Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
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Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
Pendant plusieurs siècles, l’Église accepte sans problème des prêtres mariés, et donc ayant des relations charnelles avec leur épouse légitime. Le célibat n’est pas explicitement imposé par les Évangiles.
Néanmoins, dès l'Antiquité tardive, les auteurs chrétiens valorisent la chasteté et, mieux encore, la virginité. Elle permet d'éviter les passions, qui éloignent de Dieu, et au contraire d'atteindre la paix intérieure (l'apatheia, littéralement l'absence de passion). Les auteurs vantent des animaux comme la colombe ou l'abeille, censées être chastes et se reproduire sans relations sexuelles.
Dès cette époque, le discours officiel interdit aux prêtres de se marier, et même d'avoir des relations sexuelles. Les actes des différents conciles condamnent très fortement toutes les activités sexuelles, hétérosexuelles ou homosexuelles, pour les prêtres comme pour les nonnes. Les actes jugés «contre-nature», comme la zoophilie, sont punis plus lourdement lorsque le coupable est un prêtre que si c'est un laïc.
Mais ces mesures semblent n'être qu'un discours à cette époque, et le mariage des clercs est alors extrêmement courant, et même banal. D'ailleurs, la sexualité des prêtres est condamnée, mais ce n'est pas la faute majeure: un prêtre ivrogne est ainsi plus lourdement puni qu'un prêtre marié!
Laïc ou clerc, mariage ou célibat, il faut choisir
Tout change au XIe siècle, avec la Réforme grégorienne. L’interdiction du mariage pour les prêtres est affirmée en 1059 par Nicolas II puis par Grégoire VII en 1074. Pourquoi ce revirement soudain?
Vous vous rappelez peut-être que c’est à peu près à la même époque que l’Église essaie d’imposer un mariage indissoluble qui soit un sacrement. À cette époque-là, les théologiens cherchent en réalité à mieux distinguer deux catégories de chrétiens: les clercs et les laïcs. Dans cette grande volonté de mettre le monde en ordre, la question de la sexualité va devenir cruciale: on va distinguer des laïcs mariés et des clercs célibataires et chastes. En les mettant ainsi à part, le pape va à la fois affirmer la supériorité des clercs sur les laïcs et imposer l'autorité de la papauté sur tous les clercs, qui sont comme détachés de la société pour mieux être rattachés à leur mère l'Église. C'est d'ailleurs à cette époque qu'on va commencer à dire que les prêtres sont «mariés» avec l'Église.
Ce programme va avec la volonté d’une réforme morale du clergé et de la société, qui répond globalement à de réelles attentes des fidèles. C’est pourquoi le mariage des prêtres –que l’on va alors appeler concubinaires– va être assimilé à de la luxure, un péché mortel qui peut mettre en péril la validité des sacrements que les fidèles reçoivent. À partir des années 1070, la papauté affirme ainsi que les prêtres mariés ne peuvent pas délivrer les sacrements. Elle va même durcir sa position, en interdisant à un prêtre de vivre sous le même toit qu'une femme.
Pendant plusieurs siècles, l’Église accepte sans problème des prêtres mariés, et donc ayant des relations charnelles avec leur épouse légitime. Le célibat n’est pas explicitement imposé par les Évangiles.
Néanmoins, dès l'Antiquité tardive, les auteurs chrétiens valorisent la chasteté et, mieux encore, la virginité. Elle permet d'éviter les passions, qui éloignent de Dieu, et au contraire d'atteindre la paix intérieure (l'apatheia, littéralement l'absence de passion). Les auteurs vantent des animaux comme la colombe ou l'abeille, censées être chastes et se reproduire sans relations sexuelles.
Dès cette époque, le discours officiel interdit aux prêtres de se marier, et même d'avoir des relations sexuelles. Les actes des différents conciles condamnent très fortement toutes les activités sexuelles, hétérosexuelles ou homosexuelles, pour les prêtres comme pour les nonnes. Les actes jugés «contre-nature», comme la zoophilie, sont punis plus lourdement lorsque le coupable est un prêtre que si c'est un laïc.
Mais ces mesures semblent n'être qu'un discours à cette époque, et le mariage des clercs est alors extrêmement courant, et même banal. D'ailleurs, la sexualité des prêtres est condamnée, mais ce n'est pas la faute majeure: un prêtre ivrogne est ainsi plus lourdement puni qu'un prêtre marié!
Laïc ou clerc, mariage ou célibat, il faut choisir
Tout change au XIe siècle, avec la Réforme grégorienne. L’interdiction du mariage pour les prêtres est affirmée en 1059 par Nicolas II puis par Grégoire VII en 1074. Pourquoi ce revirement soudain?
