nom d'Élixir Végétal de la Grande Chartreuse.
À partir de l'élixir, les chartreux développent rapidement un digestif au goût original. Mais il faut attendre 1764 pour que la chartreuse verte, élaborée à partir de la recette originale, soit commercialisée sous le nom de liqueur de santé.
Poursuivis pendant la Révolution française, les moines sont dispersés en 1793. La distillation de la chartreuse s'interrompt alors, mais les chartreux réussissent à conserver la recette secrète : le manuscrit est emporté par un des pères et une copie est conservée par le moine autorisé à garder le monastère ; lors de son incarcération à Bordeaux, ce dernier remet sa copie à un confrère qui finit par la céder à un pharmacien de Grenoble, un certain Liotard. Afin de faire usage de la recette, ce dernier la soumet en 1810 au ministère de l'Intérieur de Napoléon Ier, lequel la lui renvoie avec la mention « refusé » car jugée trop complexe. À la mort de Liotard, les documents reviennent au monastère de la Grande-Chartreuse, que les moines ont réintégré en 1816, et la distillation reprend.
De nouveau expulsés de France en 1903, les chartreux emportent avec eux la recette de la liqueur et installent leur nouvelle distillerie à Tarragone, en Espagne, où ils se sont implantés.
Les biens français des chartreux sont confisqués par le gouvernement, lequel essaie de remettre en route la distillerie de Fourvoirie. Les liquoristes de la Compagnie Fermière de la Grande-Chartreuse sont chargés d'exploiter le nom « Chartreuse ». Malgré plusieurs tentatives, la recette ne parvient jamais à être imitée et l'entreprise se solde par un désastre financier. Dès 1927, la société de production est en faillite.
Après la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement lève l'ordre d'expulsion, rendant aux frères chartreux leur statut juridique de résidents français.
Depuis 1989, date à laquelle la distillation a été arrêtée à Tarragone, la liqueur est exclusivement produite à Voiron.
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Re: Le Saint du jour
08 octobre
Sainte Pélagie
Vierge et martyre à Antioche
(† v. 302)
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de Pélagie qui n'a que 15 ans.
Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, « Pélagie - écrit saint Jean Chrysostome - imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif.»
Sainte Pélagie parmi ses courtisans, Nonnus priant pour elle, XIVe siècle
Sainte Pélagie
Vierge et martyre à Antioche
(† v. 302)
Nous avons le récit de sa mort grâce à saint Jean Chrysostome. Au début de la persécution de Dioclétien vers 302, les policiers se présentent au domicile de Pélagie qui n'a que 15 ans.
Elle est seule et ils viennent l'emmener car elle est chrétienne. Devant leur attitude dont elle sait que cela risque de se terminer par un viol avant d'être menée au tribunal, « Pélagie - écrit saint Jean Chrysostome - imagina une ruse si habile que les soldats n'en sont pas encore revenus. D'un air calme et gai, feignant d'avoir changé d'avis, elle les prie de la laisser se retirer un moment, juste le temps de revêtir la parure qui convient à une nouvelle épousée. Ils n'y voient aucun inconvénient. Quant à elle elle sort posément de la chambre, monte en courant sur le toit de la maison et se précipite dans le vide. C'est ainsi que Pélagie déroba son corps à la souillure, qu'elle délivra son âme pour lui permettre de monter au ciel et qu'elle abandonna sa dépouille mortelle à un ennemi désormais inoffensif.»
Sainte Pélagie parmi ses courtisans, Nonnus priant pour elle, XIVe siècle
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Re: Le Saint du jour
Saints Martyrs de Turón (Asturies) :
Cirilo Bertrán et 8 Compagnons, frères
et Inocencio de la Inmaculada, prêtre
martyrs (+1934, +1937)
L'Église reconnaît aujourd'hui la sainteté de neuf Frères des Écoles chrétiennes et d'un Père Passionniste. Huit de ces Frères formaient une communauté qui tenait une école à Turón, au centre d'une vallée minière des Asturies, au nord-est de l'Espagne ; ils furent martyrisés en 1934. Le neuvième Frère était de Catalogne et fut tué en 1937 près de Tarragone. Le Père Passionniste était venu à l'école de Turón confesser les enfants. L'Église les glorifie tous les dix parce qu'ils sont restés fidèles à leur consécration jusqu'à donner leur vie pour la foi et leur mission évangélisatrice.
La reconnaissance officielle de leur sainteté exalte en même temps la mission, délicate et difficile, des éducateurs chrétiens de la jeunesse. Et le fait que les huit Frères de Turón soient canonisés en communauté peut être un stimulant puissant pour les communautés éducatives.
C'étaient, pour la plupart, de jeunes religieux : quatre avaient moins de 26 ans, et le plus âgé arrivait à peine à 46.
