Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
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Edouard de Montmonrency
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Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Conflit en Ukraine, sort de l’opposant Alexeï Navalny, gazoduc Nord Stream 2 : la dégradation des relations entre la Russie et l’Europe occidentale depuis 2014 occupe les chancelleries. Ces tensions ont pour toile de fond un « grand jeu » énergétique où se croisent la stratégie russe, les exigences américaines, les intérêts allemands, l’urgence climatique et le dogmatisme libéral de la Commission européenne.
par Mathias Reymond
Durant sa visite à la Maison Blanche, en juillet 2018, M. Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission européenne, tombe d’accord avec le président Donald Trump. « Nous avons décidé aujourd’hui de renforcer notre coopération stratégique dans le domaine énergétique, déclarent les deux hommes conjointement. L’Union européenne souhaite importer davantage de gaz naturel liquéfié des États-Unis pour diversifier son approvisionnement (1). » C’était un secret de Polichinelle : les producteurs nord-américains de gaz cherchent des débouchés, et l’Union européenne, premier importateur mondial, fait une cliente idéale.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, la question du gazoduc Nord Stream 2 (lire « Comment saboter un gazoduc »), les tensions en mer Méditerranée autour des gisements chypriotes ont propulsé la production du gaz naturel et son approvisionnement au centre du jeu géopolitique, au moment où les enjeux environnementaux préoccupent de plus en plus les États. Il s’agit d’une ressource non renouvelable, certes, mais moins polluante que le pétrole ou — surtout — que le charbon. Elle permet en outre une production d’électricité peu coûteuse et se transporte plus facilement qu’au siècle dernier.
Avec l’émergence du gaz naturel liquéfié (GNL), acheminé dans des navires méthaniers, le secteur, naguère très régionalisé, s’internationalise et s’affranchit de la dépendance mutuelle entre exportateurs et importateurs qu’imposaient les gazoducs (2). Le processus ne brille cependant pas par sa simplicité : le gaz extrait est d’abord liquéfié par refroidissement à une température de — 161 °C, transporté par bateau, puis regazéifié. Au sein de l’Union européenne, une trentaine de terminaux permettent ces opérations (voir carte). Si la majorité des exportations mondiales s’effectuent par gazoduc (63 %, contre 37 % par la mer), l’écart se resserre (78 % contre 22 % en 2005).
Plus commode que le gaz terrestre, le GNL enthousiasme les partisans de la libéralisation du secteur. Avec lui, les opérateurs jouent sur les prix des divers marchés (européen, atlantique et pacifique) et concluent de plus en plus fréquemment des contrats à court terme, dits « spots », qui permettent d’effectuer des transactions au jour le jour. Par contraste, les contrats via gazoduc — et encore une partie de ceux qui concernent le GNL — portent sur des durées allant souvent jusqu’à vingt ou trente ans (3).
Géopolitique européenne des tubes et des méthaniers
Cécile Marin
Premier producteur de gaz du monde, les États-Unis en extraient 88 % de plus qu’il y a quinze ans, alors que la Russie stagne et que l’Europe a diminué sa production de moitié. La cause ? La découverte, au début des années 2000, du gaz « non conventionnel », tiré du sous-sol par la technique très polluante de la fracturation hydraulique (4). À partir de 2008, son exploitation intensive a été facilitée par la « volonté d’indépendance énergétique du gouvernement fédéral », et surtout par le « régime juridique de l’exploration-production, qui fait qu’aux États-Unis propriété du sol emporte propriété du sous-sol » (5). Autrement dit, un propriétaire n’a pas besoin d’une autorisation de l’État pour exploiter son sous-sol.
Si les États-Unis consomment l’essentiel de leur production, ils dégagent des excédents en quantité croissante. Des trois plus gros marchés mondiaux, l’européen apparaît comme le plus juteux. Washington a exercé diverses formes de pression sur Bruxelles afin de réduire l’emprise de la Russie sur l’alimentation gazière européenne. En juillet 2017, M. Trump investissait l’initiative des trois mers (ITM). Réuni pour la première fois en 2016, ce forum rassemble chaque année douze pays (6) situés entre la mer Baltique, la mer Noire et l’Adriatique afin de « promouvoir la coopération pour le développement des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, des transports et du numérique (7) ». Le président américain ne dissimulait pas son objectif : renforcer, sous l’impulsion de la Pologne et contre l’avis de l’Allemagne, l’alimentation nord-sud de l’Europe en acheminant du gaz depuis le terminal GNL de Świnoujście (Pologne) vers le reste de l’Europe centrale (8), et concurrencer ainsi les gazoducs russes venant de l’est.
Entre 2005 et 2011, alors qu’ils n’exportaient pas de gaz vers l’Europe, les États-Unis ne s’étaient guère battus contre la construction du gazoduc Nord Stream 1 entre la Russie et l’Allemagne. Celle de Nord Stream 2 les obsède au point qu’ils mettent tout en œuvre pour empêcher son achèvement. Mais le scandale international autour de ce tube éclipse un autre champ de la bataille gazière. Désireuse de contourner l’Ukraine, ce voisin avec lequel elle est en conflit depuis 2014, la Russie ne se contente pas de doubler Nord Stream. Le 8 janvier 2020, M. Vladimir Poutine a inauguré avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan le gazoduc Turkish Stream, qui vise à alimenter l’Europe par le sud, via la Turquie (9). Un autre tronçon, baptisé Tesla, doit fournir à terme la Serbie, la Hongrie, la Bulgarie et l’Autriche en acheminant le gaz par la Grèce et la Macédoine du Nord, déjà clientes. Ce prolongement remettrait au goût du jour South Stream, un vieux projet russe au tracé similaire abandonné par Moscou en 2014 en raison des pressions exercées par Bruxelles sur les membres de l’Union partenaires du projet (10). Face aux obstacles rencontrés sur le marché européen et à l’hostilité croissante des Occidentaux à l’égard des tubes russes, Moscou développe ses capacités d’exportation de GNL et se tourne vers l’est : le tube Force de Sibérie, inauguré en décembre 2019, acheminera vers la Chine 38 milliards de mètres cubes par an pendant trois décennies.
Sur le Vieux Continent, les États-Unis savent pouvoir compter sur un allié encore plus solide que la Pologne : le dogmatisme libéral de Bruxelles. Avec l’ouverture du secteur à la concurrence, la gestion des gazoducs passe désormais par des sociétés indépendantes des opérateurs historiques, afin que ces derniers ne favorisent pas le gaz d’une entreprise — le leur, en l’occurrence. Ainsi, la compagnie russe Gazprom, qui produit et distribue le gaz et gère les gazoducs, se retrouve piégée par des textes rédigés par la Commission européenne et… soutenus par Washington. En effet, quelques mois après l’accord scellé entre MM. Juncker et Trump concernant l’approvisionnement en gaz américain, le Parlement européen adoptait dans l’urgence, le 17 avril 2019, une modification drastique de la directive gaz de 2009 figurant dans le troisième paquet énergie.
« Cette modification, précise la Commission de régulation de l’énergie en France, vise à étendre l’application des principes législatifs essentiels de l’Union dans le domaine de l’énergie (accès de tiers au réseau, règles de tarification, dissociation des structures de propriété, transparence) à tous les gazoducs à destination et en provenance de pays tiers jusqu’à la limite du territoire de l’Union (11). » Comme le note le consultant Philippe Sébille-Lopez, « ce texte favorise de toute évidence les projets d’importation de GNL, des États-Unis ou d’ailleurs, puisque le GNL échappe à ce fatras bureaucratique et réglementaire communautaire, dont on n’a pas fini de mesurer toutes les conséquences (12) ».
