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C'était aujourd'hui !
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Merl1
Alpha55
Halice
Frère Barnabé
El seductor
Pierre Lequédec
FAB42
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Re: C'était aujourd'hui !
bonjour , Vatican 2
le sacré désacralisé = Eglise vide , c'est un constat .
bon dimanche ,
cordialement .
le sacré désacralisé = Eglise vide , c'est un constat .
bon dimanche ,
cordialement .
Invité- Invité
Re: C'était aujourd'hui !
andre 41 a écrit:bonjour , Vatican 2
le sacré désacralisé = Eglise vide , c'est un constat .
bon dimanche ,
cordialement .
Ça dépend où.
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
"Les princes maghrébins" ? Je reviens sur cette journée anniversaire de la prise de Constantine pour rectifier cette erreur. Il n'y avait pas dans ce qui sera l'Algérie de "princes maghrébins", car le Maghreb n'était en rien une fédération politique royale... Cette dénomination représentait un conglomérat arabo-berbère, divisé en tribus ennemies pour la plupart qui se groupaient en fonction de leurs intérêts, où passaient du côté des Français toujours en fonction de leurs intérêts. Les "Princes" en l'occurence étaient donc des Chefs de tribus, comme Abd el Kader... et Mahomet !
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
El seductor a écrit:"Les princes maghrébins" ? Je reviens sur cette journée anniversaire de la prise de Constantine pour rectifier cette erreur. Il n'y avait pas dans ce qui sera l'Algérie de "princes maghrébins", car le Maghreb n'était en rien une fédération politique royale... Cette dénomination représentait un conglomérat arabo-berbère, divisé en tribus ennemies pour la plupart qui se groupaient en fonction de leurs intérêts, où passaient du côté des Français toujours en fonction de leurs intérêts. Les "Princes" en l'occurence étaient donc des Chefs de tribus, comme Abd el Kader... et Mahomet !
bonjour ,
http://bernardlugan.blogspot.fr/2017/02/nouveau-livre-de-bernard-lugan-algerie.html
cordialement .
Invité- Invité
le 16 octobre 1793 : la Reine de France, Marie-Antoinette, est guillotinée.
Je suis incorrigible , mais elle le vaut bien .
- le 16 octobre 1793 : la Reine de France, Marie-Antoinette, est guillotinée.
Après un procès expéditif entamé le 14 octobre, la Reine Marie-Antoinette est condamnée à mort pour haute trahison et exécutée place de la Révolution.
Trois chefs d'accusation ont été retenus :
– avoir épuisé le trésor national;
– avoir entretenu des intelligences et des correspondances avec l'ennemi;
– avoir tramé des conspirations contre la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat
C'est avec courage et dignité qu'elle monte sur l'échafaud, laissant derrière elle son fils et sa fille. Emprisonnée depuis l'été 1792, elle meurt moins d'un an après l'exécution de son époux, le Roi Louis XVI.
Marie-Antoinette avant son exécution (William Hamilton).
Jusqu'au bout, elle fait preuve d'un courage exemplaire. Elle refuse de se confesser à l'abbé constitutionnel Girard. Et quand ce dernier, l'invite au courage, elle répond : "Du courage ! Ah ! Monsieur, il y a plusieurs années que j'en fais l'apprentissage. Ce n'est pas au moment que mes maux vont finir qu'on m'en verra manquer. "
Lorsqu'elle arrive sur la plate-forme de l'échafaud, par mégarde son pied heurte celui du bourreau Sanson. " Monsieur je vous demande excuse, je ne l'ai pas fait exprès. "
Invité- Invité
Re: C'était aujourd'hui !
C’est à vous, ma sœur que j’écris pour la dernière fois.
Je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse – elle ne l’est que pour les criminels – mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre. Je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer, que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs, sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelles en feront le bonheur ; que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère, par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils à son tour, rende à sa sœur tous les soins, tous les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que dans quelque position qu’ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation, et dans le bonheur on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. […]
Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.
Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée. N’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans Sa bonté, Il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps, pour qu’Il veuille bien recevoir mon âme dans Sa miséricorde et Sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis ; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant. Qu’ils sachent du moins que jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.
