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Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
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Ferdinand de Talmont
pivoine
Plaristes Evariste
Monsieur Trololo
Frère Barnabé
Vladimir de Volog
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
La température monte et j'essaye de comprendre la fin de la phrase : persistance des ordures? Mais de qui parlez-vous?
Les communistes, les socialistes, les royalistes, ça fait toujours des groupes en istes qui sont intervenus à un moment dans l'Histoire parce qu'ils avaient foi dans leur idées. Les nazis sont clairement à part, ils dépendent d'événements localisés d'abord dans un seul pays. L'extension d'une conviction, la création d'un parti politique dépend de son contexte. Le fait de perpétuer des idées d'un parti en dehors des événements passés n'a pour ma part jamais eu de sens. C'est un peu comme lorsque Kennedy dit "ich bin ein Berliner".
Mais lisez plutôt : " Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur […] pour empêcher notre peuple de s'enfuir. […] Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l'histoire mais encore une offense à l'humanité. […]Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin. Par conséquent, en tant qu'homme libre, je suis fier de prononcer ces mots : Ich bin ein Berliner ! »
J'aurai presque envie de dire à John, ensuite, qu'on ne part pas en guerre contre des communistes mais plutôt contre des hommes qui ont commis des "faits irréparables". Mais il comprendrait sûrement ce que je veux dire. Aujourd'hui, la France se prend pour les USA dans sa manière de gérer la politique internationale et elle se trompe.
Les communistes, les socialistes, les royalistes, ça fait toujours des groupes en istes qui sont intervenus à un moment dans l'Histoire parce qu'ils avaient foi dans leur idées. Les nazis sont clairement à part, ils dépendent d'événements localisés d'abord dans un seul pays. L'extension d'une conviction, la création d'un parti politique dépend de son contexte. Le fait de perpétuer des idées d'un parti en dehors des événements passés n'a pour ma part jamais eu de sens. C'est un peu comme lorsque Kennedy dit "ich bin ein Berliner".
Mais lisez plutôt : " Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n'est pas parfaite. Cependant, nous n'avons jamais eu besoin, nous, d'ériger un mur […] pour empêcher notre peuple de s'enfuir. […] Le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n'éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux une offense non seulement à l'histoire mais encore une offense à l'humanité. […]Tous les hommes libres, où qu'ils vivent, sont des citoyens de Berlin. Par conséquent, en tant qu'homme libre, je suis fier de prononcer ces mots : Ich bin ein Berliner ! »
J'aurai presque envie de dire à John, ensuite, qu'on ne part pas en guerre contre des communistes mais plutôt contre des hommes qui ont commis des "faits irréparables". Mais il comprendrait sûrement ce que je veux dire. Aujourd'hui, la France se prend pour les USA dans sa manière de gérer la politique internationale et elle se trompe.
nik0- Postulant
- Messages : 473
Date d'inscription : 13/06/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Se trouvent que l'un de ces 3 istes étaient collabos (le socialopes que je n'ose appeler socialistes.)
Un autre de ces istes était minoritaire et annecdotique et un autre composait 70 à80% de la résistance active.
Et quand on étudie la nature de classe de la collaboration et de la résistance on voit que la bourgeoisie était collabo, et le prolétariat plutôt résistant.
A partir de là le faîte que la résistance soit majoritairement communiste ne devrait pas vous surprendre et relever du simple fait logique.
Un autre de ces istes était minoritaire et annecdotique et un autre composait 70 à80% de la résistance active.
Et quand on étudie la nature de classe de la collaboration et de la résistance on voit que la bourgeoisie était collabo, et le prolétariat plutôt résistant.
A partir de là le faîte que la résistance soit majoritairement communiste ne devrait pas vous surprendre et relever du simple fait logique.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Oui je suis d'accord mais parce qu'il s'agissait aussi des travailleurs envoyés en Allemagne avec la STO, un collaboration économique avec la contribution des entreprises françaises à l’effort de guerre allemand comme Renault et du prélèvement sur le patrimoine national (fonte des statues, spoliations des Juifs, etc.).
nik0- Postulant
- Messages : 473
Date d'inscription : 13/06/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Et même avant.
Concernant les société aryanisées, on observe que le capital Juif français revient aux capitalistes Français, détenteurs du reste de l'action.
Ensuite s'opèrent des fusions franco allemande entre sociétés aryanisées, fusions faîtes naturellement sans intervention étatique.
Avec l'ouverture de comptes en Suisse bien sûr.
Ces fusions étaient à l’avantage des allemands.
Concernant les société aryanisées, on observe que le capital Juif français revient aux capitalistes Français, détenteurs du reste de l'action.
Ensuite s'opèrent des fusions franco allemande entre sociétés aryanisées, fusions faîtes naturellement sans intervention étatique.
Avec l'ouverture de comptes en Suisse bien sûr.
Ces fusions étaient à l’avantage des allemands.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
RAPPEL DU SUJET
Volog a écrit:Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Il est surprenant qu'il vienne à l'idée d'un jeune homme du XXIe siècle de vouloir rendre hommage à un monstre.
Pétain grand chef de guerre à Verdun : faux. Pétain complotant contre la République dès 1935 : vrai. Pétain complice des banques des financiers, des industriels pour que nous ayons Hitler plutôt que le Front Populaire : vrai. C’est vrai que ça méritait un éloge.
J’aime beaucoup le Président Macron. Dans cette période où l’on doit chaque soir passer la balayette sous son lit afin de débusquer le terroriste qui doit s’y cacher, avec lui on rigole. Macron c’est, recyclé, le vieux slogan publicitaire d’un grand magasin : « A tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette ». Cette fois le Président a décidé de nous distraire avec Pétain. C’est inattendu, ça fait vieux monde... Mais tant pis. Après avoir fait la guerre aux Russes – par son émanation de RT France – il était logique qu’il louât le Maréchal ; que revoilà.
Pour être juste, car le temps est au certifié, à l’exact, au vérifié, à l’équitable, remarquons que ce malheureux Macron est mal entouré. Autour de lui s’ébat une nuée de jeunes gens qui ne l’aident guère. Paresseux ? Non. Mais le hasard fait que tous ces biens diplômés n’avaient qu’un seul livre d’histoire, et qu’ils ont fini de le colorier. Benalla aurait pu être un rempart en rendant, par l’écran de ses larges épaules, le discours pétainiste inaudible. Mais Benalla, « l’épaule droite », nous manque, j’espère que les prud’hommes vont le réintégrer.
