C'était aujourd'hui !
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Re: C'était aujourd'hui !
Macron va l’imiter et offrir l’autodétermination à la Corse, à l’Auvergne, à la Bretagne, à l'Alsace, à la Lorraine.Merl1 a écrit:16 septembre 1959 : le Général De Gaulle offre le droit à l’autodétermination de l’Algérie.
Lors d’un discours télévisé, le président français s’engage à demander aux Algériens de “déterminer eux-mêmes ce qu’ils entendent être en définitive“. Il envisage, une fois le cessez-le-feu obtenu, trois options pour l’Algérie (soi-disant) : la sécession totale, la francisation complète, “de Dunkerque à Tamanrasset“, ou la constitution d’une Algérie gouvernée par les Algériens, mais “en union étroite avec la France”. Pour les partisans de l’Algérie française, c’est une profonde déception. Une opposition de droite à la politique algérienne va bientôt se faire entendre. Georges Bidault, compagnon de la Libération, démocrate-chrétien et ancien président du Conseil, Roger Duchet et André Morice fondent le 19 septembre 1959, le Rassemblement pour l'Algérie française (RAF).
D'autres personnalités adhèrent à ce mouvement, comme Jean-Marie Le Pen, le général Roger Miquel, Joseph Hours, Jean Chardonnet, universitaire, Henri Caillemer, Saïd Boualam, député d'Orléansville, mais aussi les députés gaullistes Pascal Arrighi, Jean-Baptiste Biaggi, Jean-Robert Thomazo, Pierre Battesti et René Vinciguerra, député d'Alger-ville ce qui provoque des troubles au sein du parti politique UNR.
Il réduira la France à Paris mais un mouvement indépendantiste formé des agents du FLN, retraités va réclamer l'indépendance et l'autogestion du 18, 19 et 20 éme arrondissement
Re: C'était aujourd'hui !
11 novembre 1942 : occupation de la zone « libre »
Le 11 novembre 1942, Hitler déclenche l’opération « Attila ». En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l’armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l’armistice de 1940. À Toulon, sur ordre de l’amiral Jean de Laborde, la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands.
A Vichy, le gouvernement cherche à faire partir le Maréchal pour Alger. Celui-ci refuse en pleine cohérence avec son futur discours du 13 juin 1944 :
«En ce qui me concerne, hors du gouvernement s’il le faut, je me refuserai à quitter le sol métropolitain. Je resterai parmi le peuple français pour partager ses peines et ses misères. »
Alors que ses détracteurs affirmeront qu’il avait peur de l’avion, le maréchal refusant de partir, dit à son secrétaire général :
« Je brûlerais ma gloire ! »
Il fait le sacrifice absolu ; celui de sa réputation. Et le 24 décembre suivant, dans son message aux Français il rappelle :
« En juin 1940, je vous avais promis de rester parmi vous. J’ai tenu ma promesse […] Mon honneur à moi est de rester à ce poste face au danger […] au milieu d’une population malheureuse. »
Pourquoi le Maréchal n’est pas parti ? L’amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, page 189) répond :
« Alors pense-t-on, pourquoi le Maréchal est-il resté ? Lui-même m’a répondu un jour : « Si la guerre ne dure encore que deux ou trois mois, vous avez raison. Mais si elle dure trois ans, notre patrie, saignée à blanc par quelques gauleiters, ne s’en relèvera jamais. »
En partant ou en se faisant arrêter – solution facile – le Maréchal aurait servi sa propre gloire. En restant il se sacrifiait pour le pays et l’empêchait biologiquement de périr. Si la France s’est relevée si vite à la Libération en dépit des mesures assez désordonnées et démagogiques prises alors, c’est essentiellement au Maréchal qu’elle le doit.
La preuve de l’intérêt de la présence du Maréchal est dans le coût payé par les Français pour la dette de guerre:
La Norvège paie en moyenne 4400 marks/jour par tête, la Hollande 4000, la Belgique 1400, le Danemark 1100, la France de l’ordre de 1000 marks. Finances sous la contrainte d’Yves Bouthillier page 101.
Les cloches des églises françaises ne seront pas volées ; 5000 cloches belges partiront en Allemagne pour être fondues.
(Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, page 195).
Le 11 novembre 1942, Hitler déclenche l’opération « Attila ». En réponse au débarquement anglo-américain en Afrique du Nord, l’armée allemande franchit la ligne de démarcation qui sépare la France occupée de la France dite « libre » depuis l’armistice de 1940. À Toulon, sur ordre de l’amiral Jean de Laborde, la flotte française se saborde pour échapper aux Allemands.
A Vichy, le gouvernement cherche à faire partir le Maréchal pour Alger. Celui-ci refuse en pleine cohérence avec son futur discours du 13 juin 1944 :
«En ce qui me concerne, hors du gouvernement s’il le faut, je me refuserai à quitter le sol métropolitain. Je resterai parmi le peuple français pour partager ses peines et ses misères. »
Alors que ses détracteurs affirmeront qu’il avait peur de l’avion, le maréchal refusant de partir, dit à son secrétaire général :
« Je brûlerais ma gloire ! »
Il fait le sacrifice absolu ; celui de sa réputation. Et le 24 décembre suivant, dans son message aux Français il rappelle :
« En juin 1940, je vous avais promis de rester parmi vous. J’ai tenu ma promesse […] Mon honneur à moi est de rester à ce poste face au danger […] au milieu d’une population malheureuse. »
Pourquoi le Maréchal n’est pas parti ? L’amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, page 189) répond :
« Alors pense-t-on, pourquoi le Maréchal est-il resté ? Lui-même m’a répondu un jour : « Si la guerre ne dure encore que deux ou trois mois, vous avez raison. Mais si elle dure trois ans, notre patrie, saignée à blanc par quelques gauleiters, ne s’en relèvera jamais. »
En partant ou en se faisant arrêter – solution facile – le Maréchal aurait servi sa propre gloire. En restant il se sacrifiait pour le pays et l’empêchait biologiquement de périr. Si la France s’est relevée si vite à la Libération en dépit des mesures assez désordonnées et démagogiques prises alors, c’est essentiellement au Maréchal qu’elle le doit.
La preuve de l’intérêt de la présence du Maréchal est dans le coût payé par les Français pour la dette de guerre:
La Norvège paie en moyenne 4400 marks/jour par tête, la Hollande 4000, la Belgique 1400, le Danemark 1100, la France de l’ordre de 1000 marks. Finances sous la contrainte d’Yves Bouthillier page 101.
Les cloches des églises françaises ne seront pas volées ; 5000 cloches belges partiront en Allemagne pour être fondues.
(Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles Editions Latines, page 195).
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Re: C'était aujourd'hui !
14 novembre 1940 : une loi crée le Service de la Statistique et de la Démographie.
Une loi crée ce service, ancêtre de l’INSEE, pour permettre une remobilisation rapide des anciens combattants, au cas où l’opportunité de reprendre les armes se présenterait un jour. C’est ce service qui a mis en place le fameux numéro d’INSEE à 13 chiffres qui existe toujours.
