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« investir sur la vieillesse » peut rapporter gros.
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« investir sur la vieillesse » peut rapporter gros.
Vieillissement contre 150 milliards pour la finance
C’est la même logique avide et vénale qui produit le scandale ORPEA, des EHPAD et des maisons de retraites. Là encore, les pouvoirs successifs ont organisé la mainmise des groupes privés sur le grand âge et la dépendance.
Faites l’expérience. Recherchez sur Internet des renseignements sur les maisons de retraite… Les premières informations qui s’afficheront sur vos écrans sont des publicités pour vous inciter à investir votre argent dans ces groupes privés qui gèrent des Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD).
On ne vous parlera pas de conditions d’accueil, de qualité des soins, mais de placements « dans une résidence sénior pour un rendement financier de 5,4 % net d’impôt ».
Le message est clair : « investir sur la vieillesse » peut rapporter gros. Au point d’être aujourd’hui parmi les investissements en bourse les plus juteux. La fameuse « silver-économie » vise, selon le jargon des investisseurs, « à faire de la vieillesse un levier économique ». Autrement dit, le progrès de société que constitue l’allongement de la durée de la vie devient un moyen de grossir le portefeuille des financiers.
Le vieillissement des personnes, après leur vie de travail, est devenu un marché financier évalué aux alentours de 150 milliards d’euros.
C’est ce magot qui aiguise l'appétit des puissances d’argent qui ont créé des groupes pour s’enrichir sur le dos des familles, des résidents et des personnels.
Ainsi les actionnaires, du désormais tristement célèbre groupe ORPEA, sont logés dans un grand fonds canadien, le Canada Pension Plan (CPPIB), qui après avoir ramassé le butin, s’empresse de le cacher dans des paradis fiscaux pour échapper à l’impôt et donc au financement des biens communs.
Par ailleurs, ce même fond gère le régime de retraite privé de 20 millions de Canadiens. On comprend ici, l’empressement des droites et de la droite macroniste à privatiser retraites et sécurité sociale.
Le fondateur de CPPIB est devenu ainsi un milliardaire classé parmi les plus grandes fortunes de France selon le magazine Challenges.
Averti, le directeur général de ce groupe, qui décidait des réductions de la qualité des repas et des soins, a vendu une bonne part de ses actions, après avoir reçu le questionnaire de Victor Castanet, l’auteur des Fossoyeurs.
Voyant le scandale arriver, il a vendu, les 27 et 28 juillet derniers, 7 500 titres ORPEA à 107,80 €. Ainsi, Il a engrangé en deux jours un pactole de 800 000 €. Depuis les révélations concernant son groupe, le cours de l’action depuis a perdu 65% de sa valeur. De leur côté, d’autres actionnaires comme Sycomore Asset Management ou la Banque Postale ont vendu leurs titres Orpéa il y a quelques jours. Une filiale de Natexis est en train de faire de même. Le groupe Peugeot, également actionnaire, s’interroge encore. Ainsi va la vie au royaume du capitalisme le plus sauvage.
De son côté le groupe Korian, l’autre géant exploiteur de « l’or gris », a pour actionnaire le Crédit Agricole, la BNP ou la banque américaine JP Morgan.
C’est la même logique avide et vénale qui produit le scandale ORPEA, des EHPAD et des maisons de retraites. Là encore, les pouvoirs successifs ont organisé la mainmise des groupes privés sur le grand âge et la dépendance.
Faites l’expérience. Recherchez sur Internet des renseignements sur les maisons de retraite… Les premières informations qui s’afficheront sur vos écrans sont des publicités pour vous inciter à investir votre argent dans ces groupes privés qui gèrent des Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD).
On ne vous parlera pas de conditions d’accueil, de qualité des soins, mais de placements « dans une résidence sénior pour un rendement financier de 5,4 % net d’impôt ».
Le message est clair : « investir sur la vieillesse » peut rapporter gros. Au point d’être aujourd’hui parmi les investissements en bourse les plus juteux. La fameuse « silver-économie » vise, selon le jargon des investisseurs, « à faire de la vieillesse un levier économique ». Autrement dit, le progrès de société que constitue l’allongement de la durée de la vie devient un moyen de grossir le portefeuille des financiers.
Le vieillissement des personnes, après leur vie de travail, est devenu un marché financier évalué aux alentours de 150 milliards d’euros.
C’est ce magot qui aiguise l'appétit des puissances d’argent qui ont créé des groupes pour s’enrichir sur le dos des familles, des résidents et des personnels.
Ainsi les actionnaires, du désormais tristement célèbre groupe ORPEA, sont logés dans un grand fonds canadien, le Canada Pension Plan (CPPIB), qui après avoir ramassé le butin, s’empresse de le cacher dans des paradis fiscaux pour échapper à l’impôt et donc au financement des biens communs.
Par ailleurs, ce même fond gère le régime de retraite privé de 20 millions de Canadiens. On comprend ici, l’empressement des droites et de la droite macroniste à privatiser retraites et sécurité sociale.
Le fondateur de CPPIB est devenu ainsi un milliardaire classé parmi les plus grandes fortunes de France selon le magazine Challenges.
Averti, le directeur général de ce groupe, qui décidait des réductions de la qualité des repas et des soins, a vendu une bonne part de ses actions, après avoir reçu le questionnaire de Victor Castanet, l’auteur des Fossoyeurs.
Voyant le scandale arriver, il a vendu, les 27 et 28 juillet derniers, 7 500 titres ORPEA à 107,80 €. Ainsi, Il a engrangé en deux jours un pactole de 800 000 €. Depuis les révélations concernant son groupe, le cours de l’action depuis a perdu 65% de sa valeur. De leur côté, d’autres actionnaires comme Sycomore Asset Management ou la Banque Postale ont vendu leurs titres Orpéa il y a quelques jours. Une filiale de Natexis est en train de faire de même. Le groupe Peugeot, également actionnaire, s’interroge encore. Ainsi va la vie au royaume du capitalisme le plus sauvage.
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
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