L ’anti libéralisme philosophique.
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L ’anti libéralisme philosophique.
L ’anti libéralisme philosophique.
Face à un essorage sémantique intégré dans une stratégie de brouillage déployée par les libéraux de la droite républicaine et de l’extrême droite d’une part et à l’effondrement sémiotique de ce terme engendré par les contradictions internes du libéralisme et par la perte de légitimité de son système économique, d’autre part, poursuivons avec méthode le développement précédent : capitalisme – anticapitalisme ; libéralisme – antilibéralisme
Etre antilibéral, c’est s’opposer au libéralisme défini dans notre troisième partie. Nous allons donc reprendre ici frontalement les conceptions philosophiques et économiques du libéralisme décrites dans le précédent chapitre.
Notre objectif n’est pas de développer ici un cours de philosophie politique sur le libéralisme comme pourrait le faire un professeur de philosophie (le lecteur pourrait alors se reporter par exemple au site de Sylvain Reboul, bien documenté : http://sylvainreboul.free.fr/Libera... ),
mais de développer une démarche politique critique du libéralisme et du néolibéralisme en reprenant l’essentiel de leurs principes fondateurs et de montrer qu’il est ainsi possible de donner un sens précis au terme anti libéralisme sans forcément tomber dans un dogmatisme oppositionnel systématique où tout ce qui serait libéral « serait à jeter » d’autant que, l’un des critiques les plus radicaux du capitalisme et du libéralisme, Marx, n’aurait pu développer sa théorie sans les apports de tous les économistes et les philosophes libéraux qui l’ont précédé. Il a passé sa vie à les étudier. Le marxisme est un héritage critique du libéralisme, et Marx est loin d’avoir "tout jeter".
Mais l’anti libéralisme (et l’anticapitalisme d’ailleurs) s’est développé avec les idées socialistes et les expériences du socialisme réel. De même que le libéralisme présente plusieurs variétés d’écoles, il en est de même du socialisme. L’anti libéralisme n’est pas figé mais a évolué avec le temps au gré des réussites et des échecs des épreuves de l’expérience historique.
Il n’est pas question ici de retracer l’histoire du socialisme d’autant que ses origines peuvent remonter assez loin : par exemple la parution en 1516 du livre Utopia de Thomas More (1451-1530) influença par exemple Saint-Simon et Fournier nommés aussi pour cette raison promoteurs socialisme utopique.
Face à un essorage sémantique intégré dans une stratégie de brouillage déployée par les libéraux de la droite républicaine et de l’extrême droite d’une part et à l’effondrement sémiotique de ce terme engendré par les contradictions internes du libéralisme et par la perte de légitimité de son système économique, d’autre part, poursuivons avec méthode le développement précédent : capitalisme – anticapitalisme ; libéralisme – antilibéralisme
Etre antilibéral, c’est s’opposer au libéralisme défini dans notre troisième partie. Nous allons donc reprendre ici frontalement les conceptions philosophiques et économiques du libéralisme décrites dans le précédent chapitre.
Notre objectif n’est pas de développer ici un cours de philosophie politique sur le libéralisme comme pourrait le faire un professeur de philosophie (le lecteur pourrait alors se reporter par exemple au site de Sylvain Reboul, bien documenté : http://sylvainreboul.free.fr/Libera... ),
mais de développer une démarche politique critique du libéralisme et du néolibéralisme en reprenant l’essentiel de leurs principes fondateurs et de montrer qu’il est ainsi possible de donner un sens précis au terme anti libéralisme sans forcément tomber dans un dogmatisme oppositionnel systématique où tout ce qui serait libéral « serait à jeter » d’autant que, l’un des critiques les plus radicaux du capitalisme et du libéralisme, Marx, n’aurait pu développer sa théorie sans les apports de tous les économistes et les philosophes libéraux qui l’ont précédé. Il a passé sa vie à les étudier. Le marxisme est un héritage critique du libéralisme, et Marx est loin d’avoir "tout jeter".
Mais l’anti libéralisme (et l’anticapitalisme d’ailleurs) s’est développé avec les idées socialistes et les expériences du socialisme réel. De même que le libéralisme présente plusieurs variétés d’écoles, il en est de même du socialisme. L’anti libéralisme n’est pas figé mais a évolué avec le temps au gré des réussites et des échecs des épreuves de l’expérience historique.
