Les chrétiens en politique

[Merl1]

Alors que le Parlement fait sa rentrée, l’évêque auxiliaire de Lyon s’adressera ce soir aux jeunes Lyonnais de Paris pour leur parler de l’engagement des chrétiens en politique. Un engagement qui relève de la mission, voire du sacerdoce, dans un contexte de véritable défiance des citoyens à l’égard de la classe politique en général.

“Il est légitime que les chrétiens soient représentés en politique”

A ce sujet, Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon, déplore le désengagement des chrétiens de la chose publique. “Ce désengagement de la vie politique est grave parce que la mission du chrétien c’est d’abord d’être un citoyen comme les autres. La façon que notre Dieu a de se donner au monde, c’est nous. Il n’a pas de façon directe d’intervenir. Il intervient par nous. Si nous voulons que l’Évangile soit transmis et impacte le monde d’aujourd’hui, c’est par notre action, notre réflexion, notre générosité et notre engagement politique” e


Il ajoute que “dans un pays comme la France, il est légitime que les chrétiens soient représentés dans un certain éventail de l’échiquier politique. Il y a une tentation d’un autoritarisme, d’une parole unique qui descendrait de l’Église pour donner des réponses concrètes sur tel ou tel sujet de la vie publique. Notre Dieu passe par nous, notre expérience, notre culture, notre sensibilité propre. L’équilibre se fait par la diversité des engagements des uns et des autres”.



Rappeler les principes de la doctrine sociale de l’Église

Cette nécessité pour les chrétiens de s’engager et d’être représenté dans la vie politique ne signifie pas pour autant afficher haut et fort sa foi chrétienne. “Saint François de Sales disait : ne parle de Dieu que si l’on t’interroge, mais vis de manière que l’on t’interroge. Cela veut dire que ce n’est pas la peine de brandir la parole chrétienne dans la vie politique, on demande surtout aux gens d’être chrétien” précise l’évêque auxiliaire de Lyon.


Nul besoin donc de brandir un étendard. Mais si l’on devait dessiner une politique chrétienne, “elle ressemblerait à ce qu’en dit la doctrine sociale de l’Eglise. Il faut rappeler qu’il y a des principes qui sont définis dans la doctrine sociale de l’Eglise. Et il n’y a pas d’ordre de priorité dans ces principes. Ce qui est important c’est de les tenir tous. C’est cela qui est difficile” conclut Mgr Gobilliard.

http://www.comite-mfga.fr/6594-2/

[Frère Barnabé]

Alors que le Parlement fait sa rentrée, l’évêque auxiliaire de Lyon s’adressera ce soir aux jeunes Lyonnais de Paris pour leur parler de l’engagement des chrétiens en politique. Un engagement qui relève de la mission, voire du sacerdoce, dans un contexte de véritable défiance des citoyens à l’égard de la classe politique en général.

“Il est légitime que les chrétiens soient représentés en politique”

A ce sujet, Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon, déplore le désengagement des chrétiens de la chose publique. “Ce désengagement de la vie politique est grave parce que la mission du chrétien c’est d’abord d’être un citoyen comme les autres. La façon que notre Dieu a de se donner au monde, c’est nous. Il n’a pas de façon directe d’intervenir. Il intervient par nous. Si nous voulons que l’Évangile soit transmis et impacte le monde d’aujourd’hui, c’est par notre action, notre réflexion, notre générosité et notre engagement politique” e


Il ajoute que “dans un pays comme la France, il est légitime que les chrétiens soient représentés dans un certain éventail de l’échiquier politique. Il y a une tentation d’un autoritarisme, d’une parole unique qui descendrait de l’Église pour donner des réponses concrètes sur tel ou tel sujet de la vie publique. Notre Dieu passe par nous, notre expérience, notre culture, notre sensibilité propre. L’équilibre se fait par la diversité des engagements des uns et des autres”.



Rappeler les principes de la doctrine sociale de l’Église

Cette nécessité pour les chrétiens de s’engager et d’être représenté dans la vie politique ne signifie pas pour autant afficher haut et fort sa foi chrétienne. “Saint François de Sales disait : ne parle de Dieu que si l’on t’interroge, mais vis de manière que l’on t’interroge. Cela veut dire que ce n’est pas la peine de brandir la parole chrétienne dans la vie politique, on demande surtout aux gens d’être chrétien” précise l’évêque auxiliaire de Lyon.


Nul besoin donc de brandir un étendard. Mais si l’on devait dessiner une politique chrétienne, “elle ressemblerait à ce qu’en dit la doctrine sociale de l’Eglise. Il faut rappeler qu’il y a des principes qui sont définis dans la doctrine sociale de l’Eglise. Et il n’y a pas d’ordre de priorité dans ces principes. Ce qui est important c’est de les tenir tous. C’est cela qui est difficile” conclut Mgr Gobilliard.

http://www.comite-mfga.fr/6594-2/

tu m'a convaincu