Le gouvernement de Vichy camoufle aussi beaucoup de véhicules militaires qui rejoignent des entreprises privées. Dans ce qui reste des Etats-majors, les exercices des forces armées françaises tournent toujours autour d’une manœuvre de couverture d’un débarquement allié. Ces efforts sont oubliés aujourd’hui. Mais ils font partie de l’ensemble des actions menées pour protéger la France de l’occupant et lui permettre de se redresser rapidement, le jour venu. Vichy a obtenu, en plus, le maintien sous les armes, de forces importantes, dans l’empire : 120 000 hommes et 16 000 Goumiers, non comptés les quelques 60 000 supplétifs, qui sont tous équipés de matériel lourd. L’armée de l’air y compte cinq cents avions de combats et l’Aéronavale une centaine ; la Marine 75 000 hommes soit presque ses effectifs d’avant-guerre.
Ces troupes permettront à la France de participer aux campagnes de Tunisie, d’Italie et de Provence.
Le 3 novembre 1943, De Gaulle, toujours aussi cynique, parle dans un discours radiodiffusé « de nos armées que la trahison de Vichy avait tout fait pour dévoyer. » Cité par l’amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles éditions latines page 199).
Une loi crée ce service, ancêtre de l’INSEE, pour permettre une remobilisation rapide des anciens combattants, au cas où l’opportunité de reprendre les armes se présenterait un jour. C’est ce service qui a mis en place le fameux numéro d’INSEE à 13 chiffres qui existe toujours.
Le gouvernement de Vichy camoufle aussi beaucoup de véhicules militaires qui rejoignent des entreprises privées. Dans ce qui reste des Etats-majors, les exercices des forces armées françaises tournent toujours autour d’une manœuvre de couverture d’un débarquement allié. Ces efforts sont oubliés aujourd’hui. Mais ils font partie de l’ensemble des actions menées pour protéger la France de l’occupant et lui permettre de se redresser rapidement, le jour venu. Vichy a obtenu, en plus, le maintien sous les armes, de forces importantes, dans l’empire : 120 000 hommes et 16 000 Goumiers, non comptés les quelques 60 000 supplétifs, qui sont tous équipés de matériel lourd. L’armée de l’air y compte cinq cents avions de combats et l’Aéronavale une centaine ; la Marine 75 000 hommes soit presque ses effectifs d’avant-guerre.
Ces troupes permettront à la France de participer aux campagnes de Tunisie, d’Italie et de Provence.
Le 3 novembre 1943, De Gaulle, toujours aussi cynique, parle dans un discours radiodiffusé « de nos armées que la trahison de Vichy avait tout fait pour dévoyer. » Cité par l’amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles éditions latines page 199).
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Re: C'était aujourd'hui !
.c'est pierre laval le Traître de la Nation et non pas Pétain !Merl1 a écrit:14 novembre 1940 : une loi crée le Service de la Statistique et de la Démographie.
Une loi crée ce service, ancêtre de l’INSEE, pour permettre une remobilisation rapide des anciens combattants, au cas où l’opportunité de reprendre les armes se présenterait un jour. C’est ce service qui a mis en place le fameux numéro d’INSEE à 13 chiffres qui existe toujours.
Le gouvernement de Vichy camoufle aussi beaucoup de véhicules militaires qui rejoignent des entreprises privées. Dans ce qui reste des Etats-majors, les exercices des forces armées françaises tournent toujours autour d’une manœuvre de couverture d’un débarquement allié. Ces efforts sont oubliés aujourd’hui. Mais ils font partie de l’ensemble des actions menées pour protéger la France de l’occupant et lui permettre de se redresser rapidement, le jour venu. Vichy a obtenu, en plus, le maintien sous les armes, de forces importantes, dans l’empire : 120 000 hommes et 16 000 Goumiers, non comptés les quelques 60 000 supplétifs, qui sont tous équipés de matériel lourd. L’armée de l’air y compte cinq cents avions de combats et l’Aéronavale une centaine ; la Marine 75 000 hommes soit presque ses effectifs d’avant-guerre.
Ces troupes permettront à la France de participer aux campagnes de Tunisie, d’Italie et de Provence.
Le 3 novembre 1943, De Gaulle, toujours aussi cynique, parle dans un discours radiodiffusé « de nos armées que la trahison de Vichy avait tout fait pour dévoyer. » Cité par l’amiral Auphan dans Histoire élémentaire de Vichy (Nouvelles éditions latines page 199).
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
28 novembre 1615 : mariage de Louis XIII avec Anne d'Autriche.
Conformément aux accords du traité de Fontainebleau (22 août 1612), le jeune Roi de France Louis XIII épouse la fille du roi d'Espagne, Anne d'Autriche. La messe est célébrée à Bordeaux, 23 ans plus tard, la reine donnera naissance au premier héritier de Louis XIII, Louis XIV.
Personnalité discrète, le Roi Louis XIII semble un peu en retrait et effacé par les deux personnalités de son père le Vert Galant et son fils le Roi Soleil. Louis XIII le juste est pourtant le Roi qui organisera la France et lui donnera les outils permettant de devenir pendant longtemps la première puissance mondiale.
Roi pieu et profondément croyant c'est lui qui consacrera la France à la Vierge Marie. Le 15 août suite au vœu de Louis XIII deviendra la fête nationale.
Conformément aux accords du traité de Fontainebleau (22 août 1612), le jeune Roi de France Louis XIII épouse la fille du roi d'Espagne, Anne d'Autriche. La messe est célébrée à Bordeaux, 23 ans plus tard, la reine donnera naissance au premier héritier de Louis XIII, Louis XIV.
Personnalité discrète, le Roi Louis XIII semble un peu en retrait et effacé par les deux personnalités de son père le Vert Galant et son fils le Roi Soleil. Louis XIII le juste est pourtant le Roi qui organisera la France et lui donnera les outils permettant de devenir pendant longtemps la première puissance mondiale.
Roi pieu et profondément croyant c'est lui qui consacrera la France à la Vierge Marie. Le 15 août suite au vœu de Louis XIII deviendra la fête nationale.
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Re: C'était aujourd'hui !
Ils regardent tous les deux le photographe, pour passer dans les peoples, probablement...
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Re: C'était aujourd'hui !
25 décembre 496 : baptême de Clovis, Roi des Francs et de ses 3000 guerriers à Reims par Saint Rémi.
Afin de graver plus profondément l'importance d'un jour si sacré dans la mémoire des peuples chrétiens d'Occident, le Souverain Maître des événements a voulu que le royaume des Francs naquît le jour de Noël, quand, dans le Baptistère de Reims, au milieu des pompes de cette solennité divine, Clovis, le fier Sicambre, devenu doux comme l'agneau, fut plongé par saint Rémi dans le baptistère du salut, d'où il sortit pour inaugurer la première monarchie catholique parmi les monarchies naissantes sur les ruines de l'empire romain, ce royaume de France, le plus beau après celui du ciel, selon Sainte Jeanne d'Arc. .
Les Israélites, ce Peuple à "la nuque raide", comme les nomma YAHVE à Moise n'ont pas reconnu Jésus, le Fils de Dieu et le clouèrent sur une croix en disant : "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants! "
Dieu va alors faire alliance avec un autre peuple. Franc veut dire "Homme libre". C'est le peuple Francs qui est désigné, mais qui ne paraissait pas destiné à cette vocation. Les Francs n'avaient qu'un mince territoire à l'embouchure du Rhin. Leur chef était Clovis.
"O Dieu que Clotilde adore, j'implore ta protection si tu me donnes la victoire, je croirai en Toi et je me ferai baptiser".
