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C'était aujourd'hui !
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Merl1
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Re: C'était aujourd'hui !
22 août 1962 : attentat du Petit Clamart contre Charles De Gaulle.
Le général De Gaulle est visé par des tirs au Petit-Clamart, alors qu’il s’apprête à regagner Colombey-les-Deux-Eglises. La voiture du président essuie plusieurs rafales de mitraillette; aucun des occupants n’est blessé. Jean-Marie Bastien-Thiry en est l’instigateur.
Le Lieutenant-colonel de l’armée de l’air française est fusillé le 11 mars 1963 à l’âge de 35 ans. De Gaulle, qui en réchappe, profite de l’émotion causée par l’attentat pour proposer l’élection du président de la République au suffrage universel.
Le général De Gaulle est visé par des tirs au Petit-Clamart, alors qu’il s’apprête à regagner Colombey-les-Deux-Eglises. La voiture du président essuie plusieurs rafales de mitraillette; aucun des occupants n’est blessé. Jean-Marie Bastien-Thiry en est l’instigateur.
Le Lieutenant-colonel de l’armée de l’air française est fusillé le 11 mars 1963 à l’âge de 35 ans. De Gaulle, qui en réchappe, profite de l’émotion causée par l’attentat pour proposer l’élection du président de la République au suffrage universel.
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
22 août 851 : victoire bretonne à Jengland-Beslé, contre les Français.
En mars 851, Erispoë succède à son père à la tête de la Bretagne et devient roi de Bretagne. Il affronte victorieusement le Roi Charles le Chauve, le 22 août 851, à Jengland-Beslé aux bords de la Vilaine. Le comte du Mans Vivien et le comte du palais Hildemar trouvent la mort dans cette bataille, ainsi que plusieurs milliers de Francs. Les Bretons ont peu de pertes.
En mars 851, Erispoë succède à son père à la tête de la Bretagne et devient roi de Bretagne. Il affronte victorieusement le Roi Charles le Chauve, le 22 août 851, à Jengland-Beslé aux bords de la Vilaine. Le comte du Mans Vivien et le comte du palais Hildemar trouvent la mort dans cette bataille, ainsi que plusieurs milliers de Francs. Les Bretons ont peu de pertes.
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
24 août 1572 : massacre de la Saint-Barthélemy.
Ce serait donc une erreur de croire que le massacre de la Saint-Barthélemy s'étendit à la France entière ; en réalité, il consista en une succession de massacres qui commencèrent à Paris de deux heures du matin à midi, le 24 août, et qui, du 25 août au 3 octobre, éclatèrent sur plusieurs points du territoire.
Il ne faudrait pas non plus accepter sans contrôle les évaluations qui ont été faites sur la quantité des
victimes ; car, ainsi que l'a fait remarquer l'historien allemand Funk, elles varient du simple au décuple.
A Paris, le nombre des protestants ainsi mis à mort aurait été inférieur à 1.000 selon l'historien protestant La Popelinière, supérieur à 1.000 d'après de Thou 583, inférieur à 2.000 selon les Mémoires de Tavannes et l'Histoire de Charles IX de Papyrius Masson 585, inférieur à 3.000 d'après Capilupi, inférieur à 4.000 d'après Brantome, enfin d'environ 10.000 selon le Réveille-Matin. Pour Lyon, mêmes variations : 300 d'après de Thou, 350 d'après Golnitz: de 1.500 à 1.800 d'après Serres.
Naturellement les évacuations globales sont aussi incertaines que les évaluations de détail desquelles elles dépendent. Les victimes de la Saint-Barthélemy pour la France entière ont été au nombre de 10.000 d'après Papyrius Masson, de 20.000 d'après l'historien protestant La Popelinière, de 25.000 d'après Capilupi, de 30.000 d'après de Thou, de 70.000 d'après Sully, de 100.000 enfin d'après Péréfixe et le Réveille-Matin. Au milieu de ces contradictions, M. Funk remarque qu'à Paris on n'a pu compter exactement que 468 victimes, dont 152 seulement avec leur nom. Cavirac, dans sa Dissertation sur la Saint-Barthélemy, remarque que le Martyrologe protestant de cette journée, s'il donne un total global de 30.000 victimes, n'en retrouve que 15.138 et 786 seulement avec leurs noms. Il est donc probable que le chiffre de Papyrius Masson (10.000) est supérieur plutôt qu'inférieur à la réalité et qu'il faut placer entre 4.000 et 5.000 le total des malheureux qui, du 24 août à octobre 1572, ont été tués tant à Paris que dans le reste de la France. Les affirmations qui multiplient par 2, 3, 4, 5, 10 et même 20 ce total, sont absolument fantaisistes et ne s'appuient sur aucun indice, aucune statistique, aucune preuve.
