Projet de loi de Boris Johnson pour régler le problème de l’immigration

[Christianne]

https://www.bvoltaire.fr/comment-boris-johnson-veut-regler-definitivement-le-probleme-de-limmigration/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=e0510447fb-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-e0510447fb-24059393&mc_cid=e0510447fb&mc_eid=a0bf7ab9e8


Pendant que Jupiter s’époumone en rodomontades, Boris Johnson agit!!

Un migrant débarquant illégalement sur la côte anglaise encourra, désormais, une peine de quatre ans de prison, contre six mois auparavant. (Nationality and Borders, 39, 2). Dans l’attente du traitement de son dossier, il sera placé dans un centre de rétention hors du territoire britannique (annexe 3 du projet de loi, p. 88-91). Des négociations ont déjà été amorcées avec l’Albanie et le Rwanda. Concrètement, un immigrant en situation illégale sera immédiatement raccompagné en avion dans un de ces pays en attendant que son dossier soit traité. Enfin, et c’est probablement la mesure qui fait s’étrangler le plus grand nombre d’apôtres de la bien-pensance, les gardes-côtes britanniques auront pour mission de raccompagner jusqu’à la côte française les migrants qui traverseraient la Manche dans l’espoir de rejoindre l’île aux trésors (p. 104 du projet, Power to stop, board, divert and detain).

Cette loi poursuit trois objectifs. D’abord, elle devrait permettre de désengorger les services administratifs et d’appliquer une immigration choisie. Ensuite, elle entend dissuader les migrants de tenter la traversée de la Manche. Enfin, elle veut faciliter l’expulsion des immigrés illégaux. Boris Johnson ne tremble pas. En réalité, il s’inspire en grande partie des mesures prises en Australie, premier pays au monde à avoir délocalisé ses centres de rétention et mis en place la politique du refoulement en mer. Condamné par l’ONU et de nombreuses associations, le pays présente aujourd’hui des résultats sans appel. Le nombre de morts dans les eaux territoriales australiennes a considérablement chuté et le pays retrouvé le contrôle de son immigration. (Le Point, 28 juin 2018).

[Minos de Rhadamanthe]

Jamais un français n'osera la moitié de ça...
La bien-pensance est trop forte chez nous !
Oser refuser à un clandestin le gîte et le couvert serait considéré comme une ignominie chez nous (bizarrement, ceux qui trouvent ignoble de rejeter les clandestins, ne veulent pas non plus d'eux prêt de chez eux... la solidarité, oui, mais chez les autres !! => voir les propos de la Maire de Lille !!)

[Plaristes Evariste]

Il ne fait que de s’attaquer à la migration qui vient d'Europe, l'immigration hors UE augmente !

[Christianne]

Il ne fait que de s’attaquer à la migration qui vient d'Europe, l'immigration hors UE augmente !

la majorité de l'immigration hors UE passe par l'Europe

[lepape]

Il ne fait que de s’attaquer à la migration qui vient d'Europe, l'immigration hors UE augmente !

la majorité de l'immigration hors UE passe par l'Europe

Bien sur , passe ou s'arrete a l'europe .

[Plaristes Evariste]

Sauf que les rouets vers le comonwealth sont plus nombreuses que vous le pensez !

[Christianne]

Sauf que les routes vers le commonwealth sont plus nombreuses que vous le pensez !

Mais l'entrée des migrants venus du commonwealth se fait par avion légalement ou par l'europe illégalement

[Plaristes Evariste]

Y'en a par bateau.

[Jeannot Lapin]

Jamais un français n'osera la moitié de ça...
La bien-pensance est trop forte chez nous !
Oser refuser à un clandestin le gîte et le couvert serait considéré comme une ignominie chez nous (bizarrement, ceux qui trouvent ignoble de rejeter les clandestins, ne veulent pas non plus d'eux prêt de chez eux... la solidarité, oui, mais chez les autres !!  => voir les propos de la Maire de Lille !!)

