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Le Saint du jour
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Re: Le Saint du jour
14 février 2018
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue. Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire. Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère. Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l'ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés copatrons de l'Europe, avec saint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix.
Saints Cyrille et Méthode
Apôtres des Slaves (9ème s.)
C'étaient de purs enfants de Byzance, la capitale de l'Orient chrétien. Nés à Thessalonique, Méthode et son petit frère surdoué, Constantin (qui recevra sur son lit de mort l'habit monastique sous le nom de Cyrille) sont envoyés en mission par le patriarche de Constantinople, tout d'abord chez les Khazars, peuple venu de l'Asie lointaine et qui ont adhéré au judaïsme. Puis ils sont envoyés en Moravie où les Allemands s'installaient en maîtres. Pour évangéliser les peuples slaves, Cyrille crée un alphabet adapté à leur langue. Les Églises qui utilisent le slavon se remplissent et les autres se vident. Ce n'est pas l'actuel alphabet cyrillique qu'un autre religieux bulgare adaptera en se mettant sous le patronyme du célèbre moine. Cyrille traduit les textes bibliques et liturgiques. Mais ils sont très vite attaqués par des clercs germaniques qui leur reprochent de brader les textes sacrés et d'y mettre des germes d'hérésies en utilisant une langue vulgaire. Le Pape Hadrien II les soutient. C'est d'ailleurs à Rome que meurt Cyrille en 869. Son corps fut rapatrié à Salonique en 1976, en signe de la volonté de communion entre l'Église latine et les Églises orientales. Méthode va reprendre le flambeau. Moins brillant que Cyrille, mais d'une persévérance à toute épreuve, il enracine et fait fructifier, au milieu des tribulations, l'œuvre évangélisatrice de son frère. Dénoncé comme hérétique par ses adversaires, il sera mis en prison pendant deux ans par les Allemands. Lui aussi aura la confiance des papes qui l'ont nommé évêque de Moravie et Pannonie. Ils sont ainsi tous deux témoins de l'Église indivise dans la pluralité des rites et des langues, fidèles au pape comme au patriarche de Constantinople dont ils étaient les fils, Cyrille et Méthode ont été nommés copatrons de l'Europe, avec saint Benoît, sainte Catherine de Sienne, sainte Brigitte de Suède, et Sœur Thérèse Bénédicte de la Croix.
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Re: Le Saint du jour
16 février 2018
Sainte Julienne de Nicomédie
Martyre en Bithynie (4ème s.)
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices: "Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."
Sainte Julienne de Nicomédie
Martyre en Bithynie (4ème s.)
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamné par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices: "Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l'espace suspendue par les cheveux - elle puise de nouvelles forces dans l'eau bouillante où elle est plongée. - Faible vierge, elle triomphe des forces infernales - et ne cesse de vivre qu'au moment où sa main cueille la dernière palme."
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Re: Le Saint du jour
17 févier 2018
Saint Alexis Falconieri
et les sept fondateurs de l’Ordre
« Servites de Marie »
Alexis, en italien Alessio, Falconieri, né en 1200 à Florence (Toscane), où il est mort le 17 février 1310, est l'un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Il est fêté dans l’Église catholique le 17 février, date de sa mort, en même temps que ses autres compagnons, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), le 15 janvier 1888.
Alexis était le fils de Bernard Falconieri, riche négociant de Florence. Sa famille appartenait au parti des Guelfes, favorable à la papauté, et opposé aux tenants du Saint-Empire romain germanique. Il grandit dans une atmosphère pieuse, cultivant l'humilité et la charité et rejoignit, ensuite, une confraternité religieuse dédiée à la Vierge Marie, où il rencontra ses six futurs compagnons : Bonfils (Bonfilio), Bienvenu (Bonagiunta), Manet (Manetto), Amédée (Amadeo), Sosthène (Sostegno) et Hugues (Uguccione).
Tous les sept fondèrent l’Ordre des Servites de Marie.
Ses biographes ont relaté l'apparition qu'il eut de la Vierge Marie, le 15 août 1233.
Il ne voulut jamais être ordonné prêtre, ne s'estimant pas digne de cette fonction, et préféra rester frère lai, occupé aux basses besognes, allant mendier la subsistance de ses frères. En 1252, avec l'aide financière de Chiarissimo Falconieri, il acheva la construction de l'église de Cafaggio, dans les faubourgs de Florence. Il fut le directeur spirituel de sa nièce, Julienne Falconieri, qui fut canonisée en 1737.
À la fin de sa vie, Alexis Falconieri se retira d'abord à La Camarzia, une maison à l'extérieur de la ville, et enfin à l’abbaye de Monte Senario où il mourut, âgé de 110 ans, le 17 février 1310.
Ses six compagnons étaient partis vers la maison du Père bien des années avant lui :
- Bonfilio († 1er janvier 1262)
- Bonagiunta († 31 août 1267)
- Manetto († 20 août 1268)
- Amadio († 18 aprile 1266)
- Sostegno et Uguccione († 3 mai 1282)
Les sept fondateurs des Servites de Marie sont habituellement représentés ensemble, vêtus de bure noire, en contemplation devant la Vierge Marie. Comme un même lien de vraie fraternité avait uni ces sept hommes durant leur vie, ainsi la postérité les embrassa dans une seule et même vénération.