Personne, au Palais, aucun vieux bouc intello, mariné dans le jus des archives, pour indiquer au Président l’emplacement des champs de mines. Et l’histoire de Pétain, son action, sa philosophie sont du TNT. Une bombe à retardement qu’il ne faut pas toucher, pas plus que le sarcophage de Tchernobyl. Réactiver le Maréchal ça pue, ça déchire, ça blesse, ça injurie, ça offense, ça ment, ça met plus de boue qu’une crue de l’Aude. En plus on se demande quelle raison peut-il y avoir de parler de ce sycophante ? Pourtant, sur le ton de l’ancien bon élève de troisième, certains prétendent :
« Mais il y a deux bouts au cadavre. Le très au poil des poilus, puis l’horreur de Montoire et des lois anti juives ». Eh non. Le Pétain c’est comme le merlu oublié l’avant-veille sur la table : tout est à jeter. Et que le président de l’Assemblée se nomme Ferrand n’est pas un argument ultime pour louer le Maréchal.
Il y a des lustres – et même des lampadaires, mon merveilleux ami Alain Riou journaliste à l’ancienne – c’est-à-dire ultramoderne – m’avait prêté un livre (qui m’a été ensuite volé) : « L’affaire Pétain », signé Cassius (j’ai appris plus tard que c’était là le pseudo du grand chercheur Henri Guillemin). Ce bouquin avait été publié en Suisse juste après la guerre. C’est dans ses pages que j’ai découvert l’envers d’une histoire qui n’était donc qu’un décor, du Potemkine. Celle qui a conduit la France à la catastrophe de 1940.
La véritable histoire, celle qui n’a pas été écrite à l’encre d’Epinal, nous dit que la défaite est le résultat d’un lent complot. Son ordre de mission, secret, s’inscrivait dans les petits papiers du Comité des Forges et ceux de son outil armé, la Cagoule : « Mieux vaut Hitler que le Front populaire ». Pétain, dans ce putsch, devait être notre Hitler, notre Mussolini, notre Franco français. Le guide gaulois au sein de l’Europe nouvelle. Etonnant pour un petit pépère, héros en retraite, qui, nous a-t-on claironné- n’a accepté le pouvoir qu’en faisant « don de sa personne à la France », pour nous « préserver du pire ».
J’ai ensuite potassé L’étrange défaite de Marc Bloch, un homme qui devrait être au Panthéon. Ou plutôt non. Puisqu’on y trouve maintenant un peu n’importe qui, au gré des livres lus à Emmanuel par sa grand-mère. Bloch fut historien, militant de la paix, torturé et assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.
Le fil de ce complot pétainiste est contenu dans l’ouvrage de Bloch écrit en 1940 mais publié six années plus tard. L’intellectuel résistant a déjà percé le mystère de la défaite d’une France qui, en 1939, avait « la première armée du monde ». Et Bloch de nous expliquer avec calme comment l’élite bancaire et la haute bourgeoise ont livré le pays aux nazis : pourquoi le Maréchal était là.
Le dernier clou dans le cercueil de cette histoire fausse comme un jeton, je l’ai planté en dévorant Le Choix de la défaite d’Annie Lacroix-Riz. Une femme à laquelle, en guise de pardon, Macron devrait envoyer une gerbe de fleurs. Les preuves sur Pétain étirant son crime sont, dans cette Bible, les notes secrètes, les rencontres cachées, les extraits de livres et de journaux, les télégrammes, les arrêtés et lois scélérats.
En lisant Lacroix-Riz, en devenant intime avec les bourreaux, on éprouve la honte rétroactive du complice. On devient le secrétaire, le greffier du complot de Laval et Pétain. Puisque ces deux-là ne se sont pas découverts en 1940, puisqu’ils ont préparé leur coup de l’Etat Français bien avant la débâcle. Ainsi c’est un comploteur factieux, un assassin de la République qui a pris le pouvoir. Pas du tout un maréchal gâteux, à moustaches, qui aimait les fleurs les chiens et prendre les petites filles sur ses genoux.
Maintenant, tordons le bâton de ce Pétain « héros de Verdun », qui a fait image d’Epinal dans la pensée du Président. En 1940, alors ministre des Colonies, Georges Mandel écrit : « C’est une erreur que de nommer Pétain au cabinet. Il était défaitiste durant la guerre. Je crois que nous allons vers un armistice. Sa présence en est une preuve ». Tiens, ça coûte pas cher et ça peut éviter des grosses bêtises, abonnons l’Elysée à la revue Historia.
Elle n’est pas de niveau universitaire mais écrit souvent juste. L’an dernier le magazine historique publie, sous la signature de Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, un article très clair intitulé : « Pétain l’imposture de Verdun ». Voilà. Au printemps, au moment de préparer les cérémonies de novembre, il suffisait de demander à Benalla (qui était encore au staff) de traverser la rue et de se procurer Historia. Pardon, cher docteur Le Naour, si je cite votre texte à la hache, il s’agit donc de Verdun en1916 :
« ...la situation qui se rétablit in extremis le 26 février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice des poilus, d’une part, et aux instructions du général de Castelnau... il multiplie les ordres : il y fait avancer le 20e corps, arrivé en renfort... le 26 février, l’offensive allemande est enrayée. Sans cette intervention énergique de Castelnau, la chute de la rive droite de la Meuse ...était inéluctable.
La vérité...Pétain attrape mal et se réveille le 26 avec une toux vive, une pneumonie pour les uns, une bronchite pour d’autres. Quoi qu’il en soit, il est contraint de garder le lit... On est, en tout cas, très loin de la légende de l’homme qui, par son seul charisme, redonne confiance à la troupe.
S’il est flatté par la presse, qui lui tresse des lauriers de papier, la raison est purement politique.
Les politiques, exaspérés par Joffre, en ont assez du « grand-père » et rêvent de s’en débarrasser...Le rapport avec Pétain ? En autorisant les éloges sur le général chargé de la défense de Verdun, le gouvernement est tout simplement en train de préparer un successeur à Joffre... Le portrait de Pétain paraît en couleurs dans L’Illustration, puis en noir et blanc dans Le Miroir.