Il n’est pas question ici de retracer l’histoire du socialisme d’autant que ses origines peuvent remonter assez loin : par exemple la parution en 1516 du livre Utopia de Thomas More (1451-1530) influença par exemple Saint-Simon et Fournier nommés aussi pour cette raison promoteurs socialisme utopique.
Dernière édition par Vladimir de Volog le Ven 30 Aoû 2024 - 18:47, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Cette histoire montre que l’anti libéralisme ne s’est pas simplement forgé dans les salons philosophiques mais dans une longue histoire de luttes sociales acharnées. L’anti libéralisme est donc un produit de la lutte de classes.
Mais au-delà de la diversité, en adoptant une démarche semblable à celle de Jacques Généreux , nous avons essayé de définir les constantes inhérentes à l’anti libéralisme c’est-à-dire ce qui fait le substrat idéologique (philosophique et économique) du socialisme tout en le resituant en ce début du XXIème siècle.
La question de la "nature humaine".
Comme Jacques Généreux, nous n’hésitons pas à utiliser ce terme de "nature humaine" car nous ne voulons pas laisser le monopole de son utilisation à ceux qui ont une conception métaphysique, substantialiste ou religieuse de l’être de l’humain. Pour nous ce terme est synonyme de Homo sapiens ou être humain.
Mais au-delà de la diversité, en adoptant une démarche semblable à celle de Jacques Généreux , nous avons essayé de définir les constantes inhérentes à l’anti libéralisme c’est-à-dire ce qui fait le substrat idéologique (philosophique et économique) du socialisme tout en le resituant en ce début du XXIème siècle.
La question de la "nature humaine".
Comme Jacques Généreux, nous n’hésitons pas à utiliser ce terme de "nature humaine" car nous ne voulons pas laisser le monopole de son utilisation à ceux qui ont une conception métaphysique, substantialiste ou religieuse de l’être de l’humain. Pour nous ce terme est synonyme de Homo sapiens ou être humain.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
La question de l’individu comme atome de la société.
Être antilibéral, ce n’est pas avoir conception atomistique et substantialiste de l’individu.Pour un antilibéral, l’individu est une construction sociale et historique. Cette conception non libérale de l’individu n’est pas une nouveauté. Lucien Sève, dans son livre Qu’est-ce que la personne humaine ? (Ed. La dispute) rappelle : "Lorsque ; dans sa 6e thèse sur Feuerbach, Marx fait en peu de mots la critique radicale du concept naturalisant de l’essence humaine chez Feuerbach en lui opposant que cette essence « n’est pas une abstraction inhérente à l’individu pris à part. Dans sa réalité, c’est l’ensemble des rapports sociaux », il ne pose pas simplement l’objectivité déterminante de ces rapports sociaux compris comme des choses, ainsi que le fera plus tard un Durkheim ; il pose du même mouvement que cet ensemble objectif n’est rien d’autre que l’humanitas subjective même des hommes objectivée – travail – outillages, langages, rapports familiaux, économiques et politiques, etc., et aussi, justement, ordre de la personne – par l’appropriation biographique de quoi chaque individu s’hominise en son tréfonds. Il n’y a donc pas l’être humain d’un côté et la chose sociale de l’autre : des deux côtés nous avons l’humanité, sous sa forme individuelle et sous sa forme collective, ce qui change tout" (p56-57)
Une telle affirmation, qui était révolutionnaire dans les années 1850 est maintenant une banalité à la lumière des sciences humaines et neurosciences contemporaines. Mais c’est loin d’être encore une évidence pour de nombreux penseurs libéraux. I () l est vrai que la culture scientifique est quelque peu défectueuse même dans les pays développés puisque environ un tiers des Européens (russes inclus) penseant que c’est le soleil qui tourne autour de la Terre et 45 % des Américains ne savent pas que le soleil est une étoile...)