Vous savez que c'était comme ça avant la deuxième guerre mondial en France... et contre les migrants des autres pays européens. A la fin des années 60, sous De Gaulle, mon père me disait qu'il y avait un quota, maximum, très bas, d'étrangers à respecter dans un entreprise. Ainsi dans les bureaux d'études ou assimilés, il y avait des gens des pays de l'Est, très qualifiés, travailleurs et compétents, employés dans des emplois subalternes de techniciens tant qu'ils ne maîtrisaient pas le français sans le moindre accent ou faute d'orthographe (peu y parvenaient), ce qui leur ouvrait la porte des réunions avec les cadres supérieurs et dirigeants. C'est dans les années 70 que l'immigration massive à commencé. Le problème, notamment dans la main d'oeuvre du bâtiment, les algériens qui remplaçaient les compagnons français de souche ou d'origine européenne italiens ou espagnols, voire portugais, ne faisaient pas le quart de ce que faisaient ceux-ci, et le faisaient mal. Il fallait faire une tournée des cafés du coin pour les récupérer parce qu'ils avaient l'habitude de s'éclipser de leur travail. On s'arrangeait avec certains cafés que les entreprises payaient pour les dénoncer. Pourquoi on les gardaient ? D'abord on a adapté la construction à des ouvriers non qualifiés, d'où la propension absolue du béton armé et de la maçonnerie de base, avec des parpaings, en France dès que c'était possible. On a dégradé leur qualité, alors que la commande publique fermait les yeux sur les malfaçons, les enduits mal posés et trop fins, qui remplaçaient partout la pierre ou autre parement plus sophistiqué, sans oublier les isolations qu'on "oubliait" ou d'autres économies qu'un compagnon n'aurait jamais toléré. Le SMIC à l'époque était nettement moins élevé (comparé au salaire moyen) et les charges sociales ridicules par rapport à aujourd'hui. On était à un peu plus de 30% de dépenses publiques et impôts + charges sociales (0% du PIB de dette), au lieu de 60% de dépenses aujourd'hui et 50% d'impôts et charges sociales (120% de dette du PIB et mécaniquement plus quand macron aura fini sa présidence). Avant 73, un ouvrier non qualifié gagnait quelques centaines de francs par mois, moins de mille en tout cas, un cadre moyen au moins autour de 2500 francs (un cadre supérieur beaucoup plus à partir de 5000), la vie était nettement moins chère et malgré tout l'ouvrier survivait parfaitement avec ce salaire qui en terme de pouvoir d'achat devait être proche du SMIC d'aujourd'hui). Nourriture, habillement, tout made in France, pouvait être cher, mais le top que tout le monde du luxe au niveau mondial s'arrachait (ce n'est plus le cas aujourd'hui) ou bien être très bon marché. Une paire de chaussures André, pas le top niveau noblesse des matériaux mais résistantes, et d'aspect très bourgeoises (très proche des Weston qui ont toutes deux appartenu à la même marque) coûtaient moins de 100 francs, plus proches de 50. Elles étaient fabriquées en France par des français. Aujourd'hui on les considérait comme des chaussures de ville de bon niveau à 300 euros, fabriquées hors de France. Vous voyez où se situe l'effondrement de notre niveau de vie ???
La production immobilière des années 70 (quand les "travailleurs" maghrébins ont remplacé les compagnons) est marquée par des défauts majeurs partout où elle sévit. Soit les armatures oxydées qui ont fait sauter le béton, soit des fissures dans les murs, soit des double vitrages non étanches qui laissent la condensation de propager à l'intérieur, des fenêtres qui ne ferment ou ne s'ouvrent pas, des poteaux ou poutres métalliques mal protégées qui ont rouillé... et ces constructions étaient autrement plus chères que les constructions des années 50 et 60, véritablement construites à l'économie.

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