Leurs corps sont ensevelis au Mont Sénario, près de l’église de l’Annonciation, à Florence, dans le même sépulcre, afin qu'une même châsse conserve, une fois morts, ceux que la vie fraternelle avait unis.
Saint Alexis Falconieri
et les sept fondateurs de l’Ordre
« Servites de Marie »
Alexis, en italien Alessio, Falconieri, né en 1200 à Florence (Toscane), où il est mort le 17 février 1310, est l'un des sept fondateurs de l’Ordre des Servites de Marie.
Il est fêté dans l’Église catholique le 17 février, date de sa mort, en même temps que ses autres compagnons, canonisés ensemble « comme un seul homme » par le pape Léon XIII (Vincenzo Gioacchino Pecci, 1878-1903), le 15 janvier 1888.
Alexis était le fils de Bernard Falconieri, riche négociant de Florence. Sa famille appartenait au parti des Guelfes, favorable à la papauté, et opposé aux tenants du Saint-Empire romain germanique. Il grandit dans une atmosphère pieuse, cultivant l'humilité et la charité et rejoignit, ensuite, une confraternité religieuse dédiée à la Vierge Marie, où il rencontra ses six futurs compagnons : Bonfils (Bonfilio), Bienvenu (Bonagiunta), Manet (Manetto), Amédée (Amadeo), Sosthène (Sostegno) et Hugues (Uguccione).
Tous les sept fondèrent l’Ordre des Servites de Marie.
Ses biographes ont relaté l'apparition qu'il eut de la Vierge Marie, le 15 août 1233.
Il ne voulut jamais être ordonné prêtre, ne s'estimant pas digne de cette fonction, et préféra rester frère lai, occupé aux basses besognes, allant mendier la subsistance de ses frères. En 1252, avec l'aide financière de Chiarissimo Falconieri, il acheva la construction de l'église de Cafaggio, dans les faubourgs de Florence. Il fut le directeur spirituel de sa nièce, Julienne Falconieri, qui fut canonisée en 1737.
À la fin de sa vie, Alexis Falconieri se retira d'abord à La Camarzia, une maison à l'extérieur de la ville, et enfin à l’abbaye de Monte Senario où il mourut, âgé de 110 ans, le 17 février 1310.
Ses six compagnons étaient partis vers la maison du Père bien des années avant lui :
- Bonfilio († 1er janvier 1262)
- Bonagiunta († 31 août 1267)
- Manetto († 20 août 1268)
- Amadio († 18 aprile 1266)
- Sostegno et Uguccione († 3 mai 1282)
Les sept fondateurs des Servites de Marie sont habituellement représentés ensemble, vêtus de bure noire, en contemplation devant la Vierge Marie. Comme un même lien de vraie fraternité avait uni ces sept hommes durant leur vie, ainsi la postérité les embrassa dans une seule et même vénération.
Leurs corps sont ensevelis au Mont Sénario, près de l’église de l’Annonciation, à Florence, dans le même sépulcre, afin qu'une même châsse conserve, une fois morts, ceux que la vie fraternelle avait unis.
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Re: Le Saint du jour
19 février 2018
Saint Conrad Confalonieri
Ermite tertiaire franciscain en Sicile
Conrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.
Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré. Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.
Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres.
Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les ordres. Sa femme se fit carmélite et lui-même entra dans le tiers ordre de saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne.
Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 février 1351.
Saint Conrad Confalonieri
Ermite tertiaire franciscain en Sicile
Conrad (Corrado) naît à Calendasco (province de Plaisance, Italie) en 1290, descendant de la noble famille Confalonieri.
Seigneur de Plaisance, Conrad voulut, au cours d'une chasse, en 1313, débusquer un sanglier en mettant le feu à un fourré. Mais un vent violent se leva et l'incendie ravagea une grande partie de la contrée. On trouva le coupable en désignant un pauvre vieillard qui était venu ramasser du bois.
Conrad le laissa condamner à mort mais il se repentit bientôt de sa lâcheté et alla se dénoncer pour éviter que l'innocent ne soit exécuté. Il dut alors, avec sa femme, sacrifier tous leurs biens pour réparation et se retrouvèrent pauvres.
Ils décidèrent, un peu plus tard, de se séparer d'un commun accord afin de pouvoir entrer dans les ordres. Sa femme se fit carmélite et lui-même entra dans le tiers ordre de saint François. Puis il alla en Sicile se dévouer au service des malades et passa les dernières années de sa vie comme anachorète sur une haute montagne.
Conrad mourut près de Noto en Sicile, dans la grotte des « Pizzoni », le 19 février 1351.
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Re: Le Saint du jour
20 février 2018
Sainte Aimée
Nièce de sainte Claire d'Assise ( 1252)
ou Amata (de Corano) da Assisi en italien
Vierge.
Elle appartenait à une famille très distinguée d'Assise, celle des Offreduccio comme sainte Claire sa tante et son oncle, frère Rufin. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était mondaine, très mondaine, jusqu'au jour où, visitant sa tante au couvent de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse.
Elle entra en ce couvent en 1213.
A partir de ce moment, elle pratiqua l'austérité au point que ses jours en furent abrégés.
Le cloître du monastère Saint-Damien à Assise
Sainte Aimée
Nièce de sainte Claire d'Assise ( 1252)
ou Amata (de Corano) da Assisi en italien
Vierge.