Même réduit à des proportions moins exagérées et plus vraisemblables, ce total de 4.000 à 5.000 victimes fait encore frémir et l'on ne saurait rappeler sans indignation de pareilles hécatombes. Loin de nous la pensée de les justifier ! seul un jacobin a pu se réjouir devant les flots de sang de ses adversaires en lançant cette phrase impie qui devait se retourner contre lui-même : « Ce sang était-il donc si pur ? »
Sans aller jusqu'à justifier la Saint-Barthélemy, certains écrivains l'ont expliquée en rappelant qu'elle a été précédée de plusieurs massacres de catholiques par les protestants.
Jean Guiraud
Histoire partiale- histoire vraie (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2, pages 233 et 234)
Catherine de Médicis représentée en train de dévisager les cadavres, détail du tableau Le Massacre de la Saint-Barthélemy par François Dubois, Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
Un peu exagéré, non ?
Ce serait donc une erreur de croire que le massacre de la Saint-Barthélemy s'étendit à la France entière ; en réalité, il consista en une succession de massacres qui commencèrent à Paris de deux heures du matin à midi, le 24 août, et qui, du 25 août au 3 octobre, éclatèrent sur plusieurs points du territoire.
Il ne faudrait pas non plus accepter sans contrôle les évaluations qui ont été faites sur la quantité des
victimes ; car, ainsi que l'a fait remarquer l'historien allemand Funk, elles varient du simple au décuple.
A Paris, le nombre des protestants ainsi mis à mort aurait été inférieur à 1.000 selon l'historien protestant La Popelinière, supérieur à 1.000 d'après de Thou 583, inférieur à 2.000 selon les Mémoires de Tavannes et l'Histoire de Charles IX de Papyrius Masson 585, inférieur à 3.000 d'après Capilupi, inférieur à 4.000 d'après Brantome, enfin d'environ 10.000 selon le Réveille-Matin. Pour Lyon, mêmes variations : 300 d'après de Thou, 350 d'après Golnitz: de 1.500 à 1.800 d'après Serres.
Naturellement les évacuations globales sont aussi incertaines que les évaluations de détail desquelles elles dépendent. Les victimes de la Saint-Barthélemy pour la France entière ont été au nombre de 10.000 d'après Papyrius Masson, de 20.000 d'après l'historien protestant La Popelinière, de 25.000 d'après Capilupi, de 30.000 d'après de Thou, de 70.000 d'après Sully, de 100.000 enfin d'après Péréfixe et le Réveille-Matin. Au milieu de ces contradictions, M. Funk remarque qu'à Paris on n'a pu compter exactement que 468 victimes, dont 152 seulement avec leur nom. Cavirac, dans sa Dissertation sur la Saint-Barthélemy, remarque que le Martyrologe protestant de cette journée, s'il donne un total global de 30.000 victimes, n'en retrouve que 15.138 et 786 seulement avec leurs noms. Il est donc probable que le chiffre de Papyrius Masson (10.000) est supérieur plutôt qu'inférieur à la réalité et qu'il faut placer entre 4.000 et 5.000 le total des malheureux qui, du 24 août à octobre 1572, ont été tués tant à Paris que dans le reste de la France. Les affirmations qui multiplient par 2, 3, 4, 5, 10 et même 20 ce total, sont absolument fantaisistes et ne s'appuient sur aucun indice, aucune statistique, aucune preuve.
Même réduit à des proportions moins exagérées et plus vraisemblables, ce total de 4.000 à 5.000 victimes fait encore frémir et l'on ne saurait rappeler sans indignation de pareilles hécatombes. Loin de nous la pensée de les justifier ! seul un jacobin a pu se réjouir devant les flots de sang de ses adversaires en lançant cette phrase impie qui devait se retourner contre lui-même : « Ce sang était-il donc si pur ? »
Sans aller jusqu'à justifier la Saint-Barthélemy, certains écrivains l'ont expliquée en rappelant qu'elle a été précédée de plusieurs massacres de catholiques par les protestants.
Jean Guiraud
Histoire partiale- histoire vraie (Ed Beau-Chesne-Croit, tome 2, pages 233 et 234)
Catherine de Médicis représentée en train de dévisager les cadavres, détail du tableau Le Massacre de la Saint-Barthélemy par François Dubois, Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne.
Un peu exagéré, non ?
