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La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Pie XI le germanophile : a écrit:Comme il serait préférable au lieu de cette division irréductible des esprits et des volontés, de l’union pacifique et tranquille des idées et des sentiments! Celle-ci ne pourrait que se traduire par une coopération fructueuse de tous pour le véritable bien commun à tous; elle serait accueillie par les applaudissements sympathiques des catholiques du monde entier, au lieu de leur censure et du mécontentement universel qui se manifeste aujourd’hui. Nous nous demandons au Dieu des miséricordes, par intercession de sa Sainte Mère, qui nous souriait récemment parmi les splendeurs de sa commémoration souvent centenaire, et des saints apôtres Saint Pierre et Saint Paul, de nous accorder à tous ce qu’il est dans notre intérêt de faire et de nous donner à tous la force de l’exécuter.
Rome, au Vatican, dans la solennité des saints apôtres saint Pierre et Saint-Paul, le 29 juin 1931.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
En Allemagne, en janvier 1933,
le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution.
Avec une charité toute chrétienne, le bon prélat et ses ouailles du Zentrum accepte aussi de fermer un œil sur les détails procéduriers discutables des nazis, comme l'arrestation des députés communistes avant le vote.
Puis l'église commence à négocier un nouveau concordat avec l'Allemagne: dans ce cadre, elle "sacrifie" le Zentrum, alors seul parti significatif que les nazis n'ont pas interdit: en effet, il les a aidés à arriver au pouvoir. Le 5 juillet 1933, le Zentrum s'auto-dissout sur demande de la hiérarchie catholique, laissant le champ libre au NSDAP de Hitler, désormais parti unique.
Le prélat Kaas laisse les compatriotes se débrouiller avec la dictature qu'il a aidé à installer, et s'installe au Vatican, ou il entame une nouvelle carrière:
alors que le monde s'embrase, Monseigneur Kaas, désormais évêque, dirigera des fouilles sous la Basilique de Saint Pierre qui aboutiront à la découverte du deuxième crâne de Saint Pierre.
Hitler se proclame catholique dans "Mein Kampf", l'ouvrage où il annonce son programme politique. Il y affirme aussi qu'il est convaincu qu'il est un "instrument de Dieu". L'Eglise catholique ne mettra jamais "Mein Kampf" à l'Index, même avant l'accession d’Hitler au pouvoir.
Il faut croire que le programme antisémite du futur chancelier ne déplaisait pas à l'église.
Hitler montrera sa reconnaissance en rendant obligatoire la prière à Jésus dans l'école publique allemande, et en réintroduisant la phrase "Gott mit uns" sur les uniformes de l'armée allemande.
En 1938, les SS et SA organisent la "Nuit de Cristal":
déguisés en civils, les miliciens nazis attaquent synagogues et magasins appartenant à des juifs.
La population allemande est à la fois horrifiée et terrifiée.
L'évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors, en réponse à des questions sur les lois raciales et les pogroms de la nuit de cristal: « On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d'élaborer les mesures nécessaires à cette fin.»
le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution.
Avec une charité toute chrétienne, le bon prélat et ses ouailles du Zentrum accepte aussi de fermer un œil sur les détails procéduriers discutables des nazis, comme l'arrestation des députés communistes avant le vote.
Puis l'église commence à négocier un nouveau concordat avec l'Allemagne: dans ce cadre, elle "sacrifie" le Zentrum, alors seul parti significatif que les nazis n'ont pas interdit: en effet, il les a aidés à arriver au pouvoir. Le 5 juillet 1933, le Zentrum s'auto-dissout sur demande de la hiérarchie catholique, laissant le champ libre au NSDAP de Hitler, désormais parti unique.
Le prélat Kaas laisse les compatriotes se débrouiller avec la dictature qu'il a aidé à installer, et s'installe au Vatican, ou il entame une nouvelle carrière:
alors que le monde s'embrase, Monseigneur Kaas, désormais évêque, dirigera des fouilles sous la Basilique de Saint Pierre qui aboutiront à la découverte du deuxième crâne de Saint Pierre.
Hitler se proclame catholique dans "Mein Kampf", l'ouvrage où il annonce son programme politique. Il y affirme aussi qu'il est convaincu qu'il est un "instrument de Dieu". L'Eglise catholique ne mettra jamais "Mein Kampf" à l'Index, même avant l'accession d’Hitler au pouvoir.
