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L’entrée des communistes dans la Résistance avant le 22 juin 1941 : la preuve par le sang

5 participants

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L’entrée des communistes dans la Résistance avant le 22 juin 1941 : la preuve par le sang Empty L’entrée des communistes dans la Résistance avant le 22 juin 1941 : la preuve par le sang

Message par El Lobo Sam 1 Jan - 23:34

Les communistes n’ont pas attendu l’invasion de l’URSS par l’armée nazie pour entrer dans la Résistance. Ils s’organisent à partir de 1940, forment les premiers noyaux clandestins de la Résistance armée. La lecture du dictionnaire des fusillés permet de mesurer la réalité de cet engagement des militants.

L’entrée des communistes dans la Résistance avant le 22 juin 1941 : la preuve par le sang Cocoresistance
Un des premiers actes de résistance dans Paris occupé: le 11 novembre 1940, les lycéens et étudiants bravent l’interdit et manifestent pour commémorer la victoire de la France contre l’Allemagne en 1918. Parmi eux, beaucoup sont venus à l’appel de l’UEC.

Nous sommes en 1940. Marcel Delattre, jeune militant, est arrêté à Bègles (Gironde) suite à une distribution de tracts du Parti communiste clandestin. Interné au camp de Mérignac, il est fusillé le 21 octobre 1941 au camp de Souge. 148 communistes sont arrêtés dans la région bordelaise le 22 novembre 1940. La plupart seront fusillés… Jean Lemoine vit à Romainville (Seine-Saint-Denis). Le 26 avril 1941, il y est interpellé par des policiers français pour « activités de propagande communiste ». Il est condamné à dix ans de travaux forcés, transféré à la prison de Caen (Calvados). Le 11 mai 1942, il est désigné pour faire partie du contingent d’otages exécutés en représailles d’une action de la Résistance en Seine-Maritime. Recherché pour « menées communistes » et pour avoir participé à la grande grève des 100 000 mineurs du Nord et Pas-de-Calais de mai-juin 1941, Léon Bailleux est fusillé le 14 avril 1942 au fort du Vert-Galant, à Wambrechies (Pas-de-Calais). Ouvrier tourneur chez Hispano-Suiza, Georges Vigor est interpellé à son domicile le 20 janvier 1941 par des policiers de Gentilly (Val-de-Marne), étant considéré comme un « meneur très actif et dangereux ». Fin septembre 1940, la mairie avait informé le commissariat que l’ouvrier était susceptible de s’occuper d’impression et de distribution de tracts communistes clandestins. Il est fusillé le 15 décembre 1941 à Châteaubriant (Loire-Atlantique). Ces vies retirées par l’occupant nazi avec l’aide active de l’État vichyssois que l’on retrouve parmi les milliers de biographies de fusillés dans le dictionnaire qui vient de paraître à l’occasion du soixante-dixième anniversaire de la Libération (1) illustrent tragiquement à quel point l’engagement des communistes est considéré comme une menace à anéantir aux premières heures de l’Occupation. Les militants du PCF qui s’organisent dans les premiers réseaux clandestins se voient sévèrement réprimés. Emprisonnés dès 1940, nombreux sont internés. Certains sont exécutés. D’autres, dont de nombreuses femmes, sont déportés…

Force clandestine et Organisation spéciale : l’engagement est total
Au regard de ce travail biographique sans précédent, la thèse qui voudrait que les communistes aient attendu l’invasion de l’URSS le 22 juin 1941 pour entrer en résistance ne tient pas. L’engagement incontestable des militants mené au péril de leur vie dans de nombreuses régions de France et secteurs de travail se trouve mis en lumière. Par dizaines, ils participent ou sont à l’initiative des premières manifestations antinazies et actes de sabotage, comme le note la Gestapo le 21 février 1941 (2). Les communistes pour leur part commencent à se constituer en force clandestine, capable de mener des campagnes de distribution de tracts, de journaux et des attentats. Au niveau national : Charles Tillon, futur responsable des FTP, lance un appel le 17 juin 1940, les deux dirigeants politiques du PCF Maurice Thorez et Jacques Duclos le 10 juillet de la même année. L’Organisation spéciale (OS) est constituée, elle est chargée de protéger les imprimeries clandestines, ainsi que les responsables pourchassés. À la Libération, l’OS est reconnue « unité combattante à partir d’octobre 1940 ». On en retrouve les acteurs, pour la plupart fusillés entre 1941 et 1942. La liste des noms est trop longue pour qu’ils soient tous énumérés, citons Gaston Carré, Raymond Losserand, Antonin Revéreault, Louis Coquillet, Louis Marchandise, Marcel Viaud… Autres organisations ayant joué un rôle important dans la lutte armée, les FTPF et les FTP-MOI combattent à partir de mai 1941. En zone occupée ou « libre », les militants dans leur entreprise, leur ville ou village, les anciens des Brigades internationales ayant combattu en Espagne, les étrangers, castors, Arméniens, antifascistes italiens, ceux de l’Affiche rouge… Là encore, leurs biographies jalonnent le dictionnaire et sont éloquentes. Une preuve irréfutable. Les communistes, par milliers, ont pris une part conséquente à la lutte contre l’occupant et ont subi la répression nazie à partir de 1940 et jusqu’aux dernières heures de la Libération.