Nous ne reprendrons pas toute la démarche de Félix Guattari dans son chapitre "le mythe d’une essence humaine" (Lignes de fuite,P. 28), nous ne retiendrons modestement que cette phrase : « L’individu est entièrement fabriqué par la société, particulièrement par ses Équipements collectifs… L’idée d’un sujet transcendantal irréductible aux processus de contamination et d’assujettissement sémiotique est une fiction… » (P.29)
Jacques Généreux, dans son excellent ouvrage l’Autre société développe la même idée. "L’être humain est un être social, bien au-delà de ce qu’en- tendaient les philosophes libéraux en parlant d’« animalsocial ». Ce n’est pas seulement, comme ils le comprenaient les libéraux que l’homme a toujours vécu en société parce qu’il a besoin des autres pour vivre. C’est encore et surtout parce qu’il a besoin des autres pour être". (p. 64)
Les anti libéraux (du moins les matérialistes) n’acceptent pas cette conception métaphysique de l’individu qui, avant même sa naissance, posséderait en lui une essence humaine dont les potentialités seraient définies par la génétique (version moderne) ou par la grâce de Dieu (version ancienne mais qui subsiste toujours sous sa forme substantialiste).
Être antilibéral, c’est considérer, en s’appuyant sur le développement des sciences contemporaines, que l’individu humain se construit en interaction permanente avec son environnement tant par des processus physico-chimiques (alimentation, respiration, activité corporelle, etc.) que par des processus informationnels complexes (développement du langage et des mécanismes socio – cognitifs par interaction avec le milieu social).
Être antilibéral, ce n’est pas avoir conception atomistique et substantialiste de l’individu.Pour un antilibéral, l’individu est une construction sociale et historique. Cette conception non libérale de l’individu n’est pas une nouveauté. Lucien Sève, dans son livre Qu’est-ce que la personne humaine ? (Ed. La dispute) rappelle : "Lorsque ; dans sa 6e thèse sur Feuerbach, Marx fait en peu de mots la critique radicale du concept naturalisant de l’essence humaine chez Feuerbach en lui opposant que cette essence « n’est pas une abstraction inhérente à l’individu pris à part. Dans sa réalité, c’est l’ensemble des rapports sociaux », il ne pose pas simplement l’objectivité déterminante de ces rapports sociaux compris comme des choses, ainsi que le fera plus tard un Durkheim ; il pose du même mouvement que cet ensemble objectif n’est rien d’autre que l’humanitas subjective même des hommes objectivée – travail – outillages, langages, rapports familiaux, économiques et politiques, etc., et aussi, justement, ordre de la personne – par l’appropriation biographique de quoi chaque individu s’hominise en son tréfonds. Il n’y a donc pas l’être humain d’un côté et la chose sociale de l’autre : des deux côtés nous avons l’humanité, sous sa forme individuelle et sous sa forme collective, ce qui change tout" (p56-57)
Une telle affirmation, qui était révolutionnaire dans les années 1850 est maintenant une banalité à la lumière des sciences humaines et neurosciences contemporaines. Mais c’est loin d’être encore une évidence pour de nombreux penseurs libéraux. I () l est vrai que la culture scientifique est quelque peu défectueuse même dans les pays développés puisque environ un tiers des Européens (russes inclus) penseant que c’est le soleil qui tourne autour de la Terre et 45 % des Américains ne savent pas que le soleil est une étoile...)
Nous ne reprendrons pas toute la démarche de Félix Guattari dans son chapitre "le mythe d’une essence humaine" (Lignes de fuite,P. 28), nous ne retiendrons modestement que cette phrase : « L’individu est entièrement fabriqué par la société, particulièrement par ses Équipements collectifs… L’idée d’un sujet transcendantal irréductible aux processus de contamination et d’assujettissement sémiotique est une fiction… » (P.29)
Jacques Généreux, dans son excellent ouvrage l’Autre société développe la même idée. "L’être humain est un être social, bien au-delà de ce qu’en- tendaient les philosophes libéraux en parlant d’« animalsocial ». Ce n’est pas seulement, comme ils le comprenaient les libéraux que l’homme a toujours vécu en société parce qu’il a besoin des autres pour vivre. C’est encore et surtout parce qu’il a besoin des autres pour être". (p. 64)
Les anti libéraux (du moins les matérialistes) n’acceptent pas cette conception métaphysique de l’individu qui, avant même sa naissance, posséderait en lui une essence humaine dont les potentialités seraient définies par la génétique (version moderne) ou par la grâce de Dieu (version ancienne mais qui subsiste toujours sous sa forme substantialiste).