Même s’il ne peut espérer contrer ses concurrents russe et norvégien en matière de volume, le nouvel entrant nord-américain profitera des nouvelles règles fixées par la Commission européenne : afin que se poursuive la « coopération transatlantique », il faut « éliminer les obstacles inutiles à l’octroi de licences de GNL aux États-Unis pour accélérer les exportations américaines », et surtout « établir des consultations régulières et des activités de promotion avec les opérateurs du marché pour faire des États-Unis le principal fournisseur de gaz en Europe » (13).
Cette ambition ouvertement affichée par les pays d’Europe centrale, et soutenue par Bruxelles, pourrait toutefois se heurter à certains écueils. D’une part, Moscou n’attendra probablement pas que les jeux soient faits pour réagir. Si le GNL américain se négocie moins cher que le gaz russe (22 % de différence à performances énergétiques égales), les processus successifs de liquéfaction, de transport et de regazéification le rendent en définitive moins compétitif. Ayant ainsi plus de latitude quant à la fixation de ses tarifs, Gazprom, pour renforcer sa position dominante actuelle, « peut notamment déroger à certaines clauses contraignantes en accordant à ses clients européens des remises par rapport aux prix contractuels indexés sur le prix du pétrole (14) ».
D’autre part, la volonté européenne de diversifier les sources d’importation de gaz entérine le fait que les pays membres continueront à s’alimenter… en gaz. Or l’Union doit réduire d’au moins 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Ces objectifs impliquent un basculement vers les énergies renouvelables, l’hydraulique ou le nucléaire. Mais, depuis l’accident de la centrale de Fukushima, au Japon, en 2011, l’atome n’a plus la cote.
Restent donc les énergies renouvelables. L’enthousiasme qui accompagne leur essor fait parfois oublier qu’elles nécessitent l’extraction — polluante (15) — de minerais (cobalt, lithium, zinc, nickel, aluminium...) disponibles dans quelques pays seulement (Bolivie, Brésil, Chili, Chine, République démocratique du Congo…), créant ainsi une nouvelle dépendance. L’essentiel de l’économie devrait donc reposer à terme sur l’électricité, ce qui laisse présager une multiplication de parcs éoliens, centrales électriques, lignes à haute tension, transformateurs, condensateurs, interrupteurs et disjoncteurs à l’empreinte environnementale sous-évaluée.
Si la multiplication des ressources renouvelables et la réduction des sources d’énergie les plus émettrices de gaz à effet de serre semblent la solution la plus logique, l’équation écologique ne se résoudra pas sans jouer sur la demande : modifier en profondeur les chaînes de production et de consommation par la sobriété énergétique, la relocalisation de la production manufacturière et la réduction drastique des flux de transport.
par Mathias Reymond
Economiste
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/REYMOND/63052
par Mathias Reymond
Durant sa visite à la Maison Blanche, en juillet 2018, M. Jean-Claude Juncker, alors président de la Commission européenne, tombe d’accord avec le président Donald Trump. « Nous avons décidé aujourd’hui de renforcer notre coopération stratégique dans le domaine énergétique, déclarent les deux hommes conjointement. L’Union européenne souhaite importer davantage de gaz naturel liquéfié des États-Unis pour diversifier son approvisionnement (1). » C’était un secret de Polichinelle : les producteurs nord-américains de gaz cherchent des débouchés, et l’Union européenne, premier importateur mondial, fait une cliente idéale.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, la question du gazoduc Nord Stream 2 (lire « Comment saboter un gazoduc »), les tensions en mer Méditerranée autour des gisements chypriotes ont propulsé la production du gaz naturel et son approvisionnement au centre du jeu géopolitique, au moment où les enjeux environnementaux préoccupent de plus en plus les États. Il s’agit d’une ressource non renouvelable, certes, mais moins polluante que le pétrole ou — surtout — que le charbon. Elle permet en outre une production d’électricité peu coûteuse et se transporte plus facilement qu’au siècle dernier.
Avec l’émergence du gaz naturel liquéfié (GNL), acheminé dans des navires méthaniers, le secteur, naguère très régionalisé, s’internationalise et s’affranchit de la dépendance mutuelle entre exportateurs et importateurs qu’imposaient les gazoducs (2). Le processus ne brille cependant pas par sa simplicité : le gaz extrait est d’abord liquéfié par refroidissement à une température de — 161 °C, transporté par bateau, puis regazéifié. Au sein de l’Union européenne, une trentaine de terminaux permettent ces opérations (voir carte). Si la majorité des exportations mondiales s’effectuent par gazoduc (63 %, contre 37 % par la mer), l’écart se resserre (78 % contre 22 % en 2005).
Plus commode que le gaz terrestre, le GNL enthousiasme les partisans de la libéralisation du secteur. Avec lui, les opérateurs jouent sur les prix des divers marchés (européen, atlantique et pacifique) et concluent de plus en plus fréquemment des contrats à court terme, dits « spots », qui permettent d’effectuer des transactions au jour le jour. Par contraste, les contrats via gazoduc — et encore une partie de ceux qui concernent le GNL — portent sur des durées allant souvent jusqu’à vingt ou trente ans (3).
Géopolitique européenne des tubes et des méthaniers
Cécile Marin
Premier producteur de gaz du monde, les États-Unis en extraient 88 % de plus qu’il y a quinze ans, alors que la Russie stagne et que l’Europe a diminué sa production de moitié. La cause ? La découverte, au début des années 2000, du gaz « non conventionnel », tiré du sous-sol par la technique très polluante de la fracturation hydraulique (4). À partir de 2008, son exploitation intensive a été facilitée par la « volonté d’indépendance énergétique du gouvernement fédéral », et surtout par le « régime juridique de l’exploration-production, qui fait qu’aux États-Unis propriété du sol emporte propriété du sous-sol » (5). Autrement dit, un propriétaire n’a pas besoin d’une autorisation de l’État pour exploiter son sous-sol.
Si les États-Unis consomment l’essentiel de leur production, ils dégagent des excédents en quantité croissante. Des trois plus gros marchés mondiaux, l’européen apparaît comme le plus juteux. Washington a exercé diverses formes de pression sur Bruxelles afin de réduire l’emprise de la Russie sur l’alimentation gazière européenne. En juillet 2017, M. Trump investissait l’initiative des trois mers (ITM). Réuni pour la première fois en 2016, ce forum rassemble chaque année douze pays (6) situés entre la mer Baltique, la mer Noire et l’Adriatique afin de « promouvoir la coopération pour le développement des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, des transports et du numérique (7) ». Le président américain ne dissimulait pas son objectif : renforcer, sous l’impulsion de la Pologne et contre l’avis de l’Allemagne, l’alimentation nord-sud de l’Europe en acheminant du gaz depuis le terminal GNL de Świnoujście (Pologne) vers le reste de l’Europe centrale (8), et concurrencer ainsi les gazoducs russes venant de l’est.
Entre 2005 et 2011, alors qu’ils n’exportaient pas de gaz vers l’Europe, les États-Unis ne s’étaient guère battus contre la construction du gazoduc Nord Stream 1 entre la Russie et l’Allemagne. Celle de Nord Stream 2 les obsède au point qu’ils mettent tout en œuvre pour empêcher son achèvement. Mais le scandale international autour de ce tube éclipse un autre champ de la bataille gazière. Désireuse de contourner l’Ukraine, ce voisin avec lequel elle est en conflit depuis 2014, la Russie ne se contente pas de doubler Nord Stream. Le 8 janvier 2020, M. Vladimir Poutine a inauguré avec le président turc Recep Tayyip Erdoğan le gazoduc Turkish Stream, qui vise à alimenter l’Europe par le sud, via la Turquie (9). Un autre tronçon, baptisé Tesla, doit fournir à terme la Serbie, la Hongrie, la Bulgarie et l’Autriche en acheminant le gaz par la Grèce et la Macédoine du Nord, déjà clientes. Ce prolongement remettrait au goût du jour South Stream, un vieux projet russe au tracé similaire abandonné par Moscou en 2014 en raison des pressions exercées par Bruxelles sur les membres de l’Union partenaires du projet (10). Face aux obstacles rencontrés sur le marché européen et à l’hostilité croissante des Occidentaux à l’égard des tubes russes, Moscou développe ses capacités d’exportation de GNL et se tourne vers l’est : le tube Force de Sibérie, inauguré en décembre 2019, acheminera vers la Chine 38 milliards de mètres cubes par an pendant trois décennies.
Sur le Vieux Continent, les États-Unis savent pouvoir compter sur un allié encore plus solide que la Pologne : le dogmatisme libéral de Bruxelles. Avec l’ouverture du secteur à la concurrence, la gestion des gazoducs passe désormais par des sociétés indépendantes des opérateurs historiques, afin que ces derniers ne favorisent pas le gaz d’une entreprise — le leur, en l’occurrence. Ainsi, la compagnie russe Gazprom, qui produit et distribue le gaz et gère les gazoducs, se retrouve piégée par des textes rédigés par la Commission européenne et… soutenus par Washington. En effet, quelques mois après l’accord scellé entre MM. Juncker et Trump concernant l’approvisionnement en gaz américain, le Parlement européen adoptait dans l’urgence, le 17 avril 2019, une modification drastique de la directive gaz de 2009 figurant dans le troisième paquet énergie.
« Cette modification, précise la Commission de régulation de l’énergie en France, vise à étendre l’application des principes législatifs essentiels de l’Union dans le domaine de l’énergie (accès de tiers au réseau, règles de tarification, dissociation des structures de propriété, transparence) à tous les gazoducs à destination et en provenance de pays tiers jusqu’à la limite du territoire de l’Union (11). » Comme le note le consultant Philippe Sébille-Lopez, « ce texte favorise de toute évidence les projets d’importation de GNL, des États-Unis ou d’ailleurs, puisque le GNL échappe à ce fatras bureaucratique et réglementaire communautaire, dont on n’a pas fini de mesurer toutes les conséquences (12) ».
Même s’il ne peut espérer contrer ses concurrents russe et norvégien en matière de volume, le nouvel entrant nord-américain profitera des nouvelles règles fixées par la Commission européenne : afin que se poursuive la « coopération transatlantique », il faut « éliminer les obstacles inutiles à l’octroi de licences de GNL aux États-Unis pour accélérer les exportations américaines », et surtout « établir des consultations régulières et des activités de promotion avec les opérateurs du marché pour faire des États-Unis le principal fournisseur de gaz en Europe » (13).
Cette ambition ouvertement affichée par les pays d’Europe centrale, et soutenue par Bruxelles, pourrait toutefois se heurter à certains écueils. D’une part, Moscou n’attendra probablement pas que les jeux soient faits pour réagir. Si le GNL américain se négocie moins cher que le gaz russe (22 % de différence à performances énergétiques égales), les processus successifs de liquéfaction, de transport et de regazéification le rendent en définitive moins compétitif. Ayant ainsi plus de latitude quant à la fixation de ses tarifs, Gazprom, pour renforcer sa position dominante actuelle, « peut notamment déroger à certaines clauses contraignantes en accordant à ses clients européens des remises par rapport aux prix contractuels indexés sur le prix du pétrole (14) ».
D’autre part, la volonté européenne de diversifier les sources d’importation de gaz entérine le fait que les pays membres continueront à s’alimenter… en gaz. Or l’Union doit réduire d’au moins 55 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport aux niveaux de 1990 et atteindre la neutralité carbone en 2050. Ces objectifs impliquent un basculement vers les énergies renouvelables, l’hydraulique ou le nucléaire. Mais, depuis l’accident de la centrale de Fukushima, au Japon, en 2011, l’atome n’a plus la cote.
Restent donc les énergies renouvelables. L’enthousiasme qui accompagne leur essor fait parfois oublier qu’elles nécessitent l’extraction — polluante (15) — de minerais (cobalt, lithium, zinc, nickel, aluminium...) disponibles dans quelques pays seulement (Bolivie, Brésil, Chili, Chine, République démocratique du Congo…), créant ainsi une nouvelle dépendance. L’essentiel de l’économie devrait donc reposer à terme sur l’électricité, ce qui laisse présager une multiplication de parcs éoliens, centrales électriques, lignes à haute tension, transformateurs, condensateurs, interrupteurs et disjoncteurs à l’empreinte environnementale sous-évaluée.
Si la multiplication des ressources renouvelables et la réduction des sources d’énergie les plus émettrices de gaz à effet de serre semblent la solution la plus logique, l’équation écologique ne se résoudra pas sans jouer sur la demande : modifier en profondeur les chaînes de production et de consommation par la sobriété énergétique, la relocalisation de la production manufacturière et la réduction drastique des flux de transport.
par Mathias Reymond
Economiste
https://www.monde-diplomatique.fr/2021/05/REYMOND/63052
Oligark- Impétrant
- Messages : 526
Date d'inscription : 31/01/2022
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
tout à fait mais par l'innovation trouver des systèmes qui consomment moins, exemple pourquoi pas des voitures qui ne feraient que du 2, ou 3 litres au x cents kilomètres."Oligark"
Si la multiplication des ressources renouvelables et la réduction des sources d’énergie les plus émettrices de gaz à effet de serre semblent la solution la plus logique, l’équation écologique ne se résoudra pas sans jouer sur la demande : modifier en profondeur les chaînes de production et de consommation par la sobriété énergétique, la relocalisation de la production manufacturière et la réduction drastique des flux de transport.
Viser indépendance énergétique , eu utilisant le gaz de schiste , (avec des methodes moins polluantes ) qui se trouvent dans notre sous sol .
Développer le nucléaire .
et enfin profiter de l'innovation, pour faire en sorte que les Co2, et les particules fines deviennent , en les consommant des sources d'énergies comme nous avons commencé à le découvrir .
Amicalement
Dan 26 ? passionné- Sage
- Messages : 7528
Date d'inscription : 15/11/2021
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
.
Les problèmes énergétiques seront pérennes dans tous les pays du monde pour une raison simple: la consommation d'énergie primaire et notamment d'électricité va augmenter pour diverses raisons, alors que la production/extraction des ressources énergétiques est appelée à se raréfier, voire diminuer. Les prix resteront élevés par l'effet rareté.
Le renouvelable, parce qu'il n'est pas substituable et très intermittent (une éolienne ne produit que durant 12 à 18% du temps), ne pourra que constituer un supplétif pendant longtemps encore. Les énergies thermiques resteront pendant de longues années encore indispensables pour faire tourner nos économies. Rappelons que la fameuse pointe maximale de production est sans cesse repoussée; ce n'est pas une question de disponibilités physiques, mais un sujet financier. A 200 $ le baril par exemple, les compagnies pétrolières investiront massivement pour aller chercher de l'huile toujours plus loin, toujours plus profond.
Pour la France, accord avec toi dan26, il faudra se résoudre à accepter l'exploration des gaz de schiste, dont notre pays semble doté. On se foutra, une fois de plus de l'avis des écolos, ils ne représentent rien, ils ne ont pas d'écologie, mais du marxisme vert.
.
Les problèmes énergétiques seront pérennes dans tous les pays du monde pour une raison simple: la consommation d'énergie primaire et notamment d'électricité va augmenter pour diverses raisons, alors que la production/extraction des ressources énergétiques est appelée à se raréfier, voire diminuer. Les prix resteront élevés par l'effet rareté.
Le renouvelable, parce qu'il n'est pas substituable et très intermittent (une éolienne ne produit que durant 12 à 18% du temps), ne pourra que constituer un supplétif pendant longtemps encore. Les énergies thermiques resteront pendant de longues années encore indispensables pour faire tourner nos économies. Rappelons que la fameuse pointe maximale de production est sans cesse repoussée; ce n'est pas une question de disponibilités physiques, mais un sujet financier. A 200 $ le baril par exemple, les compagnies pétrolières investiront massivement pour aller chercher de l'huile toujours plus loin, toujours plus profond.
Pour la France, accord avec toi dan26, il faudra se résoudre à accepter l'exploration des gaz de schiste, dont notre pays semble doté. On se foutra, une fois de plus de l'avis des écolos, ils ne représentent rien, ils ne ont pas d'écologie, mais du marxisme vert.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Il n'y a pas que sur le problème du gaz ou du pétrole que les Américains mettent la zizanie, (mot gentil!!)
Quel est le but de Biden dans l'histoire ukrainienne! ?? D'une pierre 2 coups! il affaiblit l'UE et la Russie!
On sait bien que les Américains n'apprécient pas le bloc de l'UE , ils l'ont prouvé en tentant de fracturer l'unité économique. En poussant l'Ukraine à vouloir entrer dans l'OTAN ils savaient parfaitement que Poutine allait répliquer violemment! Et ils nous regardent de loin nous dépatouiller avec la merde qu'ils ont plantée! Le silence assourdissant de Biden est revélateur! Avec des amis comme ça on n'a pas besoin d'ennemis!
Quel est le but de Biden dans l'histoire ukrainienne! ?? D'une pierre 2 coups! il affaiblit l'UE et la Russie!
On sait bien que les Américains n'apprécient pas le bloc de l'UE , ils l'ont prouvé en tentant de fracturer l'unité économique. En poussant l'Ukraine à vouloir entrer dans l'OTAN ils savaient parfaitement que Poutine allait répliquer violemment! Et ils nous regardent de loin nous dépatouiller avec la merde qu'ils ont plantée! Le silence assourdissant de Biden est revélateur! Avec des amis comme ça on n'a pas besoin d'ennemis!
Christianne- Expert
- Messages : 926
Date d'inscription : 13/08/2021
Localisation : Vaucluse
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Peut-être mais l'hégémon américain passe pour une petite bite, souvennez-vous de ce qui s'est passé après l’Afghanistan pour les Russes, leur image a été ternie... résultat effondrement.
Leur empire pourrait s'effondrer suite ça.
@Christianne les ricains ont créée l'€urope, ils n’aiment pas que le Vassal allemand (chiend e garde de l'€urope) devienne trop puissant.
D’ailleurs après que l’Ukraine adhère à l'OTAN les ricains avaient prévu de l'intégrer dans l'€urope face civile de l'OTAN.
Leur empire pourrait s'effondrer suite ça.
@Christianne les ricains ont créée l'€urope, ils n’aiment pas que le Vassal allemand (chiend e garde de l'€urope) devienne trop puissant.
D’ailleurs après que l’Ukraine adhère à l'OTAN les ricains avaient prévu de l'intégrer dans l'€urope face civile de l'OTAN.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Christianne a écrit:Il n'y a pas que sur le problème du gaz ou du pétrole que les Américains mettent la zizanie, (mot gentil!!)...
On voit que tu es passée sous le formatage du FOPO par le truchement de sa CancelCulture, et des ses bannissements arbitraires ;-)
Du coup, tu es douée en euphémismes.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20666
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Jeanlouis12 a écrit:.
Les problèmes énergétiques seront pérennes dans tous les pays du monde pour une raison simple: la consommation d'énergie primaire et notamment d'électricité va augmenter pour diverses raisons, alors que la production/extraction des ressources énergétiques est appelée à se raréfier, voire diminuer. Les prix resteront élevés par l'effet rareté.
Le renouvelable, parce qu'il n'est pas substituable et très intermittent (une éolienne ne produit que durant 12 à 18% du temps), ne pourra que constituer un supplétif pendant longtemps encore. Les énergies thermiques resteront pendant de longues années encore indispensables pour faire tourner nos économies. Rappelons que la fameuse pointe maximale de production est sans cesse repoussée; ce n'est pas une question de disponibilités physiques, mais un sujet financier. A 200 $ le baril par exemple, les compagnies pétrolières investiront massivement pour aller chercher de l'huile toujours plus loin, toujours plus profond.
Pour la France, accord avec toi dan26, il faudra se résoudre à accepter l'exploration des gaz de schiste, dont notre pays semble doté. On se foutra, une fois de plus de l'avis des écolos, ils ne représentent rien, ils ne ont pas d'écologie, mais du marxisme vert.
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N'importe quoi, pour valider l'affreux quinquennat de macron, et exclure les states de toutes responsabilités.
Mais enfin, pour ceux qui sont dans leur petite tour d'ivoire, ceux qui ne voient jamais le peuple qu'au travers du prisme déformant macroniste, ceux là ne se rendent pas compte que la hausse de l'énergie devient insupportable pour le pouvoir d'achat (déjà bien faible) des gens en général.
Tout augmente, et macron ne fait rien.
Il est plus qu'urgent que l'on bloque les prix et que l'on augmente les salaires, et que l'on vire macron, le président des riches, des patrons et des financiers.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32760
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
C'est vrai ça Vomog le Bulot, tout devient tellement plus simple et plus facile quand on accuse les Américains.
Hohohohoh hohohohohoh hohohohoo
Hohohohoh hohohohohoh hohohohoo
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Monsieur Trololo a écrit:C'est vrai ça Vomog le Bulot, tout devient tellement plus simple et plus facile quand on accuse les Américains.
Hohohohoh hohohohohoh hohohohoo
Les Américains ont raison, ils sont "America First" ... les Français (nos dirigeants) ont tort ils ne sont pas "France Fist" mais "UE First". Les Russes ont raison, ils sont "Russie First" , les Anglais ont raison, ils sont "RU First", les Suisses ... etc etc ...
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20666
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Vous êtes pathétique bla bla le bulot
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
lol:Monsieur Trololo a écrit:Vous êtes pathétique bla bla le bulot
Venant de toi (un bisounours anarchiste sans background), ça devient une grande qualité, et même un trophée.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20666
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
dan26 a écrit:tout à fait mais par l'innovation trouver des systèmes qui consomment moins, exemple pourquoi pas des voitures qui ne feraient que du 2, ou 3 litres au x cents kilomètres.
Viser indépendance énergétique , eu utilisant le gaz de schiste , (avec des methodes moins polluantes ) qui se trouvent dans notre sous sol .
Développer le nucléaire .
et enfin profiter de l'innovation, pour faire en sorte que les Co2, et les particules fines deviennent , en les consommant des sources d'énergies comme nous avons commencé à le découvrir .
Vous savez, vous aussi vous connaissez les solutions. Les problèmes internationaux sont à prendre en compte quand, pour le gaz nous sommes concernés, Europe ou France. Mais quand une guerre éclate à des milliers de kms, ce n'est pas parce que nous pouvons venir en aide que nous sommes obligés de le faire uniquement parce que la politique considère que c'est un drame humain.
Tout le monde le sait. La politique n'apporte pas de solution, elle ne fait que constater ce que les médias lui rapporte et diriger les médias là ou elle le souhaite.
Dans un pays comme le notre c'est se moquer du sort des français, c'est ne pas prendre la fonction présidentielle pour ce qu'elle est ou représente.
Ce banquier en agissant de la sorte, méprise les français comme il le fait depuis le début.
C'est une activité d'enfant gâté que de faire passer les étrangers avant les élections présidentielles. Le misérabilisme, se prendre pour un sauveur ne le sauvera pas lui même d'une inaction dans la gestion du covid, en se cachant derrière une Europe qui n'a jamais été élu par les français.
Voyez-vous que tout ceci n'est qu'une mascarade pour faire pleurer dans les chaumières les français bien au chaud dont la majorité n'aurait pas les ressources nécessaires pour accueillir dignement un Ukrainien.
Croyez-vous qu'à chaque guerre, les français doivent prendre un nombre d'ukrainiens, d'africains ou autre?
Pensez vous sincèrement que les Allemands ne profitent pas de la pauvreté des français avec leurs chaînes Lidl?
Gaz, alimentation ou énergie si ça ne profite qu'aux riches, cela ne sert à rien. Toute innovation ne servira à rien, c'est un projet pour enfant gâté qui ne veut pas prêter ses jouets aux autres.
Pensez-vous qu'en délaissant depuis plus de 20 ans l'industrie, votre banquier sauvera l'industrie?
Remarquez que tout ce qui touche au monde ouvrier n'est jamais la préoccupation de la politique. LeMaire est sans le plus hypocrite de tous les politiciens. Il l'est sans doute moins dans ses livres mais il serait plus juste de voir ses actions en société plutôt qu'écrit sur du papier.
L'industrie ne permet pas d'avoir des actions et de gagner de l'argent. Innovation ne veut rien dire comme la majorité des mots employés, c'est la politique du vent renouvelé avec ces charlatans.
Oligark- Impétrant
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Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Monsieur Trololo a écrit:C'est vrai ça Vomog le Bulot, tout devient tellement plus simple et plus facile quand on accuse les Américains.
Hohohohoh hohohohohoh hohohohoo
Quand je lis les attaques permanentes et fantaisistes contre les USA de certains, qui oublient déjà que ce sont bel et bien les Russes qui font plus que semer la zizanie en Europe en assassinant des civils dans une guerre incompréhensible voulue par un paranoïaque, on se demande si un jour ces personnages n'iront pas jusqu'à accuser les Américains d'avoir chassé hors de France, et à quel prix (voir photo) ces gentils nazis qui nous voulaient tant de bien !
Cimetière américain de Colleville (Omaha Beach)
Ils avaient entre 18 et 24 ans et sont tombés sur les plages de Normandie et sont morts pourchasser hors de France l'abomination nazie en cours d'être remplacée par une autre qui ne vaut pas mieux ! Et certains l'attendent ! Cette fois, ils n'attendent même pas d'être envahis pour être déjà des "collabos" !
*A vomir !
Esculape- Chef
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Monsieur Trololo aime ce message
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
à Esculape
N'oublie pas que les USA sont entrés en guerre après Pearl Harbor! Pendant 2 ans ils ont "regardé" comme maintenant.
Ceci dit, il est vrai qu'ils ont sacrifié beaucoup de jeunes hommes sur les champs de bataille français. Et pour ça on peut leur être reconnaissants même si le monde paye encore les conséquences de Yalta.
Mais depuis, les Américains n'ont pas été des "saints" loin de là, faisant preuve de cynisme dans leurs actions pour protéger les intérêts économiques du pays.
L'embargo sur le gaz russe leur permet de fourguer leur propre gaz de schiste! Cette guerre russo-ukrainienne les arrange bigrement. Ils n'avaient pas du tout apprécié le gazoduc entre la Russie et l'Allemagne
N'oublie pas que les USA sont entrés en guerre après Pearl Harbor! Pendant 2 ans ils ont "regardé" comme maintenant.
Ceci dit, il est vrai qu'ils ont sacrifié beaucoup de jeunes hommes sur les champs de bataille français. Et pour ça on peut leur être reconnaissants même si le monde paye encore les conséquences de Yalta.
Mais depuis, les Américains n'ont pas été des "saints" loin de là, faisant preuve de cynisme dans leurs actions pour protéger les intérêts économiques du pays.
L'embargo sur le gaz russe leur permet de fourguer leur propre gaz de schiste! Cette guerre russo-ukrainienne les arrange bigrement. Ils n'avaient pas du tout apprécié le gazoduc entre la Russie et l'Allemagne
Christianne- Expert
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Edouard de Montmonrency aime ce message
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Christianne a écrit:à Esculape
N'oublie pas que les USA sont entrés en guerre après Pearl Harbor! Pendant 2 ans ils ont "regardé" comme maintenant.
Ceci dit, il est vrai qu'ils ont sacrifié beaucoup de jeunes hommes sur les champs de bataille français. Et pour ça on peut leur être reconnaissants même si le monde paye encore les conséquences de Yalta.
Mais depuis, les Américains n'ont pas été des "saints" loin de là, faisant preuve de cynisme dans leurs actions pour protéger les intérêts économiques du pays.
L'embargo sur le gaz russe leur permet de fourguer leur propre gaz de schiste! Cette guerre russo-ukrainienne les arrange bigrement. Ils n'avaient pas du tout apprécié le gazoduc entre la Russie et l'Allemagne
Et la lâche agression sans motif valable de Poutine contre l'Ukraine, ses bombardements de cibles non militaires dont une maternité, ses mensonges éhontés, son désir de ressusciter la défunte URSS(en tant qu'ancien colonel du KGB) alors, tout ça aux oubliettes ? Nos ennemis seraient donc les USA ?
J'ai effectué des dizaines de séjours pour mon métier, invité à donner des conférences dans de nombreuses Universités aux Etats-Unis.
Partout, j'ai été reçu à bras ouverts comme "l'ami français", au nom de cette amitié qui lie nos deux peuples depuis la bataille décisive de Yorktown, date de naissance des USA. Le peuple américain n'a pas oublié Lafayette.
Oui, partout où je suis passé, du nord au sud de l'est à l'ouest, j'ai reçu un accueil que je n'oublierai jamais !
Les relations entre gouvernements ne m'intéressent pas beaucoup, ce sont les peuples que j'apprécie ou non et les idéologies politiques qui influences les faibles ne m'intéressent pas.
Oui, j'aime le grand peuple américain, la chaleur de son accueil et son amitié pour la France, amitié dont le souvenir de ses manifestations reste à jamais gravé dans ma mémoire.
Et toute la haine des gauchos, inconsolables orphelins de feue l'URSS (le "paradis" soviétique) m'indiffère.
Esculape- Chef
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Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Tssss, a mariopole des habitant pro Russes (majoritaires dans la ville) ont filmé des gas d'Azov en train de préparer une bombe qu'il ont planté dans l'hôpital du coin. Une fois que la bombe a explosé Azov (qui utilise des enfants soldats : https://politique.forum-actif.net/t32482-les-nazis-ukrainiens-enrolent-meme-les-enfants-pour-la-guerre)
Voyez cette femme enceinte :
C'est une experte en maquillage.
Par contre dans le reportage D'Anne Laure sur le Donbass, les femmes enceinte violée et fusillées par les ukronazis à une distance de 50 mètre, c'était pas du fake.. Pourtant on ne vous a pas vu verser une larme..
Peut-être que poutine & consort disent pas toute la vérité, mais ils sont nettement moins menteurs que les gas de l'occident et nettement plus chevaleresque, Poutine ne balance pas des tapis de bombes comme les ricains.
Je vois à partir des médias occidentaux que Poutine & consort laissent aux civils une voie de sortie pour qu'ils évacue les villes principales.
Concernant l'amitié franco-américaine, c'est pas de la vrai amitié, personnellement l'a culture américaine m'a pénétré en profondeur donc je sais de quoi je parle. De façade, on est là :
"Merci pour la libération-Ho its nothing without your help our country would never have existed. Oui oui la France"
Mais dans les coulisses c'est :
"Jamais ne fêterai le débarquement anglosaxon, c'est débarquement de Provence et pis c'est marres, vous vouliez occuper la France, en plus vous avez rasé la moitié du pays. (Un peu comme Poutine le fait en libérant l'ukriane de l'Est..)
-Pfff you only help us to fuck with the brit as always....
-Vous avez envahi l'Irak, -Pff Villepin was so annoying typicla french thinking so higly of themself, that's it I am renaming french fries freedom fries !
-Quoi? Toutc e que vous avez? Pathétique.
-I do'nt speka surrender, from now you will speak english motehrfucker, and i am putting a pupett gouvernement in yoru country so you can't never betray us again"
Voyez cette femme enceinte :
C'est une experte en maquillage.
Par contre dans le reportage D'Anne Laure sur le Donbass, les femmes enceinte violée et fusillées par les ukronazis à une distance de 50 mètre, c'était pas du fake.. Pourtant on ne vous a pas vu verser une larme..
Peut-être que poutine & consort disent pas toute la vérité, mais ils sont nettement moins menteurs que les gas de l'occident et nettement plus chevaleresque, Poutine ne balance pas des tapis de bombes comme les ricains.
Je vois à partir des médias occidentaux que Poutine & consort laissent aux civils une voie de sortie pour qu'ils évacue les villes principales.
Concernant l'amitié franco-américaine, c'est pas de la vrai amitié, personnellement l'a culture américaine m'a pénétré en profondeur donc je sais de quoi je parle. De façade, on est là :
"Merci pour la libération-Ho its nothing without your help our country would never have existed. Oui oui la France"
Mais dans les coulisses c'est :
"Jamais ne fêterai le débarquement anglosaxon, c'est débarquement de Provence et pis c'est marres, vous vouliez occuper la France, en plus vous avez rasé la moitié du pays. (Un peu comme Poutine le fait en libérant l'ukriane de l'Est..)
-Pfff you only help us to fuck with the brit as always....
-Vous avez envahi l'Irak, -Pff Villepin was so annoying typicla french thinking so higly of themself, that's it I am renaming french fries freedom fries !
-Quoi? Toutc e que vous avez? Pathétique.
-I do'nt speka surrender, from now you will speak english motehrfucker, and i am putting a pupett gouvernement in yoru country so you can't never betray us again"
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Ma loggique pro poutine est la suivante, la Chine & consort s'offusquent de la violation du droit international, et des morts de la guerre, en se disant que s'ils trouvent intolérable que les U.S.A le fasse pourquoi l'accorderaient-ils à la Russie?
Je pense que ce raisonnement est erroné, car jamais les U.S.A & consort ne respecteront le droit international, il l'invoqueront quand un de leur adversaire devient trop dangereux, ils seront prêt à inventer des crimes de guerre et fake news pour avoir un casus belli, mais jamais ils ne le respecteront eux-même.
Donc qui leur fera respecter? Il faut donc un adversaire de taille capable de leur tenir tête, appliquant la loi de la réciprocité. Si les U.S.A refuse de se plier au droit international il faut tout faire pour le rendre inapplicable.
Bush & consort devront passer devant la justice internationale bien avant Poutine selon moi.
De Gaulle avait reconnu la République populaire de Chine et coupé les relation diplomatique avec taïwan, pour que la Chine puisse faire contre poid aux U.S.A.
Je pense que ce raisonnement est erroné, car jamais les U.S.A & consort ne respecteront le droit international, il l'invoqueront quand un de leur adversaire devient trop dangereux, ils seront prêt à inventer des crimes de guerre et fake news pour avoir un casus belli, mais jamais ils ne le respecteront eux-même.
Donc qui leur fera respecter? Il faut donc un adversaire de taille capable de leur tenir tête, appliquant la loi de la réciprocité. Si les U.S.A refuse de se plier au droit international il faut tout faire pour le rendre inapplicable.
Bush & consort devront passer devant la justice internationale bien avant Poutine selon moi.
De Gaulle avait reconnu la République populaire de Chine et coupé les relation diplomatique avec taïwan, pour que la Chine puisse faire contre poid aux U.S.A.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Poutine ne vaut pas mieux que les gouvernants américain. Il est même pire car il baffoue son propre peuple, ce que au moins les gouvernaants américains ne font pas !
Monsieur Trololo- Vénérable
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Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
La France (et surtout son peuple) mérite son "Independance day" ... ni USA, ni Russie, ni UE, ni autres subordinations. (ni en soft power, ni en hard power).
La posture du caniche n'est pas français.
La posture du caniche n'est pas français.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20666
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Esculape a écrit:Monsieur Trololo a écrit:C'est vrai ça Vomog le Bulot, tout devient tellement plus simple et plus facile quand on accuse les Américains.
Hohohohoh hohohohohoh hohohohoo
Quand je lis les attaques permanentes et fantaisistes contre les USA de certains, qui oublient déjà que ce sont bel et bien les Russes qui font plus que semer la zizanie en Europe en assassinant des civils dans une guerre incompréhensible voulue par un paranoïaque, on se demande si un jour ces personnages n'iront pas jusqu'à accuser les Américains d'avoir chassé hors de France, et à quel prix (voir photo) ces gentils nazis qui nous voulaient tant de bien !
Cimetière américain de Colleville (Omaha Beach)
Ils avaient entre 18 et 24 ans et sont tombés sur les plages de Normandie et sont morts pourchasser hors de France l'abomination nazie en cours d'être remplacée par une autre qui ne vaut pas mieux ! Et certains l'attendent ! Cette fois, ils n'attendent même pas d'être envahis pour être déjà des "collabos" !
*A vomir !
Même en ayant remporté le conflit, la guerre a eu un effet à long terme profond et dévastateur en URSS. Le fardeau financier est catastrophique : selon une estimation, l'Union soviétique a dépensé 192 milliards de dollars. Les États-Unis ont alloué en prêt-bail environ 11 milliards de dollars de fournitures à l'Union soviétique pendant la guerre221. Anastasia V. Zotova estime d'une manière légèrement différente les dépenses militaires soviétiques pendant la guerre, qui s'élèvent à 666,4 milliards de roubles, soit l'équivalent de 125,7 milliards de dollars222.
Les experts américains estiment que l'Union soviétique a perdu la quasi-totalité de sa richesse précédemment gagnée grâce aux efforts d'industrialisation au cours des années 1930. Son économie a également diminué de 20 % entre 1941 et 1945, ne retrouvant son niveau d'avant-guerre que dans les années 1960. L'historien britannique Clive Ponting estime que les dommages de guerre s'élèvent à 25 ans du produit national brut soviétique. 40 % des logements soviétiques sont endommagés ou détruits. Sur 2,5 millions de logements anciennement situés dans les territoires soviétiques occupés, plus d'un million ont été détruits, provoquant près de 25 millions de sans abri soviétiques225. L'occupation allemande englobait environ 85 millions de citoyens soviétiques, soit près de 45 % de la population soviétique totale. Au moins 12 millions de Soviétiques ont fui vers l'est, loin de l'armée d'invasion allemande. Les sources soviétiques affirment que les puissances de l'Axe ont détruit 1 710 villes et 70 000 villages, ainsi que 65 000 km de voies ferrées.
Le gouvernement post-soviétique de la Russie évalue les « pertes » de guerre à 26,6 millions, sur la base de l'étude de 1993 de l'Académie des sciences de Russie, y compris les personnes décédées à la suite de combats et d'expositions liées à la guerre. Cela comprend 8 668 400 décès militaires selon les calculs du ministère russe de la Défense.
Bruce Robellet Kuniholm, professeur de politique publique et d'histoire, estime que l'URSS compte 11 000 000 morts militaires et 7 000 000 morts civils, soit un total de 18 millions. L'historien militaire américain Earl F. Ziemke donne un chiffre de 12 millions de soldats et 7 millions de civils soviétiques morts – un total de 19 millions. Il remarque également que de l'automne 1941 à l'automne 1943, le front n'a jamais fait moins de 2 400 milles de long. Le professeur allemand Beate Fieseler estime que 2,6 millions de personnes, soit 7,46% de l'armée soviétique, sont restées handicapées après la guerre.
Timothy C. Dowling estime qu'au cours des 1 417 jours de guerre, l'Union soviétique a perdu l'équivalent de toute la population américaine en 1940 vivant à l'ouest du fleuve Missouri.
Comparaison mise à part durant la WWII
Les soviétiques ont payé le prix fort mais le plus important stratège du conflit à l’Est était le général HIVER (jusqu’en 1943).
Les soviétiques ont littéralement noyé dans leur sang les allemands, vague après vague, stratégie folle inhérente à la brutalité du régime.
Minimiser les pertes des USA en déplorant qu’ils n’aient pas perdu plus d’hommes ou encore pas eu des pertes civiles mais surtout en réfutant leur projection énorme en moyens & en hommes en Normandie, Afrique du Nord & Italie, ce n'est évidemment pas très sérieux.
L’URSS & les Nazis ont envahi les pays baltes la Pologne. D’ailleurs pendant 50 ans les massacres de polonais a Katyn sont dissimulés. Aujourd’hui les kleptocrates de Moscou se cachent derrière le concept de « russuphobie » pour maintenir leur privilèges et se maintenir au pouvoir.
:
Je ne met pas la suite car l'autre monsieur parlait d'inviter des personnes faisant parti du passé.
Peut-être que le passé resurgit toujours finalement. L'Histoire est cyclique. Par contre la partie Russe pendant mon laps de temps court en cours d'Histoire mettait bien souvent en avant les Américains.
Pour les plages j'y suis allé mais difficile de percevoir la réalité du passé.
Si jamais vous ne l'avez pas vu Esculape, n'hésitez pas avec le Soldat Ryan.
Un bunker en Normandie.
Oligark- Impétrant
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Date d'inscription : 31/01/2022
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Bonjour Oligark,
Tout d'abord, je crois que toute personne honnête qui n'a pas été influencée par des historiens qui le sont moins, ne peut que rendre hommage à l'héroïque Armée rouge qui combattit pour sauver sa patrie (et non pour en conquérir une !).
Mais si l'héroïsme de cette armée ne fait aucun doute, on ne peut la comparer avec l'armée américaine .
En effet, l'Armée rouge combattait sur UN front, large certainement, mais unique.
L'armée américaine a dû combattre juste après l'attaque traitresse sur Pearl Harbour qui l'a privée de toute sa flotte dans le Pacifique ce qui a permis aux Japonais de conquérir tout le sud-est asiatique et toutes les îles du Pacifique y compris les Philippines.
1) D'abord sur l'Atlantique, face aux meutes des sous-marins et la Kriegsmarine de l'amiral Doenitz,
2) En Afrique du nord où, avec l'armée anglaise, ils finirent pas chasser le maréchal Rommel d'Afrique au prix de violents combats.
4) Le ne pense pas utile de rappeler le débarquement en Normandie et la marche inexorable sur l'Allemagne nazie vaincue à l'est par l'Armée rouge et à l'ouest par les alliés.
5) Parallèlement au débarquement en Sicile, les Américains sous le commandement du général Mac Arthur, partirent à la reconquête des îles du Pacifique prises par les Japonais et les violents combats pour les îles Marshall, Guadalcanal, Iwo Jima etc. devraient être connus de tous.
L'extraordinaire fanatisme des nippons, qui réagirent avec leurs "kamikazes" sachant néanmoins la guerre perdue pour eux, ont contraint le Président Truman d'employer l'arme nucléaire, par deux fois, étant donné le refus de capituler des japonais, sauvant ainsi des dizaines de milliers de vies des GI's et il a bien fait, car ce ne sont pas les Américains qui ont voulu la guerre.
De nos jours, un chef d'état paranoïaque accuse et attaque l'Ukraine, laquelle, d'après lui, constitue un danger pour son pays !
Eh bien, comble de l'aveuglement imbécile d'intoxiqués par la propagande russe, tout ça est la faute des Américains !
Ben voyons : C'est leur faute si Poutine fait emprisonner et empoisonner ses adversaires politiques, si actuellement il a déjà fait arrêter et emprisonner des milliers d'opposants à SA guerre qu'il rêve d'étende peut-être même en troisième guerre mondiale et sonnerait le glas de l'espèce humaine.
Mais ce qu'il y aussi de désespérant et qu'il trouve en France des partisans, tout comme Hitler et Staline en avaient eux aussi !
Non, le peuple français, il l'a montré hélas, je suis témoin, n'est pas le peuple ukrainien !
Enfin, on ne saurait oublier le courage surhumain des Anglais tenant tête aux vagues de bombardier Dornier DO 17 et Heinkel 111 qui ont pendant un an ravagé Londres et Coventry. Gloire à jamais à la RAF et aux pilotes de son célèbre Spitfire !
P.S. Oh, je m'attends aux contradicteurs habituels répondant "point par point" à mes propos.
Mais TOUT ce que j'ai écrit est objectif et authentique et me dispense de répondre aux arguties des spécialistes du dénigrement.
Tout d'abord, je crois que toute personne honnête qui n'a pas été influencée par des historiens qui le sont moins, ne peut que rendre hommage à l'héroïque Armée rouge qui combattit pour sauver sa patrie (et non pour en conquérir une !).
Mais si l'héroïsme de cette armée ne fait aucun doute, on ne peut la comparer avec l'armée américaine .
En effet, l'Armée rouge combattait sur UN front, large certainement, mais unique.
L'armée américaine a dû combattre juste après l'attaque traitresse sur Pearl Harbour qui l'a privée de toute sa flotte dans le Pacifique ce qui a permis aux Japonais de conquérir tout le sud-est asiatique et toutes les îles du Pacifique y compris les Philippines.
1) D'abord sur l'Atlantique, face aux meutes des sous-marins et la Kriegsmarine de l'amiral Doenitz,
2) En Afrique du nord où, avec l'armée anglaise, ils finirent pas chasser le maréchal Rommel d'Afrique au prix de violents combats.
4) Le ne pense pas utile de rappeler le débarquement en Normandie et la marche inexorable sur l'Allemagne nazie vaincue à l'est par l'Armée rouge et à l'ouest par les alliés.
5) Parallèlement au débarquement en Sicile, les Américains sous le commandement du général Mac Arthur, partirent à la reconquête des îles du Pacifique prises par les Japonais et les violents combats pour les îles Marshall, Guadalcanal, Iwo Jima etc. devraient être connus de tous.
L'extraordinaire fanatisme des nippons, qui réagirent avec leurs "kamikazes" sachant néanmoins la guerre perdue pour eux, ont contraint le Président Truman d'employer l'arme nucléaire, par deux fois, étant donné le refus de capituler des japonais, sauvant ainsi des dizaines de milliers de vies des GI's et il a bien fait, car ce ne sont pas les Américains qui ont voulu la guerre.
De nos jours, un chef d'état paranoïaque accuse et attaque l'Ukraine, laquelle, d'après lui, constitue un danger pour son pays !
Eh bien, comble de l'aveuglement imbécile d'intoxiqués par la propagande russe, tout ça est la faute des Américains !
Ben voyons : C'est leur faute si Poutine fait emprisonner et empoisonner ses adversaires politiques, si actuellement il a déjà fait arrêter et emprisonner des milliers d'opposants à SA guerre qu'il rêve d'étende peut-être même en troisième guerre mondiale et sonnerait le glas de l'espèce humaine.
Mais ce qu'il y aussi de désespérant et qu'il trouve en France des partisans, tout comme Hitler et Staline en avaient eux aussi !
Non, le peuple français, il l'a montré hélas, je suis témoin, n'est pas le peuple ukrainien !
Enfin, on ne saurait oublier le courage surhumain des Anglais tenant tête aux vagues de bombardier Dornier DO 17 et Heinkel 111 qui ont pendant un an ravagé Londres et Coventry. Gloire à jamais à la RAF et aux pilotes de son célèbre Spitfire !
P.S. Oh, je m'attends aux contradicteurs habituels répondant "point par point" à mes propos.
Mais TOUT ce que j'ai écrit est objectif et authentique et me dispense de répondre aux arguties des spécialistes du dénigrement.
Esculape- Chef
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Localisation : Ile de France
Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
Monsieur Trololo a écrit:Poutine ne vaut pas mieux que les gouvernants américain. Il est même pire car il baffoue son propre peuple, ce que au moins les gouvernaants américains ne font pas !
Hhahahahahhahahahahahhahahahahahhahahahahahhahahahahahahahahhahahahahahahahahahahahahhahaahhaaha.
Donald Trump demopublician pas bafoouer leur prorpe peuple? T'as vu la gueule de détroit? T'as vu les mensonges? T'as vu le smagouilles?
T'as vu l'instrumentalisation des gosses pour pratiquer l'extorison sur leur parents?
T'as vu les lois sécuritaires? t'as vu l'opértaion mocking bird?
Les noirs américains on en parle?
Même gens qui en sont pas fans de Blakc Live matter reconnaissent qu'aux U.S.A....
Les assassinat de figure d'émancipation des noirs?
Les persquisition abusives chez les gas de not in our name.... Par "manque de patriotisme."
Tu te fous de ma gueule???? Sans parlez du faite qu'il ont envoyé les bosy crevé dans des guerres inutiles à l'autre bout du monde,e t les gas qui sont revenu vivant aujourd'hui ce sont des SDF ou des chômeurs ! Pas de sécu, corruption du congrès américain par les clinique privée et assurance privée pour pouvoir pratiquer de l'extorsion à tous les niveaux...
Affaire MK ultra utilisation de son propre peuple comem Cobaye.
Affaire du trafique de d rogue, par le congrès...
A côté les oligarques Russes et leur trafique mafieux...
@Esculape le pacifique a été une partie de plaisir pour les ricain, grâce à leur doctrine navale promottant la supériorité aérienne, le Yamato n'a pas fait long feu.. C'est surtout les débarquement et les prises des îles qui ont été un enfer pour les boys...
Mais même si ces engagement ont été particulièrement meurtrier c’est une goutte d'eau par rapport au carnage qu'à été le front Est ou le Front Chinois...
Je connais des personne qui ont leur grand père qui ont combattu en Algérie Française durant la seconde guerre.. En matière de guerre de char fallait tout leur apprendre aux ricain, malgré leur puissance économique ils a l'armée américaine avait une réputation bien méritée de police de Jardin qui servait à maintenir la doctrine Monroe rien de comparable avec les armées britannique ou les armées d'Europe continentale.
Esculape a écrit:1) D'abord sur l'Atlantique, face aux meutes des sous-marins de l'amiral Doenitz,
Les atcions les plus héroïque sur ce front ont été le fruit de la royale navy. Bien que n'ayant peu de moyens... Ils n'ont cependant pas pu faire tout le boulot car ne disposant pas des capacités de production naval des U.S.A.
Front très controversé, à cause des visées des ricains dans l'après guerre, ils avaient des vues sur l’Afrique du nord. Suffit de lire de Gaulle à ce sujet.2) En Afrique du nord où, avec l'armée anglaise, ils finirent pas chasser le maréchal Roemel d'Afrique au prix de violents combats.
Bien que Romel on est d'accord, le renard du désert 'na pas été facile à vaincre !
@Oligark Vos stat sont erroné, Staline a volontairement truqué les chiffre pour diminuer les pertes côté Russe, pour que ça ait l'air d'une victoire éclatante, mais en faite il y a 27 000 000 de popov qui sont passées à l'arme gauche. On le sait depuis plusieurs décennies. L’une des raison de cette perte tragique est que l'armée rouge se mobilisait et attendait la trahison allemande, donc les Russes avaient positionnée tout un tas de troupes et de matos qui n'était pas prêt à la frontière, et quand Barbarossa a été lancé, les Russes ont été obligé d’abandonner pleins de chars et du matos de pointe voir de le saboter. Ils ont été pris en cours de mobilisation. Ducoup les nazis avaient une boulevard pour aller à Moscou Stalingrad & co..
Il y a littéralement à Stalinegrad grade face à à la 6ème plus de de soldat Russe mort que de soldats américain durant toute a guerre, ça été une boucherie où les deux camp ont déployé leur meilleurs moyens. C'ets à Stalinegrad que les problèmes de ravitaillement ont été finalement règlé pour l'armée rouge d'ailleurs...
Le gros de l'armée Allemande était sur le front Est. C'ets là que s'est jouée l'essentiel de la guerre !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
P.S : Esculape un petit mot sur le débarquement de Provence?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Washington sème la zizanie sur le marché européen du gaz
C'est vrai. J'ai oublié qu'il y avait, outre des Français et un nombre important d'africains, gloire à eux ! il y avait aussi des Américains. Etiez vous là, sinon vos ancêtres, parmi les maquis qui ont puissamment aidé à ce débarquement ?Plaristes a écrit:P.S : Esculape un petit mot sur le débarquement de Provence?
Voir : Débarquement de Provence — Wikipédia (wikipedia.org)
Petit supplément utile (et gênant pour certains) :
Le matériel militaire livré par les États-Unis à l’U.R.S.S. a aidé à vaincre le nazisme | ShareAmerica
Esculape- Chef
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