Voici leurs noms :
Frère Cirilo-Bertrán (José Sanz Tejedor)
Frère Marciano-José (Filomeno López López)
Frère Victoriano-Pio (Claudio Bernabé Cano)
Frère Julián-Alfredo (Vilfrido Fernandez Zapico)
Frère Benjamin-Julián (Vicente Alonso Andrés)
Frère Héctor Valdivielso (Benito De Jesûs)
Frère Aniceto-Adolfo (Manuel Seco Gutiérrez)
Frère Augusto-Andrés (Roman Martinez Fernandez)
Frère Jaime-Hilario Barbal (Manuel Barbal Cosán)
Père Inocencio de la Inmaculada (Manuel Canoura Arnau)
La situation politique de l'Espagne à cette époque est difficile: francs-maçons et communistes veulent à tout prix prendre le pouvoir et détruire les traditions religieuses du pays. Leur programme prévoit diverses actions contre l'Église, particulièrement contre les prêtres et les religieux. Ils développent une campagne de haine et de violence, qui en bien des cas conduit à de féroces massacres. On fait venir de loin un peloton d'exécution parce que personne du pays n'était disposé à commettre ce crime. Aux premières heures du 9 octobre, le petit groupe est conduit au cimetière où une grande fosse est déjà préparée: les condamnés sont alignés devant cette fosse. Deux salves de fusil mettent un terme à leur vie terrestre mais leur ouvrent aussi les portes de la gloire céleste. La sérénité avec laquelle ils font face à la mort impressionne leurs bourreaux, comme quelques-uns le reconnaîtront ensuite.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19991121_bertran-compagni_fr.html
Cirilo Bertrán et 8 Compagnons, frères
et Inocencio de la Inmaculada, prêtre
martyrs (+1934, +1937)
L'Église reconnaît aujourd'hui la sainteté de neuf Frères des Écoles chrétiennes et d'un Père Passionniste. Huit de ces Frères formaient une communauté qui tenait une école à Turón, au centre d'une vallée minière des Asturies, au nord-est de l'Espagne ; ils furent martyrisés en 1934. Le neuvième Frère était de Catalogne et fut tué en 1937 près de Tarragone. Le Père Passionniste était venu à l'école de Turón confesser les enfants. L'Église les glorifie tous les dix parce qu'ils sont restés fidèles à leur consécration jusqu'à donner leur vie pour la foi et leur mission évangélisatrice.
La reconnaissance officielle de leur sainteté exalte en même temps la mission, délicate et difficile, des éducateurs chrétiens de la jeunesse. Et le fait que les huit Frères de Turón soient canonisés en communauté peut être un stimulant puissant pour les communautés éducatives.
C'étaient, pour la plupart, de jeunes religieux : quatre avaient moins de 26 ans, et le plus âgé arrivait à peine à 46.
Voici leurs noms :
Frère Cirilo-Bertrán (José Sanz Tejedor)
Frère Marciano-José (Filomeno López López)
Frère Victoriano-Pio (Claudio Bernabé Cano)
Frère Julián-Alfredo (Vilfrido Fernandez Zapico)
Frère Benjamin-Julián (Vicente Alonso Andrés)
Frère Héctor Valdivielso (Benito De Jesûs)
Frère Aniceto-Adolfo (Manuel Seco Gutiérrez)
Frère Augusto-Andrés (Roman Martinez Fernandez)
Frère Jaime-Hilario Barbal (Manuel Barbal Cosán)
Père Inocencio de la Inmaculada (Manuel Canoura Arnau)
La situation politique de l'Espagne à cette époque est difficile: francs-maçons et communistes veulent à tout prix prendre le pouvoir et détruire les traditions religieuses du pays. Leur programme prévoit diverses actions contre l'Église, particulièrement contre les prêtres et les religieux. Ils développent une campagne de haine et de violence, qui en bien des cas conduit à de féroces massacres. On fait venir de loin un peloton d'exécution parce que personne du pays n'était disposé à commettre ce crime. Aux premières heures du 9 octobre, le petit groupe est conduit au cimetière où une grande fosse est déjà préparée: les condamnés sont alignés devant cette fosse. Deux salves de fusil mettent un terme à leur vie terrestre mais leur ouvrent aussi les portes de la gloire céleste. La sérénité avec laquelle ils font face à la mort impressionne leurs bourreaux, comme quelques-uns le reconnaîtront ensuite.
http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_19991121_bertran-compagni_fr.html
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Re: Le Saint du jour
11 octobre
Saint Théophane l'Hymnographe
évêque de Nicée (9ème s.)
Jeune frère de Saint Théodore, il appartenait au monastère de Saint Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l'empereur Léon l'Arménien qui déclencha une vague de persécutions contre ceux qui vénéraient les Saintes Images. Ses premières mesures furent dirigées contre les Évêques Orthodoxes, puis il ordonna de supprimer toutes les icônes et d’effacer toutes les fresques dans les églises. Cette impiété attira la colère de Dieu, qui permit alors aux armées arabes d’envahir une grande partie du territoire de l’empire, dont la Palestine et le Monastère de Saint-Sabas.
Il eut à subir l'exil pour la foi orthodoxe après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque la vénération des icônes fut à nouveau autorisée, il put rentrer et devenir évêque de Nicée.
Il passa en paix les dernières années de sa vie composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d'entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur.