(1) Les Fusillés (1940-1944). 
Éditions de l’Atelier, 1 952 pages, 30 euros. 

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Message par Plaristes Evariste Dim 2 Jan - 2:26

C'était pas ouf.. La majorité s'est vraiment engagée en 41.
Ceci il faut rappeler aux donneurs de leçons que de leur côté c'était bien pire !
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Message par El Lobo Dim 2 Jan - 13:26

Plaristes a écrit:C'était pas ouf.. La majorité s'est vraiment engagée en 41.
Ceci il faut rappeler aux donneurs de leçons que de leur côté c'était bien pire !



Ouf ou pas ouf, les faits sont là, pendant que d'autres accueillaient les nazis à bras ouverts.
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Message par Plaristes Evariste Dim 2 Jan - 13:56

Yep. Y compris les socialopes, qui auraient jamais du siéger au CNR.
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Message par Vladimir de Volog Lun 3 Jan - 19:05

Plaristes a écrit: socialopes,





"socialopes" c'est bien ainsi que l'extrême droite qualifie les socialistes ? La messe est dite, plavix.
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Message par Plaristes Evariste Lun 3 Jan - 19:38

Comment t'appeles des gens uqi sont anti-communiste et antigaullistes en même temps? Des Pétainiste. C'était la position de la SFIO d'après guerre qui avait réintégré dans ses rangs tout un tas de collabo.


L'extrême droite utilise le terme gauchiste, Lénine aussi mais ça ne veut pas dire la même chose.


Dans mon cas ça désigne les gens qui se disent socialistes mais agissent sous faux drapeau, basiquement la tendance de 1923.

Laissons Léon-Landini nous en parler :
https://politique.forum-actif.net/t28067-lettre-ouverte-de-leon-landini-aux-dirigeants-des-associations-se-reclamant-de-la-memoire-de-la-resistance-et-de-la-deportation

Léon Landini a écrit:Des erreurs ont pu être commises, mais on m’a toujours dit que pour ne pas se tromper il n’y avait qu’à rien faire.

Toutefois, il est vrai que certains de nos camarades avaient été troublés par la campagne d’intoxication médiatique menée à l’époque contre le pacte de non-agression germano-swinoviétique, en laissant croire, (comme cela se fait de plus en plus, encore de nos jours) qu’il s’agissait d’un pacte d’alliance.

Les menaces de prison, les arrestations de dirigeants et d’élus communistes avaient rendu timorés certains de nos compagnons.

Les raisons d’avoir peur n’étaient pas vaines, car dès le mois de janvier1940, un député socialiste, François Chasseigne propose de :
« mettre les chefs communistes hors d’état de nuire en prenant la mesure qui s’impose à savoir un coup de pistolet derrière la nuque ».

Le 20 février 1940, c’est au tour d’un autre député socialiste Georges Barthélemy, d’éructer en séance que :
« que les dirigeants communistes devraient être traduits immédiatement devant des tribunaux militaires pour ensuite, non pas subir le feu du peloton d’exécution, ce serait trop d’honneur, mais être poussés sous le couperet ».

C’est leur « sympathique » confrère Albert Sérol (encore un socialiste), qui finalisera ces belles déclarations par le décret du 12 avril 1940, qui porte son nom, prévoyant la peine de mort pour « tout français qui aura participé sciemment à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale »

Des mesures contre les communistes furent immédiatement prises.

A la mi-octobre 1940, 317 municipalités communistes avaient été dissoutes. 2500 conseillers généraux déchus de leurs mandats, des milliers de militants emprisonnés, 39 députés communistes écroués à la santé.

Pour s’engager dans la Résistance dans ces conditions il fallait « en avoir » comme disent les jeunes d’aujourd’hui.

Vous avez vraiment que ces gens étaient socialistes et nos amis?

Franchement les appeler ces gens socialistes... C'est insulter tous les grand socialistes de Jaures à Thomas Sankara !
Socialope ça leur sied bien, ils n'avaient pas se présenetr sous faux drapeau.


Merluche vient de cette tendance je vous rappelle.
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Message par Edouard de Montmonrency Lun 3 Jan - 19:55

L'a Grande Histoire, se sont les gagnants qui en parlent le mieux.

C'est pour ça qu'en fonction des alternances, les récits changent, et les priorités éducatives aussi.
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Message par Plaristes Evariste Lun 3 Jan - 20:23

D'où la réhabilitation du maréchal !
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Message par Jean-Louis de Toqueville Lun 3 Jan - 22:02

Plaristes a écrit:Comment t'appeles des gens uqi sont anti-communiste et antigaullistes en même temps? Des Pétainiste. C'était la position de la SFIO d'après guerre qui avait réintégré dans ses rangs tout un tas de collabo.


