Le système capitaliste détruit le système social français

[Oligark]

Le sang de l’économie est l’argent, c’est donc là qu’il faut chercher. Faisons d’abord l’inventaire de l’argent qui sort de France : les importations, l’évasion fiscale, les bénéfices et revenus réalisés en France et envoyés à l’étranger, les investissements d’entreprises françaises à l’étranger, le tourisme des Français à l’étranger, les pensions de retraite dont les bénéficiaires vivent à l’étranger. Voilà quelques cas de fuites financières dont le montant se chiffre à plusieurs centaines de milliards par an. Il y en a sans doute d’autres.

Regardons ensuite les entrées financières : les exportations, le tourisme, les investissements étrangers en France, les bénéfices de filiales à l’étranger remontés en France.

II ne faut pas être Ministre des Finances pour voir que les sorties excédent largement les entrées et que le déficit financier est monstrueux (48 milliards pour le seul déficit commercial). Pour équilibrer ses comptes, la France doit donc s’endetter tous les ans. Ainsi, la dette est le résultat de notre déficit financier extérieur (balance courante) et non celui de la protection sociale. D’ailleurs Joseph Stiglitz prix Nobel d’économie déclare, dans son livre The Euro, que le problème n’est pas la dette mais le déficit extérieur. Or rien de sérieux ne peut être fait pour stopper ce déficit tant que les Français sont idolâtres. Pourquoi ?

Comme toutes les idolâtries, le piège est bien caché.

Lorsqu’un consommateur achète un produit bon marché, il regarde le prix sur l’étiquette et il calcule l’économie. Mais celle-ci ne donne pas le nombre d’emplois détruits, le nombre de chômeurs qu’il faudra indemniser, le coût des restructurations, l’effet boule-de-neige sur les emplois indirects, la baisse du nombre de cotisants, les fuites financières. Ainsi l’économie immédiate que réalise l’acheteur, se transforme en charge pour la collectivité. L’État devra s’endetter pour équilibrer les finances, ou bien augmenter les impôts. N’est-ce pas ce qui se passe depuis 20 ans ?
Mais cette idolâtrie cache un autre mensonge.

Il est dit que les retraites et le chômage constituent une dette pour la France. C’est faux. Les pensions de retraite et le chômage rallongent la circulation monétaire mais ce n’est pas une dette financière. Ainsi un billet émis par une banque passe de la main d’un investisseur, à celle d’un fournisseur, puis un salarié, puis un boulanger, un boucher, un épicier ainsi de suite jusqu’à ce qu’une personne épargne ce billet ou le sorte du pays. S’il y a un retraité ou un chômeur dans le circuit cela rallonge la longueur du circuit mais cela n’est pas une dette. Une dette consiste à injecter de l’argent frais dans le circuit pour faire face aux investissements ou compenser les sorties. C’est pourquoi, l’effort réalisé par les actifs pour avoir une protection sociale de qualité est une charge en apparence seulement. En réalité les retraités réduisent le nombre d’actifs et augmentent le nombre de consommateurs. Cet effet ciseau est une opportunité pour les actifs qui bénéficient d’un marché de l’emploi plus dynamique. Malheureusement ce cercle vertueux ne marche pas car trop d’argent sort du pays et ce qui devait constituer une opportunité est devenu une dette. Je suis intimement convaincu que la cause du chômage de la France provient des sorties financières excessives et non d’un Code du travail trop contraignant. Pour preuve les pays qui n’ont pas de déficit ont très peu de chômeurs, l’Allemagne par exemple, et les pays du sud qui le réduisent voient leur chômage baisser.

De vraies solutions

Cette idolâtrie débouche maintenant sur un appauvrissement insupportable face auquel le peuple exige des solutions efficaces. Ainsi la quête légitime du pouvoir d’achat est devenue la racine d’un appauvrissement dont l’origine se perd dans l’idolâtrie. Pour retrouver le chemin de la prospérité il faudra remettre en question tout le système et pas simplement un dispositif social sans impact macroéconomique.

https://www.la-croix.com/Debats/Forum-et-debats/Le-grand-coupable-systeme-social-francais-2017-06-26-1200858143

[Oligark]

Vers un autre modèle social

Dans la droite ligne des propositions visant à affaiblir les ressources sociales, les candidat·es des inégalités proposent une baisse des droits sociaux. Emmanuel Macron a déjà engagé une réforme de l’assurance chômage qui a pénalisé 1,2 million de chômeurs. Valérie Pécresse veut la durcir par une plus forte dégressivité des indemnisations pour les moins de 50 ans rémunérés à 2 fois le SMIC et, surtout, suspendre l’indemnisation en cas d’un seul refus d’emploi ou de formation, ce qui reviendrait à forcer les chômeurs à accepter n’importe quel emploi.

En matière de retraites, Emmanuel Macron prévoit une « réforme » dont on sait qu’elle sera guidée par le principe de « travailler plus longtemps » et qu’elle risque de se traduire par une baisse du niveau des pensions. Valérie Pécresse dit vouloir repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans, contre 64 ans pour Eric Zemmour, tandis que Marine Le Pen a abandonné sa promesse de retraite à 60 ans. Or, compte tenu du taux d’emploi des plus de 55 ans, cela signifiera tout à la fois une période plus longue avec des revenus faibles, une pension de retraite plus basse et une période de retraite en bonne santé plus courte.

En matière de politique familiale, si Emmanuel Macron est discret, les 3 autres candidat·es rivalisent de propositions avec un parfum « travail, famille patrie » indéniable. Valérie Pécresse et Eric Zemmour veulent l’universalité des allocations familiales, ce qui ne bénéficierait qu’aux familles riches. Eric Zemmour propose en outre une prime de 10 000 euros pour chaque naissance en zone rurale tandis que Marine Le Pen dit vouloir soutenir les « familles françaises » avec une subvention au 3e enfant

https://france.attac.org/se-mobiliser/les-inegalites-un-choix-politique/article/pour-attac-association-independante-qui-ne-soutient-aucun-parti-ni-aucun

[Oligark]

Bientôt le retour des gilets jaunes multipliés par 10 dans la rue!

Avec des imposteurs : il faut s'attendre au chaos social!

[Jean-Louis de Toqueville]

Bientôt le retour des gilets jaunes multipliés par 10 dans la rue!

Avec des imposteurs : il faut s'attendre au chaos social!

T'as pas remarqué que les kermesses de rue ne marchent pas, y compris celles des gilets jaunes ?

En regard des succès relatifs de ce qu'étaient les manifs il y a une vingtaine ou une trentaine d'années, les batteurs de pavé ne font plus recette, les chiffres réels des participants sont affolants et gonflés comme jamais par les syndicaloches et les partis gôchistes de la rage sociale, LFI en tête avec son repris de justice de cheffaillon !

Tu peux toujours attendre le chaos social, t'auras le temps de vieillir ! Et, si je puis me permettre, tu serais bien inspiré de préparer quelques concours pour essayer de te trouver un job à statut, mais il te faut viser les catégories C ou sans diplôme, t'auras plus de chances... Sinon, tu vas devenir une loque de forum, telle celle qui poste à plein temps ici des âneries et autres imprécations révolottes comparables aux tiennes.

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[Oligark]

Je déconnais la fonction publique c'est pour les loques.
Ca ne vaut rien, c'est de la merde en paquet de brin!

C'est le milieu de cooptation par excellence! Aucun mérite à devenir une loque de fonctionnaire.
D'ailleurs on les paye beaucoup trop pour poster des messages débiles comme les vôtres sur ce forum.

Apparemment vous semblez avoir le temps de vous tourner les pouces dans la fonction publique.
         

Un boulot j'en ai déjà un et il me rapporte bien plus que la fonction publique!

Et oui, la fonction publique, c'est pour les idiots qui exécutent bêtement ce que leur supérieur leur dit de faire!

Un boulot d'esclave qui ne réfléchit pas!


Le chaos social, vous le connaissez pas, c'est justement à cause de concours débilos de fonctionnaires que le chaos social explose!

FONCTION PUBLIQUE = CORPORATISME

Je ne me fait pas de soucis : des émeutes vous en verrez bien plus qu'auparavant sous Macron!! On en eu la preuve pendant 5 ans!


IMPOSTEUR = FOUTRIQUET = FONCTION PUBLIQUE = ADMINISTRATION

[Jean-Louis de Toqueville]

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Là où t'as raison, c'est que les fonctionnaires sont des privilégiés, des nantis pour certains. Là où tu te trompes, pour ce qui est des fonctionnaires de l'Etat, c'est qu'ils ne sont pas recrutés par cooptation, mais par concours, très sélectifs pour certains, comme je te l'ai déjà dit.

T'as un boulot qui te rapporte bien, tant mieux pour toi, mais ne dis pas qu'il est mieux payé que dans le public, tu n'en sais rien. Les postes de cadres/cadres sup du public sont bien payés. Dans le public, pour avoir un bon poste, il faut progresser, vite de préférence.

Les esclaves comme tu dis, ce sont les mecs du privé qu'on emploie en délocalisant des tâches et qu'on fait bosser comme dans le privé, sinon, on les vire...

Mais bon, tu ne connais pas du tout l'administration et tu racontes des conneries, je vais pas continuer à t'en parler dans le vide.

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[Oligark]

Les esclaves comme tu dis, ce sont les mecs du privé qu'on emploie en délocalisant des tâches et qu'on fait bosser comme dans le privé, sinon, on les vire...

Mais bon, tu ne connais pas du tout l'administration et tu racontes des conneries, je vais pas continuer à t'en parler dans le vide.

La différence c'est que j'ai fais davantage de droit public que vous! Et que je connais tous les recrutements de la fonction publique.
La sélection ne vient pas de la difficulté mais de la débilité des concours. Les grilles des salaires sont accessibles.

Discriminations et corporatisme retrouvés d'ailleurs pour les métiers visés. Les contractuels restent les bouches trou de ce système en déclin et obsolète!

Je voulais voir comment vous perceviez la fonction publique, maintenant j'en sais un peu plus!

[Edouard de Montmonrency]

... C'est la que l'on voit que la France est très très divisée et au bord du gouffre et du chaos, on en vient a jalouser ou envier les fonctionnaires, même les petits.

Avant l'UE ça n'arrivait pas, les gens enviaient les milliardaires ou les vedettes.

[Oligark]

On envie pas le corporatisme, on le combat!

Les gens oublient tout le temps que cela reste des personnes soumises au pouvoir décisionnaire.

Des gens corporatistes ne font pas partie intégrante de la société et sont traités à part.

En les traitant à part, on créé inévitablement des inégalités. Voilà pourquoi ce système est néfaste!

Heureusement il y'a d'excellents maires et fonctionnaires mais le système reste mauvais.

[Edouard de Montmonrency]

On envie pas le corporatisme, on le combat!

Les gens oublient tout le temps que cela reste des personnes soumises au pouvoir décisionnaire.

Des gens corporatistes ne font pas partie intégrante de la société et sont traités à part.

Népotisme, cooptation, corporation ... tout ça c'est du pistonnage, et c'est vrai que maintenant sans piston on a plus rien (ou que du bas de gamme et du flexible). C'est de la discrimination négative.

C'est révélateur du fonctionnement des monarchies ou des oligarchies.

[Oligark]

Conduite à marche forcée, la numérisation de l’accès aux services publics s’applique désormais à des démarches aussi indispensables qu’une demande d’état civil, le règlement d’un impôt, l’obtention d’un permis de séjour. Pourtant, l’obligation de recourir à Internet dans ces domaines et dans beaucoup d’autres liés à la vie quotidienne (voyages, réservations, tenue de comptes) réclame un effort particulier de ceux qui sont les moins en mesure de le fournir, faute du matériel requis, des savoirs informatiques, d’une assistance des proches. Pour eux, la « start-up nation » de M. Emmanuel Macron s’apparente à une peine d’exil dans leur propre pays.

Dès les premiers mots du rapport qu’elle consacre au rôle croissant du numérique dans la relation entre l’administration et ses usagers, la défenseure des droits Claire Hédon donne le ton : « Dans les permanences de nos délégués territoriaux arrivent des personnes épuisées, parfois désespérées, qui font part de leur soulagement à pouvoir, enfin, parler à quelqu’un en chair et en os (1).  » Les scènes poignantes de Moi, Daniel Blake, le film de Ken Loach dans lequel un chômeur britannique fait face à des procédures administratives d’autant plus inhumaines qu’elles sont informatisées, se rejouent quotidiennement en France. Treize millions de personnes, soit une sur cinq, y galèrent avec le numérique sans que les responsables politiques se soucient de leur existence (2).

Le profil des victimes coïncide avec les populations déjà brutalisées par l’ordre social : personnes âgées, ruraux, prolétaires, non-diplômés, détenus, étrangers. Inversement, les cadres, hauts revenus et diplômés du supérieur sont à la fois bien équipés en ordinateurs, tablettes, smartphones et recourent volontiers à l’administration numérique. En somme, plus une personne affronte une situation de précarité sociale, plus il lui est difficile d’accéder à ses droits, à ses prestations, aux services publics. L’urgence sanitaire, qui a généralisé le recours au télétravail, à l’école à distance, aux prises de rendez-vous médicaux par Internet (Doctolib), a accru cette relégation technologique des populations défavorisées. Et parfois, sans le mesurer, des formations politiques étendent au domaine de la vie démocratique la mise à l’écart des populations précaires. Ainsi, lorsque les écologistes ont organisé une consultation « ouverte à toutes et à tous à partir de 16 ans » pour choisir leur candidat à l’élection présidentielle, y participer exigeait de « disposer d’un email personnel, pour recevoir les liens de vote, d’un numéro de téléphone portable pour recevoir les codes de validation de vote et d’une carte bancaire pour valider une participation de 2 euros ».

Observant que « la situation tend à se dégrader », Mme Hédon rappelle que nul ne peut être privé de ses droits et prestations au motif qu’il ne recourt pas au numérique lors de ses échanges avec l’administration. Car pour beaucoup, insiste-t-elle, la « dématérialisation forcée » n’a pas représenté une simplification, mais « une forme de maltraitance institutionnelle ».

Serge Halimi

https://www.monde-diplomatique.fr/2022/03/HALIMI/64410

[Edouard de Montmonrency]

@oligark ... Sans compter que si la version android (ou autres) n'est pas récente, les applications ne fonctionnent pas (voir, elle ne sont même pas développées pour ces versions), et ceci même en ayant des connaissances informatiques et numériques.

Avec du matériel dernier cri, tu cliques et ça marche sans se poser de questions, avec du matériel ancien, il faut souvent bidouiller.

[Oligark]

@oligark ... Sans compter que si la version android (ou autres) n'est pas récente, les applications ne fonctionnent pas (voir, elle ne sont même pas développées pour ces versions), et ceci même en ayant des connaissances informatiques et numériques.

Avec du matériel dernier cri, tu cliques et ça marche sans se poser de questions, avec du matériel ancien, il faut souvent bidouiller.

Si vous saviez le nombre d'investissements que l'Etat aurait dû faire depuis au moins 2 quinquennats!
Je pense toute de même que Hollande à contribuer largement à cette pénurie en laissant beaucoup d'activités décliner.
Le Covid est un à nouveau un prétexte pour investir, mais trop tard! Le mal a été fait bien avant et on ne verra pas le bout du tunnel avant que ces imposteurs ne soient dégagés. La majorité des contrats favorisent les mêmes rarement ceux en bas de l'échelle sociale qui a disparu par la biais du code du travail.

Les français se fourvoient avec ce parti, ils ne veulent pas aider les retraités, leur projet sera de les diminuer. Les annonces faites sont du vent, des spéculations que Foutriquet pourra comme à son habitude balayer d'un revers de main.

[Edouard de Montmonrency]

... Oui, c'est a se demander pourquoi des gens votent pour ces genres de foutriquets depuis si longtemps. (les enflés de Blaise Pascal)

[Oligark]

Vers un autre modèle social

Dans la droite ligne des propositions visant à affaiblir les ressources sociales, les candidat·es des inégalités proposent une baisse des droits sociaux. Emmanuel Macron a déjà engagé une réforme de l’assurance chômage qui a pénalisé 1,2 million de chômeurs. Valérie Pécresse veut la durcir par une plus forte dégressivité des indemnisations pour les moins de 50 ans rémunérés à 2 fois le SMIC et, surtout, suspendre l’indemnisation en cas d’un seul refus d’emploi ou de formation, ce qui reviendrait à forcer les chômeurs à accepter n’importe quel emploi.



En matière de retraites, Emmanuel Macron prévoit une « réforme » dont on sait qu’elle sera guidée par le principe de « travailler plus longtemps » et qu’elle risque de se traduire par une baisse du niveau des pensions. Valérie Pécresse dit vouloir repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans, contre 64 ans pour Eric Zemmour, tandis que Marine Le Pen a abandonné sa promesse de retraite à 60 ans. Or, compte tenu du taux d’emploi des plus de 55 ans, cela signifiera tout à la fois une période plus longue avec des revenus faibles, une pension de retraite plus basse et une période de retraite en bonne santé plus courte.

En matière de politique familiale, si Emmanuel Macron est discret, les 3 autres candidat·es rivalisent de propositions avec un parfum « travail, famille patrie » indéniable. Valérie Pécresse et Eric Zemmour veulent l’universalité des allocations familiales, ce qui ne bénéficierait qu’aux familles riches. Eric Zemmour propose en outre une prime de 10 000 euros pour chaque naissance en zone rurale tandis que Marine Le Pen dit vouloir soutenir les « familles françaises » avec une subvention au 3e enfant

https://france.attac.org/se-mobiliser/les-inegalites-un-choix-politique/article/pour-attac-association-independante-qui-ne-soutient-aucun-parti-ni-aucun

[Oligark]

Conduite à marche forcée, la numérisation de l’accès aux services publics s’applique désormais à des démarches aussi indispensables qu’une demande d’état civil, le règlement d’un impôt, l’obtention d’un permis de séjour. Pourtant, l’obligation de recourir à Internet dans ces domaines et dans beaucoup d’autres liés à la vie quotidienne (voyages, réservations, tenue de comptes) réclame un effort particulier de ceux qui sont les moins en mesure de le fournir, faute du matériel requis, des savoirs informatiques, d’une assistance des proches. Pour eux, la « start-up nation » de M. Emmanuel Macron s’apparente à une peine d’exil dans leur propre pays.

Dès les premiers mots du rapport qu’elle consacre au rôle croissant du numérique dans la relation entre l’administration et ses usagers, la défenseure des droits Claire Hédon donne le ton : « Dans les permanences de nos délégués territoriaux arrivent des personnes épuisées, parfois désespérées, qui font part de leur soulagement à pouvoir, enfin, parler à quelqu’un en chair et en os (1).  » Les scènes poignantes de Moi, Daniel Blake, le film de Ken Loach dans lequel un chômeur britannique fait face à des procédures administratives d’autant plus inhumaines qu’elles sont informatisées, se rejouent quotidiennement en France. Treize millions de personnes, soit une sur cinq, y galèrent avec le numérique sans que les responsables politiques se soucient de leur existence (2).

Le profil des victimes coïncide avec les populations déjà brutalisées par l’ordre social : personnes âgées, ruraux, prolétaires, non-diplômés, détenus, étrangers. Inversement, les cadres, hauts revenus et diplômés du supérieur sont à la fois bien équipés en ordinateurs, tablettes, smartphones et recourent volontiers à l’administration numérique. En somme, plus une personne affronte une situation de précarité sociale, plus il lui est difficile d’accéder à ses droits, à ses prestations, aux services publics. L’urgence sanitaire, qui a généralisé le recours au télétravail, à l’école à distance, aux prises de rendez-vous médicaux par Internet (Doctolib), a accru cette relégation technologique des populations défavorisées. Et parfois, sans le mesurer, des formations politiques étendent au domaine de la vie démocratique la mise à l’écart des populations précaires. Ainsi, lorsque les écologistes ont organisé une consultation « ouverte à toutes et à tous à partir de 16 ans » pour choisir leur candidat à l’élection présidentielle, y participer exigeait de « disposer d’un email personnel, pour recevoir les liens de vote, d’un numéro de téléphone portable pour recevoir les codes de validation de vote et d’une carte bancaire pour valider une participation de 2 euros ».

Observant que « la situation tend à se dégrader », Mme Hédon rappelle que nul ne peut être privé de ses droits et prestations au motif qu’il ne recourt pas au numérique lors de ses échanges avec l’administration. Car pour beaucoup, insiste-t-elle, la « dématérialisation forcée » n’a pas représenté une simplification, mais « une forme de maltraitance institutionnelle ».

Serge Halimi

https://www.monde-diplomatique.fr/2022/03/HALIMI/64410

[Plaristes Evariste]

Bah Jean Louis je sais que t'es un connard une ordure pire que les macronniste avec qui déjà le débat est impossible tellement que leur âme est vile et pleine de mauvaise et leur cervelle atrophiée.

Mais faut pas déconné le CNR a foutu  il a foutu le camp.

Les Plan de Denis Kessler ont été appliqué ! On devient de plus en plus américain dans notre modèle social...

Bizzarement avec la mondialisation et l'effondrement de l'URSS le rapport de force est passé entre les mains du capital et la situation a commencé à pué la merde...

[Plaristes Evariste]

https://politique.forum-actif.net/t32733-on-a-les-moyens-d-entrenir-7-fois-la-population-pour-40-ans#462800


Rappelle les gens qui maintiennent la France dans l'arréiration c'est du meurtre ! C'est de l'extermination par la faim....


Que vous soyez un conard JL c’est votre droit mais assumez-le dîtes au pauvres qu'ils sont  es sou races et méritent de crever dans la rue.

[Oligark]

https://politique.forum-actif.net/t32733-on-a-les-moyens-d-entrenir-7-fois-la-population-pour-40-ans#462800


Rappelle les gens qui maintiennent la France dans l'arréiration c'est du meurtre ! C'est de l'extermination par la faim....


Que vous soyez un conard JL c’est votre droit mais assumez-le dîtes au pauvres qu'ils sont  es sou races et méritent de crever dans la rue.

Plaristes ne rentrez pas dans un jeu de dupes! Les macronistes n'en valent pas la peine, ils n'ont de toute façon que leur pognon à la bouche!

Conduite à marche forcée, la numérisation de l’accès aux services publics s’applique désormais à des démarches aussi indispensables qu’une demande d’état civil, le règlement d’un impôt, l’obtention d’un permis de séjour. Pourtant, l’obligation de recourir à Internet dans ces domaines et dans beaucoup d’autres liés à la vie quotidienne (voyages, réservations, tenue de comptes) réclame un effort particulier de ceux qui sont les moins en mesure de le fournir, faute du matériel requis, des savoirs informatiques, d’une assistance des proches. Pour eux, la « start-up nation » de M. Emmanuel Macron s’apparente à une peine d’exil dans leur propre pays.

Dès les premiers mots du rapport qu’elle consacre au rôle croissant du numérique dans la relation entre l’administration et ses usagers, la défenseure des droits Claire Hédon donne le ton : « Dans les permanences de nos délégués territoriaux arrivent des personnes épuisées, parfois désespérées, qui font part de leur soulagement à pouvoir, enfin, parler à quelqu’un en chair et en os (1).  » Les scènes poignantes de Moi, Daniel Blake, le film de Ken Loach dans lequel un chômeur britannique fait face à des procédures administratives d’autant plus inhumaines qu’elles sont informatisées, se rejouent quotidiennement en France. Treize millions de personnes, soit une sur cinq, y galèrent avec le numérique sans que les responsables politiques se soucient de leur existence (2).

Le profil des victimes coïncide avec les populations déjà brutalisées par l’ordre social : personnes âgées, ruraux, prolétaires, non-diplômés, détenus, étrangers. Inversement, les cadres, hauts revenus et diplômés du supérieur sont à la fois bien équipés en ordinateurs, tablettes, smartphones et recourent volontiers à l’administration numérique. En somme, plus une personne affronte une situation de précarité sociale, plus il lui est difficile d’accéder à ses droits, à ses prestations, aux services publics. L’urgence sanitaire, qui a généralisé le recours au télétravail, à l’école à distance, aux prises de rendez-vous médicaux par Internet (Doctolib), a accru cette relégation technologique des populations défavorisées. Et parfois, sans le mesurer, des formations politiques étendent au domaine de la vie démocratique la mise à l’écart des populations précaires. Ainsi, lorsque les écologistes ont organisé une consultation « ouverte à toutes et à tous à partir de 16 ans » pour choisir leur candidat à l’élection présidentielle, y participer exigeait de « disposer d’un email personnel, pour recevoir les liens de vote, d’un numéro de téléphone portable pour recevoir les codes de validation de vote et d’une carte bancaire pour valider une participation de 2 euros ».

Observant que « la situation tend à se dégrader », Mme Hédon rappelle que nul ne peut être privé de ses droits et prestations au motif qu’il ne recourt pas au numérique lors de ses échanges avec l’administration. Car pour beaucoup, insiste-t-elle, la « dématérialisation forcée » n’a pas représenté une simplification, mais « une forme de maltraitance institutionnelle ».

Serge Halimi

https://www.monde-diplomatique.fr/2022/03/HALIMI/64410

[Jean-Louis de Toqueville]

Les esclaves comme tu dis, ce sont les mecs du privé qu'on emploie en délocalisant des tâches et qu'on fait bosser comme dans le privé, sinon, on les vire...

Mais bon, tu ne connais pas du tout l'administration et tu racontes des conneries, je vais pas continuer à t'en parler dans le vide.

La différence c'est que j'ai fais davantage de droit public que vous! Et que je connais tous les recrutements de la fonction publique.
La sélection ne vient pas de la difficulté mais de la débilité des concours. Les grilles des salaires sont accessibles.

Discriminations et corporatisme retrouvés d'ailleurs pour les métiers visés. Les contractuels restent les bouches trou de ce système en déclin et obsolète!

Je voulais voir comment vous perceviez la fonction publique, maintenant j'en sais un peu plus!

Rien qu'à voir comment tu appréhendes les sujets évoqués et la manière dont tu rédiges, je suis certain que tu n'as pas fait du droit public, ni même d'études supérieures. Je ne te le reproche pas, mais ne te donnes pas un genre qui n'est pas le tien, tu ne trompes personne, en tout cas, pas moi.

Tu ne connais pas non plus les recrutements de la fonction publique d'État, tes propos sont décousus, faux et insensés. Les contractuels ne sont pas du tout majoritaires dans le secteur public, mais ils ne sont pas qualifiés et donc ne sont pas bien payés. Dans le privé, c'est la même chose.

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[Jean-Louis de Toqueville]

On envie pas le corporatisme, on le combat!

Les gens oublient tout le temps que cela reste des personnes soumises au pouvoir décisionnaire.

Des gens corporatistes ne font pas partie intégrante de la société et sont traités à part.

Népotisme, cooptation, corporation ... tout ça c'est du pistonnage, et c'est vrai que maintenant sans piston on a plus rien (ou que du bas de gamme et du flexible). C'est de la discrimination négative.

C'est révélateur du fonctionnement des monarchies ou des oligarchies.

Népotisme, cooptation, corporation.... ça n'existe pas dans la fonction publique d'État. Bien sûr, dans les collectivités locales, c'est totalement différent, le copinage existe.

Renseigne-toi, prends des avis autorisés autour de toi: dans la fonction publique, le recrutement se fait pas concours. On ne devient pas inspecteur des impôts, magistrat, professeur certifié ou sous-préfet par piston, si tu dis ça à des pros ou des sachants, tu passeras pour un âne bâté !

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[Edouard de Montmonrency]

...

Renseigne-toi, prends des avis autorisés autour de toi: dans la fonction publique, le recrutement se fait pas concours. On ne devient pas inspecteur des impôts, magistrat, professeur certifié ou sous-préfet par piston, si tu dis ça à des pros ou des sachants, tu passeras pour un âne bâté !

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Je connais des fonctionnaires, et tu n'y connais rien, car il est possible de rentrer par d'autres biais.

[Jean-Louis de Toqueville]

Bizzarement avec la mondialisation et l'effondrement de l'URSS le rapport de force est passé entre les mains du capital et la situation a commencé à pué la merde...

Oui, bien sûr que le capital est dominant, mais moi, ça me convient et ce qui "pue la merde" comme tu dis, c'était le monde de l'ex-URSS. C'est une bonne chose qu'il se soit écrabouillé sur lui-même, avec quelques coup de pouces de l'Occident et même ... du pape, dit-on.

Quand le mur des salopards de communards est tombé en ex-RDA, j'ai bu le champagne avec quelques amis et fait la fête, enfin l'immonde saloperie communiste, celle des 100 millions de morts, s'effondrait et son idéologie putassière avec !

Now, c'est le monde capitaliste qui domine et pour longtemps. Le tien, il est définitivement enterré, les deux seuls piliers qu'il avait sur terre (URSS, Chine) se sont effondrés, chacun à sa manière, dont la Chine qui s'est convertie au capitalisme avec les méthodes dictatoriales du communisme ! Efficience garantie, on le voit tous les jours.

Sinon gamin, tu peux toujours rêvasser en vase clos d'abattre le capitalisme au lieu de mieux le réguler, le monde entier de la démocratie et des libertés te pisse à la raie !

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[Oligark]

Conduite à marche forcée, la numérisation de l’accès aux services publics s’applique désormais à des démarches aussi indispensables qu’une demande d’état civil, le règlement d’un impôt, l’obtention d’un permis de séjour. Pourtant, l’obligation de recourir à Internet dans ces domaines et dans beaucoup d’autres liés à la vie quotidienne (voyages, réservations, tenue de comptes) réclame un effort particulier de ceux qui sont les moins en mesure de le fournir, faute du matériel requis, des savoirs informatiques, d’une assistance des proches. Pour eux, la « start-up nation » de M. Emmanuel Macron s’apparente à une peine d’exil dans leur propre pays.

Dès les premiers mots du rapport qu’elle consacre au rôle croissant du numérique dans la relation entre l’administration et ses usagers, la défenseure des droits Claire Hédon donne le ton : « Dans les permanences de nos délégués territoriaux arrivent des personnes épuisées, parfois désespérées, qui font part de leur soulagement à pouvoir, enfin, parler à quelqu’un en chair et en os (1).  » Les scènes poignantes de Moi, Daniel Blake, le film de Ken Loach dans lequel un chômeur britannique fait face à des procédures administratives d’autant plus inhumaines qu’elles sont informatisées, se rejouent quotidiennement en France. Treize millions de personnes, soit une sur cinq, y galèrent avec le numérique sans que les responsables politiques se soucient de leur existence (2).

Le profil des victimes coïncide avec les populations déjà brutalisées par l’ordre social : personnes âgées, ruraux, prolétaires, non-diplômés, détenus, étrangers. Inversement, les cadres, hauts revenus et diplômés du supérieur sont à la fois bien équipés en ordinateurs, tablettes, smartphones et recourent volontiers à l’administration numérique. En somme, plus une personne affronte une situation de précarité sociale, plus il lui est difficile d’accéder à ses droits, à ses prestations, aux services publics. L’urgence sanitaire, qui a généralisé le recours au télétravail, à l’école à distance, aux prises de rendez-vous médicaux par Internet (Doctolib), a accru cette relégation technologique des populations défavorisées. Et parfois, sans le mesurer, des formations politiques étendent au domaine de la vie démocratique la mise à l’écart des populations précaires. Ainsi, lorsque les écologistes ont organisé une consultation « ouverte à toutes et à tous à partir de 16 ans » pour choisir leur candidat à l’élection présidentielle, y participer exigeait de « disposer d’un email personnel, pour recevoir les liens de vote, d’un numéro de téléphone portable pour recevoir les codes de validation de vote et d’une carte bancaire pour valider une participation de 2 euros ».

Observant que « la situation tend à se dégrader », Mme Hédon rappelle que nul ne peut être privé de ses droits et prestations au motif qu’il ne recourt pas au numérique lors de ses échanges avec l’administration. Car pour beaucoup, insiste-t-elle, la « dématérialisation forcée » n’a pas représenté une simplification, mais « une forme de maltraitance institutionnelle ».

Serge Halimi

Le monde diplomatique

[Plaristes Evariste]

Bizzarement avec la mondialisation et l'effondrement de l'URSS le rapport de force est passé entre les mains du capital et la situation a commencé à pué la merde...

Oui, bien sûr que le capital est dominant, mais moi, ça me convient et ce qui "pue la merde" comme tu dis, c'était le monde de l'ex-URSS. C'est une bonne chose qu'il se soit écrabouillé sur lui-même, avec quelques coup de pouces de l'Occident et même ... du pape, dit-on.

Quand le mur des salopards de communards est tombé en ex-RDA, j'ai bu le champagne avec quelques amis et fait la fête, enfin l'immonde saloperie communiste, celle des 100 millions de morts, s'effondrait et son idéologie putassière avec !

Now, c'est le monde capitaliste qui domine et pour longtemps. Le tien, il est définitivement enterré, les deux seuls piliers qu'il avait sur terre (URSS, Chine) se sont effondrés, chacun à sa manière, dont la Chine qui s'est convertie au capitalisme avec les méthodes dictatoriales du communisme ! Efficience garantie, on le voit tous les jours.

Sinon gamin, tu peux toujours rêvasser en vase clos d'abattre le capitalisme au lieu de mieux le réguler, le monde entier de la démocratie et des libertés te pisse à la raie !

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Ouiopui oui la petrestroïka c'ets bien, Eltsine c'est bien, la thérapie de choc des millions de morts plein de communistes qui meurent c’est bien ho qu'ils crèvent qu'ils crèvent !!!

C'est vrai que les apparatchiks, ils étaient sympas mettaient des gens dans des hôpitaux psychiatrique, mais fallait qu'il gattent un peu le peuple soviétique avec un système social des truques gratos et toutiquanti. C'est bien, c'est tellement bien qu'il aient décidé de vendre leur peuples aux amerloques aux appétits d'oligarque lcoaux/étrangers, aux appétits de Georges Soros, la criminalité de masse et la mafia !
Après tout tous ces échelons de la bureaucratie, c'était funky, mais rien ne vaut la bonne simplicité du capitalisme t'as un dissident tu le fou dehors, et voilà tout le monde est docile et obéissant de peur d'être à la rue. C'est tellement mieux.

Vive la dictature du camp du bien, le nôtre.


SVP faîtes comem Nietzche dîtes nous les vrai raison de pourquoi vous aimez pas le communisme.
Dans Nietzche et l'anti-christ Nietzche explique que son problème avec l’église c'était pas des institution politique corrompue qui abusait des masses, il note que la ceux qui qui utilisent la morale d'esclave chrétienne pour asservir les masses sont des géni ! Non son problème avec le christianisme c’est la morale aimer son prochain toutes ses conneries ! Nietzche lui c'est plus tôt enchaine ton prochain.

Faîtes votre anti-Marx sur ce même style. Soyez honnête, lâchez la peine qui est en vous !

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