Il faut croire que le programme antisémite du futur chancelier ne déplaisait pas à l'église.
Hitler montrera sa reconnaissance en rendant obligatoire la prière à Jésus dans l'école publique allemande, et en réintroduisant la phrase "Gott mit uns" sur les uniformes de l'armée allemande.
En 1938, les SS et SA organisent la "Nuit de Cristal":
déguisés en civils, les miliciens nazis attaquent synagogues et magasins appartenant à des juifs.
La population allemande est à la fois horrifiée et terrifiée.
L'évêque de Freiburg, Monseigneur Gröber, déclare alors, en réponse à des questions sur les lois raciales et les pogroms de la nuit de cristal: « On ne peut refuser à quiconque le droit de sauvegarder la pureté de sa race et d'élaborer les mesures nécessaires à cette fin.»
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Merci Von pappen !
En même temps on avait des prêtres boschs jusqu’en France (expression de Clémenceau) et un pape nazi.
Mais ça c'est le saint siège pas la chrétienté qui a beaucoup souffert sous les persécutions nazis.
Y compris beaucoup de prêtres catholiques herbageant des juifs dénoncés par leur hiérarchie.
Et ne parlons pas des massacre d’orthodoxes slaves et conversion forcées au catholicisme !
En même temps on avait des prêtres boschs jusqu’en France (expression de Clémenceau) et un pape nazi.
Mais ça c'est le saint siège pas la chrétienté qui a beaucoup souffert sous les persécutions nazis.
Y compris beaucoup de prêtres catholiques herbageant des juifs dénoncés par leur hiérarchie.
Et ne parlons pas des massacre d’orthodoxes slaves et conversion forcées au catholicisme !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Gröber
Ha oui mais lui c'était l'évêque brun !
Ha oui mais lui c'était l'évêque brun !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
la constitution européenne , refuse d'inscrire Dieu dans la constitution , requête demandé par benoit XVI!!Plaristes a écrit:Pie XI le germanophile : a écrit:Comme il serait préférable au lieu de cette division irréductible des esprits et des volontés, de l’union pacifique et tranquille des idées et des sentiments! Celle-ci ne pourrait que se traduire par une coopération fructueuse de tous pour le véritable bien commun à tous; elle serait accueillie par les applaudissements sympathiques des catholiques du monde entier, au lieu de leur censure et du mécontentement universel qui se manifeste aujourd’hui. Nous nous demandons au Dieu des miséricordes, par intercession de sa Sainte Mère, qui nous souriait récemment parmi les splendeurs de sa commémoration souvent centenaire, et des saints apôtres Saint Pierre et Saint Paul, de nous accorder à tous ce qu’il est dans notre intérêt de faire et de nous donner à tous la force de l’exécuter.
Rome, au Vatican, dans la solennité des saints apôtres saint Pierre et Saint-Paul, le 29 juin 1931.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Bah faudrait pas cracher le morceau déjà qu'on béatifie Shuman.
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/09/robert-schuman-sur-le-chemin-de-la-beatification_6087623_3210.html
Ils essayent depuis longtemps.
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/09/robert-schuman-sur-le-chemin-de-la-beatification_6087623_3210.html
Ils essayent depuis longtemps.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
qu'ils essayent c'est une chose , que ça représente Marie Mère de Jésus voulu par le Père Eternel est erroné !bref infox !Plaristes a écrit:Bah faudrait pas cracher le morceau déjà qu'on béatifie Shuman.
https://www.lemonde.fr/international/article/2021/07/09/robert-schuman-sur-le-chemin-de-la-beatification_6087623_3210.html
Ils essayent depuis longtemps.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
L'important c'est pourquoi lui et pas Thomas Sankara?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
le vatican est sur le sol européen , et l'euro sa monnaie !!!Plaristes a écrit:L'important c'est pourquoi lui et pas Thomas Sankara?
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
En Espagne, la république est établie en avril 1931,
suite à la faillite de la dictature conservatrice de Miguel Primo de Riviera.
Tout de suite, l'église catholique déclare la guerre à la démocratie: le 7 mai 1931, l'archevêque de Toledo, le Cardinal Pedro Segura publie une pastorale invitant les fidèles à prendre les armes contre la république.