Levant son glaive vers le ciel Clovis fait ce pacte avec Dieu, alors qu'il repousse les Alamans à Tolbiac. La cause de la victoire du passé doit être aussi la condition de la victoire de l'avenir. Clotilde a prié pour sa conversion dans sa Chapelle au Frankenberg en Alsace durant la bataille de Tolbiac. C'est de ce haut lieu que ses prières, si ferventes, percent la voûte des Cieux et que Dieu l'entent. Clovis fait à Tolbiac un premier pas vers sa conversion, mais il est tenté de se faire arien. Celle-ci ne sera définitive que sur le Tombeau de St Martin à Tours. Ce grand évêque devient alors le patron de la France.
"Courbe la tète fier Sicambre : Adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré! "
Clovis, sa famille et ses 3000 soldats sont baptisés en la Nuit de Noël 496 par l'évêque Rémi de Reims. Une colombe, envoyée du Ciel, amène, dans son bec, une Ampoule de Saint Chrême, que le Seigneur avait "ratifié" pour l'onction royale. Tous les Rois de France ont été oint de cette huile bénie de ciel. Lorsque l'Eglise voit Clovis et ses Leudes dans la cuve baptismale et entend retentir la clameur immense des Francs, saluant "ROI" le CHRIST, Ses Entrailles tressaillent et Elle s'écrie : « VOILA MA FILLE AINEE ».
Clovis et Clotilde vont être sacrés Roi et Reine de France. Ce sont nos premiers Rois francs chrétiens. Le sacre est le lien qui unit le Roi à Dieu et le canal par lequel la puissance, l'assistance et le rayonnement de la Majesté divine se communiquent au Souverain, au moment où il devient l'Oint du Seigneur".
Le Roi appartient à la France et la France appartient à son Roi, dont la royauté n'est autre ce celle du Christ Roi. Le Sacre fait du Prince un homme Ecclésiastique, Sa souveraineté apparaît comme une Fonction Sainte.
La main sur l'Evangile le Roi prête serment:
– Il promet avec le secours de Dieu de protéger l'Eglise, qui est commise à ses oins.
– de lui faire conserver la paix par le peuple chrétien.
– d'expulser du sol de France les hérétiques nommément condamnés par l'Eglise.
– de faire observer La Justice et la Miséricorde dans ses jugements.
Comme avec Moise sur la Sinaï, Dieu va faire alliance avec la nouvelle nation qu'il vient de choisir et dont le Roi sera son lieutenant. Clovis a fait un pacte avec Dieu à Tolbiac. Voici que le Seigneur vient lui répondre dans cette nouvelle Alliance qu'Il vient lui donner le jour même de son sacre.
C'est ce qu'on appelle le Pacte de Reims résumé ci-dessous dans cette phrase de St Rémi:
"Votre postérité gouvernera ce royaume : elle glorifiera la sainte Eglise et héritera de l'empire des Romains. »
Elle ne cessera de prospérer tant qu'elle suivra la voie de la vérité et de la vertu, mais la décadence viendra par l'invasion des vices et des mauvaises mœurs. C'est là en effet ce qui précipite la ruine des royaumes et des nations. Afin de le différencier des rois des autres nations, Dieu accorde un autre privilège au Roi de France, fils aîné de son Eglise. Celui de guérir les écrouelles. Cette maladie personne d'autre que le Roi de France ne pouvait la guérir.
Ce privilège se manifeste dès la cérémonie du sacre terminée. Le Roi touche alors chaque malade et dit :"LE ROI TE TOUCHE, DIEU TE GUERISSE".
Les historiens racontent que Louis XIV a guéri plus de 2000 malades. On saisit mieux ainsi que les ennemis jurés de la religion aient tout fait pour détrôner la Royauté en France. Ils savaient que les liens étroits l'unissaient à l'Eglise, dont Elle était le soutien.
Il y a donc bien eut en cette nuit de Noël 496 un pacte conclu entre le Christ les Francs. Il ne s'agit pas moins, en l'occurrence, que de l'avènement du Règne du Christ-Roi sur la France, et par elle, sur les autres nations. Mais n'oublions pas qu'avant Reims tout a commencé grâce aux prières ferventes de sainte Clotilde au Frankenberg château des Francs. Cette montagne des Francs est donc bien le berceau de la mission de la France que Dieu choisit après le Mont Sinaï. Clovis meurt à l'âge de 45 ans, le 27 novembre 511. Sainte Clotilde devient par la suite le modèle des veuves chrétiennes. Elle finit ses jours dans sa dernière fondation près de saint martin à Tours. Elle meurt à l'âge de 70 ans. C'est le 3 juin 545 que sonne l'heure de la délivrance pour Clotilde.
Afin de graver plus profondément l'importance d'un jour si sacré dans la mémoire des peuples chrétiens d'Occident, le Souverain Maître des événements a voulu que le royaume des Francs naquît le jour de Noël, quand, dans le Baptistère de Reims, au milieu des pompes de cette solennité divine, Clovis, le fier Sicambre, devenu doux comme l'agneau, fut plongé par saint Rémi dans le baptistère du salut, d'où il sortit pour inaugurer la première monarchie catholique parmi les monarchies naissantes sur les ruines de l'empire romain, ce royaume de France, le plus beau après celui du ciel, selon Sainte Jeanne d'Arc. .
Les Israélites, ce Peuple à "la nuque raide", comme les nomma YAHVE à Moise n'ont pas reconnu Jésus, le Fils de Dieu et le clouèrent sur une croix en disant : "Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants! "
Dieu va alors faire alliance avec un autre peuple. Franc veut dire "Homme libre". C'est le peuple Francs qui est désigné, mais qui ne paraissait pas destiné à cette vocation. Les Francs n'avaient qu'un mince territoire à l'embouchure du Rhin. Leur chef était Clovis.
"O Dieu que Clotilde adore, j'implore ta protection si tu me donnes la victoire, je croirai en Toi et je me ferai baptiser".
Levant son glaive vers le ciel Clovis fait ce pacte avec Dieu, alors qu'il repousse les Alamans à Tolbiac. La cause de la victoire du passé doit être aussi la condition de la victoire de l'avenir. Clotilde a prié pour sa conversion dans sa Chapelle au Frankenberg en Alsace durant la bataille de Tolbiac. C'est de ce haut lieu que ses prières, si ferventes, percent la voûte des Cieux et que Dieu l'entent. Clovis fait à Tolbiac un premier pas vers sa conversion, mais il est tenté de se faire arien. Celle-ci ne sera définitive que sur le Tombeau de St Martin à Tours. Ce grand évêque devient alors le patron de la France.
"Courbe la tète fier Sicambre : Adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré! "
Clovis, sa famille et ses 3000 soldats sont baptisés en la Nuit de Noël 496 par l'évêque Rémi de Reims. Une colombe, envoyée du Ciel, amène, dans son bec, une Ampoule de Saint Chrême, que le Seigneur avait "ratifié" pour l'onction royale. Tous les Rois de France ont été oint de cette huile bénie de ciel. Lorsque l'Eglise voit Clovis et ses Leudes dans la cuve baptismale et entend retentir la clameur immense des Francs, saluant "ROI" le CHRIST, Ses Entrailles tressaillent et Elle s'écrie : « VOILA MA FILLE AINEE ».
