Le matraquage fiscal des classes moyennes de Mélenchon

[Jean-Louis de Toqueville]

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Outre les dangers que présente la candidature Mélenchon pour nos libertés par l’application de son programme communiste, personne n’a évoqué le matraquage fiscal qui est prévu pour la catégorie sociale que honnit cet individu peu recommandable, « les riiiiiches ».
 

Sauf que chez les communistes en général et Mélenchon en particulier, la barre des riches est placée très bas, contrepartie du relèvement de celle des très nombreux bénéficiaires des allocations et gratifications sociales de toutes sortes.

 

Les classes moyennes et moyennes supérieures seraient les plus frappées par le matraquage fiscal mélenchono/communiste, puisque l’on sait que les vrais riches mettent toujours en place avec leurs conseils fiscaux des stratégies d’évitement de l’impôt, notamment par la délocalisation de leurs activités financières.

 

Les classes moyennes et surtout moyennes supérieures, qui correspondent à un couple de cadres ou cadres supérieurs concentreraient le cœur de cible des frappes et inquisitions fiscales communistes. Tous les compartiments de l’impôt les viseront : l’impôt sur le revenu d’abord augmenté d’environ 30 à 40 % en moyenne pour ces catégories, l’impôt sur les plus-values immobilières qui sera rehaussé, avec changement des plafonds et des taux d’imposition, l’ISF qui sera revu avec une assiette plus large des taux fortement rehaussés (Roussel veut les tripler), les impôts fonciers qui seront augmentés et enfin l’impôt sur les successions sera également revu à la hausse.

Lorsque l’on entend Mélenchon se prononcer sur le sujet, il laisse entendre que la hausse de la fiscalité touchera « les riches ». Mais c’est faux ! tous les revenus, plus-value ou recettes diverses des classes moyennes seront touchés, comme du reste c’est toujours le cas lorsqu’il y a des hausses d’impôt en France.

 

L’extrême gauche mélenchonienne et communiste déteste l’argent, l’entreprise, la bourse, le profit et, de manière générale tout ce qui touche à l’entreprise privée. Ces gens-là sont d’authentiques communistes qui voudraient tout nationaliser s’ils le pouvaient. En attendant, ne pouvant toucher les riches, plus malins et avisés qu’eux, ils vont s’en prendre aux classes moyennes en les surtaxant jusqu’à la moelle, afin de justifier l’effectivité d’une politique fiscale confiscatoire. L’émigration fiscale vers des pays plus cléments fiscalement va s’accroître et prendre des proportions considérables.

 
Mais si par malheur pour nous Mélenchon devait être élu, il ne pourra pas appliquer son programme parce qu'il n'aura jamais une majorité à l'Assemblée, détenue massivement par la droite et le centre.

Pour éviter le matraquage fiscal injuste des classes moyennes, qui représente en France une frange majoritaire de la population, matraquons Mélenchon en l’excluant du second tour de la présidentielle.

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[Jean-Louis de Toqueville]

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Mélenchon s'est bien gardé de révéler que sa politique fiscale qui est censée toucher les grosses fortunes, touchera aussi très fortement, avec les 14 tranches d'impôt sur le revenu, les classes moyennes.

Il ne pourra pas toucher les capitalistes et les riiiiiiiches, il s'en prendra aux classes moyennes afin que les rentrées fiscales sur ces catégories compensent l'exonération d'impôt des moins favorisés, dont on augmentera les plafonds d'exonération.

Il ne prendrait rien du tout aux riches, qui se sont toujours organisés pour éviter l'impôt.

De toutes façons, il ne sera pas élu et même s'il était élu, il n'aurait jamais une majorité pour faire appliquer son programme.

Son élection ne servirait donc à rien, sauf  lui-même, qui pourra pérorer à ne rien foutre, faute de majorité, sur le perron de l'Élysée.


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