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
11 septembre 2001 : Attentats à New York et Washington
J'étais aux USA au mois d'aout 2001.....(côte Ouest)
Le 11 septembre 2001, pour la deuxième fois de leur Histoire après la guerre anglo-américaine de 1812, les États-Unis sont agressés sur leur propre sol.
Quatre avions de ligne sont détournés par des terroristes islamistes de la mouvance Al Qaida. Deux s'écrasent avec leurs occupants sur les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et un troisième sur le Pentagone (le ministère des armées), à Washington. Le quatrième s'écrase dans un bois de Pennsylvanie, les passagers ayant tenté au sacrifice de leur vie de maîtriser les terroristes. Au total, environ 3000 morts et disparus.
L'effondrement des tours ayant été filmé en direct, l'émotion est immense dans le monde...
J'étais aux USA au mois d'aout 2001.....(côte Ouest)
Le 11 septembre 2001, pour la deuxième fois de leur Histoire après la guerre anglo-américaine de 1812, les États-Unis sont agressés sur leur propre sol.
Quatre avions de ligne sont détournés par des terroristes islamistes de la mouvance Al Qaida. Deux s'écrasent avec leurs occupants sur les tours jumelles du World Trade Center, à New York, et un troisième sur le Pentagone (le ministère des armées), à Washington. Le quatrième s'écrase dans un bois de Pennsylvanie, les passagers ayant tenté au sacrifice de leur vie de maîtriser les terroristes. Au total, environ 3000 morts et disparus.
L'effondrement des tours ayant été filmé en direct, l'émotion est immense dans le monde...
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
Cela dit, que font les USA contre l'idéologie mahométane depuis ?
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
Ils protègent le pays qui propage le mahométisme le plus dur: l'Arabie SodomiteAlpha55 a écrit:Cela dit, que font les USA contre l'idéologie mahométane depuis ?
Re: C'était aujourd'hui !
Question de fric tout çà ! L'argent n'a pas d'odeur (celle du pétrole en particulier…)
Alpha55- Connaisseur
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Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
15 septembre 1505 : fin du Tro-Breizh d’Anne de Bretagne.
En février 1505, le Roi tombe malade et on craint pour sa vie. Le 8 juillet 1505, la reine Anne commence son “Tro-breizh” par une descente de la Loire, de Blois à Nantes. Anne a décidé de faire un Tro-Breizh, un Tour de Bretagne à la fois pour des raisons religieuses, afin de prier pour la guérison du Roi au Folgoët, et pour retrouver ses chers Bretons. La Duchesse-Reine n’a pas apprécié les fiançailles de Claude avec François 1er et elle se dit que si le Roi mourait, elle serait mieux en Bretagne pour défendre les intérêts de son duché.
Le terme “Tro-breizh” désigne un pèlerinage en hommage aux sept Saints fondateurs de la Bretagne : Saint Samson, Saint Malo, Saint Brieuc, Saint Tugdual, Saint Pol (Paul) Aurélien, Saint Corentin et Saint Patern. Ce voyage se termine inachevé en septembre, à la demande de Louis XII, son mari.
En février 1505, le Roi tombe malade et on craint pour sa vie. Le 8 juillet 1505, la reine Anne commence son “Tro-breizh” par une descente de la Loire, de Blois à Nantes. Anne a décidé de faire un Tro-Breizh, un Tour de Bretagne à la fois pour des raisons religieuses, afin de prier pour la guérison du Roi au Folgoët, et pour retrouver ses chers Bretons. La Duchesse-Reine n’a pas apprécié les fiançailles de Claude avec François 1er et elle se dit que si le Roi mourait, elle serait mieux en Bretagne pour défendre les intérêts de son duché.
Le terme “Tro-breizh” désigne un pèlerinage en hommage aux sept Saints fondateurs de la Bretagne : Saint Samson, Saint Malo, Saint Brieuc, Saint Tugdual, Saint Pol (Paul) Aurélien, Saint Corentin et Saint Patern. Ce voyage se termine inachevé en septembre, à la demande de Louis XII, son mari.
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Re: C'était aujourd'hui !
15 septembre 1795 : Bonaparte est rayé de la liste des généraux en activité.
Quand le gouvernement veut l’envoyer commander une brigade en Vendée révoltée, Bonaparte refuse, et demande un commandement près de Marseille, où il s’est fiancé à Désirée Clary. Le ministre Aubry le raye de la liste des généraux pour « refus d’obéissance ». Il est renvoyé de l’armée, mis en congé sans solde.
Un bon point pour les bonapartistes.
Quand le gouvernement veut l’envoyer commander une brigade en Vendée révoltée, Bonaparte refuse, et demande un commandement près de Marseille, où il s’est fiancé à Désirée Clary. Le ministre Aubry le raye de la liste des généraux pour « refus d’obéissance ». Il est renvoyé de l’armée, mis en congé sans solde.
