17 novembre 1973 Le mouvement étudiant grec face à la dictature des colonels

[Vladimir de Volog]

17 novembre 1973 Le mouvement étudiant grec face à la dictature des colonels.

Le 17 novembre 1973, à Athènes, les colonels au pouvoir massacraient les étudiants qui contestaient leur dictature et s’étaient retranchés dans l’Ecole Polytechnique.

« Ici Polytechnique, la seule radio libre »

« La station a joué un rôle déterminant  ; elle était la voix des insurgés, écoutée dans toute la Grèce, et au-delà des frontières. Les Grecs à l’étranger pouvaient savoir ce qui se passait, ici. »

« Ici Polytechnique, la seule radio libre »  :

ce slogan d’alors trouve, aujourd’hui aussi, un écho. Car la plupart des médias sont aux mains de groupes financiers (armateurs, pétrole…) et ERT, la radiotélévision, est souvent critiquée pour relayer la « parole officielle ».

Papachristos se souvient  :

« Ils ont compris que la radio était une arme. Une arme, que le gouvernement se devait de détruire pour se maintenir. Il était 2 heures et demie du matin. Les chars étaient sur Patission (l’avenue qui longe Polytechnique)  ; un hélicoptère volait au-dessus de nos têtes.

Puis nous avons appris par téléphone que nous avions déjà eu des morts. J’étais dans cette situation difficile, fallait-il annoncer, ou pas, les morts ? On craignait que les gens ne prennent peur. J’ai préféré l’annoncer. Ils ont éteint les lumières, par erreur. Je croyais que la soldatesque était entrée dans l’établissement. Alors j’ai chanté l’hymne national et j’ai terminé l’émission en disant  :

“La lutte continue, chacun avec ses armes.” Puis j’ai mis une chanson de Mikis Theodorakis, chanteur interdit.

Papachristos continue de témoigner  :

« Tu ne peux pas imaginer ce que j’ai vu, même avec la plus grande imagination. Des garçons et des filles sur les barricades.

Devant eux, des policiers qui attaquaient avec des matraques  ; les soldats tenaient leur pistolet vers le bas, comme si leur sexe était tombé par terre. Nous les avions terrorisés  ; les chars n’entraient pas.

Ils ont dirigé leurs projecteurs vers nous, comme des rasoirs. Pendant une heure, nous avons vécu une guerre froide  : nous faire peur pour que nous partions et que Polytechnique soit vidée. Pas un seul d’entre nous n’est parti. »

S’ensuivent des scènes de lutte acharnée entre les étudiants et l’armée, des morts. Mais, « à ce moment-là, il n’y avait pas de peur  ; nous l’avions dépassée. Il est des moments où même la mort ne compte pas. Pour nous, la liberté était plus importante que le pain. » Quelques mois plus tard, la dictature tombait.

[Vladimir de Volog]

Faut s'attendre à ce que le ramassis de bas du front vienne à la rescousse du défunt régime fasciste des colonels

[Vladimir de Volog]

[lambertini]

il fallait bien stoppé le communisme
la Gréce était du bon coté du rideau de fer
les Grécques auraient été bien plus mal, si les cocos auraient pris le pouvoir

voir les accords de Yalta 1945

[Plaristes Evariste]

J'ai  ai un peu marre qu'on ne valroise que les mouvements étudiants..

Ça débouche toujours sur des anneries gauchistes. Regardez ce que Sentier Lumineux a donné au pérou, conneries mao/trotskards/anars... Khmers rouges financé par l'OTAN et service secrets britaniques..
Ça fou toujours le zbeul et ça n’obtient que très peu de résultats sauf en inde face aux naxas....


Les étudiants c'est facile à sensibiliser mais c'est une arme facile à subvertir par l'adversaire...



Sinon j'ai un très bon reportage sur la Grèce.











Ça parle de l'entre de guerre à nos jours.

[Francis XV]

Ça débouche toujours sur des anneries gauchistes. Regardez ce que Sentier Lumineux a donné au pérou, conneries mao/trotskards/anars...

Le sentier Lumineux c'était des Mao, sors les anars de ton embrouille STP ...

[Plaristes Evariste]

T'as vu al gueule des mao quand ils sont hors d'Asie ou de chine?

Les mao en France ils ont le cheveux bleu.



Regardes dans quoi les Mao en Frances ont engagés, regardes l'esthétique.

Front prolétaire, et cause du peuple c'est mao...

[El Lobo]

Très beau film, vu et revu, dénonçant les méthodes fascistes en Grèce, comme il a pu en exister au Chili, ou a une autre époque des années noires en france. Dénoncer la dictature des colonels, dérange en ce moment car certains y pensent pour notre pays. Tant qu'ils feront que n'y penser .....

[Plaristes Evariste]

Yeeeepp c'était un gouvernement de merde...

Ceci il y a des vérités déroutantes sur la gente des Colonels...

Regardez mon reportage.

Les grecs n'étaient pas aussi hostile à ce gouvernement que ça.. Cela va à l'inverse de l'image qu'ils ont de ce moment sombre de leur histoire.

[Invité]

encore des logorrhées de plaristes, il nous soule ce bas du front avec ses contrevérités et sa haine pour les opposants au fascisme, il est complètement débile ce blaireau

[Plaristes Evariste]

Vidéo 2
20:00

Un historien grec dit :

"La vraie question qu'il faudrait se poser aujourd'hui, n'est pas pouruqoie la dictature des colonels a eu lieu, mais pourquoi elle a durée aussi longtemps?"

[...]

"7 ans c'est très long, aujourd’hui nous avons une forte image de résistance de la population contre la junte des colonels. Mais j’ai bien peur que ça n'a pas été le cas."



[...]

"Un régime tyrannique ne survie pas 7 ans sans avoir des racines profondes dans la société même."


Voilà la différence entre un gauchiste qui se complait dans la lutte, et un révolutionnaire qui veut la victoire.
Le révolutionnaire se pose des questions.

[Invité]

Vidéo 220:00Un historien grec dit "La vraie question qu'il faudrait se poser aujourd'hui, n'est pas pouruqoie la dictature des colonels a eu lieu, mais pourquoi elle a durée aussi longtemps?"7 ans c'est très long, aujourd’hui nous avons une forte image de résistance de la population contre la junte des colonels. Mais j’ai bien peur que ça n'a pas été le cas."Un régime tyrannique ne survie pas 7 ans sans avoir des racines profondes dans la société même."ilà la différence entre un gauchiste qui se complait dans la lutte, et un révolutionnaire qui veut la victoire.Le révolutionnaire se pose des questions.

plaristes est à la ramasse, ce qu'il écrit est incompréhensible, comprend-t-il vraiment ce qu'il balance sans raison, uniquement pour se prouver qu'il existe. Commence à être sénile le guguss.

[Plaristes Evariste]

Non j'ai l'esprit Historique...
Ça aurait été très clair si vous aviez vu le documentaire.
Je place la recehrche de la vérité avant le devoir de mémoire, car s'il u ne leçon à tirer de l'historie c'est que bien souvent on en retire aucune, et que le devoir de mémoire conduit souvent à répéter les mêmes erreurs !


Je cherche à comprendre avant de récrimer.
Même si pour moi les dictatures qui ont été mis en place par l'OTAN en Grèce sont al preuve que la camp Atlantiste est barbare et archaïque !

[Plaristes Evariste]

En gros pour ceux qui ont pas suivi le reportage qui retrace le martyr du peuple grec au XX° siècle.

La dictature n'a pas cédé à cause du scandal de cette révolte estudiantine.
De cette tragédie, que Marx aurait critiqué comme il a critiqué la commune.

Elle a cèdé parce-que pendant 7 piges la junte a acheté le soutien du peuple en creusant le déficit.
Elle a cèdé parce-que l'économei s'ets mondialisé et il fallait un nouveau modèle politique.


Les estudiantins martyr étaient les fils des traitres, de ceux qui avaient renier la lutte pour ne pas mourir sous les balles d'un fusil.
Il ont été le terreau de la sociale démocratie, car à cette époque dans toutes l'Europe les capitalistes mettent au pouvoir des partis socialopes  mieux adaptés à une éocnommie mondialisés et capable de calmer a grogne.

Sur les tombe des martyr de la résistance trahie, se couvrent de gloire les fils des lâches....

Vive le KKE grec.

[Francis XV]

Comme d'hab t'arrive même pas à chier dans la cuvette faut toujours que tu poses ta bouse à côté ...

[Plaristes Evariste]

Et Vive le 17-n qui a assassiné le chef de la CIA a Athène !
Le vrai 17 novembre.

Ces gens qui ont compris que le passage à la social démocratie n'était qu'un changement de casquette !

[Invité]

Vive le KKE grec.

Après l'instauration de la dictature des colonels le 21 avril 1967, le KKE est interdit. Il se scinde en deux en 1968, certains communistes, opposés à la répression du Printemps de Prague, souhaitant se rapprocher de la ligne eurocommuniste suivie notamment par le Parti communiste italien. Ils prirent le nom de KKE de l'intérieur (« ΚΚΕ εσωτερικού », ou KKE

[Plaristes Evariste]

Yep, mais à noter qu'ils ne sont pas allé au bout de la logique €uro-communiste contrairement à 90% des partis communistes européens (dont le PCF)

Le KKE grec est avec le parti communiste portuguais l'un des derniers grand parti communiste d'europe n'ayant pas renoncé au Léninisme !

Alors qu'en Espagne on est obligé de fonder le PML(RC) et en France le PRCF/PCRF (RIP PRCF)

[Vladimir de Volog]

17 novembre 1973 Le mouvement étudiant grec face à la dictature des colonels.

Le 17 novembre 1973, à Athènes, les colonels au pouvoir massacraient les étudiants qui contestaient leur dictature et s’étaient retranchés dans l’Ecole Polytechnique.

« Ici Polytechnique, la seule radio libre »

« La station a joué un rôle déterminant  ; elle était la voix des insurgés, écoutée dans toute la Grèce, et au-delà des frontières. Les Grecs à l’étranger pouvaient savoir ce qui se passait, ici. »

« Ici Polytechnique, la seule radio libre »  :

ce slogan d’alors trouve, aujourd’hui aussi, un écho. Car la plupart des médias sont aux mains de groupes financiers (armateurs, pétrole…) et ERT, la radiotélévision, est souvent critiquée pour relayer la « parole officielle ».

Papachristos se souvient  :

« Ils ont compris que la radio était une arme. Une arme, que le gouvernement se devait de détruire pour se maintenir. Il était 2 heures et demie du matin. Les chars étaient sur Patission (l’avenue qui longe Polytechnique)  ; un hélicoptère volait au-dessus de nos têtes.

Puis nous avons appris par téléphone que nous avions déjà eu des morts. J’étais dans cette situation difficile, fallait-il annoncer, ou pas, les morts ? On craignait que les gens ne prennent peur. J’ai préféré l’annoncer. Ils ont éteint les lumières, par erreur. Je croyais que la soldatesque était entrée dans l’établissement. Alors j’ai chanté l’hymne national et j’ai terminé l’émission en disant  :

“La lutte continue, chacun avec ses armes.” Puis j’ai mis une chanson de Mikis Theodorakis, chanteur interdit.

Papachristos continue de témoigner  :

« Tu ne peux pas imaginer ce que j’ai vu, même avec la plus grande imagination. Des garçons et des filles sur les barricades.

Devant eux, des policiers qui attaquaient avec des matraques  ; les soldats tenaient leur pistolet vers le bas, comme si leur sexe était tombé par terre. Nous les avions terrorisés  ; les chars n’entraient pas.

Ils ont dirigé leurs projecteurs vers nous, comme des rasoirs. Pendant une heure, nous avons vécu une guerre froide  : nous faire peur pour que nous partions et que Polytechnique soit vidée. Pas un seul d’entre nous n’est parti. »

S’ensuivent des scènes de lutte acharnée entre les étudiants et l’armée, des morts. Mais, « à ce moment-là, il n’y avait pas de peur  ; nous l’avions dépassée. Il est des moments où même la mort ne compte pas. Pour nous, la liberté était plus importante que le pain. » Quelques mois plus tard, la dictature tombait.

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