Il s’attache en même temps les services des écrivains Henry Bordeaux et Louis Madeleine, ce qui démontre un sens aigu de la publicité. Passé du grade de colonel à celui de général d’armée en seulement deux ans, Pétain se sent pousser des ailes... La gloire de Pétain, qui apparaît en mars 1916, alors que la situation est toujours précaire, est donc une gloire fabriquée ».
Bon, c’est quand même un historien, un chercheur, docteur des Universités, qui écrit ça. Et grand merci à lui. Même si c’est moins bien qu’Éric Zemmour, notre Michelet de BFM University. Je n’ai pas évoqué le sort immonde des « mutins », ces révoltés que Pétain a fait fusiller à la chaîne, pour l’exemple. On ne fait pas Verdun sans aller à rebrousse poilus.
En 1925 ce héros au sourire si doux s’ennuie, et le Chemin des Dames épuise ses nuits. Pour mettre une claque à Lyautey, qui patine au nord du Maroc dans la guerre du Rif, on nomme Pétain à sa place. L’idole accepte, ce qui entraine la démission de son aide de camp, le colonel De Gaulle. Le Rif et ses bougnoules sont un double bonheur pour le Maréchal. La mano en la mano avec son compère fasciste, l’espagnol Antonio Primo de Ribera qui participe au carnage maghrébin pour le compte de Franco, Pétain et son frère d’armes utilisent des armes chimiques. En 1926 les pauvres rifains sont anéantis, Pétain a enfin gagné une guerre. « Chimie, vous avez dit chimie ? », heureusement que Macron n’a jamais appris ça...
Il aurait été foutu de donner l’ordre à nos frégates d’aller, à l’Ile d’Yeu, bombarder la tombe du Maréchal. Eloigné du rififi, le héros s’ennuie. Ses collègues maréchaux qui voient autour d’eux monter en pouvoir trop de rastaquouères plutôt rouges, proposent à Pétain de s’allier dans un projet de putsch. Peu soucieux de mettre son statut et sa statue en danger, il fait le sourd, ce qui est de son âge. Bénéfice, il apparait aux hommes politiques comme un « républicain ». Si bien qu’en 1934 il est adoubé dans le gouvernement Doumergue comme ministre de la Guerre.
A partir de cet instant il prépare la victoire de l’Allemagne. Il réduit d’un tiers les crédits alloués à la Défense, refuse la solution d’armée blindée proposée par De Gaulle. Ce choix est politiquement trop dangereux car il implique le recrutement de 40 000 mécaniciens a priori catalogués comme de la graine « rouge ». Après l’assassinat de Louis Barthou, qui prêche la nécessité vitale de signer une alliance avec l’URSS, c’est Pétain qui impose son compère Laval.
Alors, le Maréchal n’a plus aucun ennemi. Ni à droite ni à l’extrême droite. Il a aussi appui de ses amis synarques et son Laval en Sancho Pança : la fusée de l’Etat Français est sur sa rampe. Face à ces perspectives heureuses le patronat offre au Maréchal une très jolie villa à Villeneuve Loubet.
Les émeutes fascistes de 1934 ont, dans leur musette, le bâton de ce maréchal déjà prêt à l’offrande de lui-même. Ça ne marche pas et, retour du maudit bâton, voilà le Front populaire avec ses rouges de rouge et le « juif » Blum au gouvernement. Désormais militer aux côtés des nazis, des fascistes, c’est sauver la France de sa racaille cosmopolite.
Lors de son court passage comme ambassadeur de France à Madrid, Pétain a toutes les facilités pour pactiser avec les nazis, qui sont là, et les sbires de Mussolini qui sont là aussi. Dans les journaux, le Maréchal continue sa péroraison entamée en 1936 « La France est un bateau sans gouvernail ni pilote ». Il avance, lui et ses sponsors, les banques, les « 200 familles », ceux que l’existence de l’impôt indigne.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
-Je prend tout, de Clovis à Charles X (Philippe de Villiers discutant avec Eric Zémour).
La Tradition est critique : nous, Royalistes, nous n'assumons pas tout de l'héritage Français.
Nous ne faisons pas nôtre l'héritage des abominations de la Révolution, ni celle de la collaboration, ni celle de la Libération, ni celles du gaullisme complices des massacres des harkis et de l'Algérie Française abandonnée.
La Tradition est critique : nous, Royalistes, nous n'assumons pas tout de l'héritage Français.
Nous ne faisons pas nôtre l'héritage des abominations de la Révolution, ni celle de la collaboration, ni celle de la Libération, ni celles du gaullisme complices des massacres des harkis et de l'Algérie Française abandonnée.
Hervé J. VOLTO- Habitué
- Messages : 195
Date d'inscription : 01/09/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Hervé J. VOLTO a écrit:-Je prend tout, de Clovis à Charles X (Philippe de Villiers discutant avec Eric Zémour).
La Tradition est critique : nous, Royalistes, nous n'assumons pas tout de l'héritage Français.
Nous ne faisons pas nôtre l'héritage des abominations de la Révolution, ni celle de la collaboration, ni celle de la Libération, ni celles du gaullisme complices des massacres des harkis et de l'Algérie Française abandonnée.
pépère, au cas ou tu l'aurais oublié : 10 août 1792 Chute de la monarchie
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Volog a écrit:
pépère, au cas ou tu l'aurais oublié : 10 août 1792 Chute de la monarchie
Mais restaurée en 1814, et il se réclame de ceux-là.
Monsieur Trololo- Vénérable
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Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Et vous, Monseur Trololo, vous vous réclamez de ceux de 1830 ?
Hervé J. VOLTO- Habitué
- Messages : 195
Date d'inscription : 01/09/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Hervé J. VOLTO a écrit:Et vous, Monseur Trololo, vous vous réclamez de ceux de 1830 ?
Moi plutôt de ceux de 1787, mais c'est dans un autre pays. Mais j'ai toute ma sympathie pour La Fayette.
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
La Fayette : un truc Orléaniste, çà...
Hervé J. VOLTO- Habitué
- Messages : 195
Date d'inscription : 01/09/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Volog a écrit:Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Il est surprenant qu'il vienne à l'idée d'un jeune homme du XXIe siècle de vouloir rendre hommage à un monstre.
Pétain grand chef de guerre à Verdun : faux. Pétain complotant contre la République dès 1935 : vrai. Pétain complice des banques des financiers, des industriels pour que nous ayons Hitler plutôt que le Front Populaire : vrai. C’est vrai que ça méritait un éloge.