Adieu, ma bonne et tendre sœur. Puisse cette lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu, je ne vais plus que m’occuper de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Je viens d’être condamnée non pas à une mort honteuse – elle ne l’est que pour les criminels – mais à aller rejoindre votre frère. Comme lui innocente, j’espère montrer la même fermeté que lui dans ses derniers moments. Je suis calme comme on l’est quand la conscience ne reproche rien ; j’ai un profond regret d’abandonner mes pauvres enfants. Vous savez que je n’existais que pour eux et vous, ma bonne et tendre sœur. Vous qui avez par votre amitié tout sacrifié pour être avec nous, dans quelle position je vous laisse ! J’ai appris par le plaidoyer même du procès que ma fille était séparée de vous. Hélas ! La pauvre enfant, je n’ose pas lui écrire, elle ne recevrait pas ma lettre. Je ne sais pas même si celle-ci vous parviendra. Recevez pour eux deux ici ma bénédiction. J’espère qu’un jour, lorsqu’ils seront plus grands, ils pourront se réunir avec vous et jouir en entier de vos tendres soins. Qu’ils pensent tous deux à ce que je n’ai cessé de leur inspirer, que les principes et l’exécution exacte de ses devoirs, sont la première base de la vie, que leur amitié et leur confiance mutuelles en feront le bonheur ; que ma fille sente qu’à l’âge qu’elle a, elle doit toujours aider son frère, par les conseils que l’expérience qu’elle aura de plus que lui et son amitié pourront lui inspirer ; que mon fils à son tour, rende à sa sœur tous les soins, tous les services que l’amitié peut inspirer ; qu’ils sentent enfin tous deux que dans quelque position qu’ils pourront se trouver, ils ne seront vraiment heureux que par leur union ; qu’ils prennent exemple de nous. Combien dans nos malheurs, notre amitié nous a donné de consolation, et dans le bonheur on jouit doublement quand on peut le partager avec un ami, et où en trouver de plus tendre, de plus cher que dans sa propre famille ? Que mon fils n’oublie jamais les derniers mots de son père que je lui répète expressément : qu’il ne cherche jamais à venger notre mort. […]
Il me reste à vous confier encore mes dernières pensées. J’aurais voulu les écrire dès le commencement du procès, mais, outre qu’on ne me laissait pas écrire, la marche a été si rapide que je n’en aurais réellement pas eu le temps.
Je meurs dans la religion catholique, apostolique et romaine, dans celle de mes pères, dans celle où j’ai été élevée, et que j’ai toujours professée. N’ayant aucune consolation spirituelle à attendre, ne sachant pas s’il existe encore ici des prêtres de cette religion, et même le lieu où je suis les exposerait trop s’ils y entraient une fois. Je demande sincèrement pardon à Dieu de toutes les fautes que j’ai pu commettre depuis que j’existe. J’espère que, dans Sa bonté, Il voudra bien recevoir mes derniers vœux, ainsi que ceux que je fais depuis longtemps, pour qu’Il veuille bien recevoir mon âme dans Sa miséricorde et Sa bonté. Je demande pardon à tous ceux que je connais et à vous ma sœur, en particulier, de toutes les peines que, sans le vouloir, j’aurais pu leur causer. Je pardonne à tous mes ennemis le mal qu’ils m’ont fait. Je dis ici adieu à mes tantes et à tous mes frères et sœurs. J’avais des amis ; l’idée d’en être séparée pour jamais et leurs peines sont un des plus grands regrets que j’emporte en mourant. Qu’ils sachent du moins que jusqu’à mon dernier moment, j’ai pensé à eux.
Adieu, ma bonne et tendre sœur. Puisse cette lettre vous arriver. Pensez toujours à moi ; je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que ces pauvres et chers enfants. Mon Dieu ! qu’il est déchirant de les quitter pour toujours ! Adieu, adieu, je ne vais plus que m’occuper de mes devoirs spirituels. Comme je ne suis pas libre dans mes actions, on m’amènera peut-être un prêtre, mais je proteste ici que je ne lui dirai pas un mot et que je le traiterai comme un être absolument étranger.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Punaise on était presque synchro....