En réaction à cet appel public à la guerre civile, le 11 mai, des foules furieuses incendient plusieurs églises, et l'Église catholique accède ainsi au rang de "martyr" de la république, ce qui lui permettra de justifier son rôle dans la guerre civile.
En effet, en 1935, un quarteron de généraux conservateurs tente un coup d'état militaire, qui échoue et dégénère en guerre civile.
L'église soutient la rébellion, prêtres et évêques bénissent les canons des insurgés dirigés par Franco, célèbrent en grande pompe des Te Deum pour ses victoires contre les forces du gouvernement républicain légitime.
La guerre fait plus d'un million de morts, et Franco fait fusiller les prisonniers.
On estime qu’au moins 200000 personnes sont fusillées pendant la guerre, et 200000 après.
L'église soutient non seulement la guerre, mais aussi les exécutions de prisonniers.
A quelques mois du début du conflit, l'aviation allemande et nationaliste détruit Guernica.
Face à ce massacre, certains catholiques commencent à douter de la sainteté de la cause nationaliste.
L'église vient donc au secours de Franco: non seulement elle justifie encore une fois la guerre, mais la hiérarchie catholique prend position officiellement pour les exécutions de prisonniers:
une lettre, signée par deux cardinaux, six archevêques, 35 évêques et 5 vicaires généraux (la quasi-totalité de l'épiscopat espagnol), est adressée "à tous les évêques du monde".
Elle définit la guerre civile comme étant une croisade et un plébiscite armé.
Les signataires se réjouissent des exécutions de prisonniers car au moment de l'exécution, l'exécuté se réconcilie avec Dieu. Le 28 septembre 36, le Primat d'Espagne, l'archevêque de Toledo Isidro Gomà, lance un message de soutien aux nationalistes qui combattent à Toledo. Il les encourage, dit-il, car ils se battent contre "ces maudits fils de Moscou, les juifs et les francs-maçons, les sociétés occultes contrôlées par l'internationale sémitique".
suite à la faillite de la dictature conservatrice de Miguel Primo de Riviera.
Tout de suite, l'église catholique déclare la guerre à la démocratie: le 7 mai 1931, l'archevêque de Toledo, le Cardinal Pedro Segura publie une pastorale invitant les fidèles à prendre les armes contre la république.
En réaction à cet appel public à la guerre civile, le 11 mai, des foules furieuses incendient plusieurs églises, et l'Église catholique accède ainsi au rang de "martyr" de la république, ce qui lui permettra de justifier son rôle dans la guerre civile.
En effet, en 1935, un quarteron de généraux conservateurs tente un coup d'état militaire, qui échoue et dégénère en guerre civile.
L'église soutient la rébellion, prêtres et évêques bénissent les canons des insurgés dirigés par Franco, célèbrent en grande pompe des Te Deum pour ses victoires contre les forces du gouvernement républicain légitime.
La guerre fait plus d'un million de morts, et Franco fait fusiller les prisonniers.
On estime qu’au moins 200000 personnes sont fusillées pendant la guerre, et 200000 après.
L'église soutient non seulement la guerre, mais aussi les exécutions de prisonniers.
A quelques mois du début du conflit, l'aviation allemande et nationaliste détruit Guernica.
Face à ce massacre, certains catholiques commencent à douter de la sainteté de la cause nationaliste.
L'église vient donc au secours de Franco: non seulement elle justifie encore une fois la guerre, mais la hiérarchie catholique prend position officiellement pour les exécutions de prisonniers:
une lettre, signée par deux cardinaux, six archevêques, 35 évêques et 5 vicaires généraux (la quasi-totalité de l'épiscopat espagnol), est adressée "à tous les évêques du monde".
Elle définit la guerre civile comme étant une croisade et un plébiscite armé.
Les signataires se réjouissent des exécutions de prisonniers car au moment de l'exécution, l'exécuté se réconcilie avec Dieu. Le 28 septembre 36, le Primat d'Espagne, l'archevêque de Toledo Isidro Gomà, lance un message de soutien aux nationalistes qui combattent à Toledo. Il les encourage, dit-il, car ils se battent contre "ces maudits fils de Moscou, les juifs et les francs-maçons, les sociétés occultes contrôlées par l'internationale sémitique".
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
selon ton récit , le catholicisme espagnol n'est pas sous le controle du vatican !!!Volog a écrit:En Espagne, la république est établie en avril 1931,
suite à la faillite de la dictature conservatrice de Miguel Primo de Riviera.