Saint Théophane l'Hymnographe
évêque de Nicée (9ème s.)
Jeune frère de Saint Théodore, il appartenait au monastère de Saint Sabas en Palestine et connut simultanément la lutte contre le culte des icônes de l'empereur Léon l'Arménien qui déclencha une vague de persécutions contre ceux qui vénéraient les Saintes Images. Ses premières mesures furent dirigées contre les Évêques Orthodoxes, puis il ordonna de supprimer toutes les icônes et d’effacer toutes les fresques dans les églises. Cette impiété attira la colère de Dieu, qui permit alors aux armées arabes d’envahir une grande partie du territoire de l’empire, dont la Palestine et le Monastère de Saint-Sabas.
Il eut à subir l'exil pour la foi orthodoxe après avoir été marqué au fer rouge sur le front. Lorsque la vénération des icônes fut à nouveau autorisée, il put rentrer et devenir évêque de Nicée.
Il passa en paix les dernières années de sa vie composant une quantité considérable de canons poétiques. Beaucoup d'entre eux sont encore chantés de nos jours pour les fêtes du Seigneur.
(Saint Théophane – Discours sur la Mère de Dieu)Le premier Adam est devenu, pour celle qui l’avait porté, la terre, cause de malédiction. Le nouvel Adam a rendu bénie celle qui l’a engendré. Et non seulement cela, mais il l’a constituée source et communicatrice de bénédictions pour tous les autres.
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Re: Le Saint du jour
13 octobre 2017
Saint Edouard le Confesseur
Roi d'Angleterre ( 1066)
Il fut le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant. Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l'ami des petites gens et fut vite l'objet d'un culte populaire, mais il n'était pas fait pour être roi.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n'était pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut régnaient sur l'est du pays, la Norvège et le Danemark. Edmond "Côte de Fer" prince d'Angleterre avait été assassiné et sa femme s'était réfugiée en Normandie. Edouard, son demi-frère, revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence. Il cherchait toujours l'entente et la réconciliation là où c'était possible. Les expéditions danoises échouèrent. Le royaume connut une période moins troublée. Il épousa une princesse et vécurent toujours l'un et l'autre dans l'union la plus intime et la plus parfaite. Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d'Harold et ceux de Malcolm en Ecosse, ce qui n'empêcha pas saint Edouard de légiférer pour son royaume afin d'y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres. Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dédicace.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
Saint Edouard le Confesseur
Roi d'Angleterre ( 1066)
Il fut le dernier roi à régner sur l'Angleterre avant la conquête de ce pays par les Normands de Guillaume le Conquérant. Il avait horreur du sang versé. Son peuple le chérissait. Aussi éminent par sa piété que par sa générosité, il sut se faire l'ami des petites gens et fut vite l'objet d'un culte populaire, mais il n'était pas fait pour être roi.
Après bien des querelles pour le pouvoir en Angleterre, la situation n'était pas bien claire. Les Danois avec le roi Canut régnaient sur l'est du pays, la Norvège et le Danemark. Edmond "Côte de Fer" prince d'Angleterre avait été assassiné et sa femme s'était réfugiée en Normandie. Edouard, son demi-frère, revint en Angleterre et y rétablit la couronne par sa sagesse, son humilité et sa compétence. Il cherchait toujours l'entente et la réconciliation là où c'était possible. Les expéditions danoises échouèrent. Le royaume connut une période moins troublée. Il épousa une princesse et vécurent toujours l'un et l'autre dans l'union la plus intime et la plus parfaite. Pourtant les guerres continuaient de se succéder entre Gallois et Anglais, entre les partisans d'Harold et ceux de Malcolm en Ecosse, ce qui n'empêcha pas saint Edouard de légiférer pour son royaume afin d'y établir meilleure justice et plus grande attention aux pauvres. Il résidait à Londres et à Westminster où il fit construire sa cathédrale. Il mourut quelque temps après sa dédicace.
Décédé le 5 janvier 1066, il est aussi fêté le 13 octobre, date à laquelle son corps fut transféré dans le tombeau prévu pour lui (1163).
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Re: Le Saint du jour
14 octobre 2017
Saint Calixte Ier ou Calliste.
Pape (16 ème) de 217 à 222 ( 222)
Le pape de l'indulgente bonté. C'était un esclave chrétien. Son maître lui avait donné à gérer une banque. Il la mit en faillite et, pour cette raison, fut condamné aux mines de Sardaigne. La maîtresse de l'empereur Commode, chrétienne de cœur et non pas de conduite, le connaissait et elle obtint sa grâce. Il se retira loin de Rome et reçut des subsides du pape saint Victor, ce qui lui permet de s'adonner à l'étude des Saintes Écritures. Affranchi, Calixte devint l'archidiacre du pape saint Zéphyrin et fonda le cimetière des catacombes qui porte son nom et où furent enterrés tous les papes du IIIe siècle. Calixte Ier Devenu pape à son tour, il autorisa, à l'encontre de la loi civile, les mariages entre esclaves et personnes libres. Il fit recevoir à la pénitence, malgré les tenants de la rigueur, tous les pécheurs, si grandes soient leurs fautes. Il résista au schisme d'Hippolyte et il assouplit les normes d'entrée au catéchuménat. Celui-ci en deviendra enragé et son rigorisme le conduisit hors de l'Église. Saint Calixte mourut massacré sans qu'on sache pourquoi, lors d'une émeute contre les chrétiens au Transtévère.