J’aime beaucoup le Président Macron. Dans cette période où l’on doit chaque soir passer la balayette sous son lit afin de débusquer le terroriste qui doit s’y cacher, avec lui on rigole. Macron c’est, recyclé, le vieux slogan publicitaire d’un grand magasin : « A tout instant il se passe quelque chose aux Galeries Lafayette ». Cette fois le Président a décidé de nous distraire avec Pétain. C’est inattendu, ça fait vieux monde... Mais tant pis. Après avoir fait la guerre aux Russes – par son émanation de RT France – il était logique qu’il louât le Maréchal ; que revoilà.
Pour être juste, car le temps est au certifié, à l’exact, au vérifié, à l’équitable, remarquons que ce malheureux Macron est mal entouré. Autour de lui s’ébat une nuée de jeunes gens qui ne l’aident guère. Paresseux ? Non. Mais le hasard fait que tous ces biens diplômés n’avaient qu’un seul livre d’histoire, et qu’ils ont fini de le colorier. Benalla aurait pu être un rempart en rendant, par l’écran de ses larges épaules, le discours pétainiste inaudible. Mais Benalla, « l’épaule droite », nous manque, j’espère que les prud’hommes vont le réintégrer.
Personne, au Palais, aucun vieux bouc intello, mariné dans le jus des archives, pour indiquer au Président l’emplacement des champs de mines. Et l’histoire de Pétain, son action, sa philosophie sont du TNT. Une bombe à retardement qu’il ne faut pas toucher, pas plus que le sarcophage de Tchernobyl. Réactiver le Maréchal ça pue, ça déchire, ça blesse, ça injurie, ça offense, ça ment, ça met plus de boue qu’une crue de l’Aude. En plus on se demande quelle raison peut-il y avoir de parler de ce sycophante ? Pourtant, sur le ton de l’ancien bon élève de troisième, certains prétendent :
« Mais il y a deux bouts au cadavre. Le très au poil des poilus, puis l’horreur de Montoire et des lois anti juives ». Eh non. Le Pétain c’est comme le merlu oublié l’avant-veille sur la table : tout est à jeter. Et que le président de l’Assemblée se nomme Ferrand n’est pas un argument ultime pour louer le Maréchal.
Il y a des lustres – et même des lampadaires, mon merveilleux ami Alain Riou journaliste à l’ancienne – c’est-à-dire ultramoderne – m’avait prêté un livre (qui m’a été ensuite volé) : « L’affaire Pétain », signé Cassius (j’ai appris plus tard que c’était là le pseudo du grand chercheur Henri Guillemin). Ce bouquin avait été publié en Suisse juste après la guerre. C’est dans ses pages que j’ai découvert l’envers d’une histoire qui n’était donc qu’un décor, du Potemkine. Celle qui a conduit la France à la catastrophe de 1940.
La véritable histoire, celle qui n’a pas été écrite à l’encre d’Epinal, nous dit que la défaite est le résultat d’un lent complot. Son ordre de mission, secret, s’inscrivait dans les petits papiers du Comité des Forges et ceux de son outil armé, la Cagoule : « Mieux vaut Hitler que le Front populaire ». Pétain, dans ce putsch, devait être notre Hitler, notre Mussolini, notre Franco français. Le guide gaulois au sein de l’Europe nouvelle. Etonnant pour un petit pépère, héros en retraite, qui, nous a-t-on claironné- n’a accepté le pouvoir qu’en faisant « don de sa personne à la France », pour nous « préserver du pire ».
J’ai ensuite potassé L’étrange défaite de Marc Bloch, un homme qui devrait être au Panthéon. Ou plutôt non. Puisqu’on y trouve maintenant un peu n’importe qui, au gré des livres lus à Emmanuel par sa grand-mère. Bloch fut historien, militant de la paix, torturé et assassiné par la Gestapo le 16 juin 1944.
Le fil de ce complot pétainiste est contenu dans l’ouvrage de Bloch écrit en 1940 mais publié six années plus tard. L’intellectuel résistant a déjà percé le mystère de la défaite d’une France qui, en 1939, avait « la première armée du monde ». Et Bloch de nous expliquer avec calme comment l’élite bancaire et la haute bourgeoise ont livré le pays aux nazis : pourquoi le Maréchal était là.
Le dernier clou dans le cercueil de cette histoire fausse comme un jeton, je l’ai planté en dévorant Le Choix de la défaite d’Annie Lacroix-Riz. Une femme à laquelle, en guise de pardon, Macron devrait envoyer une gerbe de fleurs. Les preuves sur Pétain étirant son crime sont, dans cette Bible, les notes secrètes, les rencontres cachées, les extraits de livres et de journaux, les télégrammes, les arrêtés et lois scélérats.
En lisant Lacroix-Riz, en devenant intime avec les bourreaux, on éprouve la honte rétroactive du complice. On devient le secrétaire, le greffier du complot de Laval et Pétain. Puisque ces deux-là ne se sont pas découverts en 1940, puisqu’ils ont préparé leur coup de l’Etat Français bien avant la débâcle. Ainsi c’est un comploteur factieux, un assassin de la République qui a pris le pouvoir. Pas du tout un maréchal gâteux, à moustaches, qui aimait les fleurs les chiens et prendre les petites filles sur ses genoux.
Maintenant, tordons le bâton de ce Pétain « héros de Verdun », qui a fait image d’Epinal dans la pensée du Président. En 1940, alors ministre des Colonies, Georges Mandel écrit : « C’est une erreur que de nommer Pétain au cabinet. Il était défaitiste durant la guerre. Je crois que nous allons vers un armistice. Sa présence en est une preuve ». Tiens, ça coûte pas cher et ça peut éviter des grosses bêtises, abonnons l’Elysée à la revue Historia.
Elle n’est pas de niveau universitaire mais écrit souvent juste. L’an dernier le magazine historique publie, sous la signature de Jean-Yves Le Naour, docteur en histoire, un article très clair intitulé : « Pétain l’imposture de Verdun ». Voilà. Au printemps, au moment de préparer les cérémonies de novembre, il suffisait de demander à Benalla (qui était encore au staff) de traverser la rue et de se procurer Historia. Pardon, cher docteur Le Naour, si je cite votre texte à la hache, il s’agit donc de Verdun en1916 :
« ...la situation qui se rétablit in extremis le 26 février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice des poilus, d’une part, et aux instructions du général de Castelnau... il multiplie les ordres : il y fait avancer le 20e corps, arrivé en renfort... le 26 février, l’offensive allemande est enrayée. Sans cette intervention énergique de Castelnau, la chute de la rive droite de la Meuse ...était inéluctable.