Un bon point pour les bonapartistes.
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Re: C'était aujourd'hui !
16 et 23 septembre 1943 : bombardement des "Alliés" sur Nantes.
Les bombardements des 16 et 23 septembre 1943 sont des bombardements allié qui sont les plus meurtriers et les plus dévastateurs que connait la ville. Les bombes américaines sont larguées sur le centre de Nantes : dans les quartiers de la butte Sainte-Anne ou les Ateliers et chantiers de Bretagne, de l’Hôtel-Dieu, qui accueille 800 malades, et est touché par 47 bombes, faisant 40 morts et 36 blessés au sein du personnel. En un quart d’heure, 1 450 bombes s’abattent sur la cité et son agglomération. De nombreux incendies se déclenchent dans la rue du Calvaire, de la place Royale et de la basilique Saint-Nicolas. Un nouveau raid aérien est lancé contre la ville, le 23 septembre.
Au total, ces actions font 1 463 civils tués et plus de 2 500 blessés ainsi que 10 000 sans-abri ; plus de 700 maisons et immeubles sont détruits ; l’Hôtel-Dieu durement touché, n’est réutilisé qu’en 1964.
Les bombardements des 16 et 23 septembre 1943 sont des bombardements allié qui sont les plus meurtriers et les plus dévastateurs que connait la ville. Les bombes américaines sont larguées sur le centre de Nantes : dans les quartiers de la butte Sainte-Anne ou les Ateliers et chantiers de Bretagne, de l’Hôtel-Dieu, qui accueille 800 malades, et est touché par 47 bombes, faisant 40 morts et 36 blessés au sein du personnel. En un quart d’heure, 1 450 bombes s’abattent sur la cité et son agglomération. De nombreux incendies se déclenchent dans la rue du Calvaire, de la place Royale et de la basilique Saint-Nicolas. Un nouveau raid aérien est lancé contre la ville, le 23 septembre.
Au total, ces actions font 1 463 civils tués et plus de 2 500 blessés ainsi que 10 000 sans-abri ; plus de 700 maisons et immeubles sont détruits ; l’Hôtel-Dieu durement touché, n’est réutilisé qu’en 1964.
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Re: C'était aujourd'hui !
16 septembre 1959 : le Général De Gaulle offre le droit à l’autodétermination de l’Algérie.
Lors d’un discours télévisé, le président français s’engage à demander aux Algériens de “déterminer eux-mêmes ce qu’ils entendent être en définitive“. Il envisage, une fois le cessez-le-feu obtenu, trois options pour l’Algérie (soi-disant) : la sécession totale, la francisation complète, “de Dunkerque à Tamanrasset“, ou la constitution d’une Algérie gouvernée par les Algériens, mais “en union étroite avec la France”. Pour les partisans de l’Algérie française, c’est une profonde déception. Une opposition de droite à la politique algérienne va bientôt se faire entendre. Georges Bidault, compagnon de la Libération, démocrate-chrétien et ancien président du Conseil, Roger Duchet et André Morice fondent le 19 septembre 1959, le Rassemblement pour l'Algérie française (RAF).
D'autres personnalités adhèrent à ce mouvement, comme Jean-Marie Le Pen, le général Roger Miquel, Joseph Hours, Jean Chardonnet, universitaire, Henri Caillemer, Saïd Boualam, député d'Orléansville, mais aussi les députés gaullistes Pascal Arrighi, Jean-Baptiste Biaggi, Jean-Robert Thomazo, Pierre Battesti et René Vinciguerra, député d'Alger-ville ce qui provoque des troubles au sein du parti politique UNR.
Lors d’un discours télévisé, le président français s’engage à demander aux Algériens de “déterminer eux-mêmes ce qu’ils entendent être en définitive“. Il envisage, une fois le cessez-le-feu obtenu, trois options pour l’Algérie (soi-disant) : la sécession totale, la francisation complète, “de Dunkerque à Tamanrasset“, ou la constitution d’une Algérie gouvernée par les Algériens, mais “en union étroite avec la France”. Pour les partisans de l’Algérie française, c’est une profonde déception. Une opposition de droite à la politique algérienne va bientôt se faire entendre. Georges Bidault, compagnon de la Libération, démocrate-chrétien et ancien président du Conseil, Roger Duchet et André Morice fondent le 19 septembre 1959, le Rassemblement pour l'Algérie française (RAF).