Saint Calixte Ier
Hypolite premier antipape ?
Hippolyte rejette totalement la volonté de Calixte d'autoriser les unions entre esclaves et patricien(ne)s. Pour lui il s'agit d'un concubinage pur et simple, totalement inadmissible.
Il est plausible que ce conflit soit aussi un conflit de « castes » entre un pape de basse extraction (ancien esclave et affranchi) et un Hippolyte de plus noble extraction et imbu de sa supériorité intellectuelle. Il veut aussi garder le grec comme langue liturgique alors que le latin le remplace dans le nord de l'Afrique et à Rome. Ainsi, un groupe de ses partisans va l'élire évêque de Rome en 217, concurremment à Calixte Ier. Pour cette raison, il est souvent présenté comme le premier « antipape » de l'histoire.l'Église catholique ne le reconnaîtra jamais comme l'évêque légitime de Rome.
Regrettant sa longue opposition à Calixte Ier, il se réconcilia certainement avec le pape Pontien, exilé avec lui en Sardaigne vers 235 lors d'une nouvelle persécution déclenchée par l'empereur Maximin Ier, au cours de laquelle il meurt peu après, ainsi que Pontien. L'Église catholique le considère comme un martyr. Fabien, pape depuis 236 obtient des autorités que son corps, ainsi que celui de Pontien, soit ramené à Rome. Ils furent tous les deux inhumés le même jour, en signe de leur réconciliation, le 13 août 236, dans la crypte des papes des catacombes de Saint-Callixte. Hippolyte de Rome a posé le principe de la tradition apostolique.
Hippolyte de Rome. Statue trouvée en 1551 sur la Via Tiburtina à Rome, maintenant à la bibliothèque du Vatican
Saint Calixte Ier ou Calliste.
Pape (16 ème) de 217 à 222 ( 222)
Le pape de l'indulgente bonté. C'était un esclave chrétien. Son maître lui avait donné à gérer une banque. Il la mit en faillite et, pour cette raison, fut condamné aux mines de Sardaigne. La maîtresse de l'empereur Commode, chrétienne de cœur et non pas de conduite, le connaissait et elle obtint sa grâce. Il se retira loin de Rome et reçut des subsides du pape saint Victor, ce qui lui permet de s'adonner à l'étude des Saintes Écritures. Affranchi, Calixte devint l'archidiacre du pape saint Zéphyrin et fonda le cimetière des catacombes qui porte son nom et où furent enterrés tous les papes du IIIe siècle. Calixte Ier Devenu pape à son tour, il autorisa, à l'encontre de la loi civile, les mariages entre esclaves et personnes libres. Il fit recevoir à la pénitence, malgré les tenants de la rigueur, tous les pécheurs, si grandes soient leurs fautes. Il résista au schisme d'Hippolyte et il assouplit les normes d'entrée au catéchuménat. Celui-ci en deviendra enragé et son rigorisme le conduisit hors de l'Église. Saint Calixte mourut massacré sans qu'on sache pourquoi, lors d'une émeute contre les chrétiens au Transtévère.
Saint Calixte Ier
Hypolite premier antipape ?
Hippolyte rejette totalement la volonté de Calixte d'autoriser les unions entre esclaves et patricien(ne)s. Pour lui il s'agit d'un concubinage pur et simple, totalement inadmissible.
Il est plausible que ce conflit soit aussi un conflit de « castes » entre un pape de basse extraction (ancien esclave et affranchi) et un Hippolyte de plus noble extraction et imbu de sa supériorité intellectuelle. Il veut aussi garder le grec comme langue liturgique alors que le latin le remplace dans le nord de l'Afrique et à Rome. Ainsi, un groupe de ses partisans va l'élire évêque de Rome en 217, concurremment à Calixte Ier. Pour cette raison, il est souvent présenté comme le premier « antipape » de l'histoire.l'Église catholique ne le reconnaîtra jamais comme l'évêque légitime de Rome.
Regrettant sa longue opposition à Calixte Ier, il se réconcilia certainement avec le pape Pontien, exilé avec lui en Sardaigne vers 235 lors d'une nouvelle persécution déclenchée par l'empereur Maximin Ier, au cours de laquelle il meurt peu après, ainsi que Pontien. L'Église catholique le considère comme un martyr. Fabien, pape depuis 236 obtient des autorités que son corps, ainsi que celui de Pontien, soit ramené à Rome. Ils furent tous les deux inhumés le même jour, en signe de leur réconciliation, le 13 août 236, dans la crypte des papes des catacombes de Saint-Callixte. Hippolyte de Rome a posé le principe de la tradition apostolique.