Elle appartenait à une famille très distinguée d'Assise, celle des Offreduccio comme sainte Claire sa tante et son oncle, frère Rufin. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était mondaine, très mondaine, jusqu'au jour où, visitant sa tante au couvent de Saint-Damien, elle décida de devenir religieuse.
Elle entra en ce couvent en 1213.
A partir de ce moment, elle pratiqua l'austérité au point que ses jours en furent abrégés.
Le cloître du monastère Saint-Damien à Assise
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Re: Le Saint du jour
22 févier 2018
Bienheureuse Isabelle de France
religieuse clarisse, sœur de Saint Louis ( 1270)
Ce n'est pas une princesse de légende. Nous avons d'elle le portrait vivant qu'a écrit l'une de ses dames d'honneur, Agnès d'Harcourt, qui deviendra par la suite abbesse de Longchamp. Dès son plus jeune âge, cette sœur du roi saint Louis fut attirée par les choses célestes. Elle était gracieuse et belle en sa jeunesse, mais de santé chétive. Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres. Elle réussit à ne point se laisser marier à Conrad, le fils de l'empereur Frédéric II, malgré les instances du Pape. Après la mort de Blanche de Castille elle résolut de vivre à l'écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du couvent de Longchamp qu'elle avait bâti à Paris pour les clarisses et qu'elle consacra à "l'Humilité de Notre-Dame." Elle y mena une vie d'austérité et de prière, sans prononcer pour autant des vœux de religion.
Bienheureuse Isabelle de France
religieuse clarisse, sœur de Saint Louis ( 1270)
Ce n'est pas une princesse de légende. Nous avons d'elle le portrait vivant qu'a écrit l'une de ses dames d'honneur, Agnès d'Harcourt, qui deviendra par la suite abbesse de Longchamp. Dès son plus jeune âge, cette sœur du roi saint Louis fut attirée par les choses célestes. Elle était gracieuse et belle en sa jeunesse, mais de santé chétive. Près de sa mère, elle tint son rang au palais royal, mais passait beaucoup de temps avec les pauvres. Elle réussit à ne point se laisser marier à Conrad, le fils de l'empereur Frédéric II, malgré les instances du Pape. Après la mort de Blanche de Castille elle résolut de vivre à l'écart du monde et passa le reste de sa vie dans une petite maisonnette, près du couvent de Longchamp qu'elle avait bâti à Paris pour les clarisses et qu'elle consacra à "l'Humilité de Notre-Dame." Elle y mena une vie d'austérité et de prière, sans prononcer pour autant des vœux de religion.
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Re: Le Saint du jour
23 février 2018
Saint Alexandre l'Acémète
Confesseur (4ème s.)
Il naquit dans une île de la mer Egée en Grèce. Sa formation littéraire à Constantinople en fit un grand lettré. Devenu militaire, il fut gouverneur du Prétoire. Après quatre années de service, il se retira au désert comme le prophète Elie, d'abord en Mésopotamie. Les disciples affluèrent et il répartit ses moines en quatre groupes: grecs, romains, syriens et égyptiens. Il leur donna pour règle de se succéder jour et nuit dans l'église pour chanter sans cesse l'office liturgique dans la langue qui était la leur. Puis, il vint à Constantinople où il fut le fondateur du célèbre monastère des Acémètes (ceux qui ne dorment pas mais se relaient pour la prière perpétuelle) dont s'inspirèrent beaucoup d'autres monastères en Orient.
Saint Alexandre l'Acémète
Confesseur (4ème s.)
Il naquit dans une île de la mer Egée en Grèce. Sa formation littéraire à Constantinople en fit un grand lettré. Devenu militaire, il fut gouverneur du Prétoire. Après quatre années de service, il se retira au désert comme le prophète Elie, d'abord en Mésopotamie. Les disciples affluèrent et il répartit ses moines en quatre groupes: grecs, romains, syriens et égyptiens. Il leur donna pour règle de se succéder jour et nuit dans l'église pour chanter sans cesse l'office liturgique dans la langue qui était la leur. Puis, il vint à Constantinople où il fut le fondateur du célèbre monastère des Acémètes (ceux qui ne dorment pas mais se relaient pour la prière perpétuelle) dont s'inspirèrent beaucoup d'autres monastères en Orient.
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Re: Le Saint du jour
24 février 2018
Sainte Adèle de Normandie
fille de Guillaume le Conquérant
mère du roi Étienne d'Angleterre ( v. 1137)
Née en 1062, fille cadette de Guillaume le Conquérant, elle épousa en 1080 Etienne-Henri, comte de Blois, de Chartres et de Meaux, qui fut tué le 13 juillet 1102 en Terre Sainte. Elle s'impliqua dans la vie politique et dota généreusement de nombreuses abbayes et églises.
Une bas-bleu fameuse, c'était l'une des femmes les plus lettrées de son époque. Elle s'intéressait particulièrement aux sciences géographiques et astronomiques. Elle comptait parmi ses amis deux intellectuels importants de son époque, le canoniste Yves de Chartres, et Anselme de Cantorbéry. Son goût pour la littérature, la poésie et les sciences indique qu'elle a reçu une éducation très soignée, probablement dans un environnement monastique ou par des précepteurs.
Elle se retire au Prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-lès-Nonnains entre 1120 et 1122, et elle y meurt en 1137.
