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Agroalimentaire. La révolte des salariés de Bergams
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Agroalimentaire. La révolte des salariés de Bergams
Agroalimentaire. La révolte des salariés de Bergams
Après 57 jours de grève, à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO et Solidaires, les 288 travailleurs de l’entreprise de fabrication de sandwichs de Grigny ne désarment pas. La direction préfère déposer le bilan plutôt que de négocier.
Cinquante-sept jours sont passés depuis le début de la grève chez Bergams à Grigny (Essonne). L’usine de fabrication de sandwichs, propriété du groupe Norac, est toujours à l’arrêt. Les négociations sur les salaires et les conditions de travail sont au point mort et, malgré la fatigue accumulée et les pertes de salaires, les travailleurs n’entendent « rien lâcher ». Et ce, malgré les affichettes apposées par des cadres sur les vitres des bureaux de la direction, accusant les grévistes de couler la boîte, et l’annonce par la direction de la mise en cessation de paiements de la société, le 4 novembre. « Si c’est pour nous faire peur et qu’on reprenne le travail, c’est raté. Ça a plutôt tendance à nous énerver », explique Amadou Sow, le délégué syndical de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (Fnaf)-CGT. Autour de lui, une dizaine de grévistes acquiescent. Mohamed soupire et dit son « écœurement ». « Franchement, ici on est traités comme si on n’était rien », accuse Fatima, déléguée syndicale de Solidaires. Amine (1) est « révolté » contre « ces voleurs qui nous ont fait les poches et qui veulent maintenant nous foutre à la porte ». « Maintenant, on ira jusqu’au bout, on n’a plus rien à perdre », assure Omar.
Une chute des salaires de 200 à 1 000 euros mensuels
la suite sur : https://www.humanite.fr/agroalimentaire-la-revolte-des-salaries-de-bergams-726636
Après 57 jours de grève, à l’appel de l’intersyndicale CGT, FO et Solidaires, les 288 travailleurs de l’entreprise de fabrication de sandwichs de Grigny ne désarment pas. La direction préfère déposer le bilan plutôt que de négocier.
Cinquante-sept jours sont passés depuis le début de la grève chez Bergams à Grigny (Essonne). L’usine de fabrication de sandwichs, propriété du groupe Norac, est toujours à l’arrêt. Les négociations sur les salaires et les conditions de travail sont au point mort et, malgré la fatigue accumulée et les pertes de salaires, les travailleurs n’entendent « rien lâcher ». Et ce, malgré les affichettes apposées par des cadres sur les vitres des bureaux de la direction, accusant les grévistes de couler la boîte, et l’annonce par la direction de la mise en cessation de paiements de la société, le 4 novembre. « Si c’est pour nous faire peur et qu’on reprenne le travail, c’est raté. Ça a plutôt tendance à nous énerver », explique Amadou Sow, le délégué syndical de la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (Fnaf)-CGT. Autour de lui, une dizaine de grévistes acquiescent. Mohamed soupire et dit son « écœurement ». « Franchement, ici on est traités comme si on n’était rien », accuse Fatima, déléguée syndicale de Solidaires. Amine (1) est « révolté » contre « ces voleurs qui nous ont fait les poches et qui veulent maintenant nous foutre à la porte ». « Maintenant, on ira jusqu’au bout, on n’a plus rien à perdre », assure Omar.
Une chute des salaires de 200 à 1 000 euros mensuels
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