Clovis et Clotilde vont être sacrés Roi et Reine de France. Ce sont nos premiers Rois francs chrétiens. Le sacre est le lien qui unit le Roi à Dieu et le canal par lequel la puissance, l'assistance et le rayonnement de la Majesté divine se communiquent au Souverain, au moment où il devient l'Oint du Seigneur".
Le Roi appartient à la France et la France appartient à son Roi, dont la royauté n'est autre ce celle du Christ Roi. Le Sacre fait du Prince un homme Ecclésiastique, Sa souveraineté apparaît comme une Fonction Sainte.
La main sur l'Evangile le Roi prête serment:
– Il promet avec le secours de Dieu de protéger l'Eglise, qui est commise à ses oins.
– de lui faire conserver la paix par le peuple chrétien.
– d'expulser du sol de France les hérétiques nommément condamnés par l'Eglise.
– de faire observer La Justice et la Miséricorde dans ses jugements.
Comme avec Moise sur la Sinaï, Dieu va faire alliance avec la nouvelle nation qu'il vient de choisir et dont le Roi sera son lieutenant. Clovis a fait un pacte avec Dieu à Tolbiac. Voici que le Seigneur vient lui répondre dans cette nouvelle Alliance qu'Il vient lui donner le jour même de son sacre.
C'est ce qu'on appelle le Pacte de Reims résumé ci-dessous dans cette phrase de St Rémi:
"Votre postérité gouvernera ce royaume : elle glorifiera la sainte Eglise et héritera de l'empire des Romains. »
Elle ne cessera de prospérer tant qu'elle suivra la voie de la vérité et de la vertu, mais la décadence viendra par l'invasion des vices et des mauvaises mœurs. C'est là en effet ce qui précipite la ruine des royaumes et des nations. Afin de le différencier des rois des autres nations, Dieu accorde un autre privilège au Roi de France, fils aîné de son Eglise. Celui de guérir les écrouelles. Cette maladie personne d'autre que le Roi de France ne pouvait la guérir.
Ce privilège se manifeste dès la cérémonie du sacre terminée. Le Roi touche alors chaque malade et dit :"LE ROI TE TOUCHE, DIEU TE GUERISSE".
Les historiens racontent que Louis XIV a guéri plus de 2000 malades. On saisit mieux ainsi que les ennemis jurés de la religion aient tout fait pour détrôner la Royauté en France. Ils savaient que les liens étroits l'unissaient à l'Eglise, dont Elle était le soutien.
Il y a donc bien eut en cette nuit de Noël 496 un pacte conclu entre le Christ les Francs. Il ne s'agit pas moins, en l'occurrence, que de l'avènement du Règne du Christ-Roi sur la France, et par elle, sur les autres nations. Mais n'oublions pas qu'avant Reims tout a commencé grâce aux prières ferventes de sainte Clotilde au Frankenberg château des Francs. Cette montagne des Francs est donc bien le berceau de la mission de la France que Dieu choisit après le Mont Sinaï. Clovis meurt à l'âge de 45 ans, le 27 novembre 511. Sainte Clotilde devient par la suite le modèle des veuves chrétiennes. Elle finit ses jours dans sa dernière fondation près de saint martin à Tours. Elle meurt à l'âge de 70 ans. C'est le 3 juin 545 que sonne l'heure de la délivrance pour Clotilde.
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Re: C'était aujourd'hui !
Vouais… Mais depuis, il les a bien laissé tomber, le Bon Dieu ! La faute à qui ?
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Re: C'était aujourd'hui !
Très bien, les Rosbeefs n'ont eu que ce qu'ils méritent ! On comprend pourquoi les migrants ont choisi Calais pour rejoindre l'Angleterre aujourd'hui...
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Re: C'était aujourd'hui !
21 janvier 1793 : assassinat de Louis XVI, Roi de France, sur la place de la révolution, ancienne place Louis XV et future place de la Concorde.
La France refuse que le pouvoir politique de la Nation trouve son origine en Dieu.
10h20, sur la place de la Révolution, actuellement la place de la Concorde, le Roi de France, Louis XVI, âgé de 39 ans, est guillotiné. Emprisonné au Temple avec sa famille depuis le mois d’août 1792, il a été condamné à la peine de mort par le tribunal révolutionnaire le 18 janvier 1793, au mépris de toutes les lois du Royaume et de toute consultation de la volonté du peuple, dont ce tribunal se réclamait. La Convention l’accuse d’être un traître à la nation. Ses dernières paroles sont :
“Français, je meurs innocent; je pardonne à mes ennemis; je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France”…»
Mais la fin de ses mots est occultée par le roulement de tambour annonçant son exécution. Le 16 octobre suivant, le Reine, Marie-Antoinette est à son tour guillotinée.
« Quand on relit Saint-Just et le célèbre pamphlet du Marquis de Sade, on comprend à quel point le meurtre du Roi fut un acte consciemment sacrilège, la profanation volontaire du sacre de Reims, « la messe noire de l’histoire de France », dont nous n’avons pas fini de vivre les ultimes conséquences. C’est un acte symbolique et théâtral, selon le génie de ce peuple, qui domine l’histoire de France, et s’oppose au baptême de Clovis à Reims ou l’aventure triomphale et sacrificielle de Jeanne d’Arc. Ce n’est pas une société profane qui s’est scellée dans le sang de Louis XVI, c’est une contre-chrétienté : en immolant l’Oint du Seigneur, ce peuple en tant que peuple abdiquait la haute espérance du royaume de Dieu. »
R.-L. Bruckberger, dans Dieu et la politique, p. 71
Et Pie VI, le 17 juin 1793 :
«Le Roi Très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s’est exécuté (…) Qui pourra jamais douter que ce Monarque ait été principalement immolé en haine de la Foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques (…) Ah ! France ! Ah ! France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la Chrétienté et l’inébranlable appui de la foi ; toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des nations, mais les précède toutes, combien tu nous es contraire aujourd’hui ! Ah ! Encore une fois, France ! Tu demandais toi-même auparavant un roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du royaume ne permettaient pas de reconnaître un roi qui ne fut pas catholique. Et maintenant que tu l’avais, ce roi catholique, c’est précisément parce qu’il était catholique que tu viens de l’assassiner !… Jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice! »
La France refuse que le pouvoir politique de la Nation trouve son origine en Dieu.
10h20, sur la place de la Révolution, actuellement la place de la Concorde, le Roi de France, Louis XVI, âgé de 39 ans, est guillotiné. Emprisonné au Temple avec sa famille depuis le mois d’août 1792, il a été condamné à la peine de mort par le tribunal révolutionnaire le 18 janvier 1793, au mépris de toutes les lois du Royaume et de toute consultation de la volonté du peuple, dont ce tribunal se réclamait. La Convention l’accuse d’être un traître à la nation. Ses dernières paroles sont :
“Français, je meurs innocent; je pardonne à mes ennemis; je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France”…»
Mais la fin de ses mots est occultée par le roulement de tambour annonçant son exécution. Le 16 octobre suivant, le Reine, Marie-Antoinette est à son tour guillotinée.
« Quand on relit Saint-Just et le célèbre pamphlet du Marquis de Sade, on comprend à quel point le meurtre du Roi fut un acte consciemment sacrilège, la profanation volontaire du sacre de Reims, « la messe noire de l’histoire de France », dont nous n’avons pas fini de vivre les ultimes conséquences. C’est un acte symbolique et théâtral, selon le génie de ce peuple, qui domine l’histoire de France, et s’oppose au baptême de Clovis à Reims ou l’aventure triomphale et sacrificielle de Jeanne d’Arc. Ce n’est pas une société profane qui s’est scellée dans le sang de Louis XVI, c’est une contre-chrétienté : en immolant l’Oint du Seigneur, ce peuple en tant que peuple abdiquait la haute espérance du royaume de Dieu. »
R.-L. Bruckberger, dans Dieu et la politique, p. 71
Et Pie VI, le 17 juin 1793 :
«Le Roi Très Chrétien Louis XVI a été condamné au dernier supplice par une conjuration impie, et ce jugement s’est exécuté (…) Qui pourra jamais douter que ce Monarque ait été principalement immolé en haine de la Foi et par esprit de fureur contre les dogmes catholiques (…) Ah ! France ! Ah ! France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la Chrétienté et l’inébranlable appui de la foi ; toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des nations, mais les précède toutes, combien tu nous es contraire aujourd’hui ! Ah ! Encore une fois, France ! Tu demandais toi-même auparavant un roi catholique. Tu disais que les lois fondamentales du royaume ne permettaient pas de reconnaître un roi qui ne fut pas catholique. Et maintenant que tu l’avais, ce roi catholique, c’est précisément parce qu’il était catholique que tu viens de l’assassiner !… Jour de triomphe pour Louis XVI, à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations et la victoire au milieu de son supplice! »
Merl1- Vénérable
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Critique de l'objectivité
Excuses moi mais tu raconte une histoire cette intéressante mais bien trop poussé a droite.
Cela en devient ridicule les preuve montre bien que le roi a menti au peuple français même certain prêtre l'on reconnu nous somme sur ce qui me semble être de l'histoire et non de la politique reste donc dans l'histoire s'il-te-plaît
Cela en devient ridicule les preuve montre bien que le roi a menti au peuple français même certain prêtre l'on reconnu nous somme sur ce qui me semble être de l'histoire et non de la politique reste donc dans l'histoire s'il-te-plaît
L'écureuil- Invité
Re: C'était aujourd'hui !
L'écureuil a écrit:Excuses moi
Excusez moi, je ne suis pas républicain, je ne bouffe pas de la bouillie prémâchée.
27 janvier 1968: le sous-marin français “Minerve” disparaît au large de Toulon avec 52 hommes à bord.
Le sous-marin a été retrouvé le 21 juillet dernier au large des côtés varoises, sonnant la fin d'un profond mystère qui durait depuis 1968. Un émouvant hommage a été rendu le 14 septembre à Toulon aux 52 sous-mariniers.
https://youtu.be/_f4lgeWqIgU
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
29 janvier 1743 : mort du cardinal de Fleury, premier à avoir pris conscience du danger des loges et à avoir alerté le Pape et le Roi.
Le cardinal de Fleury mérite qu’on se penche sur sa vie. Ce qu’il a apporté à la France est immense. Outre le fait qu’il fut précepteur de Louis XV enfant, puis son premier ministre, il dirige le pays avec sagesse et surtout est le premier à identifier la nature du danger maçonnique. Sa clairvoyance touchant la Maçonnerie fait de lui la bête noire des loges et de l’histoire officielle mensongère.
Le Cardinal acquiert, suite à une minutieuse enquête, la conviction que la Maçonnerie est un danger mortel pour le Royaume et la Foi catholique en France. Il rejoint par là les magistrats hollandais qui viennent de l’interdire chez eux. Aussi donne-t-il des ordres sévères contre les Loges, qui déjà se multiplient dans le Royaume. C’est en 1738, qu’il informe le Pape Clément XII. Ce dernier rédige aussitôt la première des Encycliques qui condamne ce que certains appelleront « l’église de Satan ». Cette Bulle souligne dans la Maçonnerie son double objectif visant à détruire en même temps l’Église de Dieu et les sociétés politiques fondées sur le Christianisme.
Le 1er avril 1716, il est nommé par le Régent du Royaume, le duc d’Orléans, précepteur du jeune Louis XV, conformément au deuxième codicille du testament de Louis XIV. Un an plus tard, il est élu à l’Académie française ; puis nommé en 1721, abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen et membre de l’Académie de sciences. En 1725, il devient membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et reçoit le titre de proviseur de la Sorbonne et de supérieur de la maison de Navarre. Surtout, lors du sacre en octobre 1722, il tient le rôle d’un pair ecclésiastique.
Louis XV a successivement comme principaux ministres l’irréligieux cardinal Dubois, l’ex-régent qui tous deux décèdent rapidement. N’ayant pas encore 15 ans, le Roi a déjà vécu la mort de ses parents, de son arrière-grand-père, et, par deux fois de son ministre. Il se tourne vers sa famille et nomme premier ministre un autre de ses grands oncles, le duc de Bourbon. Jaloux de l’influence de Fleury celui-ci cherche à le faire disgracier ; mais c’est lui qui est finalement exilé sur ses terres de Chantilly ; le cardinal de Fleury est « appelé aux affaires » à l’âge de 73 ans en 1726, par le jeune Roi, dont il a l’affection et la confiance.
Le cardinal de Fleury gouverne avec prudence et sagesse, consolidant le budget de l’État, stabilisant la monnaie, reprenant la politique de Colbert ; il réorganise l’économie d’un pays mise à mal par les expériences monétaires du Régent et de Law. Il crée ainsi les conditions du développement scientifique, économique et industriel extraordinaire que va connaître le pays jusqu’à la révolution.
Son acharnement à éviter les ambitieux et les intrigants et à exercer seul le pouvoir, jusqu’à sa mort en 1743, lui vaut le surnom de « Son Éternité ». Alors pourquoi les loges ont –elles réussi à infiltrer la société française ? Car l’Eglise de France est alors traversée par les tendances gallicanes et l’hérésie janséniste qui arrêtent aux frontières de France la parole du Pape et font ignorer le bien fondé des angoisses que lui cause le péril maçonnique. La Maçonnerie profite de ces déplorables dispositions de l’esprit public. Cette dernière diffuse des brochures faites avec un art consommé pour attirer dans ses pièges les hommes de bonne foi ; elle y prêche la fameuse tolérance, masque menteur de l’intolérance la plus fanatique. La Maçonnerie, apprend peu à peu aux Français à détester le Catholicisme, parce qu’intolérant, dit-elle. En 1743, le cardinal de Fleury meurt. Ceux qui le remplacent sont de plus en plus sous l’influence de la secte et ils vont distiller le poison dans tous les rouages de l’Etat. Apres la mort du cardinal de Fleury, la Royauté française est soumise chaque jour davantage à l’influence de la Maçonnerie, qui va s’imposer à elle, en une cinquantaine d’années avec l’assassinat de Louis XVI et de Marie- Antoinette.
Le cardinal de Fleury mérite qu’on se penche sur sa vie. Ce qu’il a apporté à la France est immense. Outre le fait qu’il fut précepteur de Louis XV enfant, puis son premier ministre, il dirige le pays avec sagesse et surtout est le premier à identifier la nature du danger maçonnique. Sa clairvoyance touchant la Maçonnerie fait de lui la bête noire des loges et de l’histoire officielle mensongère.