Sainte Adèle de Normandie
fille de Guillaume le Conquérant
mère du roi Étienne d'Angleterre ( v. 1137)
Née en 1062, fille cadette de Guillaume le Conquérant, elle épousa en 1080 Etienne-Henri, comte de Blois, de Chartres et de Meaux, qui fut tué le 13 juillet 1102 en Terre Sainte. Elle s'impliqua dans la vie politique et dota généreusement de nombreuses abbayes et églises.
Une bas-bleu fameuse, c'était l'une des femmes les plus lettrées de son époque. Elle s'intéressait particulièrement aux sciences géographiques et astronomiques. Elle comptait parmi ses amis deux intellectuels importants de son époque, le canoniste Yves de Chartres, et Anselme de Cantorbéry. Son goût pour la littérature, la poésie et les sciences indique qu'elle a reçu une éducation très soignée, probablement dans un environnement monastique ou par des précepteurs.
Elle se retire au Prieuré de la Sainte-Trinité de Marcigny-lès-Nonnains entre 1120 et 1122, et elle y meurt en 1137.
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Re: Le Saint du jour
25 février 2018
Saint Nestor de Pamphylie
Evêque de Magydos, en Pamphylie, martyr ( 251)
Saint Nestor de PamphylieIl était évêque de Magydos, dans le sud de l'actuelle Turquie, quand éclata la persécution de Dèce. Nombreux furent alors les chrétiens qui apostasièrent pour sauver leur vie. Craignant que ses fidèles n'en fassent autant, il leur conseilla de fuir et lui-même se laissa arrêter. Le gouverneur avait dit : "Tant que nous n’aurons pas l’évêque entre les mains, nous ne pourrons rien contre les chrétiens." Conduit devant le gouverneur, il s'entendit condamner: "Puisque tu préfères un homme crucifié à nos divins empereurs, toi aussi tu mourras sur une croix." Et saint Nestor fut crucifié...
Saint Nestor de Pamphylie
Evêque de Magydos, en Pamphylie, martyr ( 251)
Saint Nestor de PamphylieIl était évêque de Magydos, dans le sud de l'actuelle Turquie, quand éclata la persécution de Dèce. Nombreux furent alors les chrétiens qui apostasièrent pour sauver leur vie. Craignant que ses fidèles n'en fassent autant, il leur conseilla de fuir et lui-même se laissa arrêter. Le gouverneur avait dit : "Tant que nous n’aurons pas l’évêque entre les mains, nous ne pourrons rien contre les chrétiens." Conduit devant le gouverneur, il s'entendit condamner: "Puisque tu préfères un homme crucifié à nos divins empereurs, toi aussi tu mourras sur une croix." Et saint Nestor fut crucifié...
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Re: Le Saint du jour
26 février 2018
Saint Alexandre
Évêque d'Alexandrie ( 326)
Après avoir vainement essayé de ramener à la foi orthodoxe, Arius, l'un de ses prêtres, il convoqua un concile pour condamner l'hérésie naissante.
Secondé par l'un de ses diacres qui deviendra saint Athanase, il fait triompher la vérité lors du concile de Nicée en 325.
Saint Alexandre
Évêque d'Alexandrie ( 326)
Après avoir vainement essayé de ramener à la foi orthodoxe, Arius, l'un de ses prêtres, il convoqua un concile pour condamner l'hérésie naissante.
Secondé par l'un de ses diacres qui deviendra saint Athanase, il fait triompher la vérité lors du concile de Nicée en 325.
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Re: Le Saint du jour
27/02/2018
Bienheureux Guillaume Richardson
prêtre et martyr en Angleterre ( 1603)
Né William Richardson dans le Sheffield, il fait ses études pour la prêtrise à Valladolid puis à Séville en Espagne et y est ordonné en 1594. De retour en Angleterre, il utilise le nom de Anderson. Il est rapidement arrêté et exécuté à Tyburn en 1603, dernier martyr de la répression d'Élisabeth Iére, ses derniers mots auraient été une prière pour la reine. Elle mourut le 24 mars 1603 au palais de Richmond entre deux et trois heures du matin. Quelques heures plus tard, Cecil et le conseil mirent leurs plans en application et proclamèrent Jacques VI d'Écosse roi d'Angleterre.
Portrait d'Élisabeth Ire par Quentin Metsys le Jeune vers 1583
Bienheureux Guillaume Richardson
prêtre et martyr en Angleterre ( 1603)
Né William Richardson dans le Sheffield, il fait ses études pour la prêtrise à Valladolid puis à Séville en Espagne et y est ordonné en 1594. De retour en Angleterre, il utilise le nom de Anderson. Il est rapidement arrêté et exécuté à Tyburn en 1603, dernier martyr de la répression d'Élisabeth Iére, ses derniers mots auraient été une prière pour la reine. Elle mourut le 24 mars 1603 au palais de Richmond entre deux et trois heures du matin. Quelques heures plus tard, Cecil et le conseil mirent leurs plans en application et proclamèrent Jacques VI d'Écosse roi d'Angleterre.
Portrait d'Élisabeth Ire par Quentin Metsys le Jeune vers 1583
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Re: Le Saint du jour
28 février 2018
Auguste Chapdelaine
Missionnaire, martyr en Chine ( 1856)
et ses compagnons, martyrs.