Tout de suite, l'église catholique déclare la guerre à la démocratie: le 7 mai 1931, l'archevêque de Toledo, le Cardinal Pedro Segura publie une pastorale invitant les fidèles à prendre les armes contre la république.
En réaction à cet appel public à la guerre civile, le 11 mai, des foules furieuses incendient plusieurs églises, et l'Église catholique accède ainsi au rang de "martyr" de la république, ce qui lui permettra de justifier son rôle dans la guerre civile.
En effet, en 1935, un quarteron de généraux conservateurs tente un coup d'état militaire, qui échoue et dégénère en guerre civile.
L'église soutient la rébellion, prêtres et évêques bénissent les canons des insurgés dirigés par Franco, célèbrent en grande pompe des Te Deum pour ses victoires contre les forces du gouvernement républicain légitime.
La guerre fait plus d'un million de morts, et Franco fait fusiller les prisonniers.
On estime qu’au moins 200000 personnes sont fusillées pendant la guerre, et 200000 après.
L'église soutient non seulement la guerre, mais aussi les exécutions de prisonniers.
A quelques mois du début du conflit, l'aviation allemande et nationaliste détruit Guernica.
Face à ce massacre, certains catholiques commencent à douter de la sainteté de la cause nationaliste.
L'église vient donc au secours de Franco: non seulement elle justifie encore une fois la guerre, mais la hiérarchie catholique prend position officiellement pour les exécutions de prisonniers:
une lettre, signée par deux cardinaux, six archevêques, 35 évêques et 5 vicaires généraux (la quasi-totalité de l'épiscopat espagnol), est adressée "à tous les évêques du monde".
Elle définit la guerre civile comme étant une croisade et un plébiscite armé.
Les signataires se réjouissent des exécutions de prisonniers car au moment de l'exécution, l'exécuté se réconcilie avec Dieu. Le 28 septembre 36, le Primat d'Espagne, l'archevêque de Toledo Isidro Gomà, lance un message de soutien aux nationalistes qui combattent à Toledo. Il les encourage, dit-il, car ils se battent contre "ces maudits fils de Moscou, les juifs et les francs-maçons, les sociétés occultes contrôlées par l'internationale sémitique".
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Alors que si on nommait le roi de France le très chrétien, et les rois d’Espagne les très catholiques, c'était parce-que l'ultra montanisme était présent en Espagne.
Dernière édition par Plaristes le Sam 28 Aoû - 2:39, édité 1 fois
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
l'islam occupant l'espagne , a détraqué le christianisme espagnol , dans le sens prendre le taureau par les cornes , l'auberge espagnole !Plaristes a écrit:Alors que si on nommais le roi de France le très chrétien, et les rois d’Espagne les très catholiques, c'était parce-que l'ultra montanisme était présent en Espagne.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Dans le monde entier, l'église catholique se mobilise pour soutenir Franco contre la république.
Les évêques allemands publient le 19 août 1936 une pastorale collective qui approuve l'aide apportée par Hitler à Franco.
Aux USA, les catholiques réussissent à bloquer toute aide à la république.
Roosevelt renonce à soutenir la république pour ne pas perdre les votes des catholiques.
Le Pape proclame officiellement "martyr" toute personne tuée par les républicains, et reconnaît Franco dès 1937 (la guerre est alors en cours, et se prolongera jusqu'en 1939), en envoyant un délégué apostolique auprès de Franco, puis le 18 mai 1938 en nommant l'archevêque Gaetano Cicognani Nonce Apostolique, alors que Franco envoie un ambassadeur au Vatican.
L'archevêque de Westminster écrit à Franco en 1938 "Vous êtes à mes yeux le plus grand défenseur de la vraie Espagne, le pays du catholicisme".
Le Pape Pie XII salue la victoire finale de Franco en publiant un message intitulé "Avec immense joie".
Franco se montrera reconnaissant envers ses pieux alliés, en confiant l'éducation nationale à l'église catholique. Chaque citoyen est muni d'un "livret", où sont annotés ses options politiques et religieuses: il se crée un système avec deux classes de citoyens, et l'église a le mot de la fin quand à la classe de chacun. Puis, Franco nomme plusieurs membres de l'Opus Dei au gouvernement. L'influence de l'Opus Dei croîtra, au cours de la dictature Franquiste, au point où, dans le dernier gouvernement Franquiste, plus de la moitié des ministres seront membres de cette vénérable institution catholique.