D'autres personnalités adhèrent à ce mouvement, comme Jean-Marie Le Pen, le général Roger Miquel, Joseph Hours, Jean Chardonnet, universitaire, Henri Caillemer, Saïd Boualam, député d'Orléansville, mais aussi les députés gaullistes Pascal Arrighi, Jean-Baptiste Biaggi, Jean-Robert Thomazo, Pierre Battesti et René Vinciguerra, député d'Alger-ville ce qui provoque des troubles au sein du parti politique UNR.
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Re: C'était aujourd'hui !
Merl1 a écrit:16 et 23 septembre 1943 : bombardement des "Alliés" sur Nantes.
Les bombardements des 16 et 23 septembre 1943 sont des bombardements allié qui sont les plus meurtriers et les plus dévastateurs que connait la ville. Les bombes américaines sont larguées sur le centre de Nantes : dans les quartiers de la butte Sainte-Anne ou les Ateliers et chantiers de Bretagne, de l’Hôtel-Dieu, qui accueille 800 malades, et est touché par 47 bombes, faisant 40 morts et 36 blessés au sein du personnel. En un quart d’heure, 1 450 bombes s’abattent sur la cité et son agglomération. De nombreux incendies se déclenchent dans la rue du Calvaire, de la place Royale et de la basilique Saint-Nicolas. Un nouveau raid aérien est lancé contre la ville, le 23 septembre.
Au total, ces actions font 1 463 civils tués et plus de 2 500 blessés ainsi que 10 000 sans-abri ; plus de 700 maisons et immeubles sont détruits ; l’Hôtel-Dieu durement touché, n’est réutilisé qu’en 1964.
Les bombardements "libératoires" auront fait sur la France plus de 69.000 morts ! Merci pour eux !
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
Merl1 a écrit:16 septembre 1959 : le Général De Gaulle offre le droit à l’autodétermination de l’Algérie.
Lors d’un discours télévisé, le président français s’engage à demander aux Algériens de “déterminer eux-mêmes ce qu’ils entendent être en définitive“. Il envisage, une fois le cessez-le-feu obtenu, trois options pour l’Algérie (soi-disant) : la sécession totale, la francisation complète, “de Dunkerque à Tamanrasset“, ou la constitution d’une Algérie gouvernée par les Algériens, mais “en union étroite avec la France”. Pour les partisans de l’Algérie française, c’est une profonde déception. Une opposition de droite à la politique algérienne va bientôt se faire entendre. Georges Bidault, compagnon de la Libération, démocrate-chrétien et ancien président du Conseil, Roger Duchet et André Morice fondent le 19 septembre 1959, le Rassemblement pour l'Algérie française (RAF).
D'autres personnalités adhèrent à ce mouvement, comme Jean-Marie Le Pen, le général Roger Miquel, Joseph Hours, Jean Chardonnet, universitaire, Henri Caillemer, Saïd Boualam, député d'Orléansville, mais aussi les députés gaullistes Pascal Arrighi, Jean-Baptiste Biaggi, Jean-Robert Thomazo, Pierre Battesti et René Vinciguerra, député d'Alger-ville ce qui provoque des troubles au sein du parti politique UNR.
En fait, cette "autodétermination" n'était qu'un leurre ! Les déclarations d'intention d'Evian n'avaient été signées que par le seul FLN (en réalité UN seul envoyé du GPRA, Krim Belkacem) et le gouvernement gaulliste qui remettaient les 13 départements français d'Algérie entre les mains du FLN qui à partir du 19 mars 1962 allait prendre en main la population indigène… (Massacres des harkis, etc...)
D'où le petit ajout personnel que je remets en rouge.
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
Sévilla donne une fourchette basse de 75 000 de mémoire.Alpha55 a écrit:
Les bombardements "libératoires" auront fait sur la France plus de 69.000 morts ! Merci pour eux !
J'ai grandis à Morlaix, les sœurs de l'école primaire qui a été déplacée, puis fermée depuis, nous amenaient tout les ans à la chapelle dédiée à ce massacre :
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
22 septembre 1792 : Avènement de la République française
Le 22 septembre 1792, six semaines après l'incarcération du roi Louis XVI et deux jours après la victoire de Valmy, les députés de la nouvelle assemblée de la Convention décident, sur une proposition de Danton, que les actes publics seront désormais datés de « l'An 1 de la République ».
C'est de cette manière « furtive », selon le mot de Robespierre, que la France se découvre en République.
Sous l'Ancien Régime, le mot République était synonyme d'État (que celui-ci ait ou non un souverain à sa tête). À la fin du XVIIIe siècle, il commence à se confondre avec un régime non monarchique (que celui-ci soit ou non démocratique).