L'extrême droite utilise le terme gauchiste, Lénine aussi mais ça ne veut pas dire la même chose.


Dans mon cas ça désigne les gens qui se disent socialistes mais agissent sous faux drapeau, basiquement la tendance de 1923.

Laissons Léon-Landini nous en parler :
https://politique.forum-actif.net/t28067-lettre-ouverte-de-leon-landini-aux-dirigeants-des-associations-se-reclamant-de-la-memoire-de-la-resistance-et-de-la-deportation

Léon Landini a écrit:Des erreurs ont pu être commises, mais on m’a toujours dit que pour ne pas se tromper il n’y avait qu’à rien faire.

Toutefois, il est vrai que certains de nos camarades avaient été troublés par la campagne d’intoxication médiatique menée à l’époque contre le pacte de non-agression germano-swinoviétique, en laissant croire, (comme cela se fait de plus en plus, encore de nos jours) qu’il s’agissait d’un pacte d’alliance.

Les menaces de prison, les arrestations de dirigeants et d’élus communistes avaient rendu timorés certains de nos compagnons.

Les raisons d’avoir peur n’étaient pas vaines, car dès le mois de janvier1940, un député socialiste, François Chasseigne propose de :
« mettre les chefs communistes hors d’état de nuire en prenant la mesure qui s’impose à savoir un coup de pistolet derrière la nuque ».

Le 20 février 1940, c’est au tour d’un autre député socialiste Georges Barthélemy, d’éructer en séance que :
« que les dirigeants communistes devraient être traduits immédiatement devant des tribunaux militaires pour ensuite, non pas subir le feu du peloton d’exécution, ce serait trop d’honneur, mais être poussés sous le couperet ».

C’est leur « sympathique » confrère Albert Sérol (encore un socialiste), qui finalisera ces belles déclarations par le décret du 12 avril 1940, qui porte son nom, prévoyant la peine de mort pour « tout français qui aura participé sciemment à une entreprise de démoralisation de l’armée ou de la nation ayant pour objet de nuire à la défense nationale »

Des mesures contre les communistes furent immédiatement prises.

A la mi-octobre 1940, 317 municipalités communistes avaient été dissoutes. 2500 conseillers généraux déchus de leurs mandats, des milliers de militants emprisonnés, 39 députés communistes écroués à la santé.

Pour s’engager dans la Résistance dans ces conditions il fallait « en avoir » comme disent les jeunes d’aujourd’hui.

Vous avez vraiment que ces gens étaient socialistes et nos amis?

Franchement les appeler ces gens socialistes... C'est insulter tous les grand socialistes de Jaures à Thomas Sankara !
Socialope ça leur sied bien, ils n'avaient pas se présenetr sous faux drapeau.


Merluche vient de cette tendance je vous rappelle.


La saloperie communiste française du PCF a été bien pire que ça !

Sur ordre de Moscou, le PCF a rejoint le pacte germano-soviétique en 1939/1940, ce qui s'est traduit concrètement par des actions de sabotage, commises avec la CGT, courroie de transmission du PC. Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!

De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes, sans procès, par l'armée française pour des faits avérés de trahison et de sabotage de matériel militaire. Bien sûr, lorsque le pacte germno-soviétique prit fin, le PCF tourna la veste et s'engagea dans le conflit du bon côté, avec une participation active et déterminante dans la résistance.

Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, affirmèrent que le PC était le "parti des fusillés", puisque nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Mais cette expression fit beaucoup rire, les non communistes affirmant que les fusillés communistes l'avaient surtout été... par l'armée française pour les raisons que l'on sait.

Ces faits sont historiques et incontestables.


.
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Message par Edouard de Montmonrency Lun 3 Jan - 22:08

Plaristes a écrit:D'où la réhabilitation du maréchal !

Pour l'instant, au programme, c'est encore les Gaulois réfractaires (au p'tit pouvoir d'achat, au vaccin, à l'empire UE et son drapeau, etc).
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Message par Plaristes Evariste Lun 3 Jan - 22:13

Mais écoutes le discours sur les communistes à 'lécole.. Tu verra...

@JL
Mais bien sûr et ces collabos de socialopes protégeaient la France de ces villes influences communistes comme Dalladier.


Les Communistes n'ont saboté des usines et des armes que quand il a été question de les envoyer en Finlande Flanc Nord des puissances de l'Axe le pays étant noyauté par IGFarben.

Autrement dit les actes de sabotages ne sont pas les trahisons contre la patrie que l'ont croit, mais du conrte-sabotage.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:17

Jeanlouis12 a écrit: La saloperie communiste Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!! De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


De 1940 à 1944, l'Allemagne hitlérienne domine le continent européen. L'ambition de Hitler est de modeler autour du grand Reich germanique (Grossdeutschland) une Europe inféodée, contrainte de mettre ses richesses humaines et économiques à sa disposition. Mais la nazification de l'Europe se heurte dans tous les pays à des actes de résistance, qui vont aller en s'amplifiant au fur et à mesure du durcissement des conditions d'occupation et de l'amélioration de l'organisation des réseaux de résistants.