Beaucoup plus tard, en mars 2001, le pape Jean-Paul II béatifiera 233 religieux martyrs des la guerre civile espagnole, en les pressentant comme des victimes du terrorisme, faisant un parallèle explicite entre le gouvernement Espagnol de 1936-1939 et l'ETA de l'an 2001.
En France, l'église déclare dès 1940 que "Pétain, c'est la France": elle préfère en effet le Travail-Famille-Patrie de l'Etat Français aux Liberté-Egalité-Fraternité de la République, qui l'ont toujours horrifiée.
Les évêques allemands publient le 19 août 1936 une pastorale collective qui approuve l'aide apportée par Hitler à Franco.
Aux USA, les catholiques réussissent à bloquer toute aide à la république.
Roosevelt renonce à soutenir la république pour ne pas perdre les votes des catholiques.
Le Pape proclame officiellement "martyr" toute personne tuée par les républicains, et reconnaît Franco dès 1937 (la guerre est alors en cours, et se prolongera jusqu'en 1939), en envoyant un délégué apostolique auprès de Franco, puis le 18 mai 1938 en nommant l'archevêque Gaetano Cicognani Nonce Apostolique, alors que Franco envoie un ambassadeur au Vatican.
L'archevêque de Westminster écrit à Franco en 1938 "Vous êtes à mes yeux le plus grand défenseur de la vraie Espagne, le pays du catholicisme".
Le Pape Pie XII salue la victoire finale de Franco en publiant un message intitulé "Avec immense joie".
Franco se montrera reconnaissant envers ses pieux alliés, en confiant l'éducation nationale à l'église catholique. Chaque citoyen est muni d'un "livret", où sont annotés ses options politiques et religieuses: il se crée un système avec deux classes de citoyens, et l'église a le mot de la fin quand à la classe de chacun. Puis, Franco nomme plusieurs membres de l'Opus Dei au gouvernement. L'influence de l'Opus Dei croîtra, au cours de la dictature Franquiste, au point où, dans le dernier gouvernement Franquiste, plus de la moitié des ministres seront membres de cette vénérable institution catholique.
Beaucoup plus tard, en mars 2001, le pape Jean-Paul II béatifiera 233 religieux martyrs des la guerre civile espagnole, en les pressentant comme des victimes du terrorisme, faisant un parallèle explicite entre le gouvernement Espagnol de 1936-1939 et l'ETA de l'an 2001.
En France, l'église déclare dès 1940 que "Pétain, c'est la France": elle préfère en effet le Travail-Famille-Patrie de l'Etat Français aux Liberté-Egalité-Fraternité de la République, qui l'ont toujours horrifiée.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Comme la Vendée à cause de raisons historique c'était condamné au désastre !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
t'aurais voulu que l'église déclare que la France c'est l'allemagne et ou hitler???Volog a écrit:
En France, l'église déclare dès 1940 que "Pétain, c'est la France": elle préfère en effet le Travail-Famille-Patrie de l'Etat Français aux Liberté-Egalité-Fraternité de la République, qui l'ont toujours horrifiée.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
aPOTRE a écrit:le vatican est sur le sol européen , et l'euro sa monnaie !!!Plaristes a écrit:L'important c'est pourquoi lui et pas Thomas Sankara?
Je dirais que :
Le saint siège a fait appel à l’Allemagne nazi puis aux amerloques pour continuer à avoir de l'influence. Les chevaliers de Maltes c'est al CIA.
Ça veut dire que l’empire atlantiste à une main mise sur le saint siège !
Voilà tout est dit !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
il a la main mise presque partout !!!Plaristes a écrit:aPOTRE a écrit:le vatican est sur le sol européen , et l'euro sa monnaie !!!Plaristes a écrit:L'important c'est pourquoi lui et pas Thomas Sankara?
Je dirais que :
Le saint siège a fait appel à l’Allemagne nazi puis aux amerloques pour continuer à avoir de l'influence. Les chevaliers de Maltes c'est al CIA.
Ça veut dire que l’empire atlantiste à une main mise sur le saint siège !
Voilà tout est dit !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Regardez le pape François, même avec l'un des meilleur papes de toute l'historie du saint siège mis à part Celestine V.