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
c'est odieux ceux qui les ont condamné comme criminel , ça me fait penser à Jésus condamné comme un criminel , comme le fait l'islam à l'égard des autres !Merl1 a écrit:Punaise on était presque synchro....
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
J'ai cru au départ que vous aviez posté délibérément pour compléter , mais en regardant l'heure effectivement il n'en est rien .Merl1 a écrit:Punaise on était presque synchro....
Oui aPOTRE de manière générale cette révolution n'a rien à envier à certains criminels d'aujourd'hui par la cruauté qui s'est exprimée et franchement j'ai honte pour mon pays pour ces faits .
Invité- Invité
Re: C'était aujourd'hui !
Les "procés" de la Révolution française ont précédé les procés des tribunaux de Moscou et de Lénine, Staline, etc...
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
17 octobre1979 :
Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la Paix
Mère Teresa, qualifiée de «sainte des vivants» par l'hebdomadaire américain Time, devient le 60e Nobel de la Paix. Un choix incontesté, en rupture avec les précédents lauréats majoritairement issus du monde politique.
Mère Teresa, religieuse catholique indienne de 69 ans, au service des plus miséreux à Calcutta, est choisie par les membres du Comité d'attribution du prix Nobel de la Paix, le 17 octobre 1979. Elle devient ainsi la sixième femme à recevoir cette distinction depuis sa création en 1901; récompensée parce que «cette année, le monde a tourné son attention vers le sort des enfants, et c'est précisément les catégories pour lesquelles Mère Teresa travaille si généreusement, depuis tant d'années» annonce le Comité.
La lauréate est retenue parmi 56 candidats et 19 organisations, dont la Ligue Anti-Esclavagiste à Londres et le Président américain Jimmy Carter, nommé pour ses efforts pour la paix au Moyen-Orient.
Lorsque la nouvelle est communiquée, la petite sœur qui a déjà reçu 15 distinctions internationales, répond simplement qu'elle l'accepte «pour la plus grande gloire de Dieu et le bien de notre peuple, le plus pauvre parmi les pauvres. C'est merveilleux. Que Dieu bénisse tout le monde!»
Le choix du comité Nobel, par son caractère religieux, interrompt de longues années de controverses à propos des lauréats récompensés. Le président Carter envoie aussitôt un télégramme: «Votre travail… a été une grande inspiration pour tous ceux d'entre nous qui ont chéri et épousé la cause des droits de l'Homme.» Et le Pape Jean-Paul II ne cache rien de l'immense joie qu'il éprouve.
http://www.lefigaro.fr/histoire/2014/12/10/26001-20141210ARTFIG00092-1979-mere-teresa-recoit-le-prix-nobel-de-la-paix.php
Mère Teresa reçoit le prix Nobel de la Paix
Mère Teresa, qualifiée de «sainte des vivants» par l'hebdomadaire américain Time, devient le 60e Nobel de la Paix. Un choix incontesté, en rupture avec les précédents lauréats majoritairement issus du monde politique.
Mère Teresa, religieuse catholique indienne de 69 ans, au service des plus miséreux à Calcutta, est choisie par les membres du Comité d'attribution du prix Nobel de la Paix, le 17 octobre 1979. Elle devient ainsi la sixième femme à recevoir cette distinction depuis sa création en 1901; récompensée parce que «cette année, le monde a tourné son attention vers le sort des enfants, et c'est précisément les catégories pour lesquelles Mère Teresa travaille si généreusement, depuis tant d'années» annonce le Comité.
La lauréate est retenue parmi 56 candidats et 19 organisations, dont la Ligue Anti-Esclavagiste à Londres et le Président américain Jimmy Carter, nommé pour ses efforts pour la paix au Moyen-Orient.
Lorsque la nouvelle est communiquée, la petite sœur qui a déjà reçu 15 distinctions internationales, répond simplement qu'elle l'accepte «pour la plus grande gloire de Dieu et le bien de notre peuple, le plus pauvre parmi les pauvres. C'est merveilleux. Que Dieu bénisse tout le monde!»