Le Cardinal acquiert, suite à une minutieuse enquête, la conviction que la Maçonnerie est un danger mortel pour le Royaume et la Foi catholique en France. Il rejoint par là les magistrats hollandais qui viennent de l’interdire chez eux. Aussi donne-t-il des ordres sévères contre les Loges, qui déjà se multiplient dans le Royaume. C’est en 1738, qu’il informe le Pape Clément XII. Ce dernier rédige aussitôt la première des Encycliques qui condamne ce que certains appelleront « l’église de Satan ». Cette Bulle souligne dans la Maçonnerie son double objectif visant à détruire en même temps l’Église de Dieu et les sociétés politiques fondées sur le Christianisme.
Le 1er avril 1716, il est nommé par le Régent du Royaume, le duc d’Orléans, précepteur du jeune Louis XV, conformément au deuxième codicille du testament de Louis XIV. Un an plus tard, il est élu à l’Académie française ; puis nommé en 1721, abbé commendataire de Saint-Étienne de Caen et membre de l’Académie de sciences. En 1725, il devient membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et reçoit le titre de proviseur de la Sorbonne et de supérieur de la maison de Navarre. Surtout, lors du sacre en octobre 1722, il tient le rôle d’un pair ecclésiastique.
Louis XV a successivement comme principaux ministres l’irréligieux cardinal Dubois, l’ex-régent qui tous deux décèdent rapidement. N’ayant pas encore 15 ans, le Roi a déjà vécu la mort de ses parents, de son arrière-grand-père, et, par deux fois de son ministre. Il se tourne vers sa famille et nomme premier ministre un autre de ses grands oncles, le duc de Bourbon. Jaloux de l’influence de Fleury celui-ci cherche à le faire disgracier ; mais c’est lui qui est finalement exilé sur ses terres de Chantilly ; le cardinal de Fleury est « appelé aux affaires » à l’âge de 73 ans en 1726, par le jeune Roi, dont il a l’affection et la confiance.
Le cardinal de Fleury gouverne avec prudence et sagesse, consolidant le budget de l’État, stabilisant la monnaie, reprenant la politique de Colbert ; il réorganise l’économie d’un pays mise à mal par les expériences monétaires du Régent et de Law. Il crée ainsi les conditions du développement scientifique, économique et industriel extraordinaire que va connaître le pays jusqu’à la révolution.
Son acharnement à éviter les ambitieux et les intrigants et à exercer seul le pouvoir, jusqu’à sa mort en 1743, lui vaut le surnom de « Son Éternité ». Alors pourquoi les loges ont –elles réussi à infiltrer la société française ? Car l’Eglise de France est alors traversée par les tendances gallicanes et l’hérésie janséniste qui arrêtent aux frontières de France la parole du Pape et font ignorer le bien fondé des angoisses que lui cause le péril maçonnique. La Maçonnerie profite de ces déplorables dispositions de l’esprit public. Cette dernière diffuse des brochures faites avec un art consommé pour attirer dans ses pièges les hommes de bonne foi ; elle y prêche la fameuse tolérance, masque menteur de l’intolérance la plus fanatique. La Maçonnerie, apprend peu à peu aux Français à détester le Catholicisme, parce qu’intolérant, dit-elle. En 1743, le cardinal de Fleury meurt. Ceux qui le remplacent sont de plus en plus sous l’influence de la secte et ils vont distiller le poison dans tous les rouages de l’Etat. Apres la mort du cardinal de Fleury, la Royauté française est soumise chaque jour davantage à l’influence de la Maçonnerie, qui va s’imposer à elle, en une cinquantaine d’années avec l’assassinat de Louis XVI et de Marie- Antoinette.
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Re: C'était aujourd'hui !
Je suis un peu con con, désolé, je ne comprend rien à l'histoire.
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
24 février 1848
Louis-Philippe Ier, roi des français, abdique.
Chef de la branche cadette des Bourbons, le duc d’Orléans était relié à l’Ancien Régime mais il incarnait aussi les heures glorieuses de la Révolution puisqu’il avait combattu, avec le grade de lieutenant-général, à Jemmapes et à Valmy. En juillet 1830, le peuple de Paris et les libéraux voient en lui l’homme de la situation, auquel se résignent rapidement les républicanistes – peu nombreux et indécis – et l’on répète, après La Fayette, que la monarchie est « la meilleure des républiques ». La révolution qui s’accomplit sous l’égide du deuxième roi des Français est politique et sociale tout à la fois. Charles X avait voulu s’appuyer sur l’ancienne noblesse muée en aristocratie. Louis-Philippe a vu monter les classes moyennes et, s’il est lui-même plus roi que bourgeois, il estime non sans bonnes raisons que la bourgeoisie sera le socle du nouveau régime. Une bourgeoisie violemment anticléricale, ne l’oublions pas : lors de la cérémonie organisée en 1831 au Panthéon en hommage aux morts de juillet, le clergé ne fut pas invité ; la Chambre, quant à elle, siégeait le jour de l’Assomption…
La monarchie de Juillet (1) vaut mieux que le commun mépris pour le « roi-bourgeois » réduit à la célèbre poire et mérite mieux que les clichés sur la médiocrité du régime « louis-philippard ». La Révolution de 1848 n’était pas contenue dans celle de 1830 : en Europe occidentale au XIXème siècle, les vieilles et les jeunes monarchies furent les institutrices de la démocratie. Le roi des Français pouvait être l’agent de cette accomplissement parlementaire et démocratique de la monarchie royale puisqu’il était l’homme de deux révolutions – et fin connaisseur des institutions britanniques. Pour le service de l’Etat, Louis-Philippe pouvait compter sur de grands esprits – Thiers, Guizot, Tocqueville –, de bons administrateurs, par exemple le comte Molé, et de remarquables opposants – tel Lamartine. L’intelligence collective, forgée par la Révolution, les gloires et le désastre final de l’Empire, puis le redressement du pays, atteignait alors l’un de ses sommets.
Le roi voulait consolider le régime représentatif. Avec lui, la Charte n’est plus « octroyée », ce qui laisse supposer qu’elle peut être retirée : elle résulte du pacte noué entre le roi des Français et le peuple insurgé et s’inscrit dans un projet historique clairement exprimé par Rémusat : « Le véritable orléanisme, c’est-à-dire la confiance dans le nom et la situation de la dynastie, le désir de l’enraciner en la nationalisant, la persistance enfin dans la vraie pensée de 1830, pour laquelle l’avènement de la maison d’Orléans n’était pas un expédient de salut public, mais l’accomplissement définitif de la Révolution française ». L’intention est magnifique mais ce que l’orléanisme veut accomplir implique une pleine maîtrise de la dialectique politique et sociale – qui échappe plus ou moins à la volonté des doctrinaires de l’orléanisme. Dialectique de la monarchie et de la nation, du roi et du gouvernement, du gouvernement et du peuple français, du gouvernement et de la représentation nationale.