Les objectifs de la Résistance sont militaires et visent à aider l'effort de guerre par le sabotage, le renseignement, le rapatriement des combattants (aviateurs par exemple) puis la formation de maquis. Ils sont également civils et cherchent à protéger les proscrits (communistes, castors, réfractaires) tout en formant l'opinion publique par la presse clandestine ou la diffusion de tracts… Ils sont enfin politiques, prévoyant, la victoire acquise, de prendre le pouvoir et de procéder à de profondes réformes.

Perçue comme une force occasionnelle, la Résistance n'est pas incluse dans une stratégie élaborée par les Alliés. Cependant la Grande-Bretagne, où se retrouvent les gouvernements exilés, devient la plaque tournante de tous les réseaux d'action et de renseignements vers l'Europe occupée.

Les États-Unis fourniront progressivement en armes les mouvements de résistance, alors que l'URSS se préoccupera essentiellement des partisans soviétiques opérant sur les arrières allemands. Il existera de sérieuses divergences tactiques entre les Alliés : pour les Soviétiques, en effet, il importe d'intensifier les actions de guérilla, les attentats et les sabotages, alors que les Britanniques préfèrent, en accord avec les gouvernements en exil, limiter ces actions afin d'éviter des représailles meurtrières contre les populations civiles. Les difficultés ne cesseront pas entre les tuteurs occidentaux de la Résistance – SOE (Special Operations Executive) britannique, créé dès juillet 1940, auquel s'ajoute en 1942 un organisme américain, l'OSS (Office of Strategic Services) – et l'URSS, la Pologne étant la principale victime de ces divisions.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:19

Jeanlouis12 a écrit:  La saloperie communiste   Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!  De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


DES DÉBUTS TRÈS PRÉCOCES…
Les mouvements et réseaux de Résistance obligent les occupants à rester en alerte et incitent les occupés à secouer leur léthargie – interprétée dans un premier temps comme une adhésion à l'ordre nouveau. Le premier souci des vaincus est en effet de survivre ; c'est l'époque des disettes et du marché noir, du rationnement des vivres et des restrictions de toutes sortes. Aussi n'est-il pas étonnant que tant d'occupés se contentent d'attendre l'issue des hostilités en tentant de passer au travers des difficultés quotidiennes.

Désobéir à Hitler, c'est raccourcir la guerre
Cependant, la résistance s'affirme très tôt à travers l'Europe, que ce soit en Pologne, où, dès octobre 1939, on commence à collecter des renseignements sur l'armée allemande et à cacher des armes, que ce soit en France, où, en juin 1940 – le jour même où le maréchal Pétain demande l'armistice –, Edmond Michelet distribue des tracts reproduisant la phrase célèbre de Péguy, « Celui qui ne se rend pas a raison contre celui qui se rend », que ce soit en Grèce, où deux jeunes patriotes audacieux réussissent, dans la nuit du 30 au 31 mai 1941, à décrocher l'immense drapeau à croix gammée qui flottait sur l'Acropole d'Athènes.

ET TRÈS HUMBLES
Comme tous ces résistants partent de rien, il leur faut partout innover, sauf en Pologne, où les traditions de lutte nationale sont anciennes, et dans une certaine mesure en Belgique et dans le nord de la France, qui ont déjà eu l'expérience d'une occupation étrangère en 1914-1918. Aussi les débuts sont-ils souvent très humbles : refus muet, comme le décrit le Silence de la mer, de Vercors, publié clandestinement en 1942 ; gestes modestes et spontanés ou rassemblements populaires, par exemple à Marseille, le 27 mars 1941, devant la plaque commémorative de l'assassinat du roi de Yougoslavie (→ Alexandre Ier Karadjordjevic), laquelle vient de déclarer la guerre au Reich ; exécution de consignes lancées de bouche à oreille ou propagation du « V » de la victoire tracé sur les murs… Bientôt les petits noyaux du début s'étoffent : c'est le stade de l'organisation et de la structuration, qui se traduit par la mise sur pied de réseaux de renseignements militaires, de publications clandestines, de filières d'évasion.

1.3. UN BUT UNIQUE, DES MÉTHODES DIFFÉRENTES
Si la Résistance s'étend ainsi à travers toute l'Europe, c'est que l'on trouve à la base le même but : la défaite de l'Axe. D'où la similitude des méthodes utilisées par les résistants dans la lutte clandestine, similitude qui s'étend à leurs formes d'organisation, à leurs échecs et à leurs succès.

Toutefois, l'importance de la Résistance varie notablement suivant les pays. Et les résultats sont très différents selon le degré d'union des différents mouvements, la désunion pouvant conduire jusqu'à la guerre civile, comme en Yougoslavie, où s'affrontent dès l'été 1941 les Tchetniks et les Partisans de Tito.

Par ailleurs, chaque résistance nationale présente des caractéristiques propres, compte tenu de la situation et des traditions historiques du pays, du comportement des troupes d'occupation, des données géographiques, de la proximité de pays neutres, aux frontières plus ou moins accueillantes – telle la Suisse pour les Français et les Italiens, ou la Suède pour les Norvégiens et les Danois – et, enfin, de l'aide inégale fournie par les Alliés aux divers groupes de résistance.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:21

Jeanlouis12 a écrit:  La saloperie communiste   Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!  De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


LES DIFFÉRENTES FORMES DE RÉSISTANCE
Les moyens de cette guerre souterraine sont multiples. Néanmoins, on peut esquisser trois modes d'action principaux : la résistance civile, improprement qualifiée parfois de passive ; la lutte armée ou résistance militaire ; la résistance humanitaire ou caritative.

LA RÉSISTANCE CIVILE
GRAFFITI, JOURNAUX CLANDESTINS
Journal L'espoir, organe officiel du Mouvement de libération nationale
Journal L'espoir, organe officiel du Mouvement de libération nationale
Elle traduit le refus de la domination du vainqueur et consiste, en premier lieu, en une contre-propagande hostile à l'occupant, qui va des graffiti sur les murs et de la lacération des affiches ennemies à la fabrication et à la diffusion de publications clandestines en tout genre – tracts, journaux, caricatures, opuscules. Cette presse clandestine s'impose dès les débuts de l'Occupation dans tous les pays vaincus, afin d'y maintenir et d'y relever le moral.

Par exemple, aux Pays-Bas, où les opérations militaires n'ont duré que quatre jours – du 10 au 14 mai 1940 –, le Geuzenactie, modeste feuille ronéotypée, paraît dès le 15 mai ; en France, Jean Texcier publie ses Conseils à l'occupé dès le 14 juillet 1940. En l'espace de cinq ans, des millions de journaux sortent des imprimeries clandestines, poursuivant partout les mêmes objectifs : révéler les horreurs du nazisme, stimuler les tièdes, encourager les sympathisants, soutenir les combattants, développer chez les occupés, une hostilité systématique envers les nazis.

D'ailleurs, plusieurs des mouvements importants de résistance sont nés, particulièrement en France, autour de journaux clandestins : Franc-Tireur tirera à 165 000 exemplaires en utilisant douze imprimeurs successifs ; Combat consomme chaque mois trois tonnes de papier ; Jean Paulhan fonde avec Jacques Decour, qui sera fusillé par les nazis, les Lettres françaises ; Marc Bloch met sa plume au service de l'antinazisme.

GRÈVES, DÉSOBÉISSANCE, INFILTRATION
Autres manifestations de résistance civile : les grèves, menées en dépit de la violence de la répression (l'une des plus marquantes est la grève des 22 et 23 février 1941, à Amsterdam, en signe de protestation contre les mesures antisémites et les arrestations de castors) ; la non-exécution des ordres et des circulaires dans les administrations au niveau national ou local ; l'infiltration de résistants dans les postes de responsabilité des différents services publics. En France est instauré le NAP, ou Noyautage des administrations publiques, et le « super NAP » qui infiltre les ministères du régime de Vichy.

2.2. LA RÉSISTANCE MILITAIRE
La lutte armée – celle des partisans et des saboteurs – frappe l'imagination et suscite l'admiration. Ne considérant pas la victoire finale comme acquise aux Allemands, les résistants commencent par cacher des armes et entrer en contact avec les services britanniques en attendant le jour où ils pourront constituer une armée secrète, se livrer à la guérilla sur les arrières de l'ennemi et participer par les armes à la Libération.

ESPIONNAGE ET RÉSEAUX DE RENSEIGNEMENTS
De fait, depuis Londres, les Britanniques et les gouvernements en exil envoient dans les pays occupés des agents et des techniciens radio pour recruter des volontaires qui, malgré les multiples arrestations, transmettront jusqu'à la fin de la guerre des informations capitales pour les Alliés. La plupart de ces réseaux de renseignements, premiers éléments en date de la résistance militaire, sont d'une remarquable efficacité. Les Polonais, en particulier, montrent une grande maîtrise, soit en Allemagne, où plus d'un million d'entre eux ont été requis pour travailler, soit en Pologne même, d'où ils font parvenir à Londres les premières informations sur l'arme secrète des Allemands, la fusée V1.

RÉSEAUX D'ÉVASION
Si les activités d'espionnage, qui débouchent sur la collecte et la transmission de renseignements concernant l'ennemi, sont essentielles, il faut parallèlement organiser des réseaux d'évasion, en particulier pour les aviateurs tombés en territoire occupé. D'où la mise sur pied de filières, telles que Comète, dirigée de Belgique par une femme, Andrée De Jongh – l'une des très rares femmes chefs de réseaux de la Résistance (avec la française Marie-Madeleine Fourcade, qui dirige le réseau de renseignement Alliance) –, ou Pat O'Leary (pseudonyme du médecin belge Albert Guérisse), qui se chargent de fournir des vêtements civils, des faux papiers, des cartes à ces rescapés (en général totalement ignorants de la langue du pays) et qui les convoient jusqu'à la frontière espagnole
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:22

Jeanlouis12 a écrit:  La saloperie communiste   Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!  De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


ATTENTATS ET SABOTAGES
Résistance, sabotage d'un train, 1944
Résistance, sabotage d'un train, 1944
Dans le même temps, attentats et sabotages se multiplient dans toute l'Europe, obligeant les Allemands à vivre en état d'alerte permanente. Cependant, comme les occupants ripostent, sur l'ordre de Hitler, par des représailles sauvages et massives, la politique des attentats est l'objet de vives controverses, tant parmi les résistants qu'à Londres. En URSS, on multiplie les attaques systématiques contre les militaires allemands, malgré la répression meurtrière dont les populations civiles font les frais, car les Soviétiques estiment que ces vengeances de l'ennemi, qui sont disproportionnées, augmentent la haine contre les envahisseurs et renforcent les rangs des partisans.

En France, les attentats se multiplient à partir de 1943 : le maréchal von Rundstedt échappe de peu à la mort en août ; de juillet à octobre, le groupe de Missak Manouchian met en œuvre près de 70 attentats. Le rôle militaire de la Résistance va s'accroître (→ Francs-tireurs et Partisans français, FFI). Les premiers parachutages d'armes ont lieu dans le Cantal à la fin de 1943. Des maquis s'organisent, notamment en montagne. Celui du Vercors est anéanti du 21 au 27 juillet 1944 (→ bataille du Vercors). Ceux d'Alsace ont pour but essentiel de faire passer en Suisse des réfractaires à l'enrôlement dans la Wehrmacht ou la SS.

Résistance
Face à ces actions militaires, Jodl, adjoint de Keitel, commandant suprême des armées d'occupation, indique que« des mesures collectives contre les habitants de villages entiers, y compris l'incendie […] doivent être ordonnées exclusivement par les commandants de division ou les chefs des SS et de la police » (6 mai 1944). Quelques semaines plus tard, la répression s'aggrave encore : « Il est à remarquer qu'on n'agit jamais assez durement. Il ne faut pas avoir peur de fusillades, pendaisons et incendies de maisons » (ordre du 27 août 1944).

Les attentats n'épargnent pas les collaborateurs : certains sont condamnés à mort depuis Londres par la cour martiale de la Résistance ; Philippe Henriot est abattu par des officiers de la Résistance en mission le 28 juin 1944 ; des membres du parti populaire français (PPF) de Doriot sont exécutés.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:23

Jeanlouis12 a écrit:  La saloperie communiste   Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!  De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


PARTISANS ET MAQUISARDS DANS LES BALKANS ET EN EUROPE ORIENTALE
Bien qu'elle fleurisse en France et en Italie à partir de 1943, la tactique de la guérilla – celle des partisans et des maquisards – se développe surtout dans les Balkans et en Europe orientale, où les méthodes d'occupation sont infiniment plus brutales qu'à l'Ouest. En Pologne se constitue, sous le nom d'Armée de l'intérieur, et en liaison avec le gouvernement en exil à Londres, une armée secrète.

En Yougoslavie, de véritables batailles rangées opposent les partisans de Tito aux divisions allemandes.

En Grèce, des guérillas communistes rivalisent avec les guérillas royalistes soutenues par les Britanniques du SOE ; il leur arrive cependant de collaborer, comme dans l'opération célèbre contre le viaduc enjambant le Gorgopotamos, non loin des Thermopyles, sur lequel passe l'unique voie ferrée reliant Salonique au Pirée (d'où est embarqué le matériel destiné à l'Afrikakorps du maréchal Rommel) : la coopération des deux principaux chefs de la Résistance grecque – le colonel Zervas de l'Armée secrète et le communiste Veloukhiotis – et d'un commando britannique parachuté d'Égypte permet, le 26 novembre 1942, de faire sauter le viaduc, interrompant le trafic du chemin de fer pendant trente-neuf jours.

En URSS, dès juillet 1941, Staline lance un appel à la radio qui donne l'ordre d'organiser des unités de partisans dans les territoires envahis, de faire sauter ponts et nœuds de communications, de couper les lignes téléphoniques, de mettre le feu aux entrepôts ; en vérité, ces actions ne prennent de la consistance qu'après 1942. Les partisans soviétiques restent étroitement liés à l'Armée rouge et intégrés à sa stratégie.

2.3. LA RÉSISTANCE CARITATIVE
Cette forme de résistance se donne pour mission de venir en aide aux persécutés et d'apporter secours et protection aux diverses catégories de victimes : en premier lieu les castors, mais aussi les familles de résistants arrêtés et déportés. Elle leur fournit de l'argent, des hébergements, des « planques », des vêtements, des cartes d'alimentation. De véritables laboratoires de faux papiers sont organisés ; des prêtres délivrent de faux certificats de baptême ; des homes d'enfants arrachent à la mort des milliers de victimes potentielles. On met également sur pied des filières de médecins exerçant clandestinement au profit de castors camouflés, de résistants blessés ou malades, tel le groupe Medisch Contact aux Pays-Bas.

L'AIDE DE L'ÉGLISE
L'aide aux castors mobilise beaucoup de personnes, en particulier les Églises chrétiennes, qui participent largement à cet effort de sauvetage et élèvent parfois des protestations publiques contre les persécutions : on peut citer les lettres pastorales du Synode général de l'Église réformée de Hollande, en septembre 1941 ; celles d'évêques catholiques français au cours de l'été 1942 ; et les proclamations de résistance spirituelle de l'Église luthérienne de Norvège.

2.4. LA RADIO, ARME ESSENTIELLE DE LA RÉSISTANCE
Émetteur radio destiné à la Résistance
Émetteur radio destiné à la Résistance
La radio a été une arme à part entière du combat contre l'Axe. En effet, le moral des peuples occupés, livrés à l'oppressante propagande de l'ennemi, avait besoin d'être constamment soutenu, et leur volonté de lutte aiguillonnée. Aussi la TSF devint-elle dès le début un outil capital de la guerre psychologique. La BBC fut la plus écoutée des stations alliées, Radio-Moscou (qui possédait l'émetteur le plus puissant du monde et qui avait la plus longue expérience de propagande par les ondes) n'étant captée que dans les pays de l'Est et écoutée que par les communistes.

Les programmes diffusés par la Suisse, pays neutre, étaient assez recherchés en raison de leur réputation d'objectivité. Malgré les efforts acharnés des occupants pour brouiller les émissions de Londres, la BBC, qui diffusait dans toutes les langues et s'adressait à chacun des pays européens y compris l'Allemagne et l'Italie, a joué un rôle déterminant : elle a pu transmettre des consignes d'action à la masse de ses auditeurs et envoyer aux mouvements et réseaux de résistance des instructions sous forme d'innombrables messages codés. La BBC a beaucoup servi la Résistance gaulliste, le général de Gaulle – et avec lui la France libre – n'ayant eu pendant longtemps, pour la plupart des Français, d'autre existence que radiophonique.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:24

Jeanlouis12 a écrit:  La saloperie communiste   Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!  De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


  LA RÉSISTANCE À L'OUEST DE L'EUROPE
3.1. TRAITS GÉNÉRAUX
Elle associe résistance civile et propagande à une résistance plus militaire, tournée vers le renseignement puis la formation de maquis. On compte alors une dizaine de pays occupés : Pologne, Norvège, Danemark, Pays-Bas, Belgique, France, Yougoslavie, Grèce, territoires envahis de l'Union soviétique. Les régimes d'occupation varient néanmoins beaucoup, depuis l'occupation « douce » du Danemark jusqu'à la férule cruelle tenue sur la Pologne dépecée et réduite au « Gouvernement général » ou sur l'Ostland (Biélorussie et pays Baltes) et l'Ukraine, régions administrées par des Reichskommissare.

3.2. PAYS-BAS
Aucun armistice n'a été signé ; la reine Wilhelmine est partie en Grande-Bretagne. La résistance sera surtout intellectuelle et morale (protestations contre les mesures antisémites). À partir de 1944 toutes les actions seront coordonnées, sur le plan militaire, par le prince Bernard, et sur le plan politique par le Grand Conseil de la Résistance.

3.3. BELGIQUE
Si le gouvernement Pierlot a rejoint Londres, le roi Léopold III est resté en Belgique. La Résistance s'exerce d'une façon très efficace par les réseaux d'évasion et de renseignements. Tous les groupements armés s'unifient en juin 1944 (Forces belges de l'intérieur).

3.4. NORVÈGE
Le roi Haakon VII et son gouvernement rallient l'Angleterre. L'exploit le plus spectaculaire de la Résistance sera la destruction de l'usine d'eau lourde (février 1943).

3.5. DANEMARK
Resté sur place, le gouvernement décide, devant les exigences allemandes, sa propre dissolution en août 1943. Des mouvements de grève générale se développeront à partir de l'été 1944.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:25

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  LA RÉSISTANCE FRANÇAISE
UNE SITUATION PARTICULIÈRE
La résistance sert la France
La résistance sert la France
La Résistance française est une synthèse ; la France occupe une position particulière en raison : d'une part, de l'existence, d'une zone occupée par les Allemands et d'une zone « libre » (qui sera occupée à son tour en novembre 1942), d'autre part, de la présence, à Vichy, d'un gouvernement dirigé par le maréchal Pétain. En conséquence, la Résistance française revêt un double aspect : lutte contre l'occupant allemand, mais aussi lutte contre le régime de Vichy, sa « révolution nationale » et sa politique de collaboration.

Seuls quelques isolés réagissent au désastre et à l'armistice de juin 1940 (manifestation patriotique des étudiants parisiens le 11 novembre 1940, distribution des premiers tracts et des premières feuilles clandestines). La radio anglaise joue un rôle essentiel en faisant connaître de Gaulle et la France libre.

EN ZONE OCCUPÉE
En zone occupée naissent de nombreux mouvements de résistance (→ Musée de l'Homme, Valmy, Libération-Nord, Résistance, Organisation civile et militaire [OCM], Ceux de la Résistance) auxquels se joindront, après l'entrée de la Wehrmacht en URSS, les organisations du parti communiste (→ Front national et Francs-Tireurs et Partisans français).

EN ZONE LIBRE
En zone libre, la Résistance s'affirme de manière plus politique. Les activités s'organisent autour de trois grands mouvements : Combat, Libération et Franc-Tireur. Combat résulte de l'union du réseau Liberté, de François de Menthon, avec le Mouvement de libération nationale, organisation fondée par Henri Frenay ; Combat se ralliera à de Gaulle en 1942. Claude Bourdet ou Georges Bidault en sont membres. Libération-Sud est créé en 1941 par Emmanuel d'Astier de la Vigerie. En 1940 naît Franc-Tireur, qui organise le premier maquis près de Grenoble en janvier 1942.
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Message par Vladimir de Volog Mar 4 Jan - 0:29

Jeanlouis12 a écrit:  La saloperie communiste   Ces traitres ont saboté, pillé, tué des français et désorganisé l'armée française. Ils ont pactisé avec l'ennemi en temps de guerre !!!  De nombreux traitres communistes et cégétistes furent passés par les armes Certains dirigeants du PCF, exagérant comme toujours leur bravoure, nombre d'entre eux, pris par la gestapo, furent fusillés. Ces faits sont historiques et incontestables..


   LE BCRA
Dans les deux zones, des réseaux liés au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) ou aux services anglais, renseignent, sabotent ou aident à rapatrier les aviateurs alliés. À partir de 1943 se créent des maquis, structures d'accueil pour les réfractaires et futures bases opérationnelles destinées à aider les Alliés à la libération.

L'UNIFICATION DE LA RÉSISTANCE
 
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Quant à de Gaulle, pour affirmer la légitimité de son action vis-à-vis des Alliés, il a besoin de se faire reconnaître comme le chef d'une résistance unifiée. Tâche dont s'acquitteront, chacun à leur manière, Jean Moulin, Pierre Brossolette et le colonel Passy.

C’est plus particulièrement au préfet Jean Moulin, délégué personnel du général de Gaulle, que l’on doit l’unification de la résistance intérieure. Le 27 mai 1943, sous sa présidence, a lieu, à Paris, 48 rue du Four, la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) qu'il a mis sur pied. Cependant, Jean Moulin, vraisemblablement trahi, est arrêté le 21 juin 1943. Georges Bidault lui succède à la tête du CNR.

L’entrée des communistes dans la Résistance avant le 22 juin 1941 : la preuve par le sang 1314226-Collaboration__Trahison

Après le débarquement allié en Afrique du Nord (8-11 novembre 1942), cette marche vers l'unification est concrétisée par la fusion des trois mouvements de la zone sud dans les Mouvements unis de Résistance (MUR), puis par l'intégration des principaux mouvements, des partis résistants et des centrales syndicales clandestines dans le CNR. À Alger, de Gaulle constitue le Comité français de libération nationale (CFLN) dont, il devient le seul président après avoir écarté Henri Giraud.

VERS LA LIBÉRATION DE LA FRANCE
Forces françaises libres, affiche
Forces françaises libres, affiche
En juin 1944, le CFLN est transformé en Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). Les Forces françaises de l'Intérieur (FFI) sont progressivement formées à partir du printemps 1944 et compteront sans doute quelque 500 000 hommes à l'été (chiffre à rapprocher des 270 000 « combattants volontaires » reconnus par les pouvoirs publics). Les FFI participent aux combats de la Libération sous les ordres du général Kœnig, notamment en harcelant les convois allemands qui montent vers le front lors des débarquements alliés. Enfin, une partie des FFI est intégrée à la Iere division blindée du général de Lattre de Tassigny.

LA LIBÉRATION


Après quatre ans de luttes, la Résistance s'est imposée. Sans exagérer son rôle militaire, elle a contribué à hâter la libération du pays. Elle est parvenue à éliminer les autorités vichystes et à accéder au pouvoir sans déclencher une guerre civile ; elle a obligé les Alliés à reconnaître le général de Gaulle comme chef légitime du gouvernement français. Deux forces politiques émergent de ses rangs ; de Gaulle (qui refuse de créer un parti à la Libération) et le Mouvement républicain populaire (MRP), qui regroupe les partisans de la démocratie-chrétienne (novembre 1944). Auréolé par sa participation à la lutte clandestine et le prestige de l'Union soviétique, le parti communiste bénéficie d'une grande influence et participera au gouvernement jusqu'en mai 1947.
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/la_R%c3%a9sistance/138691
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Message par Edouard de Montmonrency Mar 4 Jan - 1:34

... Bravo Volog ... beau dossier explicatif.
"Parfois obéir c'est trahir."
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Message par Invité Mar 4 Jan - 18:05

blablabla-le-couplet a écrit:... Bravo Volog ... beau dossier explicatif.
"Parfois obéir c'est trahir."



Moi j'estime qu'il vaut mieux désobéir que trahir.

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