Le choix du comité Nobel, par son caractère religieux, interrompt de longues années de controverses à propos des lauréats récompensés. Le président Carter envoie aussitôt un télégramme: «Votre travail… a été une grande inspiration pour tous ceux d'entre nous qui ont chéri et épousé la cause des droits de l'Homme.» Et le Pape Jean-Paul II ne cache rien de l'immense joie qu'il éprouve.
http://www.lefigaro.fr/histoire/2014/12/10/26001-20141210ARTFIG00092-1979-mere-teresa-recoit-le-prix-nobel-de-la-paix.php
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Le "Prix Nobel", c'est comme la Légion d'Honneur chez nous, aucune crédibilité !
El seductor- Maître
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Re: C'était aujourd'hui !
El seductor a écrit:Le "Prix Nobel", c'est comme la Légion d'Honneur chez nous, aucune crédibilité !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Lysliane a écrit:Encore que en 79 c'était sûrement plus sérieux .
Elle est choisie par les membres du Comité d'attribution du prix Nobel de la Paix, le 17 octobre 1979 mais la cérémonie à lieu le 10 décembre 1979.
Extrait du discours de Mère Teresa à Oslo lors de la remise du Prix Nobel:
L'avortement
Et je ressens quelque chose que je voudrais partager avec vous. Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? L'Écriture déclare elle-même : « Même si une mère peut oublier son enfant, moi, je ne vous oublierai pas. Je vous ai gardés dans la paume de ma main. » Même si une mère pouvait oublier... Mais aujourd'hui on tue des millions d'enfants à naître. Et nous ne disons rien. On lit dans les journaux le nombre de ceux-ci ou de ceux-là qui sont tués, de tout ce qui est détruit, mais personne ne parle des millions de petits êtres qui ont été conçus avec la même vie que vous et moi, avec la vie de Dieu. Et nous ne disons rien. Nous l'admettons pour nous conformer aux vues des pays qui ont légalisé l'avortement. Ces nations sont les plus pauvres. Elles ont peur des petits, elles ont peur de l'enfant à naître et cet enfant doit mourir ; parce qu'elles ne veulent pas nourrir un enfant de plus, élever un enfant de plus, l'enfant doit mourir.
Et ici, je vous demande, au nom de ces petits... car ce fut un enfant à naître qui reconnut la présence de Jésus lorsque Marie vint rendre visite à Elisabeth, sa cousine. Comme nous pouvons le lire dans 1'Evangile, à l'instant où Marie pénétra dans la maison, le petit qui était alors dans le ventre de sa mère tressaillit de joie en reconnaissant le Prince de la Paix.
C'est pourquoi, aujourd'hui, je vous invite à prendre ici cette forte résolution : nous allons sauver tous les petits enfants, tous les enfants à naître, nous allons leur donner une chance de naître. Et que ferons-nous pour cela ? Nous lutterons contre l'avortement par l'adoption. Le Bon Dieu a déjà si merveilleusement béni le travail que nous avons fait, que nous avons pu sauver des milliers d'enfants. Et des milliers d'enfants ont trouvé un foyer où ils sont aimés. Nous avons apporté tant de joie dans les maisons où il n'y avait pas d'enfant !
C'est pourquoi, aujourd'hui, en présence de Sa Majesté et devant vous tous qui venez de pays différents, je vous le demande : prions tous d'avoir le courage de défendre l'enfant à naître et de donner à l'enfant la possibilité d'aimer et d'être aimé. Et je pense qu'ainsi —avec la grâce de Dieu — nous pourrons apporter la paix dans le monde. Nous en avons la possibilité. Ici, en Norvège, vous êtes — avec la bénédiction de Dieu — vous êtes assez à l'aise. Mais je suis sûre que dans les familles, dans beaucoup de nos maisons, peut-être que nous n'avons pas faim pour un morceau de pain, mais peut-être qu'il y a quelqu'un dans la famille qui n'est pas désiré, qui n'est pas aimé, qui n'est pas soigné, qui est oublié. Il y a l'amour. L'amour commence à la maison. Un amour, pour être vrai, doit faire mal.
http://www.evangelium-vitae.org/actualite/388/discours-de-mere-teresa-a-oslo-lors-du-prix-nobel--10121979.htm
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
18 octobre 1685
Édit de Fontainebleau
L’édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 16851, révoque l’édit de Nantes par lequel Henri IV, en 1598, avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants. Cet édit de Fontainebleau est plus connu sous l'appellation non officielle de « Révocation de l'édit de Nantes ».