Être antilibéral, c’est considérer, en s’appuyant sur le développement des sciences contemporaines, que l’individu humain se construit en interaction permanente avec son environnement tant par des processus physico-chimiques (alimentation, respiration, activité corporelle, etc.) que par des processus informationnels complexes (développement du langage et des mécanismes socio – cognitifs par interaction avec le milieu social).
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
La notion même d’individu ou d’individualité a évolué au cours des siècles et a pu prendre différents contenus selon les civilisations. Raison pour laquelle les anti libéraux considèrent l’individu non pas comme une substance intemporelle mais comme une construction historique, vision qui est en concordance avec les apports de l’ethnologie et de l’anthropologie.
L’anthropologue Philippe Descola définit quatre types de civilisation s’articulant sur un principe universel : la séparation entre physicalité (apparence physique extérieure des existants) et intériorité (monde intérieur et invisible, qui dans notre civilisation occidentale, peut être assimilé à l’âme l’esprit, la conscience, etc.). À partir de là il existe 4 articulations possibles entre ces deux mondes : matrice naturaliste (la nôtre), matrice animiste, matrice analogiste, matrice totémiste. Nous te développerons pas ici comment les êtres porteurs de chacune de ces matrices perçoivent et conçoivent le monde. Voir : Par de là nature et culture http://agorange.net/conf_decola.PDF Dans chaque type de civilisation la conception de l’individus et de l’individualité est totalement différente au point même que le concept d’individu peut ne pas avoir de sens.
Sans aller aussi loin dans notre décentrage ethnoculturel, n’oublions pas que dans la philosophie bouddhiste, le moi n’est qu’une illusion. Cette manière de voir est maintenant approchée par les neurosciences contemporaines. Voir par exemple le livre de Francisco Varela : L’inscription corporelle de l’esprit (Ed. du seuil) . Mais revenons à notre petit monde naturaliste où s’affrontent libéralisme et antilibéralisme.
L’ antilibéral considère que l’individu est au carrefour d’un réseau multidimensionnel tant spatial que temporel.
– Réseau spatial car l’individu se construit en interaction permanente avec son environnement : milieu naturel, milieu familial, cadre scolaire ou universitaire, médias relations amicales et amoureuses, milieu professionnel, cadre rural, urbain, régional, national et plus généralement cadre civilisationnel induisant notamment une certaine langue et une certaine culture.
– Réseau temporel car l’individu se construit à partir d’un patrimoine culturel (us et coutumes, apports des sciences et des techniques, des arts, etc.) qui s’est édifié au cours des siècles et au travers plusieurs civilisations disséminées sur la planète. Ainsi par exemple notre manière de mesurer le temps avec nos montres a été inventé par les babyloniens le système sexagésimal ( numération à base 10 et base 60) il y a 5000 ans. Une telle manière de voir conduit à considérer tous les individus comme appartenant à la même famille humaine et exclut tout racisme xénophobie et nationalisme
L’anthropologue Philippe Descola définit quatre types de civilisation s’articulant sur un principe universel : la séparation entre physicalité (apparence physique extérieure des existants) et intériorité (monde intérieur et invisible, qui dans notre civilisation occidentale, peut être assimilé à l’âme l’esprit, la conscience, etc.). À partir de là il existe 4 articulations possibles entre ces deux mondes : matrice naturaliste (la nôtre), matrice animiste, matrice analogiste, matrice totémiste. Nous te développerons pas ici comment les êtres porteurs de chacune de ces matrices perçoivent et conçoivent le monde. Voir : Par de là nature et culture http://agorange.net/conf_decola.PDF Dans chaque type de civilisation la conception de l’individus et de l’individualité est totalement différente au point même que le concept d’individu peut ne pas avoir de sens.
Sans aller aussi loin dans notre décentrage ethnoculturel, n’oublions pas que dans la philosophie bouddhiste, le moi n’est qu’une illusion. Cette manière de voir est maintenant approchée par les neurosciences contemporaines. Voir par exemple le livre de Francisco Varela : L’inscription corporelle de l’esprit (Ed. du seuil) . Mais revenons à notre petit monde naturaliste où s’affrontent libéralisme et antilibéralisme.
L’ antilibéral considère que l’individu est au carrefour d’un réseau multidimensionnel tant spatial que temporel.