Ils étaient membres de la Société des Missions Étrangères de Paris et, après deux années d'activités missionnaires, ils sont arrêtés et torturés dans une Chine qui n'avait pas vu de prêtres catholiques depuis plus d'un siècle et demi.
À Xilinxian, dans la province chinoise de Guangni, en 1856, saint Auguste Chapdelaine, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Arrêté par des soldats avec plusieurs néophytes, parce qu’il avait, le premier, semé la foi chrétienne dans cette région, il fut, sur l’ordre du grand mandarin, frappé de trois cents coups de rotin, enfermé dans une cage étroite et enfin décapité.
Auguste Chapdelaine a été béatifié par Léon XIII le 27 mai 1900 et canonisé par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.
"Il vous est utile que votre pasteur meure pour vous".
(Auguste Chapdelaine)
Auguste Chapdelaine
Missionnaire, martyr en Chine ( 1856)
et ses compagnons, martyrs.
Ils étaient membres de la Société des Missions Étrangères de Paris et, après deux années d'activités missionnaires, ils sont arrêtés et torturés dans une Chine qui n'avait pas vu de prêtres catholiques depuis plus d'un siècle et demi.
À Xilinxian, dans la province chinoise de Guangni, en 1856, saint Auguste Chapdelaine, prêtre de la Société des Missions étrangères de Paris et martyr. Arrêté par des soldats avec plusieurs néophytes, parce qu’il avait, le premier, semé la foi chrétienne dans cette région, il fut, sur l’ordre du grand mandarin, frappé de trois cents coups de rotin, enfermé dans une cage étroite et enfin décapité.
Auguste Chapdelaine a été béatifié par Léon XIII le 27 mai 1900 et canonisé par Jean-Paul II le 1er octobre 2000.
"Il vous est utile que votre pasteur meure pour vous".
(Auguste Chapdelaine)
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Re: Le Saint du jour
01 mars 2018
Saint Aubin d'Angers
Abbé de Tincillac puis évêque ( 550)
Évêque et confesseur.
Aubin naît probablement vers 468-469, dans une famille noble du diocèse de Vannes. Il entre en religion au monastère de Tincillac dont il devient abbé en 504. Il fut ensuite abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d'Angers dont il est le patron céleste. Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté. Il sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l'époque mérovingienne, n'hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille. Beaucoup d'évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d'Orléans.
Son corps déposé dans l'abbaye d'Angers, fut dispersé par deux fois, la première peu de temps après sa mort par son successeur à l'évêché d'Angers, Eutrope, vers 575-580, et la seconde fois en 873. On rapporte des miracles qu'auraient produits ses reliques, dont une apparition miraculeuse du saint, sur un cheval lumineux selon certains auteurs, qui provoque la fuite des Nortmanni (Vikings) qui assiégeaient Guérande en 919.
On l'invoque pour les maladies d'enfants. Saint Aubin est devenu le patron des boulangers et pâtissiers.
Saint Aubin d'Angers
Abbé de Tincillac puis évêque ( 550)
Évêque et confesseur.
Aubin naît probablement vers 468-469, dans une famille noble du diocèse de Vannes. Il entre en religion au monastère de Tincillac dont il devient abbé en 504. Il fut ensuite abbé de Nantilly, près de Saumur. Il devint évêque d'Angers dont il est le patron céleste. Rayonnant de charité dans un monde barbare et cruel, il fut l'un des principaux promoteurs du troisième Concile d'Orléans, qui réforma l'Église franque avec une grande fermeté. Il sut se dresser devant l'injustice pour adoucir le sort des prisonniers et des malheureux. Il sut imposer le respect du mariage aux grands seigneurs qui, à l'époque mérovingienne, n'hésitaient pas à épouser leur sœur ou leur fille. Beaucoup d'évêques se taisaient par crainte. Il protesta et obtint gain de cause au Concile d'Orléans.
Son corps déposé dans l'abbaye d'Angers, fut dispersé par deux fois, la première peu de temps après sa mort par son successeur à l'évêché d'Angers, Eutrope, vers 575-580, et la seconde fois en 873. On rapporte des miracles qu'auraient produits ses reliques, dont une apparition miraculeuse du saint, sur un cheval lumineux selon certains auteurs, qui provoque la fuite des Nortmanni (Vikings) qui assiégeaient Guérande en 919.
On l'invoque pour les maladies d'enfants. Saint Aubin est devenu le patron des boulangers et pâtissiers.
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Re: Le Saint du jour
3 mars 2018
Saint Guénolé
Fondateur de l'abbaye de Landévennec ( 504)
C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père saint Guénolé." De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.
Saint Guénolé
Fondateur de l'abbaye de Landévennec ( 504)
C'était au temps où les Bretons quittaient leur île, devant les envahisseurs saxons pour gagner l'Armorique. Winwalloë, fils de dame Gwen et d'un notable gallois, naît près de Saint-Brieuc. On le confie à saint Budoc qui tient une école monastique sur l'île Lavret (archipel de Bréhat). A 24 ans, saint Patrick d'Irlande lui apparaît en le priant de fonder un nouveau monastère. Il part avec 11 compagnons et se fixe d'abord sur l'îlot de Tibidi au fond de la rade de Brest, puis sur la rive opposée de l'Aulne, à Lantowinnoc, Landévennec actuellement. Après sa mort, son culte se répand en Cornouaille bretonne et britannique. Dans l'abbaye de Landévennec, les moines ne manquent pas d'invoquer chaque soir "leur père saint Guénolé." De très nombreuses paroisses de Bretagne sont placées sous son patronage en particulier Batz-sur-Mer.