S’il y a Église Une, il n’y en a pas deux. Unique et unie, l’Église Catholique exclut par son concept même toute autre “ Église ”. Voilà qui est de foi divine, et qui nous attache à cette unique Église comme au grand et universel “ Dessein de Dieu sur le monde et dans l’histoire ”, comme à la seule société humaine qui soit le visible et mystérieux Corps Mystique du Christ. Le reste n’est que schisme, hérésie, vaines inventions des hommes qui ne procurent pas la grâce de Dieu.
Dès le début de son règne, Louis XIV, cherchant à unifier son royaume sur les plans religieux, administratif et politique, souhaite faire disparaître le protestantisme de France, les huguenots constituant, en outre, un groupe socio-politique proche des nations protestantes ennemies du Royaume de France. Après des années de persécutions et de conversions forcées, sur la foi des rapports des intendants qui s'attribuent le mérite d'avoir extirpé le protestantisme de leur juridiction, considérant donc que le protestantisme français a pratiquement disparu, le pouvoir royal décide que l'édit de Nantes, devenu caduc, peut être révoqué. La conséquence la plus concrète de la révocation de l'édit est l'accélération de l'exil définitif de quelque 200 000 personnes, soit environ un pour cent de la population du Royaume vers l'Angleterre, les Pays-Bas, la Suisse et la Prusse, et parfois de leurs colonies comme l'Amérique ou l'Afrique du sud.
Édit de Fontainebleau
L’édit de Fontainebleau, signé par Louis XIV le 18 octobre 16851, révoque l’édit de Nantes par lequel Henri IV, en 1598, avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants. Cet édit de Fontainebleau est plus connu sous l'appellation non officielle de « Révocation de l'édit de Nantes ».
S’il y a Église Une, il n’y en a pas deux. Unique et unie, l’Église Catholique exclut par son concept même toute autre “ Église ”. Voilà qui est de foi divine, et qui nous attache à cette unique Église comme au grand et universel “ Dessein de Dieu sur le monde et dans l’histoire ”, comme à la seule société humaine qui soit le visible et mystérieux Corps Mystique du Christ. Le reste n’est que schisme, hérésie, vaines inventions des hommes qui ne procurent pas la grâce de Dieu.
Dès le début de son règne, Louis XIV, cherchant à unifier son royaume sur les plans religieux, administratif et politique, souhaite faire disparaître le protestantisme de France, les huguenots constituant, en outre, un groupe socio-politique proche des nations protestantes ennemies du Royaume de France. Après des années de persécutions et de conversions forcées, sur la foi des rapports des intendants qui s'attribuent le mérite d'avoir extirpé le protestantisme de leur juridiction, considérant donc que le protestantisme français a pratiquement disparu, le pouvoir royal décide que l'édit de Nantes, devenu caduc, peut être révoqué. La conséquence la plus concrète de la révocation de l'édit est l'accélération de l'exil définitif de quelque 200 000 personnes, soit environ un pour cent de la population du Royaume vers l'Angleterre, les Pays-Bas, la Suisse et la Prusse, et parfois de leurs colonies comme l'Amérique ou l'Afrique du sud.
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Re: C'était aujourd'hui !
alabator a écrit:https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Maghreb
Vous êtes vraiment un troll Franline.
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Re: C'était aujourd'hui !
L’affaire des Placards est la polémique que provoqua le placardage clandestin d'un texte anticatholique sur les lieux publics à Paris et dans plusieurs villes de province, pendant la nuit du 17 octobre 1534. Elle provoqua la fin de la politique de conciliation menée par le roi François Ier en faveur des luthériens.
https://www.herodote.net/18_octobre_1534-evenement-15341018.php
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
19 octobre 1789
Fondation du club des Jacobins
La Société des amis de la Constitution, plus connue ensuite sous le nom de club des Jacobins, est le plus célèbre des clubs de la Révolution française. « C’est ici que s’est préparée la Révolution, dit Georges Couthon en 1793, c’est ici qu’elle s’est faite, c’est ici que se sont préparés tous les grands événements ».