Hippolyte de Rome. Statue trouvée en 1551 sur la Via Tiburtina à Rome, maintenant à la bibliothèque du Vatican
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Re: Le Saint du jour
15 octobre
Sainte Thérèse d'Avila
Vierge et Docteur de l'Église
(1515-1582)
Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid), le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.
Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.
Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.
Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.
Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.
Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur. Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieur, Le Chemin de la perfection, Les Exclamations, Les Fondations.
En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyons ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière.
Thérèse d'Avila a été béatifiée par le pape Paul V en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le Bx Paul VI en 1970.
Extase de sainte Thérèse d'Avila. Jean-Baptiste Santerre. XVIIIe
Sainte Thérèse d'Avila
Vierge et Docteur de l'Église
(1515-1582)
Thérèse (nom complet : Teresa Sánchez de Cepeda Avila Y Ahumada) naît à Avila (85 km à nord-ouest de Madrid), le 28 mars 1515, de parents nobles et chrétiens.
Dès l'âge le plus tendre, un fait révéla ce qu'elle devait être un jour. Parmi ses frères, il y en avait un qu'elle aimait plus que les autres ; ils se réunissaient pour lire ensemble la vie des saints : « Quoi ! lui dit-elle, les martyrs verront Dieu toujours, toujours ! Allons, mon frère, chez les cruels Maures, et soyons martyrs nous aussi, pour aller au ciel. » Et, joignant les actes aux paroles, elle emmenait son petit frère Rodrigue ; ils avaient fait une demi-lieue, quand on les ramena au foyer paternel.
Elle avait dès lors une grande dévotion à la Sainte Vierge. Chaque jour elle récitait le rosaire. Ayant perdu sa mère, à l'âge de douze ans, elle alla se jeter en pleurant aux pieds d'une statue de Marie et la supplia de l'accepter pour sa fille, promettant de la regarder toujours comme sa Mère.
Cependant sa ferveur eut un moment d'arrêt. De vaines lectures, la société d'une jeune parente mondaine, refroidirent son âme sans toutefois que le péché mortel la ternît jamais. Mais ce relâchement fut court, et, une vive lumière divine inondant son âme, elle résolut de quitter le monde. Elle en éprouva un grand déchirement de cœur ; mais Dieu, pour l'encourager, lui montra un jour la place qu'elle eût occupée en enfer, si elle s'était attachée au monde.
Elle devint la réformatrice de l'Ordre du Carmel et fut accompagnée de saint Jean de la Croix.
Un séraphin vint un jour la percer du dard enflammé de l'amour divin : Jésus la prit pour épouse. Ses révélations, ses écrits, ses miracles, ses œuvres, ses vertus, tout est sublime à la même hauteur. Elle a notamment rédigé à la demande de ses supérieures : Le Château intérieur, Le Chemin de la perfection, Les Exclamations, Les Fondations.
En 1582, après avoir fondé le carmel de Burgos et tandis qu'elle est en train d'effectuer son voyage de retour à Avila, elle meurt la nuit du 15 octobre à Alba de Tormes, en répétant humblement ces deux phrases : « À la fin, je meurs en fille de l'Église » et « L'heure est à présent venue, mon Époux, que nous nous voyons ». Une existence passée en Espagne, mais consacrée à l'Église tout entière.
Thérèse d'Avila a été béatifiée par le pape Paul V en 1614 et canonisée le 12 mars 1622 par Grégoire XV ; elle est proclamée « Docteur de l'Église » par le Bx Paul VI en 1970.
Extase de sainte Thérèse d'Avila. Jean-Baptiste Santerre. XVIIIe
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Re: Le Saint du jour
16 octobre
Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Visitandine à Paray-le-Monial ( 1690)
Elle est née, le 22 juillet 1647, en Bourgogne Elle devient orpheline alors qu'elle a douze ans et ses tantes qui gèrent la famille font d'elle un véritable souffre-douleur. A 24 ans, elle peut enfin réaliser sa vocation: répondre à l'amour intense de Dieu. Les grâces mystiques qui accompagnent ses épreuves culminent en 1673 dans plusieurs visions du Christ: Voici le cœur qui a tant aimé les hommes jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Guidée par le Saint jésuite Claude de La Colombière, elle parviendra à promouvoir le culte du Sacré-Cœur d'abord dans son monastère de la Visitation, puis dans toute l'Église Catholique latine. Elle meurt le 16 octobre 1690.
Sainte Marguerite-Marie Alacoque
Visitandine à Paray-le-Monial ( 1690)
Elle est née, le 22 juillet 1647, en Bourgogne Elle devient orpheline alors qu'elle a douze ans et ses tantes qui gèrent la famille font d'elle un véritable souffre-douleur. A 24 ans, elle peut enfin réaliser sa vocation: répondre à l'amour intense de Dieu. Les grâces mystiques qui accompagnent ses épreuves culminent en 1673 dans plusieurs visions du Christ: Voici le cœur qui a tant aimé les hommes jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Guidée par le Saint jésuite Claude de La Colombière, elle parviendra à promouvoir le culte du Sacré-Cœur d'abord dans son monastère de la Visitation, puis dans toute l'Église Catholique latine. Elle meurt le 16 octobre 1690.
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Re: Le Saint du jour
17 octobre
Saint Ignace d'Antioche
Evêque, martyr, Père et Docteur de l'Eglise ( 115)
Antioche connaissait une communauté chrétienne importante et très dynamique. N'est-ce pas là que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés chrétiens? A la fin du 1er siècle, leur évêque s'appelle Ignace un disciple de l’Apôtre saint Jean. Le gouverneur Pline le Jeune arrête les plus déterminés et saint Ignace est l'un d'eux. Arrêté, il est condamné à être dévoré par les fauves durant les fêtes romaines. Nous avons les lettres qu'il écrivit aux diverses communautés chrétiennes durant le voyage qui le conduisit à Rome. Elles sont poignantes dans leur confession d'une foi inébranlable, pour la joie qu'elles expriment et pour l'imitation de Jésus-Christ qu'elles proposent à tout chrétien. «ll n'y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure et dit en moi: "Viens vers le Père".»
Saint Ignace d'Antioche
Evêque, martyr, Père et Docteur de l'Eglise ( 115)
Antioche connaissait une communauté chrétienne importante et très dynamique. N'est-ce pas là que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés chrétiens? A la fin du 1er siècle, leur évêque s'appelle Ignace un disciple de l’Apôtre saint Jean. Le gouverneur Pline le Jeune arrête les plus déterminés et saint Ignace est l'un d'eux. Arrêté, il est condamné à être dévoré par les fauves durant les fêtes romaines. Nous avons les lettres qu'il écrivit aux diverses communautés chrétiennes durant le voyage qui le conduisit à Rome. Elles sont poignantes dans leur confession d'une foi inébranlable, pour la joie qu'elles expriment et pour l'imitation de Jésus-Christ qu'elles proposent à tout chrétien. «ll n'y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure et dit en moi: "Viens vers le Père".»
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Re: Le Saint du jour
18 octobre
Saint Luc
Evangéliste (1er s.)
Un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67.
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur: l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron. Dante dira de lui «Il est le scribe de la miséricorde du Christ». Heureux lui-même d'avoir trouvé le salut, il est, à sa manière, le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de Dieu Trinité.
C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit: «Elle méditait toutes ces choses en son cœur» ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.
Andrea Mantegna - saint Luc à son pupitre
Saint Luc
Evangéliste (1er s.)
Un médecin grec, adorateur des idoles, soucieux de ses malades dont il connaît la faiblesse et souvent la misère. Jusqu'au jour où il entend saint Paul parler de Jésus, qui vient apporter le salut et la résurrection. Pendant 18 ans, il ne quittera plus désormais l'apôtre des nations et le suivit jusqu'à son martyre à Rome en 67.
Il est l'auteur d'un évangile et du livre des Actes des Apôtres. On y trouve plusieurs termes médicaux pour parler de la maladie de ceux qui s'adressent à Jésus. Soucieux d'authenticité, il nous dit avoir étudié ses sources, comme le médecin écoute son patient pour mieux dire un diagnostic. Modeste et compatissant, il retient plus que les autres évangélistes tout ce qui marque la bonté du Sauveur: l'enfant prodigue, le bon Samaritain, la brebis perdue, la prostituée qui s'en va pardonnée, le bon larron. Dante dira de lui «Il est le scribe de la miséricorde du Christ». Heureux lui-même d'avoir trouvé le salut, il est, à sa manière, le chantre de l'amour incarné comme saint Jean le sera de l'amour infini de Dieu Trinité.
C'est lui qui nous a parlé avec tant de délicatesse de la Mère de Dieu, la toute pure et toujours Vierge Marie dont il nous dit: «Elle méditait toutes ces choses en son cœur» ce qui veut dire qu'avec amour Marie relisait dans sa mémoire les faits et gestes du Seigneur, pour en approfondir toute la signification, comme saint Luc l'a fait en écoutant saint Paul et en nous transmettant cet évangile de la bonté de notre Père du ciel.
Andrea Mantegna - saint Luc à son pupitre
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Re: Le Saint du jour
19 octobre
Saints Jean DE BRÉBEUF,
Isaac JOGUES,
et leurs compagnons prêtres martyrs
Antoine DANIEL,
Gabriel LALLEMANT,
Charles GARNIER,
Noël CHABANEL,
René GOUPIL,
Jean DE LA LANDE
martyrs,
La mémoire de ce jour célèbre huit martyrs français de la Compagnie qui s’étaient consacrés à l’apostolat missionnaire auprès des Hurons.
Cinq d’entre eux, tous prêtres, endurèrent courageusement un horrible martyre dans l’actuel territoire du Canada : Jean de Brébeuf (16 mars 1649), Antoine Daniel (4 juillet 1648), Gabriel Lallemant (17 mars 1649), Charles Garnier (7 décembre 1649) et Noël Chabanel (8 décembre 1649) ; trois autres, un prêtre, Isaac Jogues (mort le 18 octobre 1646) et deux » donnés « , René Goupil (29 septembre 1642) et Jean de La Lande (19 octobre 1646) donnèrent leur vie avec un courage héroïque en un lieu qui se trouve aujourd’hui sur le territoire des États-Unis d’Amérique.
Canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle. Avec nos découvreurs et nos fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec. Davantage, c'est jusqu'au cœur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu
Après huit années passées au milieu des tribus huronnes et iroquoises, après avoir enduré de terribles tortures, Isaac Jogues écrit :
Si je suis barbare par les coutumes et le vêtement, bien plus si je suis presque sans Dieu dans une vie si agitée, cependant je veux mourir comme j’ai vécu en fils de la très sainte Église romaine et de la Compagnie. – Je mène une vie vraiment misérable dans laquelle toutes les vertus sont en danger. La foi, certes, dans de si épaisses ténèbres de l’infidélité ; l’espérance, dans de si longues et si dures épreuves ; la charité dans une si grande corruption et l’absence de tout sacrement ; la chasteté, bien qu’elle ne soit pas ici beaucoup menacée par les plaisirs, est cependant menacée par la cohabitation.
Jogues rentre en France. Ses mains sont mutilées, tout son corps porte les marques de la torture. L’amour des Iroquois qui ne connaissent pas Dieu l’emporte sur l’appréhension à la pensée de nouvelles souffrances. Il sera martyrisé peu de temps après avoir écrit la lettre suivante :
Quand commencerai-je à servir et à aimer celui qui n’a jamais commencé à nous aimer ; et quand commencerai-je à me donner à celui qui s’est donné à moi sans réserve ? Quoique je sois extrêmement misérable et que j’aie fait un mauvais usage des grâces que Notre Seigneur m’a faites en ce pays, je ne perds pas courage, puisqu’il prend soin de me rendre meilleur, me fournissant encore de nouvelles occasions de mourir à moi-même et de m’unir inséparablement à lui.
Mon espérance est en Dieu, qui n’a que faire de nous pour l’exécution de ses desseins. C’est à nous de tâcher de lui être fidèles et de ne pas gâter son ouvrage par nos lâchetés. J’espère que vous m’obtiendrez cette faveur de Notre Seigneur et qu’après avoir mené une vie si lâche jusques à maintenant, je commencerai à le mieux servir.
Le cœur me dit que, si j’ai le bien d’être employé en cette mission, j’irai et je ne reviendrai pas , mais je serai heureux si Notre Seigneur voulait achever le sacrifice où il l’a commencé, et que ce peu de sang que j’ai répandu en cette terre fût comme les arrhes de celui que je lui donnerai de toutes les veines de mon corps et de mon cœur.
Enfin, ce peuple-là est pour moi un époux de sang , je me suis fiancé à lui par mon sang. Notre bon maître, qui se l’est acquis par son sang, lui ouvre, s’il lui plaît, la porte de son Évangile comme aussi à quatre nations, ses alliés, qui sont proches de lui.
http://www.diocese-edmundston.ca/fr/docs/saint_les_martyrs_canadiens.pdf
Saints Jean DE BRÉBEUF,
Isaac JOGUES,
et leurs compagnons prêtres martyrs
Antoine DANIEL,
Gabriel LALLEMANT,
Charles GARNIER,
Noël CHABANEL,
René GOUPIL,
Jean DE LA LANDE
martyrs,
La mémoire de ce jour célèbre huit martyrs français de la Compagnie qui s’étaient consacrés à l’apostolat missionnaire auprès des Hurons.
Cinq d’entre eux, tous prêtres, endurèrent courageusement un horrible martyre dans l’actuel territoire du Canada : Jean de Brébeuf (16 mars 1649), Antoine Daniel (4 juillet 1648), Gabriel Lallemant (17 mars 1649), Charles Garnier (7 décembre 1649) et Noël Chabanel (8 décembre 1649) ; trois autres, un prêtre, Isaac Jogues (mort le 18 octobre 1646) et deux » donnés « , René Goupil (29 septembre 1642) et Jean de La Lande (19 octobre 1646) donnèrent leur vie avec un courage héroïque en un lieu qui se trouve aujourd’hui sur le territoire des États-Unis d’Amérique.
Canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle. Avec nos découvreurs et nos fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec. Davantage, c'est jusqu'au cœur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu
Après huit années passées au milieu des tribus huronnes et iroquoises, après avoir enduré de terribles tortures, Isaac Jogues écrit :
Si je suis barbare par les coutumes et le vêtement, bien plus si je suis presque sans Dieu dans une vie si agitée, cependant je veux mourir comme j’ai vécu en fils de la très sainte Église romaine et de la Compagnie. – Je mène une vie vraiment misérable dans laquelle toutes les vertus sont en danger. La foi, certes, dans de si épaisses ténèbres de l’infidélité ; l’espérance, dans de si longues et si dures épreuves ; la charité dans une si grande corruption et l’absence de tout sacrement ; la chasteté, bien qu’elle ne soit pas ici beaucoup menacée par les plaisirs, est cependant menacée par la cohabitation.