– Réseau spatial car l’individu se construit en interaction permanente avec son environnement : milieu naturel, milieu familial, cadre scolaire ou universitaire, médias relations amicales et amoureuses, milieu professionnel, cadre rural, urbain, régional, national et plus généralement cadre civilisationnel induisant notamment une certaine langue et une certaine culture.
– Réseau temporel car l’individu se construit à partir d’un patrimoine culturel (us et coutumes, apports des sciences et des techniques, des arts, etc.) qui s’est édifié au cours des siècles et au travers plusieurs civilisations disséminées sur la planète. Ainsi par exemple notre manière de mesurer le temps avec nos montres a été inventé par les babyloniens le système sexagésimal ( numération à base 10 et base 60) il y a 5000 ans. Une telle manière de voir conduit à considérer tous les individus comme appartenant à la même famille humaine et exclut tout racisme xénophobie et nationalisme
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Les deux catégories d’acteurs civilisationnels du point de vue anthropologique permettant cette hominisation sont les créateurs (chercheurs, savantants et inventeurs, artistes) et les transmetteurs (enseignants qui transmettent les connaissances et les métiers , certains écrivains et journalistes). Remarquons que les libéraux accordent peu d’importance à ces deux
Remarquons au passage que les libéraux n’accordent pas une importance fondamentale à ces catégories si l’on en juge par le niveau relativement bas de salaire et de revenu des chercheurs et des enseignants, sans même parler de leurs conditions de travail souvent très difficilees.
Je ne développerai pas ici cet aspect que Jean-Claude Guillebaud a bien abordé dans son livre La Refondation du monde en expliquant comment les néolibéraux détruisent les piliers de notre civilisation et sont en quelque sorte des néobarbares. http://ultraliberalisme.online.fr/R...
Remarquons au passage que les libéraux n’accordent pas une importance fondamentale à ces catégories si l’on en juge par le niveau relativement bas de salaire et de revenu des chercheurs et des enseignants, sans même parler de leurs conditions de travail souvent très difficilees.
Je ne développerai pas ici cet aspect que Jean-Claude Guillebaud a bien abordé dans son livre La Refondation du monde en expliquant comment les néolibéraux détruisent les piliers de notre civilisation et sont en quelque sorte des néobarbares. http://ultraliberalisme.online.fr/R...
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
la suite sur http://www.gauchemip.org/spip.php?article21563
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
C'était les camardes qui ont tenté de l'entrisme à la FI gauchmip.
Pour un succès mitigé.
Pour un succès mitigé.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Plaristes a écrit:C'était les camardes qui ont tenté de l'entrisme à la FI gauchmip. Pour un succès mitigé.
Quel rapport avec le sujet ?
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Il faut toujours informer Baliser à la moindre occasion.
La politique c'est sale il serait dommage d’égarer les gens dans des impasses.
La politique c'est sale il serait dommage d’égarer les gens dans des impasses.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Plaristes a écrit:Il faut toujours informer Baliser à la moindre occasion. La politique c'est sale il serait dommage d’égarer les gens dans des impasses.
Serais-tu devenue le nouveau guide, le nouveau petit père du peuple ?????
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Plaristes a écrit:C'était les camardes qui ont tenté de l'entrisme à la FI gauchmip. Pour un succès mitigé.
"étai(en)t" , mais ils ne sont pas morts !!!
gauchemip, cela signifie Parti de Gauche - Midi Pyrénées
ils n'ont pas tenté l'entrisme à LFI, puisqu'ils sont tous des insoumis, et de plus c'est le parti de gauche qui a participé à la création de LFI, logistique, financement, militants, etc ... etc ...
demande moi, je pourrais te renseigner ....
d'autre part, il y a plus d'ex communistes à LFI que d'encartés au Pcf .... c'est dire ...
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Volog a écrit:
Remarquons au passage que les libéraux n’accordent pas une importance fondamentale à ces catégories si l’on en juge par le niveau relativement bas de salaire et de revenu des chercheurs et des enseignants, sans même parler de leurs conditions de travail souvent très difficilees.
