Mais c’est le système qu’il faut changer.
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Mais c’est le système qu’il faut changer.
Il y a des responsables. Leurs adresses ? les ministères
Mais si, après les révélations de nombreuses enquêtes journalistiques et la parution du livre Les Fossoyeurs, on se satisfaisait du changement de direction à la tête du groupe ORPEA et de sa convocation par le gouvernement, on se condamnerait à la poursuite d’un système impulsé et adoubé par des pouvoirs successifs au nom sans doute de « la liberté d’entreprendre » qui n’est que le cache-sexe de la liberté de tout exploiter.
Un certain nombre de dirigeants politiques et de membres du gouvernement peuvent bien s’offusquer. Ils sont responsables de ce système. Il porte un nom : capitalisme. Ne pas le désigner, ne pas en démonter les rouages conduits au fatalisme, à l’écrasement des idées de transformation progressiste et communiste.
Le pouvoir et la droite font de la politique quand ils disent maintenant diligenter des enquêtes via les Agences Régionales de santé. Mais de quoi parlent-ils exactement quand les ARS ont pour mission de s’assurer de « l’amélioration des performances » et entretiennent avec les EHPAD « un dialogue de gestion ». Où est l’humain ? Où est la vie ? Où sont l’affectif et le simple respect là-dedans ? Nulle part.
Il est donc indispensable de porter le fer dans la plaie pour porter une autre cohérence, un autre projet, une autre société.
Cette situation est le résultat de décisions politiques des pouvoirs successifs qui ont accordé des autorisations d’exercer à ces groupes, délivrées par les agences de santé, avec les soutiens complices de ministres et d’anciens ministres devenus « conseillers économiques ».
En restreignant l’offre de lits, en délaissant les structures publiques, alors que la demande explose, l’État favorise l’augmentation permanente du prix d’entrée dans un EHPAD. Ces groupes privés se gavent à la source des aides publiques distribuées sans contrôle pour les missions de soins. Ainsi, ces établissements font payer à chaque pensionnaire, une fortune et touchent en sus des aides de l’État, des départements et des régions. Alors que le secteur public doit se financer auprès des banques, le secteur privé vend par avance ses chambres à des prix avoisinant 200 000 € à des particuliers ou des financiers qui bénéficient d’une réduction d’impôt grâce à un dispositif inventé sous la présidence de Mr Sarkosy. Ajoutons que ces structures privées bénéficient d’une réduction de cotisations sociales sur les salaires jusqu’à 1,4 smic ce qui constitue une distorsion de concurrence organisée contre le secteur public. Ajoutons les opérations où une même structure est revendue à des sociétés civiles immobilières propriétés du même groupe, pour améliorer la rentabilité favorable à la rémunération des actionnaires-propriétaires. Ce ne sont que de purs spéculateurs sans autres considérations, ni état d’âme.
« L’économie de la vieillesse » n’a donc rien d’une activité humaniste pour permettre aux plus âgés de vivre bien leurs vieux jours grâce à des services et des soins. Elle s’insère dans ce système capitaliste, dans son stade de développement actuel, qui pousse au paroxysme la marchandisation de toutes les activités dont la santé et le grand âge, doublée de la financiarisation de l’économie.
Le changement de direction du groupe français montre que le rapport de force évolue à la suite de ces révélations.
Mais c’est le système qu’il faut changer.
Mais si, après les révélations de nombreuses enquêtes journalistiques et la parution du livre Les Fossoyeurs, on se satisfaisait du changement de direction à la tête du groupe ORPEA et de sa convocation par le gouvernement, on se condamnerait à la poursuite d’un système impulsé et adoubé par des pouvoirs successifs au nom sans doute de « la liberté d’entreprendre » qui n’est que le cache-sexe de la liberté de tout exploiter.
Un certain nombre de dirigeants politiques et de membres du gouvernement peuvent bien s’offusquer. Ils sont responsables de ce système. Il porte un nom : capitalisme. Ne pas le désigner, ne pas en démonter les rouages conduits au fatalisme, à l’écrasement des idées de transformation progressiste et communiste.
Le pouvoir et la droite font de la politique quand ils disent maintenant diligenter des enquêtes via les Agences Régionales de santé. Mais de quoi parlent-ils exactement quand les ARS ont pour mission de s’assurer de « l’amélioration des performances » et entretiennent avec les EHPAD « un dialogue de gestion ». Où est l’humain ? Où est la vie ? Où sont l’affectif et le simple respect là-dedans ? Nulle part.
Il est donc indispensable de porter le fer dans la plaie pour porter une autre cohérence, un autre projet, une autre société.
Cette situation est le résultat de décisions politiques des pouvoirs successifs qui ont accordé des autorisations d’exercer à ces groupes, délivrées par les agences de santé, avec les soutiens complices de ministres et d’anciens ministres devenus « conseillers économiques ».
En restreignant l’offre de lits, en délaissant les structures publiques, alors que la demande explose, l’État favorise l’augmentation permanente du prix d’entrée dans un EHPAD. Ces groupes privés se gavent à la source des aides publiques distribuées sans contrôle pour les missions de soins. Ainsi, ces établissements font payer à chaque pensionnaire, une fortune et touchent en sus des aides de l’État, des départements et des régions. Alors que le secteur public doit se financer auprès des banques, le secteur privé vend par avance ses chambres à des prix avoisinant 200 000 € à des particuliers ou des financiers qui bénéficient d’une réduction d’impôt grâce à un dispositif inventé sous la présidence de Mr Sarkosy. Ajoutons que ces structures privées bénéficient d’une réduction de cotisations sociales sur les salaires jusqu’à 1,4 smic ce qui constitue une distorsion de concurrence organisée contre le secteur public. Ajoutons les opérations où une même structure est revendue à des sociétés civiles immobilières propriétés du même groupe, pour améliorer la rentabilité favorable à la rémunération des actionnaires-propriétaires. Ce ne sont que de purs spéculateurs sans autres considérations, ni état d’âme.
« L’économie de la vieillesse » n’a donc rien d’une activité humaniste pour permettre aux plus âgés de vivre bien leurs vieux jours grâce à des services et des soins. Elle s’insère dans ce système capitaliste, dans son stade de développement actuel, qui pousse au paroxysme la marchandisation de toutes les activités dont la santé et le grand âge, doublée de la financiarisation de l’économie.
Le changement de direction du groupe français montre que le rapport de force évolue à la suite de ces révélations.
Mais c’est le système qu’il faut changer.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Mais c’est le système qu’il faut changer.
Un service public national de l’aide à l’autonomie.
Les 2,5 millions de personnes qui vont dépasser les 75 ans prochainement ne doivent pas être considérées comme « des parts de marché » exploitables à merci par les fonds financiers et les banques. Ces personnes âgées et leur famille doivent pouvoir s’appuyer sur un service public national décentralisé de l’aide à l’autonomie. La grande vieillesse comme la santé, doivent échapper à la violente loi de l’accumulation du capital privé.
Cela appelle un nouveau projet humaniste avec la construction de maisons de retraite publiques ou associatives disposant de moyens public suffisants ; la création des centaines de milliers d’emplois qualifié dans les EHPAD pour tendre vers un soignant par résident, une centaine de milliers d’aides à domicile et un statut pour les « proches-aidants »; la construction de nouvelles structures publiques en lien avec les collectivités territoriales et la mise sous tutelle des EHPAD privés.
Pour y parvenir, la Sécurité sociale doit être élargie et renforcée, afin qu’elle puisse prendre en charge les personnes qui en ont besoin, d’une loi grand âge maintes fois promise. C’est une autre cohérence de société qu’il est nécessaire d’engager. Non plus soutenir les rapaces, comme ORPEA, mais favoriser en toute chose l’intérêt général humain.
Les 2,5 millions de personnes qui vont dépasser les 75 ans prochainement ne doivent pas être considérées comme « des parts de marché » exploitables à merci par les fonds financiers et les banques. Ces personnes âgées et leur famille doivent pouvoir s’appuyer sur un service public national décentralisé de l’aide à l’autonomie. La grande vieillesse comme la santé, doivent échapper à la violente loi de l’accumulation du capital privé.
Cela appelle un nouveau projet humaniste avec la construction de maisons de retraite publiques ou associatives disposant de moyens public suffisants ; la création des centaines de milliers d’emplois qualifié dans les EHPAD pour tendre vers un soignant par résident, une centaine de milliers d’aides à domicile et un statut pour les « proches-aidants »; la construction de nouvelles structures publiques en lien avec les collectivités territoriales et la mise sous tutelle des EHPAD privés.
Pour y parvenir, la Sécurité sociale doit être élargie et renforcée, afin qu’elle puisse prendre en charge les personnes qui en ont besoin, d’une loi grand âge maintes fois promise. C’est une autre cohérence de société qu’il est nécessaire d’engager. Non plus soutenir les rapaces, comme ORPEA, mais favoriser en toute chose l’intérêt général humain.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Mais c’est le système qu’il faut changer.
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Tu devrais consulter mec... mettre ton capitalisme à toutes les sauces semble maladif chez toi. Cette imbécilité primaire digne d'un gamin de CE2 ou d'un syndicaliste cégété borné (pléonasme) ne fera pas remonter dans les sondages tes extrêmes gauchistes.
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Tu devrais consulter mec... mettre ton capitalisme à toutes les sauces semble maladif chez toi. Cette imbécilité primaire digne d'un gamin de CE2 ou d'un syndicaliste cégété borné (pléonasme) ne fera pas remonter dans les sondages tes extrêmes gauchistes.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Mais c’est le système qu’il faut changer.
« L’économie de la vieillesse » n’a donc rien d’une activité humaniste pour permettre aux plus âgés de vivre bien leurs vieux jours grâce à des services et des soins. Elle s’insère dans ce système capitaliste, dans son stade de développement actuel, qui pousse au paroxysme la marchandisation de toutes les activités dont la santé et le grand âge, doublée de la financiarisation de l’économie.
Le changement de direction du groupe français montre que le rapport de force évolue à la suite de ces révélations.
Mais c’est le système qu’il faut changer.
Le changement de direction du groupe français montre que le rapport de force évolue à la suite de ces révélations.
Mais c’est le système qu’il faut changer.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Mais c’est le système qu’il faut changer.
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En effet, changeons le système !!! C'est le capitalisme qui est la source de nos maux.
Instaurons de toute urgence le socialisme, sans élection !
Macron dehors et vive le socialisme, qui nous mènera là où aucun pays n'a encore été, au communisme, le bonheur parfait, tel que écrit par Platon.
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En effet, changeons le système !!! C'est le capitalisme qui est la source de nos maux.
Instaurons de toute urgence le socialisme, sans élection !
Macron dehors et vive le socialisme, qui nous mènera là où aucun pays n'a encore été, au communisme, le bonheur parfait, tel que écrit par Platon.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Mais c’est le système qu’il faut changer.
... Le capitalime c'est le, toc, trouble obsessionnel d'accumuler toujours plus.
... Le communisme c'est le, toc, trouble obsessionnel de partager toujours plus.
Le socialisme était sensé être le juste milieu, mais c'est raté, sans notion de souverainisme.
... Le communisme c'est le, toc, trouble obsessionnel de partager toujours plus.
Le socialisme était sensé être le juste milieu, mais c'est raté, sans notion de souverainisme.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20676
Date d'inscription : 02/01/2022
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