Cette gauche qui préfère la défaite pour tous

[Vladimir de Volog]

Cette gauche qui préfère la défaite pour tous

Avec six candidats sur la ligne de départ, la gauche est bien fragmentée. Chaque chapelle aura son champion. Dans cette situation, l’argument de l’insoumis, c’est qu’il n’y aura que deux options : « Je demande aux gens qui tendent les relations à gauche de réfléchir. Face à Emmanuel Macron au second tour, c’est moi ou l’extrême droite. ». Car personne ne semble en mesure de disputer à Jean-Luc Mélenchon la place de « meilleur de la gauche » – une médaille en chocolat, ça reste une médaille.

Ainsi, lorsqu’on interroge les uns et les autres sur l’hypothèse d’un second tour en présence du député LFI, ça grince.

Anne Hidalgo, auto-persuadée d’être la candidate d’une « gauche de gouvernement » – elle est créditée de 1,5% des intentions de vote dans ce même sondage Elabe – est convaincue que « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas au second tour de la présidentielle ». Mais si on lui demande ce qu’elle ferait en cas de duel Macron-Mélenchon, là voilà bien embêtée : « Je compte bien que ce ne soit pas cette configuration-là. Pour l’instant, je ne vous dirai pas pour qui j’appellerai à voter puisque je compte bien être au deuxième tour. » Quand c’est flou… Toujours au Parti socialiste, c’est François Hollande qui s’en prend à Jean-Luc Mélenchon, sous-entendant qu’il préfèrerait des alliances avec le Venezuela ou la Corée du Nord plutôt qu’avec les membres de l’OTAN.

[Jean-Louis de Toqueville]

Anne Hidalgo, auto-persuadée d’être la candidate d’une « gauche de gouvernement » – elle est créditée de 1,5% des intentions de vote dans ce même sondage Elabe – est convaincue que « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas au second tour de la présidentielle ». Mais si on lui demande ce qu’elle ferait en cas de duel Macron-Mélenchon, là voilà bien embêtée : « Je compte bien que ce ne soit pas cette configuration-là. Pour l’instant, je ne vous dirai pas pour qui j’appellerai à voter puisque je compte bien être au deuxième tour. » Quand c’est flou… Toujours au Parti socialiste, c’est François Hollande qui s’en prend à Jean-Luc Mélenchon, sous-entendant qu’il préfèrerait des alliances avec le Venezuela ou la Corée du Nord plutôt qu’avec les membres de l’OTAN.

Ce que tu n'as pas intégré à sa juste dimension, c'est que de nombreux élus et électeurs socialistes votent Macron, parce qu'ils considèrent, à tort ou à raison, que Macron incarne aussi des valeurs de gauche. En gros et pour faire simple, l'ex-PS se divise en deux: une partie restée au PS représentée par l'inexistant Faure et sa Hidalgo avec 2% des voix, une autre partie (la plus importante) qui est chez Macron. Un récent sondage, que j'ai publié, a montré que 29% des adhérents ou sympathisants PS voteront Macron.

Donc dans l'hypothèse d'un duel, qui ne se produira pas, Macron-Mélenchon, les socialistes ralliés à Macron voteront bien sûr Macron, ils ne vont pas voter pour un extrême gauchiste, soutien de Poutine !!!

Tu ne te souviens plus de la haine que vouait le PS au PC depuis les années 70 et la manière dont Mitterrand notamment a tout fait pour couler le PC. Il y est d'ailleurs arrivé. Les élus PS ne peuvent pas supporter le PC. Ils ne vont pas voter en 2022 pour un candidat communiste !

Ton Mélenchon a fait le choix d'une ligne et d'un programme communistes et profondément anti-capitalistes, qu'il s'allie donc avec le PC, LO et le NPA, il mettra ainsi en accord son idéologie avec ses soutiens et associations.

.

[Vladimir de Volog]

Cette gauche qui préfère la défaite pour tous

Avec six candidats sur la ligne de départ, la gauche est bien fragmentée. Chaque chapelle aura son champion. Dans cette situation, l’argument de l’insoumis, c’est qu’il n’y aura que deux options : « Je demande aux gens qui tendent les relations à gauche de réfléchir. Face à Emmanuel Macron au second tour, c’est moi ou l’extrême droite. ». Car personne ne semble en mesure de disputer à Jean-Luc Mélenchon la place de « meilleur de la gauche » – une médaille en chocolat, ça reste une médaille.

Ainsi, lorsqu’on interroge les uns et les autres sur l’hypothèse d’un second tour en présence du député LFI, ça grince.

Anne Hidalgo, auto-persuadée d’être la candidate d’une « gauche de gouvernement » – elle est créditée de 1,5% des intentions de vote dans ce même sondage Elabe – est convaincue que « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas au second tour de la présidentielle ». Mais si on lui demande ce qu’elle ferait en cas de duel Macron-Mélenchon, là voilà bien embêtée : « Je compte bien que ce ne soit pas cette configuration-là. Pour l’instant, je ne vous dirai pas pour qui j’appellerai à voter puisque je compte bien être au deuxième tour. » Quand c’est flou… Toujours au Parti socialiste, c’est François Hollande qui s’en prend à Jean-Luc Mélenchon, sous-entendant qu’il préfèrerait des alliances avec le Venezuela ou la Corée du Nord plutôt qu’avec les membres de l’OTAN.

A contrario, lorsque la question est posée à l’écologiste Sandra Regol, voici ce qu’elle rétorque : « Je ne voterai pas Emmanuel Macron. Il est probable que j’aille plutôt vers un vote Mélenchon. »

[Contenu sponsorisé]