Il est mal entouré et regardez ses positions sur le covid?
Je ne serais plus jamais ctaholique.
Il est mal entouré et regardez ses positions sur le covid?
Je ne serais plus jamais ctaholique.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Au cours de la deuxième guerre mondiale, le Vatican est au courant des exterminations de juifs par les nazis.
On saura après la guerre que le pape a hésité à lancer un appel public, à plusieurs reprises, mais s'est finalement abstenu de le faire, essentiellement car il est communistophobe, et pense qu'une victoire russe serait "pire".
En 1942, il pleure par contre parmi les ruines de Rome bombardée et condamne les bombardements alliés.
Hélas, il oublie de mentionner que son allié politique Mussolini avait sollicité auprès d'Hitler "l'honneur de participer aux bombardements sur Londres" - il est vrai que le pape n'habite pas à Londres ...
En avril 1941, les allemands envahissent la Yougoslavie.
Un fanatique catholique, Ante Pavelic, proclame l'indépendance de la Croatie, avec le but avoué d'en faire un état catholique modèle, selon l'enseignement de l'Église.
Il reçoit immédiatement la bénédiction de l'Archevêque de Zagreb, Monseigneur Stepinac. Pendant toue la guerre, Ante Pavelic, que Hitler et Mussolini méprisaient car ils le trouvaient trop violent à leur goût, enverra des rapports réguliers au Pape Pie XII sur la progression de la catholicisation de la Croatie.
Le chiffres sur les conversions (plus de 300000 au cours de la guerre!) obtenues de gré ou de force que l'on trouve dans ces rapports au Saint Siège sont fournis par l'Archevêque Stepinac, qui sera béatifié par Jean-Paul II à la fin des guerres de Yougoslavie des années 1990.
Dans les semaines qui suivent son arrivée au pouvoir, Pavelic fait ouvrir des camps de concentration pour les orthodoxes.
Beaucoup des gardiens et des bourreaux des camps de concentrations seront des frères franciscains.
L'un d'eux, Frère Mirosav Filipovic, sera même le commandant du camp de Jasenovac où plus de 40000 hommes, femmes et enfants trouvent la mort. Dans toute la Croatie, des conversions forcées de masse ont lieu.
Quelques fois, les prélats et les Oustachis célèbrent ces "conversions" avec le sang au lieu de l'eau, pour reprendre un bon mot Oustachi.
Le clergé participe activement aussi à ces tueries. Par exemple, le père Ivan Raguz lance un appel public demandant de tuer tous les Serbes (Orthodoxes), y compris les enfants, "afin que même la semence de ces bêtes ne reste"..
Le génocide d'orthodoxes par le régime théocratique des Oustachis tue environ 400000 personnes.
On saura après la guerre que le pape a hésité à lancer un appel public, à plusieurs reprises, mais s'est finalement abstenu de le faire, essentiellement car il est communistophobe, et pense qu'une victoire russe serait "pire".
En 1942, il pleure par contre parmi les ruines de Rome bombardée et condamne les bombardements alliés.
Hélas, il oublie de mentionner que son allié politique Mussolini avait sollicité auprès d'Hitler "l'honneur de participer aux bombardements sur Londres" - il est vrai que le pape n'habite pas à Londres ...
En avril 1941, les allemands envahissent la Yougoslavie.
Un fanatique catholique, Ante Pavelic, proclame l'indépendance de la Croatie, avec le but avoué d'en faire un état catholique modèle, selon l'enseignement de l'Église.
Il reçoit immédiatement la bénédiction de l'Archevêque de Zagreb, Monseigneur Stepinac. Pendant toue la guerre, Ante Pavelic, que Hitler et Mussolini méprisaient car ils le trouvaient trop violent à leur goût, enverra des rapports réguliers au Pape Pie XII sur la progression de la catholicisation de la Croatie.
Le chiffres sur les conversions (plus de 300000 au cours de la guerre!) obtenues de gré ou de force que l'on trouve dans ces rapports au Saint Siège sont fournis par l'Archevêque Stepinac, qui sera béatifié par Jean-Paul II à la fin des guerres de Yougoslavie des années 1990.
Dans les semaines qui suivent son arrivée au pouvoir, Pavelic fait ouvrir des camps de concentration pour les orthodoxes.
Beaucoup des gardiens et des bourreaux des camps de concentrations seront des frères franciscains.