Jogues rentre en France. Ses mains sont mutilées, tout son corps porte les marques de la torture. L’amour des Iroquois qui ne connaissent pas Dieu l’emporte sur l’appréhension à la pensée de nouvelles souffrances. Il sera martyrisé peu de temps après avoir écrit la lettre suivante :
Quand commencerai-je à servir et à aimer celui qui n’a jamais commencé à nous aimer ; et quand commencerai-je à me donner à celui qui s’est donné à moi sans réserve ? Quoique je sois extrêmement misérable et que j’aie fait un mauvais usage des grâces que Notre Seigneur m’a faites en ce pays, je ne perds pas courage, puisqu’il prend soin de me rendre meilleur, me fournissant encore de nouvelles occasions de mourir à moi-même et de m’unir inséparablement à lui.
Mon espérance est en Dieu, qui n’a que faire de nous pour l’exécution de ses desseins. C’est à nous de tâcher de lui être fidèles et de ne pas gâter son ouvrage par nos lâchetés. J’espère que vous m’obtiendrez cette faveur de Notre Seigneur et qu’après avoir mené une vie si lâche jusques à maintenant, je commencerai à le mieux servir.
Le cœur me dit que, si j’ai le bien d’être employé en cette mission, j’irai et je ne reviendrai pas , mais je serai heureux si Notre Seigneur voulait achever le sacrifice où il l’a commencé, et que ce peu de sang que j’ai répandu en cette terre fût comme les arrhes de celui que je lui donnerai de toutes les veines de mon corps et de mon cœur.
Enfin, ce peuple-là est pour moi un époux de sang , je me suis fiancé à lui par mon sang. Notre bon maître, qui se l’est acquis par son sang, lui ouvre, s’il lui plaît, la porte de son Évangile comme aussi à quatre nations, ses alliés, qui sont proches de lui.
http://www.diocese-edmundston.ca/fr/docs/saint_les_martyrs_canadiens.pdf
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Re: Le Saint du jour
20 octobre
Sainte Adeline
Abbesse à Mortain ( 1125)
Adeline (ou Aline) fut la première abbesse de l'abbaye des "Dames Blanches" à Mortain dans le département de la Manche en Normandie, au diocèse de Coutances.
Sœur de saint Vital, abbé de Savigny, elle était comme lui attirée par la vie monastique et fonda un groupe de moniales au Neufbourg près de Mortain. Lorsque Vital fit bâtir un couvent à Mortain, la communauté s'y installa en adoptant la règle et l'habit de Cîteaux. On l'appela " abbaye des Dames Blanches " et plus tard " Abbaye Blanche ". Avec Adeline on fête ce jour les autres saints de Savigny, saint Geoffroy, abbé, et saint Guillaume Niobé.
Abbaye des Dames Blanches Mortain
Sainte Adeline
Abbesse à Mortain ( 1125)
Adeline (ou Aline) fut la première abbesse de l'abbaye des "Dames Blanches" à Mortain dans le département de la Manche en Normandie, au diocèse de Coutances.
Sœur de saint Vital, abbé de Savigny, elle était comme lui attirée par la vie monastique et fonda un groupe de moniales au Neufbourg près de Mortain. Lorsque Vital fit bâtir un couvent à Mortain, la communauté s'y installa en adoptant la règle et l'habit de Cîteaux. On l'appela " abbaye des Dames Blanches " et plus tard " Abbaye Blanche ". Avec Adeline on fête ce jour les autres saints de Savigny, saint Geoffroy, abbé, et saint Guillaume Niobé.
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Re: Le Saint du jour
21 octobre
Sainte Céline
Mère de saint Rémi de Reims (5ème s.)
Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite.
A l'annonce du reclus Montanus, Céline s'étonna car elle et Emilius étaient déjà âgés.
Montanus, qui était aveugle, insista :
Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frottera les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière.
Et, dix mois plus tard, Rémi vint au monde à Laon.
Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que rémi avait été libéré de tout péché par le Saint-Esprit. Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l'enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission. Ainsi Rémi rappelait Jean-Baptise (Luc I-15) et Isaac (Génèse WVII-16). Il était né au pays de Laon. On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Eglise lancée sur des flots tempéreux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Rémi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline - si elle vivait encore. D'après une interpolation du testament de Saint Rémi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondu, près de Laon.
Sainte Céline
Mère de saint Rémi de Reims (5ème s.)
Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite.
A l'annonce du reclus Montanus, Céline s'étonna car elle et Emilius étaient déjà âgés.
Montanus, qui était aveugle, insista :
Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frottera les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière.
Et, dix mois plus tard, Rémi vint au monde à Laon.
Rémi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. Hincmar note que rémi avait été libéré de tout péché par le Saint-Esprit. Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l'enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission. Ainsi Rémi rappelait Jean-Baptise (Luc I-15) et Isaac (Génèse WVII-16). Il était né au pays de Laon. On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Eglise lancée sur des flots tempéreux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Rémi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. Il se sépara ainsi de Céline - si elle vivait encore. D'après une interpolation du testament de Saint Rémi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondu, près de Laon.
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