Appelé d'abord club breton, le club tient son nom du couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré (collège des Jacobins) où il s’est installé en 1789. Le club des Jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d’une remarquable efficacité. L’action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 17945. À cette époque, l’adjectif jacobin signifie partisan de la politique du Comité de salut public. À la fin de 1793, environ 6 000 sociétés de même type sont en correspondance avec lui dans toute la France6. La chute de Robespierre marque la fin du grand rôle politique exercé par le club et entraîne sa dissolution en novembre 1794.
Depuis cette époque, le nom et l’adjectif s’appliquent à un homme, une femme ou un courant politique hostile à toute idée d’affaiblissement et de démembrement de l’État centralisé.
Fondation du club des Jacobins
La Société des amis de la Constitution, plus connue ensuite sous le nom de club des Jacobins, est le plus célèbre des clubs de la Révolution française. « C’est ici que s’est préparée la Révolution, dit Georges Couthon en 1793, c’est ici qu’elle s’est faite, c’est ici que se sont préparés tous les grands événements ».
Appelé d'abord club breton, le club tient son nom du couvent des Jacobins de la rue Saint-Honoré (collège des Jacobins) où il s’est installé en 1789. Le club des Jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d’une remarquable efficacité. L’action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 17945. À cette époque, l’adjectif jacobin signifie partisan de la politique du Comité de salut public. À la fin de 1793, environ 6 000 sociétés de même type sont en correspondance avec lui dans toute la France6. La chute de Robespierre marque la fin du grand rôle politique exercé par le club et entraîne sa dissolution en novembre 1794.
Depuis cette époque, le nom et l’adjectif s’appliquent à un homme, une femme ou un courant politique hostile à toute idée d’affaiblissement et de démembrement de l’État centralisé.
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Re: C'était aujourd'hui !
20 octobre 1989 : la France perd sa souveraineté législative sans que le peuple ne se prononce.
Le Conseil d'Etat rend un arrêté par lequel il renverse sa jurisprudence de 1969, et décide que les traités internationaux prévalent sur les lois nationales qui leur étaient antérieures. Par l'arrêt Nicolo , le Conseil d'État a accepté de contrôler la compatibilité d'une loi avec les stipulations d'un traité, même lorsque la loi est postérieure à l'acte international en cause, en application de l'article 55 de la Constitution, abandonnant ainsi la théorie de la loi écran.
http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Decisions/Les-decisions-les-plus-importantes-du-Conseil-d-Etat/20-octobre-1989-Nicolo
Le Conseil d'Etat rend un arrêté par lequel il renverse sa jurisprudence de 1969, et décide que les traités internationaux prévalent sur les lois nationales qui leur étaient antérieures. Par l'arrêt Nicolo , le Conseil d'État a accepté de contrôler la compatibilité d'une loi avec les stipulations d'un traité, même lorsque la loi est postérieure à l'acte international en cause, en application de l'article 55 de la Constitution, abandonnant ainsi la théorie de la loi écran.
http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Decisions/Les-decisions-les-plus-importantes-du-Conseil-d-Etat/20-octobre-1989-Nicolo
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Re: C'était aujourd'hui !
donc coup d'état contre le peuple !Merl1 a écrit:20 octobre 1989 : la France perd sa souveraineté législative sans que le peuple ne se prononce.