Le 22 septembre 1792, six semaines après l'incarcération du roi Louis XVI et deux jours après la victoire de Valmy, les députés de la nouvelle assemblée de la Convention décident, sur une proposition de Danton, que les actes publics seront désormais datés de « l'An 1 de la République ».
C'est de cette manière « furtive », selon le mot de Robespierre, que la France se découvre en République.
Sous l'Ancien Régime, le mot République était synonyme d'État (que celui-ci ait ou non un souverain à sa tête). À la fin du XVIIIe siècle, il commence à se confondre avec un régime non monarchique (que celui-ci soit ou non démocratique).
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
23 septembre 1940 : Combat de Dakar
À l'aube du 23 septembre 1940, trois bâtiments de guerre des Forces françaises libres du général de Gaulle se présentent devant Dakar, chef-lieu du Sénégal et de l'Afrique occidentale française (AOF). Ils sont accompagnés d'une flotte britannique réunissant deux cuirassés, un porte-avions et des destroyers, sous le commandement de l'amiral Cunningham. C'est l'opération « Menace ».
Un mois plus tôt, Charles de Gaulle a eu la satisfaction d'être rejoint par l'Afrique équatoriale française (AEF), grâce au gouverneur Félix Éboué, au général Edgard de Larminat et au colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque. Il attend du gouverneur de l'AOF Pierre Boisson qu'il rompe avec le gouvernement de Vichy et se rallie à son tour à la France libre, afin de mieux asseoir sa légitimité auprès des Anglo-Saxons. Mais le gouverneur de Dakar, hérissé par l'ultimatum maladroit de l'amiral britannique et le souvenir de l'attaque de Mers el-Kébir, reste fidèle à Vichy. Ses soldats s'emparent des aviateurs venus distribuer des tracts et renvoient le capitaine de frégate Georges Thierry d'Argenlieu, envoyé en éclaireur.
Le lendemain, sur ordre de Winston Churchill, l'amiral Cunningham engage le combat. Il fait tirer sur la ville, sous le regard consterné du général de Gaulle, présent sur l'un de ses navires. Mais le gouverneur ne fléchit pas et l'amiral, n'ayant cure de prendre le risque d'un débarquement, quitte le 25 septembre la rade de Dakar pour Freetown, en Sierre Leone. Pour la première fois de sa vie, et sans doute la seule, le général de Gaulle aurait alors songé au suicide....
À l'aube du 23 septembre 1940, trois bâtiments de guerre des Forces françaises libres du général de Gaulle se présentent devant Dakar, chef-lieu du Sénégal et de l'Afrique occidentale française (AOF). Ils sont accompagnés d'une flotte britannique réunissant deux cuirassés, un porte-avions et des destroyers, sous le commandement de l'amiral Cunningham. C'est l'opération « Menace ».
Un mois plus tôt, Charles de Gaulle a eu la satisfaction d'être rejoint par l'Afrique équatoriale française (AEF), grâce au gouverneur Félix Éboué, au général Edgard de Larminat et au colonel Philippe Leclerc de Hauteclocque. Il attend du gouverneur de l'AOF Pierre Boisson qu'il rompe avec le gouvernement de Vichy et se rallie à son tour à la France libre, afin de mieux asseoir sa légitimité auprès des Anglo-Saxons. Mais le gouverneur de Dakar, hérissé par l'ultimatum maladroit de l'amiral britannique et le souvenir de l'attaque de Mers el-Kébir, reste fidèle à Vichy. Ses soldats s'emparent des aviateurs venus distribuer des tracts et renvoient le capitaine de frégate Georges Thierry d'Argenlieu, envoyé en éclaireur.
Le lendemain, sur ordre de Winston Churchill, l'amiral Cunningham engage le combat. Il fait tirer sur la ville, sous le regard consterné du général de Gaulle, présent sur l'un de ses navires. Mais le gouverneur ne fléchit pas et l'amiral, n'ayant cure de prendre le risque d'un débarquement, quitte le 25 septembre la rade de Dakar pour Freetown, en Sierre Leone. Pour la première fois de sa vie, et sans doute la seule, le général de Gaulle aurait alors songé au suicide....
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Re: C'était aujourd'hui !
Mais si toute l'AOF était tombée dans le camp gaulliste, c'était une rupture des conditions d'armistice ! Donc l'envahissement total de la France par les nazis. Il n'y aurait pas eu d'Armée d'Afrique pour participer à la libération !
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
28 septembre 1066 : Guillaume le Conquérant envahit l'Angleterre.
Avec plus de 650 navires de Guillaume, duc de Normandie débarque dans la baie de Penvensey en Angleterre. Après la victoire d'Hastings, le 14 octobre 1066, Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre.