L'un d'eux, Frère Mirosav Filipovic, sera même le commandant du camp de Jasenovac où plus de 40000 hommes, femmes et enfants trouvent la mort. Dans toute la Croatie, des conversions forcées de masse ont lieu.
Quelques fois, les prélats et les Oustachis célèbrent ces "conversions" avec le sang au lieu de l'eau, pour reprendre un bon mot Oustachi.
Le clergé participe activement aussi à ces tueries. Par exemple, le père Ivan Raguz lance un appel public demandant de tuer tous les Serbes (Orthodoxes), y compris les enfants, "afin que même la semence de ces bêtes ne reste"..
Le génocide d'orthodoxes par le régime théocratique des Oustachis tue environ 400000 personnes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
L'église n'a jamais banni le triton.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
toutes les religions sont nocifs
j espére qu un jour les pratiques religieuse seront considéré comme une maladie mental
j espére qu un jour les pratiques religieuse seront considéré comme une maladie mental
lambertini- Chef
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Date d'inscription : 20/10/2012
Localisation : normandie
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
lambertini a écrit:toutes les religions sont nocifs
j espére qu un jour les pratiques religieuse seront considéré comme une maladie mental
lambertini est ainsi agnostique, profane ou xénophobe?
Du racisme, Albert Memmi donne la définition suivante : « le racisme est la valorisation, généralisée et définitive, de différences biologiques, réelles ou imaginaires, au profit de l'accusateur et au détriment de sa victime, afin de justifier une agression ».
Notez les différences biologiques, réelles ou imaginaires. Ces différences sont ainsi parfois inventées pour -- et ici le mot approprié-- discriminer la victime. On abaisse donc la valeur de la victime, nous sommes toujours dans une forme de domination. L'agression qu'elle porte sur des différences réelles ou imaginaires est inhérente à l'accusateur. Un raciste est perçu comme raciste parce qu'il accuse la victime de différences biologiques, réelles ou imaginaires de sa victime. La discrimination n'est que la novlangue de la politique pour réduire ce rejet de l'accusateur pour sa victime c'est toujours la même racine: le racisme.
L'expression que l'on peut lire souvent : Tu fais partie d'une "race différente" donc tu ne fais pas partie de "ma race". C'est cette situation d'exclusion que l'on retrouve dans chaque cas.
Seule une variante change : l'homosexuel, la femme, le salaire, l'âge, l'étranger, le juif, etc..
L
Cet écrivain français souligne ainsi la dimension violente et politique de l’idée raciste, débouchant sur des actions collectives ou militaires au détriment des races réputées inférieures ou dangereuses. Par contraste, la notion de xénophobie évoque moins d’organisation systématique de la violence symbolique et physique ; comme si elle était plus floue et plus diffuse, au moins tant qu’elle ne se transforme pas en une forme de conflictualité radicale qui deviendrait autre chose, du racisme, de l’homophobie, de la transphobie, du sexisme, une persécution religieuse, etc.
Des lois le définissent et le sanctionnent qui ne suffisent pas à éradiquer toute croyance à ce sujet mais contraignent à des formes d'euphémisation. De ce fait, la xénophobie se substitue parfois au racisme d’antan, en introduisant seulement plus de précautions dans la désignation des stigmates de l’altérité honnie.
Les individus sont réduits à un ensemble de critères identitaires considérés comme spécifiques et sur lesquels il est porté des jugements de valeur : inférieurs, nuisibles.
Dernière édition par nik0 le Dim 29 Aoû - 23:12, édité 3 fois
nik0- Postulant
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
c'est grace à elles , que les moralités sont né , sans les croyances , les maladies mentaux n'existeraient pas , car serions des animaux qui n'ont pas d'avenir dans l'évolution ,c'est grace à elle que de l'état animal , nous sommes devenu humain(e) , puis des Êtres humain(e)s !!!il serait une maladie mentale de penser le contraire !lambertini a écrit:toutes les religions sont nocifs
j espére qu un jour les pratiques religieuse seront considéré comme une maladie mental
Frère Barnabé- Vénérable
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Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
le mot raciste , ne veux plus rien dire
il est mis a toutes les sauces
il ni a rien de raciste , dont le faite de détesté des religions
il est mis a toutes les sauces
il ni a rien de raciste , dont le faite de détesté des religions
lambertini- Chef
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