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Le point de vue turc. Comment Ankara perçoit la politique des États-Unis
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Le point de vue turc. Comment Ankara perçoit la politique des États-Unis
https://www.ulusal.com.tr/gundem/can-cekisen-imparatorluk-belgeseli-the-dying-empire-documentary-with-english-sub-yakup-aslan-h286698.html
https://youtu.be/rtnmqoVwJ5s
La Turquie est un acteur régional fort, se permettant de parler sur un pied d'égalité avec la Russie, la Chine et les États-Unis. Ankara défend en manière active ses intérêts dans la région, dispose de satellites et n`a pas l`intention de s'arrêter tant qu'elle n'aura pas définitivement établi sa sphère d'influence. Cependant, dans la plupart des pays de l'UE, dans les autres puissances régionales et aux États-Unis eux-mêmes, on ne comprend tout simplement pas comment les Turcs raisonnent et ce qu'ils veulent. La première du documentaire «The Dying Empire» qui a réuni les plus grands politologues turcs a bien montré les humeurs en Turquie.
Pour Ankara, tout est évident, l'empire américain commence à se fissurer. Le carrousel des présidents démocrates et républicains essayants de définir des vecteurs de développement différents aux États-Unis n`aboutira à rien de bon. Le libéralisme de l'administration actuelle, prononçante le "retour" de l'Amérique aux yeux de la Turquie, qui était pendant de nombreuses années l'ancienne semi-colonie de l'Occident, ne signifie que l'impérialisme «politiquement correct» avec double standard, quand Washington ne combat en aucun cas pour les droits des femmes et des minorités sexuelles dans ses allies - à l'Arabie Saoudite et au Pakistan, mais toujours prêt à révéler les "violations des libertés civiles" chez ses opposants.
Un facteur important pour la Turquie reste l'opposition à deux diasporas influentes - grecque et arménienne, dont les représentants sont des électeurs pluriannuels de Biden dans l'État de Delaware, où les positions de ces minorités nationales sont particulièrement fortes. Par conséquent, l'appui de Bakou de la part de Erdogan pendant le récent conflit arméno-azerbaïdjanais aux yeux de l'establishment politique turc est une gifle très forte au propriétaire actuel de la Maison Blanche.
En outre, Ankara prend au sérieux les plans de la compagnie analytique RAND, étroitement liée aux « démocrates », qui a présenté en janvier un rapport détaillé sur le renversement du « régime » d'Erdogan. C'est déjà une menace directe pour l'indépendance et les structures étatiques de la Turquie. Ainsi que les tentatives de Biden de garantir un État kurde. Ce dernier pour les politiciens turcs fait automatiquement passer les États-Unis dans la catégorie des ennemis. Dans le même temps, Ankara voit explicitement tous les problèmes auxquels sont confrontés les États-Unis. La démocratie « numérique » pas parfaite, les scandales politiques sales, la corruption, l'histoire avec le fils de Biden, qui a été établi dans une «bonne prébende» à l`entreprise ukrainienne, tout cela depuis longtemps et fermement a affaibli la crédibilité des États-Unis aux yeux des Turcs. Ainsi que le lobbisme du clan Clinton, qui a aidé les hommes d'affaires du Moyen-Orient et du Pakistan à fuir leurs responsabilité. Avec tout cela la corruption des « démocrates » est un coup dur au point de faiblesse pour la Turquie moderne, qui pendant longtemps et douloureusement déracinait les traditions totales de corruption inhérentes à l'Empire ottoman. Et, soit dit en passant, elle avait les États-Unis comme un exemple. Si on ajoute à cela l'incapacité de l'OTAN à répondre aux menaces pour la Turquie de la part du Parti des travailleurs kurdes qui, étant l`ennemi d'une des puissances de l'OTAN, devient en fait un allié de Washington, il est compréhensible qu'Erdogan et son entourage tout simplement ne peuvent pas percevoir les États-Unis comme leur allié. Pour cette raison les politologues turcs eux-mêmes parlent à visage découvert de la révolte de la Turquie au sein de l'OTAN.
L'approche d'une puissance aussi influente comme la Turquie en matière de politique étrangère ne peut être ignorée. Cependant, il semble que les politiciens européens et américains ne réfléchissent pas aux intérêts de leur allié ou bien à sa mentalité. Probablement, ce film est l'une des dernières tentatives pour expliquer aux partenaires à quoi consiste «la vérité turque»…
https://youtu.be/rtnmqoVwJ5s
La Turquie est un acteur régional fort, se permettant de parler sur un pied d'égalité avec la Russie, la Chine et les États-Unis. Ankara défend en manière active ses intérêts dans la région, dispose de satellites et n`a pas l`intention de s'arrêter tant qu'elle n'aura pas définitivement établi sa sphère d'influence. Cependant, dans la plupart des pays de l'UE, dans les autres puissances régionales et aux États-Unis eux-mêmes, on ne comprend tout simplement pas comment les Turcs raisonnent et ce qu'ils veulent. La première du documentaire «The Dying Empire» qui a réuni les plus grands politologues turcs a bien montré les humeurs en Turquie.