Avec plus de 650 navires de Guillaume, duc de Normandie débarque dans la baie de Penvensey en Angleterre. Après la victoire d'Hastings, le 14 octobre 1066, Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre.
Merl1- Vénérable
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Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Dommage ! Je n'ai pu voir que la partie… gauche de cette BD des schtroumps ! Il faudrait régler la taille de l'image. Merci !
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
Merci Noble Dame !
C'est parfait !
C'est parfait !
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
7 octobre 1571 : bataille de Lépante, les flottes espagnole et vénitienne anéantissent la flotte turque.
La Sainte Ligue composée de l'Espagne, de Venise et des états pontificaux du pape Pie V, et à une échelle moindre de Gênes et de d'autres États italiens, ainsi que des chevaliers de Malte, bat les turcs à Lépante, près de Corinthe. La flotte de plus de 200 navires est sous le commandement de Don Juan d'Autriche, frère du roi d'Espagne Philippe II et fils naturel de Charles Quint. Ce sont près de 100 000 hommes qui s'affrontent dans les deux camps. Les Turcs du Sultan d'Istanbul, Selim II Mast, sont écrasés. L'amiral Ali Pacha est fait prisonnier et décapité. Cette défaite marque un coup d'arrêt à l'avancée turque sur la Méditerranée. Un jeune soldat espagnol est blessé au combat et perd sa main gauche. Il s'agit d'un certain Cervantès.
Cette bataille marque un tournant dans la stratégie navale. En effet, c'est la première fois que les galères sont opposées (à grande échelle) à une flotte plus manœuvrante et armée de canons. La démesure de l'affrontement en fait un événement inouï : on dénombre 7 500 morts chez les chrétiens, 30 000 morts ou blessés et 8 000 prisonniers chez les Turcs, 15 000 forçats chrétiens libérés de leurs fers ; 117 navires, 450 canons et 39 étendards sont pris aux Turcs.
Bataille navale de Lépante, à proximité du golfe de Patras en Grèce.
La Sainte Ligue composée de l'Espagne, de Venise et des états pontificaux du pape Pie V, et à une échelle moindre de Gênes et de d'autres États italiens, ainsi que des chevaliers de Malte, bat les turcs à Lépante, près de Corinthe. La flotte de plus de 200 navires est sous le commandement de Don Juan d'Autriche, frère du roi d'Espagne Philippe II et fils naturel de Charles Quint. Ce sont près de 100 000 hommes qui s'affrontent dans les deux camps. Les Turcs du Sultan d'Istanbul, Selim II Mast, sont écrasés. L'amiral Ali Pacha est fait prisonnier et décapité. Cette défaite marque un coup d'arrêt à l'avancée turque sur la Méditerranée. Un jeune soldat espagnol est blessé au combat et perd sa main gauche. Il s'agit d'un certain Cervantès.
Cette bataille marque un tournant dans la stratégie navale. En effet, c'est la première fois que les galères sont opposées (à grande échelle) à une flotte plus manœuvrante et armée de canons. La démesure de l'affrontement en fait un événement inouï : on dénombre 7 500 morts chez les chrétiens, 30 000 morts ou blessés et 8 000 prisonniers chez les Turcs, 15 000 forçats chrétiens libérés de leurs fers ; 117 navires, 450 canons et 39 étendards sont pris aux Turcs.
Bataille navale de Lépante, à proximité du golfe de Patras en Grèce.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
l'objectif de cette embuscade n'était pas de tuer De Gaulle, mais de l'enlever et de le juger par un tribunal populaire… Elle a été mal montée et le signal du colonel Bastien-Thiry (un journal agité) n'a pas été bien perçu par ses hommes en vertu de la pénombre et de la distance à laquelle il s'était posté...
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
relevé dans Atlantico
Monsieur le Président de la République,
Il y a quarante ans, le 27 novembre 1979, sur Antenne 2, le Chef de l’Etat Valéry Giscard d’Estaing était interrogé sur les conditions troubles de la mort de son ministre du Travail et de la Participation, Robert Boulin, survenue un mois plus tôt.
Il faisait alors la promesse suivante :
« Je ferai en sorte que la vérité soit connue entièrement par la justice. »
- Et donc vous êtes certain, Monsieur le Président, que lumière sera faite de façon inattaquable ?
Absolument ! »
Quarante ans plus tard, nous sommes loin de cette vérité promise par l’un de vos prédécesseurs.
