Un nouveau cap écœurant est franchi.
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Un nouveau cap écœurant est franchi.
Ne pas laisser nos ainés dans la main invisible du marché.
Quand un système économique utilise le vieillissement de la population comme source de rentabilité financière, la société atteint un insupportable niveau d'anti-humanisme. Plus, depuis la fin du monopole des pompes funèbres, se développe un business de la mort. C’est ce que révèle le livre de Faouzi Bensebaa et Fabien Eymas publié cette semaine, Le business de la mort - les acteurs du trépas en France.
Un nouveau cap écœurant est franchi.
Il montre à quel point le capitalisme fait ventre de tout.
De la naissance à la mort, la vie de chaque être humain n’est qu’une « valeur d’échange » pour ces rapaces assoiffés d’accumulation du capital.
Ainsi, le capitalisme veut réduire la vie humaine, la nature à l’état de ressources à exploiter toujours plus :
l’alimentation, la santé, le sport, la culture, le travail, l’eau, les transports, l’éducation, les villes et les campagnes ne sont plus des biens communs, mais des sources de profits exploitées par quelques firmes privées au détriment de l’intérêt général et de l’immense majorité.
Quand un système économique utilise le vieillissement de la population comme source de rentabilité financière, la société atteint un insupportable niveau d'anti-humanisme. Plus, depuis la fin du monopole des pompes funèbres, se développe un business de la mort. C’est ce que révèle le livre de Faouzi Bensebaa et Fabien Eymas publié cette semaine, Le business de la mort - les acteurs du trépas en France.
Un nouveau cap écœurant est franchi.
Il montre à quel point le capitalisme fait ventre de tout.
De la naissance à la mort, la vie de chaque être humain n’est qu’une « valeur d’échange » pour ces rapaces assoiffés d’accumulation du capital.
Ainsi, le capitalisme veut réduire la vie humaine, la nature à l’état de ressources à exploiter toujours plus :
l’alimentation, la santé, le sport, la culture, le travail, l’eau, les transports, l’éducation, les villes et les campagnes ne sont plus des biens communs, mais des sources de profits exploitées par quelques firmes privées au détriment de l’intérêt général et de l’immense majorité.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Un nouveau cap écœurant est franchi.
Tous aux abonnés absents ???
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Un nouveau cap écœurant est franchi.
Il y a des responsables. Leurs adresses ? les ministères
Mais si, après les révélations de nombreuses enquêtes journalistiques et la parution du livre Les Fossoyeurs, on se satisfaisait du changement de direction à la tête du groupe ORPEA et de sa convocation par le gouvernement, on se condamnerait à la poursuite d’un système impulsé et adoubé par des pouvoirs successifs au nom sans doute de « la liberté d’entreprendre » qui n’est que le cache-sexe de la liberté de tout exploiter.
Un certain nombre de dirigeants politiques et de membres du gouvernement peuvent bien s’offusquer. Ils sont responsables de ce système. Il porte un nom : capitalisme. Ne pas le désigner, ne pas en démonter les rouages conduits au fatalisme, à l’écrasement des idées de transformation progressiste et communiste.
Le pouvoir et la droite font de la politique quand ils disent maintenant diligenter des enquêtes via les Agences Régionales de santé. Mais de quoi parlent-ils exactement quand les ARS ont pour mission de s’assurer de « l’amélioration des performances » et entretiennent avec les EHPAD « un dialogue de gestion ». Où est l’humain ? Où est la vie ? Où sont l’affectif et le simple respect là-dedans ? Nulle part.
Il est donc indispensable de porter le fer dans la plaie pour porter une autre cohérence, un autre projet, une autre société.
Cette situation est le résultat de décisions politiques des pouvoirs successifs qui ont accordé des autorisations d’exercer à ces groupes, délivrées par les agences de santé, avec les soutiens complices de ministres et d’anciens ministres devenus « conseillers économiques ».
En restreignant l’offre de lits, en délaissant les structures publiques, alors que la demande explose, l’État favorise l’augmentation permanente du prix d’entrée dans un EHPAD. Ces groupes privés se gavent à la source des aides publiques distribuées sans contrôle pour les missions de soins. Ainsi, ces établissements font payer à chaque pensionnaire, une fortune et touchent en sus des aides de l’État, des départements et des régions. Alors que le secteur public doit se financer auprès des banques, le secteur privé vend par avance ses chambres à des prix avoisinant 200 000 € à des particuliers ou des financiers qui bénéficient d’une réduction d’impôt grâce à un dispositif inventé sous la présidence de Mr Sarkosy. Ajoutons que ces structures privées bénéficient d’une réduction de cotisations sociales sur les salaires jusqu’à 1,4 smic ce qui constitue une distorsion de concurrence organisée contre le secteur public. Ajoutons les opérations où une même structure est revendue à des sociétés civiles immobilières propriétés du même groupe, pour améliorer la rentabilité favorable à la rémunération des actionnaires-propriétaires. Ce ne sont que de purs spéculateurs sans autres considérations, ni état d’âme.
« L’économie de la vieillesse » n’a donc rien d’une activité humaniste pour permettre aux plus âgés de vivre bien leurs vieux jours grâce à des services et des soins. Elle s’insère dans ce système capitaliste, dans son stade de développement actuel, qui pousse au paroxysme la marchandisation de toutes les activités dont la santé et le grand âge, doublée de la financiarisation de l’économie.
Le changement de direction du groupe français montre que le rapport de force évolue à la suite de ces révélations. Mais c’est le système qu’il faut changer.
Mais si, après les révélations de nombreuses enquêtes journalistiques et la parution du livre Les Fossoyeurs, on se satisfaisait du changement de direction à la tête du groupe ORPEA et de sa convocation par le gouvernement, on se condamnerait à la poursuite d’un système impulsé et adoubé par des pouvoirs successifs au nom sans doute de « la liberté d’entreprendre » qui n’est que le cache-sexe de la liberté de tout exploiter.
Un certain nombre de dirigeants politiques et de membres du gouvernement peuvent bien s’offusquer. Ils sont responsables de ce système. Il porte un nom : capitalisme. Ne pas le désigner, ne pas en démonter les rouages conduits au fatalisme, à l’écrasement des idées de transformation progressiste et communiste.
Le pouvoir et la droite font de la politique quand ils disent maintenant diligenter des enquêtes via les Agences Régionales de santé. Mais de quoi parlent-ils exactement quand les ARS ont pour mission de s’assurer de « l’amélioration des performances » et entretiennent avec les EHPAD « un dialogue de gestion ». Où est l’humain ? Où est la vie ? Où sont l’affectif et le simple respect là-dedans ? Nulle part.
Il est donc indispensable de porter le fer dans la plaie pour porter une autre cohérence, un autre projet, une autre société.
Cette situation est le résultat de décisions politiques des pouvoirs successifs qui ont accordé des autorisations d’exercer à ces groupes, délivrées par les agences de santé, avec les soutiens complices de ministres et d’anciens ministres devenus « conseillers économiques ».
En restreignant l’offre de lits, en délaissant les structures publiques, alors que la demande explose, l’État favorise l’augmentation permanente du prix d’entrée dans un EHPAD. Ces groupes privés se gavent à la source des aides publiques distribuées sans contrôle pour les missions de soins. Ainsi, ces établissements font payer à chaque pensionnaire, une fortune et touchent en sus des aides de l’État, des départements et des régions. Alors que le secteur public doit se financer auprès des banques, le secteur privé vend par avance ses chambres à des prix avoisinant 200 000 € à des particuliers ou des financiers qui bénéficient d’une réduction d’impôt grâce à un dispositif inventé sous la présidence de Mr Sarkosy. Ajoutons que ces structures privées bénéficient d’une réduction de cotisations sociales sur les salaires jusqu’à 1,4 smic ce qui constitue une distorsion de concurrence organisée contre le secteur public. Ajoutons les opérations où une même structure est revendue à des sociétés civiles immobilières propriétés du même groupe, pour améliorer la rentabilité favorable à la rémunération des actionnaires-propriétaires. Ce ne sont que de purs spéculateurs sans autres considérations, ni état d’âme.
« L’économie de la vieillesse » n’a donc rien d’une activité humaniste pour permettre aux plus âgés de vivre bien leurs vieux jours grâce à des services et des soins. Elle s’insère dans ce système capitaliste, dans son stade de développement actuel, qui pousse au paroxysme la marchandisation de toutes les activités dont la santé et le grand âge, doublée de la financiarisation de l’économie.
Le changement de direction du groupe français montre que le rapport de force évolue à la suite de ces révélations. Mais c’est le système qu’il faut changer.
Vladimir de Volog- Vénérable
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