La vérité...Pétain attrape mal et se réveille le 26 avec une toux vive, une pneumonie pour les uns, une bronchite pour d’autres. Quoi qu’il en soit, il est contraint de garder le lit... On est, en tout cas, très loin de la légende de l’homme qui, par son seul charisme, redonne confiance à la troupe.
S’il est flatté par la presse, qui lui tresse des lauriers de papier, la raison est purement politique.
Les politiques, exaspérés par Joffre, en ont assez du « grand-père » et rêvent de s’en débarrasser...Le rapport avec Pétain ? En autorisant les éloges sur le général chargé de la défense de Verdun, le gouvernement est tout simplement en train de préparer un successeur à Joffre... Le portrait de Pétain paraît en couleurs dans L’Illustration, puis en noir et blanc dans Le Miroir.
Il s’attache en même temps les services des écrivains Henry Bordeaux et Louis Madeleine, ce qui démontre un sens aigu de la publicité. Passé du grade de colonel à celui de général d’armée en seulement deux ans, Pétain se sent pousser des ailes... La gloire de Pétain, qui apparaît en mars 1916, alors que la situation est toujours précaire, est donc une gloire fabriquée ».
Bon, c’est quand même un historien, un chercheur, docteur des Universités, qui écrit ça. Et grand merci à lui. Même si c’est moins bien qu’Éric Zemmour, notre Michelet de BFM University. Je n’ai pas évoqué le sort immonde des « mutins », ces révoltés que Pétain a fait fusiller à la chaîne, pour l’exemple. On ne fait pas Verdun sans aller à rebrousse poilus.
En 1925 ce héros au sourire si doux s’ennuie, et le Chemin des Dames épuise ses nuits. Pour mettre une claque à Lyautey, qui patine au nord du Maroc dans la guerre du Rif, on nomme Pétain à sa place. L’idole accepte, ce qui entraine la démission de son aide de camp, le colonel De Gaulle. Le Rif et ses bougnoules sont un double bonheur pour le Maréchal. La mano en la mano avec son compère fasciste, l’espagnol Antonio Primo de Ribera qui participe au carnage maghrébin pour le compte de Franco, Pétain et son frère d’armes utilisent des armes chimiques. En 1926 les pauvres rifains sont anéantis, Pétain a enfin gagné une guerre. « Chimie, vous avez dit chimie ? », heureusement que Macron n’a jamais appris ça...
Il aurait été foutu de donner l’ordre à nos frégates d’aller, à l’Ile d’Yeu, bombarder la tombe du Maréchal. Eloigné du rififi, le héros s’ennuie. Ses collègues maréchaux qui voient autour d’eux monter en pouvoir trop de rastaquouères plutôt rouges, proposent à Pétain de s’allier dans un projet de putsch. Peu soucieux de mettre son statut et sa statue en danger, il fait le sourd, ce qui est de son âge. Bénéfice, il apparait aux hommes politiques comme un « républicain ». Si bien qu’en 1934 il est adoubé dans le gouvernement Doumergue comme ministre de la Guerre.
A partir de cet instant il prépare la victoire de l’Allemagne. Il réduit d’un tiers les crédits alloués à la Défense, refuse la solution d’armée blindée proposée par De Gaulle. Ce choix est politiquement trop dangereux car il implique le recrutement de 40 000 mécaniciens a priori catalogués comme de la graine « rouge ». Après l’assassinat de Louis Barthou, qui prêche la nécessité vitale de signer une alliance avec l’URSS, c’est Pétain qui impose son compère Laval.
Alors, le Maréchal n’a plus aucun ennemi. Ni à droite ni à l’extrême droite. Il a aussi appui de ses amis synarques et son Laval en Sancho Pança : la fusée de l’Etat Français est sur sa rampe. Face à ces perspectives heureuses le patronat offre au Maréchal une très jolie villa à Villeneuve Loubet.
Les émeutes fascistes de 1934 ont, dans leur musette, le bâton de ce maréchal déjà prêt à l’offrande de lui-même. Ça ne marche pas et, retour du maudit bâton, voilà le Front populaire avec ses rouges de rouge et le « juif » Blum au gouvernement. Désormais militer aux côtés des nazis, des fascistes, c’est sauver la France de sa racaille cosmopolite.
Lors de son court passage comme ambassadeur de France à Madrid, Pétain a toutes les facilités pour pactiser avec les nazis, qui sont là, et les sbires de Mussolini qui sont là aussi. Dans les journaux, le Maréchal continue sa péroraison entamée en 1936 « La France est un bateau sans gouvernail ni pilote ». Il avance, lui et ses sponsors, les banques, les « 200 familles », ceux que l’existence de l’impôt indigne.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Monsieur Trololo a écrit:Volog a écrit:
pépère, au cas ou tu l'aurais oublié : 10 août 1792 Chute de la monarchie
Mais restaurée en 1814, et il se réclame de ceux-là.
1814, c'est il y a longtemps, longtemps, et depuis c'est toujours la république, "la gueuse comme ils disent" ..
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Hervé J. VOLTO a écrit:La Fayette : un truc Orléaniste, çà...
Au début, mais après il était opposant à ce régime. Pour moi le seul qui aurait pu concilier Monarchie Libéralisme et Démocratie si tant est que ça aie pu se faire. Mais après lui la monarchie n'était plus récupérable.
Légitimistes ou Orléanistes, il n'y a aujourd'hui plus rien de bon à tirer d'un retour à la monarchie et encore moins d'une monarchie qui ne serait pas sérieusement cadrée par une constitution démocratique et libérale.
Monsieur Trololo- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Volog a écrit:
1814, c'est il y a longtemps, longtemps, et depuis c'est toujours la république, "la gueuse comme ils disent" ..
Il y a eu une autre parenthèse dictatoriale ou populiste avec le second empire.
Monsieur Trololo- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
une monarchie qui ne serait pas sérieusement cadrée par une constitution démocratique et libérale.
On y arrive.
Grattons, grattons, on trouvera chez vous un Royaliste. libéral, certe. Vous avez une manière de vous exprimer qui démontre que vous êtes fin d'esprit et je pense que vous êtes trops intelligent pour être entièrement républicain.