Tout ce qui n'est pas lié au système de production, cela inclut bien entendu également tous les métiers de support, tous les métiers en dehors de ce système ne sont pas pris en compte par les libéraux. La recherche ne rapporte pas de l'argent sur une période de 5 ans. Le capitalisme c'est engranger de l'argent sur le court terme, c'est la logique du taux de profit et des indicateurs de la BCE.
nik0- Postulant
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
nik0 a écrit:Volog a écrit:
Remarquons au passage que les libéraux n’accordent pas une importance fondamentale à ces catégories si l’on en juge par le niveau relativement bas de salaire et de revenu des chercheurs et des enseignants, sans même parler de leurs conditions de travail souvent très difficilees.
Tout ce qui n'est pas lié au système de production, cela inclut bien entendu également tous les métiers de support, tous les métiers en dehors de ce système ne sont pas pris en compte par les libéraux. La recherche ne rapporte pas de l'argent sur une période de 5 ans. Le capitalisme c'est engranger de l'argent sur le court terme, c'est la logique du taux de profit et des indicateurs de la BCE.
C'est aussi cela le libéralisme.
Invité- Invité
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Volog a écrit:d'autre part, il y a plus d'ex communistes à LFI que d'encartés au Pcf .... c'est dire ...
Ouais mais se sont barrés quand merluche a fait sa carpette.
Parce-qu'il ne veulent pas d'un keynésianisme de pacotille qui par miracle serait compatible avec l'€urope (abandon du frexit.)
Il ne veulent pas du libéralisme.
Ils sont repartis chez Asselinoche.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Volog a écrit:Plaristes a écrit:Il faut toujours informer Baliser à la moindre occasion. La politique c'est sale il serait dommage d’égarer les gens dans des impasses.
Serais-tu devenue le nouveau guide, le nouveau petit père du peuple ?????
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
En tout cas, je fais un meilleur boulot que vous qui rapatriez les gens chez merluche !
Parce-que chez nous on a des jeunots beaucoup mais aussi des vieux de la veille qui nous ont appris 2 trois truques, des choses que vous êtes pas foutu d'apprendre maintenant. Dans toute votre vie vous recomencez- sans cesse les mêmes conneries !
Parce-que chez nous on a des jeunots beaucoup mais aussi des vieux de la veille qui nous ont appris 2 trois truques, des choses que vous êtes pas foutu d'apprendre maintenant. Dans toute votre vie vous recomencez- sans cesse les mêmes conneries !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Sergei a écrit:nik0 a écrit:Volog a écrit:
Remarquons au passage que les libéraux n’accordent pas une importance fondamentale à ces catégories si l’on en juge par le niveau relativement bas de salaire et de revenu des chercheurs et des enseignants, sans même parler de leurs conditions de travail souvent très difficilees.
Tout ce qui n'est pas lié au système de production, cela inclut bien entendu également tous les métiers de support, tous les métiers en dehors de ce système ne sont pas pris en compte par les libéraux. La recherche ne rapporte pas de l'argent sur une période de 5 ans. Le capitalisme c'est engranger de l'argent sur le court terme, c'est la logique du taux de profit et des indicateurs de la BCE.
C'est aussi cela le libéralisme.
On peut simplement résumé en disant que l'Union Européenne est libérale à 1000% et que depuis 2005 une majorité de Français ne veulent pas de ce système politique et de production.
Oligark- Impétrant
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
bon bah nique le libéralisme, union de toutes forces anti-libérale Volog.
Peut importe si on a pas de candidat.
Ce qui compte c'est la solidarité et un but commun. Comme ça si l'€uro s'effodnre et l'économie s'effondre on sera dans l'entraide.
Peut importe si on a pas de candidat.
Ce qui compte c'est la solidarité et un but commun. Comme ça si l'€uro s'effodnre et l'économie s'effondre on sera dans l'entraide.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Volog a écrit:L ’anti libéralisme philosophique.
Face à un essorage sémantique intégré dans une stratégie de brouillage déployée par les libéraux de la droite républicaine et de l’extrême droite d’une part et à l’effondrement sémiotique de ce terme engendré par les contradictions internes du libéralisme et par la perte de légitimité de son système économique, d’autre part, poursuivons avec méthode le développement précédent : capitalisme – anticapitalisme ; libéralisme – antilibéralisme
Etre antilibéral, c’est s’opposer au libéralisme défini dans notre troisième partie. Nous allons donc reprendre ici frontalement les conceptions philosophiques et économiques du libéralisme décrites dans le précédent chapitre.
