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L'espagne légalise l'euthanasie.
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L'espagne légalise l'euthanasie.
https://www.la-croix.com/Monde/LEspagne-depenaliser-leuthanasie-2020-12-17-1201130632
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: L'espagne légalise l'euthanasie.
Chez nous aussi mais aussi directement, on autorise l'usage abusif du Rivotril donc, finalement, c'est pareil, c'est même pire car dans le cas de l'euthanasie, ça sous-entend qu'il y a un accord entre la personne souhaitant en finir, le personnel soignant et la famille.
Chez, nous, c'est un meurtre, l'infirmière en a plein le dos des jérémiades d'un petit vieux qui se chie dessus toute la journée, allez hop, un p'tit coup de Rivotril en intraveineuse et le tour est joué.
Chez, nous, c'est un meurtre, l'infirmière en a plein le dos des jérémiades d'un petit vieux qui se chie dessus toute la journée, allez hop, un p'tit coup de Rivotril en intraveineuse et le tour est joué.
Re: L'espagne légalise l'euthanasie.
Un vétérinaire de la région d'Angers était poursuivi pour faux et usage de faux après avoir prescrit des médicaments à un ami, atteint d'une maladie incurable, qui lui avait fait part de son intention de se suicider.
Cette décision devrait alimenter le débat sur la fin de vie. Un vétérinaire de la région d'Angers vient d'être relaxé par la justice pour avoir prescrit des médicaments à un ami avec lesquels il s'est donné la mort. Les juges ont basé leur décision sur "l'état de nécessité".
En mai 2019, l'ami du prévenu s'était donné la mort à son domicile à Angers. Une autopsie avait à l'époque été pratiquée et des traces d'un cocktail médicamenteux avaient été découvertes, des substances qui n'étaient pas utilisées pour les hommes. les enquêteurs étaient alors rapidement remontés jusqu'au vétérinaire qui a reconnu son implication.
"Il a agi par empathie"
L'homme de 59 ans était atteint de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative dont le décès survient en moyenne dans un délai de trois à cinq ans. Depuis plusieurs mois, il avait fait part à ses proches de son intention de se suicider. À deux reprises, il avait demandé l'aide du vétérinaire. La première fois, il avait refusé, la seconde, et alors que l'état de santé de l'homme de 59 ans s'était détérioré, il a agi "par humanité".
"Mon client a agi par compassion et empathie", soutient auprès de BFMTV.com Me Antoine Barret, l'avocat du vétérinaire.
L'instruction judiciaire avait été ouverte pour assassinat et tentative d'assassinat. Le vétérinaire avait été placé sous le statut de témoin assisté. Mais le juge avait fini par rendre un non-lieu pour ces deux chefs d'accusation et avait décidé de renvoyer le médecin pour faux et usage de faux. "Il n'a eu aucun rôle actif dans ce suicide, rappelle Me Barret. Aucune infraction pénale ne pouvait lui être reprochée ni pour homicide ni pour incitation au suicide."
"Etat de nécessité"
Lors de l'audience, lundi dernier, les débats ont tourné autour de la morale mais surtout du droit. La représentante du ministère public a demandé au tribunal correctionnel d'Angers de condamner le vétérinaire et avait requis quatre mois de prison avec sursis, estimant qu'il "n'est pas entendable que chacun puisse se tourner vers un professionnel de santé et qu'il puisse obtenir de lui ce genre de prescription", selon le compte-rendu de l'audience publié dans Le Courrier de l'Ouest.
Mais pour l'avocat, c'est une décision de droit qui a été prise par le tribunal retenant "l'état de nécessité". Cette notion, définie par l'article 122-7 du code pénal, retient qu'une personne "n'est pas pénalement responsable" si "face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace".
Le suicide assisté interdit en France
Autrement dit, la justice a considéré que le rôle du vétérinaire pouvait se justifier au regard de la situation désespérée de son ami. "La sauvegarde d'un individu ne s'entend pas uniquement à la sauvegarde de sa vie ou de sa santé, reprend Me Barret. La sauvegarde d'un individu peut s'entendre de manière élargie et que c'est aussi la sauvegarde de sa dignité."
Les prescriptions du vétérinaire ont alors eu pour but de ne pas faire courir au malade "un danger supérieur, c'est-à-dire une perte de toutes ses facultés physiques, mentales et psychiques, à la mort car la mort était inéluctable et imminente", détaille l'avocat.
Le parquet a encore la possibilité de faire appel de cette relaxe. En France l'euthanasie et le suicide assisté restent interdits. Seul un "droit à laisser mourir", c'est-à-dire une sédation profonde et continue pouvant conduire à la mort, est autorisé mais dans un cadre strictement encadré. Il est accessible uniquement aux personnes dont le pronostic vital est engagé à court terme. Les personnes atteintes de maladies incurables ne sont par exemple pas concernées.
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.............. Une autopsie avait à l'époque été pratiquée et des traces d'un cocktail médicamenteux avaient été découvertes
Hé ouais c'était obligé de faire une autopsie ... car le gars n'avait pas encore assez souffert
Cette décision devrait alimenter le débat sur la fin de vie. Un vétérinaire de la région d'Angers vient d'être relaxé par la justice pour avoir prescrit des médicaments à un ami avec lesquels il s'est donné la mort. Les juges ont basé leur décision sur "l'état de nécessité".
En mai 2019, l'ami du prévenu s'était donné la mort à son domicile à Angers. Une autopsie avait à l'époque été pratiquée et des traces d'un cocktail médicamenteux avaient été découvertes, des substances qui n'étaient pas utilisées pour les hommes. les enquêteurs étaient alors rapidement remontés jusqu'au vétérinaire qui a reconnu son implication.
"Il a agi par empathie"
L'homme de 59 ans était atteint de la maladie de Charcot, une maladie neurodégénérative dont le décès survient en moyenne dans un délai de trois à cinq ans. Depuis plusieurs mois, il avait fait part à ses proches de son intention de se suicider. À deux reprises, il avait demandé l'aide du vétérinaire. La première fois, il avait refusé, la seconde, et alors que l'état de santé de l'homme de 59 ans s'était détérioré, il a agi "par humanité".
"Mon client a agi par compassion et empathie", soutient auprès de BFMTV.com Me Antoine Barret, l'avocat du vétérinaire.
L'instruction judiciaire avait été ouverte pour assassinat et tentative d'assassinat. Le vétérinaire avait été placé sous le statut de témoin assisté. Mais le juge avait fini par rendre un non-lieu pour ces deux chefs d'accusation et avait décidé de renvoyer le médecin pour faux et usage de faux. "Il n'a eu aucun rôle actif dans ce suicide, rappelle Me Barret. Aucune infraction pénale ne pouvait lui être reprochée ni pour homicide ni pour incitation au suicide."
"Etat de nécessité"
Lors de l'audience, lundi dernier, les débats ont tourné autour de la morale mais surtout du droit. La représentante du ministère public a demandé au tribunal correctionnel d'Angers de condamner le vétérinaire et avait requis quatre mois de prison avec sursis, estimant qu'il "n'est pas entendable que chacun puisse se tourner vers un professionnel de santé et qu'il puisse obtenir de lui ce genre de prescription", selon le compte-rendu de l'audience publié dans Le Courrier de l'Ouest.
Mais pour l'avocat, c'est une décision de droit qui a été prise par le tribunal retenant "l'état de nécessité". Cette notion, définie par l'article 122-7 du code pénal, retient qu'une personne "n'est pas pénalement responsable" si "face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien, sauf s'il y a disproportion entre les moyens employés et la gravité de la menace".
Le suicide assisté interdit en France
Autrement dit, la justice a considéré que le rôle du vétérinaire pouvait se justifier au regard de la situation désespérée de son ami. "La sauvegarde d'un individu ne s'entend pas uniquement à la sauvegarde de sa vie ou de sa santé, reprend Me Barret. La sauvegarde d'un individu peut s'entendre de manière élargie et que c'est aussi la sauvegarde de sa dignité."
Les prescriptions du vétérinaire ont alors eu pour but de ne pas faire courir au malade "un danger supérieur, c'est-à-dire une perte de toutes ses facultés physiques, mentales et psychiques, à la mort car la mort était inéluctable et imminente", détaille l'avocat.
Le parquet a encore la possibilité de faire appel de cette relaxe. En France l'euthanasie et le suicide assisté restent interdits. Seul un "droit à laisser mourir", c'est-à-dire une sédation profonde et continue pouvant conduire à la mort, est autorisé mais dans un cadre strictement encadré. Il est accessible uniquement aux personnes dont le pronostic vital est engagé à court terme. Les personnes atteintes de maladies incurables ne sont par exemple pas concernées.
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.............. Une autopsie avait à l'époque été pratiquée et des traces d'un cocktail médicamenteux avaient été découvertes
Hé ouais c'était obligé de faire une autopsie ... car le gars n'avait pas encore assez souffert
Compte supprimé Ejainiste- Sage
- Messages : 3041
Date d'inscription : 04/09/2020
Localisation : DentonQ
Re: L'espagne légalise l'euthanasie.
Comme en 40 ou pour les gens qui veulent vraiment mourir ?
Marie-Pauline de Crécy- Sage
- Messages : 9051
Date d'inscription : 12/03/2022
Re: L'espagne légalise l'euthanasie.
Sans rire ... vous savez que tout le monde n'a pas le même accès aux soins, surtout dans un contexte capitaliste ou des hôpitaux sont supprimés, les médecins en sous-effectifs (malgré des hordes de réservistes ayant eu 17,7/20 aux concours), les voitures confisquées par des mafias et les transports en commun insuffisants ?
(et le tout encadré par de la poupoule bigotante, prenant son pied dans l'autoritarisme)
(et le tout encadré par de la poupoule bigotante, prenant son pied dans l'autoritarisme)
Marie-Pauline de Crécy- Sage
- Messages : 9051
Date d'inscription : 12/03/2022
Re: L'espagne légalise l'euthanasie.
Et encore, je suis polie ...
Marie-Pauline de Crécy- Sage
- Messages : 9051
Date d'inscription : 12/03/2022
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