Vous vous rappelez peut-être que c’est à peu près à la même époque que l’Église essaie d’imposer un mariage indissoluble qui soit un sacrement. À cette époque-là, les théologiens cherchent en réalité à mieux distinguer deux catégories de chrétiens: les clercs et les laïcs. Dans cette grande volonté de mettre le monde en ordre, la question de la sexualité va devenir cruciale: on va distinguer des laïcs mariés et des clercs célibataires et chastes. En les mettant ainsi à part, le pape va à la fois affirmer la supériorité des clercs sur les laïcs et imposer l'autorité de la papauté sur tous les clercs, qui sont comme détachés de la société pour mieux être rattachés à leur mère l'Église. C'est d'ailleurs à cette époque qu'on va commencer à dire que les prêtres sont «mariés» avec l'Église.
Ce programme va avec la volonté d’une réforme morale du clergé et de la société, qui répond globalement à de réelles attentes des fidèles. C’est pourquoi le mariage des prêtres –que l’on va alors appeler concubinaires– va être assimilé à de la luxure, un péché mortel qui peut mettre en péril la validité des sacrements que les fidèles reçoivent. À partir des années 1070, la papauté affirme ainsi que les prêtres mariés ne peuvent pas délivrer les sacrements. Elle va même durcir sa position, en interdisant à un prêtre de vivre sous le même toit qu'une femme.
Dernière édition par Volog le Mer 6 Oct - 18:08, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
La sexualité des prêtres: un ressort comique
Comme vous pouvez l'imaginer, les prêtres sont loin d'avoir unanimement accepté ce célibat imposé, que ce soit au XIe siècle, mais aussi pendant tout le Moyen Âge et l’époque moderne. Selon les moments et les lieux, la part de prêtres concubinaires peut être particulièrement importante. Les paroissiens l’acceptent plus ou moins, et le plus souvent ferment les yeux. L'Église elle-même sait rester souple, car elle est bien consciente qu'on ne gagne rien à imposer trop violemment de telles normes. On sait ainsi qu'environ 20% des clients des bordels sont des ecclésiastiques, et que cette fréquentation n'est sanctionnée que par une pénitence assez légère.
Comme vous pouvez l'imaginer, les prêtres sont loin d'avoir unanimement accepté ce célibat imposé, que ce soit au XIe siècle, mais aussi pendant tout le Moyen Âge et l’époque moderne. Selon les moments et les lieux, la part de prêtres concubinaires peut être particulièrement importante. Les paroissiens l’acceptent plus ou moins, et le plus souvent ferment les yeux. L'Église elle-même sait rester souple, car elle est bien consciente qu'on ne gagne rien à imposer trop violemment de telles normes. On sait ainsi qu'environ 20% des clients des bordels sont des ecclésiastiques, et que cette fréquentation n'est sanctionnée que par une pénitence assez légère.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
«Si vous avez une jolie femme ou une jolie fille, ne laissez jamais un clerc entrer chez vous!»
Morale d'un fabliau du Moyen Âge
Néanmoins, l’Église a bien fait son travail et la sexualité des prêtres devient un sujet de moquerie récurrent. Les prédicateurs le dénoncent en chaire, et cette image revient dans la culture plus populaire, notamment dans les fabliaux, où la figure du prêtre forniquant avec une femme mariée sous le nez de son mari est un des motifs les plus récurrents. Au point qu'un fabliau (De Gombert et des deux clercs) s'achève par une morale, presque un proverbe: «Si vous avez une jolie femme ou une jolie fille, ne laissez jamais un clerc entrer chez vous!».
Derrière ces moqueries, que se cache-t-il? Sans doute le fait que les laïcs reprochent aux clercs, détenteurs d’une autorité morale bien réelle sur l’ensemble de la population, de transiger avec des règles qu’ils se sont eux-mêmes imposés et, surtout, qu’ils imposent aux autres. Car la morale sexuelle médiévale est rigoureuse, et pèse sur tout le monde.
De là à l’accusation d’hypocrisie, il n’y a qu’un pas. C’est ce pas que franchit Martin Luther quand il affirme que le célibat des prêtres n’est en rien évangélique. La vie de famille de Luther, et même l’activité sexuelle dont il témoigne par sa nombreuse progéniture et qu’il justifie dans ses lettres, est un pied de nez à tout ce que l’Église catholique a essayé d’imposer comme ordonnancement de la société depuis le XIe siècle.
Morale d'un fabliau du Moyen Âge
Néanmoins, l’Église a bien fait son travail et la sexualité des prêtres devient un sujet de moquerie récurrent. Les prédicateurs le dénoncent en chaire, et cette image revient dans la culture plus populaire, notamment dans les fabliaux, où la figure du prêtre forniquant avec une femme mariée sous le nez de son mari est un des motifs les plus récurrents. Au point qu'un fabliau (De Gombert et des deux clercs) s'achève par une morale, presque un proverbe: «Si vous avez une jolie femme ou une jolie fille, ne laissez jamais un clerc entrer chez vous!».
Derrière ces moqueries, que se cache-t-il? Sans doute le fait que les laïcs reprochent aux clercs, détenteurs d’une autorité morale bien réelle sur l’ensemble de la population, de transiger avec des règles qu’ils se sont eux-mêmes imposés et, surtout, qu’ils imposent aux autres. Car la morale sexuelle médiévale est rigoureuse, et pèse sur tout le monde.
De là à l’accusation d’hypocrisie, il n’y a qu’un pas. C’est ce pas que franchit Martin Luther quand il affirme que le célibat des prêtres n’est en rien évangélique. La vie de famille de Luther, et même l’activité sexuelle dont il témoigne par sa nombreuse progéniture et qu’il justifie dans ses lettres, est un pied de nez à tout ce que l’Église catholique a essayé d’imposer comme ordonnancement de la société depuis le XIe siècle.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
À LIRE AUSSI Jean-Paul II, le pape qui aimait les femmes
En outre, certains contes passent de l’humour et du ridicule au drame: ainsi un fabliau met-il en scène un ermite excité par le spectacle d'un coq sautant sur une poule (chacun son truc), qui viole une jeune fille avant de la tuer pour dissimuler son crime. On sent bien déjà que les contemporains de ces fabliaux ont conscience que la chasteté rigoureuse imposée aux prêtres peut faire naître d’importantes tensions psychologiques et sociales...
Le sérieux de la vie maritale féconde de Luther et le rire grivois des fabliaux renvoient tous les deux, bien que différemment, à l’incompréhension que suscite le célibat des prêtres, bien présente au Moyen Âge comme aujourd’hui.
Pour en savoir plus:
- Jacques Voisenet, Figure de la virginité ou image de la paillardise : la sexualité du clerc au Moyen Âge, dans Le Clerc au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 1995.
- André Vauchez et al., Histoire du christianisme des origines à nos jours, t. V, Desclée, Paris, 1993.
En outre, certains contes passent de l’humour et du ridicule au drame: ainsi un fabliau met-il en scène un ermite excité par le spectacle d'un coq sautant sur une poule (chacun son truc), qui viole une jeune fille avant de la tuer pour dissimuler son crime. On sent bien déjà que les contemporains de ces fabliaux ont conscience que la chasteté rigoureuse imposée aux prêtres peut faire naître d’importantes tensions psychologiques et sociales...
Le sérieux de la vie maritale féconde de Luther et le rire grivois des fabliaux renvoient tous les deux, bien que différemment, à l’incompréhension que suscite le célibat des prêtres, bien présente au Moyen Âge comme aujourd’hui.
Pour en savoir plus:
- Jacques Voisenet, Figure de la virginité ou image de la paillardise : la sexualité du clerc au Moyen Âge, dans Le Clerc au Moyen Âge, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence, 1995.
- André Vauchez et al., Histoire du christianisme des origines à nos jours, t. V, Desclée, Paris, 1993.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
HHHHaaaaaaaaa eeeeeeeeennnnnnnnnfffffffiiiiiiiiiiiiiiiinnnnnnn !!!!!!
J'espère que vous avez les connaissances médiévistes nécessaire pour continuer la suite du débat !
Car il y avait des question d'héritage et de terres.
A noter que dans d'autres religions asiatiques le célibats est remplacé par l'homosexualité.
Mais c'est rare.
C'est juste une digression. N'y prêtez pas attention.
J'espère que vous avez les connaissances médiévistes nécessaire pour continuer la suite du débat !
Car il y avait des question d'héritage et de terres.
A noter que dans d'autres religions asiatiques le célibats est remplacé par l'homosexualité.
Mais c'est rare.
C'est juste une digression. N'y prêtez pas attention.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
Mariage des prêtres : «La fin de beaucoup d'hypocrisie»
.
INTERVIEW - L'historien Philippe Levillain, spécialiste du Vatican, estime que le débat sur le célibat des prêtres peut déboucher rapidement. Selon lui, le pape François semble déterminé à faire évoluer l'Église.
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, historien, Philippe Levillain a notamment dirigé la rédaction du Dictionnaire historique de la papauté (Fayard, 2006).
LE FIGARO. - Pourquoi le futur bras droit du Pape, Mgr Pietro Parolin, vient-il d'évoquer la question du célibat des prêtres? Est-ce un ballon d'essai? L'annonce d'un vrai débat?
Philippe LEVILLAIN. - Il s'agit d'une prise de position sur une question brûlante. En débattre est d'autant plus nécessaire pour l'Église catholique qu'ont émergé ces derniers temps des sujets comme celui du «lobby gay au Vatican» et des prêtres pédophiles. Beaucoup de catholiques espéraient que Benoît XVI lancerait une réflexion approfondie sur le célibat des prêtres. Il ne l'a pas fait. Le pape François joue là un très beau coup. Il montre qu'il lui appartient de traiter des problèmes de la théologie morale, de la morale tout court, et il permet aussi à Mgr Parolin, son tout nouveau secrétaire d'État, d'asseoir son autorité.
Comment situer le célibat des prêtres dans l'histoire de l'Église catholique?
Il faut rappeler que le célibat des prêtres n'est pas un dogme mais une règle de discipline, établie au deuxième concile du Latran en 1139. Il interdit le mariage des prêtres, prône le célibat, la chasteté et la continence. Mais les apôtres, notamment Pierre, étaient mariés. La raison en était simple: faire en sorte qu'il n'y ait pas d'héritiers des prêtres et préserver le patrimoine de l'Église. La règle du célibat s'est durcie au fil des siècles pour devenir presque un dogme au XIXe siècle.
Est-ce un recul? Un aveu de faiblesse?
L'Église est obligée de considérer que sa position intransigeante ne tient plus. Le Pape a probablement en tête l'exemple des Églises orthodoxes où les prêtres sont mariés et le corps épiscopal est célibataire. Les prêtres mariés ne peuvent donc devenir évêques. Le Pape souhaite sans doute qu'il y ait une faculté de se marier, qui resterait une option personnelle et qui rendrait encore plus exemplaire, le choix du célibat et d'une vie chaste.
Quelles autres questions ouvrirait le mariage des prêtres?
Le droit canonique devra définir le statut du prêtre dans l'Église par rapport à son statut civil, la question de son éventuel divorce, et de son remariage. Il faudra aussi aborder la question du statut de la femme du prêtre, de ses enfants, du mariage qui ne peut être qu'hétérosexuel.
À quelle échéance le débat peut-il s'ouvrir?
Dans les mois qui viennent et il ne faudrait pas qu'il dure des années. Si on l'ouvre, il doit apporter des réponses. Une armée de théologiens, de sociologues, de psychiatres ont déjà fait de nombreux travaux là-dessus. Désormais, cela peut aller rapidement vite!
Est-ce une solution à la crise des vocations?
Permettre le mariage des prêtres peut créer un appel d'air face à la crise du recrutement sacerdotal en Europe, surtout si cela reste une option et non une coercition. Il faut comprendre que beaucoup de prêtres vivent aujourd'hui dans une grande solitude, voire dans une vraie misère psychologique et sociale. La «vie de paroisse» n'existe plus guère. En Europe, entre 15 % à 20 % des prêtres vivraient maritalement ; en Afrique, ils sont souvent plus ou moins mariés, voire polygames. Cela mettrait fin à beaucoup d'hypocrisie.
L'étape suivante pourrait-elle être l'ordination des femmes?
Le Pape l'a dit à son retour de Buenos Aires cet été: il n'est pas question d'avoir des femmes prêtres. La porte est fermée.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/12/01016-20130912ARTFIG00520-mariage-des-pretres-la-fin-de-beaucoup-d-hypocrisie.php
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INTERVIEW - L'historien Philippe Levillain, spécialiste du Vatican, estime que le débat sur le célibat des prêtres peut déboucher rapidement. Selon lui, le pape François semble déterminé à faire évoluer l'Église.
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques, historien, Philippe Levillain a notamment dirigé la rédaction du Dictionnaire historique de la papauté (Fayard, 2006).
LE FIGARO. - Pourquoi le futur bras droit du Pape, Mgr Pietro Parolin, vient-il d'évoquer la question du célibat des prêtres? Est-ce un ballon d'essai? L'annonce d'un vrai débat?
Philippe LEVILLAIN. - Il s'agit d'une prise de position sur une question brûlante. En débattre est d'autant plus nécessaire pour l'Église catholique qu'ont émergé ces derniers temps des sujets comme celui du «lobby gay au Vatican» et des prêtres pédophiles. Beaucoup de catholiques espéraient que Benoît XVI lancerait une réflexion approfondie sur le célibat des prêtres. Il ne l'a pas fait. Le pape François joue là un très beau coup. Il montre qu'il lui appartient de traiter des problèmes de la théologie morale, de la morale tout court, et il permet aussi à Mgr Parolin, son tout nouveau secrétaire d'État, d'asseoir son autorité.
Comment situer le célibat des prêtres dans l'histoire de l'Église catholique?
Il faut rappeler que le célibat des prêtres n'est pas un dogme mais une règle de discipline, établie au deuxième concile du Latran en 1139. Il interdit le mariage des prêtres, prône le célibat, la chasteté et la continence. Mais les apôtres, notamment Pierre, étaient mariés. La raison en était simple: faire en sorte qu'il n'y ait pas d'héritiers des prêtres et préserver le patrimoine de l'Église. La règle du célibat s'est durcie au fil des siècles pour devenir presque un dogme au XIXe siècle.
Est-ce un recul? Un aveu de faiblesse?
L'Église est obligée de considérer que sa position intransigeante ne tient plus. Le Pape a probablement en tête l'exemple des Églises orthodoxes où les prêtres sont mariés et le corps épiscopal est célibataire. Les prêtres mariés ne peuvent donc devenir évêques. Le Pape souhaite sans doute qu'il y ait une faculté de se marier, qui resterait une option personnelle et qui rendrait encore plus exemplaire, le choix du célibat et d'une vie chaste.
Quelles autres questions ouvrirait le mariage des prêtres?
Le droit canonique devra définir le statut du prêtre dans l'Église par rapport à son statut civil, la question de son éventuel divorce, et de son remariage. Il faudra aussi aborder la question du statut de la femme du prêtre, de ses enfants, du mariage qui ne peut être qu'hétérosexuel.
À quelle échéance le débat peut-il s'ouvrir?
Dans les mois qui viennent et il ne faudrait pas qu'il dure des années. Si on l'ouvre, il doit apporter des réponses. Une armée de théologiens, de sociologues, de psychiatres ont déjà fait de nombreux travaux là-dessus. Désormais, cela peut aller rapidement vite!
Est-ce une solution à la crise des vocations?
Permettre le mariage des prêtres peut créer un appel d'air face à la crise du recrutement sacerdotal en Europe, surtout si cela reste une option et non une coercition. Il faut comprendre que beaucoup de prêtres vivent aujourd'hui dans une grande solitude, voire dans une vraie misère psychologique et sociale. La «vie de paroisse» n'existe plus guère. En Europe, entre 15 % à 20 % des prêtres vivraient maritalement ; en Afrique, ils sont souvent plus ou moins mariés, voire polygames. Cela mettrait fin à beaucoup d'hypocrisie.
L'étape suivante pourrait-elle être l'ordination des femmes?
Le Pape l'a dit à son retour de Buenos Aires cet été: il n'est pas question d'avoir des femmes prêtres. La porte est fermée.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/09/12/01016-20130912ARTFIG00520-mariage-des-pretres-la-fin-de-beaucoup-d-hypocrisie.php
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32800
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
Témoignage : J’ai été la maîtresse d’un prêtre …
PUBLIÉ LE 30/05/2013MIS À JOUR LE 30/05/2013
Extrait du Bulletin PJ3
« J’avais 19 ans, j’aimais Dieu profondément et voulais le servir. Ce que je faisais avec conviction à travers mes activités dans l’église (scoutisme, nc, chorale, etc …. ) Je passais effectivement beaucoup de temps avec des personnes très engagées, entre autres, des ecclésiastiques. Une de mes meilleures amies de l’époque était « sœur ». On m’a d’ailleurs souvent suggéré de m’engager dans un ordre religieux .. Mais mon désir de liberté et mes convictions théologiques allaient à l’encontre de ce type d’engagement et, au fond de moi, je savais que je désirais être épouse et mère.
Ma personnalité, les circonstances et mes fréquentations du moment, tout était favorable à la triste histoire qui suit:
Je n’ai pas vu venir ….. je ne sais pas encore aujourd’hui comment et pourquoi je n’ai pas su … je n’ai pas pu …. je n’ai pas osé dire NON à un prêtre de 13 ans mon aîné …. et en peu de temps je me suis retrouvée dans son lit !! l! au presbytère ….
Dans le fond de moi ce n’est pas ce que je voulais, mon rêve était de rester pure jusqu’au mariage. Je me sentais sale, impure, manipulée, je pressentais que j’étais le jouet entre les mains d’un homme vicieux et sans scrupules. Mais une partie de moi espérait l’impossible : et s’il m’aimait réellement…? s’il abandonnait la prêtrise …? s’il m’épousait ?
J’étais prête à le suivre dans ce sens et lui en parlais …. je me sentais liée à lui, « sa femme ». Raisonnement primaire et innocent, vu l’homme qu’il était. Mais ma loyauté et mon caractère entier, honnête, me poussaient dans cette voie. Il restait sourd à mes dires, lointain et distant. La seule chose qui comptait pour lui : nos RDV secrets, du sexe et encore du sexe .et c’est tout ! Pas de tendresse, pas d’amour.
STRESS énorme…mensonges…cachotteries…craintes…culpabilité…souffrance …sentiment de perte des rênes de ma vie …. ce furent des mois de détresse ….. de solitude extrême, de peur de grossesse et de désespoir.
Voyant mon insistance pour que notre liaison prenne un sens, gagne en profondeur, se projette dans l’avenir, il fut soudain agacé de mes propos et me laissa tomber comme un kleenex, sans une demande de pardon, sans un mot d’amour, sans RIEN …. .i1 demanda sa mutation et partit dans une autre paroisse ….
Me voila libérée mais détruite intérieurement, ne pouvant en parler qu’à un cercle très restreint d’amis, lesquels ne savaient pas du tout comment m’aider et n’ont rien pu faire pour moi ….
Il me fallut bien des années pour me remettre émotionnellement de ces moments difficiles. J’insiste aujourd’hui sur le fait que cette malheureuse aventure a modifié le cours de ma vie et les choix qui ont suivi. Encore aujourd’hui ; j’en subis les conséquences.
Je demande pardon à Dieu pour mon péché; je suis convaincue que les relations sexuelles ne sont bénies et sources de bonheur QUE DANS LE CADRE DU MARIAGE. Je reconnais ma faute et me faiblesse. Néanmoins j’avais 19 ans, j’étais pure, et j’ai été piégée. Je n’ose pas dire violée car je n’ai pas dit NON, mais j’étais manipulée.
– Le prêtre en question me donnait comme argument qu’il avait fait le vœu de célibat mais pas de chasteté! Quelle honte! C’est tout à fait anti-scripturaire !
– Il me disait m’aimer, j’étais assoiffée d’amour, comme toute jeune fille de mon âge. En fait le plus grand signe d’amour aurait été de me respecter ! Je pense qu’il ne m’a pas aimée mais convoitée et désirée sexuellement !
– Il m’a abandonnée sans explication …..
Voila un concentré de cette période de ma vie. Inutile d’aller plus dans les détails.
Plus de 10 ans après, je lui ai écrit pour lui demander pardon d’avoir été une pierre d’achoppement sur son chemin, et pour reconnaître ma part de péché.
Il m’a répondu ….. quelle déception … aucune peine … aucune repentance ….. RIEN …. que du vide dans sa lettre.
Comment un tel homme peut enseigner la parole de Dieu ? Je lui ai pardonné. Je ne suis pas son juge, c’est entre lui et Dieu !
Pour ma part, je déconseille vivement à toute femme aussi amoureuse soit-elle de vivre en concubinage avec un prêtre.
Si l’amour est au rendez vous, ce que je crois possible et même souhaitable, qu’il rompe son engagement et qu’il se marie.
Une relation vécue dans le compromis ne peut être que cause de dépression et destructrice pour l’être intérieur.
Ceci est mon histoire, je ne pense pas qu’il soit bon de la comparer aux autres histoires de femmes ayant aimé ou aimant aujourd’hui un prêtre.
Que chacun, chacune s’examine soi même devant Dieu. »
Anonyme
Pour lire l’intégralité de chaque Bulletin, aller sur le Site http://plein-jour.eu
PUBLIÉ LE 30/05/2013MIS À JOUR LE 30/05/2013
Extrait du Bulletin PJ3
« J’avais 19 ans, j’aimais Dieu profondément et voulais le servir. Ce que je faisais avec conviction à travers mes activités dans l’église (scoutisme, nc, chorale, etc …. ) Je passais effectivement beaucoup de temps avec des personnes très engagées, entre autres, des ecclésiastiques. Une de mes meilleures amies de l’époque était « sœur ». On m’a d’ailleurs souvent suggéré de m’engager dans un ordre religieux .. Mais mon désir de liberté et mes convictions théologiques allaient à l’encontre de ce type d’engagement et, au fond de moi, je savais que je désirais être épouse et mère.
Ma personnalité, les circonstances et mes fréquentations du moment, tout était favorable à la triste histoire qui suit:
Je n’ai pas vu venir ….. je ne sais pas encore aujourd’hui comment et pourquoi je n’ai pas su … je n’ai pas pu …. je n’ai pas osé dire NON à un prêtre de 13 ans mon aîné …. et en peu de temps je me suis retrouvée dans son lit !! l! au presbytère ….
Dans le fond de moi ce n’est pas ce que je voulais, mon rêve était de rester pure jusqu’au mariage. Je me sentais sale, impure, manipulée, je pressentais que j’étais le jouet entre les mains d’un homme vicieux et sans scrupules. Mais une partie de moi espérait l’impossible : et s’il m’aimait réellement…? s’il abandonnait la prêtrise …? s’il m’épousait ?
J’étais prête à le suivre dans ce sens et lui en parlais …. je me sentais liée à lui, « sa femme ». Raisonnement primaire et innocent, vu l’homme qu’il était. Mais ma loyauté et mon caractère entier, honnête, me poussaient dans cette voie. Il restait sourd à mes dires, lointain et distant. La seule chose qui comptait pour lui : nos RDV secrets, du sexe et encore du sexe .et c’est tout ! Pas de tendresse, pas d’amour.
STRESS énorme…mensonges…cachotteries…craintes…culpabilité…souffrance …sentiment de perte des rênes de ma vie …. ce furent des mois de détresse ….. de solitude extrême, de peur de grossesse et de désespoir.
Voyant mon insistance pour que notre liaison prenne un sens, gagne en profondeur, se projette dans l’avenir, il fut soudain agacé de mes propos et me laissa tomber comme un kleenex, sans une demande de pardon, sans un mot d’amour, sans RIEN …. .i1 demanda sa mutation et partit dans une autre paroisse ….
Me voila libérée mais détruite intérieurement, ne pouvant en parler qu’à un cercle très restreint d’amis, lesquels ne savaient pas du tout comment m’aider et n’ont rien pu faire pour moi ….
Il me fallut bien des années pour me remettre émotionnellement de ces moments difficiles. J’insiste aujourd’hui sur le fait que cette malheureuse aventure a modifié le cours de ma vie et les choix qui ont suivi. Encore aujourd’hui ; j’en subis les conséquences.
Je demande pardon à Dieu pour mon péché; je suis convaincue que les relations sexuelles ne sont bénies et sources de bonheur QUE DANS LE CADRE DU MARIAGE. Je reconnais ma faute et me faiblesse. Néanmoins j’avais 19 ans, j’étais pure, et j’ai été piégée. Je n’ose pas dire violée car je n’ai pas dit NON, mais j’étais manipulée.
– Le prêtre en question me donnait comme argument qu’il avait fait le vœu de célibat mais pas de chasteté! Quelle honte! C’est tout à fait anti-scripturaire !
– Il me disait m’aimer, j’étais assoiffée d’amour, comme toute jeune fille de mon âge. En fait le plus grand signe d’amour aurait été de me respecter ! Je pense qu’il ne m’a pas aimée mais convoitée et désirée sexuellement !
– Il m’a abandonnée sans explication …..
Voila un concentré de cette période de ma vie. Inutile d’aller plus dans les détails.
Plus de 10 ans après, je lui ai écrit pour lui demander pardon d’avoir été une pierre d’achoppement sur son chemin, et pour reconnaître ma part de péché.
Il m’a répondu ….. quelle déception … aucune peine … aucune repentance ….. RIEN …. que du vide dans sa lettre.
Comment un tel homme peut enseigner la parole de Dieu ? Je lui ai pardonné. Je ne suis pas son juge, c’est entre lui et Dieu !
Pour ma part, je déconseille vivement à toute femme aussi amoureuse soit-elle de vivre en concubinage avec un prêtre.
Si l’amour est au rendez vous, ce que je crois possible et même souhaitable, qu’il rompe son engagement et qu’il se marie.
Une relation vécue dans le compromis ne peut être que cause de dépression et destructrice pour l’être intérieur.
Ceci est mon histoire, je ne pense pas qu’il soit bon de la comparer aux autres histoires de femmes ayant aimé ou aimant aujourd’hui un prêtre.
Que chacun, chacune s’examine soi même devant Dieu. »
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
No comment ?
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
s'il le sont devenu , c'est qu'il y a eu des raisons pour l'abolir !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
J'espère que vous avez les connaissances médiévistes nécessaire pour continuer la suite du débat !
Car il y avait des question d'héritage et de terres.
Ce n'est pas le fond du problème.
Car il y avait des question d'héritage et de terres.
Ce n'est pas le fond du problème.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
ce sont les effets secondaires qui sont nuisible !et probablement pour cette raison que les mariages ont été supprimé !Volog a écrit:J'espère que vous avez les connaissances médiévistes nécessaire pour continuer la suite du débat !
Car il y avait des question d'héritage et de terres.
Ce n'est pas le fond du problème.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
Volog a écrit:J'espère que vous avez les connaissances médiévistes nécessaire pour continuer la suite du débat !
Car il y avait des question d'héritage et de terres.
Ce n'est pas le fond du problème.
Désolé d'être marxiste mais si !
C'était le fond du problème.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
va sucer les LGBT !!!Volog a écrit:
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
aPOTRE a écrit:va sucer les LGBT !!!Volog a écrit:
LFI et Volog pro arc en ciel(de la photo dessous )sur les voies public Française !Volog ne se mettra jamais en croix pour combattre tous ces fléaux là !!! sinon qu'il nous donne son avis général , et non pas que sur les prêtres pédos qui sont minoritaire (4% ), la déprave sexuel appartient à la culture de la macronie , LFI ,EELV , et toute la gauche wok
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
aPOTRE a écrit:va sucer les LGBT !!!Volog a écrit:
C'est cela que l'on tu as appris au catéchisme, quand les religieux te le demandaient ???
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
peut être toi , t'aurais pu me le demander , par ton côté pervers ! parce que Dieu m'a préservé de cela quand j'étais avec eux , d'ailleurs aucun ne m'a fait même des yeux doux à mon égard , mais pas de méfiance d'eux , car me tratait en enfant et non pas en adulte , comme le souhait du Christ !!!!!Volog a écrit:aPOTRE a écrit:va sucer les LGBT !!!Volog a écrit:
C'est cela que l'on tu as appris au catéchisme, quand les religieux te le demandaient ???
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
soyez saints car Je Suis Saint (dixit de Dieu)Volog a écrit:
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
aPOTRE a écrit: peut être toi , t'aurais pu me le demander , par ton côté pervers ! parce que Dieu m'a préservé de cela quand j'étais avec eux , d'ailleurs aucun ne m'a fait même des yeux doux à mon égard , mais pas de méfiance d'eux , car me tratait en enfant et non pas en adulte , comme le souhait du Christ !!!!!
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
tu voudrais que je ment???Volog a écrit:aPOTRE a écrit: peut être toi , par ton côté pervers ! parce que Dieu m'a préservé de cela quand j'étais avec eux , d'ailleurs aucun ne m'a fait même des yeux doux à mon égard , même pas de méfiance d'eux , car me traitaient en enfant et non pas en adulte , comme le souhait du Christ !!!!!
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Re: Que les traditionnalistes ne s’étouffent pas: les prêtres catholiques n’ont pas toujours été célibataires!
Volog a écrit:Témoignage : J’ai été la maîtresse d’un prêtre …
PUBLIÉ LE 30/05/2013MIS À JOUR LE 30/05/2013
Extrait du Bulletin PJ3
« J’avais 19 ans, j’aimais Dieu profondément et voulais le servir. Ce que je faisais avec conviction à travers mes activités dans l’église (scoutisme, nc, chorale, etc …. ) Je passais effectivement beaucoup de temps avec des personnes très engagées, entre autres, des ecclésiastiques. Une de mes meilleures amies de l’époque était « sœur ». On m’a d’ailleurs souvent suggéré de m’engager dans un ordre religieux .. Mais mon désir de liberté et mes convictions théologiques allaient à l’encontre de ce type d’engagement et, au fond de moi, je savais que je désirais être épouse et mère.
Ma personnalité, les circonstances et mes fréquentations du moment, tout était favorable à la triste histoire qui suit:
Je n’ai pas vu venir ….. je ne sais pas encore aujourd’hui comment et pourquoi je n’ai pas su … je n’ai pas pu …. je n’ai pas osé dire NON à un prêtre de 13 ans mon aîné …. et en peu de temps je me suis retrouvée dans son lit !! l! au presbytère ….
Dans le fond de moi ce n’est pas ce que je voulais, mon rêve était de rester pure jusqu’au mariage. Je me sentais sale, impure, manipulée, je pressentais que j’étais le jouet entre les mains d’un homme vicieux et sans scrupules. Mais une partie de moi espérait l’impossible : et s’il m’aimait réellement…? s’il abandonnait la prêtrise …? s’il m’épousait ?
J’étais prête à le suivre dans ce sens et lui en parlais …. je me sentais liée à lui, « sa femme ». Raisonnement primaire et innocent, vu l’homme qu’il était. Mais ma loyauté et mon caractère entier, honnête, me poussaient dans cette voie. Il restait sourd à mes dires, lointain et distant. La seule chose qui comptait pour lui : nos RDV secrets, du sexe et encore du sexe .et c’est tout ! Pas de tendresse, pas d’amour.
STRESS énorme…mensonges…cachotteries…craintes…culpabilité…souffrance …sentiment de perte des rênes de ma vie …. ce furent des mois de détresse ….. de solitude extrême, de peur de grossesse et de désespoir.
Voyant mon insistance pour que notre liaison prenne un sens, gagne en profondeur, se projette dans l’avenir, il fut soudain agacé de mes propos et me laissa tomber comme un kleenex, sans une demande de pardon, sans un mot d’amour, sans RIEN …. .i1 demanda sa mutation et partit dans une autre paroisse ….
Me voila libérée mais détruite intérieurement, ne pouvant en parler qu’à un cercle très restreint d’amis, lesquels ne savaient pas du tout comment m’aider et n’ont rien pu faire pour moi ….
Il me fallut bien des années pour me remettre émotionnellement de ces moments difficiles. J’insiste aujourd’hui sur le fait que cette malheureuse aventure a modifié le cours de ma vie et les choix qui ont suivi. Encore aujourd’hui ; j’en subis les conséquences.
Je demande pardon à Dieu pour mon péché; je suis convaincue que les relations sexuelles ne sont bénies et sources de bonheur QUE DANS LE CADRE DU MARIAGE. Je reconnais ma faute et me faiblesse. Néanmoins j’avais 19 ans, j’étais pure, et j’ai été piégée. Je n’ose pas dire violée car je n’ai pas dit NON, mais j’étais manipulée.
– Le prêtre en question me donnait comme argument qu’il avait fait le vœu de célibat mais pas de chasteté! Quelle honte! C’est tout à fait anti-scripturaire !
– Il me disait m’aimer, j’étais assoiffée d’amour, comme toute jeune fille de mon âge. En fait le plus grand signe d’amour aurait été de me respecter ! Je pense qu’il ne m’a pas aimée mais convoitée et désirée sexuellement !
– Il m’a abandonnée sans explication …..
Voila un concentré de cette période de ma vie. Inutile d’aller plus dans les détails.
Plus de 10 ans après, je lui ai écrit pour lui demander pardon d’avoir été une pierre d’achoppement sur son chemin, et pour reconnaître ma part de péché.
Il m’a répondu ….. quelle déception … aucune peine … aucune repentance ….. RIEN …. que du vide dans sa lettre.
Comment un tel homme peut enseigner la parole de Dieu ? Je lui ai pardonné. Je ne suis pas son juge, c’est entre lui et Dieu !
Pour ma part, je déconseille vivement à toute femme aussi amoureuse soit-elle de vivre en concubinage avec un prêtre.
Si l’amour est au rendez vous, ce que je crois possible et même souhaitable, qu’il rompe son engagement et qu’il se marie.
Une relation vécue dans le compromis ne peut être que cause de dépression et destructrice pour l’être intérieur.
Ceci est mon histoire, je ne pense pas qu’il soit bon de la comparer aux autres histoires de femmes ayant aimé ou aimant aujourd’hui un prêtre.
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