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Re: Le Saint du jour
7 mars 2018
Saintes Perpétue et Félicité
Martyres à Carthage ( 203)
Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le baptême à l'évêque de Carthage. L'empereur Septime Sévère ayant interdit le christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature, Saturnin, Révocat et Secondule. Pendant plusieurs mois, ils connurent la prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans l'incertitude du sort exact qui les attendait. Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom de l'amour maternel. Quant à Félicité, elle mit au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l'enfant fut adoptée par une chrétienne de la ville. Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse. Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères torturées. On les acheva en les égorgeant. Selon les "acta" de leur martyre, des témoins disaient :"Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie." Le culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité : leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait qu'elles soient des catéchumènes les font figurer en tête des martyres mentionnées dans la première prière eucharistique de la liturgie latine.
Saintes Perpétue et Félicité
Martyres à Carthage ( 203)
Perpétue est une jeune patricienne, Félicité une jeune esclave. Elles avaient toutes deux demandé le baptême à l'évêque de Carthage. L'empereur Septime Sévère ayant interdit le christianisme, le groupe des catéchumènes, dont elles faisaient partie, est arrêté, avec Sature, Saturnin, Révocat et Secondule. Pendant plusieurs mois, ils connurent la prison dans des conditions très dures, d'autant qu'ils étaient dans l'incertitude du sort exact qui les attendait. Félicité était enceinte et Perpétue, jeune mariée, allaitait son enfant. Le père de la jeune femme tenta en vain de la faire sacrifier aux dieux au nom de l'amour maternel. Quant à Félicité, elle mit au monde une petite fille dans sa prison. Trois jours après la naissance, elle était martyrisée et l'enfant fut adoptée par une chrétienne de la ville. Comme leurs compagnons, Perpétue et Félicité furent livrées aux bêtes du cirque, enveloppées dans un filet, et livrées à une vache furieuse. Elles attirèrent la pitié des spectateurs devant ces jeunes mères torturées. On les acheva en les égorgeant. Selon les "acta" de leur martyre, des témoins disaient :"Leur visage était rayonnant et d'une grande beauté. Il était marqué non de peur mais de joie." Le culte des deux jeunes femmes connut très vite une grande popularité : leur jeunesse, leur situation de mère de famille, leur courage, le fait qu'elles soient des catéchumènes les font figurer en tête des martyres mentionnées dans la première prière eucharistique de la liturgie latine.
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Re: Le Saint du jour
Jeudi 08 mars 2018
St Jean de Dieu, religieux et fondateur († 1550)
Jean de Dieu, de son vrai nom Joao Ciudad, est né le 8 mars 1495 à Montémor o Novo au Portugal.
À l’âge de huit ans, il quitte brusquement sa famille pour suivre un mystérieux gyrovague et commence une vie errante. Les raisons de ce départ restent un mystère. Il arrive assez rapidement en Espagne, à Oropesa (Tolède) où il est accueilli dans la famille de Francisco Cid, dénommé « el Mayoral ». La famille du Mayoral fait de l’élevage, et jusqu’à l’âge de 20 ans Jean se consacre au métier de berger. Il est apprécié de tous.
À la recherche d'aventures, il décide ensuite de s’enrôler dans les troupes que lève Charles Quint pour combattre François 1er. Après cette expérience militaire, il redevient berger mais, très vite, nous le retrouvons aux portes de Vienne en Autriche avec l'armée impériale qui entend stopper l'invasion des Turcs de Soliman le Magnifique. Il ira même jusqu'aux Pays-Bas avec sa compagnie.
Quittant définitivement l’armée, il se met au service d’une noble famille espagnole condamnée à l’exil à Ceuta, sur la côte marocaine. De retour en Espagne après un passage sur sa terre natale, il erre sur les routes d’Andalousie, s’installe à Grenade et se fait marchand ambulant de livres de piété et de chevalerie.
Un jour de 1539, il écoute une prédication du célèbre Jean d’Avila qu’on surnomme l’apôtre de l’Andalousie. Et c’est la conversion. Bouleversé par ce qu'il vient d'entendre, il parcourt les rues de la ville en criant « Miséricorde ! Miséricorde ! », il arrache ses vêtements, se roule dans la boue. Les enfants le poursuivent en criant « el loco ! el loco ! », « le fou ! le fou ! ». Il est alors enfermé à l’hôpital Royal de Grenade. Il connaît le sort des malades mentaux de l’époque : jeûne, coups de fouets, jets d’eau glacée… pour chasser le mal. C’est à ce moment que naît sa vocation. Il décide de passer le reste de sa vie à secourir ceux qu’il a côtoyés à l’hôpital Royal :paralytiques, vagabonds, prostituées, et surtout malades mentaux.
Il fonde une première « maison de Dieu » qui s’avère très vite trop petite, il en fonde donc une deuxième plus grande. Pour subvenir aux besoins de sa «maison de Dieu », il quête chaque jour en criant : « Frères, faites-vous du bien à vous-mêmes en donnant aux pauvres ! » Très vite, les habitants de Grenade le surnomment Jean de Dieu. Cinq compagnons, gagnés par son exemple, le rejoignent.
Il meurt le 8 mars 1550, laissant derrière lui une renommée de sainteté qui traverse les frontières. Ses compagnons vont très vite se réunir pour fonder l’Ordre Hospitalier des frères de Saint Jean de Dieu, grâce au pape saint Pie V (Antonio Michele Ghislieri, 1566-1572) qui, le 1er janvier 1572, approuve la congrégation et lui donne la règle de saint Augustin, et au pape Sixte V (Felice Peretti, 1585-1590) qui, le 1er octobre 1586, l’élève au rang d’Ordre religieux.
>>> Six lettres manuscrites de saint Jean de Dieu ont été conservées précieusement. Parmi les nombreuses citations, on peut y lire notamment «Dieu avant tout et par-dessus tout ce qui est au monde ! », « Je suis endetté et captif pour Jésus-Christ seul ! », ou encore, « Mettez votre confiance en Jésus-Christ seul ! »
Jean de Dieu est canonisé en 1690 par le pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691), déclaré patron des malades et des hôpitaux en 1886 et protecteur des infirmiers et infirmières en 1930.
Aujourd’hui, l’Ordre Hospitalier est présent sur les cinq continents : les frères y ont fondé des hôpitaux, des maisons de santé, des centres de réhabilitation, des accueils de nuit, des écoles de formation…
St Jean de Dieu, religieux et fondateur († 1550)
Jean de Dieu, de son vrai nom Joao Ciudad, est né le 8 mars 1495 à Montémor o Novo au Portugal.
À l’âge de huit ans, il quitte brusquement sa famille pour suivre un mystérieux gyrovague et commence une vie errante. Les raisons de ce départ restent un mystère. Il arrive assez rapidement en Espagne, à Oropesa (Tolède) où il est accueilli dans la famille de Francisco Cid, dénommé « el Mayoral ». La famille du Mayoral fait de l’élevage, et jusqu’à l’âge de 20 ans Jean se consacre au métier de berger. Il est apprécié de tous.
À la recherche d'aventures, il décide ensuite de s’enrôler dans les troupes que lève Charles Quint pour combattre François 1er. Après cette expérience militaire, il redevient berger mais, très vite, nous le retrouvons aux portes de Vienne en Autriche avec l'armée impériale qui entend stopper l'invasion des Turcs de Soliman le Magnifique. Il ira même jusqu'aux Pays-Bas avec sa compagnie.
Quittant définitivement l’armée, il se met au service d’une noble famille espagnole condamnée à l’exil à Ceuta, sur la côte marocaine. De retour en Espagne après un passage sur sa terre natale, il erre sur les routes d’Andalousie, s’installe à Grenade et se fait marchand ambulant de livres de piété et de chevalerie.
Un jour de 1539, il écoute une prédication du célèbre Jean d’Avila qu’on surnomme l’apôtre de l’Andalousie. Et c’est la conversion. Bouleversé par ce qu'il vient d'entendre, il parcourt les rues de la ville en criant « Miséricorde ! Miséricorde ! », il arrache ses vêtements, se roule dans la boue. Les enfants le poursuivent en criant « el loco ! el loco ! », « le fou ! le fou ! ». Il est alors enfermé à l’hôpital Royal de Grenade. Il connaît le sort des malades mentaux de l’époque : jeûne, coups de fouets, jets d’eau glacée… pour chasser le mal. C’est à ce moment que naît sa vocation. Il décide de passer le reste de sa vie à secourir ceux qu’il a côtoyés à l’hôpital Royal :paralytiques, vagabonds, prostituées, et surtout malades mentaux.
Il fonde une première « maison de Dieu » qui s’avère très vite trop petite, il en fonde donc une deuxième plus grande. Pour subvenir aux besoins de sa «maison de Dieu », il quête chaque jour en criant : « Frères, faites-vous du bien à vous-mêmes en donnant aux pauvres ! » Très vite, les habitants de Grenade le surnomment Jean de Dieu. Cinq compagnons, gagnés par son exemple, le rejoignent.
Il meurt le 8 mars 1550, laissant derrière lui une renommée de sainteté qui traverse les frontières. Ses compagnons vont très vite se réunir pour fonder l’Ordre Hospitalier des frères de Saint Jean de Dieu, grâce au pape saint Pie V (Antonio Michele Ghislieri, 1566-1572) qui, le 1er janvier 1572, approuve la congrégation et lui donne la règle de saint Augustin, et au pape Sixte V (Felice Peretti, 1585-1590) qui, le 1er octobre 1586, l’élève au rang d’Ordre religieux.
>>> Six lettres manuscrites de saint Jean de Dieu ont été conservées précieusement. Parmi les nombreuses citations, on peut y lire notamment «Dieu avant tout et par-dessus tout ce qui est au monde ! », « Je suis endetté et captif pour Jésus-Christ seul ! », ou encore, « Mettez votre confiance en Jésus-Christ seul ! »
Jean de Dieu est canonisé en 1690 par le pape Alexandre VIII (Pietro Vito Ottoboni, 1689-1691), déclaré patron des malades et des hôpitaux en 1886 et protecteur des infirmiers et infirmières en 1930.
Aujourd’hui, l’Ordre Hospitalier est présent sur les cinq continents : les frères y ont fondé des hôpitaux, des maisons de santé, des centres de réhabilitation, des accueils de nuit, des écoles de formation…
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Re: Le Saint du jour
- Spoiler:
Alpha55- Connaisseur
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Localisation : Les Angles
Re: Le Saint du jour
tu devrais les avoir comme elle sur toi !Alpha55 a écrit:
- Spoiler:
qu'attend tu pour te les faire implanter ???
Frère Barnabé- Vénérable
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Age : 61
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Re: Le Saint du jour
Mais j'en veux pas moi ! Je suis un mec, avec une queue et je m'en sers !
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Localisation : Les Angles
Re: Le Saint du jour
et donc c'est votre sexe qui vous commande et pas le contraire??Alpha55 a écrit:Mais j'en veux pas moi ! Je suis un mec, avec une queue et je m'en sers !
Frère Barnabé- Vénérable
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Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: Le Saint du jour
Tu n'a rien compris ! Tu me reproches de ne pas avoir de seins comme la fille sur le photo. Je devrais me les faire "implanter" dis-tu ! Et je te réponds que je suis un mec. Un vrai, avec une queue !
Il est évident que je m'en sers lorsque j'en ai envie, normalement quoi !
De ces bondieuseries qui couvrent les pages de ce forum, ras le bol !
Il y a des forums catho genre Mgr Lefèvre. C'est là-bas qu'elles ont leur place. Pas sur un forum ... LAIQUE !
Il est évident que je m'en sers lorsque j'en ai envie, normalement quoi !
De ces bondieuseries qui couvrent les pages de ce forum, ras le bol !
Il y a des forums catho genre Mgr Lefèvre. C'est là-bas qu'elles ont leur place. Pas sur un forum ... LAIQUE !
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Localisation : Les Angles
Re: Le Saint du jour
laïque , ne veut pas dire athéiste , mais pluralité !et dit ce que je pense dans la pudeur en humble et dans le respect de la philosophie laïc ! si ça t'agaces , c'est pas mon problème , CQFDAlpha55 a écrit:Tu n'a rien compris ! Tu me reproches de ne pas avoir de seins comme la fille sur le photo. Je devrais me les faire "implanter" dis-tu ! Et je te réponds que je suis un mec. Un vrai, avec une queue !
Il est évident que je m'en sers lorsque j'en ai envie, normalement quoi !
De ces bondieuseries qui couvrent les pages de ce forum, ras le bol !
Il y a des forums catho genre Mgr Lefèvre. C'est là-bas qu'elles ont leur place. Pas sur un forum ... LAIQUE !
soyez saints car je suis Saint ! qui veut dire de s'exprimer en toute franchise,sans ce voiler la face , sans s'en cacher!c'est le(s) saint(e)s du jour aujourd'hui , ne t'en déplaise!
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Re: Le Saint du jour
Alpha55 a écrit:Pas sur un forum ... LAIQUE !
Laïque : Qui n'appartient pas au clergé ni à un ordre religieux.
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Alpha55- Connaisseur
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Re: Le Saint du jour
on dirait une vache en chaleur et peut être zoophile(vue le foin autour d'elle) , et qu'elle attend un bœuf , ou un taureau pour faire son film et fantasme ! en voulant déguster son poivrot !
faut vraiment être un malade sexuel , comme DSK pour ce focaliser dessus et insister, un psy te sera d'une grande aide !et je sais que les mahométans sont très friand de ces image là , que par apport aux occidentaux ,et donc ce délocalise en ces monde islamisé , vu que aux U§A et europe , ils sont en manque de client(e) pour ses revus et film nu , sauf chez les jeunes halalisé de france et de Navarre !
tu fais la pub pour eux ????
ah les anes qui ce sont engloutir par ces images là , t'es pas le seul , tu sais !
c'est devenu banal comme le porno ! et donc rien de nouveau dans ta connexion mental ! tu deviens juste un cas banal et insignifiant !!!
Six des huit pays les plus consommateurs de pornographie seraient des pays musulmans, selon un classement du webzine américain Salon.com qui cite des données Google. Le Pakistan serait ... Dans ce pays, les hommes regardent beaucoup de vidéos porno, en particulier occidental.
faut vraiment être un malade sexuel , comme DSK pour ce focaliser dessus et insister, un psy te sera d'une grande aide !et je sais que les mahométans sont très friand de ces image là , que par apport aux occidentaux ,et donc ce délocalise en ces monde islamisé , vu que aux U§A et europe , ils sont en manque de client(e) pour ses revus et film nu , sauf chez les jeunes halalisé de france et de Navarre !
tu fais la pub pour eux ????
ah les anes qui ce sont engloutir par ces images là , t'es pas le seul , tu sais !
c'est devenu banal comme le porno ! et donc rien de nouveau dans ta connexion mental ! tu deviens juste un cas banal et insignifiant !!!
Six des huit pays les plus consommateurs de pornographie seraient des pays musulmans, selon un classement du webzine américain Salon.com qui cite des données Google. Le Pakistan serait ... Dans ce pays, les hommes regardent beaucoup de vidéos porno, en particulier occidental.
http://geopolis.francetvinfo.fr/les-pays-musulmans-consomment-ils-plus-de-pornographie-119441
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