Cette complexité donne après 1830 des résultats fortement contrastés. C’est bien une royauté nationale qui s’institue et qui fait valoir la souveraineté de la nation. Mais la monarchie tricolore n’est pas une adaptation française du système anglais dans lequel la monarchie relève de l’ordre symbolique, non de la puissance exécutive. Le régime de Juillet, comme la Vème République gaullienne, balance entre la formule anglaise dans laquelle le gouvernement conduit la politique du pays dans le dialogue avec le Parlement et un mode de gouvernement qui fait une large place à l’autorité royale. Avec Casimir-Périer, le roi règne mais ne gouverne pas, mais c’est ensuite un pouvoir personnel qui s’affirme dans le respect scrupuleux mais formel de la Charte et Guizot affirme en 1846 que « le trône n’est pas un fauteuil vide ». Il est vrai que la Chambre des députés ne connaît pas de partis organisés et disciplinés mais des majorités mouvantes, timides et rarement inspirées, peu représentatives de la nation en raison du système censitaire. Mais il existe une opinion publique très vivante, une presse pleinement libre – du moins jusqu’à l’attentat de Fieschi en 1835 – et, dans les affaires judiciaires, Louis-Philippe, hostile à la peine de mort, utilise très généreusement son droit de grâce.
Nul n’ignore que la grande faute de Louis-Philippe, s’appuyant sur Guizot, fut de refuser le suffrage universel qui aurait pu donner une base populaire à la monarchie tricolore. Ce refus n’était pas dicté par des considérations anti-démocratiques mais au contraire par la crainte d’un césarisme qui s’appuierait à nouveau sur le référendum-plébiscite. On sait aussi que la monarchie de Juillet s’effondra sous une faible poussée, parce qu’elle n’avait pas voulu se défendre…
Nous sommes les héritiers de ce régime parlementaire instable, toujours imparfait, souvent décevant, qui est indispensable à la démocratie représentative. Malgré ses fautes politiques et son échec final, le deuxième roi des Français reste aujourd’hui exemplaire dans son affirmation pacifique de la souveraineté de la nation et dans sa volonté de rassembler les Français dans un même amour de l’histoire de France. En témoigne la création dans le château de Versailles restauré par Louis-Philippe d’un musée dédié « à toutes les gloires de la France » – monarchiques, révolutionnaires et impériales (2). L’Arc de triomphe de l’Etoile, dont la construction entreprise en 1806 est achevée en 1836, témoigne de ce même souci d’unité nationale puisque Louis-Philippe décide d’y inscrire toutes les batailles menées entre 1792 et 1815 et de faire sculpter « Le départ des Volontaires de 1792 » (ou « La Marseillaise ») de Rude et « Le Triomphe de Napoléon » de Cortot. Cette nationalisation monumentale de notre histoire mérite d’être célébrée et actualisée.
Bertrand Renouvin
***
(1) Sur la monarchie de Juillet, l’ouvrage de référence est celui d’Arnaud Teyssier, Louis-Philippe, Le dernier roi des Français, Perrin, 2010. On lira avec profit la réédition de l’ouvrage de Sébastien Charléty, Histoire de la monarchie de Juillet, 1830-1848, Présentation d’Arnaud Teyssier, Perrin, 2018.
(2) Cf. l’article que Marc Sévrien a consacré à l’exposition « Louis-Philippe et Versailles » dans le numéro 1154 de « Royaliste ».
https://www.la-couronne.org/tribune-de-royalistes/la-monarchie-tricolore/
Louis-Philippe Ier, roi des français, abdique.
Chef de la branche cadette des Bourbons, le duc d’Orléans était relié à l’Ancien Régime mais il incarnait aussi les heures glorieuses de la Révolution puisqu’il avait combattu, avec le grade de lieutenant-général, à Jemmapes et à Valmy. En juillet 1830, le peuple de Paris et les libéraux voient en lui l’homme de la situation, auquel se résignent rapidement les républicanistes – peu nombreux et indécis – et l’on répète, après La Fayette, que la monarchie est « la meilleure des républiques ». La révolution qui s’accomplit sous l’égide du deuxième roi des Français est politique et sociale tout à la fois. Charles X avait voulu s’appuyer sur l’ancienne noblesse muée en aristocratie. Louis-Philippe a vu monter les classes moyennes et, s’il est lui-même plus roi que bourgeois, il estime non sans bonnes raisons que la bourgeoisie sera le socle du nouveau régime. Une bourgeoisie violemment anticléricale, ne l’oublions pas : lors de la cérémonie organisée en 1831 au Panthéon en hommage aux morts de juillet, le clergé ne fut pas invité ; la Chambre, quant à elle, siégeait le jour de l’Assomption…
La monarchie de Juillet (1) vaut mieux que le commun mépris pour le « roi-bourgeois » réduit à la célèbre poire et mérite mieux que les clichés sur la médiocrité du régime « louis-philippard ». La Révolution de 1848 n’était pas contenue dans celle de 1830 : en Europe occidentale au XIXème siècle, les vieilles et les jeunes monarchies furent les institutrices de la démocratie. Le roi des Français pouvait être l’agent de cette accomplissement parlementaire et démocratique de la monarchie royale puisqu’il était l’homme de deux révolutions – et fin connaisseur des institutions britanniques. Pour le service de l’Etat, Louis-Philippe pouvait compter sur de grands esprits – Thiers, Guizot, Tocqueville –, de bons administrateurs, par exemple le comte Molé, et de remarquables opposants – tel Lamartine. L’intelligence collective, forgée par la Révolution, les gloires et le désastre final de l’Empire, puis le redressement du pays, atteignait alors l’un de ses sommets.
Le roi voulait consolider le régime représentatif. Avec lui, la Charte n’est plus « octroyée », ce qui laisse supposer qu’elle peut être retirée : elle résulte du pacte noué entre le roi des Français et le peuple insurgé et s’inscrit dans un projet historique clairement exprimé par Rémusat : « Le véritable orléanisme, c’est-à-dire la confiance dans le nom et la situation de la dynastie, le désir de l’enraciner en la nationalisant, la persistance enfin dans la vraie pensée de 1830, pour laquelle l’avènement de la maison d’Orléans n’était pas un expédient de salut public, mais l’accomplissement définitif de la Révolution française ». L’intention est magnifique mais ce que l’orléanisme veut accomplir implique une pleine maîtrise de la dialectique politique et sociale – qui échappe plus ou moins à la volonté des doctrinaires de l’orléanisme. Dialectique de la monarchie et de la nation, du roi et du gouvernement, du gouvernement et du peuple français, du gouvernement et de la représentation nationale.
Cette complexité donne après 1830 des résultats fortement contrastés. C’est bien une royauté nationale qui s’institue et qui fait valoir la souveraineté de la nation. Mais la monarchie tricolore n’est pas une adaptation française du système anglais dans lequel la monarchie relève de l’ordre symbolique, non de la puissance exécutive. Le régime de Juillet, comme la Vème République gaullienne, balance entre la formule anglaise dans laquelle le gouvernement conduit la politique du pays dans le dialogue avec le Parlement et un mode de gouvernement qui fait une large place à l’autorité royale. Avec Casimir-Périer, le roi règne mais ne gouverne pas, mais c’est ensuite un pouvoir personnel qui s’affirme dans le respect scrupuleux mais formel de la Charte et Guizot affirme en 1846 que « le trône n’est pas un fauteuil vide ». Il est vrai que la Chambre des députés ne connaît pas de partis organisés et disciplinés mais des majorités mouvantes, timides et rarement inspirées, peu représentatives de la nation en raison du système censitaire. Mais il existe une opinion publique très vivante, une presse pleinement libre – du moins jusqu’à l’attentat de Fieschi en 1835 – et, dans les affaires judiciaires, Louis-Philippe, hostile à la peine de mort, utilise très généreusement son droit de grâce.