Hervé J. VOLTO- Habitué
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
https://vimeo.com/463353865
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Plaristes a écrit:
https://vimeo.com/463353865
Lors de son court passage comme ambassadeur de France à Madrid, Pétain a toutes les facilités pour pactiser avec les nazis, qui sont là, et les sbires de Mussolini qui sont là aussi. Dans les journaux, le Maréchal continue sa péroraison entamée en 1936 « La France est un bateau sans gouvernail ni pilote ». Il avance, lui et ses sponsors, les banques, les « 200 familles », ceux que l’existence de l’impôt indigne.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Ne confondez-vous pas Pétain et Laval ? C'est Laval qui a ordonné l'honteuse rafle du Velodrôme d'Hivert.
Hervé J. VOLTO- Habitué
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Frère Barnabé aime ce message
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
A tous ceux qui critiquent le Maréchal, j'aurais une seule question à poser :
- Question:
Dernière édition par Prince le Ven 10 Sep 2021 - 10:24, édité 1 fois
_________________
Ferdinand de Talmont- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Hervé J. VOLTO a écrit:Ne confondez-vous pas Pétain et Laval ? C'est Laval qui a ordonné l'honteuse rafle du Velodrôme d'Hivert.
Té la pérruqué oublie le zèle coupable de l’État français, des collaborateurs et du régime de Pétain avait secondé la folie criminelle de l’occupant. Durant ces abjectes journées, la France trahissait ses valeurs et son histoire.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Hervé J. VOLTO a écrit:Ne confondez-vous pas Pétain et Laval ? C'est Laval qui a ordonné l'honteuse rafle du Velodrôme d'Hivert.
2 Pions d'une bourgeoisie collabo en compétition pactisant couteaux dans le dos !
Nul besoin de choisir un parti pris pour ces deux arrivistes !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
aPOTRE a écrit:on ne soutient pas le régime contraint et forcé à Pétain, par les nazis et hitler !Volog a écrit:Prince a écrit:Volog a écrit:C'est la stricte vérité.
Merci de cette précision d'importance, sans laquelle j'aurais juré que tout ceci n'était qu'un tissu de calembredaines.
Je n'ai pas pour habitude de poster des conneries.
Mais je comprends que ceux qui souhaitent la réhabilitation de ce traitre, s'agitent dans tous les sens.
L'extrême droite a toujours soutenu le régime de vichy et la collaboration avec les nazis.
Le Pen : «l'occupation n'a pas été aussi inhumaine».
Il jette un voile rose sur la période vert-de-gris.
Ben si en écrivant contraint et forcé tu le dédouane, alors qu'il était rempli de collabos d'extrême droite arborant le costume nazi.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
L'ennemi de Dieu avance par bonds contradictoires, mais le jeu qu’il mène est d’une effroyable logique. Après avoir poussé les peuples à secouer le joug des peuples et empires séculaires, au nom du droit Sacré à l’autonomie hors de laquelle il n’y aurait ni bonheur ni salut pour personne, le voilà qui les convainc de renoncer à leur Souveraineté pour remettre leur sort à de gigantesques organisations mondiales et pour se fondre dans de grands ensembles internationaux hors desquels on les persuade qu’ils ne peuvent survivre !
Le vrai Royaliste, parce que Catholique et Français, dénonce dans ces théories successives et contradictoires les étapes cohérentes de la Révolution conduite par des puissances occultes en vue de leur domination mondiale. Le principe fondamental de la franc-maçonnerie en livre la clef, résumé par une formule qu'il nous faut retenir: Solve et Coagula.
Par les soulèvements des peuples contre leurs institutions séculaires et contre les traités internationaux, ce sont les puissantes autorités légitimes, Catholique et Royales, les puissances Chrétiennes et leur concert qui sont visés et renversés.
Solve : dissous les liens fondés sur la nature et la grâce, qui retiennent hors de ses prises les peuples que la franc-maçonnerie convoite. Puis, par les abandons de souveraineté suggérés à ces peuples nouvellement libérés du despotisme, au nom de la solidarité humaine et de l’organisation mondiale de la paix, toute la puissance, toute la richesse, toute la réalité du monde tomberont au pouvoir de ceux qui préparaient de longue main cet asservissement.
Coagula : de cette poussière d’individus et de peuples, orphelins de leur Dieu et de leurs Rois, alors la franc-maçonnerie se rendras maître et elle en feras une Tour de Babel consacrée à celui par qui elle règnes enfin sur le monde : l'ennemi de Dieu !
Le Royaliste, instruit de cette incohérence apparente, mais d’une logique profonde avec les fins recherchées, combattra ce plan diabolique à sa racine : le nationalisme révolutionnaire, fascsite et républicain, et son complément inavoué, l’internationalisme communiste, dont le mondialisme pasthèque, vert dehors mais rouge dedant, est le dernier avatar. Et pour cela le Royaliste soutiendra, défendra de toutes ses énergies de Catholique, avec le secours de Marie Médiatrice de toute grâce et de la sagesse traditionnelle de l’Église romaine, l’ordre établi, l'ordre social Catholique, reflet d’un droit divin, œuvre d’une justice et d’une paix séculaires, état de fait et de possession tranquille des peuples et des empires, tel que le garantissent les traités et accords internationaux qui établissent les conditions de la paix.
À toute idéologie soi-disant religieuse, morale, juridique ou scientifique, le Royaliste opposera le bien de la paix réelle, Chrétienne, fruit de droits historiques, de services rendus, de sauvegarde assurée contre des dangers encourus par la communauté des peuples, paix de concertation bénie, arbitrée et garantie par le Vicaire du Christ, qui ne peut agir que soutenu par le Lieutenant du Christ, qui est Roi des Rois et Seigneur des seigneurs.
24 AOUT 1902 : répondant au Comte d'Haussonville, parlementaire Royaliste libéral (entendez : Orléaniste), Charles Maurras écrivit :
-La démocratie n'est pas un fait. La démocratie est une idée [...] l'idée démocratique est fausse, en ce qu'elle est en désacord avec la nature... l'idée démocratique est mauvaise, en ce qu'elle soumet constament le meilleur au pire, le supérieur à l'inférieur; au nombre la qualité, c'est à dire les compétences et l'aptitude (Question de fait, Revue encyclopédique).
Regardez : tout le peuple y participe activement en constituant des partis qui représentent ses convictions les plus chères, en choisissant parmi les programmes des candidats celui qui répond le mieux à ses idées et à ses volontés. Au Parlement, tout se discute au grand jour, en de magnifiques et clairs discours par lesquels le peuple voit bien comment il est gouverné, et au nom de quels principes et de quels intérêts sont prises les grandes décisions de l’État. Si celui-ci commet quelque faute, sur-le-champ le gouvernement est renversé par l’opposition et de nouvelles élections permettent de former un nouveau gouvernement, plus sage et plus juste. Le croira qui voudra...
L’évolution irrésistible de la vie démocratique, c’est prouvé, conduit des hauts débats d’idées aux sordides rivalités d’intérêts, de la grande politique intérieure et internationale, à la politique des groupes de pression capitalistes et syndicalistes. Le peuple, dont on pensait qu’il avait à exprimer des idées, est transformé par la concurrence démagogique des partis en masse amorphe n’exprimant plus que ses besoins, ses désirs, ses passions.
L’évolution irrésistible des partis les conduit, de la prétention qu’ils affichent, de représenter la nation et de la gouverner selon ses convictions, ses choix, ses intérêts souverains, à la nécessité de se vendre à l’étranger.
-La République est le règne de l’étranger (Charles Maurras).
Un exemple concret : droits des minorités, LGBT, Black Lives Matter : au lieu d’apaiser les tensions qui fracturent la société Française, l'établissement républicain choisit clairement son camps, celui des minrité, et entretient ainsi volontairement des foyers de tension majeurs à des fins purement électoralistes. Le laxisme en matière d’immigration, prévision de régularisations massives de clandestins du Maghreb, participe de ce droit des minorités, créer un appel d’air gigantesque à l’heure où centaines de milliers d'algériens qui espèrent grace aux Accords d'Evian -que nous entendons dénoncer- gagner le territoire Français.
Tous les partis, et c’était déjà vrai des partis de nos vieilles guerres féodales et de nos guerres de religion, ne peuvent décidément l’emporter sur les autres qu’en ayant recours à l’étranger, à son argent, à ses armes. L’idéologie communiste et l’or de l’Oural, le nazisme appuyé par l’armée allemande, l’Entente cordiale soutenue par la banque de Londres, l’Europe du dollar américain. Voilà pour l’histoire, et pour l’actualité ce sont les intérêts du grand capitalisme international, du mondialisme, des multinationales comme les consortiums énergétiques, ou agroalimentaires qui maîtrisent en fait les décisions politiques importantes de nos élus.
Les « quatre États confédérés » de Charles Muarras qui se partagent le pouvoir et ses revenants-bons, immuable ploutocratie qui s'enrichit de tous les abaissements et de tous les malheurs de nos peuples Chrétiens, ce sont les minorités organisées : le sionisme, le socialo-écolo-communisme, le protestantisme et l'islamisme. Ces minorités peuvent vivre en bonne entente dans un Etat Catholique, fort, bien organisé : on l'a vu dans l'Empire Austro-Hongrois. Mais en démocratie, se retrouvant émancipées, comment ne seraient-elles pas tentées, avec l’argent qui achète tout, de s'approprier un pouvoir qui est à vendre ? ...
La démocratie est une corruption : il est temps de sortir d'une politique par opinion pour retrouver une politique par autorité. Dans la doctrine Légitimiste, Catholique et Royale, l’autorité vient en haut, de Dieu et il faut lui obéir : le Roi de France est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
Maintenant, si on en croit pas en Dieu, on arrête là toute discusion...
LES FOUS DU ROIS savent très bien en attendant que le Fantôme du Louvre est assis serainement dans la pénombre sur un siècge avec des accoudoirs, regardant sur son écran les évènements avec le même détachement de quelqu’un qui regarderait un match de foot, fumant un bon havanne dont la fumée s’accumule au plafond, déborde par une fenêtre ouverte pour aller s’ajouter aux nuages menaçant qui s’amoncellent dangereusement au-dessus de la France
http://boutique.cinema-passion.com/fr/affiches/1505-les-fous-du-roi-27-x-40-affiche-americaine.html
Et qu’il n’a plus qu’à attendre. Un étincelle…
Le vrai Royaliste, parce que Catholique et Français, dénonce dans ces théories successives et contradictoires les étapes cohérentes de la Révolution conduite par des puissances occultes en vue de leur domination mondiale. Le principe fondamental de la franc-maçonnerie en livre la clef, résumé par une formule qu'il nous faut retenir: Solve et Coagula.
Par les soulèvements des peuples contre leurs institutions séculaires et contre les traités internationaux, ce sont les puissantes autorités légitimes, Catholique et Royales, les puissances Chrétiennes et leur concert qui sont visés et renversés.
Solve : dissous les liens fondés sur la nature et la grâce, qui retiennent hors de ses prises les peuples que la franc-maçonnerie convoite. Puis, par les abandons de souveraineté suggérés à ces peuples nouvellement libérés du despotisme, au nom de la solidarité humaine et de l’organisation mondiale de la paix, toute la puissance, toute la richesse, toute la réalité du monde tomberont au pouvoir de ceux qui préparaient de longue main cet asservissement.
Coagula : de cette poussière d’individus et de peuples, orphelins de leur Dieu et de leurs Rois, alors la franc-maçonnerie se rendras maître et elle en feras une Tour de Babel consacrée à celui par qui elle règnes enfin sur le monde : l'ennemi de Dieu !
Le Royaliste, instruit de cette incohérence apparente, mais d’une logique profonde avec les fins recherchées, combattra ce plan diabolique à sa racine : le nationalisme révolutionnaire, fascsite et républicain, et son complément inavoué, l’internationalisme communiste, dont le mondialisme pasthèque, vert dehors mais rouge dedant, est le dernier avatar. Et pour cela le Royaliste soutiendra, défendra de toutes ses énergies de Catholique, avec le secours de Marie Médiatrice de toute grâce et de la sagesse traditionnelle de l’Église romaine, l’ordre établi, l'ordre social Catholique, reflet d’un droit divin, œuvre d’une justice et d’une paix séculaires, état de fait et de possession tranquille des peuples et des empires, tel que le garantissent les traités et accords internationaux qui établissent les conditions de la paix.
À toute idéologie soi-disant religieuse, morale, juridique ou scientifique, le Royaliste opposera le bien de la paix réelle, Chrétienne, fruit de droits historiques, de services rendus, de sauvegarde assurée contre des dangers encourus par la communauté des peuples, paix de concertation bénie, arbitrée et garantie par le Vicaire du Christ, qui ne peut agir que soutenu par le Lieutenant du Christ, qui est Roi des Rois et Seigneur des seigneurs.
24 AOUT 1902 : répondant au Comte d'Haussonville, parlementaire Royaliste libéral (entendez : Orléaniste), Charles Maurras écrivit :
-La démocratie n'est pas un fait. La démocratie est une idée [...] l'idée démocratique est fausse, en ce qu'elle est en désacord avec la nature... l'idée démocratique est mauvaise, en ce qu'elle soumet constament le meilleur au pire, le supérieur à l'inférieur; au nombre la qualité, c'est à dire les compétences et l'aptitude (Question de fait, Revue encyclopédique).
Regardez : tout le peuple y participe activement en constituant des partis qui représentent ses convictions les plus chères, en choisissant parmi les programmes des candidats celui qui répond le mieux à ses idées et à ses volontés. Au Parlement, tout se discute au grand jour, en de magnifiques et clairs discours par lesquels le peuple voit bien comment il est gouverné, et au nom de quels principes et de quels intérêts sont prises les grandes décisions de l’État. Si celui-ci commet quelque faute, sur-le-champ le gouvernement est renversé par l’opposition et de nouvelles élections permettent de former un nouveau gouvernement, plus sage et plus juste. Le croira qui voudra...
L’évolution irrésistible de la vie démocratique, c’est prouvé, conduit des hauts débats d’idées aux sordides rivalités d’intérêts, de la grande politique intérieure et internationale, à la politique des groupes de pression capitalistes et syndicalistes. Le peuple, dont on pensait qu’il avait à exprimer des idées, est transformé par la concurrence démagogique des partis en masse amorphe n’exprimant plus que ses besoins, ses désirs, ses passions.
L’évolution irrésistible des partis les conduit, de la prétention qu’ils affichent, de représenter la nation et de la gouverner selon ses convictions, ses choix, ses intérêts souverains, à la nécessité de se vendre à l’étranger.
-La République est le règne de l’étranger (Charles Maurras).
Un exemple concret : droits des minorités, LGBT, Black Lives Matter : au lieu d’apaiser les tensions qui fracturent la société Française, l'établissement républicain choisit clairement son camps, celui des minrité, et entretient ainsi volontairement des foyers de tension majeurs à des fins purement électoralistes. Le laxisme en matière d’immigration, prévision de régularisations massives de clandestins du Maghreb, participe de ce droit des minorités, créer un appel d’air gigantesque à l’heure où centaines de milliers d'algériens qui espèrent grace aux Accords d'Evian -que nous entendons dénoncer- gagner le territoire Français.
Tous les partis, et c’était déjà vrai des partis de nos vieilles guerres féodales et de nos guerres de religion, ne peuvent décidément l’emporter sur les autres qu’en ayant recours à l’étranger, à son argent, à ses armes. L’idéologie communiste et l’or de l’Oural, le nazisme appuyé par l’armée allemande, l’Entente cordiale soutenue par la banque de Londres, l’Europe du dollar américain. Voilà pour l’histoire, et pour l’actualité ce sont les intérêts du grand capitalisme international, du mondialisme, des multinationales comme les consortiums énergétiques, ou agroalimentaires qui maîtrisent en fait les décisions politiques importantes de nos élus.
Les « quatre États confédérés » de Charles Muarras qui se partagent le pouvoir et ses revenants-bons, immuable ploutocratie qui s'enrichit de tous les abaissements et de tous les malheurs de nos peuples Chrétiens, ce sont les minorités organisées : le sionisme, le socialo-écolo-communisme, le protestantisme et l'islamisme. Ces minorités peuvent vivre en bonne entente dans un Etat Catholique, fort, bien organisé : on l'a vu dans l'Empire Austro-Hongrois. Mais en démocratie, se retrouvant émancipées, comment ne seraient-elles pas tentées, avec l’argent qui achète tout, de s'approprier un pouvoir qui est à vendre ? ...
La démocratie est une corruption : il est temps de sortir d'une politique par opinion pour retrouver une politique par autorité. Dans la doctrine Légitimiste, Catholique et Royale, l’autorité vient en haut, de Dieu et il faut lui obéir : le Roi de France est la seule autorité Légitime émanant de Dieu.
Maintenant, si on en croit pas en Dieu, on arrête là toute discusion...
LES FOUS DU ROIS savent très bien en attendant que le Fantôme du Louvre est assis serainement dans la pénombre sur un siècge avec des accoudoirs, regardant sur son écran les évènements avec le même détachement de quelqu’un qui regarderait un match de foot, fumant un bon havanne dont la fumée s’accumule au plafond, déborde par une fenêtre ouverte pour aller s’ajouter aux nuages menaçant qui s’amoncellent dangereusement au-dessus de la France
http://boutique.cinema-passion.com/fr/affiches/1505-les-fous-du-roi-27-x-40-affiche-americaine.html
Et qu’il n’a plus qu’à attendre. Un étincelle…
Hervé J. VOLTO- Habitué
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Date d'inscription : 01/09/2021
Re: Pétain, la vie d’un salaud, la persistance des ordures
Hervé J. VOLTO a écrit:-Je prend tout, de Clovis à Charles X (Philippe de Villiers discutant avec Eric Zémour).
La Tradition est critique : nous, Royalistes, nous n'assumons pas tout de l'héritage Français.
Nous ne faisons pas nôtre l'héritage des abominations de la Révolution, ni celle de la collaboration, ni celle de la Libération, ni celles du gaullisme complices des massacres des harkis et de l'Algérie Française abandonnée.
Nous non plus. En particulier le Directoire.... Charles X et Louis Philippe on plus.
Hervé a écrit:ni celle de la collaboration, ni celle de la Libération
Très joli nini. Le Nini est toujours faux cul.
Par exemple, si nous communistes considérons de Gaulle comme un adversaire politique noble et honorable ! Ayant un sens de l'état stratège admirable. Pour ça que sur le plan de la politique internationale on a coopéré.
Vous semblez très pétainiste vous ne conspuez pas les Gaullisme pour les réseaux Jaques Foccart.
Vous penchez plus du côté de Pie XII que de Jacques Renouvin !
Ce qui fais que j'avais raison sur votre nini, il est très faux cul, vous penchez plus collaboration.
Plaristes Evariste- Vénérable
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