Pour Ankara, tout est évident, l'empire américain commence à se fissurer. Le carrousel des présidents démocrates et républicains essayants de définir des vecteurs de développement différents aux États-Unis n`aboutira à rien de bon. Le libéralisme de l'administration actuelle, prononçante le "retour" de l'Amérique aux yeux de la Turquie, qui était pendant de nombreuses années l'ancienne semi-colonie de l'Occident, ne signifie que l'impérialisme «politiquement correct» avec double standard, quand Washington ne combat en aucun cas pour les droits des femmes et des minorités sexuelles dans ses allies - à l'Arabie Saoudite et au Pakistan, mais toujours prêt à révéler les "violations des libertés civiles" chez ses opposants.
Un facteur important pour la Turquie reste l'opposition à deux diasporas influentes - grecque et arménienne, dont les représentants sont des électeurs pluriannuels de Biden dans l'État de Delaware, où les positions de ces minorités nationales sont particulièrement fortes. Par conséquent, l'appui de Bakou de la part de Erdogan pendant le récent conflit arméno-azerbaïdjanais aux yeux de l'establishment politique turc est une gifle très forte au propriétaire actuel de la Maison Blanche.
En outre, Ankara prend au sérieux les plans de la compagnie analytique RAND, étroitement liée aux « démocrates », qui a présenté en janvier un rapport détaillé sur le renversement du « régime » d'Erdogan. C'est déjà une menace directe pour l'indépendance et les structures étatiques de la Turquie. Ainsi que les tentatives de Biden de garantir un État kurde. Ce dernier pour les politiciens turcs fait automatiquement passer les États-Unis dans la catégorie des ennemis. Dans le même temps, Ankara voit explicitement tous les problèmes auxquels sont confrontés les États-Unis. La démocratie « numérique » pas parfaite, les scandales politiques sales, la corruption, l'histoire avec le fils de Biden, qui a été établi dans une «bonne prébende» à l`entreprise ukrainienne, tout cela depuis longtemps et fermement a affaibli la crédibilité des États-Unis aux yeux des Turcs. Ainsi que le lobbisme du clan Clinton, qui a aidé les hommes d'affaires du Moyen-Orient et du Pakistan à fuir leurs responsabilité. Avec tout cela la corruption des « démocrates » est un coup dur au point de faiblesse pour la Turquie moderne, qui pendant longtemps et douloureusement déracinait les traditions totales de corruption inhérentes à l'Empire ottoman. Et, soit dit en passant, elle avait les États-Unis comme un exemple. Si on ajoute à cela l'incapacité de l'OTAN à répondre aux menaces pour la Turquie de la part du Parti des travailleurs kurdes qui, étant l`ennemi d'une des puissances de l'OTAN, devient en fait un allié de Washington, il est compréhensible qu'Erdogan et son entourage tout simplement ne peuvent pas percevoir les États-Unis comme leur allié. Pour cette raison les politologues turcs eux-mêmes parlent à visage découvert de la révolte de la Turquie au sein de l'OTAN.
L'approche d'une puissance aussi influente comme la Turquie en matière de politique étrangère ne peut être ignorée. Cependant, il semble que les politiciens européens et américains ne réfléchissent pas aux intérêts de leur allié ou bien à sa mentalité. Probablement, ce film est l'une des dernières tentatives pour expliquer aux partenaires à quoi consiste «la vérité turque»…
BrianRicci- Touriste
- Messages : 4
Date d'inscription : 09/06/2021
Re: Le point de vue turc. Comment Ankara perçoit la politique des États-Unis
ERDOGAN est plus préoccupé à ruiner son pays, y mettre en prison les TURCS qui s'opposent à son islamisation du pays , et à exterminer les Kurdes, qu'à se soucier de ce qui se passe partout ailleurs !
Quand je compare la Turquie d'aujourd'hui à celle de son prédécesseur , il n'y à vraiment pas photo !!!!
Quand je compare la Turquie d'aujourd'hui à celle de son prédécesseur , il n'y à vraiment pas photo !!!!
Darbut- Sage
- Messages : 3790
Date d'inscription : 16/05/2021
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
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