Nul n’ignore que la grande faute de Louis-Philippe, s’appuyant sur Guizot, fut de refuser le suffrage universel qui aurait pu donner une base populaire à la monarchie tricolore. Ce refus n’était pas dicté par des considérations anti-démocratiques mais au contraire par la crainte d’un césarisme qui s’appuierait à nouveau sur le référendum-plébiscite. On sait aussi que la monarchie de Juillet s’effondra sous une faible poussée, parce qu’elle n’avait pas voulu se défendre…
Nous sommes les héritiers de ce régime parlementaire instable, toujours imparfait, souvent décevant, qui est indispensable à la démocratie représentative. Malgré ses fautes politiques et son échec final, le deuxième roi des Français reste aujourd’hui exemplaire dans son affirmation pacifique de la souveraineté de la nation et dans sa volonté de rassembler les Français dans un même amour de l’histoire de France. En témoigne la création dans le château de Versailles restauré par Louis-Philippe d’un musée dédié « à toutes les gloires de la France » – monarchiques, révolutionnaires et impériales (2). L’Arc de triomphe de l’Etoile, dont la construction entreprise en 1806 est achevée en 1836, témoigne de ce même souci d’unité nationale puisque Louis-Philippe décide d’y inscrire toutes les batailles menées entre 1792 et 1815 et de faire sculpter « Le départ des Volontaires de 1792 » (ou « La Marseillaise ») de Rude et « Le Triomphe de Napoléon » de Cortot. Cette nationalisation monumentale de notre histoire mérite d’être célébrée et actualisée.
Bertrand Renouvin
***
(1) Sur la monarchie de Juillet, l’ouvrage de référence est celui d’Arnaud Teyssier, Louis-Philippe, Le dernier roi des Français, Perrin, 2010. On lira avec profit la réédition de l’ouvrage de Sébastien Charléty, Histoire de la monarchie de Juillet, 1830-1848, Présentation d’Arnaud Teyssier, Perrin, 2018.
(2) Cf. l’article que Marc Sévrien a consacré à l’exposition « Louis-Philippe et Versailles » dans le numéro 1154 de « Royaliste ».
https://www.la-couronne.org/tribune-de-royalistes/la-monarchie-tricolore/
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Re: C'était aujourd'hui !
20 aout 1940
Attaque d'alpiniste à Mexico
Trotski est mortellement blessé le 20 août 1940 à Mexico à 17 h 30, dans le quartier de Coyoacán, d'un coup de piolet à l'arrière du crâne par un agent de Staline (Jacques Mornard ou Franck Jacson, de son vrai nom Ramón Mercader) recruté par Nahum Eitingon. Ramón Mercader est introduit dans l'entourage de Trotski grâce à sa petite-amie. Il invoque la relecture d’un manuscrit destiné à être publié dans un journal communiste pour le rencontrer. Le piolet, dont il a raccourci le manche, est dissimulé dans une gabardine qu'il porte malgré la chaleur. Avant de succomber le lendemain à ses blessures, Trotski confie : « Dites à nos amis : je suis sûr de la victoire de la IVe Internationale. »
Le meurtrier est arrêté par Joseph Hansen et Charles Cornell, deux militants américains qui servaient à Trotski de gardes du corps et de secrétaires. Cornell est présent au moment du meurtre mais ne réussit pas à l'empêcher. Ramón Mercader sera par la suite remis à la police mexicaine et condamné à vingt ans de réclusion, peine maximale alors en vigueur au Mexique. Il sera décoré de l'ordre de Lénine en Union soviétique.
Attaque d'alpiniste à Mexico
Trotski est mortellement blessé le 20 août 1940 à Mexico à 17 h 30, dans le quartier de Coyoacán, d'un coup de piolet à l'arrière du crâne par un agent de Staline (Jacques Mornard ou Franck Jacson, de son vrai nom Ramón Mercader) recruté par Nahum Eitingon. Ramón Mercader est introduit dans l'entourage de Trotski grâce à sa petite-amie. Il invoque la relecture d’un manuscrit destiné à être publié dans un journal communiste pour le rencontrer. Le piolet, dont il a raccourci le manche, est dissimulé dans une gabardine qu'il porte malgré la chaleur. Avant de succomber le lendemain à ses blessures, Trotski confie : « Dites à nos amis : je suis sûr de la victoire de la IVe Internationale. »
Le meurtrier est arrêté par Joseph Hansen et Charles Cornell, deux militants américains qui servaient à Trotski de gardes du corps et de secrétaires. Cornell est présent au moment du meurtre mais ne réussit pas à l'empêcher. Ramón Mercader sera par la suite remis à la police mexicaine et condamné à vingt ans de réclusion, peine maximale alors en vigueur au Mexique. Il sera décoré de l'ordre de Lénine en Union soviétique.
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Re: C'était aujourd'hui !
En même temps il prévoyait d'assassiner Staline (on en a la preuve et même certains historiens trotskystes assument)bon bah c'était le duel de Cow-Boy, et il a perdu Staline a tiré plus vite.
https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/reponse-a-m-edwy-plenel-refuser-le-story-telling-de-trotsky-serait-ce-du-negationnisme/
On Pensera à Pierre Broué.
M'enfin bon quand on sait le merdier que c'est les loges trotskytes aux U.S.A, les alliance avec les nazis politisions accélérationnistes et toutiquanti, sans parler de lutte ouvrière en France et ses rites échangistes chelous sous les douches, bon on dira que ces triste mais qu'on regrette rien.
https://www.initiative-communiste.fr/articles/billet-rouge-2/reponse-a-m-edwy-plenel-refuser-le-story-telling-de-trotsky-serait-ce-du-negationnisme/
On Pensera à Pierre Broué.
M'enfin bon quand on sait le merdier que c'est les loges trotskytes aux U.S.A, les alliance avec les nazis politisions accélérationnistes et toutiquanti, sans parler de lutte ouvrière en France et ses rites échangistes chelous sous les douches, bon on dira que ces triste mais qu'on regrette rien.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Plaristes a écrit:En même temps il prévoyait d'assassiner Staline (on en a la preuve et même certains historiens trotskystes assument)bon bah c'était le duel de Cow-Boy, et il a perdu Staline a tiré plus vite.
Mouais .... enfin il a surtout tiré sur un homme désarmé (pas que j'ai spécialement de la sympathie pour Trotsky)
Francis XV- Sage
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Re: C'était aujourd'hui !
Francis15 a écrit:Mouais .... enfin il a surtout tiré sur un homme désarmé (pas que j'ai spécialement de la sympathie pour Trotsky)
Depuis quand les assassinats c'est propre?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Plaristes a écrit:Francis15 a écrit:Mouais .... enfin il a surtout tiré sur un homme désarmé (pas que j'ai spécialement de la sympathie pour Trotsky)
Depuis quand les assassinats c'est propre?
Je te ferais remarquer que t'as d'abord parlé de duel de cowboy et non d'assassinat gros sophiste de base.
Francis XV- Sage
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Re: C'était aujourd'hui !
Non mais ça c'est parce-qu'ils aimaient les westerns.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Et l'alpinisme.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
aPOTRE a écrit:.c'est pierre laval le Traître de la Nation et non pas Pétain !
Ce deux poids deux mesures... J'aurais aimé savoir comment notre résistant en herbe aurait pris cette phrase, son silence aurait confirmé qu'il était côté milicien.
Plaristes Evariste- Vénérable
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