Depuis 1979, alors que six présidents de la République se sont succédés, cette affaire empoisonne et déshonore la vie politique et civique de notre pays. Faut-il dérouler ici le catalogue des mystifications entourant cette affaire, les graves lacunes de l'enquête et de la procédure qui entachent les circonstances de cette disparition ?
Citons simplement ces exemples :
- L'annonce de la découverte du cadavre de Robert Boulin a été faite au premier ministre Raymond Barre et à son ministre de l'Intérieur Christian Bonnet entre 2 h et 3 h du matin dans la nuit du 29 au 30 octobre, alors que le corps du ministre sera officiellement découvert par deux gendarmes motocyclistes à 8 h 40, flottant dans un étang de la forêt de Rambouillet.
- Selon l'enquête express du SRPJ de Versailles - qui fige la vérité officielle depuis quarante ans - le ministre se serait suicidé en se noyant dans un étang n'excédant pas cinquante cm de profondeur, sans qu'aucune analyse des poumons ne vienne le corroborer, les bocaux contenant les prélèvements opérés sur le cadavre ayant mystérieusement disparu de l'institut médico-légal. Cette version n'explique en rien les contusions et fractures découvertes sur le visage du ministre, comme le révéleront les photos qui nous seront communiquées trois ans et demi après sa mort, événement qui relança l'affaire en invalidant la thèse du suicide. Les importantes lésions visibles sur le visage ne pouvaient être dues qu’au choc avec un objet contondant ... et non pas à une chute sur quelques nénuphars.
- Les lividités cadavériques visibles sur le dos, sont en flagrante contradiction avec la position ventrale dans laquelle le cadavre a été repêché par les pompiers. Sans aucun doute possible, le corps a reposé de longues heures sur le dos. Jamais, ni la Police, ni la Justice n'ont admis cette évidence. Robert Boulin n'est donc pas mort là où son corps a été découvert ! Ce ne sont là que quelques-unes des anomalies parmi les plus criantes de ce dossier qui, selon nous, entachent la crédibilité et la réputation de nos institutions.
Signataires de cette lettre, nous sommes tous journalistes, et avons en commun d'avoir travaillé à un moment ou à un autre sur cet événement extraordinaire : la liquidation d'un ministre en exercice, grossièrement maquillée en suicide.
À l'occasion du traitement journalistique de cette affaire, certains d'entre nous ont connu les intimidations, les mises à l'écart professionnelles, voire les menaces, larvées ou plus directement physiques ...
Nous avons toutes les raisons d'être convaincus que les atermoiements, les approximations, les mensonges dans lesquels s'égarent depuis quarante ans certains policiers, magistrats et responsables politiques, ne servent qu’à maintenir l’illusion d’une démocratie irréprochable.
La CIA américaine a reconnu qu’elle détenait un dossier sur la mort de Robert Boulin. Comment imaginer que les Services de renseignement français n’aient rien conservé sur la disparition d’un ministre en exercice ?
C’est la raison pour laquelle nous nous adressons à vous aujourd’hui. Vous seul avez la possibilité, historique, de faire en sorte que les Services français ouvrent leurs archives sur cette part obscure de notre Vème République. Vous seul, en votre qualité de Chef de l'Etat, pouvez obtenir de votre homologue américain la déclassification des éléments détenus par les Services secrets des Etats Unis. Ce n'est qu'à cette condition que la Justice pourra passer.
En septembre 2018, vous avez reconnu la responsabilité de l’Etat et de l’armée française dans la disparition du mathématicien Maurice Audin, militant communiste et anticolonialiste.
En septembre 2019, vous avez demandé la levée du secret-défense dans l’affaire du crash de la Caravelle Ajaccio-Nice (95 morts) le 11 septembre 1968, dans laquelle de multiples indices indiquent qu’il pourrait s’agir d’un tir de missile français et non d’un accident.
Quarante ans après la mort du gaulliste Robert Boulin, la France s’honorerait à lever le voile sur les conditions réelles de la disparition d’un serviteur de la République.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, à notre respectueuse considération.
Jacques BACELON (Le Matin de Paris)
Henri CHAMBON (TF 1)
Francis CHRISTOPHE (Agence France Presse)
Jacques COLLET (TF 1)
Benoît COLLOMBAT (Radio France)
Michel DESPRATX (Canal +)
Marie-Pierre FARKAS (France 2)
Jean-Pierre GUERIN (Directeur de l'Information - TF 1, 1983)
Eric LEBEC (La Cinq)
Elise LUCET (France 2 - France 3)
Bernard NICOLAS (Canal +)
Alain RODIER (TF1)
James SARAZIN (Le Monde - L'Express)
Vincent VANTIGHEM (20 Minutes)
Frère Barnabé- Vénérable
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