Le Conseil d'Etat rend un arrêté par lequel il renverse sa jurisprudence de 1969, et décide que les traités internationaux prévalent sur les lois nationales qui leur étaient antérieures. Par l'arrêt Nicolo , le Conseil d'État a accepté de contrôler la compatibilité d'une loi avec les stipulations d'un traité, même lorsque la loi est postérieure à l'acte international en cause, en application de l'article 55 de la Constitution, abandonnant ainsi la théorie de la loi écran.
http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Decisions/Les-decisions-les-plus-importantes-du-Conseil-d-Etat/20-octobre-1989-Nicolo
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
20 octobre 1614: La majorité de Louis XIII
La fin de la régence
Afin de satisfaire aux ambitions de la reine mère Marie de Médicis, le peintre anversois Rubens, alors au faîte de sa gloire artistique, réalise une grande série de vingt-quatre toiles destinée à prendre place dans la galerie occidentale du tout nouveau palais du Luxembourg. Commandée en 1622, la série est installée en 1625. Véritable programme iconographique et politique, le cycle rubénien choisit – de manière concertée entre le peintre et l’entourage de la reine mère (Richelieu, l’abbé Maugis ou Fabri de Pereisc) – de célébrer des épisodes cruciaux de la vie de Marie de Médicis. Campée en héroïne, la princesse florentine devient reine de France (1600), mère du dauphin (1601), puis régente à la mort d’Henri IV (1610), avant d’être écartée du pouvoir par son fils Louis XIII en 1617 – ce que Rubens tait évidemment, comme il tait la prise d’armes contre le roi lors des deux « guerres de la mère et du fils ». La réconciliation en 1622 et le retour de Marie de Médicis au conseil du roi viennent clore la série sur un équilibre restauré qui paraît définitif.
La Majorité de Louis XIII marque la fin de la régence nominale de Marie de Médicis et partage symboliquement le mur droit de la galerie en deux parties distinctes. Rubens recourt au répertoire classique de la représentation du royaume comme une nef dont le roi assure un pilotage adroit et avisé. La force du peintre réside cependant dans l’adjonction en une composition savante de plusieurs figures allégoriques autour du couple royal pour lui donner une force symbolique nouvelle.
L’allégorie pour gommer le réel
Seule toile du cycle rubénien dans laquelle le jeune roi porte tous les attributs de la souveraineté, La Majorité de Louis XIII est aussi celle où la reine mère rend compte au roi de ses vertus et de ses qualités à gouverner. La subtilité de Rubens est bien de parvenir à signifier la gloire de Marie de Médicis dans la reddition de l’autorité souveraine dans les mains de son fils : la reine mère n’a jamais paru aussi puissante et proche du pouvoir qu’en le rendant à sa source légitime. Chaque allégorie peut alors renvoyer aux vertus politiques du roi comme à celle de sa mère, l’ensemble de ces vertus ayant permis au vaisseau de l’État d’avoir évité les écueils de la minorité royale, comme l’écrit au même moment le libelliste Fancan. La reine apparaît comme « l’agent de liaison » de la monarchie française (F. Cosandey) ; elle assure la continuité dynastique sans aucun autre truchement que celui du lien familial et du sang de France. C’est également une manière pour une reine d’origine italienne souvent accusée de favoriser des intérêts étrangers d’incarner la France. La toile participe donc à la présentation de la reine mère « en mère de la patrie, en mentor du roi et en médecin de l’État », et « l’invasion mythologique et allégorique y assume […] à la fois le rôle de voile dissimulant un message politique, et celui de clé d’accès pour le décrypter » (J.F. Dubost).
Une dyarchie symbolique et réelle semble naturellement s’imposer pour assurer l’assiette du globe souverain. Avec Rubens, ce dernier devient l’attribut officiel de la monarchie française, suffisant à lui-même pour dire la sphère parfaite sur laquelle s’exerce l’autorité du Roi Très-Chrétien.
La réalité est pourtant loin de cette vision idéalisée. Ainsi que dans L’Apothéose d’Henri IV et la proclamation de la régence, le rôle joué par le parlement de Paris dans la proclamation de la majorité (lit de justice le 2 octobre 1614) est escamoté, comme pour mieux souligner le caractère naturel de la remise des insignes du pouvoir au jeune roi désormais pleinement apte à gouverner.
