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Les deux erreurs profondes du marxisme
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Les deux erreurs profondes du marxisme
Selon la vision marxiste, la tare principale du capitalisme est l’appropriation privée des moyens de production. Il suffit donc, disent ses adeptes, d’établir un régime politique basé sur la propriété collective des moyens de production, c’est-à-dire le socialisme, antichambre du communisme. L’objectif étant, bien entendu, que cette propriété collective permette au prolétariat, le nouveau maître, de réorienter les profits des entreprises dans le sens des besoins du peuple.
Voyons ce qu’il en est. On compte, en France, 4,7 millions d’entreprises, dont 94% ont moins de 250 salariés (chiffres de 2017). Ces entreprises appartiennent pour la plupart au secteur privé et répondent à la demande des entreprises. Feraient-elles mieux si elles étaient nationalisées ? Tout dépend de leur système de management. Si elles respectent la norme internationale ISO 9001 concernant le système de management de la qualité des entreprises, rien ne changera. Si, au contraire, on ne respecte pas cette norme qui a pourtant l’aval de représentants de toutes les entreprises du monde, de la plus petite à la plus grande, alors il est sûr que la qualité des produits se dégradera. Ce sera assurément le cas si le chef d’entreprise est dépossédé de son pouvoir de pilotage et si les salariés – comme ce fut le cas en URSS – cessent d’être des employés de l’entreprise pour devenir des salariés payés par l’Etat.
Alors, dira-t-on, la question du rôle potentiellement prédateur des multinationales n’est pas pour autant résolue ! Certes, et c’est là qu’intervient la deuxième erreur du marxisme. La thèse du matérialisme dialectique enseigne, pour employer un langage simple, que la superstructure – c’est-à-dire les hommes porteurs des idées dominantes – est déterminée par l’infrastructure, c’est-à-dire par les rapports de production.
Aujourd’hui, cette sous-estimation du pouvoir des idées conduit les marxistes à rester figés sur leur socle de références théoriques sans voir le développement de la pensée mondialiste et son influence sur le type de pouvoir qu’elle a implanté dans le monde. L’exemple typique est le livre « The Great Reset » - écrit par Klaus Schwab, fondateur du forum de Davos, et son compère Thierry Malleret - qui expose le projet de société mondialiste.
Il est cocasse de voir que le type de société préconisé par ce document se rapproche beaucoup du régime politique chinois, qui a dépassé le marxisme. Peut-être les marxistes européens sentent-ils confusément cette contradiction d’un parti communiste qui pilote des entreprises capitalistes, ce qui ne peut que les rendre mal à l’aise. Ce n’est pas l’économie qui est au poste de commande, c’est la politique.
Ce n’est pas un quelconque changement de structure qui neutralisera les multinationales. Seul un changement des esprits peut y conduire. C’est ce qu’a commencé à faire la norme ISO 26000 relative à la « Responsabilité sociétale des entreprises ». Mais certains ont déjà détourné cette norme en en faisant un outil de subversion. Il faut donc aller plus loin : seul un retour aux valeurs chrétiennes peut assurer un changement profond des esprits.
Voyons ce qu’il en est. On compte, en France, 4,7 millions d’entreprises, dont 94% ont moins de 250 salariés (chiffres de 2017). Ces entreprises appartiennent pour la plupart au secteur privé et répondent à la demande des entreprises. Feraient-elles mieux si elles étaient nationalisées ? Tout dépend de leur système de management. Si elles respectent la norme internationale ISO 9001 concernant le système de management de la qualité des entreprises, rien ne changera. Si, au contraire, on ne respecte pas cette norme qui a pourtant l’aval de représentants de toutes les entreprises du monde, de la plus petite à la plus grande, alors il est sûr que la qualité des produits se dégradera. Ce sera assurément le cas si le chef d’entreprise est dépossédé de son pouvoir de pilotage et si les salariés – comme ce fut le cas en URSS – cessent d’être des employés de l’entreprise pour devenir des salariés payés par l’Etat.
Donc l’appropriation collective des moyens de production ne sert à rien
En réalité, la contradiction principale – pour employer un langage marxiste – n’est pas entre bourgeoisie et prolétariat mais entre petites et grandes entreprises. C’est d’ailleurs la contradiction entre les grandes métropoles, où se trouvent les sièges sociaux de ces entreprises, et l’économie rurale, où se trouvent la majorité des petites entreprises, opposition mise en évidence lors du mouvement des Gilets Jaunes. Ce sont les grandes, les multinationales, qui ont les moyens financiers de corrompre les hommes politiques afin d’écouler leur production, même si elle ne va pas dans le sens du bien commun. C’est typiquement le cas aujourd’hui où les plus gros fournisseurs de vaccins anti-COVID19 les vendent aux Etats au prix unitaire de 31 euros, alors que le vaccin Astra Zeneca est vendu à 6 euros l’unité.Alors, dira-t-on, la question du rôle potentiellement prédateur des multinationales n’est pas pour autant résolue ! Certes, et c’est là qu’intervient la deuxième erreur du marxisme. La thèse du matérialisme dialectique enseigne, pour employer un langage simple, que la superstructure – c’est-à-dire les hommes porteurs des idées dominantes – est déterminée par l’infrastructure, c’est-à-dire par les rapports de production.
C’est une vision matérialiste des rapports sociaux
C’est nier l’autonomie de la réflexion humaine. Deux mille ans d’histoire de l’Europe témoignent de la double culture chrétienne et gréco-latine dont sont imprégnés les peuples.Aujourd’hui, cette sous-estimation du pouvoir des idées conduit les marxistes à rester figés sur leur socle de références théoriques sans voir le développement de la pensée mondialiste et son influence sur le type de pouvoir qu’elle a implanté dans le monde. L’exemple typique est le livre « The Great Reset » - écrit par Klaus Schwab, fondateur du forum de Davos, et son compère Thierry Malleret - qui expose le projet de société mondialiste.
Il est cocasse de voir que le type de société préconisé par ce document se rapproche beaucoup du régime politique chinois, qui a dépassé le marxisme. Peut-être les marxistes européens sentent-ils confusément cette contradiction d’un parti communiste qui pilote des entreprises capitalistes, ce qui ne peut que les rendre mal à l’aise. Ce n’est pas l’économie qui est au poste de commande, c’est la politique.
Ce n’est pas un quelconque changement de structure qui neutralisera les multinationales. Seul un changement des esprits peut y conduire. C’est ce qu’a commencé à faire la norme ISO 26000 relative à la « Responsabilité sociétale des entreprises ». Mais certains ont déjà détourné cette norme en en faisant un outil de subversion. Il faut donc aller plus loin : seul un retour aux valeurs chrétiennes peut assurer un changement profond des esprits.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Date d'inscription : 08/09/2021
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Localisation : Paris
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