Notre objectif n’est pas de développer ici un cours de philosophie politique sur le libéralisme comme pourrait le faire un professeur de philosophie (le lecteur pourrait alors se reporter par exemple au site de Sylvain Reboul, bien documenté : http://sylvainreboul.free.fr/Libera... ),
mais de développer une démarche politique critique du libéralisme et du néolibéralisme en reprenant l’essentiel de leurs principes fondateurs et de montrer qu’il est ainsi possible de donner un sens précis au terme anti libéralisme sans forcément tomber dans un dogmatisme oppositionnel systématique où tout ce qui serait libéral « serait à jeter » d’autant que, l’un des critiques les plus radicaux du capitalisme et du libéralisme, Marx, n’aurait pu développer sa théorie sans les apports de tous les économistes et les philosophes libéraux qui l’ont précédé. Il a passé sa vie à les étudier. Le marxisme est un héritage critique du libéralisme, et Marx est loin d’avoir "tout jeter".
Mais l’anti libéralisme (et l’anticapitalisme d’ailleurs) s’est développé avec les idées socialistes et les expériences du socialisme réel. De même que le libéralisme présente plusieurs variétés d’écoles, il en est de même du socialisme. L’anti libéralisme n’est pas figé mais a évolué avec le temps au gré des réussites et des échecs des épreuves de l’expérience historique.
Il n’est pas question ici de retracer l’histoire du socialisme d’autant que ses origines peuvent remonter assez loin : par exemple la parution en 1516 du livre Utopia de Thomas More (1451-1530) influença par exemple Saint-Simon et Fournier nommés aussi pour cette raison promoteurs socialisme utopique.
Source: le torchon extrême gauchiste de méluche, Midi insoumis
https://www.gauchemip.org/spip.php?article21563
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Date d'inscription : 03/12/2021
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
On s'en fou, ça expliquer juste leur biais "ouais le libéralisme c’est pas top mais faut surtout pas être anti-libéral"
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Plaristes a écrit:En tout cas, je fais un meilleur boulot que vous qui rapatriez les gens chez merluche !
Parce-que chez nous on a des jeunots beaucoup mais aussi des vieux de la veille qui nous ont appris 2 trois truques, des choses que vous êtes pas foutu d'apprendre maintenant. Dans toute votre vie vous recomencez- sans cesse les mêmes conneries !
Ahhhh, tu vas nous les dégoûter nos petits gôchaillons.
Ils sont très très utiles pour le capital et les libéraux, eux ne veulent pas de la transition vers le socialisme intégral, ils se contentent d'abîmer et de freiner le capital, pas de l'éradiquer.
Les fieux et à un degré moindre les communistes sont les idiots utiles du capital, tu ne t'en aperçois que maintenant !
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
Actuellement le capitalisme est un mode de production anarchique et chaotique qui contient en lui les graines de sa propre décadence.
retenir les boules des capitaloches pendent qu'ils nous enfile à sec permet qu'ils ne se fassent pas trop mal au scrotum, taxer le capitalisme permet de mieux le péréniser.
Déjà le message est vieux et je suis engagé contre le gauchisme depuis plus de 3.5 piges.
Et non pas tous les communistes.
retenir les boules des capitaloches pendent qu'ils nous enfile à sec permet qu'ils ne se fassent pas trop mal au scrotum, taxer le capitalisme permet de mieux le péréniser.
JL a écrit:Les fieux et à un degré moindre les communistes sont les idiots utiles du capital, tu ne t'en aperçois que maintenant !
Déjà le message est vieux et je suis engagé contre le gauchisme depuis plus de 3.5 piges.
Et non pas tous les communistes.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
"L’anti libéralisme"
L’anti libéralisme (le l'anti-capitalisme globalisé) c'est ni plus ni moins que le souverainisme (les frontières).
L’anti libéralisme (le l'anti-capitalisme globalisé) c'est ni plus ni moins que le souverainisme (les frontières).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: L ’anti libéralisme philosophique.
NNNNNNNNNaaaaaaaaaahhhhhh ça ne suffit pas !
Faut le socialisme intégral derrière !
Collectivisation des grand moyens de production et d'échange !
Faut le socialisme intégral derrière !
Collectivisation des grand moyens de production et d'échange !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
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