La fin de la régence
Afin de satisfaire aux ambitions de la reine mère Marie de Médicis, le peintre anversois Rubens, alors au faîte de sa gloire artistique, réalise une grande série de vingt-quatre toiles destinée à prendre place dans la galerie occidentale du tout nouveau palais du Luxembourg. Commandée en 1622, la série est installée en 1625. Véritable programme iconographique et politique, le cycle rubénien choisit – de manière concertée entre le peintre et l’entourage de la reine mère (Richelieu, l’abbé Maugis ou Fabri de Pereisc) – de célébrer des épisodes cruciaux de la vie de Marie de Médicis. Campée en héroïne, la princesse florentine devient reine de France (1600), mère du dauphin (1601), puis régente à la mort d’Henri IV (1610), avant d’être écartée du pouvoir par son fils Louis XIII en 1617 – ce que Rubens tait évidemment, comme il tait la prise d’armes contre le roi lors des deux « guerres de la mère et du fils ». La réconciliation en 1622 et le retour de Marie de Médicis au conseil du roi viennent clore la série sur un équilibre restauré qui paraît définitif.
La Majorité de Louis XIII marque la fin de la régence nominale de Marie de Médicis et partage symboliquement le mur droit de la galerie en deux parties distinctes. Rubens recourt au répertoire classique de la représentation du royaume comme une nef dont le roi assure un pilotage adroit et avisé. La force du peintre réside cependant dans l’adjonction en une composition savante de plusieurs figures allégoriques autour du couple royal pour lui donner une force symbolique nouvelle.
L’allégorie pour gommer le réel
Seule toile du cycle rubénien dans laquelle le jeune roi porte tous les attributs de la souveraineté, La Majorité de Louis XIII est aussi celle où la reine mère rend compte au roi de ses vertus et de ses qualités à gouverner. La subtilité de Rubens est bien de parvenir à signifier la gloire de Marie de Médicis dans la reddition de l’autorité souveraine dans les mains de son fils : la reine mère n’a jamais paru aussi puissante et proche du pouvoir qu’en le rendant à sa source légitime. Chaque allégorie peut alors renvoyer aux vertus politiques du roi comme à celle de sa mère, l’ensemble de ces vertus ayant permis au vaisseau de l’État d’avoir évité les écueils de la minorité royale, comme l’écrit au même moment le libelliste Fancan. La reine apparaît comme « l’agent de liaison » de la monarchie française (F. Cosandey) ; elle assure la continuité dynastique sans aucun autre truchement que celui du lien familial et du sang de France. C’est également une manière pour une reine d’origine italienne souvent accusée de favoriser des intérêts étrangers d’incarner la France. La toile participe donc à la présentation de la reine mère « en mère de la patrie, en mentor du roi et en médecin de l’État », et « l’invasion mythologique et allégorique y assume […] à la fois le rôle de voile dissimulant un message politique, et celui de clé d’accès pour le décrypter » (J.F. Dubost).
Une dyarchie symbolique et réelle semble naturellement s’imposer pour assurer l’assiette du globe souverain. Avec Rubens, ce dernier devient l’attribut officiel de la monarchie française, suffisant à lui-même pour dire la sphère parfaite sur laquelle s’exerce l’autorité du Roi Très-Chrétien.
La réalité est pourtant loin de cette vision idéalisée. Ainsi que dans L’Apothéose d’Henri IV et la proclamation de la régence, le rôle joué par le parlement de Paris dans la proclamation de la majorité (lit de justice le 2 octobre 1614) est escamoté, comme pour mieux souligner le caractère naturel de la remise des insignes du pouvoir au jeune roi désormais pleinement apte à gouverner.
FAB42- Chef
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Re: C'était aujourd'hui !
Il parait que les femmes n'avaient aucun pouvoir sous la monarchieFAB42 a écrit: régente à la mort d’Henri IV (1610), avant d’être écartée du pouvoir par son fils Louis XIII en 1617
Les parlements régionaux et en particulier celui de Paris avaient donc du pouvoir ?FAB42 a écrit: le rôle joué par le parlement de Paris dans la proclamation de la majorité (lit de justice le 2 octobre 1614) est escamoté, comme pour mieux souligner le caractère naturel de la remise des insignes du pouvoir au jeune roi désormais pleinement apte à gouverner.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
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Merl1 a écrit:
Il parait que les femmes n'avaient aucun pouvoir sous la monarchie
Les parlements régionaux et en particulier celui de Paris avaient donc du pouvoir ?
Frère Barnabé- Vénérable
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