Ceci est une prévisualisation d'un thème de Hitskin.com
Installer le thème • Retourner sur la fiche du thème
La victoire d’un « petit » syndicat devant le Conseil constitutionnel
2 participants
Page 1 sur 1
La victoire d’un « petit » syndicat devant le Conseil constitutionnel
A la suite d’un recours de la CNT-SO, l’institution présidée par Laurent Fabius annule une disposition sur la désignation des défenseurs syndicaux, issue de la loi Macron de 2015.
Dans une décision rendue mardi 14 septembre, l’institution présidée par Laurent Fabius a jugé contraire à la Constitution une disposition sur la désignation des défenseurs syndicaux – ces personnes qui accompagnent devant la justice prud’homale des salariés en conflit avec leur employeur. Jusqu’à présent, ils ne pouvaient être nommés que par les principaux syndicats, ce qui excluait d’autres organisations à l’audience plus restreinte. Un tel mécanisme méconnaît « le principe d’égalité devant la loi », pour le Conseil constitutionnel.
L’affaire est consécutive à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par la Confédération nationale des travailleurs-Solidarité ouvrière (CNT-SO). Cette organisation syndicale a, en effet, contesté l’une des mesures inscrites dans la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.
Complétée par une ordonnance de décembre 2017, elle prévoit que les services du ministère du travail arrêtent la liste des défenseurs syndicaux qui leur ont été proposés par des organisations de salariés. Cette possibilité de communiquer des noms à l’administration n’est accordée qu’aux syndicats représentatifs à l’échelon « interprofessionnel », « multiprofessionnel » ou « dans au moins une branche » – c’est-à-dire à ceux qui ont obtenu au moins 8 % des voix aux élections dans les entreprises, au niveau national ou sectoriel. Différence de traitement non justifiée
La CNT-SO, qui se situe en dessous du seuil de 8 % et n’est donc pas représentative, voit dans cette règle « une discrimination et une atteinte à la liberté syndicale », selon la formule de son secrétaire national, Etienne Deschamps. La législation en vigueur « n’a pas de sens », renchérit Xavier Courteille, l’un des avocats de la CNT-SO : il fait valoir que cette organisation compte des militants aguerris et nombreux, notamment dans le secteur du nettoyage, qui sont tout à fait à même de remplir la mission de défenseur syndical. Autant d’arguments qui semblent avoir convaincu le Conseil constitutionnel.
Dans une décision rendue mardi 14 septembre, l’institution présidée par Laurent Fabius a jugé contraire à la Constitution une disposition sur la désignation des défenseurs syndicaux – ces personnes qui accompagnent devant la justice prud’homale des salariés en conflit avec leur employeur. Jusqu’à présent, ils ne pouvaient être nommés que par les principaux syndicats, ce qui excluait d’autres organisations à l’audience plus restreinte. Un tel mécanisme méconnaît « le principe d’égalité devant la loi », pour le Conseil constitutionnel.
L’affaire est consécutive à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) posée par la Confédération nationale des travailleurs-Solidarité ouvrière (CNT-SO). Cette organisation syndicale a, en effet, contesté l’une des mesures inscrites dans la loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.
Complétée par une ordonnance de décembre 2017, elle prévoit que les services du ministère du travail arrêtent la liste des défenseurs syndicaux qui leur ont été proposés par des organisations de salariés. Cette possibilité de communiquer des noms à l’administration n’est accordée qu’aux syndicats représentatifs à l’échelon « interprofessionnel », « multiprofessionnel » ou « dans au moins une branche » – c’est-à-dire à ceux qui ont obtenu au moins 8 % des voix aux élections dans les entreprises, au niveau national ou sectoriel. Différence de traitement non justifiée
La CNT-SO, qui se situe en dessous du seuil de 8 % et n’est donc pas représentative, voit dans cette règle « une discrimination et une atteinte à la liberté syndicale », selon la formule de son secrétaire national, Etienne Deschamps. La législation en vigueur « n’a pas de sens », renchérit Xavier Courteille, l’un des avocats de la CNT-SO : il fait valoir que cette organisation compte des militants aguerris et nombreux, notamment dans le secteur du nettoyage, qui sont tout à fait à même de remplir la mission de défenseur syndical. Autant d’arguments qui semblent avoir convaincu le Conseil constitutionnel.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La victoire d’un « petit » syndicat devant le Conseil constitutionnel
Elle vient d'où cette scission Solidarité ouvrière?
Est-ce que la SO est plateformiste?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_des_travailleurs-Solidarit%C3%A9_ouvri%C3%A8re
T'atatatta 2012.
O.K les étudiants y sont minoritaires avec uns eul syndicat étduiant à Montpellier.
EEEEEErrrrrrrrmmm j'aime pas les rouges noir mais ça m'excite déjà.
D'hab je considère que les permanents sont une connerie, mais pour des anars je suppose que ça structure.
https://cnt-so.org/lancement-du-syndicat-des-metiers-du-numerique/
HO OUI.
Par contre il y a évidement les conneries habituelles :
Est-ce que la SO est plateformiste?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9d%C3%A9ration_nationale_des_travailleurs-Solidarit%C3%A9_ouvri%C3%A8re
T'atatatta 2012.
O.K les étudiants y sont minoritaires avec uns eul syndicat étduiant à Montpellier.
Wikipédia a écrit:L'origine de la scission remonte à un conflit autour du rôle des permanents syndicaux.
EEEEEErrrrrrrrmmm j'aime pas les rouges noir mais ça m'excite déjà.
D'hab je considère que les permanents sont une connerie, mais pour des anars je suppose que ça structure.
https://cnt-so.org/lancement-du-syndicat-des-metiers-du-numerique/
HO OUI.
Par contre il y a évidement les conneries habituelles :
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Sujets similaires
» Conseil Constitutionnel
» Recours auprès du Conseil constitutionnel
» Conseil constitutionnel déni de justice
» Rebondir après le doigt d'honneur du Conseil constitutionnel
» Pass sanitaire : recours au Conseil constitutionnel
» Recours auprès du Conseil constitutionnel
» Conseil constitutionnel déni de justice
» Rebondir après le doigt d'honneur du Conseil constitutionnel
» Pass sanitaire : recours au Conseil constitutionnel
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum