Les embarrassants réseaux russes de l’extrême droite française
2 participants
Page 1 sur 1
Les embarrassants réseaux russes de l’extrême droite française
Les embarrassants réseaux russes de l’extrême droite française
Malgré leur tentative de revirement vis-à-vis de la Russie, Éric Zemmour et Marine Le Pen sont tenus par le poids de leur entourage, où la ferveur pro-Poutine est ancienne et profonde. Mais aussi par les questions d’argent.
Sur la péniche Barge, au port de la Rapée, à Paris, ils sont près de deux cent cinquante participants à assister, le jeudi 24 février 2022, à la conférence de la « conseillère diplomatique » d’Éric Zemmour, lors d’une soirée coorganisée par la fédération parisienne de Reconquête !.
Colonelle de réserve et dirigeante de Planeting, un petit cabinet d’intelligence économique, Caroline Galactéros, qui a débuté sa carrière par un passage au secrétariat général de la défense nationale dans les années 90, sous l’autorité du général Claude Mouton, plus tard mis en cause dans le cadre de l’affaire dite de l’Angolagate, est bien connue du cercle des amis de la Russie.
Ce soir-là, son exposé balise les positions du candidat d’extrême droite élaborées à partir des travaux du groupe qu’anime Galactéros : « La posture de la France a, par essence, par histoire et par expérience une posture non alignée. » Et de revendiquer, en résumé, que le pays redevienne une puissance d’équilibre entre l’Occident et un monde eurasiatique en pleine expansion.
Enjeu plus immédiat : la recherche de convergences et de coopérations avec la Russie, « dont la partie développée et la culture sont européennes », pour éviter que Moscou se tourne définitivement vers la Chine. « Mais le veto américain l’en empêche et Bruxelles ne veut pas comprendre qu’elle est la proie de son prétendu allié américain qui fomente son affaiblissement durable. »
Bien sûr, l’attaque du territoire ukrainien par l’armée russe, la veille, bouscule les éléments de langage. Après avoir reconnu que « cette agression en plein cœur de l’Europe ne peut être tolérée », Galactéros pronostique même que « la Russie a déjà perdu cette partie, avec le rideau de fer qui va s’abattre sur elle. Les vaincus de cette crise ne seront pas ceux que l’on présente aujourd’hui comme tels ».
Pas un mot toutefois en faveur de l’imposition de sanctions en réponse à la guerre menée par Vladimir Poutine. À la place, plutôt une exigence de « renégociation des équilibres de sécurité en Europe ». Finalement, le projet décrit – dont l’application profiterait de facto à Moscou – témoigne d’un soutien durable au pouvoir russe, notamment du fait du refus de toute intégration de l’Ukraine à l’espace euro-atlantique.
Si Éric Zemmour a condamné « sans réserve » l’intervention militaire russe en Ukraine, accusant néanmoins l’Otan et les États-Unis d’avoir poussé à bout la Russie, ses déclarations énamourées pour Poutine toutes ces dernières années lui reviennent comme un boomerang, à un mois du premier tour de l’élection présidentielle.
La volte-face, pour le candidat d’extrême droite, est d’autant plus difficile à négocier que, dans son équipe de campagne, la ligne pro-Kremlin est unanimement partagée.
« À force de ne pas tenir compte des besoins de sécurité de la Russie, Poutine reconnaît comme États indépendants les deux provinces séparatistes ukrainiennes. [...] Depuis le début de la crise, je dis que la France aurait dû déclarer qu’elle s’oppose à toute entrée de l’Ukraine dans l’OTAN ; mais Macron [...] a manqué de courage », déclarait à la mi-février, sur son compte Twitter, Jean-Bernard Pinatel, vice-président du think tank Geopragma, fondé par Galactéros, et l’un des rédacteurs du programme de défense de Zemmour récemment présenté à la Maison des Centraliens.
Cet ancien responsable de la communication des armées puis du groupe Bull a contribué activement avec Caroline Galactéros à la revue Méthode, présentée comme une publication d’instituts franco-russes, et en réalité pilotée depuis le Donbass par Elena Sydorova, sa rédactrice en cheffe. À ses côtés, Erwan Castel (53 ans), un ex-officier parachutiste que son « combat antimondialiste » a conduit à s’engager comme sniper dans la brigade Piatnashka des séparatistes du Donbass.
Dans le numéro de février-mars 2021, Caroline Galactéros a rédigé une tribune sur la restauration de la « force de l’État ». Figure également dans l’index le nom de l’ex-député RPR Christian Vanneste (RPF et Droite libre), engagé lui aussi auprès de Zemmour.
D’autres contributeurs, comme Henri Roure, Louis Roche, Marc Allamand, certains comptant parmi les soutiens de Reconquête !, animent un improbable « cercle de réflexions interarmées ». Ces officiers généraux dénoncent dans le même numéro de Méthode « l’allégeance de la France à l’OTAN » tout en promouvant l’idée d’une relation privilégiée avec la Russie, « le pays, dans l’histoire européenne, contre lequel la France s’est le moins battue ».
Alors que plusieurs de ces « géopoliticiens zemmouristes » du premier cercle sont d’anciens auditeurs de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) et s’en recommandent, son directeur, le général Bruno Durieux, a adressé le 26 février un message clair en forme de rappel à l’ordre aux membres de cette institution placée sous la tutelle de Matignon : « L’agression de la Russie contre l’Ukraine représente une rupture. [...] Il nous faut œuvrer à la cohésion nationale, ce qui exclut toute prise de position individuelle ou associative qui se réclamerait de l’IHEDN, pour porter sur la situation en cours des appréciations qui, engageant l’État, appartiennent aux autorités de notre pays. »
Tous les ralliements politiques de poids autour de l’ancien journaliste du Figaro affichent, eux aussi, une fidélité sans faille à Poutine.
Bombardé numéro 2 du parti d’Éric Zemmour, Nicolas Bay, qui a quitté avec fracas le parti de Marine Le Pen il y a dix jours, est un vieux soutien du Kremlin. Très introduit dans les cercles pro-Poutine, le transfuge du RN, qui a beaucoup fréquenté la Douma ces dernières années, n’a visiblement pas été très bien informé des ambitions de ses amis russes ces derniers jours.
Le 21 février, sur CNews, quelques jours avant l’offensive sur l’Ukraine, il écartait l’idée d’une attaque russe. « Si les Russes avaient vraiment voulu envahir l’Ukraine, ils auraient eu beaucoup d’autres occasions de le faire », jugeant absurde de faire à la Russie un « procès d’intention ». « Les États-Unis ont intérêt à installer cette suspicion à l’égard de la Russie, mais l’intérêt de la France et de l’Union européenne est l’apaisement », jugeait-il encore.
« L’Union européenne a organisé une guerre froide contre la Russie qui n’a aucun sens », estimait déjà Nicolas Bay en 2017, en défendant la rencontre entre sa candidate de l’époque, Marine Le Pen, et Vladimir Poutine.
On a un pays qui s’appelle la Russie, qui tient debout, avec un chef, un vrai chef qui prend des décisions.
Philippe de Villiers en 2018
Autre récent transfuge du RN autour de Zemmour, le sénateur Stéphane Ravier a su, lui aussi, nouer des liens utiles avec Moscou, notamment cultivés au sein du Forum international du développement du parlementarisme, une organisation visant clairement à défendre les intérêts russes.
Philippe de Villiers, qui a lui aussi rejoint Reconquête !, est également un admirateur transi de Poutine. En juin 2018, il déclarait sa flamme pour ce « visionnaire » sur Sputnik. « À côté de cette société [européenne] décadente et en perdition, on a un pays qui s’appelle la Russie, qui tient debout, avec un chef, un vrai chef qui prend des décisions, qui est populaire dans le cœur des Russes et qui est un visionnaire, qui a une vision du monde [...] Ça, je peux en porter témoignage parce que j’ai parlé longuement avec lui. »
Le fondateur du Puy du Fou poursuit : « Il m’a dit exactement ce que m’avait dit Soljenitsyne : “Vous êtes en train de vous perdre. Cette Europe qui n’a ni forme, ni sens, ni racine, où va-t-elle ?” » Le sens de l’alliance avec le Kremlin est clair à ses yeux : « Si on ne fait pas l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, on diminue nos forces par deux par rapport à un problème majeur qu’est celui de l’islamisation de l’Europe. »
Un axe identitaire et chrétien dans le rapprochement avec la Russie partagé par le catholique traditionnaliste Jean-Frédéric Poisson, de Via, qui a lui aussi rejoint Zemmour. Dans l’équipe rapprochée de Zemmour, on peut aussi relever Pierre-Alexandre Ferletic, coordinateur des cercles de réflexion et employé de Russia Today, la chaîne de propagande russe. Pas de ralliement des Français de Russie
Toutefois, l’activisme de Zemmour et de son équipe de campagne en direction du régime russe semble n’avoir pas (encore) eu d’effet évident sur les résidents français sur place. Pour l’instant, Reconquête ! n’a pas connu de ralliements d’importance et aucune structure de soutien au candidat ne semble vraiment active à Moscou.
Ainsi, dans le « mercato politique » auquel se livrent les partisans de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour, le président du conseil consulaire des Français de l’étranger en Russie, Olivier Burlotte, élu en mai dernier au titre de la liste « Ici Moscou-Français souverains » réunissant des militants du RN, de Via et d’Avenir français (25 % des suffrages), est resté proche de Marine Le Pen dont il relaie régulièrement les prises de position.
L’influence de l’ancien polémiste commence toutefois à s’exercer, au sein de cette communauté, sur la fraction la plus droitière des Républicains qui a renoncé à soutenir Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle. L’observation vaut tout particulièrement pour certaines personnalités liées au Conseil économique des entreprises françaises et russes, présidé du côté russe par Guennadi Timtchenko, l’un des trois premiers oligarques frappés par des sanctions britanniques après le début de la guerre en Ukraine.
Mais le désarroi dans lequel sont plongés, depuis l’annonce des fortes sanctions économiques imposées aux autorités russes, les femmes et hommes d’affaires français présents en Russie pourrait accélérer le mouvement.
médiapart
Malgré leur tentative de revirement vis-à-vis de la Russie, Éric Zemmour et Marine Le Pen sont tenus par le poids de leur entourage, où la ferveur pro-Poutine est ancienne et profonde. Mais aussi par les questions d’argent.
Sur la péniche Barge, au port de la Rapée, à Paris, ils sont près de deux cent cinquante participants à assister, le jeudi 24 février 2022, à la conférence de la « conseillère diplomatique » d’Éric Zemmour, lors d’une soirée coorganisée par la fédération parisienne de Reconquête !.
Colonelle de réserve et dirigeante de Planeting, un petit cabinet d’intelligence économique, Caroline Galactéros, qui a débuté sa carrière par un passage au secrétariat général de la défense nationale dans les années 90, sous l’autorité du général Claude Mouton, plus tard mis en cause dans le cadre de l’affaire dite de l’Angolagate, est bien connue du cercle des amis de la Russie.
Ce soir-là, son exposé balise les positions du candidat d’extrême droite élaborées à partir des travaux du groupe qu’anime Galactéros : « La posture de la France a, par essence, par histoire et par expérience une posture non alignée. » Et de revendiquer, en résumé, que le pays redevienne une puissance d’équilibre entre l’Occident et un monde eurasiatique en pleine expansion.
Enjeu plus immédiat : la recherche de convergences et de coopérations avec la Russie, « dont la partie développée et la culture sont européennes », pour éviter que Moscou se tourne définitivement vers la Chine. « Mais le veto américain l’en empêche et Bruxelles ne veut pas comprendre qu’elle est la proie de son prétendu allié américain qui fomente son affaiblissement durable. »
Bien sûr, l’attaque du territoire ukrainien par l’armée russe, la veille, bouscule les éléments de langage. Après avoir reconnu que « cette agression en plein cœur de l’Europe ne peut être tolérée », Galactéros pronostique même que « la Russie a déjà perdu cette partie, avec le rideau de fer qui va s’abattre sur elle. Les vaincus de cette crise ne seront pas ceux que l’on présente aujourd’hui comme tels ».
Pas un mot toutefois en faveur de l’imposition de sanctions en réponse à la guerre menée par Vladimir Poutine. À la place, plutôt une exigence de « renégociation des équilibres de sécurité en Europe ». Finalement, le projet décrit – dont l’application profiterait de facto à Moscou – témoigne d’un soutien durable au pouvoir russe, notamment du fait du refus de toute intégration de l’Ukraine à l’espace euro-atlantique.
Si Éric Zemmour a condamné « sans réserve » l’intervention militaire russe en Ukraine, accusant néanmoins l’Otan et les États-Unis d’avoir poussé à bout la Russie, ses déclarations énamourées pour Poutine toutes ces dernières années lui reviennent comme un boomerang, à un mois du premier tour de l’élection présidentielle.
La volte-face, pour le candidat d’extrême droite, est d’autant plus difficile à négocier que, dans son équipe de campagne, la ligne pro-Kremlin est unanimement partagée.
« À force de ne pas tenir compte des besoins de sécurité de la Russie, Poutine reconnaît comme États indépendants les deux provinces séparatistes ukrainiennes. [...] Depuis le début de la crise, je dis que la France aurait dû déclarer qu’elle s’oppose à toute entrée de l’Ukraine dans l’OTAN ; mais Macron [...] a manqué de courage », déclarait à la mi-février, sur son compte Twitter, Jean-Bernard Pinatel, vice-président du think tank Geopragma, fondé par Galactéros, et l’un des rédacteurs du programme de défense de Zemmour récemment présenté à la Maison des Centraliens.
Cet ancien responsable de la communication des armées puis du groupe Bull a contribué activement avec Caroline Galactéros à la revue Méthode, présentée comme une publication d’instituts franco-russes, et en réalité pilotée depuis le Donbass par Elena Sydorova, sa rédactrice en cheffe. À ses côtés, Erwan Castel (53 ans), un ex-officier parachutiste que son « combat antimondialiste » a conduit à s’engager comme sniper dans la brigade Piatnashka des séparatistes du Donbass.
Dans le numéro de février-mars 2021, Caroline Galactéros a rédigé une tribune sur la restauration de la « force de l’État ». Figure également dans l’index le nom de l’ex-député RPR Christian Vanneste (RPF et Droite libre), engagé lui aussi auprès de Zemmour.
D’autres contributeurs, comme Henri Roure, Louis Roche, Marc Allamand, certains comptant parmi les soutiens de Reconquête !, animent un improbable « cercle de réflexions interarmées ». Ces officiers généraux dénoncent dans le même numéro de Méthode « l’allégeance de la France à l’OTAN » tout en promouvant l’idée d’une relation privilégiée avec la Russie, « le pays, dans l’histoire européenne, contre lequel la France s’est le moins battue ».
Alors que plusieurs de ces « géopoliticiens zemmouristes » du premier cercle sont d’anciens auditeurs de l’Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) et s’en recommandent, son directeur, le général Bruno Durieux, a adressé le 26 février un message clair en forme de rappel à l’ordre aux membres de cette institution placée sous la tutelle de Matignon : « L’agression de la Russie contre l’Ukraine représente une rupture. [...] Il nous faut œuvrer à la cohésion nationale, ce qui exclut toute prise de position individuelle ou associative qui se réclamerait de l’IHEDN, pour porter sur la situation en cours des appréciations qui, engageant l’État, appartiennent aux autorités de notre pays. »
Tous les ralliements politiques de poids autour de l’ancien journaliste du Figaro affichent, eux aussi, une fidélité sans faille à Poutine.
Bombardé numéro 2 du parti d’Éric Zemmour, Nicolas Bay, qui a quitté avec fracas le parti de Marine Le Pen il y a dix jours, est un vieux soutien du Kremlin. Très introduit dans les cercles pro-Poutine, le transfuge du RN, qui a beaucoup fréquenté la Douma ces dernières années, n’a visiblement pas été très bien informé des ambitions de ses amis russes ces derniers jours.
Le 21 février, sur CNews, quelques jours avant l’offensive sur l’Ukraine, il écartait l’idée d’une attaque russe. « Si les Russes avaient vraiment voulu envahir l’Ukraine, ils auraient eu beaucoup d’autres occasions de le faire », jugeant absurde de faire à la Russie un « procès d’intention ». « Les États-Unis ont intérêt à installer cette suspicion à l’égard de la Russie, mais l’intérêt de la France et de l’Union européenne est l’apaisement », jugeait-il encore.
« L’Union européenne a organisé une guerre froide contre la Russie qui n’a aucun sens », estimait déjà Nicolas Bay en 2017, en défendant la rencontre entre sa candidate de l’époque, Marine Le Pen, et Vladimir Poutine.
On a un pays qui s’appelle la Russie, qui tient debout, avec un chef, un vrai chef qui prend des décisions.
Philippe de Villiers en 2018
Autre récent transfuge du RN autour de Zemmour, le sénateur Stéphane Ravier a su, lui aussi, nouer des liens utiles avec Moscou, notamment cultivés au sein du Forum international du développement du parlementarisme, une organisation visant clairement à défendre les intérêts russes.
Philippe de Villiers, qui a lui aussi rejoint Reconquête !, est également un admirateur transi de Poutine. En juin 2018, il déclarait sa flamme pour ce « visionnaire » sur Sputnik. « À côté de cette société [européenne] décadente et en perdition, on a un pays qui s’appelle la Russie, qui tient debout, avec un chef, un vrai chef qui prend des décisions, qui est populaire dans le cœur des Russes et qui est un visionnaire, qui a une vision du monde [...] Ça, je peux en porter témoignage parce que j’ai parlé longuement avec lui. »
Le fondateur du Puy du Fou poursuit : « Il m’a dit exactement ce que m’avait dit Soljenitsyne : “Vous êtes en train de vous perdre. Cette Europe qui n’a ni forme, ni sens, ni racine, où va-t-elle ?” » Le sens de l’alliance avec le Kremlin est clair à ses yeux : « Si on ne fait pas l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, on diminue nos forces par deux par rapport à un problème majeur qu’est celui de l’islamisation de l’Europe. »
Un axe identitaire et chrétien dans le rapprochement avec la Russie partagé par le catholique traditionnaliste Jean-Frédéric Poisson, de Via, qui a lui aussi rejoint Zemmour. Dans l’équipe rapprochée de Zemmour, on peut aussi relever Pierre-Alexandre Ferletic, coordinateur des cercles de réflexion et employé de Russia Today, la chaîne de propagande russe. Pas de ralliement des Français de Russie
Toutefois, l’activisme de Zemmour et de son équipe de campagne en direction du régime russe semble n’avoir pas (encore) eu d’effet évident sur les résidents français sur place. Pour l’instant, Reconquête ! n’a pas connu de ralliements d’importance et aucune structure de soutien au candidat ne semble vraiment active à Moscou.
Ainsi, dans le « mercato politique » auquel se livrent les partisans de Marine Le Pen et d’Éric Zemmour, le président du conseil consulaire des Français de l’étranger en Russie, Olivier Burlotte, élu en mai dernier au titre de la liste « Ici Moscou-Français souverains » réunissant des militants du RN, de Via et d’Avenir français (25 % des suffrages), est resté proche de Marine Le Pen dont il relaie régulièrement les prises de position.
L’influence de l’ancien polémiste commence toutefois à s’exercer, au sein de cette communauté, sur la fraction la plus droitière des Républicains qui a renoncé à soutenir Valérie Pécresse au premier tour de l’élection présidentielle. L’observation vaut tout particulièrement pour certaines personnalités liées au Conseil économique des entreprises françaises et russes, présidé du côté russe par Guennadi Timtchenko, l’un des trois premiers oligarques frappés par des sanctions britanniques après le début de la guerre en Ukraine.
Mais le désarroi dans lequel sont plongés, depuis l’annonce des fortes sanctions économiques imposées aux autorités russes, les femmes et hommes d’affaires français présents en Russie pourrait accélérer le mouvement.
médiapart
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Les embarrassants réseaux russes de l’extrême droite française
Ça pourrait être l’ironie de l'histoire, regardes comment j'utilise la génération Z et ses propos pour rouler sur Jipi....
Pour l’appelle à la croisade dans Religion je suis sérieux je compte sur ça et ça :
Kurginyan divise trois niveaux de problèmes et de défis auxquels l'humanité est confrontée : les questions de stratégie, les questions de rêves et les questions de destin. Seule leur union permet à l'humanité de survivre et de se développer.
Selon le politologue, les gens sont maintenant à la croisée des chemins.
Le premier - bio - implique le retour de l'homme à la nature : il mange sainement et vit comme il est préparé.
La deuxième voie - le transhumanisme - conduit à la connexion littérale de l'homme avec la technologie.
La troisième voie - la voie communiste - repose sur les capacités de réserve d'une personne. Dans le même temps, les deux premiers moyens détruiront complètement une personne, souligne Kurginyan.
Il rappelle que c'est l'école de Francfort avec sa théorie critique qui a perverti et détruit le marxisme. Non sans l'implication de la CIA. Le résultat de ceci est qu'en Occident toutes les idées postmodernes criminelles modernes sont appelées gauchistes et communistes. Mais ces gauchistes, cette racaille postmoderne, ont été délibérément faits pendant des décennies, souligne l'analyste.
Et pour contrer ce gauchisme, il est nécessaire de créer une alliance des forces du communisme spirituel humaniste avec toutes les forces conservatrices non fascistes et même religieusement ultra-conservatrices qui croient en l'Histoire et l'humanisme. Sans adhésion, ils ne se débrouilleront pas seuls, explique le politologue.
Le communisme réel ne peut nier le rôle fantastique du Christ, qui s'est sacrifié pour le salut de l'humanité, et le grand rôle de l'homme dans le christianisme (après tout, pour lui, la plus haute autorité s'est sacrifiée).
Dans le monde d'aujourd'hui, on ne peut résister à la descente de l'humanité en dehors des catégories d'un miracle, qui est « l'impossible, rendu possible », note Kurginyan. Seul le miracle de la transformation donne à l'humanité l'espoir et la capacité de résister au mal.
Le FSB russe arrive bien à retourner des stay behind de l'OTAN contre ce dernier... Ça c'est plus saint. je vais les appeler à faire alliance avec les forces communistes de mon bord.
L'OTAN va douiller ! et si on arrive pas à convaincre le pape ---> AntiPape..
Pour l’appelle à la croisade dans Religion je suis sérieux je compte sur ça et ça :
Kurginyan divise trois niveaux de problèmes et de défis auxquels l'humanité est confrontée : les questions de stratégie, les questions de rêves et les questions de destin. Seule leur union permet à l'humanité de survivre et de se développer.
Selon le politologue, les gens sont maintenant à la croisée des chemins.
Le premier - bio - implique le retour de l'homme à la nature : il mange sainement et vit comme il est préparé.
La deuxième voie - le transhumanisme - conduit à la connexion littérale de l'homme avec la technologie.
La troisième voie - la voie communiste - repose sur les capacités de réserve d'une personne. Dans le même temps, les deux premiers moyens détruiront complètement une personne, souligne Kurginyan.
Il rappelle que c'est l'école de Francfort avec sa théorie critique qui a perverti et détruit le marxisme. Non sans l'implication de la CIA. Le résultat de ceci est qu'en Occident toutes les idées postmodernes criminelles modernes sont appelées gauchistes et communistes. Mais ces gauchistes, cette racaille postmoderne, ont été délibérément faits pendant des décennies, souligne l'analyste.
Et pour contrer ce gauchisme, il est nécessaire de créer une alliance des forces du communisme spirituel humaniste avec toutes les forces conservatrices non fascistes et même religieusement ultra-conservatrices qui croient en l'Histoire et l'humanisme. Sans adhésion, ils ne se débrouilleront pas seuls, explique le politologue.
Le communisme réel ne peut nier le rôle fantastique du Christ, qui s'est sacrifié pour le salut de l'humanité, et le grand rôle de l'homme dans le christianisme (après tout, pour lui, la plus haute autorité s'est sacrifiée).
Dans le monde d'aujourd'hui, on ne peut résister à la descente de l'humanité en dehors des catégories d'un miracle, qui est « l'impossible, rendu possible », note Kurginyan. Seul le miracle de la transformation donne à l'humanité l'espoir et la capacité de résister au mal.
Le FSB russe arrive bien à retourner des stay behind de l'OTAN contre ce dernier... Ça c'est plus saint. je vais les appeler à faire alliance avec les forces communistes de mon bord.
L'OTAN va douiller ! et si on arrive pas à convaincre le pape ---> AntiPape..
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Sujets similaires
» Mais non, mais non, la droite extrême et l'extrême droite, ça n'a rien à voir...
» Encore des doutes sur l'extrême droite française ??? ????????
» Comment la presse française a banalisé l'extrême droite
» L'extrême droite française au chevet des séparatistes serbes de Bosnie
» Droite « républicaine » et extrême droite : les masques tombent - la France sera gouvernée avec l'extrême droite.
» Encore des doutes sur l'extrême droite française ??? ????????
» Comment la presse française a banalisé l'extrême droite
» L'extrême droite française au chevet des séparatistes serbes de Bosnie
» Droite « républicaine » et extrême droite : les masques tombent - la France sera gouvernée avec l'extrême droite.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum